In the woods somewhere (Pv Dhaveira Sabrae)

In the woods somewhere.

-Allez dépêche toi Nané ! Je veux aller dans les bois !

-Oui oui j’arrive.

Un petit garçon aux bouclettes blondes tape du pied impatiemment, sa nourrice mettant trop de temps à préparer le sac contenant son casse-croute. La jeune femme regarda le jeune garçon, il était bien trop mignon pour qu’on lui dise quoi que ce soit, on l’avait prévenu lors de son premier jour en tant que nourrice. Une fois le panier prêt elle le dit au petit garçon.

-Enfin !

Le petit blondinet attrapa l’une des mains de sa nourrice et la tira vers l’extérieur de l’énorme manoir, en direction du bois. Il était rare que le garçon ait la possibilité de sortir hors du manoir avec seulement une nourrice, il comptait bien en profiter le plus possible.

-Arthur doucement, nous avons la journée entière.

-Nan Nané, tu as mis trop de temps, je veux aller jusqu'à la rivière d’abord et ensuite on jouera à cache-cache !

La jeune nourrice sourit, le petit garçon avait trop d’énergie et elle tenta de suivre son rythme malgré sa tenue qui entravait légèrement ses mouvements. Après plusieurs minutes de marche le duo arriva à la rivière, elle n’était pas bien profonde, même Arthur pouvait y aller sans crainte.

-Je viens souvent avec père ici. Il me montre comment on pêche, je te le montrerai Nané aussi !

-Je serai heureuse de voir ça.

Le petit blond posa les mains sur les hanches et regarda sa nourrice.

-J’ai faim Nané !

La jeune Nanael, de son vrai nom, leva les yeux tout en souriant, elle avait bien eu raison de prendre son temps pour préparer quelque à chose pour satisfaire la faim de son jeune protégé. Le jeune Arthur dévora ce que lui donna sa nourrice, puis se remit rapidement debout. Il décida qu’il était l’heure de jouer, sa nourrice fut désignée pour compter la première.

-Tu ne triches pas ! Ferme les yeux !

Nanael se mit donc à compter jusqu'à quinze seulement, il ne fallait pas laisser le temps au jeune Arthur de beaucoup s’éloigner. Une fois le décompte terminé elle se mit à la recherche du petit blondinet, heureusement un enfant de huit ans n’est pas bien difficile à trouver, surtout avec ses bouclettes blondes qui font tâches dans la verdure environnante. Elle trouva le garçon dans un buisson, trop rapidement au gout du petit blond apparemment.

Elle fit sortir le garçon du buisson puis aller le ramener près de la rivière lorsqu’un bruit attira son attention. Elle regarda derrière elle et aperçut le responsable de ce bruit, un loup solitaire. Nanael poussa Arthur derrière elle et resta face au loup menaçant. La créature devait être particulièrement affamée pour s’approcher aussi près d’une habitation, Nanael ne savait pas se battre et n’arriverait surement pas à courir avec sa robe. Sans quitter des yeux le canin elle parla au petit Arthur.

-Arthur, rentre immédiatement au manoir ! Court et ne te retourne pas.

Elle entendit le petit derrière elle, il avait les larmes aux yeux à cause de la peur, il protesta mais Nanael le poussa légèrement. Le loup s’était déjà trop approché d’eux, Arthur regarda une dernière fois sa nourrice puis parti en direction du manoir, enfin ce qu’il pensa la bonne direction.
Il courra aussi longtemps qu’il put mais s’arrêta lorsqu’il entendit un cri, le bruit le  terrifia, il s’agenouilla derrière un arbre. Le petit blond ne savait pas où il était, ni vers où il devait aller. La seule chose qui pouvait faire s’était pleuré, sans s’arrêter et espérer que le cri n’était pas celui de sa nourrice.

Codage par Libella sur Graphiorum

Anthelme / Arthur et Dhaveira

In the woods somewhere

Lentement, sans faire un bruit, la chasseuse banda son arc.

Un peu plus loin devant elle, un jeune cerf mâchonnait paisiblement les feuilles d'un arbrisseau. Il ne l'avait pas remarquée, la brise légère camouflant son odeur à merveille. Retenant son souffle, elle s'apprêta à tirer...

Le vent changea de direction. L'arc se détendit avec un bruit sec. L'animal décampa en deux bonds. Dhaveira laissa échapper un sifflement de frustration.

Elle se releva, sortant du buisson qui l'avait dissimulée jusqu'ici, et fit quelques pas en maugréant. Voilà plusieurs jours qu'elle manquait de chance : le gibier se faisait rare, ses pièges restaient vides et ses proies lui échappaient au nez à à la barbe. Elle avait l'impression d'avoir la poisse, ce qui ne lui arrivait pas souvent... C'était d'ailleurs sa frustration grandissante qui l'avait poussée à s'approcher de si près de ce coin d'Orlaïs - il y avait un manoir dans le coin, et habituellement, elle les évitait, mais il y avait aussi une rivière et si elle y était contrainte, elle pourrait au moins manger du poisson.

