FEEL MY HEART (NESIRIS) [FB]
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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feel my heart
Briseis & Nesiris
« Can you hear the silence ? Can you see the dark ? Can you fix the broken ? Can you help the hopeless ? Can you feel my heart ? »
Ce deuil est beaucoup plus difficile à surmonter pour Briseis que celui de sa mère ou de son père. Il faut dire aussi que les circonstances ne sont en rien similaires ; contrairement à Arès, elle n'est pas directement responsable. Elle n'est pas celle leur ayant ôté la vie, même par nécessité. Mais c'était là la dernière volonté de son amour, cruellement apaisé par la Chantrie. L'elfe citadine ne pardonne pas. Elle n'en sera jamais capable, tout comme elle ne se pardonne pas, elle porte ce lourd fardeau sur ses épaules. Et en parallèle, elle essaie de ne pas paraître aussi abattue qu'elle l'est intérieurement ; ce qui est compliqué par moments. Heureusement dans cette épreuve un ami qui lui donne souvent un coup de main l'aide encore une fois à gérer les affaires de son auberge, surtout quand elle s'absente quelques heures. Comme là.
Briseis transporte plusieurs repas préparés pour les âmes en peine étalées dans les rues de Dénérim, souvent à l'abri des regards, pour éviter les ennuis, même si d'autres font au contraire la manche en pleine vue de tous. Elle est passée par là, elle aussi, après le décès de son géniteur. C'est de bon cœur qu'elle distribue cette nourriture même si son humeur n'est pas au beau fixe. Clairement moins enjouée qu'en temps normal, elle force ses sourires et n'aime pas avoir à le faire. Seulement ces derniers ne sortent pas naturellement, alors que peut-elle contre ça ? Bientôt elle remarque sa proximité avec la Chantrie de Dénérim, réprimant une grimace. Arès. Elle n'arrête pas d'y repenser... Mieux vaut qu'elle reste éloignée de ce bâtiment remuant le couteau dans la plaie un petit moment. Même si en son sein, Briseis sait que l'une de ses amies séjourne : Nesiris. C'est probablement la seule - ou l'une des seules qu'elle respecte parmi les sœurs car son cœur est pur. Pour l'avoir hébergée un bon moment, puis côtoyée en dehors, elle l'apprécie beaucoup. Et... Elle ne l'a pas revue depuis la mort de Arès. Elle est dans une mauvaise période.
L'elfe tourne les talons, se dirigeant à l'opposé de la Chantrie pour continuer sa ronde avec les quelques repas qu'il lui reste à distribuer. Après, elle retournera très probablement à l'auberge, même si elle aimerait bien avoir un moment à elle, en paix. Elle ravale un soupire. Perdue dans ses pensées, Briseis ne remarque pas toute suite qu'une voix résonne dans son dos ; une voix familière qui l'appelle. Nesiris ?
Briseis transporte plusieurs repas préparés pour les âmes en peine étalées dans les rues de Dénérim, souvent à l'abri des regards, pour éviter les ennuis, même si d'autres font au contraire la manche en pleine vue de tous. Elle est passée par là, elle aussi, après le décès de son géniteur. C'est de bon cœur qu'elle distribue cette nourriture même si son humeur n'est pas au beau fixe. Clairement moins enjouée qu'en temps normal, elle force ses sourires et n'aime pas avoir à le faire. Seulement ces derniers ne sortent pas naturellement, alors que peut-elle contre ça ? Bientôt elle remarque sa proximité avec la Chantrie de Dénérim, réprimant une grimace. Arès. Elle n'arrête pas d'y repenser... Mieux vaut qu'elle reste éloignée de ce bâtiment remuant le couteau dans la plaie un petit moment. Même si en son sein, Briseis sait que l'une de ses amies séjourne : Nesiris. C'est probablement la seule - ou l'une des seules qu'elle respecte parmi les sœurs car son cœur est pur. Pour l'avoir hébergée un bon moment, puis côtoyée en dehors, elle l'apprécie beaucoup. Et... Elle ne l'a pas revue depuis la mort de Arès. Elle est dans une mauvaise période.
L'elfe tourne les talons, se dirigeant à l'opposé de la Chantrie pour continuer sa ronde avec les quelques repas qu'il lui reste à distribuer. Après, elle retournera très probablement à l'auberge, même si elle aimerait bien avoir un moment à elle, en paix. Elle ravale un soupire. Perdue dans ses pensées, Briseis ne remarque pas toute suite qu'une voix résonne dans son dos ; une voix familière qui l'appelle. Nesiris ?
