O Maker, hear my cry | ft. Vitus
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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O Maker, hear my cry
Nesiris & Vitus
The one who repents, who has faith, Unshaken by the darkness of the world, She shall know true peace. ▬ Transfigurations 10:1
Nesiris était de retour à Minrathous. Elle avait passé quelques semaines à se reposer à la demeure de campagne de la famille Argento, où elle se sentait en sécurité et avait même commencé à travailler à la petite Chantrie du village du coin ; et pourtant, au dernier passage du Magister, elle lui avait demandé de l'accompagner pour passer quelques jours dans la capitale. C'était une décision mûrement réfléchie, elle avait longuement hésité ; elle espérait y retrouver quelques personnes sur place, ou peut-être y retrouver une forme de paix intérieure. Elle ne savait pas trop, au juste. Mais elle avait demandé, et Aurelius avait accepté, et elle se trouvait là à présent.
Retourner dans la capitale était vraiment étrange, et même si c'était elle qui avait insisté pour, elle se demandait un peu si elle n'avait pas fait une erreur. C'était la première fois depuis des années qu'elle se promenait seule dans ces rues, et, bien qu'elle ne se soit encore attiré aucun ennui... elle ne pouvait s’empêcher de se sentir bizarre.
La ville avait changé, depuis qu'elle l'avait quittée. Ça devait être normal, après près de sept ans, mais d'une certaine façon, elle s'était presque attendue à ce que tout soit tel qu'elle s'en souvenait... Certains endroits lui étaient familiers, des rues soudainement reconnaissables, une statue, un pont, une façade, mais globalement, tout lui semblait différent. Les magasins avaient changé, les marchés aussi. Et c'était sans parler des pans entiers de ville qu'elle n'avait jamais vraiment fréquentés. Les choses lui semblaient souvent plus petites, moins impressionnantes que dans ses souvenirs. Et puis il y avait les gens... Elle avait cherché des yeux des visages familiers, des gens dont elle se rappelait encore, mais n'avait trouvé personne.
Mais peut-être cela valait-il pour le mieux. Elle n'était pas là pour être vue - ses anciens maîtres étaient peut-être bien morts, et avec eux le danger qu'ils représentaient pour elle, mais ça ne voulait pas dire qu'elle ne pouvait pas s'attirer d'ennuis si elle ne faisait pas attention. Heureusement, elle savait rester discrète... et, en cet endroit, sa condition l'y aidait un peu. Elle portait une robe très simple, une bourse légère suspendue à une ceinture, et, surtout, un collier portant la marque de la famille Argento... Elle ressemblait à n'importe quel esclave de Tevinter. La plupart des gens ne lui prêtaient pas la moindre attention - elle n'était qu'une elfe parmi d'autres à leurs yeux, quasi invisible dans ces rues.
Elle avait soigneusement évité de passer devant l'ancienne maison Vospiscus. Qu'était-elle même devenue, cette demeure ? Avait-elle été abandonnée, ou était elle occupée par des nouveaux habitants ? Elle ne se sentait pas spécialement prête à le découvrir.
Elle soupira légèrement en continuant de marcher. Peut-être était-elle la personne qui avait changé. Peut-être était-ce sa perspective sur Minrathous qui était différente, plus que la ville elle-même...
Elle réalisa qu'elle était arrivée juste en face du Saint des Saints en ce qui concernait la Chantrie tévintide - la Flèche d'Argent, le siège du Divin Impérial.
Nesiris n'avait pas spécialement prévu de se rendre devant ces portes, mais ses pas l'y avaient naturellement menée. Dans son enfance, elle avait été quelque peu fascinée par le bâtiment saint... Le lieu lui avait toujours semblé interdit, inaccessible, et l'idée que le Divin s'y trouvait avait quelque chose d’impressionnant, d'intimidant, pour elle. L'elfe avait toujours été croyante - tout comme sa mère, qui lui avait transmis cette foi. La religion avait de l'importance pour elle, et, même durant ses jours à la Chantrie de Denerim, elle s'était considérée comme plus proche de la version impériale du cantique. Non quel manque de respect pour Andraste, au contraire - elle avait une admiration sans bornes pour la prophétesse... Elle n'avait pas besoin d'être l'épouse du Créateur pour être merveilleuse aux yeux de Nesiris. Elle était une personne incroyable sans ça. Pouvait-on dire que la jeune elfe s'identifiait à la prophétesse ? En tout cas, elle voulait suivre son exemple.