Pourtant, sa flèche, qu'elle retrouva un peu plus loin, lui réservait une agréable surprise. Elle était rouge, couverte d'un sang frais et clair. L'elfe cessa immédiatement de pester en le constatant. Eh bien, enfin, une bonne nouvelle après tout ! L'animal était blessé - une blessure importante et proche du cœur, qui plus est, à en juger par l'abondance et la clarté du sang.

Ce qui signifiait qu'il ne pouvait pas avoir couru bien loin. En fait, son chemin était tout tracé, une piste si claire et si facile à suivre que n'importe qui aurait pu le faire ! Elle se remit rapidement en marche : sans surprise, le cervidé se trouvait au bout, allongé et immobile. Elle s'en approcha sans bruit pour ne pas l'agiter, prête à l'achever rapidement, mais ce ne fut pas nécessaire : il était déjà mort. Un léger sourire de satisfaction éclaira son visage et elle adressa silencieusement une brève prière de remerciement à Andruil, puis elle s'agenouilla auprès de la bête et sortit un couteau.

Elle n'eut le temps de rien faire de plus. Un cri déchira soudainement le calme de la forêt.

L'elfe s'immobilisa, gardant un complet silence, et regarda autour d'elle. C'était un cri humain, celui d'une femme, lui semblait-il - un cri terrifié qui ne présageait rien de bon. Il s'interrompit assez rapidement, mais le calme apparent des bois n’empêcha pas quelques cheveux de se dresser sur sa nuque.

Quelqu'un, quelque part, devait avoir de gros ennuis. Une évidence s'imposa à l'elfe : elle devait intervenir.

Rapidement, elle rangea son couteau et reprit son arc en main, se relevant avec souplesse en jetant un regard de regret vers sa prise. Ca l'attristait de l'abandonner ainsi, sans aucune garantie de pouvoir revenir la chercher après - elle n'aimait pas tuer pour rien, et ce n'était pas comme si elle pouvait se permettre de gaspiller de la viande. Au moins, se consola-t-elle, même si ce n'était pas elle, quelqu'un d'autre en profiterait : un renard, un loup, ou un autre animal porté par la faim. Dans la forêt, rien n'était jamais perdu... Marmonnant quand même une excuse au cadavre encore chaud, elle se retourna et se remit en route.

Elle n'avait pas le temps d'y penser.

Elle traversait la forêt d'un pas vif, tout en restant attentive à ce qui l'entourait. Dans sa main, encochée sur la corde de son arc, une flèche était déjà prête à partir : on était jamais trop prudent. La chose qui avait causé toute cette agitation ne pouvait pas être bien loin, et Dhaveira ne comptait pas se laisser prendre par surprise... Au bout d'un moment, un deuxième cri s'éleva dans les bois, plus faible, mais appartenant sans doute à la même personne. Elle étouffa un juron en elfique et pressa le pas, un sentiment d'urgence grandissant en elle. Elle allait arriver trop tard...

Puis un autre bruit détourna soudain son attention, et elle s'arrêta à nouveau. Elle dressa l'oreille... C'étaient... elle ne rêvait pas... des pleurs d'enfant. Ils venaient de tout près, plus près que les cris. L'elfe eut une seconde d'hésitation, mais il ne lui fallu pas longtemps pour prendre une décision. Changeant de direction, elle se dirigea vers la source des pleurs. Il ne lui fallu pas longtemps pour la trouver.

C'était bien un enfant, tout jeune au vu de sa taille... Il pleurait comme un malheureux, agenouillé auprès d'un arbre... et comme toujours dans ce genre de situation, la dalatienne se sentit prise d'une envie de le protéger. Si petit et si jeune ! Un regard rapide alentour ne lui révéla aucun danger immédiat. Sans plus y réfléchir, elle rangea son arc sur le côté et s'approcha doucement, peu désireuse de l'effrayer plus qu'il ne l'était déjà. Pauvre petit... Il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'il était perdu. Ses jolis vêtements, de bonne facture, n'avaient rien à faire dans une forêt : il était aussi tout seul, sans aucun adulte en vue. Elle croisait les doigts pour que les cris de tout à l'heure n'appartiennent pas à sa mère.

-"Hey..." Elle parlait à voix basse, se voulant rassurante - annonçant sa présence avant de plus s'approcher. "Hey, petit, il ne faut pas pleurer comme ça." Elle remarqua, avec une pointe d'amusement impuissant, que sa main était toujours couverte du sang du jeune cerf. Elle allait faire une belle impression, tiens.

