Path of dreams - Marianis
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Path of dreams
C'était comme basculer dans le vide, mais calmement, avec contrôle et calme, sans peur. Sentir autour de soi des énergies qu'aucun autre endroit ne laissait s'exprimer, avoir la magie pure frôler sa peau, n'y laissant que l'emprunte d'un frisson. Ouvrir les yeux sur ce que même un rêve ne pouvait avoir de détails mais que la réalité n'était pas capable d'inventer. Se réveiller dans l'immatériel et savoir qu'on y était, y contrôler ses mouvements, choisir ce que l'on y ferait, tout cela était un don peu commun. Rares sont ceux qui marchent à travers le voile et s'en souviennent. Ou y survivent, tout simplement. Fenara faisait partie de la minorité à être capable de parcourir la terre des Esprits, ou l'antre des démons, dépendant du point de vue que l'on prenait. Les dalatiens pensaient qu'il n'existait pas de bons esprits, Fenara n'était pas d'accord. Ce n'était pas une question de bien et de mal; le monde, autant éveillé qu'à travers le voile, n'était pas simplifiable entre le noir et le blanc. Rien de ce qui n'existait était aussi manichéen. Aussi, la compagnie des esprits n'était pas quelque chose qu'elle craignait, au contraire, elle la recherchait. Le savoir qu'ils pouvaient apporter, leur manière de concevoir, l'inspiration qu'ils étaient capables d'offrir n'avaient de limites que celle qu'on décidait d'y imposer. Ainsi on pouvait autant apprendre d'un esprit du choix que d'un démon du désir, tant est qu'on y gardait son indépendance et du recul, comme dans absolument tout.
Regardant ruines et pierres flottantes, évitant les veines de lyrium, les flaques étranges, grimpant sur une roche, changeant complètement la gravité précédente, Fenara n'était pas perdue, elle savait où elle allait. Son regard se perdit un instant dans le ciel, au loin, on pouvait apercevoir la Cité Noire, elle semblait à portée de main, comme si en tendant le bras on pouvait en toucher les portes. Mais elle était aussi loin qu'impénétrable, car peu importe combien on marchait, jamais la distance ne semblait s'amoindrir comme s'agrandir. Dans le trouble étrange composant le ciel de l'immatériel, on pouvait encore parfois entrevoir des volutes vertes, comme d'anciennes cicatrices dans le Voile, souvenir d'un temps à la fois proche et éloigné. Mais le temps n'était pas à la rêverie, elle aurait d'autres sommeils pour observer, ce n'étaient pas les nuits qui manquaient. Fenara attendait quelqu'un.
Pourtant, arrivée sur le lieu de son attente, aucune trace de l'être qu'elle attendait; pas de silhouette gracile apparaissant dans la plaine détruite; l'immateriel était désert de son attente. Elle soupira; qui elle attendait avait sa volonté propre, ainsi les rendez-vous n'étaient jamais réellement promis ni acquis. Tant pis, elle apprendrait une prochaine fois.
Du coin de l'oeil elle vit un feu-follet, l'un de ces esprits trop faibles pour prendre forme ou signification voleter au croisement d'un des nombreux chemins parcourant le monde des rêves; par curiosité ou ennui, Fenara le suivit. Pour découvrir à l'horizon, en contre-bas, sur une autre idée de la gravité, une personne; un autre rêveur. Cela lui était évident, clair et ne fit qu'attiser sa curiosité. Ainsi, elle s'approcha de la jeune femme, qui qu'elle fut, endormie ailleurs, elles partageaient la même expérience et c'était toujours intéressant d'en apprendre sur les autres âme ayant ce don. "Bonsoir, votre errance en ces lieux vous apporte-t-elle satisfaction ?" La question semblait sortie de nulle part et pourtant elle était importante; même si ce n'était pas réellement un moyen conventionnel de lancer une conversation, ce dont l'elfe s'excusa avec manière "Excusez ma curiosité impolie, j'en oublie de me présenter. Je suis Fenara." Elle ne trouvait pas nécessaire de préciser qu'elle n'était ni esprit ni démon, si il y avait confusion, elle serait amusante. Toutefois la jeune mage restait, silencieusement et discrètement, sur ses gardes; ce n'était pas car elle était mentalement dans l'Immatériel et physiquement dans un lit au coeur d'un Fort qu'elle était en sécurité; c'était même le parfait contraire.
