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Mer 28 Fév - 21:24




Alistair & Evalyn & Aloïs
“Only by speaking out can we create lasting change. And that change begins with coming out.”


Aloïs avait pris une grande décision, qui l’avait mené tout droit jusque dans ses terres, chez les Martell. Une partie de lui s’en voulait de ne pas s’y être rendu plus tôt, mais il devait bien le reconnaître : l’amour avait fait changer ses priorités. Et il s’en rendait compte, impuissant, tout en sachant que si un jour Ariel ne voulait plus de lui, peut-être aurait-il tout perdu. Mais cela n’arriverait pas. Il le savait, il en était intimement persuadé. Quoi qu’il en soit, Aloïs avait pris deux décisions importantes : si on avait besoin d’aide, il irait aider à combattre l’Enclin ou à sauver quelques civils. C’était l’une des raisons pour lesquels il rendait visite à sa famille, pour les prévenir, et c’était certainement la raison la plus facile à évoquer. La deuxième, en revanche... Il leur devait bien une explication sur « pourquoi diable tu ne viens plus nous voir aussi souvent qu’avant ? ». Evidemment, Evalyn devait savoir, puisqu’elle avait lu une partie de sa correspondance. Il fallait en revanche annoncer à son père qu’il était en couple avec un homme, avec l’héritier de leur seigneur, et élevait avec lui sa petite fille... Et ça, c’était loin d’être chose aisée.

« Père... J’ai à vous parler. » fit doucement Aloïs en ravalant sa salive après avoir refermé la porte du bureau derrière lui. La voix de son père s’éleva, plus douce qu’à l’accoutumé et, plus surprenant, il voyait même de la fierté au fond de son regard. Le Templier savait pourquoi : son géniteur devait certainement croire qu’il venait s’entretenir à propos de sa décision et de son engagement vis-à-vis des problèmes liés à l’Enclin. « Je suis vraiment fier du courage dont tu fais preuve, mon fils. Être Templier te va à merveille. » Avec un léger sourire gêné, le blondin secoua la tête ; « Non, en fait je... Ce n’est pas de ça que je voulais parler. J’ai autre chose à vous dire. A propos de... Ariel de Lydes, Père. » Déjà, son regard se fait plus dur, plus soupçonneux. Oh, il est encore loin de se douter de ce qui va suivre : certainement que l’homme vieillissant se demande ce que ce noble peut bien leur vouloir, à eux ou à son fils. « Nous... Nous sommes ensemble, Père. C’est pourquoi je ne passe plus aussi souvent à la maison, nous sommes ensemble et il a une petite fille que j’élève avec lu- »

Aloïs n’a pas le temps de terminer sa phrase. D’abord, il y a la gifle qui claque contre sa joue, puis le lourd silence choqué qui s’installe entre les deux hommes. Et enfin, la déferlante. Une pluie d’insultes, de déception, un fiel incontrôlé venant d’un homme strict, trop strict peut-être. Aloïs voudrait ne pas le laisser remettre la faute sur sa mère qui l’a élevé soi-disant « comme une fille » et cet amour pour la couture qui n’a jamais cessé mais, progressivement, les yeux d’Aloïs se rivent et s’ancrent au sol. Il sait qu’il ne pourra rien dire, rien faire, qu’il faudra plusieurs heures ou plusieurs jours avant qu’il ne puisse adresser la parole à son père sans qu’il ne lui crache au visage. Le blondin a envie de se faire tout petit, de disparaître dans le plancher, de ne pas avoir à subir ce flot de paroles qui le blessent bien plus qu’il ne s’y attendait. « C’est donc deux fils et trois filles que j’ai depuis tout ce temps. » sont les derniers mots qu’il prononce avant de lui montrer la porte.

Lorsque le jeune homme ressort silencieusement de la pièce, tête basse, épaules voûtées, il ne voit pas immédiatement que les beuglements de ce qui lui sert de père a attiré du public. Deux personnes, en réalité, dont il finit par voir les jambes avant de relever sur eux des yeux qui ne parvenaient pas à retenir ses larmes. Alistair et Evalyn. Son frère et sa nièce. Le regard d’Aloïs les fuit, avant qu’il ne lâche d'une voix basse, un murmure ; « Pardon » pour s’excuser d’avoir rendu le père Martell imbuvable pour quelques temps.