(c) DΛNDELION
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Feel my heart
Briseis & Nesiris
You've a good heart. Sometimes that's enough to see you safe wherever you go. But mostly, it's not. ▬ Neil Gaiman
La vie d'une Sœur Chantriste n'était pas particulièrement excitante. Les journées de Nesiris à Denerim, ou plutôt de Sœur Cerys, comme elle se faisait appeler, étaient simples et répétitives. Chaque jour, elle priait, chantait, récitait le Cantique, accueillait des fidèles dans la cathédrale de la capitale fereldienne, quémandait des dons, et faisait en sorte que tout reste en ordre dans ce petit univers. Beaucoup de gens auraient trouvé ça trop monotone ou ennuyeux, mais ja jeune femme aimait sincèrement ce mode de vie, d'une rassurante familiarité : elle se sentait en sécurité entre les murs de la Chantrie.
Pourtant, elle appréciait quand même - et de plus en plus ! - les quelques heures de temps libre dont elle profitait généralement pour aller se promener en ville. Au début de son séjour à Denerim, elle sortait peu, intimidée par les rues inconnues et les citadins aux meurs étranges... A l'époque, elle ne s'aventurait à l'extérieur presque que pour se rendre dans une petite auberge chaleureuse dont elle connaissait la tenancière. Briseis, une autre elfe, avait été l'une de ses premières amies sur place : Nesiris avait eu la chance, lors de sa première nuit en ville, d'échouer dans son établissement, et elle s'était montrée on ne peut plus généreuse avec elle.
"Généreux" était en fait un excellent terme pour décrire la jeune femme, qui semblait toujours se préoccuper du bien être des autres, particulièrement des plus démunis et des oppressés. Elle n'aimait d'ailleurs pas beaucoup la Chantrie. Cela attristait Nesiris... même si elle pouvait comprendre, en un sens. Elle avait déjà remarqué que certaines de ses consœurs semblaient accorder bien peu de place dans leurs cœur à la tolérance et la charité... Pourtant, elle continuait à croire en la Chantrie comme une force de Bien, et faisait de son mieux pour s'y montrer fidèle à la parole d'Andraste - et peut-être était-ce pour ça qu'elle et Briseis étaient restées en bon termes même après qu'elle ne devienne Sœur.
Le temps passant, Nesiris avait gagné en confiance en soi. Elle osait à présent de promener un peu partout en ville, et avait ses petites habitude dans plusieurs coins de Denerim ; mais elle appréciait toujours les moments où elle retrouvait son amie.
Ca faisait quelques temps, cependant, qu'elle ne l'avait plus vue... C'est pourquoi ce jour-là, en apercevant sa si reconnaissable chevelure rousse un peu plus loin en rue, elle n'hésita pas à filer la rejoindre.
Elle agita la main. "Briseis ! Hey !" N'ayant pas eu de nouvelles depuis leur derière rencontre, elle n'était au courant d'aucun des drames qui avaient frappé l'aubergiste depuis la dernière fois ; elle était donc très souriante comme à son habitude, sans se douter de rien. Elle remarqua cependant directement son chargement - de la nourriture, à offrir aux plus démunis, sans doute. "Je suis contente de te voir. Je peux t'aider ?"
Pourtant, elle appréciait quand même - et de plus en plus ! - les quelques heures de temps libre dont elle profitait généralement pour aller se promener en ville. Au début de son séjour à Denerim, elle sortait peu, intimidée par les rues inconnues et les citadins aux meurs étranges... A l'époque, elle ne s'aventurait à l'extérieur presque que pour se rendre dans une petite auberge chaleureuse dont elle connaissait la tenancière. Briseis, une autre elfe, avait été l'une de ses premières amies sur place : Nesiris avait eu la chance, lors de sa première nuit en ville, d'échouer dans son établissement, et elle s'était montrée on ne peut plus généreuse avec elle.
"Généreux" était en fait un excellent terme pour décrire la jeune femme, qui semblait toujours se préoccuper du bien être des autres, particulièrement des plus démunis et des oppressés. Elle n'aimait d'ailleurs pas beaucoup la Chantrie. Cela attristait Nesiris... même si elle pouvait comprendre, en un sens. Elle avait déjà remarqué que certaines de ses consœurs semblaient accorder bien peu de place dans leurs cœur à la tolérance et la charité... Pourtant, elle continuait à croire en la Chantrie comme une force de Bien, et faisait de son mieux pour s'y montrer fidèle à la parole d'Andraste - et peut-être était-ce pour ça qu'elle et Briseis étaient restées en bon termes même après qu'elle ne devienne Sœur.
