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Mar 27 Fév - 14:33


Un homme sans passion
est un roi sans sujets
les couronnes de ronces
***

Le quidam a l'échine ornementée d'un textile d'excellente facture – un drapé d'une couleur fauve moirée, s'octroyant pour l'opportunité une superbe régalienne, digne de l'humble trône qu'il a récupéré après cette pléthore de déconvenues. La barbe est elle aussi finement taillée, le port sans être altier est plus fier qu'il ne l'a jamais été depuis maintes lunes, les prunelles rutilent d'un brasier opiniâtre. Gwenaël essuie son estoc souillée d'une ichor noirâtre et miasmatique dans une bribe de torchon, puis lève ses iris hyalins sur son escorte à proximité. Les soldats, aux plastrons estampillés de l'Oeil veilleur et fiché d'une épée transportent et amassent les créatures trépassées à l'écart du sentier. Bastian, ayant été forcé d'abandonner son existence de forban au profit des rangs de son ancien Ordre, approche de son frère de cœur dont il protège la vie et les intérêts. « Tss. Foutues bestioles, il en grouille de partout. Fallait que Sa Majesté soit à l'autre bout du pays et pas à son palais, juste à côté ! » Le Van Markham râle, maugrée encore dans sa toison tandis qu'il attire le regard de son acolyte de toujours. « Il devient dangereux de pérégriner avec toutes ces engeances... Hereward ne veut sans doute pas prendre le risque de retourner à Dénérim pour le moment, je le comprends. Et du coup c'est nous qui devons bouger nos culs. Il nous a accordé audience, c'est plus que nous ne pouvions espérer étant donné les circonstances. » Le Clabaud lève les yeux au ciel puis mollarde sur le sol, peu concerné par le décorum des hautes sphères. Leurs guerriers s'en reviennent ensuite et grimpent en scelle. « Bien, allons-y, soyons prudents. »

Enfin, dansent au loin les hélices du moulin de Golefalois. Le voyage à défaut d'être spécialement long avait été intense, jamais n'auraient-ils pensé croiser la route de si féroces engeances en surface. Des combats qui, s'ils ne leur avaient coûté la vie d'aucun partisan, lui remémoraient que l'enclin était bel et bien présent. Pis encore alors que l'Archidémon a pris ses quartiers à Fort Céleste – dans son foyer. L'amertume s'ajoute à la rage qui écume la panse de l'Inquisiteur quant à en découdre avec le despotisme chantriste, une priorité qui ne l'empêche cependant pas de prendre soin d'autres détails d'importance. Et avoir installé la vigueur de l'Inquisition dans les landes féreldiennes sans en informer le monarque plus avant en était un. Non pas qu'il en ressente l'obligation, son Ordre est et a toujours été indépendant de tout autorité politique, mais il n'est ni l'heure ni l'occasion de courroucer un homme tel que le Theirin alors qu'ils se préparent à prendre les armes contre la Divine.
La fière cohorte se rend immédiatement aux huis du château, qui s'ouvrent sans difficulté. Ils posent pied dans la cou, l'adonis prend le temps de caresser le flanc de son dracolisk qui attire les oeillades environnantes, le félicitant de sa robustesse avant de le remettre aux bons soins d'un palefrenier. Un serviteur se présente alors à eux, les conduisant ensuite à travers corridors jusqu'au lieu du conciliabule. S'il somme à ses bretteurs de patienter dans le vestibule, il se tourne en direction de Bastian pour l'avertir.
« Essaie de faire bonne impression tu veux, jusqu'à preuve du contraire ce ne sont pas nos ennemis. Hé, je sais me tenir. » Gwenaël échappe un ricanement, puis prend une grande inspiration. Ils entrent.

Face à eux, le roi de Férelden les observe. Ils avancent au plus près, puis ploient un genou pour faire montre du respect dû à un protagoniste de cet acabit.
« Votre Altesse. » Salue le beau sire, front tourné vers le sol. « Au nom de l'Inquisition, je vous remercie d'avoir accepté de me donner audience, le Créateur et son épouse puissent à jamais veiller sur le royaume de Férelden. » Il lève les calots sur son futur interlocuteur. « Je me présente modestement à vous en tant que messager d'une cause, telle une voix en portant des centaines d'autres. Je vous renouvelle ici et devant témoins mes intentions de paix et de décence. » La première pierre de l'édifice est posée, reprenant les idées de l'épître ayant demandé à Hereward une rencontre entre Grands.