Mais la Flèche d'Argent, elle n'y était jamais rentrée. Sa mère le lui avait en vérité interdit - pour sa propre sécurité. Prier, disait-elle, était valable où que l'on soit ; le Créateur se préoccupant peu de l'endroit où se trouvaient ses fidèles, que ce soit une cathédrale ou un cagibi. Et elle avait raison, bien sûr, Nesiris n'en doutait pas, mais en même temps... Elle avait aimé prier dans la Cathédrale de Denerim. Elle y avait ressenti une atmosphère de piété difficilement atteignable ailleurs.
Elle aurait bien aimé entrer.
En un sens... un simple coup d’œil ne pouvait faire de mal à personne. Elle avait été plutôt bien acceptée dans la petite chantrie impériale de campagne - on ne pouvait pas comparer cela à la Flèche d'Argent, et pourtant... N'était-elle pas une fidèle comme les autres ? Plus fidèle, peut-être, que certains des humains qui visitaient les lieux. Et si elle restait à l'écart... Si elle ne se faisait pas remarquer...
-"Ô Créateur, entends mon appel.
Guide-moi à travers la nuit noire.
Protège-moi des tentations funestes.
Offre-moi la chaleur d'un foyer où me reposer. "
Elle murmura la prière - le début de Transfiguration 12, appris par cœur à Denerim tant elle l'avait répété - et se glissa à l'intérieur, les yeux grands ouverts comme pour tout mieux observer. C'était énorme, à l'intérieur. Elle ne savait même pas vraiment où aller. Hésitante, elle resta à l'arrière de la salle principale, près des portes d'entrée, continuant sa prière chuchotée. Il ne semblait pas y avoir grand monde. C'était superbe.
-"Ô Créateur ! Je m'agenouille devant Toi,
Car je n'arpente que les sentiers que Tu tiens en Ta sainte garde,
Je n'approche que des lieux que Tu as bien voulu bénir,
Je ne chante rien d'autre que les paroles que Tu me souffles."
Il n'y avait pas énormément de monde, ce qui était à la fois une bonne et une mauvaise chose - elle était plus tranquille, mais plus exposée. Sans y songer, elle passa une main dans ses cheveux, comme pour y enfouir ses oreilles - un geste répété de nombreuses fois à Denerim. Elle ne regrettait pas d'être entrée, pourtant. L'intérieur ne la décevait pas. Elle pouvait bien rester encore quelques minutes...
Retourner dans la capitale était vraiment étrange, et même si c'était elle qui avait insisté pour, elle se demandait un peu si elle n'avait pas fait une erreur. C'était la première fois depuis des années qu'elle se promenait seule dans ces rues, et, bien qu'elle ne se soit encore attiré aucun ennui... elle ne pouvait s’empêcher de se sentir bizarre.
La ville avait changé, depuis qu'elle l'avait quittée. Ça devait être normal, après près de sept ans, mais d'une certaine façon, elle s'était presque attendue à ce que tout soit tel qu'elle s'en souvenait... Certains endroits lui étaient familiers, des rues soudainement reconnaissables, une statue, un pont, une façade, mais globalement, tout lui semblait différent. Les magasins avaient changé, les marchés aussi. Et c'était sans parler des pans entiers de ville qu'elle n'avait jamais vraiment fréquentés. Les choses lui semblaient souvent plus petites, moins impressionnantes que dans ses souvenirs. Et puis il y avait les gens... Elle avait cherché des yeux des visages familiers, des gens dont elle se rappelait encore, mais n'avait trouvé personne.
Mais peut-être cela valait-il pour le mieux. Elle n'était pas là pour être vue - ses anciens maîtres étaient peut-être bien morts, et avec eux le danger qu'ils représentaient pour elle, mais ça ne voulait pas dire qu'elle ne pouvait pas s'attirer d'ennuis si elle ne faisait pas attention. Heureusement, elle savait rester discrète... et, en cet endroit, sa condition l'y aidait un peu. Elle portait une robe très simple, une bourse légère suspendue à une ceinture, et, surtout, un collier portant la marque de la famille Argento... Elle ressemblait à n'importe quel esclave de Tevinter. La plupart des gens ne lui prêtaient pas la moindre attention - elle n'était qu'une elfe parmi d'autres à leurs yeux, quasi invisible dans ces rues.