Le temps passant, Nesiris avait gagné en confiance en soi. Elle osait à présent de promener un peu partout en ville, et avait ses petites habitude dans plusieurs coins de Denerim ; mais elle appréciait toujours les moments où elle retrouvait son amie.
Ca faisait quelques temps, cependant, qu'elle ne l'avait plus vue... C'est pourquoi ce jour-là, en apercevant sa si reconnaissable chevelure rousse un peu plus loin en rue, elle n'hésita pas à filer la rejoindre.
Elle agita la main. "Briseis ! Hey !" N'ayant pas eu de nouvelles depuis leur derière rencontre, elle n'était au courant d'aucun des drames qui avaient frappé l'aubergiste depuis la dernière fois ; elle était donc très souriante comme à son habitude, sans se douter de rien. Elle remarqua cependant directement son chargement - de la nourriture, à offrir aux plus démunis, sans doute. "Je suis contente de te voir. Je peux t'aider ?"
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 1749
▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
have courage & be kind
feel my heart
Briseis & Nesiris
« Can you hear the silence ? Can you see the dark ? Can you fix the broken ? Can you help the hopeless ? Can you feel my heart ? »
Cette voix familière qui l'interpelle n'est autre que celle de Nesiris, à laquelle elle songeait justement. Coïncidence ? Briseis se retourne en sa direction avec qu'elle n'arrive à sa hauteur, clairement d'humeur maussade, mais offrant tout de même un faible sourire à son amie. Elle essaie de ne pas l'associer à la Chantrie, même en sachant pertinemment qu'elle demeure Sœur ; là, elle est à l'extérieur. Cela ne l'empêche pas de paraître un peu perdue, comme si elle était dans la lune, avant ce répondre à cette dernière. « Nesiris, je... Oui, merci. » Il est évident que la jeune elfe n'est pas aussi pleine de vie qu'en temps normal et si ce n'est pas à la seconde, son amie lui demandera probablement ce qui ne va pas. Il serait dommage qu'elle la froisse involontairement en gardant ses distances ainsi. Une chose est certaine : elle ne peut pas lui parler de tout. Mais elle ne crache pas le morceau d'emblée.
Briseis considère que la tournée doit être terminée avant, cela lui laissera probablement le temps de trouver ses mots, de prendre sur elle. Ainsi elle essaie de préserver au moins ce sourire qui contraste avec ses prunelles tristes. « J'avais presque terminé. » Seulement cinq repas subsistent sur son chargement, le plus gros ayant été distribué. Ce n'est plus qu'une question de minutes, quand bien même l'aubergiste prend toujours un peu de temps pour discuter avec ces démunis ; mais comme là le cœur n'y est pas, la présence de son amie sera plutôt réconfortante. Sans perdre de temps elle l'invite à la suivre.
Quand la ronde est achevée, Briseis se tourne vers sa semblable, la regardant droit dans les yeux. Ce ne sera pas facile de cracher le morceau, une boule lui monte déjà dans la gorge. Si les morts s'échappent tout de même, ils ne sont pas très réguliers ; elle manque d'ailleurs de bafouiller. « Désolée pour mon attitude, Nesiris. Je dois te dire quelque chose. J'ai... perdu Arès. Pour de bon. » Arès est mort mais ce mot n'arrive pas à sortir, même si sa tournure de phrase ne laisse aucun doute, ce n'est pas un simple départ ni un abandon. Elle détourne brusquement les yeux qui peu à peu s'humidifient sans que rien n'en sorte : n'a-elle pas déjà versé suffisamment de larmes ? En son for intérieur elle déteste en être rendue à ça. Car pleurer ne résout rien, quand bien même cela apaise par moments, quand bien même c'est incontrôlable.
Briseis considère que la tournée doit être terminée avant, cela lui laissera probablement le temps de trouver ses mots, de prendre sur elle. Ainsi elle essaie de préserver au moins ce sourire qui contraste avec ses prunelles tristes. « J'avais presque terminé. » Seulement cinq repas subsistent sur son chargement, le plus gros ayant été distribué. Ce n'est plus qu'une question de minutes, quand bien même l'aubergiste prend toujours un peu de temps pour discuter avec ces démunis ; mais comme là le cœur n'y est pas, la présence de son amie sera plutôt réconfortante. Sans perdre de temps elle l'invite à la suivre.