HRP.
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Mer 7 Mar - 23:02


       
Family : A little bit of crazy, a little bit of loud & a whole lot of love. Aloïs & Alistair & Evalyn
       

       
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Evalyn s’ennuyait profondément, la journée n’était pas des plus palpitante, rien de bien particulier n’était prévu. Elle était tout simplement assise près d’une fenêtre à regarder vers l’extérieur, en attendant que quelque chose se passe…Et elle attendit longtemps. Alors qu’elle commençait à somnoler elle remarqua une silhouette se rapprochait de la demeure, son oncle Aloïs, un petit sourire aux lèvres elle quitta sa banquette et partit à la rencontre de son oncle.

Une fois arrivée en théorie où il devrait être, elle ne le trouva pas, se demandant où il aurait pu passer. Elle chercha dans les écuries d’abord, la cuisine et la chambre…Il n’était dans aucun de ses lieux. Elle finit par laisser tomber, il devait être occupé avec son père, elle finirait bien le voir en fin de journée. Alors qu’elle retournait dans sa chambre, Evalyn passa devant le bureau de son grand-père et entendit des voix. D’un naturel bien trop curieux, elle avait lu la correspondance privée d’Aloïs une fois et avait appris par la même occasion que son oncle avait une relation avec Ariel de Lydes, la demi-elfe colla son oreille contre la porte. Elle se retourna rapidement lorsque des bruits de pas se firent entendre, rassuré elle vit que c’était seulement son père, elle lui fit signe de ne pas faire de bruit puis retourna à son écoute.

Ce qu’elle entendit lui fit un choc, elle savait que son grand-père était loin d’être aimable, mais dire ce genre de choses à son propre fils…Il était horrible. Evalyn recula et jeta un regard attristé à son père, il n’était pas encore au courant non plus, mais elle savait que lui n’agirait pas de la même manière…Il serait peut-être surpris sur le coup, mais il accepterait facilement la chose.

La porte du bureau fini par s’ouvrir et son oncle sorti la tête basse, ne la remarquant pas tout de suite et lorsque ce fut le cas, il s’excusa doucement. Evalyn avait réellement mal au cœur de voir son oncle ainsi, elle n’aimait vraiment pas voir les membres de sa famille triste…Hormis son grand-père, elle s’en fichait royalement. Elle s’approcha d’Aloïs puis passa ses bras autour de lui pour lui faire un câlin.

-C’est inutile de t’excuser, il n’y a aucune de le faire.

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Jeu 22 Mar - 20:03


i'm fucking gay !

Les nouvelles l’avaient fracassé et avaient annihilé la moindre once d’effort qu’il avait fourni durant les derniers jours afin de ne plus toucher à la moindre bouteille, malgré leurs appels subtiles et enchanteurs. Il avait eu un éclair de motivation, une envie de tout recommencer en mieux, puisqu’il avait enfin réussi à mettre derrière lui la disparition de sa femme, que son deuil avait enfin été apaisé. Mais la vie en avait décidé tout autrement, lorsqu’une nouvelle en particulier avait fini d’achever tout espoir qu’il eût jamais d’aller mieux ; elle était encore en vie. Si ça avait été difficile d’avaler l’information pour lui, ça avait été d’autant plus difficile de rassurer Eva. Elle qui pensait avoir eu un coup de malchance en perdant sa mère jeune, apprenait maintenant qu’elle l’avait tout simplement abandonnée, sans raison valable.

Il avait passé les jours suivant seul. Pas qu’il n’avait pas envie de voir Eva, c’est simplement qu’il ne savait pas quoi lui dire exactement. Des excuses? Il l’avait pourtant cherché, longtemps. Mais elle était trop jeune à l’époque pour même s’être rendu compte de ses aller-retour au domaine. Il n’avait cependant jamais eu l’idée de regarder dans la garde des ombres, ça aurait dû être une évidence mais même à l’époque, il ne la connaissait pas autant qu’il se l’était imaginé.

