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Lun 1 Jan - 17:56


escape

La mélodie fonctionne autant sur lui-même que sur son compagnon et ça n'a pas de prix, même pour un maître assassin tel que lui ; il n'est pas dépourvu de cœur peu importe s'il qualifie son organe vital de nécrosé. Dans le cas présent rassurer Ezequiel ainsi est le mieux qu'il peut faire ou bien l'écouter, si celui-ci se décide à parler. Pour l'instant Itzal continue sa mélodie qui ne ressemble en rien à celles qui annoncent une mort prochaine ; elle était d'ailleurs l'une des préférées de son frère. Elle s'achève finalement et le silence reprend sa place dans l'obscurité, entre les deux hommes. La proximité le dérange moins après cette mélodie visiblement. Bon évidemment, la tête du brun posée sur l'épaule du rouquin ne le met pas à l'aise mais il se fait violence pour ne pas se retirer aussi brutalement. Itzal prend sur lui, écoute Ezequiel quand il s'exprime, les yeux plongés dans l'horizon malgré le manque de visibilité. Une chose est certaine : il ne s'inquiète pas d'avoir attiré l'attention avec sa flûte de pan et dans le pire des cas, il reste les pièges et ses réflexes. Tous deux sont également parfaitement réveillés.

En toute honnêteté, Itzal n'est pas très bavard, de manière générale. Il se force parfois par politesse, par nécessité mais le silence est son meilleur ami ; il n'a pas toujours de quoi répondre ou ne le souhaite pas pour des raisons personnelles si ce n'est encore par manque de dialogue. Mais il écoute, beaucoup, plus qu'il ne s'exprime. Il demande également. La curiosité est là quand l'ancien Garde parle de ces fameux cauchemars, le tout lui met la puce à l'oreille. « Pourquoi... pourquoi uniquement pour les Gardes ? Qu'est-ce que tu as vu ? » Il ne le regarde toujours pas, son ouïe travaille beaucoup plus que ses yeux, surtout dans la surveillance. La meilleure arme en pleine nuit où chaque bruit est plus aisément identifiable, parfois affolant, même rien qu'une branche d'arbre grinçant sous l'effet d'une brise fraîche. Des bruits auquel Itzal est accoutumé depuis une éternité. Et puis il y a les autres ; il sent du mouvement dans le buisson à proximité, très probablement un rongeur, mais le Corbeau a déjà sorti son sylet qu'il lance en cette direction, délogeant en effet un petit animal qui se sauve apeuré ; malheureusement celui-ci termine sa course dans l'un des pièges disséminé autour du camp. Mort.


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Lun 1 Jan - 18:32

Escape.
Il fut déçu en entendant la fin de la mélodie, il appréciait la musique, il aurait aimé qu’elle dure plus longtemps. Enfin ce n’était pas grave, le maitre corbeau ne pouvait pas jouer de la flûte toute la nuit et ainsi Ez’ pu parler un peu et dire ce qui l’avait réveillé. La question de l’assassin ne le surpris pas, il s’y attendait mais pas aussi tôt, est-ce qu’il avait vraiment le droit de dévoiler les secrets de la Garde comme ça ? Il n’avait jamais rien dit sur les Corbeaux…Il ne voulait pas trahir encore plus l’ordre qui lui avait permis de survivre pendant trois ans.

-Il y a un rituel, l’Union, après ça tu n’es plus comme avant…Tu sens la présence des engeances proches de toi et les cauchemars, c’est à cause d’elles, de leurs présences. Je me suis éloigné le plus possible de l’enclin et pourtant j’ai l’impression que l’une d’entres elle se cache tout près, prête à me sauter dessus si je ferme les yeux.

Il n’en dit pas plus, il n’allait pas dire qu’en plus il allait finir par crever de la souillure dans au mieux trente ans et qu’en plus cette Union consistait à avaler du sang d’engeance. Non il y avait des secrets qu’il fallait mieux garder, Ezequiel avait du respect pour la Garde, vraiment, mais il n’avait pas sa place parmi eux.

D’un coup, sans comprendre comment, sa tête fit une violente rencontre avec le sol, Itzal s’était levé sans prévenir.

