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Jeu 30 Nov - 17:01




Ariel & Aloïs
And I cannot live without your love, my Sun.


La nuit était déjà bien avancée lorsqu'Aloïs arriva finalement à Lydes. Lorsqu'il vit enfin le château apparaître, un sentiment de soulagement se peignit sur son visage, et pourtant, hormis les froids rayons de la lune, il n'y avait aucune lumière d'allumée. Le Templier avait l'impression de faire un boucan de tous les diables lorsque les sabots d'Altaïr claquèrent contre les pavés de la cours, et la lueur d'une bougie fit enfin son apparition alors qu'il arrêtait son cheval au pied du grand escalier. L'un des domestiques de la maison venait l'accueillir, et il mit pied à terre en se dégourdissant les jambes. Voilà de longues heures qu'il aurait dû arriver, juste pour le déjeuner, comme à son habitude, et il avait même raté l'heure du dîner. Le retard pris par le bateau l'avait lui-même ralenti, pour son plus grand malheur, alors qu'il n'aspirait qu'à rejoindre son compagnon, surtout avec cet Enclin qui s'annonçait, de plus en plus proche.

« Monsieur Martell ? Désirez-vous manger quelque chose ? Un bain, peut-être ? Je suis désolé, je vais vous demander de passer par les quartiers des domestiques...
- Il n'y a pas de mal, voyons, voyez à quelle heure j'arrive... Je veux bien grignoter quelque chose, oui, s'il vous plaît. Et je ne dirais pas non à un bain. Ariel dort ?
- Oui, Monsieur. Depuis un moment, déjà. »


Avec un léger sourire, il suivit l'homme à travers des couloirs qu'il n'avait encore jamais emprunté, obligeant quelques pauvres domestiques à se lever pour lui préparer un bain et de quoi grignoter. Pour ne pas les embêter, il les assura qu'il pouvait manger dans leurs cuisine - ce qu'il fit d'ailleurs avec appétit, le ventre vide - et alla ensuite se laver. Hors de question d'aller dormir dans cet état. Lorsqu'il eut finalement terminé, il demanda aux domestiques de ne pas s'embêter cette nuit avec ses bagages, et se laissa guider à travers les couloirs par le majordome. Il fit d'abord un crochet par la chambre de la petite Juliette, un sourire à la fois attristé et attendrie flottant sur ses lèvres, et il déposa un léger baiser sur son front avant de finalement rejoindre celle d'Ariel. Le Templier remercia l'homme en ouvrant doucement la porte, et le congédia.

Une bougie bien entamé brûlait encore sur la table de nuit, de son côté. Aloïs eut un sourire tendre en se déshabillant, espérant qu'Ariel ne l'avait pas attendu trop longtemps. Un part de lui avant envie de le réveiller pour lui faire savoir qu'il était bien là, enfin arrivé, qu'il n'avait pas manqué leur rendez-vous mais simplement pris un peu de retard. Mais il n'eut pas le cœur à sortir du sommeil son amant, aussi se glissa-t-il le plus délicatement possible dans les dras, soufflant la bougie au passage. Sans bruit, sans le secouer, il vint se coller contre son compagnon, le prenant dans ses bras et, apaisé et heureux de le retrouver enfin, il s'endormit rapidement, un sourire accroché au visage.

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Lun 4 Déc - 11:21




A flower cannot blossom without sunshine

Oh darling I'll love till the end of time

   Depuis quelques semaines, la vie a pris un tour quelque peu épuisant, pour l'aîné de la fratrie de Lydes. Avec la naissance de sa fille, et le malheureux décès en couche de sa mère, les choses se sont enchaînées d'une façon vraiment inattendue. Bien sûr, Ariel comptait déjà avoir une grande part d'importance dans l'éducation de son enfant, ce qui à ses yeux coulait de source comme une évidence, mais de là à devoir l'élever seul... Il y avait tout un monde. Parfois, quand il se retrouve avec le bébé dans les bras, il avouerait presque être terrifié. Certes, il s'est occupé de ses frères et soeurs, d'une certaine manière, mais ce n'est absolument pas la même chose. Dans ces moments-là, il en viendrait presque à maudire le coup du sort qui a arraché Cosette à la vie, beaucoup trop tôt. Avant de se rappeler qu'au fond, c'est un peu de sa faute aussi.