Mais après quelques jours d’isolement, il avait enfin osé mettre le nez dans le couloir, car des éclats de voir avaient attirés son attention. Légèrement alcoolisé, car il avait eu du mal à sa résolution, il remarque Eva au bout, et hésite à la rejoindre, de peur d’avoir des réprimandes. Ce sont les éclats de voix qui le motivent à franchir la distance restant entre lui et sa fille, afin de se planter devant les portes des quartiers de son géniteur. L’oreille effilée contre la porte, la demi-elfe le somme de ne pas faire de bruit. Il douta bien qu’on puisse entendre la moindre intervention dans le couloir, vu la dispute qui semblait avoir éclaté entre ce qui ressemblait être son frère cadet et son père. Inquiet, il tente d’en déceler la raison, et il fait mention d’Ariel de Lydes, le frère d’Alaric, et soudainement, une conversation plus lointaine lui revient en tête. Il n’a pas le temps d’avoir la somme de son équation que le jeune blond sort, la tête basse, les yeux embués.

Un excès de colère prend l’aîné lorsqu’il accuse les paroles blessantes de son propre père envers son fils. Lorsqu’il voit Evalyn enlacer Aloïs, il se joint à eu, brièvement, puis passe une main sur l’épaule de son jeune frère. ‘’T’en fais pas Honey. Ça restera pas comme ça.’’

Puis il passe les portes, referme derrière lui, et c’est l’éclat. Il se doutait que son géniteur avait quelque chose à voir avec la disparition de sa femme, alors les propos de la garde des ombres n’avaient fait que confirmer ses doutes, mais si en plus il s’en prenait à son frère, à sa fille, il ne répondait plus de lui. Sa voix se brise de colère tandis que déferle sur le vieil homme tout les reproches possibles, tous les maux qu’il aura imposé à sa famille de par son étroitesse d’esprit.

Un bruit de fracas, comme une table que l’on renverse, et le silence. Un silence lourd, tandis que l’aîné Martell et soudain pris de vertige. Quelques minutes passent puis il finit par ressortir de la pièce seul, en sueur, le teint blême. Il s’adosse contre les portes et évitent de regarder sa fille et son frère, légèrement sous le choc de ce qui venait de se produire derrière ces portes.



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Lun 2 Avr - 21:44




Alistair & Evalyn & Aloïs
“Only by speaking out can we create lasting change. And that change begins with coming out.”


Tout ce dont avait envie Aloïs, à présent, c’était de se jeter sur son lit, et de se cacher sous ses draps. Ou, plutôt : de rentrer à Lydes sans tarder pour se cacher sous « ses » draps et ceux de son compagnon. Là, il pourrait même se faire cajoler... Parce qu’Aloïs était persuadé qu’il allait se faire juger. Leur père (ou grand-père) lui avait bien passé un savon, pourquoi est-ce que sa nièce et son frère n’en ferait pas autant ?... Sans doute était-il plus secoué par les reproches paternels qu’il ne voulait bien se l’avouer, et que sa confiance en lui était plus ébranler que d’ordinaire, car Aloïs savait bien qu’Alistair et Evalyn étaient loin, très loin d’être comme son géniteur.

Ce que sa nièce lui prouva d’ailleurs une fois de plus en venant le prendre dans ses bras. Il mis quelques secondes avant de réagir et de l’enlacer à son tour, soulagé. Et il l’est encore plus lorsque son aîné se joint à leur étreinte, avant de passer une main sur son épaule. Un « Merci... » timide lui échappe, avant qu’Alistair ne prenne la parole. Et si, au fond de lui, Aloïs est réellement touché par toute cette attention, il ne veut pas que son frère s’implique dans la situation. Il a eu l’air de comprendre que les relations entre père et fils n’étaient plus au beau fixe pour tout le monde, et il ne voudrait pas que cela empire encore à cause de lui. Il n’a pourtant pas le temps de le retenir, que c’est au tour d’Alistair d’entrer dans le bureau.

Aloïs se fige un instant aux éclats de voix, avant qu’il ne baisse les yeux sur Evalyn. « Je ne voulais pas que... » il n’a pas le temps de terminer sa phrase qu’il sursaute. Il y a eu un bruit sourd, un fracas, et puis ensuite... Plus rien. L’inquiétude passe dans son regard, d’autant plus qu’il avait cru remarquer son aîné légèrement... Alcoolisé. Il relâche sa nièce doucement, l’air perdu, ne sachant pas trop quoi : « Attend... Attend là... » tente-t-il de lui ordonner, même s’il sait pertinemment qu’elle ne l’écoutera certainement pas. Le spectacle qui l’attend dans la pièce est déconcertant, et le cadet écarquille légèrement les yeux, accusant le choc. « Oh non... Oh non, Alistair ! Ne me dis pas que... S’il te plaît... Il... Ce qu'il m'a dit, il avait sans doute raison, il méritait pas... » Le plus jeune des deux blondins ne pu continuer sa phrase : à cause de l'émotion, ou peut-être parce que lui-même n'arrivait pas à se concaincre de ce qu'il disait.