-Aïeuh. Ezequiel se redressa puis se frotta le front, lançant un regard plein de questions à l’autre homme, puis leva les yeux au ciel en voyant le pauvre rongeur mort.Sérieusement ? Une souris…J’ai l’impression qu’il n’y a pas que moi qui a besoin d’un peu de repos.

Le jeune ex garde se remit en position assise face au feu et y jeta quelques brindilles pour le maintenir. Il était parfaitement réveillé désormais, son angoisse était presque totalement passé grâce à l’aide de son confrère, mais la nuit était encore longue…Les cauchemars pouvaient très bien revenir.


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Lun 1 Jan - 19:12


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Le rituel, tout ce qu'il lui raconte là, surtout avec le manque de détails, Itzal peut facilement imaginer le pire. Quoi que chez les Corbeaux les méthodes cruelles au cœur de leur formation - sans évoquer l'épreuve finale le demeurent tout autant si ce n'est plus. Le rouquin imagine mal que la Garde cache des secrets encore plus inhumains comme ceux-ci ; ils restent également une organisation plus "légale" que leur guilde d'assassins. Ce sont deux mondes différents, en somme. Par ailleurs, Itzal se doute que si certains réflexes de Ezequiel se sont amoindris en trois ans, ce n'est pas un hasard ; plus de guerriers que de meurtriers parmi les Gardes. En ce qui concerne les engeances, lui n'est certainement pas calé sur le sujet, ce n'est pas comme s'il les avait fréquentées à longueur de journées. Oh évidemment il sait à quoi elles ressemblent et en a déjà affrontée une par un concours de circonstances mais ça s'arrête là. Elles puent la mort, un peu comme lui, un assassin, et Itzal peut comprendre que leur apparence éveille une crainte chez certaines personnes. Chez lui, difficile à dire... Si il se retrouvait encerclé il ne se sentirait pas rassuré, difficile de s'en sortir indemne face à une telle menace, mais ses propres démons sont ailleurs. « Si ça peut te rassurer, ça m'étonnerait que l'une d'entre elle soit parvenue à te suivre jusqu'ici. Et si c'était le cas, je la repérerais bien avant qu'elle n'arrive à notre hauteur. » Commentaire un peu inutile du point de vue de Itzal, à croire que la présence du brun le rend moins enclin à s'enfermer dans son mutisme habituel.

Juste après, comme pour le contredire, un bruit sourd résonne au niveau du buisson et tout s'enchaîne. Dans son élan quand il lance son stylet, Ezequiel est lui aussi délogé mais de son épaule ; pour pas grand chose au final. Une souris. « Bon, au moins, les pièges que j'ai placé autour du camp fonctionnent. » Il soupire pour lui-même et se lève afin de récupérer son stylet. L'instant d'après il est déjà revenu auprès du feu où il s'installe à nouveau, ressortant sa flûte de pan qu'il garde en main ; alors que son arme est déjà raccrochée à sa ceinture. Ses doigts caressent légèrement le bois de l'instrument, l'envie est encore là, une nouvelle mélodie résonne un petit moment pour combler le silence qui les aime bien. Mais Itzal en avait besoin, quand bien même c'est à double tranchant ; autant jouer l'occupe, autant l'air le détend et le sommeil toque à sa porte. Les minutes défilent lentement. Le Corbeau termine avec les paupières lourdes ; sans s'en rendre compte il tombe de fatigue malgré la position assisse, après avoir progressivement redescendu ses bras sur ses genoux. Risqué de s'endormir ainsi mais la présence de Ezequiel ne le laisse pas complètement à découvert. En plus, le maître assassin a le sommeil très léger, un avantage dans ce genre de situations et pour les excursions en pleine nature. Il ne se fera pas avoir bêtement.


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Lun 1 Jan - 21:50

Escape.
Il avait raison, grâce à la pauvre petite souris, ils savaient que les pièges fonctionnaient, mais d’un côté ils n’avaient pas été placer par un débutant, il aurait été étonnant qu’ils ne se déclenchent pas.

Une fois assit face au feu, l’autre assassin ne tarda pas à le rejoindre, tout en restant un peu à l’écart, puis une nouvelle mélodie remplie l’air. Ezequiel aimait vraiment cet air, puis c’était toujours plus agréable qu’un silence pesant entre les deux hommes. Mais encore fois la mélodie cessa, le plus jeune releva la tête pour regarder son mentor, un peu surpris de le voir endormit.