Vivre au rythme d'un nourrisson est plus épuisant que le jeune père ne l'aurait cru. La petite Juliette se réveille environ toutes les deux heures pour réclamer à manger, et même si c'est bien évidemment une nourrice qui se charge de ça, les pleurs du bébé ne manquent pratiquement jamais de le réveiller. Lui qui a pourtant le sommeil si lourd, d'ordinaire ! Néanmoins, la fatigue a fini par le rattraper, et cette nuit le de Lydes sombra si profondément que pas même un orchestre n'aurait pu le réveiller, quand bien même il passerait au beau milieu de sa chambre.

C'est une douce chaleur nichée contre lui qui finit par extirper Ariel de son sommeil de plomb. L'esprit encore embrumé, ses neurones s'activement quasi frénétiquement pour chercher une explication logique à tout ça. Explication qui arrive dès que ses paupières se soulèvent. Là, un doux sourire s'esquisse sur ses lèvres, tandis qu'il lève une main pour la passer dans la chevelure dorée de son amant. Lui qui pensait que Aloïs l'avait oublié, ou bien avait eu à contretemps qui l'empêchait de venir... Non, il n'en est rien, puisque le voilà enfin. Ariel en oublie la contrariété de la veille, comme il oublie presque toujours ce qui le chagrine ou l'agace quand il est en présence de son compagnon. Aloïs est une bouffée d'air frais à chaque fois.

- Debout, trésor. Pour une fois que c'est moi qui suis réveillé avant toi. pouffe-t-il légèrement tout en se redressant pour venir déposer un baiser sur la joue du Templier, puis se levant pour disparaître dans la chambre voisine quelques minutes. Chambre de laquelle il revient avec Juliette dans les bras, babillant et riant déjà pour un rien, parfaitement réveillée malgré l'heure -très- matinale.

.SHADOW
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Lun 4 Déc - 17:05




Ariel & Aloïs
And I cannot live without your love, my Sun.



Lorsqu'Aloïs s'était glissé dans le lit d'Ariel, il avait rapidement été happé par le sommeil, épuisé par ses plusieurs jours de voyage et tout particulièrement le dernier. Arrivé bien plus tard qu'à son habitude, il avait compté sur le légendaire sommeil de plomb de son compagnon pour dormir contre lui jusqu'à des heures indécentes, lorsque le soleil serait à son zénith - ou au-delà. Mais c'était sans compter sur la petite fille de ce dernier, rompant les habitudes et la routine si bien huilée de l'aîné des de Lydes. Le Templier failli ne pas se réveiller, ni même sentir la main glissée dans sa tignasse à la couleur d'un bon hydromel clair, mais il esquissa pourtant un sourire. Il ne s'était pas absenté si longtemps que ça, moins qu'à son habitude, revenu presque en catastrophe pour être aux côtés de son amant avec l'Enclin se faisant de plus en plus menaçant. Pourtant, la voix d'Ariel termine de l'arracher au sommeil et il cligne des yeux avec difficulté ; il n'a dormi en tout et pour tout que quatre pauvres heures, et son esprit encore engourdi ne comprends pas pourquoi, aujourd'hui précisément, sa marmotte s'éveille si tôt.

« Non, tu triches... Reviens dormir... »

Malgré le grand sourire qui vient automatiquement étirer ses lèvres lorsque celles de son compagnon déposent un baiser sur sa joue, ses bras ne rencontrent que du vide lorsqu'il veut l'y emprisonner pour glaner encore quelques minutes de sommeil. Sa cause est perdue ; grognant faiblement, Aloïs finit par se redresser pour s'asseoir. Il met un temps avant de réagir, étouffant un bâillement, frottant ses yeux, passant ses mains sur son visage et dans ses cheveux, achevant de les décoiffer ; le soleil se levant à peine dehors lui crie de se laisser tomber en arrière pour terminer sa nuit, et tant pis pour Ariel. Mais d'ailleurs, où était-il passé ? Son amant n'était plus dans sa chambre, et c'est avec une voix presque suppliante que le Templier se demanda s'il était si peu aimé qu'on le délaissait si vite ;