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Mar 3 Avr - 0:13


       
Family : A little bit of crazy, a little bit of loud & a whole lot of love. Aloïs & Alistair & Evalyn
       

       
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Elle ne relâche pas oncle, le gardant dans ses bras comme pour lui prouver qu’elle, au moins elle tenait sincèrement à lui contrairement à l’homme dans le bureau. La jeune femme suit son père du regard, elle ne lui avait pas beaucoup parlé dernièrement, le fait d’apprendre que sa mère était encore en vie était un véritable choc…Savoir que la femme qui l’avait mise au monde l’avait abandonnée, elle avait toujours vécu avec l’idée que si elle n’avait pas de mère c’était parce qu’elle était morte. Là elle venait d’apprendre, que volontairement sa mère l’avait écartée de sa vie, ne jamais rien savoir aurait été moins douloureux.

Cependant à cet instant, ce n’était pas le bon moment d’y penser, Aloïs avait besoin de la présence de sa famille, pas besoin qu’on lui rajoute des soucis en plus. Des éclats de voix la ramenèrent à la réalité, son oncle s’écarta doucement d’elle puis avant qu’il ne termine de lui parler, un fracas se fit entendre. Son oncle lui demanda de ne pas bouger, ce qu’elle ne fit pas et elle le suivi dans le bureau.

Elle n’aurait jamais pu être prête à ce qu’elle vit dans le bureau, son grand-père au sol…Evalyn s’approcha légèrement puis regarda son père, légèrement paniquée.

-P’pa qu’est-ce…Qu’est-ce que tu as fait ? Il est…Non, non, il ne peut pas…Tu ne peux pas avoir ça ?!

Elle ne portait pas son grand-père dans son cœur, mais elle n’avait jamais voulu qu’il s fasse tuer ainsi et surtout elle ne voulait pas croire que son père puisse faire ça. Son père, l’homme le plus gentil au monde de son point de vue, celui qui semblait tenir à sa famille plus qu’à tout…Non Evalyn avait du mal à le croire, ce n’était qu’un rêve, elle allait finir par se réveiller. La jeune demie-elfe fut pris d’un léger haut le corps après avoir jeté de nouveau un regard vers l’homme au sol, elle décida de sortir du bureau pour voir plus longtemps le cadavre.

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Jeu 12 Avr - 15:43


i'm fucking gay !

L’aîné Martell se retrouve malgré lui entre le cadavre de son père et ce qui lui reste de famille. Évidemment, les regards d’accusation ne tardent pas, puisqu’il était probablement la cause de l’excès de colère du paternel. Il se retrouva malgré tout légèrement blessé par les paroles de son petit frère, comme si il avait fait exprès d’en arriver là. Évidemment, le choc n’aidant probablement pas à défendre sa cause, Alistair lève les mains, paumes devant, afin de démontrer qu’il n’a même pas toucher un poil de sa pauvre tête presque chauve. ‘’On discutait et...Il…’’ Les mots lui restent coincés en travers de la gorge, faut de salive pour les faire glisser sur sa langue. Sans prévenir, son visage devient un peu plus humide, il ne comprend plus trop réellement ce qui se passe, comme si le temps s’était arrêté.