Elle avait soigneusement évité de passer devant l'ancienne maison Vospiscus. Qu'était-elle même devenue, cette demeure ? Avait-elle été abandonnée, ou était elle occupée par des nouveaux habitants ? Elle ne se sentait pas spécialement prête à le découvrir.
Elle soupira légèrement en continuant de marcher. Peut-être était-elle la personne qui avait changé. Peut-être était-ce sa perspective sur Minrathous qui était différente, plus que la ville elle-même...
Elle réalisa qu'elle était arrivée juste en face du Saint des Saints en ce qui concernait la Chantrie tévintide - la Flèche d'Argent, le siège du Divin Impérial.
Nesiris n'avait pas spécialement prévu de se rendre devant ces portes, mais ses pas l'y avaient naturellement menée. Dans son enfance, elle avait été quelque peu fascinée par le bâtiment saint... Le lieu lui avait toujours semblé interdit, inaccessible, et l'idée que le Divin s'y trouvait avait quelque chose d’impressionnant, d'intimidant, pour elle. L'elfe avait toujours été croyante - tout comme sa mère, qui lui avait transmis cette foi. La religion avait de l'importance pour elle, et, même durant ses jours à la Chantrie de Denerim, elle s'était considérée comme plus proche de la version impériale du cantique. Non quel manque de respect pour Andraste, au contraire - elle avait une admiration sans bornes pour la prophétesse... Elle n'avait pas besoin d'être l'épouse du Créateur pour être merveilleuse aux yeux de Nesiris. Elle était une personne incroyable sans ça. Pouvait-on dire que la jeune elfe s'identifiait à la prophétesse ? En tout cas, elle voulait suivre son exemple.
Mais la Flèche d'Argent, elle n'y était jamais rentrée. Sa mère le lui avait en vérité interdit - pour sa propre sécurité. Prier, disait-elle, était valable où que l'on soit ; le Créateur se préoccupant peu de l'endroit où se trouvaient ses fidèles, que ce soit une cathédrale ou un cagibi. Et elle avait raison, bien sûr, Nesiris n'en doutait pas, mais en même temps... Elle avait aimé prier dans la Cathédrale de Denerim. Elle y avait ressenti une atmosphère de piété difficilement atteignable ailleurs.
Elle aurait bien aimé entrer.
En un sens... un simple coup d’œil ne pouvait faire de mal à personne. Elle avait été plutôt bien acceptée dans la petite chantrie impériale de campagne - on ne pouvait pas comparer cela à la Flèche d'Argent, et pourtant... N'était-elle pas une fidèle comme les autres ? Plus fidèle, peut-être, que certains des humains qui visitaient les lieux. Et si elle restait à l'écart... Si elle ne se faisait pas remarquer...
-"Ô Créateur, entends mon appel.
Guide-moi à travers la nuit noire.
Protège-moi des tentations funestes.
Offre-moi la chaleur d'un foyer où me reposer. "
Elle murmura la prière - le début de Transfiguration 12, appris par cœur à Denerim tant elle l'avait répété - et se glissa à l'intérieur, les yeux grands ouverts comme pour tout mieux observer. C'était énorme, à l'intérieur. Elle ne savait même pas vraiment où aller. Hésitante, elle resta à l'arrière de la salle principale, près des portes d'entrée, continuant sa prière chuchotée. Il ne semblait pas y avoir grand monde. C'était superbe.
-"Ô Créateur ! Je m'agenouille devant Toi,
Car je n'arpente que les sentiers que Tu tiens en Ta sainte garde,
Je n'approche que des lieux que Tu as bien voulu bénir,
Je ne chante rien d'autre que les paroles que Tu me souffles."
Il n'y avait pas énormément de monde, ce qui était à la fois une bonne et une mauvaise chose - elle était plus tranquille, mais plus exposée. Sans y songer, elle passa une main dans ses cheveux, comme pour y enfouir ses oreilles - un geste répété de nombreuses fois à Denerim. Elle ne regrettait pas d'être entrée, pourtant. L'intérieur ne la décevait pas. Elle pouvait bien rester encore quelques minutes...
▬ Gasmask
- Spoiler:
- It is on. xD J'espère que ça te va !
- ▲ MESSAGES : 1749
▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
have courage & be kind
Nesiris & Vitus
Oh Maker, hear my cry..