Arrivant enfin à ses côtés, elle posa un genou à terre pour se mettre à sa hauteur. C'était un garçon, un petit humain avec de jolies boucles blondes. Elle posa sa main propre sur son épaule.

-"Hey, regarde, il ne faut pas avoir peur, je suis là pour t'aider. Je m'appelle Vera. Tu es perdu ?"

In the woods somewhere.

Des pleurs, toujours des pleurs, le petit garçon n’arrive pas se calmer et le deuxième cris plus faible ne l’aide pas. Il était si content de pouvoir aller jouer dans les bois et maintenant tout cela c’était transformé en véritable cauchemar, il voulait rentrer chez lui immédiatement. Le petit blond entendit une voix féminine, en relevant la tête il aperçut une jeune femme, par pur réflexe il se plaqua contre l’arbre. N’ayant pas l’habitude des étrangers il ne savait pas comment réagir et encore moins comment réagir face à une elfe. Dans le manoir il y avait des serviteurs elfes mais celle se tenant devant lui n’était pas comme les serviteurs, Arthur la regarda les larmes aux yeux, ressentant de la curiosité pour elle mais de la peur aussi.

L’elfe se rapprocha de lui tout en lui parlant doucement puis une fois près de lui, elle posa sa main sur sa petite épaule. Le petit blond la regarda tout en essayant de se calmer, Nanael n’était pas là pour l’aider et son père non plus. Il renifla puis lui répondit.

-Je m’appelle Arthur.Il se remit à renifler, les larmes coulant un peu moins sur son visage.Nané m’a dit de courir jusqu'à la maison mais je sais plus où c’est et Nané n’est pas revenue…Et…Et y’avait le loup…Je veux rentrer chez moi.

Le petit garçon se remit à pleurer, pour le moment il ne savait faire que cela, lui qui vivait protéger de tout à cause d’un père sur protecteur, il venait de vivre l’une des pires choses pour un enfant de son âge.

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Anthelme soupira de soulagement, il voyait enfin la demeure familiale, il revenait de Val Royaux où il avait eu une entrevue avec diverses nobles, le jeu…Toujours le jeu, en tant que Chevalier il ne pouvait y échapper mais il était bien content de rentrer à Lydes. Une fois dans la demeure il prit la direction des jardins, l’endroit où se trouvait le plus souvent Arthur la journée mais il ne trouva aucune trace de son fils. Il interpella un serviteur et demanda où était passé son fils et sa nourrice, le dit serviteur l’informa qu’ils étaient partis dans le bois depuis plusieurs heures.

Anthelme trouva étrange qu’ils n’étaient pas revenus, normalement lors de ce genre sorti le Chevalier insistait bien sur le fait qu’elle devait être le plus court possible. Il ne réfléchit pas plus longtemps, gardant son armure et son casque, il reprit son cheval et partit en direction du bois. Connaissant son fils par cœur, il se devait certainement être allé près de la rivière où tous les deux pêché. Une fois à la rivière il remarqua un panier, surement emmené par la nourrice, mais aucune trace de cette dernière ou d’Arthur, le Chevalier prit la décision de suivre la rivière en amont partant du principe que son fils n’aurait pas traversé l’eau. Rapidement il retrouva la jeune Nanael, enfin il retrouva son corps sans vie, Anthelme ne descendit même pas de son cheval se détournant rapidement de la morte. La nourrice n’était plus vivante, son fils si, il passait en priorité.  

Faisant traversé la rivière à son cheval, il espérait sincèrement que son fils soi partit dans cette direction, aucune trace ne pouvait être vu dans l’immédiat par le Chevalier.

Codage par Libella sur Graphiorum

Anthelme / Arthur et Dhaveira

In the woods somewhere

L'enfant pleurait toujours, un peu moins fort, en la regardant. Dhaveira se dit qu'il n'avait probablement jamais du voir de dalatien avant - s'il venait vraiment de de manoir comme elle le pensait, il n'en aurait jamais vraiment eu l'occasion.

Elle écouta attentivement ses explications entrecoupées de sanglots. Une image un peu plus claire se dessinait : l'attaque surprise d'un loup, l'enfant - Arthur - livré à lui même courant dans la mauvaise direction. Il avait laissé derrière lui une certaine Nané, qui l'accompagnait. Sa soeur ? L'elfe ne lui demanda pas de précision. Quelque chose lui disait que les cris de tout à l'heure étaient les siens... Un loup n'avait pas pour habitude d'attaquer les gens, mais était capable de le faire poussé par la faim. Attiré près de ces terres comme elle-même l'avait été... Elle regarda le petit garçon avec pitié.