Quand la ronde est achevée, Briseis se tourne vers sa semblable, la regardant droit dans les yeux. Ce ne sera pas facile de cracher le morceau, une boule lui monte déjà dans la gorge. Si les morts s'échappent tout de même, ils ne sont pas très réguliers ; elle manque d'ailleurs de bafouiller. « Désolée pour mon attitude, Nesiris. Je dois te dire quelque chose. J'ai... perdu Arès. Pour de bon. » Arès est mort mais ce mot n'arrive pas à sortir, même si sa tournure de phrase ne laisse aucun doute, ce n'est pas un simple départ ni un abandon. Elle détourne brusquement les yeux qui peu à peu s'humidifient sans que rien n'en sorte : n'a-elle pas déjà versé suffisamment de larmes ? En son for intérieur elle déteste en être rendue à ça. Car pleurer ne résout rien, quand bien même cela apaise par moments, quand bien même c'est incontrôlable.
(c) DΛNDELION
Invité
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Briseis & Nesiris
You've a good heart. Sometimes that's enough to see you safe wherever you go. But mostly, it's not. ▬ Neil Gaiman
Nesiris se mit tout de suite à suivre Briseis dans sa mission de charité, qui était d'ailleurs déjà presque terminée, mais elle réalisa vite que quelque chose allait de travers avec son amie. Elle avait beau distribuer ses repas aux nécessiteux avec la même sympathie et généoristé que son habitude, quelque chose dans son attitude sonnait creux... Elle parlait moins qu'avant, ses sourires s'effaçaient plus vite, son regard semblait toujours un peu absent, concentré sur autre chose. Elle était bien là, mais... le cœur n'y était pas. Ce n'était pas habituel pour la jeune femme... Oh, il lui arrivait souvent d'avoir l'air préoccupé, mais Nesiris l'avait toujours connue pleine de vie et de sourires sincères, et ceci était un triste changement.
Mais si la jeune Sœur avait remarqué son trouble, elle en ignorait la cause... Elle lui demanda bien si ça allait d'une façon un peu insistante, au début de leur rencontre, mais devant une réponse évasive, elle n'insista pas. Elle n'avait pas envie de la presser, de trop l'interroger... Peut-être Briseis n'avait-elle pas envie d'en parler. Peut-être se faisait-elle des idées. Et puis, peut-être suffisait-il d'attendre.
Elle dissimula donc son inquiétude de son mieux jusqu'à ce qu'elles arrivent à la dernière maison de la tournée... Jusqu'à ce que Briseis se tourne enfin vers elle, jusqu'à ce qu'elle lui avoue ce qui s'était passé, ce qui n'allait pas. J'ai perdu Arès. Pour de bon. Et ses yeux s'humidifiaient, elle détournait le regard, s'interdisant de pleurer pour de bon, et...
Nesiris n'avait jamais connu Arès. Elle en avait entendu parler, de temps en temps, l'amoureux perdu, le mage emporté par les templiers, la victime de l'injustice de la Chantrie, voilà ce qu'elle en savait, et elle savait aussi que Briseis n'avait jamais perdu l'espoir de le revoir, qu'elle ne s'était jamais avouée vaincue - et lui avait assuré que lui non plus n'était pas du genre à abandonner ainsi - et à présent...
Perdu. Mort. La tournure de phrase ne laissait pas beaucoup de doutes... l'attitude de Briseis non plus. Comment cela s'était passé, pourquoi, où, elle n'en savait pas grand chose, mais le fait était là.
"Oh..." Nesiris s'approcha, emplie de sympathie. Elle avait déjà perdu des proches. Jamais un amant, certes, mais ses parents lui avaient été arrachés, et elle savait à quel point une perte pouvait blesser. Plus que ça, elle voulait aider son amie. Elle n'était qu'une personne, elle ne pouvait pas faire grand chose, mais quel genre de personne aurait-elle était si elle s'était détournée dans cette période difficile et vulnérable pour Briseis ? Doucement, elle l'enlaça dans une étreinte de soutien, de réconfort. "Je suis désolée, Briseis. Vraiment..."
