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Dim 22 Avr - 12:40



retourner sa veste
Balthazar & Phoenix

« never trust a man who favors gold. »
Une énième affaire illégale lui tend les bras, même si elle s'apparente à son quotidien : il lui faut dénicher du Lyrium pour une pauvre âme visiblement en manque. Bien évidemment ses services ne sont pas gratuits et si la somme proposée n'a d'abord pas convaincu Balthazar, il n'est pas sans une idée derrière la tête. Il sera peu difficile de faire augmenter le prix à son acheteur en lui agitant la fiole sous le nez. Sinon, il portera son dévolu sur un autre bougre miséreux. C'est dans ces moments là qu'il est bien content d'avoir moult connaissances dont certaines qui lui doivent des services et d'autres qui craignent de s'attirer ses foudres, même là où il se trouve actuellement : au sein d'une Citée à la bordure du Nevarra, fraîchement de retour de Tévinter. Le mercenaire ne peine pas à dénicher des informations sur l'emplacement d'une cargaison de Lyrium. Il décide de s'y rendre de nuit puis pourra rejoindre l'elfe demandeur.

Seulement, alors qu'il s'achemine en direction du chargement, un groupe visiblement bien renseigné lui tombe dessus. En vue de leur tenue, il soupçonne des Tévintides. Balthazar leur adresse une œillade interrogative, peu désireux qu'on l'emmerde alors que lors de son dernier contrat il rendait service à l'un de leurs potes esclavagistes. « C'est un elfe qui t'as demandé du Lyrium, non ? On le recherche, c'est un esclave en fuite. » L'un d'entre eux va droit au but, ce qui n'est pas pour lui déplaire, même si ça ne l'avance pas beaucoup. « Ouais, et qu'est-ce que j'en ai à foutre ? » Râle-il immédiatement, attendant une offre ou rien : c'est comme ça qu'il fonctionne. Pas question de retourner sa veste pour rien, même si il avoue que la satisfaction de nuire à cet elfe qui le paie mal ne serait pas mal. « Amène-nous à lui, aide nous à le capturer et on te paye le double de ce qu'il t'as promis. » Et c'est un rictus carnassier qui apparaît désormais sur le faciès du mercenaire cette fois-ci bien intéressé par la proposition digne de ce nom. « Je marche. Mais j'aimerais quand même récupérer son or juste avant. »

◈ ◈ ◈

C'est arrangé, Balthazar se dirige en direction du point de rendez-vous où il est censé retrouver Phoenix, la marchandise en main. C'est une vieille bâtisse abandonnée à la sortie de la ville, dans un coin tout autant déserté. Enfin pas ce soir. Le mercenaire pénètre à l'intérieur seul pour ne pas l'alerter, alors que dans l'ombre à l'extérieur les Tévintides l'ayant engagé par dessus attendent leur tour pour se dévoiler. Pas encore. Tout d'abord, le demi-nain sort du sac qu'il transporte une fiole de Lyrium qu'il agite sous son nez. « Je veux d'abord mon or. Tu payes pas beaucoup, c'est la moindre des choses. »
(c) DΛNDELION
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Lun 23 Avr - 10:14



― retourner sa veste. ―
pour obtenir un peu plus d'or. (act i., scene i.)