« Mon Soleil ?... »

Il n'a pas le temps de douter bien longtemps cependant. Le jeune père revient rapidement dans la chambre avec sa fille dans les bras, et le visage du jeune Martell s'éclaire d'une joie renouvelée. Il en oublierait presque sa fatigue et sa nudité ; et tant pis, Juliette est trop petite pour s'insurger de voir les fesses de son deuxième papa. S'extirpant des draps, Aloïs va emprunter un caleçon propre à Ariel, ayant laissé ses bagages chez les domestiques lorsqu'il était arrivé. Sa virilité enfin cachée et ayant retrouvé une certaine décence (on ne sait jamais, que la nourrice ne s'évanouisse pas devant ce fabuleux spectacle), le blondin rejoignit rapidement son compagnon pour - tout d'abord - lui voler ce premier baiser qui lui manquait temps et - ensuite - en déposer un sur la joue de la petite Juliette.

« Elle est magnifique, et elle paraît si éveillée... Tu es contente de me revoir, ma puce ? » Il esquissa un grand sourire en venant caresser sa joue du dos de ses doigts, avant de ramener doucement Ariel vers le lit pour s'y rasseoir. Revigoré par la vision de sa petite famille, mais pas plus reposé pour autant, il se colla à Ariel en glissant un bras autour de sa taille pour pouvoir le garder contre lui tout en regardant le bambin. « Désolé pour hier, mon Soleil. Je suis heureux de te retrouver enfin. Tout va bien, ici ? » Ariel n'était pas le seul à s'inquiéter pour sa moitié, quoi qu'il risque peut-être moins qu'Aloïs. Ce n'était pas si certain que ça, du point de vu du Templier. Avec un grand sourire, il embrassa la temps de son compagnon et demanda doucement : « Je peux la prendre un peu ? »


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Mar 30 Jan - 23:29




A flower cannot blossom without sunshine

Oh darling I'll love you till the end of time

    Le soleil se lève à peine au dessus de Lydes, et bien que le spectacle soit magnifique, ce n'est pas un panorama que l'aîné de la fratrie a souvent l'opportunité d'admirer. Depuis sa prime jeunesse, Ariel a des besoins en matière de sommeil à faire pâlir une famille de marmottes en plein hiver. Alors le crépuscule, oui, il le voit souvent. Il le contemple même pratiquement tout les jours, comme un rituel presque religieux. A la fenêtre quand le frimas hivernal règne au dehors, dans les jardins lorsque la douceur de l'été s'installe sur leur domaine. Un plaisir qu'il ne partageait que rarement, appréciant ces moments de solitude, mais qu'il a appris à céder à Aloïs. La présence du Templier dans ces instants-là, loin d'être gênante, ajoute au contraire à la quiétude de la scène.
Cependant, pour autant qu'il peut aimer la tombée de la nuit, il doit bien avouer que l'aurore a un charme indéniable. Les couleurs pastels, le calme et la fraîcheur de la nuit qui s'éclipsent tout doucement face au soleil, les oiseaux qui sortent de leur torpeur ; en un mot, la vie qui s'éveille, est quelque chose d'apaisant à observer. Au fond, Ariel pourrait bien s'y habituer. Après avoir modifié ses habitudes de sommeil, évidemment.

Juliette soigneusement tenue entre ses bras, donc, le de Lydes rejoint sa chambre pour y trouver un Aloïs encore tout endormi, pauvre petit. La nuit a été courte pour lui, il est vrai. Mais pour le moment, c'est loin d'être la priorité de son amant, qui se soucie davantage de lui mettre le nourrisson sous le nez que d'autre chose. Fier de sa progéniture, il faut dire qu'il ne manque pas une occasion de la mettre en avant. C'est à peine s'il prend le temps de lui rendre le baiser offert, presque trop accaparé par la petite qui gigote contre lui.

- Tu sais, j'ai cru que tu m'avais oublié. Enfin, que tu nous avais oubliés. commence-t-il en lui laissant un regard de reproche... Avant de s'adoucir d'un sourire, et de se tendre pour venir déposer un baiser à la commissure de ses lèvres. Maintenant tu es là, c'est le plus important.