Un petit sourire en coin sur le visage, Ezequiel se rapprocha d’Itzal, à genoux à côté de lui. C’était rare de pouvoir approcher l’assassin dans un tel moment, il avait l’air tellement serein, il hésitait entre le réveiller pour qu’il s’allonge et qu’il puisse dormir confortablement ou le laisser ainsi.

Le jeune crétin décida de le laisser comme ça, les gens comme eux avaient l’habitude parfois de dormir dans des endroits bizarres donc dormir assit n’était pas un réel problème. Il rapprocha son visage de l’oreille du maitre assassin, pas réellement conscient de la proximité des deux corps.

-Merci pour tout.

Il lui avait dit que c’était inutile de le remercier et pourtant si, Ez’ tenait à lui dire merci. Grace à lui il allait peut-être redevenir un corbeau, cela représentait beaucoup pour lui. Emporté par son affection pour l’autre homme, il alla jusqu'à vouloir déposer un petit baiser sur la joue…Sauf qu’il n’avait pas prévu qu’il allait se réveiller et tourner la tête vers lui, le dit baiser atterrit à la place sur le coin des lèvres du roux, ce qui n’était pas vraiment ce qui était prévu.

Ezequiel se releva et recula rapidement, les joues devenues toute rouge par la gêne, il voulut ouvrir la bouge pour s’excuser mais rien ne sorti, il préféra tourner la tête. Il avait peur de la réaction de l’autre, c’était un accident, mais il avait peur qu’Itzal se fasse des idées…Il n’y avait strictement rien entre eux, Ez’ ne le voyait seulement comme un ami, un mentor, voir un frère. Il ne ressentait rien de plus…Enfin à cet instant il ressentait seulement beaucoup de gêne et une forte envie d’aller s’asseoir très loin pendant tout le reste de la nuit. Il le savait, le trajet jusqu'à Antiva risquait d’être très long par sa faute…Le petit crétin trop affectueux.

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Lun 1 Jan - 22:43


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Itzal est plutôt serein, ainsi assoupi, son faciès semble plus décontracté que lorsqu'il est éveillé ; même avec sa position tout sauf confortable. L'habitude, encore, à tous les coups. Et ce n'est pas comme s'il allait se poser des questions dans son état actuel où une brume englobe son esprit ; la machine assassine profite de son repos bien mérité. Son ouïe ne s'attarde pas sur les bruissements qui ne sortent pas de l'ordinaire mais son sommeil reste léger et son alarme interne risque de sonner plus tôt que prévu. Quand Ezequiel s'approche puis lui murmure un merci, ses paupières remuent déjà beaucoup plus, tout s'agite à l'intérieur de lui, même dans l'inconscient. Et c'est au baiser qu'il se réveille instinctivement. La tête encore dans le cirage qui entre en contact trop intime avec son compagnon, le temps qu'il réalise, celui-ci est déjà loin mais la main de Itzal était déjà posée sur le stylet à sa ceinture. Enfin ce n'est pas vraiment le problème là. Aucune tentative d'assassinat déjouée, plutôt une tentative de... Non, le Corbeau ne souhaite pas réellement le savoir, en vérité.

Il recouvre ses esprits en constatant que son compagnon en est le premier gêné, mais lui aussi, maintenant, il ne sait quoi dire. Sa paume remonte naturellement jusqu'à ses lèvres qu'il inspecte brièvement. Il n'aurait jamais dû s'endormir ; en fait il ne veut même plus dormir jusqu'à ce qu'ils parviennent à Antiva. Pas après ça. Ce n'était peut-être pas si volontaire que ça, à en juger par le visage de Ezequiel, ni une faute grave, néanmoins Itzal retourne à son point de départ pour se prémunir : imperméable. Glacial. « J'ai... assez dormi. Je reviens. » Lance-il en s'échappant de la zone maudite pour soulager sa vessie ; excuse qui n'en est pas totalement une. Une fois suffisamment à l'écart, derrière un rocher et après avoir fait son affaire, il reste un petit moment sur place. Il n'est pas dégoûté par ce qui vient de se passer ; l'expérience n'était pas désagréable mais inappropriée, improbable, impossible. Ce rapprochement accidentel l'amène à voir Ezequiel sous un autre angle et il n'aime pas ça, il l'a toujours considéré comme la réincarnation de son frère, en un sens, ainsi qu'un ami. Un traître aussi, mais bon c'est une autre histoire qui n'est plus vraiment d'actualité avec ce qu'il en sait. Après quelques minutes il se décide à revenir en évitant soigneusement les pièges installés de son propre chef, ne pipant mot et s'installant le plus loin possible de son compagnon. Oh oui, la nuit risque d'être longue. Le chemin jusqu'à la maison également.