il fallait se rendre à l'évidence. je ne pouvais continuer ma route indéfiniment sans prendre ma dose de lyrium, commençant à ressentir les effets indésirables du manque. parfois, je m'étais dit que je devais faire marche arrière afin d'avoir tout le loisir d'obtenir le lyrium que je voulais ingurgiter auprès de mon maître. même si cela voulait signifier que par la dépendance du liquide, je redeviendrais également dépendant de mon altus. Fort heureusement, j'avais fini par trouver un tout autre moyen pour pallier à ce petit désavantage. Trouver un mercenaire qui saurait où dégoter l'objet de mes convoitises. Je n'ai donc pas hésité une seule seconde à faire appel à un semi-nain pour accomplir cette mission à ma place en échange du peu de pièces que j'avais réussis à embarquer avec moi dans ma fuite, inconscient que cela pouvait être perçu comme une maigre somme, n'ayant pas pour habitude de connaître la valeur des choses et, plus précisément, de l'argent. Pour moi, cela avait été toujours quelques pièces rutilantes et rien de plus. Jamais je n'avais compris pourquoi on a toujours eu de l'intérêt pour la monnaie tandis que j'avais développé une passion pour le combat. oui. le véritable pouvoir, c'est la puissance brute. comment se faire imposer si l'on ne savait guère cogner ? impossible. et les pièces sont bien trop petites pour servir de projectiles. mais qu'importe. fort heureusement, cela pouvait faire le bonheur de quelques uns et cela n'était pas pour me déplaire alors que j'attendais impatiemment le semi-homme au sein d'une maisonnée inhabitée, non sans être armé, pourvu de mes griffes. bien évidemment, je ne comptais pas faire d'histoire. mais c'est la paranoïa s'insinuant dans mes veines qui me crie de faire attention. la peur qui ne cessait d'augmenter depuis ces derniers jours tandis que le lyrium s'épuisait dans mes sillons de veine. sans parler du terrain inconnu sur lequel je me trouvais qui augmentait peu à peu ma douce terreur. et finalement, l'individu finit par se présenter de nouveau à moi, me présentant la marchandise qui semble reluire dans la nuit noire. je m'attendais donc à ce qu'il ne me donne maintenant mon addiction, mais au lieu de cela, il préfère que je le paye en premier. je ne bouge pas, le fixe de mes prunelles en grognant légèrement. ≪ - non... non, j'ai besoin de ce lyrium maintenant. et ensuite je te payerais. ≫ m'exprimais-je d'un ton qui se voulait ferme bien qu'il semblait vacillant, illustrant une faiblesse dû au besoin urgent d'ingurgiter la boisson. Bien évidemment, c'était l'apréhension qui parlait de nouveau à ma place. Je ne pouvais pas me permettre de perdre de l'argent sans être assuré de la véracité de sa mission. Car il pouvait très bien prendre son or et repartir ensuite sans rien me donner en retour. Alors je faisais en sorte d'exhiber mes griffes afin de lui montrer que je ne souhaitais pas rentrer dans son petit jeu. Que s'il osait insister une nouvelle fois, je n'hésiterais pas à en découdre avec lui. quitte à en tirer deux fois plus de plaisir, autant que ça soit fait par le combat en plus du lyrium dont j'allais pouvoir profiter à nouveau.
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Mar 24 Avr - 17:50



retourner sa veste
Balthazar & Phoenix

« never trust a man who favors gold. »
Si il y a une chose que le mercenaire ne regrette pas dans sa vie bien mouvementée, c'est de n'avoir jamais été directement confronté aux effets du manque de Lyrium. Pour ça, il aurait déjà fallu qu'il en ingurgite et il n'est ni mage, ni Templier ni... esclave privilégié ? Phoenix est peut-être un apostat, aussi, suppute-il. Dans ce cas de figure il se méfie mais ne s’inquiète pas avec les hommes qui attendent à l'extérieur dans des coins d'ombre. Une fois le signal lancé, ce sera la perte de son mauvais acheteur à qui il se moque de causer du tord. Au final c'est lui qui restera le gagnant dans cette histoire : cela lui sied plus que perdre une bonne moitié d'or au profit d'une pseudo bonne action qui lui aurait de surcroît mit à dos des alliés Tévintides potentiels. Ses intérêts avant tout.