-"Sèche tes larmes, da'len. On va la retrouver, ta maison. Je pense savoir où elle est." Elle avait en effet une vague idée de l'endroit où ce manoir était situé - rien de plus qu'une estimation de la direction à prendre, mais ça devrait faire l'affaire. Elle ignorait quel accueil on lui réserverait : les humains n'étaient pas connu pour leur tolérance, particulièrement ceux qui vivaient à Orlaïs dans des manoirs. De toute façon, ce n'est pas comme si elle avait le choix. Elle n'allait certainement pas abandonner un enfant à lui-même dans une forêt peuplée de loups. "Mais pour ça, il faut qu'on bouge. Tu comprends, Arthur ? Tu veux bien venir avec moi ?"

Elle s'efforçait de ne pas le brusquer - l'effrayer d'avantage ne servirait à rien. Pour le peu qu'elle en sache, ses parents lui avaient peut-être appris à ne pas suivre des inconnus (surtout, avouons-le, des inconnus avec sa dégaine) : elle ne pouvait qu'espérer que la peur du loup et de la solitude le décide à lui accorder sa confiance. Elle se montrait toujours très patiente quand elle parlait avec des enfants - une patience dont elle n'aurait pas montré l'ombre pour un adulte.

Elle se remit devout et regarda autour d'elle, les sourcils froncés - il ne lui fallut pas très longtemps pour trouver le chemin de brindilles écrasées et de terre remuée que le petit avait laissée derrière lui en fuyant. Selon ses estimations, il devait mener à la rivière... et plus loin derrière cette rivière devait se trouver sa maison. Du moins si elle ne se trompait pas. Dhaveira avait un bon sens de l'orientation, et une assez bonne idée de ce à quoi ressemblaient les alentours, mais elle n'était encore jamais venue dans ce coin précis d'Orlaïs.

-"Allez. Debout." Elle lui tendit une main pour l'aider à se relever. Elle songea à le prendre dans ses bras, mais elle préférait garder ses mains libres - il y avait au moins un loup agressif dans les environs, et elle avait peur d'être prise de court sans son arc. "Tu peux marcher ? Tu veux monter sur mon dos ?" Ce serait toujours une alternative, s'il était trop fatigué - au moins, elle aurait les bras libres. L'important, à ce stade, c'était surtout de se mettre en route... S'il restait une chance de sauver la femme qui avait crié, elle voulait la saisir.

Quelques minutes plus tard, ils étaient en marche. Habituellement, la chasseuse aimait fredonner ou chantonner quand elle était en présence d'enfants, mais là, elle était trop tendue pour le faire. Elle se concentrait sur son chemin, espérant ne pas se tromper de route. Ils étaient plus bruyants qu'elle ne l'aurait voulu, mais elle ne pouvait rien y faire.

Elle entendit le cheval avant de l'apercevoir et s'arrêta de marcher encore une fois. Elle songea à ce dont elle devait avoir l'air - une elfe sauvage seule avec un enfant humain - et décida de prendre les devants et d'éviter plus d'ennuis.

-"Holà !", cria-t-elle de loin en signalant sa présence. Elle leva une main en guise de salutation, ainsi que pour signaler qu'elle n'avait aucune mauvaise intention. "Je suis ici ! Je cherche un manoir, vous pouvez m'aider ?" Elle plissa les yeux pour distinguer les traits de l'autre voyageur. "Faites attention, il y a un loup dans les parages."

In the woods somewhere.

Arthur écouta l’elfe, elle disait savoir où se trouvait sa maison. Il renifla une dernière fois puis essuya ses larmes, lorsqu’elle lui demanda s’il comprenait le jeune garçon hocha la tête. Son père lui avait toujours dit de ne pas faire confiance  aux qui ne faisaient pas partie de la famille mais elle, elle était gentille avec lui et il avait peur, il ne voulait pas rester tout seul. Le garçon se leva à son tour en prenant la main de l’elfe.

-Je…Je peux marcher.

Cependant il ne lâcha pas la main de Vera. Il suivit silencieusement, regarda le sol, il ne comprenait pas totalement tout ce qui s’était passé. Il n’avait jamais vu de loup lorsqu’il venait avec son père dans ce bois, et pourquoi Nané n’était pas encore là ?  Cela ne faisait pas longtemps que la jeune femme était sa nourrice mais il s’y était beaucoup attaché, il voulait qu’elle soit là. Le petit blond releva la tête en entendant le bruit des sabots d’un cheval.
Il regarda la jeune elfe appelé le cavalier. Arthur essaye de voir le visage du cavalier, peut être que c’était l’un des gardes du manoir ou son oncle Ariel. Le cavalier ne pouvait être son père car il était à Val Royaux pour plusieurs jours.