Délicatement, Ariel glisse Juliette dans les bras de son second père, avec mille précautions, comme s'il craignait de la voir se briser spontanément en mille morceaux. Ce petit être est sans conteste l'une des personnes qui comptent le plus dans son existence, et se savoir entièrement responsable de sa vie est un poids bien plus oppressant qu'il ne l'aurait cru. Alors oui, il est prudent. Sûrement beaucoup trop. Mais qu'importe, au moins, on ne lui reprochera pas d'être un père indigne.

- Oh, tout va bien. Les journées s'écoulent sans réellement changer, restent égales à elles-mêmes. Je maintiens le Noble Jeu éloigné le plus possible de Lydes, pour l'instant. Je ne tiens pas à ce que Juliette y soit exposée, pas plus que Arthur, d'ailleurs. C'est surtout pour toi-même que tu devrais t'inquiéter, tu prends bien plus de risques que moi. Tout va bien ? Pourquoi as-tu tant tardé à arriver, rien de grave ?

Tendrement, l'héritier de Lydes passe une main dans la chevelure dorée d'Aloïs, le détaillant d'un regard énamouré mais aussi sincèrement soucieux. Non, il n'aime pas le savoir Templier. Enfin, disons plutôt que ça éveille en lui des sentiments contraires : fierté, inquiétude...

- Tu sais ce que je pense de tout ça... souffle-t-il alors, dans une nouvelle tentative de faire entendre son point de vue. Les de Lydes sont têtus, ce n'est pas une nouveauté.

.SHADOW
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Mer 31 Jan - 11:23




Ariel & Aloïs
And I cannot live without your love, my Sun.



Aloïs n’a même pas le réconfort d’un baiser correctement rendu : Ariel est trop accaparé par sa petite fille. Ce que le Templier comprend totalement, par ailleurs, même si son esprit embrumé et encore amorphe couine qu’il manque d’attention. Et en plus, on ose lui reprocher son arrivée tardive : le Templier commence à prendre un air à la fois outré et choqué, s’apprêtant à répondre qu’il aurait pu ne pas arriver du tout, mais son compagnon ne garde pas longtemps cet air de reproche. Il n’aura pas fallu longtemps avant qu’on lui accorde enfin un peu d’attention – et Andrasté sait qu’il en manquait lorsqu’il était loin d’Ariel – et il en était ravi. Le blondin hoche légèrement la tête avec un petit sourire, détaillant avec attention le visage d’Ariel, avant de se concentrer à nouveau sur le poupon qu’on lui glisse dans les bras. Aloïs prend Juliette contre lui avant autant de précaution que son père, déposant un léger baiser sur son front en lui souriant comme un idiot – ce qu’il était certainement, un bel idiot.

« Le Jeu m’inquiète plus que les mages ou peu importe ce que je pourrais rencontrer. » confesse-t-il en relevant un regard tendre vers Ariel. « Je ne veux pas vous perdre, je ne pourrai pas le supporter. »

Son sourire essaie de se faire réconfortant. L’inquiétude d’Ariel le touche, évidemment, mais il n’aime pas le voir anxieux pour lui : et, en effet, il connaissait son point de vue sur le sujet. Il préférait ne pas lui répondre, pour le moment, il était bien trop fatigué pour batailler. Et il n’en avait tout simplement pas envie, il ne venait pas retrouver son compagnon pour se disputer éternellement au sujet de la vie qu’il menait lorsqu’il n’était pas à Lydes.

« Le bateau a pris du retard, la mer était agitée. Rien de bien grave... J’ai fait aussi vite que j’ai pu. » Doucement, en faisant attention à Juliette, Aloïs vint de caler contre Ariel en calant l’une de ses jambes sur les siennes. « Je sais ce que tu en penses, mais est-ce qu’on peut parler de ça plus tard ? Je suis fatigué, et je veux juste profiter un peu de vous maintenant que je suis ici. Tu sais pourquoi ? » un sourire amusé étira ses lèvres, et il vint déposer un léger baiser sur celle de son compagnon, puis dans son cou, avant de caler sa tête contre son épaule. « Parce que je t’aime, mon Soleil. »

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