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Lun 15 Jan - 17:04


la vengeance a toujours faim

L'ambition et la vengeance ont toujours faim, elles rongent l'âme, noircissent bon nombre de cœurs mais alimentent les affaires des Corbeaux qui ne peuvent que s'en réjouir. Ne dit-on pas que le malheur des uns fait le bonheur des autres, après tout ? Ces assassins qui œuvrent dans l'ombre, revêtent les habits de la faucheuse, parfois pour le bien commun, parfois pour de terribles desseins propres au commanditaire ; mais Itzal se moque tout autant que ses confrères de la face cachée de l'iceberg. La mission est exécutée jusqu'au bout, souvent dans une ignorance suffisante qui évite les états d'âmes gênants. Si la main est fébrile, la cible épargnée, ceux qui demeuraient autrefois vos alliés se changent en votre pire cauchemar et vous passez du prédateur au gibier. Un Corbeau mort vaut mieux qu'un Corbeau incompétent ou pire encore, un traître. Leur réputation s'est construire au fil des siècles sur un amas de cadavres, de toutes les victimes parfaitement assassinées ; certes le prix est conséquent mais la qualité du service également.

Et en ce qui concerne Itzal, jamais il n'a déçu les Corbeaux, malgré quelques erreurs suffisamment dissimulées pour qu'elles ne lui portent pas préjudice tout au long de sa sanglante carrière. De recrue laissée entre les griffes d'une formation cruelle mais efficace, de simple assassin à maître, même le grade du Talon lui a été proposé. Une offre conséquente et pourtant refusée, le rouquin préférant le terrain ainsi qu'agir dans l'ombre ; être au centre des projecteurs ne l'intéresse guère. Sa situation actuelle est suffisamment agréable : autant il gère les missions des assassins lambda, autant il s'en acquitte avec grand plaisir, jonglant aisément entre les deux. Il ne cache pas qu'une fois encore, se dégourdir les jambes l'attire plus que la gestion, responsabilité qu'il assume néanmoins correctement avec son statut d'aîné.

Mais là le terrain l'appelle lui, non pas un simple bougre de son organisation, pour une affaire de vengeance, sûrement de famille. Itzal chevauche depuis l'un des nombreux repaires de la guilde éparpillés un peu partout à Thédas, en l’occurrence Dénérim où il demeurait, en direction de l'arrière du royaume. Les terres d'Oanhaid sur lesquelles l'attendent une rencontre avec sa cliente, la Bann de cette région. C'est en fin de matinée après une longue traversée et quelques arrêts qu'il la découvre enfin pour la première fois ; peu de soldats, une grande majorité de métayers. Il se présente à bon port avant d'être conduit devant la dame Niccináed dans une grande pièce ; le feu qui crépite attire son œil. Il la salue tout d'abord avant de dévoiler son identité. « Je suis Itzal, de la maison des Arainai, envoyé par les Corbeaux à propos de votre affaire à régler, comme vous devez le soupçonner. Enchanté. » Il reste soigneux dans ses tournures de phrases, quand bien même un meurtre reste un meurtre et tous deux savent pourquoi il est ici ; certains clients préfèrent la discrétion quand des oreilles indiscrètes se situent encore à proximité.


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Dim 11 Fév - 22:04


onóir
Honneur



IIl n'y avait de mots pour s'émouvoir d'un honneur perdu. Qu'ils eut été féreldiens ou oanhaidien, je ne les avais trouvé dix ans auparavant dans le verbe de mes terres. Comme le silence que l'acte imposait, la langue de mon pays s'était dénoué du poids de la parole, pour enfermer dans le non-dits, ce que d'aucun qualifierait d'acte malheureux... mais que l'on murmurait consentit par droit de justice. Un droit qui me retirait la légitimité d'user du mot "viol". La légitimité à prétendre à une réparation. Le rapport sexuel imposé par Caden ne remplissait pas les conditions nécessaire pour être reconnu comme tel. Puisque je ne m'étais débattu, sous le choque de sa violence, la sidération me faisait complice. J'étais au mieux une amante versatile... au pire, et bien qu'aucun n'eut osé le formuler de vive voix : une femme de petite vertus.  Les hommes semblait pouvoir formuler autrement l'assemblage paradoxale du non consentement et du phénomène de sidération, propre à ce que je comprendrais bien plus tard être un traumatisme. Il n'y avait pas encore de mots pour cela et mon appartenance au sexe faibles, ne m'autorisaient à y remédier. Ces lois posés de mains d'hommes m'avait ainsi condamné aux silences et sanglots, dont les dernières larmes s'étaient taris sur le front d'une petite fille. Sur le front d'Oannell que je m'étais en terre.