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Anthelme ne cessait de regarder à droite et à gauche pour ne pas louper ne serait-ce la moindre petite trace de son fils. Il fit brusquement stopper son cheval lorsqu’il entendit quelqu’un l’appelait, il se dirigea donc dans la direction de la voix. Une fois en vue de cette personne il repéra Arthur en compagnie d’une elfe. Son visage se crispa sous son casque, comme tout orlésien son visage était caché, mais tout son corps se tendit et il était plutôt facile de voir qu’il était loin d’être détendu. Lorsqu’il fut à quelques mètres de l’inconnue il descendit de sa monture et dégaina immédiatement son épée.

-Ecartez vous de lui immédiatement ou je peux vous assurer que ce soit disant loup sera le cadet de vos soucis.Son regard toujours fixé sur l’elfe, il s’adressa à Arthur.Est-ce que tout va bien Arthur ? L’elfe ne t’a rien fait ?

Le visage du petit blond s’illumina, il reconnut parfaitement la voix du cavalier.

-Père ! Vera ne m’a rien fait mais je sais pas où est Nané.

Arthur baissa la tête honteusement, il ne savait pas ce qui allait se passer désormais. Son père allait-il être en colère ou pas ?

-J’ai vu Nanael, ne t’inquiète plus pour elle.

Il ne pouvait pas clairement dire à son fils que sa nourrice était morte, enfin si mais il lui dira plus tard au calme, là ce n’était pas la bonne situation. Le Chevalier avança de quelques pas doucement, il ne savait rien de l’elfe et il ne comptait pas lui faire confiance même si visiblement Arthur n’avait rien.
Cependant le destin décida de pourrir un peu les retrouvailles père-fils, un grognement sur la gauche de l’homme attira son attention. Le fameux loup, celui qui ne pensait pas croiser, était bel et bien là…A égale distance entre l’elfe et l’humain, Anthelme se stoppa, il savait bien qu’au moindre mouvement brusque le loup pouvait attaquer. Lui ne craignait pas grand-chose avec son armure mais ce n’était pas le cas de son fils et il était hors de question qu’Arthur revienne au manoir avec la moindre petite blessure.

Codage par Libella sur Graphiorum

Anthelme / Arthur et Dhaveira

In the woods somewhere

Un chevalier. Armure et casque inclus. C'était bien sa chance. Elle ravala une remarque acerbe quand l'inconnu, clairement accusateur, lui ordonna de s'éloigner. Bien sûr, il la soupçonnait... de quoi exactement ? D'essayer de s'emparer d'un enfant en le ramenant chez lui ? Et l'accusait-il de mentir quand il parlait d'un soi disant loup ? Dhaveira leva les yeux au ciel mais lâcha la main d'Arthur. Malgré son attitude, l'homme en armure ne voulait certainement que le bien du petit. Il avait même l'air de le connaître. S'il le ramenait sai et sauf chez lui... elle pourrait considérer que son rôle ici était accompli. Elle irait peut-être à la recherche de cette Nané, ou de ce qu'il en restait, puis elle irait retrouver son cerf et s'éloignerait bien vite de cette région pleine de loups agressifs et de shems ingrats.

Elle s'écarta donc sur le côté sans faire plus d'histoires (mais non sans lancer un regard tout à fait éloquent au casque qui cachait le visage de l'humain). Il devait la regarder aussi, même si ses yeux n'étaient pas visibles, mais quand il reprit la parole, s'était pour s'adresser à l'enfant - qui, Dhaveira ne tarda pas à l'apprendre, n'était autre que son fils. Le petit lui répondit sans détour, affirmant avec infiniment plus de respect pour elle que son père qu'elle ne lui avait pas fait de mal. Elle ne put s’empêcher de sourire. Comme on le disait, la vérité sortait de la bouche des enfants.

Elle finit par prendre la parole après leur échange, agacée. "Je l'ai aidé, pour votre gouverne", lâcha-t-elle comme si c'était l'évidence même. "Pourquoi croyez-vous que je cherchais sa mai -"

Elle s'interrompit en entendant des bruits menaçants se rapprochant... A sa droite, un loup émergea soudain des fourrés. Mais ce n'était pas n'importe quel loup. Il grognait férocement, les babines retroussées et dégoulinantes de sang, le poil hérissé. La chasseuse se demanda, l'espace d'un instant, si cet animal était normal... Les loups ne se montraient pas si... agressifs, d'habitude. Enragé ? Possédé ? Tout simplement affamé ? En tout cas, il semblait prêt à attaquer d'un moment à l'autre.

Cette réflexion la quitta aussi vite qu'elle était arrivée, tandis qu'elle sortait son arc. Elle fit quelques pas pour se positionner devant l'enfant - si la bête devait passer à l'attaque, que ce ne soit pas lui. Une flèche partit, mais elle était trop empressée, toujours agacée par le comportement du noble, et elle manqua. La flèche frôla la bête mais ne la toucha pas, et alla se perdre un peu plus loin.

Elle jura alors que l'attention de l'animal se tournait vers elle, préparant une autre flèche.

In the woods somewhere.