▲ ▲ ▲

Depuis le levé du jour, Itzal s'est montré particulièrement distant ; les conversations n'étaient ni profondes ni personnelles, juste nécessaires pour reprendre la route au plus vite. C'est comme s'il en voulait à Ezequiel, sûrement, mais à lui tout autant. Il mène la marche, ses affaires sur lui, se retournant de temps en temps pour voir si son compagnon arrive à suivre le rythme et vérifiant qu'ils ne sont pas pris en filature, sait-on jamais. Aussi muet qu'une tombe, il ressasse les événements de la veille, rumine intérieurement. Quand soudain une pensée le trouve, une pensée à laquelle il a songé une bonne partie de la nuit pendant son premier tour de garde. Mieux vaut qu'il en parle, maintenant qu'il est retourné les pieds sur terre avec la tête froide. « Cette Orlésienne, Clarice de Nexon, c'est moi qui l'ai tué. J'ai reçu les mêmes ordres que toi, probablement à quelques jours d’intervalle. » Il se montre direct ; après avoir lâché la bombe il se stoppe puis se retourne vers Ezequiel.


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Lun 1 Jan - 23:39

Escape.
Il ne bouge plus, son cerveau à cesser de fonctionner, il se dit qu’au moindre mouvement Itzal pourrait lui en vouloir encore plus, s’il pouvait il arrêterait même de respirer pour faire le mort. Lorsque l’autre lui indiqua qu’il revenait il fut soulagé, mais il attendit que le corbeau ne soit plus près de lui pour lâcher un soupir de soulagement.

Se passant les mains sur le visage comme pour essayer d’oublier ce qu’il venait de se passer, Ezequiel retourna s’asseoir à sa place d’origine, loin d’Itzal. Il ne pouvait pas le regarder en face pour le moment, il ne pouvait pas expliquer pourquoi il était aussi gêné. Puis vu la réaction de l’autre homme, il devait sûrement le détestait, il était redevenu si froid avec Ez’. Il entendit le bruit des pas du corbeau revenir mais il ne releva même pas le visage, il allait rester assit le regard perdu dans les flammes toute la nuit…Il n’osait plus bouger ni parler, c’était foutu, Itzal le haïssait.
Ӝ

Le lendemain la situation était toujours aussi gênante, les discussions n’étaient que des banalités liés au voyage. Le crétin se contenta de suivre le maitre assassin, restant derrière lui le regard fixé sur le sol. Il avait voulu partir plus tôt sans Itzal, mais malheureusement les deux étaient restés parfaitement réveiller toute la nuit.
Puis la voix de l’autre lui fit relever le visage…Il avait dû mal à assimiler ce qu’il venait d’entendre, l’incompréhension était parfaitement visible sur son visage.

-Quoi ? Dis-moi que c’est pas vrai, s’te plait dis-moi que t’étais au courant de rien.Peu à peu la colère pointa le bout de son nez, la fatigue n’aidant pas le plus jeune à rester calme.Putain me dit pas que c’est à cause de toi que j’ai passé trois ans à faire le con dans la Garde ! Que j’ai pas passé trois putain d’années à me demander si l’un des nôtres aller me tomber dessus. Que j’suis devenu un mort en sursis à cause de toi !

Ezequiel recula légèrement, une main dans son dos, posé sur la garde de sa dague. Il commençait à se demander si tout cela n’était pas qu’un simple jeu pour Itzal, s’il n’avait pas juste voulu lui donner un peu d’espoir pour tout briser et le tuer juste après…Ce serait étonnant de sa part mais d’un côté venant d’un Corbeau ça ne le serait pas tant que ça.