Regardant ruines et pierres flottantes, évitant les veines de lyrium, les flaques étranges, grimpant sur une roche, changeant complètement la gravité précédente, Fenara n'était pas perdue, elle savait où elle allait. Son regard se perdit un instant dans le ciel, au loin, on pouvait apercevoir la Cité Noire, elle semblait à portée de main, comme si en tendant le bras on pouvait en toucher les portes. Mais elle était aussi loin qu'impénétrable, car peu importe combien on marchait, jamais la distance ne semblait s'amoindrir comme s'agrandir. Dans le trouble étrange composant le ciel de l'immatériel, on pouvait encore parfois entrevoir des volutes vertes, comme d'anciennes cicatrices dans le Voile, souvenir d'un temps à la fois proche et éloigné. Mais le temps n'était pas à la rêverie, elle aurait d'autres sommeils pour observer, ce n'étaient pas les nuits qui manquaient. Fenara attendait quelqu'un.
Pourtant, arrivée sur le lieu de son attente, aucune trace de l'être qu'elle attendait; pas de silhouette gracile apparaissant dans la plaine détruite; l'immateriel était désert de son attente. Elle soupira; qui elle attendait avait sa volonté propre, ainsi les rendez-vous n'étaient jamais réellement promis ni acquis. Tant pis, elle apprendrait une prochaine fois.
Du coin de l'oeil elle vit un feu-follet, l'un de ces esprits trop faibles pour prendre forme ou signification voleter au croisement d'un des nombreux chemins parcourant le monde des rêves; par curiosité ou ennui, Fenara le suivit. Pour découvrir à l'horizon, en contre-bas, sur une autre idée de la gravité, une personne; un autre rêveur. Cela lui était évident, clair et ne fit qu'attiser sa curiosité. Ainsi, elle s'approcha de la jeune femme, qui qu'elle fut, endormie ailleurs, elles partageaient la même expérience et c'était toujours intéressant d'en apprendre sur les autres âme ayant ce don. "Bonsoir, votre errance en ces lieux vous apporte-t-elle satisfaction ?" La question semblait sortie de nulle part et pourtant elle était importante; même si ce n'était pas réellement un moyen conventionnel de lancer une conversation, ce dont l'elfe s'excusa avec manière "Excusez ma curiosité impolie, j'en oublie de me présenter. Je suis Fenara." Elle ne trouvait pas nécessaire de préciser qu'elle n'était ni esprit ni démon, si il y avait confusion, elle serait amusante. Toutefois la jeune mage restait, silencieusement et discrètement, sur ses gardes; ce n'était pas car elle était mentalement dans l'Immatériel et physiquement dans un lit au coeur d'un Fort qu'elle était en sécurité; c'était même le parfait contraire.
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Path of dreams
Sans avoir besoin de suivre un regard, au simple son des paroles et au sens des mots, il était possible de connaitre le plus profond désir des hommes, surtout quand ils l'effleuraient de leur phrase. Fenara tourna la tête un instant pour observer la proche et lointaine Citée Noire; de tout ses voyages en ces lieux, jamais l'envie de franchir les portes de la sombre citée ne l'avait prise. Savoir ce qu'elle était, ce qu'elle avait été par contre...On pouvait en apprendre beaucoup sur un lieu sans en dépasser l'entrée, il suffisait de demander à ceux le côtoyant. Mais les Esprits de Sagesse répondaient par énigmes, ceux de Foi refusaient de répondre, et les esprits de Compassion ne faisaient que se lamenter de la douleur causée par la citée. Nulle Connaissance n'était prête à répondre ou même visible quand Fenara se posait ses questions; aussi, l'Immatériel lui refusait de tout connaitre; réduisant l'hubris de sa volonté de savoir à une simple curiosité; l'égo et l'orgueil avaient déjà causé la chute de trop de chose et le malheur de bien des vivants.
Retournant son regard sur l'immaculée présence avec qui elle partageait en ce moment le domaine des rêves, Fenara eut un sourire à l'entendre de sa contre-présentation. Marianis. Le nom comme l'accent avaient des teintes de Tevinter; mais dans le royaume au delà du voile, les pays n'avaient guère d'importance. L'avertissement, ou le conseil, il s'agissait là de la même chose, de la mage poussait Fenara à une certaine réflexion; le monde des rêves était aussi là pour ça. "Le danger n'est jamais réellement où on peut l'attendre, et toujours motif à surprise, ne pensez-vous pas ? Notre corps retrouvera-t-il son esprit à son réveil, ou notre esprit aura-t-il toujours un corps à son retour, c'est le jeu de hasard auquel nous devons jouer dès que nos yeux se ferment." Rêver n'était pas sans risque. Le plus commun restant de se perdre, littéralement ou non, dans l'immatériel, de succomber aux abominations, de n'être plus qu'un songe qui se perd tandis que qui l'ont était dans le monde réel n'avait plus rien à voir avec nous, si le dit corps était encore en vie.
