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Dim 14 Avr - 16:39

Au voleur(s) !
Artemis & Nina
À force de dire "moi aussi j'en veux" On va tous finir dans l'cambriolage

Silencieuse et légère comme une souris, Elina se faufilait dans une maison qui ne lui appartenait pas.

Elle était arrivée à Val Royeaux au début du mois. Elle connaissait plutôt bien cette ville, et était plutôt contente de s'y retrouver : pourtant, elle et son compagnon-et-patron Gustave n'étaient pas là pour s'amuser. Une ville comme celle-ci représentait un vrai nid d'opportunités pour deux... entrepreneurs... comme eux... Et en l'occurrence, ils avaient reçu une mission spécifique, une mystérieuse mission dont la jeune fille ne savait pas grand chose si ce n'est qu'elle devait une coffret spécifique, dans une maison spécifique, pour une raison spécifique - qu'elle ignorait. Ce qu'elle n'ignorait pas, c'est qu'il y avait des sous à la clé. Donc elle était là.

C'était quand même toujours elle qui devait tout faire.

Elle était entrée par le jardin - car, bien sûr, cette demeure avait un jardin, un grand, plein de parterres de fleurs, de buissons, et même de statues. Elle avait pris le temps d'attendre que toutes les lumières de la demeure se soient éteintes avant de se faufiler par une fenêtre... C'était toujours plus sûr. Habituellement, elle préférait carrément opérer dans des maisons vides, mais son patron avait été formel : pour ce coup-ci, ils ne pouvaient pas attendre une occasion où leurs victimes seraient de sortie. Elle devrait juste être discrète et ne pas se faire prendre.

L'intérieur du salon lui avait immédiatement fait briller les yeux. Clairement, le type qui habitait ici ne manquait pas de moyens et désirait le montrer... Elle avait posé une main envieuse sur l'un des multiples bibelots qui décoraient la pièce, une statuette de hahl dorée avec des yeux en pierre précieuse, totalement inutile mais brillant de mille feux. Etait-ce de l'or massif ? Elle n'en savait rien... Mais en tout cas, c'était super joli - et ça devait valoir très cher. Malheureusement, elle n'était pas là pour ça... Gustave lui avait dit cela très clairement -... Et même si elle rapportait un autre truc en plus, quel bien ça lui ferait ? Gus aurait tôt fait de le lui confisquer et de le garder pour lui. Quelle injustice.

(Peut-être qu'en se dégotant quelque chose de plus petit, de plus discret... Une broche, ou quelque chose comme ça... Ce ne serait pas la première fois...)

Elle avait fini par s'arracher à la contemplation de toutes ces richesses en repensant à leurs propriétaires qui devaient être en train de dormir à l'étage, et au fait qu'il ne servait à rien de rester là à tenter le diable plus longtemps que nécessaire. Et donc, elle s'était mise à la recherche du bureau. C'était là, selon ce qu'on lui avait dit, qu'elle devrait trouver la précieuse petite boîte ouvragée qu'elle devait dérober. Enfin, l'important, à priori, c'était ce que contenait la boîte. Mais ça, peu lui importait, ce n'étaient pas ses affaires.

Se faufiler sur la pointe des pieds dans une maison endormie était une expérience étrange, excitante. La peur de se faire pincer était bien là, mais en même temps, elle représentait un défi à relever en plus... Elle aimait bien cette sensation de se sentir plus maligne que quelqu'un d'autre. Elle aurait voulu être là pour voir la tête du type à l'étage quand il constaterait la disparition.

Elle pénétra finalement dans la pièce recherchée, un bureau richement meulé et plongé dans la pénombre. Fermant doucement la porte derrière elle, elle fronça les yeux pour essayer de trouver ce qu'elle cherchait à la lueur de la lune qui filtrait faiblement par la fenêtre. La salle semblait vide, tout été silencieux dans la maison... Elle devait agir vite, pour pouvoir sortir rapidement.  