Il ose à peine regarder Evalyn, puis son regard humide se porte sur le cadavre de son père. À première vue, et selon son expression de douleur, il aurait très bien pu mourir d’une crise cardiaque, mais le sang près de sa bouche semble dire tout autre chose. Peut-être s’était-il cogné en tombant, il n’en savait rien et il ne voulait absolument pas s’approcher. Les morts pouvaient-ils saigner? Était-il mort avant même de toucher le sol de son bureau austère? Encore une fois, il était sans mot, jusqu’à ce que la voix d’Eva raisonne près de lui. ‘’Je...Je n’ai rien fait. Je ne l’ai pas touché..Il...Il est tombé’’  Il avait l’air d’un enfant perdu. Effaré, il s’adosse contre le mur du bureau, se laisse glisser doucement au sol, prenant son visage dans ses mains. Son haleine d’alcool le ramène légèrement à lui. Vont-ils le croire? Après tout, il est encore une fois ivre, en plein matin. Alors qu’il avait promis de faire attention, surtout en sachant qu’Aloïs serait dans le coin, lui qui ne venait plus si souvent…

Il se dit qu’après cette démonstration effrayante, son jeune frère ne mettrait plus les pieds au domaine avant un long moment. Il n’avait jamais trop compris pourquoi il évitait de venir passer du temps avec lui et Evalyn, et à présent, en constatant le désastre qu’il était lui-même devenu, il ne comprenait même pas comment sa propre fille pouvait le supporter. ‘’Je suis désolé.’’ Qu’il souffle, en guise d’excuse. Assez maigre pour ce qu’il venait de faire.




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Jeu 12 Avr - 19:53




Alistair & Evalyn & Aloïs
“Only by speaking out can we create lasting change. And that change begins with coming out.”


Aloïs devait avouer que, l’espace d’un instant, il avait cru que le drame venait de son frère. La colère, l’alcool... La goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase. Il aurait aimé retenir Evalyn, aussi, lui éparger ce spectacle. Le Templier avait, durant quelques secondes, réellement pensé qu’Alistair n’était plus que l’ombre de lui-même, et que c’était peut-être pour garder l’illusion que leur famille était encore heureuse et soudée – autant qu’elle pouvait l’être – qu’il ne leur rendait presque plus visite, qu’il se contentait de quelques lettres. Mais lorsqu’il le vit à genoux, également secoué par ce qu’il venait de se passer, Aloïs est pris de remords. Sa main glisse un instant sur les épaules d’Evalyn pour la réconforter, en se rendant compte d’à quel point les Martell n’étaient plus ce qu’ils avaient eu l’habitude d’être, avant qu’il ne s’engage dans l’Ordre des Templiers. « D’accord, Ali, je... »

Le cadet laisse sa phrase en suspens. Parce qu’il se rend compte que, s’il reste planté là comme un piquet, il ne fera sans doute que creuser encore plus le fossé qu’il avait sans doute lui-même entamé en se rendant plus souvent à Lydes que chez eux. Alors, doucement, en posant un regard qui se voulait à la fois tendre et réconfortant sur Evalyn, il ôte sa main de ses épaules pour s’accroupir près de son frère. « Je te crois, Ali... » D’aucun dirait certainement qu’Aloïs était trop naïf – mais il s’agissait de son frère, après tout. Et il serait bien plus déchiré par le fait de briser définitivement leur lien que par la perte de leur père, même si cette réalité le met, quelque part, mal à l’aise. Leur père est mort et cela ne le touche qu’à peine, bien plus préoccupé par Alistair que par le cadavre de leur géniteur.

Doucement, Aloïs vient prendre Alistair dans ses bras. Il l’enlace et le serre puissamment contre lui, posant son menton sur son épaule. Il lui semblait que cela faisait une éternité qu’il n’avait pas eu de vrai contact comme celui-là avec son aîné... Encore une fois, certainement par sa faute. « Je te crois. Et puis, c’est de ma faute aussi... Si tu ne l’as en effet pas touché, il est certainement en parti mort parce que je... Parce que j’aime les hommes... » Les derniers mots, le cadet eu du mal à les sortir. Mais il fallait bien les avouer un jour, et il savait à présent que son aîné ne le jugerait pas pour ça, ne le renierait pas, ne le chasserait pas. « Evalyn ?... » appela-t-il doucement en relâchant Alistair d’un bras pour le tendre vers sa nièce.

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Dim 15 Avr - 0:58


       
Family : A little bit of crazy, a little bit of loud & a whole lot of love. Aloïs & Alistair & Evalyn
       

       
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Evalyn voyait très bien que son père était au plus mal et que son oncle ne voulait pas trop comprendre la situation…Il venait de se passer une chose que personne n’avait vu venir. Aloïs laissa la jeune femme pour se rendre auprès de son frère ainé, la demie-elfe ne savait pas quoi dire ou faire, elle se sentait bien inutile à côté de son père et de son oncle.