Elle était prête à rester ainsi autant de temps qu'il lui faudrait, à écouter son amie, à faire ce qu'elle pourrait pour elle : à ce moment, peu lui importait de rentrer en retard à la Chantrie, d'avoir des soucis par la suite, ceci était important, quelque chose que toute vraie Soeur - que tout vrai croyant envers le Créateur - devrait accepter sans rechigner. Qu'y avait-il de plus important que d'aider quelqu'un dans le besoin ? "Est-ce que... Y a-t-il quoi que ce soit que je puisse faire ? Nous devrions rentrer à l'auberge..."
Mais si la jeune Sœur avait remarqué son trouble, elle en ignorait la cause... Elle lui demanda bien si ça allait d'une façon un peu insistante, au début de leur rencontre, mais devant une réponse évasive, elle n'insista pas. Elle n'avait pas envie de la presser, de trop l'interroger... Peut-être Briseis n'avait-elle pas envie d'en parler. Peut-être se faisait-elle des idées. Et puis, peut-être suffisait-il d'attendre.
Elle dissimula donc son inquiétude de son mieux jusqu'à ce qu'elles arrivent à la dernière maison de la tournée... Jusqu'à ce que Briseis se tourne enfin vers elle, jusqu'à ce qu'elle lui avoue ce qui s'était passé, ce qui n'allait pas. J'ai perdu Arès. Pour de bon. Et ses yeux s'humidifiaient, elle détournait le regard, s'interdisant de pleurer pour de bon, et...
Nesiris n'avait jamais connu Arès. Elle en avait entendu parler, de temps en temps, l'amoureux perdu, le mage emporté par les templiers, la victime de l'injustice de la Chantrie, voilà ce qu'elle en savait, et elle savait aussi que Briseis n'avait jamais perdu l'espoir de le revoir, qu'elle ne s'était jamais avouée vaincue - et lui avait assuré que lui non plus n'était pas du genre à abandonner ainsi - et à présent...
Perdu. Mort. La tournure de phrase ne laissait pas beaucoup de doutes... l'attitude de Briseis non plus. Comment cela s'était passé, pourquoi, où, elle n'en savait pas grand chose, mais le fait était là.
"Oh..." Nesiris s'approcha, emplie de sympathie. Elle avait déjà perdu des proches. Jamais un amant, certes, mais ses parents lui avaient été arrachés, et elle savait à quel point une perte pouvait blesser. Plus que ça, elle voulait aider son amie. Elle n'était qu'une personne, elle ne pouvait pas faire grand chose, mais quel genre de personne aurait-elle était si elle s'était détournée dans cette période difficile et vulnérable pour Briseis ? Doucement, elle l'enlaça dans une étreinte de soutien, de réconfort. "Je suis désolée, Briseis. Vraiment..."
Elle était prête à rester ainsi autant de temps qu'il lui faudrait, à écouter son amie, à faire ce qu'elle pourrait pour elle : à ce moment, peu lui importait de rentrer en retard à la Chantrie, d'avoir des soucis par la suite, ceci était important, quelque chose que toute vraie Soeur - que tout vrai croyant envers le Créateur - devrait accepter sans rechigner. Qu'y avait-il de plus important que d'aider quelqu'un dans le besoin ? "Est-ce que... Y a-t-il quoi que ce soit que je puisse faire ? Nous devrions rentrer à l'auberge..."
▬ Gasmask
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▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
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Briseis & Nesiris
« Can you hear the silence ? Can you see the dark ? Can you fix the broken ? Can you help the hopeless ? Can you feel my heart ? »
C'est fait. Elle s'est exprimée sur ses tourments et même sans plus d'explications, sans étonnement, son amie est là pour la soutenir dans son chagrin. La seule âme réellement généreuse de la Chantrie, sans arrières pensées, pure, qu'elle n'associe pas aux responsables de la mort d'Arès. Briseis est bien contente que Nesiris n'arbore pas sa bure significative qui sans nul doute, l'aurait ramenée directement à ces derniers. Malgré une seconde d'hésitation, elle se laisse emporter dans l'étreinte affectueuse de son amie sans un mot. Pas besoin de mots quand ses gestes ou réactions parlent d'elles-même.