"Moira NiCineàd, Bann de ces terres. Et bien que les circonstances conduisant à votre présence, soit particulière, sentez-vous le bienvenue en Oanheid, Maighstir Arainai.", répondis-je de cette voix posée qui de l'assurance n'avait que le masque dont je l'avais soigneusement affublés. La présence du corbeau demandé, du corbeau que l'on s'apprêtait à payé, n'était de nature à me laisser sereine. La justice vengeresse que je demandait, ne pouvais s'accompagner de paix. Je ne m'en illusionnais pas. Il me faudrait un jour répondre de ce choix.

"Que les corbeaux que vous représentez, ne s'offusque de ma méfiance, mais je ne puis accorder ainsi confiance au premier venu n'ayant que la mention d'un nom à donner pour se présenter.  Maighstir Arainai, je ne vous ferais l'affront de douter de vos compétences. Votre regard est suffisamment éloquent en cela. Mais permettez-moi de vous demander une preuve de votre appartenance à cette guilde, avant que ne se poursuive en lieu plus tranquille notre conversation" Sans que mes yeux ne se détourne, ainsi avais-je formuler cette méfiance dont il me fallait désormais devenir l'amie si je voulais, à l'avenir, survivre.

 

       
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Mer 14 Fév - 11:15


la vengeance a toujours faim

C'est la première fois que le maître assassin met un pied en Oanheid, des terres qu'il découvre en même temps que leur Bann plutôt accueillante. Même s'il n'est pas dupe, le calme affiché s'apparente plus à un masque : si celui-ci trompe très probablement une bonne partie des gens, Itzal est suffisamment expérimenté pour sentir qu'autre chose se trame en profondeur. Et si il est question de vengeance, ce n'est pas difficile à comprendre ni à deviner, au fond. Prudente à juste titre, il n'est en aucun cas outré lorsqu'elle lui demande une preuve plus parlante de son appartenance aux Corbeaux. « Bien évidemment. C'est ce qui avait été convenu. » Celle-ci est nichée entre les plis de ses vêtements, sous la forme d'une dague nullement comparable à une autre : sur son manche est non seulement gravé le symbole si propre à l'organisation mais une formulation subsiste également sur la lame "Les Corbeaux vous saluent". Impossible d'être une copie, elle fut spécialement préparée pour cette entrevue, comme c'est le cas avec d'autres colifichets quand certains clients réclament une assurance. Ce n'est pas là une perte de temps pour eux, tant que l'argent rentre derrière. Mieux vaut ne pas se mettre les Corbeaux à dos car ils n'oublient pas.

Naturellement Itzal l'invite à prendre l'arme qu'il lui tend dans le bon sens au sein de sa paume, pour observer de plus près les gravures, propres et conformes à ce qui avait été convenu. La dague, au bon vouloir de la dame, pourrait également servir comme celle qui se chargera de la besogne. Recouverte du sang de la cible, signe de vengeance, ce ne serait là qu'un extra peut-être accompagné d'un autre. Qui sait. L'assassin n'est pas contre une mise en scène si celle-ci est demandée par la Bann, après tout, c'est là son travail. Il ne détourne pas ses yeux de cette dernière ; prêt à la suivre pour qu'ils ne continuent leur conversation loin des oreilles indiscrètes, qu'elle lui confie les détails à prendre en compte. « Je vous suis. » Il est clair qu'il n'est pas très loquace mais son regard parle parfois plus que de simples mots. Et il n'attend plus que les indications pour s'exécuter, plutôt patient : une chose est certaine le bougre n'abusera pas de l'hospitalité temporaire de Moira.


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