La prière, les archives, encore la prière, les offices à la Flèche d’Argent…Les journées de Vitus étaient particulièrement répétitives et ennuyeuses, surtout depuis la disparition de Flavius, il n’avait plus son confrère préféré pour passer le temps de manière agréable. Désormais le jeune prêtre passait la majorité de son temps tout seul, évitant la compagnie des prêtres plus vieux que lui…Evitant même parfois le Divin…Et son chat, oui Vitus ne savait toujours pas différencier l’animal et le maitre, alors dans le doute il évitait la boule poils.
Le prêtre avait décidé de se trouver une pièce vide pour y piquer une petite sieste, oui ce n’était pas très bien, mais Vitus s’en fichait un peu en réalité…La seule personne dont il accepterait une remarque était le Divin et comme il était peu présent dernièrement, il ne risquait pas grand-chose. Il finit par arriver dans la salle principale de la Flèche, particulièrement vide, ce qui n’était pas rare en pleine journée. Pourtant une voix se fit entendre, une voie féminine que Vitus ne reconnut absolument pas, certes il ne se souvenait pas des voix de toutes les femmes venant prier mais là, il était certain de ne l’avoir jamais entendue. Vitus décida de repousser sa sieste pour aller voir qui était en train de prier à cette heure-ci, il s’approcha le plus silencieusement possible…Surprendre la nouvelle venue pouvait être divertissant.
Lorsqu’il fut assez près il s’appuya contre une colonne et observa la jeune femme face à lui…Il le savait, jamais il ne l’avait vu dans la Flèche d’Argent.
-Un choix de prière plutôt intéressant. Ce n’est pas le plus réciter en général. Un sourire avenant sur le visage, Vitus se rapprocha de la femme pour mieux la dévisager.C’est la première fois que vous venez ici n’est-ce pas ?
Etait-elle surprise par son arrivée ou son approche ? Peut-être, le jeune prêtre avait tendance à donner une image positive de lui face aux gens venant prier, le mensonge était devenu une seconde nature pour lui et franchement qui ferait confiance à un prêtre qui a passe son enfance à faire brûler vifs ses esclaves ?
Le prêtre avait décidé de se trouver une pièce vide pour y piquer une petite sieste, oui ce n’était pas très bien, mais Vitus s’en fichait un peu en réalité…La seule personne dont il accepterait une remarque était le Divin et comme il était peu présent dernièrement, il ne risquait pas grand-chose. Il finit par arriver dans la salle principale de la Flèche, particulièrement vide, ce qui n’était pas rare en pleine journée. Pourtant une voix se fit entendre, une voie féminine que Vitus ne reconnut absolument pas, certes il ne se souvenait pas des voix de toutes les femmes venant prier mais là, il était certain de ne l’avoir jamais entendue. Vitus décida de repousser sa sieste pour aller voir qui était en train de prier à cette heure-ci, il s’approcha le plus silencieusement possible…Surprendre la nouvelle venue pouvait être divertissant.
Lorsqu’il fut assez près il s’appuya contre une colonne et observa la jeune femme face à lui…Il le savait, jamais il ne l’avait vu dans la Flèche d’Argent.
-Un choix de prière plutôt intéressant. Ce n’est pas le plus réciter en général. Un sourire avenant sur le visage, Vitus se rapprocha de la femme pour mieux la dévisager.C’est la première fois que vous venez ici n’est-ce pas ?
Etait-elle surprise par son arrivée ou son approche ? Peut-être, le jeune prêtre avait tendance à donner une image positive de lui face aux gens venant prier, le mensonge était devenu une seconde nature pour lui et franchement qui ferait confiance à un prêtre qui a passe son enfance à faire brûler vifs ses esclaves ?
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- Spoiler:
- Désolée c'tout nul, si jamais t'a pas assez pour répondre, hésite pas à me le dire
- ▲ MESSAGES : 279
▲ OCCUPATION : Prêtre
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Le mensonge d'abord, le prêtre ment comme il respire. Lorsque c'est nécessaire il est excelle dans l'art de mettre le feu aux êtres vivants et il n'hésite pas non plus à utiliser la magie du sang.