La douleur est nichée au creux de son cœur mais le réconfort de son amie met du baume à celui-ci. Sa proposition est d'ailleurs très bien accueillie mais pour l'heure, elle est laissée en suspens. « Merci... Mais non, pas toute suite. J'aimerais encore prendre l'air avec toi, si ça ne te dérange pas, j'ai besoin de me changer les idées... Et à l'auberge je n'arrive pas à penser à autre chose que Arès. » Des idées de zones lui traversent l'esprit comme le grand arbre du bascloître où elle allait souvent se recueillir avec son père, ainsi qu'une partie de Dénérim plutôt déserte où est présent un magnifique jardin. Elle hésite, peut-être se rendre eux deux endroits l'aidera-elle ? Malgré tout l'elfe ne veut pas forcer la main à sa compagne, même sous prétexte qu'elle est en deuil.
Elle inspire fort, ravalant ses sanglots, plongeant ses prunelles au sein de celles de son amie. « En tout cas... n'importe où loin de la Chantrie. Après ça, je ne peux plus. » Elle ne cherche pas à être méchante, elle est persuadée que Nesiris comprendra parfaitement. Si cette dernière est partante pour un tour, Briseis décide plutôt de se rendre vers le fameux jardin vers l'extérieur de la ville, comme elle s'est déjà rendue au bascloître aujourd'hui. Voilà ce qui lui manque à l'intérieur de son auberge : de la verdure, de la nature. On ne dirait peut-être pas comme ça mais l'elfe apprécie énormément se retrouver au cœur de celle-ci, de bons souvenirs y étant liés avec son père ; à notamment écumer la campagne Fereldienne.
La douleur est nichée au creux de son cœur mais le réconfort de son amie met du baume à celui-ci. Sa proposition est d'ailleurs très bien accueillie mais pour l'heure, elle est laissée en suspens. « Merci... Mais non, pas toute suite. J'aimerais encore prendre l'air avec toi, si ça ne te dérange pas, j'ai besoin de me changer les idées... Et à l'auberge je n'arrive pas à penser à autre chose que Arès. » Des idées de zones lui traversent l'esprit comme le grand arbre du bascloître où elle allait souvent se recueillir avec son père, ainsi qu'une partie de Dénérim plutôt déserte où est présent un magnifique jardin. Elle hésite, peut-être se rendre eux deux endroits l'aidera-elle ? Malgré tout l'elfe ne veut pas forcer la main à sa compagne, même sous prétexte qu'elle est en deuil.
Elle inspire fort, ravalant ses sanglots, plongeant ses prunelles au sein de celles de son amie. « En tout cas... n'importe où loin de la Chantrie. Après ça, je ne peux plus. » Elle ne cherche pas à être méchante, elle est persuadée que Nesiris comprendra parfaitement. Si cette dernière est partante pour un tour, Briseis décide plutôt de se rendre vers le fameux jardin vers l'extérieur de la ville, comme elle s'est déjà rendue au bascloître aujourd'hui. Voilà ce qui lui manque à l'intérieur de son auberge : de la verdure, de la nature. On ne dirait peut-être pas comme ça mais l'elfe apprécie énormément se retrouver au cœur de celle-ci, de bons souvenirs y étant liés avec son père ; à notamment écumer la campagne Fereldienne.
(c) DΛNDELION
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Briseis & Nesiris
You've a good heart. Sometimes that's enough to see you safe wherever you go. But mostly, it's not. ▬ Neil Gaiman
Pleine de compassion, Nesiris laissait à son amie le temps de s'exprimer et de décider de la suite. Une telle blessure ne guérissait pas en un jour, et le pire que Nesiris aurait pu faire, c'est la brusquer... mais ce n'était pas son genre. En l'occurence, Briseis préférerait ne pas rentrer à l'auberge tout de suite... L'endroit lui rappelait trop son amant, une tristesse résonnant entre les murs, impossible à oublier.
-"Je comprends. Marchons un peu, alors."
Briseis avait-elle une destination en particulier à l'esprit ? Nesiris se contenta de s'adapter à ses pas, la suivant sans trop se poser de questions, et sans répondre ou protester quand son amie précisa qu'elle ne pouvait se diriger vers la Chantrie. La Chantrie... Aux yeux de Nesiris, elle était un symbole d'espoir, un refuge, une vie nouvelle qui lui était offerte, et elle aurait tant voulu qu'il en aille de même pour son amie. Mais Briseis et tant d'autres la voyaient comme un oppresseur. Et le pire était qu'elle ne pouvait leur donner tort. Les violences dans les cercles, l'apaisement, la ségrégation envers les elfes... Toutes ces choses avaient bel et bien lieu, aussi terrible que ça puisse sembler. Comme s'il y avait deux Chantries, celle de Nesiris, qui s'efforçait de faire un peu de bien en prières et en charités, et... l'autre.