Pourtant, l'elfe ne tombe pas dans le panneau. Il insiste pour obtenir ses fioles avant le paiement et un silence s'immisce quelques instants avant que Balthazar ne le coupe avec un rire jaune. « T'as pas l'air de comprendre. C'est moi qui ai la marchandise en main, je pourrais repartir la vendre à quelqu'un de plus offrant. » Si l'autre est bel et bien drogué, en manque, ce sera facile de le faire plier aussi vite. Si non, tant pis, les cartes sont toujours dans ses mains. « T'es mal placé pour négocier. Mon or. » Le demi nain tend l'une d'elles - libre vers lui en quête de la bourse promise. Il jubile d'avance à voir le faciès de Phoenix se décomposer quand les Tévintides s’engouffreront dans la bicoque abandonnée en l'acculant contre le mur le plus proche, sans échappatoire.

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(c) DΛNDELION
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Ven 27 Avr - 14:47



― retourner sa veste. ―
pour obtenir un peu plus d'or. (act i., scene i.)

Bien que je refuse de lui céder l'argent le premier, l'autre individu décide d'insister à son tour, après quelques secondes de silence, riant même en me faisant remarquer que je n'avais aucunement le pouvoir pour parlementer contrairement à lui. J'hésite quelques instants, le jugeant de mes prunelles noires de colère avant de me calmer à la vue du lyrium. Ainsi, il dit vrai, il en possède. Tant mieux. J'observe donc la fiole de mes prunelles contemplatives, comme si le liquide semblait m'appeler avant de finalement céder. Si je ne donne pas l'argent, je n'aurais pas de lyrium et ça, ça serait catastrophique. ≪ - Très bien. ≫ fis-je dans un soupire avant de chercher l'argent que je lui devais dans ma petite bourse et de lui tendre tandis que, de ma main libre, je cherchais à récupérer la boisson, laissant afficher un petit sourire sans même le désirer. C'est que j'avais le sentiment de me sentir déjà mieux. Qu'enfin, je n'aurais plus à me raisonner lorsque j'aurais le sentiment d'halluciner. Que je n'aurais également plus à me questionner sur la véracité de quelques propos. Je n'aurais qu'à suivre mon instinct comme je l'ai toujours fait et à me confronter violemment face à mes erreurs. Mieux encore, je pourrais également ressentir à nouveau tout les effets positifs du lyrium sur mon être. Je serais certainement beaucoup plus fort, plus rapide et plus endurant que je ne l'ai été depuis ma fuite loin du pays de Tévinter. Et cette euphorie passagère me fait presque oublier les bruits alentours. Des pas que je considère comme des bruissements de feuilles. Les ombres qui pourraient s'avancer. Des ennemis que je pourrais percevoir comme des fantômes alors que je n'ai toujours pas ingurgité le liquide. Néanmoins, cela ne fait pas pour autant de moi une proie facile. J'ai toujours mes tekko-kagi en mains.

h-s:
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Jeu 3 Mai - 11:00



retourner sa veste
Balthazar & Phoenix

« never trust a man who favors gold. »
Faire pression sur un drogué en manque de Lyrium en agitant une fiole sous son nez fonctionne à merveille. Balthazar affiche un rictus satisfait lorsque enfin, l'or arrive dans sa main tendue tandis que l'autre chargée s'avance pour offrir au malheureux sa marchandise. Seulement il escompte bien la récupérer d'ici quelques instants, même de force s'il le faut. « Tu vois, ce n'était pas bien compliqué. » Particulièrement piquant, il prend soin de ranger la petite bourse dans l'une de ses poches puis juge qu'il est temps de faire tomber le rideau. De préférence avant que l'elfe n'ingurgite cette fiole. Il lorgne également ses armes qui sortent d'ordinaire, signe qu'il n'est pas sans défense, mais cela ne l'inquiète pas plus que ça. Le mercenaire siffle d'un coup : c'est le signal.