▲ LOCALISATION : Minrathie/Tévinter
Vitus Sepirio
Rebellions are built on hope
O Maker, hear my cry
Nesiris & Vitus
The one who repents, who has faith, Unshaken by the darkness of the world, She shall know true peace. ▬ Transfigurations 10:1
Prier avait toujours été important pour l'elfe. Ca avait été une source de force et de réconfort, même aux pires des moments de sa vie. Elle avait connu des gens qui doutaient, bien sûr - des gens qui ne comprenaient pas et critiquaient même sa piété. Pourquoi prier pour une vie meilleure dans un monde qui semblait parfois si cruel ? Mais Nesiris gardait son optimisme. Elle ne voulait pas succomber au désespoir ambiant - au contraire, elle était fière d'avoir gardé sa foi malgré les épreuves qu'elle avait traversées. Et même les quelques fois où elle avait bel et bien senti sa confiance faiblir, les fois où elle avait voulu abandonner, baisser les bras, cesser d'y croire, les choses avaient fini par s'améliorer pour elle. Que ce soit par une heureuse découverte, une aide inattendue, ou un geste généreux de la part d'un inconnu... le Créateur, malgré les apparences, ne l'avait jamais abandonnée. Comment ne pas ressentir de gratitude ? Comment ne pas continuer à prier ?
Elle était plongée dans ses pensées, pour l'instant, concentrée sur ces mots qui étaient plus que cela pour ses yeux - pas une simple récitation, non, mais une vraie prière pleine de signification. Aussi n'entendit-elle pas l'homme s'approcher, pas avant qu'il ne prenne la parole, en tout cas. "Ah !" Elle sursauta, surprise, et s’interrompit aussitôt, se tournant vers le nouvel arrivant.
C'était un prêtre, nonchalamment adossé à une colonne blanche. La vue de son costume la rassura déjà un peu - un homme de foi ne pouvait pas être si dangereux, n'est-ce pas ? Surtout s'ils partageaient leurs croyances... Et il semblait plutôt aimable. Elle garda cependant ses distances - elle connaissait sa place et ne tenait pas à se montrer trop familière. Elle se reprit, hasarda un sourire, inclina la tête. "Je suis désolée, je ne vous avait pas vu." Un choix intéressant de prière, lu avait-il dit ? Peut-être ce texte était-il un peu trop humble aux yeux des fidèles habituels de cette Chantrie. Elle l'appréciait, en tout cas. "C'est la première fois, oui. Je suis née dans cette ville, mais je ne suis jamais rentrée..." Elle jeta un regard autour d'elle, balayant encore une fois des yeux ce bâtiment impressionnant. "C'est splendide. Réellement."
C'était vrai - ce bâtiment était splendide, et elle n'était pas déçue d'être venue y jeter un œil. Et pourtant... En un sens, elle regrettait un peu la familiarité de la Chantrie de Denerim. Celle-là était impressionnante aussi, mais plus abordable, quand même, que celle de Minrathie. Peut-être n'était-ce qu'une question de contexte ? En tout cas, si elle s'était sentie "chez elle" dans la première, ici, elle avait l'impression d'être un intrus. C'était ça qui l'avait retenue de s'aventurer plus loin dans la grande salle.
Elle n'avait pas encore menti une seule fois - et elle espérait rester aussi sincère que possible avec ce prêtre. Pouvait-elle lui faire confiance ? Elle avait toujours cette tendance naïve à voir le bien en chacun, et il ne lui avait donné aucune raison de se méfier jusqu'à présent. Elle avait craint de se faire remarquer dans cette Chantrie, à la base, mais peut-être le Créateur avait-il voulu qu'elle y rencontre quelqu'un de bien, au final ?
Elle était plongée dans ses pensées, pour l'instant, concentrée sur ces mots qui étaient plus que cela pour ses yeux - pas une simple récitation, non, mais une vraie prière pleine de signification. Aussi n'entendit-elle pas l'homme s'approcher, pas avant qu'il ne prenne la parole, en tout cas. "Ah !" Elle sursauta, surprise, et s’interrompit aussitôt, se tournant vers le nouvel arrivant.
C'était un prêtre, nonchalamment adossé à une colonne blanche. La vue de son costume la rassura déjà un peu - un homme de foi ne pouvait pas être si dangereux, n'est-ce pas ? Surtout s'ils partageaient leurs croyances... Et il semblait plutôt aimable. Elle garda cependant ses distances - elle connaissait sa place et ne tenait pas à se montrer trop familière. Elle se reprit, hasarda un sourire, inclina la tête. "Je suis désolée, je ne vous avait pas vu." Un choix intéressant de prière, lu avait-il dit ? Peut-être ce texte était-il un peu trop humble aux yeux des fidèles habituels de cette Chantrie. Elle l'appréciait, en tout cas. "C'est la première fois, oui. Je suis née dans cette ville, mais je ne suis jamais rentrée..." Elle jeta un regard autour d'elle, balayant encore une fois des yeux ce bâtiment impressionnant. "C'est splendide. Réellement."