Elle se souvenait encore de la perte de ses propres parents. L'horreur, le sentiment de vide, d'injustice. Mais ces jours-là avaient aussi été synonymes de grands changements, sa liberté lui tombant dessus comme un éclair, sa fuite à travers Tevinter avec tous ses dangers : au final, elle n'avait jamais vraiment pu porter de deuil. Elle avait aussi vécu d'autres pertes avant ça, des amis esclaves disparaissant du jour au lendemain, des morts et des accidents... Ce n'était jamais facile. Mais jamais elle n'avait perdu quelqu'un dont elle était amoureuse - en fait, elle n'avait jamais été en couple - et ça devait être une douleur toute particulière.
Elle se tourna vers Briseis, en continuant de marcher. Elle était inquiète, mais ne voulait pas non plus sembler trop insistante.
-"Tu sais que tu peux compter sur moi, hein ? S'il y a quoi que ce soit que je puisse faire..." Elle observa leur progression, leurs pas semblaient les mener tout doucement vers l'extérieur de la ville. Où se rendaient-elles exactement ? Nesiris connaissait de mieux en mieux Denerim, mais il y avait encore des coins qui lui échappaient. Enfin, peu importait : elle était prête à suivre son amie n'importe où, si ça pouvait l'aider au moins un peu.
Elle était là pour aider Briseis, mais elle n'était pas vraiment sûre de ce qu'elle pouvait faire, au juste. Peut-être donner les derniers rites au défunt ? En tant que Sœur, elle aurait pu, mais en même temps elle ne savait pas si c'était quelque chose que Briseis voulait.
-"Je comprends. Marchons un peu, alors."
Briseis avait-elle une destination en particulier à l'esprit ? Nesiris se contenta de s'adapter à ses pas, la suivant sans trop se poser de questions, et sans répondre ou protester quand son amie précisa qu'elle ne pouvait se diriger vers la Chantrie. La Chantrie... Aux yeux de Nesiris, elle était un symbole d'espoir, un refuge, une vie nouvelle qui lui était offerte, et elle aurait tant voulu qu'il en aille de même pour son amie. Mais Briseis et tant d'autres la voyaient comme un oppresseur. Et le pire était qu'elle ne pouvait leur donner tort. Les violences dans les cercles, l'apaisement, la ségrégation envers les elfes... Toutes ces choses avaient bel et bien lieu, aussi terrible que ça puisse sembler. Comme s'il y avait deux Chantries, celle de Nesiris, qui s'efforçait de faire un peu de bien en prières et en charités, et... l'autre.
Elle se souvenait encore de la perte de ses propres parents. L'horreur, le sentiment de vide, d'injustice. Mais ces jours-là avaient aussi été synonymes de grands changements, sa liberté lui tombant dessus comme un éclair, sa fuite à travers Tevinter avec tous ses dangers : au final, elle n'avait jamais vraiment pu porter de deuil. Elle avait aussi vécu d'autres pertes avant ça, des amis esclaves disparaissant du jour au lendemain, des morts et des accidents... Ce n'était jamais facile. Mais jamais elle n'avait perdu quelqu'un dont elle était amoureuse - en fait, elle n'avait jamais été en couple - et ça devait être une douleur toute particulière.
Elle se tourna vers Briseis, en continuant de marcher. Elle était inquiète, mais ne voulait pas non plus sembler trop insistante.
-"Tu sais que tu peux compter sur moi, hein ? S'il y a quoi que ce soit que je puisse faire..." Elle observa leur progression, leurs pas semblaient les mener tout doucement vers l'extérieur de la ville. Où se rendaient-elles exactement ? Nesiris connaissait de mieux en mieux Denerim, mais il y avait encore des coins qui lui échappaient. Enfin, peu importait : elle était prête à suivre son amie n'importe où, si ça pouvait l'aider au moins un peu.
Elle était là pour aider Briseis, mais elle n'était pas vraiment sûre de ce qu'elle pouvait faire, au juste. Peut-être donner les derniers rites au défunt ? En tant que Sœur, elle aurait pu, mais en même temps elle ne savait pas si c'était quelque chose que Briseis voulait.
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