« Oh, au fait, je crois que t'as manqué à tes copains. Ils sont venus te récupérer. » Alors qu'il s'exprime et que les ombres des esclavagistes Tévintides se dévoilent, pénétrant les lieux pour entourer, acculer Phoenix qui a le choix entre se rendre sans histoires ou être maîtrisé par la violence. Le chef du groupuscule offre comme convenu le reste du paiement à Balthazar. Une bourse conséquente qu'il apprécie, en comparaison à celle récupérée juste avant. Il attrape ensuite ses deux épées en profitant de l'éventuelle surprise de l'esclave, visant à récupérer en priorité le Lyrium ; mais une chose est sûre, il préfère briser la fiole plutôt que de laisser la chance à l'elfe de l'avaler ou l'emporter avec lui dans une fuite de dernière minute.

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(c) DΛNDELION
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Sam 12 Mai - 10:02



― retourner sa veste. ―
pour obtenir un peu plus d'or. (act i., scene i.)

l'homme n'hésite pas une seule seconde à faire remarquer cette hésitation qui nous a fait perdre plus de temps qu'autre chose. je grogne, mais je ne compte pas attaquer l'homme pour autant. plus vite je partirais d'ici et plus vite je m'éloignerais de tévinter et de ces misérables individus qui se prennent pour des rois alors qu'ils ne sont rien. je pourrais refaire ma vie, continuer à trouver du lyrium pour ne pas céder et cela sera bon. oui, cela aurait très bien pu se passer comme ça. mais le semi-homme siffle d'un coup, parle de "copains" et des ombres s'avancent, se présentent. des esclavagistes. ≪ - kaffas ! ≫ je grogne, me maudissant pour m'être fait duper aussi facilement et ne sachant comment cela pourrait se terminer alors qu'ils sont bien plus nombreux que je ne le suis moi-même. car j'ai beau être une bête sauvage en arène, je suis présentement en manque de lyrium, fatigué par le voyage ; clairement pas en état de me battre pour ma liberté ou pour ma survie. mais il le faut. alors, je vois là la possibilité d'ingurgité le liquide maintenant, mais je me reçois un sort qui m'empêche de le faire sur le coup. je rugis à nouveau. fonce désespérément vers l'individu qui m'a attaqué, griffes sorties. s'il faut mourir pour avoir l'esprit tranquille, et bien soit. dans tout les cas, je n'étais aucunement pas prêt à me laisser faire en pliant docilement le genou. je ne voulais clairement pas me retrouver ni chez les pavus et être probablement condamné pour m'être rebeller, ni même de me retrouver au sein d'une dynastie de petite réputation qui ne saurait me rendre ma magnificence passée. un tigre de cirque à la retraite.

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Mar 15 Mai - 10:48



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Balthazar & Phoenix

« never trust a man who favors gold. »
Sans surprise, le sourire carnassier qu'affiche Balthazar nargue ouvertement l'elfe pris au piège. C'en était presque trop facile qu'il n'est pas contre se divertir un peu face à cette résistance qu'il juge vaine. Néanmoins, le bougre admet que ce n'est pas une proie sans défense et qu'il est même bien armé. Si il s'élance le premier pour empêcher celui-ci d'ingérer sa dose de lyrium, c'est l'un des mages esclavagistes qui le double avec un sort ; il rumine. Profitant que l'elfe attaque le responsable, le mercenaire file pour sa part récupérer la fiole tombée à terre et seulement fissurée. Il la glisse dans sa poche puis retourne au cœur de l'affrontement.

Seul ennemi se battant au corps à corps, il n'a pas peur de foncer dans le tas même si il se méfie des griffes de sa cible ; qu'il provoque d'ailleurs. « C'est quoi cette merde que t'as pour te battre ? » Il pense avoir l'avantage avec ses deux épées plus imposantes et de toute manière, même sans ça, il est toujours ravi de dénigrer pour le plaisir. Balthazar vise les jambes de son adversaire puis les fameuses griffes, qu'il se ferait une joie d'abîmer ou de détruire ; ou peut-être de récupérer une fois hors d'état de nuire. Derrière lui, les mages Tévintides en profitent pour prendre de la distance afin de lancer plus facilement leurs sorts.
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