C'était vrai - ce bâtiment était splendide, et elle n'était pas déçue d'être venue y jeter un œil. Et pourtant... En un sens, elle regrettait un peu la familiarité de la Chantrie de Denerim. Celle-là était impressionnante aussi, mais plus abordable, quand même, que celle de Minrathie. Peut-être n'était-ce qu'une question de contexte ? En tout cas, si elle s'était sentie "chez elle" dans la première, ici, elle avait l'impression d'être un intrus. C'était ça qui l'avait retenue de s'aventurer plus loin dans la grande salle.
Elle n'avait pas encore menti une seule fois - et elle espérait rester aussi sincère que possible avec ce prêtre. Pouvait-elle lui faire confiance ? Elle avait toujours cette tendance naïve à voir le bien en chacun, et il ne lui avait donné aucune raison de se méfier jusqu'à présent. Elle avait craint de se faire remarquer dans cette Chantrie, à la base, mais peut-être le Créateur avait-il voulu qu'elle y rencontre quelqu'un de bien, au final ?
▬ Gasmask
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▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
have courage & be kind
Nesiris & Vitus
Oh Maker, hear my cry..
L’inconnue sembla être surprise par la présence de Vitus, bien, il était content de son petit effet…Oui il s’amusait comme il pouvait, la vie dans la Flèche pouvait être particulièrement ennuyeuse. La jeune femme s’inclina légèrement avant de s’excuser, pourquoi ? C’était lui qui l’avait surpris et pas l’inverse, enfin le prêtre ne chercha pas à comprendre la logique de la femme bien longtemps…Trop illogique à son goût.
-Inutile de s’excuser, c’est ma faute.
Il écouta les paroles de la jeune femme, elle disait être née ici, mais n’était jamais entré dans la Flèche pour autant…Etrange pour quelqu’un qui semble croyant, car seul s’intéressant vraiment au Créateur pouvait réciter un cantique par cœur.
-Oui…C’est vrai, c’est magnifique.
Magnifique pour une personne découvrant les lieux pour la première fois, Vitus y passait toutes ses journées, le lieu n’avait plus rien de bien exceptionnel à ses yeux, tout était devenu banal pour lui. Le prêtre continua d’observer la nouvelle venue, puis il remarqua enfin le collier qu’elle portait, la marque de la maison Argento…Il ne connaissait le chef de maison que de loin et savait qu’il était Magister, rien de plus. Désormais Vitus comprenait pourquoi elle n’était jamais venue avant…Tout simplement parce qu’elle n’avait pas le droit d’y venir sans son maitre.
-Pourquoi vous restez si près de la sortie si vous appréciez l’endroit ? On apprécie mieux la beauté de l’endroit en avançant.
Plus ils seront loin de l’entrée mieux ça serait pour le prêtre…Il n’appréciait pas que les esclaves se baladent sans leurs maîtres comme s’ils avaient tous les droits. Vitus comptait bien le faire comprendre à la jeune esclave, d’une manière ou d’une autres, bon la manière forte serait surement un peu déplacé vu l’endroit où il se trouvait…Quoi que, le Créateur pardonnait tous ses fidèles non ? Il était prêtre depuis ses dix-huit ans, il avait bien le droit au pardon.
-Au fait comme vous n’êtes jamais venue, je ne connais pas votre prénom. J’aime connaitre les gens qui viennent ici.
Il continuait de jouer le jeu du prêtre sympa pour le moment, n’ayant pas encore totalement décidé de comment faire passer un mauvais moment à l’esclave. Il espérait aussi que personne ne débarquerait à l’improviste et mettrait fin à son jeu, ça serait tellement décevant pour lui. Vitus marcha en direction du centre de la pièce principale et se dirigea ensuite vers plusieurs bougies éteintes, il les ralluma, sans utiliser la magie…C’était parfaitement inutile, puis il alla s’asseoir sur un banc, le regard fixé sur Nesiris.
-Pourquoi n’êtes-vous jamais rentrée ici ?
Allait-elle lui cacher la vérité ou être honnête, d’un côté le prêtre avait presque envie qu’elle lui mente…Qu’elle lui donne une bonne raison de lui apprendre où était sa place.
-Inutile de s’excuser, c’est ma faute.
Il écouta les paroles de la jeune femme, elle disait être née ici, mais n’était jamais entré dans la Flèche pour autant…Etrange pour quelqu’un qui semble croyant, car seul s’intéressant vraiment au Créateur pouvait réciter un cantique par cœur.