Anthelme baissa légèrement son épée en écoutant l’elfe, il était toujours en position mais était prêt à écouter les paroles de la jeune femme avant de faire quoi que ce soit. Lui qui était bien trop impulsif par moment devait apprendre à se calmer, même si cela était difficile dans la situation actuelle. Son fils, son monde, n’était pas en sécurité et cela ne le rendait pas particulièrement aimable.

La jeune elfe semblait avoir mal prit les paroles de l’homme, ce n’était pas vraiment étonnant. En temps normal il se serait peut-être excusé pour l’avoir offensé mais son mauvais caractère ayant pris le dessus, les excuses n’étaient pas une priorité. Enfin ce n’était pas le plus gros souci d’Anthelme, le fameux loup était là et même lui était plutôt surpris de croiser une bestiole de cette taille près du manoir.

Ariel chassait souvent le gros gibier et pourtant il n’avait aucun souvenir que son frère avait chassé un loup par ici. Une fois que tout cela sera fini, peut être qu’une battue serait nécessaire pour réduire la population de loups. Le chevalier remarqua que l’elfe se positionna devant Arthur et encocha une flèche, malheureusement, peut être qu’elle fut trop pressée, le projectile loupa de peu le canin.
Bien évidemment l’attaque de l’elfe attira l’attention du loup sur elle et sur le petit blond bien évidemment. La satanée boule de poils commença à se rapprocher de l’archère, elle n’avait pas encore eu le temps de préparer une nouvelle flèche. Anthelme ne chercha pas trop à réfléchir et s’élança sur le loup, espérant le blesser et le faire fuir, malheureusement la bestiole dut l’entendre venir et s’écarta de lui et évitant la lame du chevalier.
Bon maintenant Anthelme se retrouvait près de l’elfe et de son fils, au moins lui ne risquait plus grand-chose.  

Codage par Libella sur Graphiorum

Anthelme / Arthur et Dhaveira

In the woods somewhere

L'animal s'approchait de Dhaveira, grognant de colère. Par réflexe, sa main se posa brusquement sur l'une de flèches qui restaient dans son carquois, derrière son dos - mais si l'animal attaquait, elle savait qu'elle n'aurait pas le temps de riposter. Elle fit un pas en arrière, appréhendant le moment où il allait s'élancer - mais il ne vint pas. Le chevalier, en effet, venait d'attaquer à son tour.  

La bête, malheureusement, était des plus coriaces, ou peut-être particulièrement chanceuse. D'un saut, elle s'écarta et évita la lame de son épée. Indemne...

Dommage. Mais son action avait quand même eu ses avantages. Déjà, avec les deux adultes à proximité, l'enfant ne risquait désormais plus grand chose... Ensuite, l'attention de l'animal était désormais détournée... Ce qui laissa à l'elfe d'enfin reprendre son tir et de retenter sa chance.

Elle leva son arc, flèche encochée. "Je l'ai !", annonça-t-elle à l'attention de l'humain, qui, au moins temporairement, était dans son camp... Et sans plus attendre, elle tira...

Le projectile fila en ligne droite, et cette fois, sans faillir, il trouva sa cible. En plein de le mille, constata-t-elle, satisfaite, en le voyant s'affalé par terre... touché à la tête. Elle resta attentive quelques instants puis se redressa, baissant son arme. Le danger semblait être passé. Elle eut un soupir de soulagement en se tournant vers les autres...

-"Ah..." Elle ne pouvait s’empêcher de penser que tout ça avait été bien plus compliqué que ça aurait du l'être. "Quelle bête ! Il était fou, c'est pas possible..." Elle espérait qu'au moins, avec ça, l'humain doute un peu moins de sa bonne foi.

In the woods somewhere.

Il n’a peut-être pas blessé le loup mais désormais il a toute son attention, sous son masque un sourire fit son chemin. Cette foutu boule de poils lui causait pas mal de soucis mais jamais il ne refuserait un combat, peut importe l’adversaire. La voix de l’elfe le tira de ses pensées, il vit la flèche partir et atteindre sa cible, plusieurs secondes passèrent sans qu’aucune des deux personnes ne bougent. Au bout de ce court laps de temps, l’elfe prit la parole, le chevalier ne fit pas vraiment attention à ce qu’elle dit, enlevant son casque tout en se retournant vers son fils. Il se mit à genoux, attrapa Arthur et le serra contre lui, le petit garçon fit de même, enfouissant son visage dans l’épaule de son père. L’homme embrassa le sommet du crâne du petit blond puis se redressa, le petit garçon dans ses bras, cette fois-ci il regarda Vera le visage entièrement découvert. Il n’affichait pas un air heureux, il était encore inquiet, certes son fils ne craignait plus rien mais ce loup pouvait bien faire partie d’une meute.