▬ Gasmask
Nina

Nina

art is anything you can get away with
▲ MESSAGES : 200
▲ OCCUPATION : ÉQUILIBRISTE DANS UNE TROUPE DE SALTIMBANQUE, ET ACCESSOIREMENT CAMBRIOLEUSE
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : D'UNE PART IL Y A SES TALENTS SCÉNIQUES, UN CERTAIN CHARISME, UN TALENT POUR L'UKULELE, ET SURTOUT UN DON POUR LA MARCHE SUR LE FIL POUR LEQUEL ELLE S'ENTRAÎNE TOUS LES JOURS. SINON, IL Y A AUSSI SA DISCRÉTION, SES TALENTS POUR OUVRIR LES SERRURES ET POUR SE GLISSER DANS N'IMPORTE QUELLE MAISON BIEN FERMÉE DANS LA NUIT. MAIS ÇA, ELLE EN PARLE MOINS.
▲ LOCALISATION : PARTOUT AVEC LE CIRQUE, EN CE MOMENT : LE NEVARRA

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Mer 8 Mai - 5:28

Au voleur(s) !
Artemis & Nina
Varier les menus permet de mieux les apprécier.

-Où est la boîte, Freidrick ?
La voix de l’homme qui écrasait de son pied le larynx de sa victime était calme, posée… nous pourrions presque dire « polie », si nous faisions abstraction de l’absence d’un « s’il te plait » qui aurait été plus bienséant.
Les gargouillis inintelligibles de Freidrick rappelèrent un détail au propriétaire du pied qui jonglait négligemment avec un dar’misu à la lame suintante de poison :
-Ah oui ! C’est vrai que parler la gorge écrasée, c’est plutôt ardu.
L’homme libéra sa prise, permettant au receleur de tousser, tentant péniblement de reprendre son souffle.
-Fils de catin ! Parvint-il à articuler au bout d’une minute.
L’injure fit sourire cruellement l’homme qui s’agenouilla en face de celui qu’il venait de sérieusement amocher, s’étant livré à un passage à tabac qui ne mentait pas sur le peu de considération pour la vie d’un vulgaire trafiquant.
-D’un certain côté, tu n’as pas tort. Les Assassins sont des catins, à leur manière. Mais tu peux me croire : Mère se délecterait à t’offrir un florilège peu enviable de ses nombreux talents si elle venait à apprendre que tu l’as qualifiée ainsi. Maintenant, je vais de nouveau poser ma question. Et quand je l’aurai posée, tu répondras. A toi de choisir comment : en parlant…
Son regard se durcit brutalement :
-...ou en hurlant.

Artemis marchait tranquillement vers l’adresse que lui avait indiqué Freidrick. Celui-ci lui avait dit la vérité, il n’en doutait point. La formation Corbeau avait cela de bon qu’elle permettait de savoir quand quelqu’un fournit une très appréciable collaboration de confiance. Ce point se situait pile entre le moment où la douleur subie avait été suffisamment atroce et où la conscience réalisait que la douleur à venir serait bien pire.
En temps habituel, Heren aurait usé de plus de diplomatie, mais le sablier s’égrainait, et sa mission ne souffrait pas de délai. Alors, exit la solution de l’infiltration, il fallait opter pour la méthode de visite de logement sans frapper à la porte.
Un sourire se dessina sur son visage. Rien de cruel ou autre… Plutôt, le sourire d’un enfant qui sent la perspective d’un jeu amusant. Pour une fois, il n’y aurait pas de gorge à trancher... du moins si tout se faisait avec le silence d’une plume tombant sur de la moquette et une discrétion aussi  fantomatique qu’une promesse électorale.
Etre embauché pour récupérer un objet plutôt que tuer… seuls les gens qui ne connaissaient des Corbeaux que la légende auraient estimé cela comme une dépréciation de la guilde. Mais ceux qui étaient au fait de cette noble institution savaient que, même si on les nommait « assassins », les Corbeaux pouvaient être embauchés dans bien d’autres services : le vol, l’espionnage et même, parfois, la protection.
La force des Corbeaux est que, quelque soit le travail demandé, tant qu'on y mettait le prix, serait fait et bien fait.
Au contraire de ce que penserait l'ignare, la diversité des compétences était garante d’une instruction des plus complètes et d’une polyvalence rendant la valeur de la meilleure école d’Antiva au-delà de toute autre formation sur Thédas.