"Quant aux habitants de ces lieux" Fenara désigna les silhouettes d'esprits que l'ont pouvait apercevoir par intermittence là où, au loin, le regard de portait. "Leurs intentions sont souvent plus claires que le coeur des hommes." S'appuyant sur son bâton, jouant avec la gravité, elle quitta le sol qui était sous ses pieds pour rejoindre le même niveau que la blanche Marianis sans perdre équilibre un seul instant; parfois elle se sentait plus à l'aise en ces lieux qu'éveillée, mais c'était un sentiment dangereux et faux; un leurre qui ne la duperait pas, même si parfois il était appréciable. "Le danger n'est-il pas créé par ceux capables de le comprendre ? La peur n'ayant d'écho dans l'âme seule de ceux qui la connaisse, qu'elle soit incarnée en démon ou non." Fenara hocha légèrement la tête avant de continuer son raisonnement "et vous, qui m'offrez un avertissement sous forme de conseil... Dois-je ressentir une crainte de vos intentions ?" Les rêveurs avaient beau partager un don, ce n'était pas car on avait un univers entier en commun avec quelqu'un que l'on pouvait lui offrir coeur et foi.
Retournant son regard sur l'immaculée présence avec qui elle partageait en ce moment le domaine des rêves, Fenara eut un sourire à l'entendre de sa contre-présentation. Marianis. Le nom comme l'accent avaient des teintes de Tevinter; mais dans le royaume au delà du voile, les pays n'avaient guère d'importance. L'avertissement, ou le conseil, il s'agissait là de la même chose, de la mage poussait Fenara à une certaine réflexion; le monde des rêves était aussi là pour ça. "Le danger n'est jamais réellement où on peut l'attendre, et toujours motif à surprise, ne pensez-vous pas ? Notre corps retrouvera-t-il son esprit à son réveil, ou notre esprit aura-t-il toujours un corps à son retour, c'est le jeu de hasard auquel nous devons jouer dès que nos yeux se ferment." Rêver n'était pas sans risque. Le plus commun restant de se perdre, littéralement ou non, dans l'immatériel, de succomber aux abominations, de n'être plus qu'un songe qui se perd tandis que qui l'ont était dans le monde réel n'avait plus rien à voir avec nous, si le dit corps était encore en vie.
"Quant aux habitants de ces lieux" Fenara désigna les silhouettes d'esprits que l'ont pouvait apercevoir par intermittence là où, au loin, le regard de portait. "Leurs intentions sont souvent plus claires que le coeur des hommes." S'appuyant sur son bâton, jouant avec la gravité, elle quitta le sol qui était sous ses pieds pour rejoindre le même niveau que la blanche Marianis sans perdre équilibre un seul instant; parfois elle se sentait plus à l'aise en ces lieux qu'éveillée, mais c'était un sentiment dangereux et faux; un leurre qui ne la duperait pas, même si parfois il était appréciable. "Le danger n'est-il pas créé par ceux capables de le comprendre ? La peur n'ayant d'écho dans l'âme seule de ceux qui la connaisse, qu'elle soit incarnée en démon ou non." Fenara hocha légèrement la tête avant de continuer son raisonnement "et vous, qui m'offrez un avertissement sous forme de conseil... Dois-je ressentir une crainte de vos intentions ?" Les rêveurs avaient beau partager un don, ce n'était pas car on avait un univers entier en commun avec quelqu'un que l'on pouvait lui offrir coeur et foi.
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Path of dreams
Pour certains la vie était un concept, une philosophie; quelque chose qu'il fallait comprendre si on désirait en profiter pleinement, aussi, ceux qui n'étaient capable d'en entendre la véritable signification ne méritaient pas réellement de la vivre. En cela, la vie se serait suffit en elle-même. Alors, pourquoi vouloir y rajouter des éléments, comme on le ferait à un plat qui manque de goût ? Quel intérêt avait le vivant à risquer ce qui le faisait exister pour le simple intérêt de tromper l'ennui ? C'était là la véritable nature des cœurs, il y avait tant à comprendre, mille explications possibles et pourtant, jamais personne ne trouverait le véritable mot ou la raison finale derrière tout cela.