-En effet, ce loup n’était pas normal et il y en a certainement d’autres comme lui. Une battue sera vite organisée.

S’il fallait se débarrasser de tous les loups, il le ferait sans aucune hésitation. Il ferma les yeux puis soupira, son expression se détendit un peu, pas totalement souriant il était plus avenant.

-Je vous dois des excuses pour mon comportement, mh, Vera c’est bien cela ? Vous pouvez m’appeler Anthelme.

Avec une main il ramassa son casque tout en gardant son fils avec lui, Arthur ne semblait plus vouloir le lâcher. Puis il entendit une petite voix.

-Père, où est Nané ?
-Elle est morte.

Les larmes apparurent aux coins des yeux du petit blond, il avait peut-être manqué de tact mais il était comme ça. Un mort ne valait plus la peine qu’on s’apitoie sur lui, le chevalier laissa donc son fils pleuré et ne fit pas grand-chose pour le consoler. Cette partie de lui était surement l’une des plus étranges.

-J’ai une dette envers vous pour avoir sauvé mon fils, s’il y a quoi que ce soit que je puisse faire dites-le-moi. Je ferai de mon mieux pour satisfaire votre souhait.

Il détestait devoir être redevable envers un étranger, cela lui donnait l’impression de n’avoir aucun contrôle sur la situation et c’était très frustrant pour lui. Le temps d’avoir une réponse il retourna auprès de son cheval et installa Arthur sur la selle puis remit son casque, une habitude même s’il n’appréciait pas le fait de devoir entièrement cacher son visage. Les rênes dans une main il observa l’elfe, attendant une réaction de sa part.

Codage par Libella sur Graphiorum

Anthelme / Arthur et Dhaveira

In the woods somewhere

Avec la mort du loup, l'homme avait enfin retiré son casque, dévoilant son visage. Il s'était rapidement tourné vers son fils, une priorité fort logique qui fit sourire la jeune femme. Elle n'avait pas d'enfant elle-même, mais elle savait que le jour où ce serait le cas, elle en serait très proche, elle aussi. Enfin... ce n'était pas pour tout de suite.

Elle hocha la tête quand l'homme vint s'adresser à elle. Une battue... Elle ferait ce qu'il faudrait pour être partie d'ici là. Elle n'avait pas la moindre envie de se retrouver prise là-dedans.

-"C'est Dhaveira, en fait. Et c'est bon, vous êtes excusé."

Elle pouvait comprendre sa réaction, en soi... et le fait qu'il revienne sur sa position était une agréable surprise. D'autre ne l'auraient pas fait. Ils ne se connaissaient pas assez, cependant, pour employer des surnoms. Vera, c'était bon pour les enfants et les proches.

Elle se rembrunit en entendant la nouvelle de a mort de la fameuse Nané. Non que ce soit une grande surprise... Elle l'avait vue venir, mais c'était malheureux quand même. "C'est ce que je craignais... Je l'ai entendue crier, tout à l'heure." Sans ces cris, elle n'aurait sans doute jamais trouvé Arthur du tout. Elle regrettait de ne rien avoir pu faire pour elle, mais ainsi allait la vie... Au moins, l'enfant allait bien, ça semblait être le plus important.

Elle haussa les épaules quand il fut question de dette et de récompense. En bonne dalatienne, Dhaveira était loin d'être matérialiste. Elle  se  contentait de peu - son arc, ses flèches... Dans le passé, elle aurait peut-être demandé quelque chose pour son clan, mais tout ça n'était plus nécessaire... Elle le suivit des yeux tandis qu'il se rapprochait de son cheval, cherchant son regard derrière le casque qu'il avait remis et qui camouflait à nouveau ses traits. (Une habitude énervante, songea-t-elle. Elle aimait voir les yeux des gens à qui elle parlait. Parfois, elle ne comprenait vraiment pas les manies des humains.)

-"Je n'ai besoin de rien que vous puissiez m'offrir. Je ne l'ai pas aidé avec un profit en tête." Anthelme ne pensait probablement pas à mal, mais elle ne voulait pas qu'on la pense vénale. Elle osait espérer que n'importe qui d'autre en aurait fait autant dans la même situation. Abandonner un enfant qui pleure à son sort, ça aurait vraiment été moche ! "J'ai abattu un cerf, par là-bas, je vais essayer de le récupérer."

In the woods somewhere.

Anthelme fut un peu rassuré en entendant l’elfe dire qu’il était excusé, pas que ça comptait énormément, mais en fait si, devant son fils en tout cas. En temps normal il s’en fichait royalement mais avec Arthur il essayait de faire bonne figure, pour qu’il ait le bon exemple.

-Ne vous en faites pas pour elle. Vu le corps elle n’a souffert longtemps.