-Dis-moi…J’ai eu tort de te faire confiance ?

Le ton et l’attitude avaient changé, le petit crétin affectueux faisait place au petit crétin méfiant et prêt à agir à la moindre menace. Il s’en voulait pour la vieille, il s’en voulait pour avoir eu une confiance aveugle, il ne ferait pas l’erreur une deuxième fois.

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Mar 2 Jan - 0:08


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Ce n'est pas vraiment un aveu de la part d'Itzal qui n'est en rien un complice des individus qui ont voulu nuire à Ezequiel, après tout ce choc là il l'a encaissé cette nuit et c'est pour avoir le temps de bien y réfléchir qu'il ne lui en a pas parlé à chaud. Mais évidemment la réaction n'est pas positive, c'est compréhensible. Complètement retourné vers son compagnon, le maître assassin l'observe passer de l’incompréhension totale à la colère. Puis les accusations. Il reste le plus impassible possible, les sourcils froncés, espérant maintenant parvenir à le convaincre de la vérité, tout simplement : il ne savait rien. Même si l'ancien Garde s'emporte comme jamais, loin du crétin habituel auquel il fait face. « Baisse ton arme, c'est inutile. Je n'étais pas au courant. J'avais un doute hier, c'est pour cette raison que je t'ai demandé, et j'ai réfléchi. Je veux des réponses comme toi, parce qu'on s'est joué de nous deux. » Comme si quelqu'un s'était arrangé pour les monter l'un contre l'autre, comme si cette confrontation actuelle était prévue depuis longtemps.

Itzal grince des dents, il n'aime pas ça, et il est partagé, il ne veut pas croire que les Talons aient vraiment voulu se débarrasser d'Ezequiel comme ça. Juste sans raison, sans véritable faux pas sur un contrat. Si un traître se cache vraiment dans leurs rangs, depuis trois ans, il s'opposera sûrement à son retour dans l'organisation. Mais si c'était encore une épreuve, et si oui, pour qui exactement ? Rien à faire tout s'entortille dans son esprit parce que ses convictions sont mises à rude épreuve. Il inspire, ça ne l'empêche pas d'être encore sur la défensive au cas où Ezequiel décide de ne pas le croire et de foncer tête baissée pour l'affronter. « Réfléchis un instant, toi aussi. Tu me connais suffisamment pour savoir que je ne joue pas avec ça. Ce n'est même pas une question de confiance à ce stade. » Un peu sec, son état et le manque de sommeil oblige, il le lorgne lourdement.


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Mar 2 Jan - 0:36

Escape.
Ezequiel est tendu et énerver alors qu’Itzal reste calme, il l’écoute attentivement sans le quitter des yeux, il ne veut pas louper le moindre mouvement suspect. Lui n’a plus combattu d’humains depuis trois ans, il aura un désavantage certain s’il y a un combat. Apparemment le maitre assassin n’était au courant de rien, Ez’ ne sait pas s’il doit le croire ou pas, il voulait peut-être juste que le crétin baisse sa garde ? Il ne savait pas quoi faire, il resta donc sans bouger et sans dire un mot.

Est-ce qu’il connaissait réellement assez bien Itzal ? Il voulait dire oui, mais à cet instant, juste maintenant il a un doute. Il a du mal à croire que son ami le trahisse et joue avec lui, mais il a aussi du mal à croire que les Talons puissent le trahir.

Doucement il relâcha son arme, mais la colère était toujours là, peu importe qui était le traitre, il le prenait très mal. Ezequiel avait toujours vu les Corbeaux comme sa famille, les Talons étant les chefs de cette famille très nombreuse, il avait toujours essayé de les servir du mieux qu’il pouvait…Se prendre un couteau dans le dos était douloureux, mais il ne resterait pas sans rien faire, il finirait par savoir la vérité.

-Très bien, je te crois, tu m’aurais tué dès le début au lieu de jouer avec moi…Je l’espère. Mais ça veut dire que quelqu’un ne veut pas de moi là-bas, alors je suis pas certain que ce soit une bonne idée que je rentre au final.