Quant à savoir si il fallait craindre la demoiselle Marianis, la question était toute autre. Tout d'abord, qui était-elle réellement ? Si il y avait une chose dont Fenara avait la certitude, c'est qu'il n'existait en l'Immatériel de personne à qui l'on pouvait se fier; même celle en qui on avait confiance pouvaient n'être qu'une illusion ou servir un mensonge. N'était-ce pas la même chose dans le monde réel ? On aurait pu poser le débat. Marianis, les sonorités étaient étrangères, coulantes sur la langue, Tevinter peut-être ? Nombres de mages humains rêveurs venaient de ces contrées où la magie n'était pas crainte mais respectée, comme cela aurait dû l'être partout. Or, elle ne connaissait que peu de choses sur Tevinter, et rien qui lui donnait envie d'accorder un quelconque début de confiance.
On parlait de point de vue; qu'il était facile de faire basculer le sujet ainsi; de partir du blanc pour finalement évoquer le noir; l'illusion du choix se faisait, d'une manière extrêmement binaire, cela devenait l'un ou l'autre; ce n'était pas la manière de penser de Fenara, cela ne l'avait jamais été, même si parfois elle semblait déterminée sur une certaine idée; l'elfe cultivait le flou et l'entre-deux, on aurait pu penser que cela réduisait ses options, cela ne faisait que les agrandir, car au fond elle savait parfaitement en quoi et en qui croire et suivre. "Je ne pense pas qu'on puisse résumer une personne, un sentiment ou une situation comme un gouffre, avec d'un côté la confiance et de l'autre la crainte. Si le gouffre existe, il y a également une multitude de passerelle qui relient les deux moitiés; je vois en teintes de gris." C'était une manière d'exprimer un point de vue tout en restant très vague; et alors qu'elle laissait ces paroles couler de sa bouche, un léger frisson parcouru son corps, quelque chose approchait, une masse d'énergie, un habitant de ces lieux; "qui donc approche ?" demanda-t-elle, la curiosité au bord des lèvres, même si la prudence en était mère.
Quant à savoir si il fallait craindre la demoiselle Marianis, la question était toute autre. Tout d'abord, qui était-elle réellement ? Si il y avait une chose dont Fenara avait la certitude, c'est qu'il n'existait en l'Immatériel de personne à qui l'on pouvait se fier; même celle en qui on avait confiance pouvaient n'être qu'une illusion ou servir un mensonge. N'était-ce pas la même chose dans le monde réel ? On aurait pu poser le débat. Marianis, les sonorités étaient étrangères, coulantes sur la langue, Tevinter peut-être ? Nombres de mages humains rêveurs venaient de ces contrées où la magie n'était pas crainte mais respectée, comme cela aurait dû l'être partout. Or, elle ne connaissait que peu de choses sur Tevinter, et rien qui lui donnait envie d'accorder un quelconque début de confiance.
On parlait de point de vue; qu'il était facile de faire basculer le sujet ainsi; de partir du blanc pour finalement évoquer le noir; l'illusion du choix se faisait, d'une manière extrêmement binaire, cela devenait l'un ou l'autre; ce n'était pas la manière de penser de Fenara, cela ne l'avait jamais été, même si parfois elle semblait déterminée sur une certaine idée; l'elfe cultivait le flou et l'entre-deux, on aurait pu penser que cela réduisait ses options, cela ne faisait que les agrandir, car au fond elle savait parfaitement en quoi et en qui croire et suivre. "Je ne pense pas qu'on puisse résumer une personne, un sentiment ou une situation comme un gouffre, avec d'un côté la confiance et de l'autre la crainte. Si le gouffre existe, il y a également une multitude de passerelle qui relient les deux moitiés; je vois en teintes de gris." C'était une manière d'exprimer un point de vue tout en restant très vague; et alors qu'elle laissait ces paroles couler de sa bouche, un léger frisson parcouru son corps, quelque chose approchait, une masse d'énergie, un habitant de ces lieux; "qui donc approche ?" demanda-t-elle, la curiosité au bord des lèvres, même si la prudence en était mère.
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