-Oui…C’est vrai, c’est magnifique.
Magnifique pour une personne découvrant les lieux pour la première fois, Vitus y passait toutes ses journées, le lieu n’avait plus rien de bien exceptionnel à ses yeux, tout était devenu banal pour lui. Le prêtre continua d’observer la nouvelle venue, puis il remarqua enfin le collier qu’elle portait, la marque de la maison Argento…Il ne connaissait le chef de maison que de loin et savait qu’il était Magister, rien de plus. Désormais Vitus comprenait pourquoi elle n’était jamais venue avant…Tout simplement parce qu’elle n’avait pas le droit d’y venir sans son maitre.
-Pourquoi vous restez si près de la sortie si vous appréciez l’endroit ? On apprécie mieux la beauté de l’endroit en avançant.
Plus ils seront loin de l’entrée mieux ça serait pour le prêtre…Il n’appréciait pas que les esclaves se baladent sans leurs maîtres comme s’ils avaient tous les droits. Vitus comptait bien le faire comprendre à la jeune esclave, d’une manière ou d’une autres, bon la manière forte serait surement un peu déplacé vu l’endroit où il se trouvait…Quoi que, le Créateur pardonnait tous ses fidèles non ? Il était prêtre depuis ses dix-huit ans, il avait bien le droit au pardon.
-Au fait comme vous n’êtes jamais venue, je ne connais pas votre prénom. J’aime connaitre les gens qui viennent ici.
Il continuait de jouer le jeu du prêtre sympa pour le moment, n’ayant pas encore totalement décidé de comment faire passer un mauvais moment à l’esclave. Il espérait aussi que personne ne débarquerait à l’improviste et mettrait fin à son jeu, ça serait tellement décevant pour lui. Vitus marcha en direction du centre de la pièce principale et se dirigea ensuite vers plusieurs bougies éteintes, il les ralluma, sans utiliser la magie…C’était parfaitement inutile, puis il alla s’asseoir sur un banc, le regard fixé sur Nesiris.
-Pourquoi n’êtes-vous jamais rentrée ici ?
Allait-elle lui cacher la vérité ou être honnête, d’un côté le prêtre avait presque envie qu’elle lui mente…Qu’elle lui donne une bonne raison de lui apprendre où était sa place.
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▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Le mensonge d'abord, le prêtre ment comme il respire. Lorsque c'est nécessaire il est excelle dans l'art de mettre le feu aux êtres vivants et il n'hésite pas non plus à utiliser la magie du sang.
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Vitus Sepirio
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Ils se tenaient toujours à l'entrée du bâtiment : Nesiris était réticente à s'aventurer plus loin par elle même. Elle était assez proche, tout de même, pour observer les lieux et pour constater leur beauté... Le prêtre était d'ailleurs d'accord avec elle : c'était magnifique. Elle imaginait que travailler quotidiennement dans un endroit comme celui-ci, comme il le faisait, devait être plutôt incroyable. Restait-on toujours impressionné par la beauté des lieux ? Ou finissait-on par s'y habituer et ne plus la remarquer ? A Denerim, elle avait gardé son admiration pour le bâtiment jusqu'à la fin... Mais tout le monde n'était pas comme elle.
L'homme l'invitait en tout cas à entrer plus loin. C'est vrai qu'elle en avait envie... Elle ne l'avait pas fait jusqu'à présent car elle avait peur des ennuis que ça aurait pu lui causer, mais pouvait-elle refuser si c'était un prêtre qui le lui proposait ? "Je peux ?" Elle sourit doucement. "Je n'étais pas sûre... Merci à vous."
C'était un remerciement sincère. L'homme semblait lui offrir cette visite de bon cœur. Avait-il seulement remarqué sa marque, son statut ? Il la vouvoyait, mais ce n'est pas comme si elle cachait quoi que ce soit... Elle le suivit comme il s'avançait pour rallumer quelques bougies, un geste qu'elle-même avait pu faire de nombreuses fois à la Chantrie de Denerim...
Restant un peu en retrait, elle leva les yeux vers le plafond du bâtiment, tentant d'en absorber toute la grandeur : avec ou sans le prêtre, elle avait conscience qu'elle ne pourrait pas rester là très longtemps... Elle se sentait presque privilégiée d'être là, et désirait en garder le maximum en elle. Avoir des souvenirs à se remémorer, plus tard.