Il était plus très sûr de lui désormais, revenir auprès de quelqu’un qui voulait le voir mort était mauvais, surtout quand ce quelqu’un était membre des Corbeaux. Il soupira, il en avait assez en fait de se prendre la tête…Il aurait peut-être dû rester avec les Gardes, il serait mort plus vite.

-Avec les Gardes je serais mort plus vite, au lieu de mourir en prenant la tête pour savoir quel membre de la famille ne veut plus de moi.

La colère était toujours un peu présente, mais elle était mêlée à de la tristesse aussi…Depuis la vieille ses émotions faisaient le yoyo, comme un ado mal dans sa peau, mais il était adulte et cela le rendait bien misérable.


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Mar 2 Jan - 1:13


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L'échange visuel est intense, ressemble presque à une bataille de regards, cherche à séparer le vrai du faux en plongeant à la source ; après tout ne dit-on pas que le regard est le reflet de l'âme ? Mais Itzal n'a rien à se reprocher et est content que Ezequiel fasse le bon choix en décidant de le croire. Le mauvais point, c'est que cela remet tout en question dans la tête du plus jeune. C'est compréhensible mais le maître assassin lui remet les pendules à l'heure avec sa sagesse ainsi que ses convictions, sa fidélité à l'organisation. « Quel choix te reste-il ? Ne tourne pas le dos aux Corbeaux, si un traître se cache dans nos rangs je t'aiderais à le démasquer. Je déteste les traîtres. Si tu fuis, je te considérerais comme un traître toi aussi. Ne déconne pas, je n'ai pas envie de prendre ta vie, petit... » Alors qu'il allait dire Pepito, surnom de son frère décédé, il se rattrape à temps avec petit... La dernière fois qu'il a fait l'erreur, c'était quand il avait bu. Il s'en remémore, à voir si Ezequiel aussi, mais quelle importance si celui-ci décide de tout lâcher ?

« Trop m'ont déjà tourné le dos. Je ne veux pas te compter parmi ceux-là, même si je l'ai cru, pendant trois ans. Mais je n'hésiterais pas cette fois. » Ajoute Itzal ; dans le doute ses doigts frôlent la lame de son stylet, puis il soupire, en contradiction avec ses paroles plus tôt énoncées, réalisant qu'il est encore tombé dans le panneau avec Ezequiel : l'attachement, la plus cruelle des armes, une terrible manipulation. Peut-être ce dernier l'a-il remarqué et c'est une erreur chez eux ; un Corbeau ne peut se permettre d'épargner par attachement. Sinon, il paye tôt ou tard de sa vie cette faiblesse, si ce n'est pas une autre qui l'emporte comme un échec en mission. Si la cible n'est pas tuée, l'assassin l'est bien souvent derrière. Dure règle mais la réputation de l'organisation est plus importante qu'une existence.


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Mar 2 Jan - 14:19

Escape.
Ce qui lui reste comme choix ? Une mort lente ou une mort rapide, c’est aussi simple que ça. Ezequiel ne sait plus si son retour à Antiva est une bonne idée malgré ce que lui dit Itzal.

-Je te l’ai déjà dit, si tu dois être mon bourreau je l’accepte volontiers…Mais je ne suis pas un traitre et je ne veux pas l’être. J’ai pas fait le con pendant trois ans pour aller crever bêtement.

Il n’avait pas loupé le mouvement vers la lame du stylet, ils avaient confiances et pourtant ils se méfient à la moindre parole. C’était ça la vie d’un Corbeau, voir les ennemis partout, se méfier de tout et être prêt à prendre une vie sans la moindre hésitation. Une vie basée sur le mensonge et le sang, cette vie lui avait manqué étrangement, n’importe quelle personne censée aurait voulu fuir ce genre de vie, mais pas lui…Peut-être qu’il était vraiment un crétin avec une case en moins.

-Bon…on attend quoi ? La route est longue jusqu'à Cumberland.

Le visage de nouveau souriant, il se remit en marche, il devait vite reprendre l’habitude de sourire en permanence. S’il y avait bien un traitre près de lui, il ne devait pas lui montrer qu’il se méfiait de quoi que ce soit.

~Fin~

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