Eva écoutait les paroles des deux hommes, enfin son oncle avoua qu’il préférait la compagnie des hommes plutôt que de femmes. Elle le savait depuis un moment déjà, notamment grâce à la lecture des lettres d’Ariel de Lydes, il fallait être complètement idiot pour ne pas comprendre ce qu’il se passait entre eux. Son oncle lui fit signe de les rejoindre, ce qu’elle fit, elle s’agenouilla et pris dans ses bras les deux hommes.

-P’pa, tu sais que je t’aime…Peu importe ce qu’il se passe hein ?

Bien évidemment elle mentionnait ce qu’il venait de se passer dans le bureau, mais indirectement elle pensait à ce qu’il s’était passé entre eux plusieurs nuits plus tôt…Accident dont il était inutile de mentionner à Aloïs. La jeune femme embrassa les deux hommes sur la joue avant de s’écarter un peu.

-On doit faire quoi maintenant ?

Elle parlait du corps et de la mort du grand-père, qu’il soit mort n’était pas réellement une grande perte pour elle, il ne l’avait jamais aimé à cause de son sang elfique. Mais c’était surement un peu différent pour les deux autres, c’était leur père malgré tout.
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Mer 25 Avr - 22:50


i'm fucking gay !

Il reste dans son coin, n’ose pas lever le regard sur son frère et sa fille. Il se sent impuissant, mais aussi incroyablement coupable. La relation entre lui et son père n’a pas toujours été rose, mais il se souvient de sa jeunesse à ses côtés, des longues journées à apprendre de lui, du temps qu’il avait encore un peu de vigueur dans les bras. Une certaine complicité s’était installé entre lui, Alistair et Anibal...Puis les rêves de voyages avait éloigné l’aîné des frères, puis il y avait eu Evalyria, et une source de conflit éternelle entre lui et son père, avec la naissance d’Evalyn. Il lui en avait voulu, lui en voulait encore, et encore plus en apprenant toute la vérité. Mais était-ce une raison valable de mourir ? De le quitter ironiquement en lui laissant le fardeau de sa mort sur ses épaules, la culpabilité avec?

Le regard embrouiller de larme, il voit la silhouette de son jeune frère s’approcher. Que dirait Anibal, et ses sœurs? Il devait les mettre au courant, mais comment? Quand ? Devait-il planifier des funérailles? Un enterrement ? Tout se bousculait dans sa tête, tandis que sa respiration accélérait. Il paniquait, il manquait d’air. Le contact des bras d’Aloïs autour de lui le ramène sûrement sur terre, il reprend de l’air, puis allonge un bras pour le serrer contre lui, malgré les paroles douloureuses qu’il prononce. ‘’Cesse de dire des conneries Aloïs, il est mort parce que c’était un crétin contrôlant et égoïste.’’ Sa voix tremble. Il savait qu’il avait raison, mais il voulait prendre le blâme entièrement. Pas question que son petit frère se torture à cause de la mort d’un père qui ne lui a même jamais accordé un regard, sauf pour le dégrader.

Il ne faut pas longtemps avant de sentir la présence de sa fille près d’eux. De sa main libre, il pose une main contre elle, juste pour sentir sa présence. Il se sent entouré, en sécurité, mais la vision du cadavre de son père, et surtout...Surtout ce qu’il a dit avant de s’écrouler ne quitte pas l’esprit du Martell. Il n’ose pas regarder Evalyn, mais répond tout de même, la voix cassée ; ‘’ Ma princesse je t’aime de tout mon coeur, quoiqu’il arrive.’’ À contre-coeur, il sent sa fille s’éloigner. Il doit reprendre ses esprits. Il devait s’occuper de...ça. Reniflant bruyamment, il quitte les bras de son frère pour se relever, lamentable, les yeux toujours humides. ‘’Je m’occupe de tout. Vous pouvez...Partir. Je vais demander aux domestiques de me donner un coup de main et l’installer dans sa chambre le temps de...Trouver quoi faire. Prévenir les gens.’’

Il contourne le bureau pour venir de nouveau poser un regard sur le défunt, puis se penche, paume devant, afin de lui fermer les yeux, afin de ne plus affronter le dernier regard qu’il lui a jeter.