-"Mon nom est Nesiris," répondit-elle quand il lui posa la question. Elle se demandait s'il connaissait réellement tous les noms de tous les gens qui passaient par ici... C'était admirable, à ces yeux : il devait réellement faire attention aux fidèles de sa chantrie. Même à une elfe comme elle... Elle se doutait bien que le manque de passage pour le moment devait y être pour quelque chose - le bâtiment était pour ainsi dire vide - mais tout de même.
-"Ma mère m'a toujours dit de ne pas venir... De ne jamais entrer. Elle disait qu'il valait mieux prier chez nous. Donc j'avais peur..."
A présent, malgré ces interdictions, Nesiris se tenait là. Et ça la rendait triste, en un sens, que sa mère n'ai jamais pu voir tout ceci. Elle avait vécu toute sa vie si proche de cette Chantrie, et tout le long, elle avait été croyante, elle avait prié... Elle n'avait jamais osé entrer, mais probablement en avait-elle eu envie - probablement avait-elle tellement insisté pour que sa fille ne le fasse pas parce qu'elle-même en avait envie. Et à présent, c'était trop tard...
Encore une fois, elle n'avait toujours pas menti - bien qu'elle ai soigneusement évité de mentionner son absence de sept ans de Tevinter qui n'aurait sans doute pas plu à tout le monde. Pour l'heure, cependant, elle ne songeait même plus à ces cachotteries... Elle pensait à sa mère, et aux occasions manquées ; au passé et au futur, et au Créateur lui-même. Elle songeait à ce bâtiment.. Et à tous les événements de sa vie qui l'avaient menée jusque là.
L'homme l'invitait en tout cas à entrer plus loin. C'est vrai qu'elle en avait envie... Elle ne l'avait pas fait jusqu'à présent car elle avait peur des ennuis que ça aurait pu lui causer, mais pouvait-elle refuser si c'était un prêtre qui le lui proposait ? "Je peux ?" Elle sourit doucement. "Je n'étais pas sûre... Merci à vous."
C'était un remerciement sincère. L'homme semblait lui offrir cette visite de bon cœur. Avait-il seulement remarqué sa marque, son statut ? Il la vouvoyait, mais ce n'est pas comme si elle cachait quoi que ce soit... Elle le suivit comme il s'avançait pour rallumer quelques bougies, un geste qu'elle-même avait pu faire de nombreuses fois à la Chantrie de Denerim...
Restant un peu en retrait, elle leva les yeux vers le plafond du bâtiment, tentant d'en absorber toute la grandeur : avec ou sans le prêtre, elle avait conscience qu'elle ne pourrait pas rester là très longtemps... Elle se sentait presque privilégiée d'être là, et désirait en garder le maximum en elle. Avoir des souvenirs à se remémorer, plus tard.
-"Mon nom est Nesiris," répondit-elle quand il lui posa la question. Elle se demandait s'il connaissait réellement tous les noms de tous les gens qui passaient par ici... C'était admirable, à ces yeux : il devait réellement faire attention aux fidèles de sa chantrie. Même à une elfe comme elle... Elle se doutait bien que le manque de passage pour le moment devait y être pour quelque chose - le bâtiment était pour ainsi dire vide - mais tout de même.
-"Ma mère m'a toujours dit de ne pas venir... De ne jamais entrer. Elle disait qu'il valait mieux prier chez nous. Donc j'avais peur..."
A présent, malgré ces interdictions, Nesiris se tenait là. Et ça la rendait triste, en un sens, que sa mère n'ai jamais pu voir tout ceci. Elle avait vécu toute sa vie si proche de cette Chantrie, et tout le long, elle avait été croyante, elle avait prié... Elle n'avait jamais osé entrer, mais probablement en avait-elle eu envie - probablement avait-elle tellement insisté pour que sa fille ne le fasse pas parce qu'elle-même en avait envie. Et à présent, c'était trop tard...
Encore une fois, elle n'avait toujours pas menti - bien qu'elle ai soigneusement évité de mentionner son absence de sept ans de Tevinter qui n'aurait sans doute pas plu à tout le monde. Pour l'heure, cependant, elle ne songeait même plus à ces cachotteries... Elle pensait à sa mère, et aux occasions manquées ; au passé et au futur, et au Créateur lui-même. Elle songeait à ce bâtiment.. Et à tous les événements de sa vie qui l'avaient menée jusque là.
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 1749
▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
have courage & be kind