Après avoir examiné les alentours et s’être assuré que les lumières étaient toutes éteintes, il oeuvra à l’ascension du mur d’enceinte, puis se laissa tomber au sol, se ramassant tel un chat pour écouter que son entrée dans les jardins de la luxueuse propriété était bien passée inaperçue.
Aucun bruit suspect... il pouvait continuer.
Il opta pour faire le tour de la propriété afin de situer les 2 grandes fenêtres du bureau au second étage. Une observation de jour avait permis de faire un repérage, le cher propriétaire des lieux aimant profiter du panorama entre 2 lectures, trahissant ainsi l’emplacement de son antre des affaires. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’il possède encore la boîte et…
Artemis s’arrêta devant la statue d’un Hahl doré. Les Hahls… les montures des Dalatiens, selon la légende. Différents des cerfs par une majesté plus manifeste et des bois à l'entrelacement harmonieux de complexité, comparable à nulle autre espèce animale.
Il eu une pensée envers ses origines maternelles. Un jour, qui sait, aura-t-il la chance d’en croiser ? En savoir plus sur ses origines n’était pas un leitmotiv, mais qu’y avait-il de mal à satisfaire sa curiosité si l’occasion venait à se présenter ?
Quelque chose le frappa… il y avait une chose indéfinissable dans l’air… Quelque chose qui n’avait pas sa place. Pas la statue, non… autre chose !

Examinant le mur extérieur, il grimaça. De la pierre lisse… et pas de lierre où s’accrocher.
Grommelant intérieurement de la perte de temps, juste pour le principe car il estimait la difficulté supplémentaire intéressante, il resta à couvert pour installer des « griffes de chats » à ses bottes avant d’enfiler des gants dotés du même système de petites griffes d’acier conçues pour escalader les parois les plus lisses.
Puis il s’approcha et entreprit l’ascension, regardant fréquemment dans toutes les directions pour s’assurer qu’il n’y aurait pas d’observateur indésirable.
Il arriva rapidement à la fenêtre convoitée qui ne posa aucun problème à la fine tige de métal souple passant dans l’embrasure pour soulever le loquet.

Quelques instants pour que les yeux s’adaptent mieux suffirent à faire rager le voleur d’un soir. Un damné salon privatif ! Le bureau était séparé en 2 pièces communiquant par une porte ! Un ensemble quelque peu désordonné de jurons divers et variés fusa dans son cerveau! Ne pas avoir remarqué cela de l'extérieur! Sa mère aurait hurlé à l'amateurisme!

Une fouille aussi rapide que silencieuse lui confirma que l’objet de sa convoitise ne se trouvait pas ici, donc il faudrait fouiller le bureau en lui-même.
Il tourna délicatement la poignée de la porte communicante et… réalisa que la pièce était déjà occupée, par une personne au moins aussi discrète que lui.
Plus par instinct que par réelle pensée, il porta la main à l’un de ses dar’misu, dans son dos.
-Ca, c’était pas prévu ! Marmonna-t-il plus pour lui-même que pour la silhouette plus menue que lui.


▬ Gasmask
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Ven 10 Mai - 22:42

Au voleur(s) !
Artemis & Nina
À force de dire "moi aussi j'en veux" On va tous finir dans l'cambriolage

Boîte boîte stupideboîte oùestcettestupideboîte raslebosdelaboîte... Voilà plus ou moins les mots qui tournoyaient dans l'esprit de la petite voleuse tandis qu'elle farfouillait dans le bureau de sa victime. Elle tentait de faire vite, désireuse de sortir de là rapidement, mais jusqu'à présent, elle n'avait pas eu de chance. Rien dans les tiroirs. Rien sur les étagères. Elle avait presque cru pouvoir crier victoire - figurativement au moins - en trouvant un petit coffret, mais ce dernier, en bois clair et décoré d'une petite peinture champêtre, ne correspondait pas aux descriptions qu'elle avait reçue. Non, le sien devait être noir, et gravé, et décoré à la feuille d'or... Une vraie petite merveille en soi, il fallait croire. La bonne nouvelle, c'était que la boîte peinte s'était révélée contenir des bonbons durs à la violette.