La délicatesse incarnée, le tact il ne connaissait pas, peut importe si son fils entendait ou pas. Le corps de la jeune Nanael sera ramené à sa famille pour qu’elle puisse faire son deuil, Le chevalier n’avait jamais compris ce besoin d’avoir un corps pour pleurer dessus…Non une fois mort, un corps n’était qu’un gros tas de viande froide rien de plus.

La suite des paroles de Dhaveira surpris un peu l’homme, oui il savait qu’il existait des gens prêts à aider sans vouloir de récompense mais cela était tellement rare d’en croiser. Enfin il était surtout pas habituer à ce genre de personnes plutôt.

-En tout cas, si dans le futur vous repassez à Lydes vous serez la bienvenue au manoir qui se trouve un peu plus loin. Arthur sera surement heureux de vous revoir.

Après juste dit cela, Anthelme se mit en selle derrière son fils.

-Je peux vous accompagner jusqu'à votre cerf si vous le voulez.

Il mit sa monture face à Dhaveira, maintenant qu’il avait retrouvé son fils, il avait tout le temps qu’il voulait et donc il pouvait encore rester un peu. Bien évidemment si la jeune elfe ne voulait pas d’aide il ne le prendrait pas mal, il avait entendu dire que certains dalatiens étaient particulièrement fières, quelque chose qu’il pouvait parfaitement comprendre.

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Anthelme / Arthur et Dhaveira

In the woods somewhere

Elle s'agenouilla auprès de la dépouille du loup tout en écoutant Anthelme. La jeune femme n'avait selon lui pas souffert... Ce qui devait lui faire une belle jambe. Grimaçant légèrement, elle retira délicatement sa flèche de la tête du loup, vérifia l'état de la pointe - intacte ! - et la replaça dans son carquois en cherchant l'autre des yeux.

Le chevalier continuait. Ainsi donc, elle était à présent la bienvenue à Lydes... Eh bien, c'était une première. Elle ne savait pas trop dans quel contexte elle pourrait avoir envie d'aller faire une visite dans un manoir shem (même en sachant qu'elle y serait bien accueillie)... Pourtant, c'était toujours bon à prendre. Avec sa vie solitaire, elle ne pouvait pas cracher sur des amis. "Je m'en souviendrai !", répondit-elle en levant les yeux vers l'homme qui remontait sur son cheval. Utiliserait-elle jamais vraiment cette invitation ? Le temps seul le dirait. Pour l'heure, en tout cas, elle comptait juste reprendre son chemin.

Elle se releva quand l'humain lui proposa finalement de l'accompagner jusqu'au cerf - une idée qui la fit rire. "J'ai jamais eu besoin d'escorte..." En vérité, elle aurait peut-être accepté avec une autre personne - un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal - mais le casque la mettait mal à l'aise, et de quoi pourrait-elle bien parler avec un chevalier humain ? Et puis de toute façon, le petit Arthur devait probablement en avoir bien assez, lui, de la forêt. En tout cas pour aujourd'hui. Elle espérait juste que cette mésaventure ne l'en avait pas dégoûté à jamais. "Je me débrouillerai, merci. S'il y est encore." Elle aurait aussi pu se contenter du loup... mais elle se sentait mal à l'aise à l'idée de manger la viande de cet animal. Non, elle préférait tenter sa chance avec le cerf.

Elle reporta son attention sur Arthur. Juché sur le cheval, comme ça, il avait l'air moins petit, moins vulnérable. "Hey. Sois prudent la prochaine fois que tu te balades en forêt, hein ?" Il n'y aura pas toujours de fille comme moi pour venir t'aider, termina-t-elle dans sa tête. "Ce n'est pas toujours dangereux comme ça, mais on ne sait jamais sur quoi on va tomber." Elle lui adressa un petit sourire. Toujours plus sympathique envers les enfants que leurs parents... Avec un dernier coup d’œil au chevalier, elle reporta son attention sur sa flèche perdue. Il semblait qu'ils n'avaient plus grand chose à se dire.

In the woods somewhere.

Dhaveira n’accepta pas l’aide de l’homme, sous son casque il haussa un sourcil, la remarque fut plutôt mal prise mais il ne dit rien.

-Très bien, comme vous vous voudrez, je ne vais pas m’imposer.

Ensuite elle s’adressa à Arthur, Anthelme eut envie de lui dire que plus jamais il ne laissera son fils allait en forêt sans lui mais il préféra ne pas s’interposer entre le petit garçon et l’elfe.

-Merci Vera, au revoir.
-Encore merci pour Arthur, j’espère que la suite de votre voyage se passera mieux.

N’ayant pas grand-chose de plus à dire, Anthelme fit faire demi-tour à sa monture et prit enfin la direction du manoir. La journée avait été éprouvante pour son fils, il ferait mieux de rentrer rapidement pour tenter de lui faire oublier ses mauvais souvenirs.

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