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Mer 9 Mai - 12:49




Alistair & Evalyn & Aloïs
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Malgré tout – et en particulier la situation – les paroles de son aîné le rassurent. Il étreint son frère avec force, comme s’il désirait faire oublier que, ces derniers temps, il n’a pas été très présent. Il aime sa famille, là n’est pas le problème : il ne sait peut-être pas exactement le leur montrer. « Ce n’est pas de ta faute... » répète-t-il d’une voix à la fois douce et ferme. Comme Alistair venait de le lui dire, leur père était mort parce qu’il était un connard maniaque du contrôle. La brutalité de l’évènement, inattendu, soudain, rendait peut-être le décès plus difficile à supporter, sur le coup. La violence des paroles, la violence du « malheur »... Trop de violence pour le petit Aloïs qui luttait lui-même contre les larmes pour épauler son frère comme il le pouvait, rapidement rejoint par Evalyn. Anibal et leurs deux sœurs manquaient à l’appel... Aloïs espérait qu’ils le prendraient aussi bien.

Aloïs lui adresse un sourire réconfortant tandis que son frère quitte ses bras, et il l’imite très rapidement pour se relever. Une partie du cadet a envie d’écouter celui qui est à présent le chef de la famille, et de courir se réfugier dans les bras de son amant pour pleurer sur son épaule et lui raconter ô combien les dures paroles de son père l’affect bien plus que la mort de ce dernier, et ô combien il se sent monstrueux à cause de ça. Mais le blondin s’est toujours pensé plus faible qu’il ne l’était réellement, et il secoua légèrement la tête en le regardant fermer les yeux du défunt. « Je vais t’aider... Ariel peut attendre. » assura-t-il, avant de se tourner vers Evalyn : « Tu n’es pas obligée de rester... »

Elle était si jeune. Il se souvenait d’elle, tout poupon, alors que lui-même n’avait pas encore décidé de rejoindre les Templiers. Lointaine époque où leur mère était encore présente pour contenir au moins les éclats de leur père, si elle ne pouvait contenir son caractère de cochon. Femme forte que la mère Martell même si, avec du recul, Aloïs se demandait ce qu’elle avait pu lui trouver. Avait-il toujours été comme ça, où était-il devenu si aigri avec le temps ?... « Je pourrais lui faire ses derniers habits... Et son linceul. » propose-t-il doucement avant de venir se placer près du corps ; « On devrait le transporter nous-même. » Même si cette idée le répugnait, quelque part, et même s’il avait envie de fuir, il ne pouvait s’y résoudre. Pour Alistair et Evalyn.

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Sam 9 Juin - 23:02


       
Family : A little bit of crazy, a little bit of loud & a whole lot of love. Aloïs & Alistair & Evalyn
       

       
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C’était vraiment étrange, il venait de se passer quelque chose de particulièrement horrible et pourtant Evalyn n’était pas particulièrement triste…Elle l’était pour son oncle et son père uniquement, l’homme au sol aurait très bien pu être un étranger.

EValyn s’écarta légèrement pour laisser la place à son père et son oncle, d’ailleurs ce dernier lui dit qu’elle n’était pas obligée de rester avec eux. La demie-elfe se mordit légèrement la lèvre, l’envie de quitter la pièce pour aller se mettre sous sa couette était très forte, mais elle ne souhaitait pas laisser tomber les deux hommes.
Mais il fallait bien avouer qu’elle ne servait pas à grand-chose, à part rester planter là à ne rien faire, elle baissa le visage son regard sur ses pieds.

-Je…Je vais vous laisser…J’peux pas rester…

Elle avait subi un peu trop de chocs ces derniers jours, en particulier l’annonce de la possible survie de sa mère et maintenant ça, son père tuant son géniteur…C’était un peu trop pour elle, la jeune femme était habituée à une vie très calme.

-Désolée.

Elle quitta ensuite la pièce puis pris la direction de sa chambre, pour ensuite s’écrouler sur son lit. D’une certaine façon elle venait de les abandonner, mais elle ne pouvait vraiment pas rester, voir ce cadavre la mettait mal à l’aise…Elle n’était responsable de rien, elle n’était pas obligée de rester…C’était ça qu’elle se répétait en boucle dans sa tête pour se dire qu’elle avait eu parfaitement le droit de sortir de ce bureau.

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