Elle en était à son deuxième.

Elle grimaça. Elle avait confiance en les plans de Gustave, mais elle ne pouvait s’empêcher de se poser des questions. Et si ses informations étaient mauvaises ? Et si cet homme conservait ce coffret ailleurs dans cette vaste demeure ? Peut-être même avait-il, par malheur, décidé de la cacher ailleurs aujourd'hui même ? Si tel était le cas, autant chercher une aiguille dans une botte de foin - silencieusement et dans la pénombre. Elle suçota son bonbon d'un air soucieux. Quelle galère...

Elle était en train de peser le pour et le contre de l'idée d'emporter la mauvaise boîte et de jouer les imbéciles (pour : elle garderait les bonbons... contre, son patron allait la tuer) quand un détail qui lui avait échappé lui sauta aux yeux. Sous le bureau, caché sous une étoffe noire, il y avait un coffre. Un vrai coffre, découvrit-elle, lourd, en métal, et avec un gros cadenas du genre qu'on utilise quand on est très riche et qu'on a un truc à protéger. Du moins, Elina supposait. Personnellement, elle aurait plutôt opté pour un coffre au trésor en bois comme dans les histoires d'écumeurs, mais elle imaginait que c'était moins facile à cacher dans un bureau.

Il fallait juste espérer que les dernières leçons de crochetage de Gus lui aient servi à quelque chose. Elle se voyait mal emporter le coffre entier : elle était incapable de le soulever... et elle avait beau être discrète, elle ne pouvait le traîner au sol jusqu'à la fenêtre sans réveiller personne.

Accroupie, elle examina le cadenas. Ca n'allait pas être de la tarte, mais elle n'avait ni le temps ni l'envie de chercher la clé. S'il fallait en croire toutes les histoires qu'elle avait déjà eu l'occasion d'entendre de la part de bardes et de conteurs, le propriétaire des lieux la gardait certainement autour de son cou en tout temps...

C'est plus ou moins à ce moment-là qu'elle entendit la porte s'ouvrir. Son sang se glaça et elle cessa de bouger. Elle entendit l'intrus chuchoter quelque chose, leva les yeux, et posa sa main sur la dague à sa taille en le voyant en faire de même - réaction presque involontaire, elle n'avait pas la moindre envie de s'en servir.

-"La vache ! T'es qui, toi ?"
, siffla-t-elle, avec tout de même la présence d'esprit de ne pas hausser la voix.

Il n'était pas le propriétaire de la maison, en tout cas... Déjà, parce que ses vêtements disaient plus "visiteur nocturne" que "dormeur paisible". Ensuite, parce qu'elle l'aurait entendu arriver de loin. Les gens qui étaient chez eux ne prenaient pas la peine de marcher silencieusement dans leurs couloirs, en règle générale. Ni de se trimbaler avec leurs lames sur le dos.


▬ Gasmask
Nina

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▲ MESSAGES : 200
▲ OCCUPATION : ÉQUILIBRISTE DANS UNE TROUPE DE SALTIMBANQUE, ET ACCESSOIREMENT CAMBRIOLEUSE
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : D'UNE PART IL Y A SES TALENTS SCÉNIQUES, UN CERTAIN CHARISME, UN TALENT POUR L'UKULELE, ET SURTOUT UN DON POUR LA MARCHE SUR LE FIL POUR LEQUEL ELLE S'ENTRAÎNE TOUS LES JOURS. SINON, IL Y A AUSSI SA DISCRÉTION, SES TALENTS POUR OUVRIR LES SERRURES ET POUR SE GLISSER DANS N'IMPORTE QUELLE MAISON BIEN FERMÉE DANS LA NUIT. MAIS ÇA, ELLE EN PARLE MOINS.
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