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Mar 27 Fév - 18:03

ft.
Inquisiteur
Gwenael
Un homme sans passion
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L'inquisition de retour ? était-ce réellement possible ? L'inquisiteur avait jugé bon visiblement de demander une audience après l'installation, de son ordre sur les terres féreldiennes. Pendant que Ferelden se battait contre l'enclin Hereward il espérait simplement que l'inquisition ne tenterait rien pour obtenir du territoire en plus. Même s'il se doutait que le véritable objectif de l'inquisiteur était la divine, position encore plus fâcheuse, pouvait-il soutenir ou accepter volontairement qu'un ordre voulant renverser la plus haute représente de la chantrie s'installe sur son territoire ? Un dilemme compliqué s'offrait au roi.

Il attendait patiement dans l'une des salles à manger du château de Golfalois, là où il stationnait avec ses troupes actuellement. Golfalois était plus proche d'Orlaïs que Dénérim, lorsque l'heure viendrait de frapper l'enclin à nouveau il serait sûr d'y être à temps.

Mais les minutes s'écoulaient et l'attente était longue, l'inquisiteur arrivait sans aucun doute a proximité et Hereward se demandait encore sur quel pied il allait danser avec ce chef revenu d'une époque plus paisible. Un serviteur ouvrit la porte pour annoncer que l'arrivé de l'Inquisiteur était imminente. Le roi se leva et attendit. Lorsqu'il rentra dans la pièce avec son garde du corps le roi s'avança vers lui.

- "Soyez le bienvenu Inquisiteur."

Le Theirin remercia la prière de l'homme par un hochement de tête et un sourire. Le créateur avait semble-t-il oublier certaines contrées de ce monde. Il ne coupa pas le représentant de son ordre et le laissa se relever comme il le devait. C'était un homme de principe et qui connaissait déjà les eusses et coutumes de la noblesse.

- Et je vous promet l’accueil dû aux messagers ainsi qu'aux représentants, ainsi que sécurité et bien sûr accès aux cuisines.

Le roi lâcha un petit rire, cela devait détendre l'atmosphère, d'un geste de la main il invita les deux hommes à prendre place autour de la table. Prenant le fauteuil en face de l'inquisiteur, il attendit que tout deux soit servis en verre d'eau et qu'une carafe de vin soit posé sur la table pour commencer la discussion.

- "Bien, si nous passions aux choses sérieuses ? A moins que vous ne désiriez manger quelque chose après votre voyage ?"

Hereward Theirin

Hereward Theirin

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Mer 28 Fév - 21:29


Un homme sans passion
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les couronnes de ronces
***

Un sourire étire délicatement les lippes du quidam – par le Créateur, que la cour féreldienne lui est préférable à celle orlésienne. Moins d'obséquiosité, moins de décorum, quand bien même est-il né sur les landes de l'Impératrice Valmont, il se sent davantage à l'aise ici. Même le monarque semble plus accessible, assurément plus proche du peuple et moins enclin à toison son prochain de haut comme s'il avait été le seul démiurge de Thédas. S'il ne se laisse nullement leurrer par les apparences, il ne peut concevoir que tous deux ne puissent pas trouver un terrain d'entente. A bien y songer, peut-être aurait-il dû aménager l'Inquisition en ces terres bien avant que la Chantrie ne le harponne au cœur. Cela étant, il se redresse et prend place à la table, accompagné par un Van Markham à priori circonspect. Il apprécie la franchise du roi qui ne désire pas perdre de temps en trivialités, avis qu'il partage d'ailleurs. « Je vous remercie mais – Avec plaisir vot' Grandeur, c'est qu'on a dû plusieurs fois nettoyer vos routes depuis Therinfal, ça aurait été malheureux qu'on ramène la Souillure à Golefalois. » Gwenaël se fait pantois et lorgne Bastian d'un regard assassin. Ce dernier hausse les épaules, peu concerné par le blâme mutique de son frère. « Quoi ? On est pas à Val-Royeaux, je doute qu'un fils de la lignée Theirin s'offusque qu'un simple homme du peuple ose lui adresser la parole pour lui dire qu'il a faim. C'est pas ça qui différencie la royauté féreldienne des autres, la proximité avec les petites gens ? Ou j'me fourvoie ? » Le rouquin contemple le souverain, respectueux mais néanmoins instigateur, il veut savoir de quel bois Hereward est fait.

Si la démarche est somme toute intéressante, tenter une approche moins solennelle pour mieux sonder l'homme sous la couronne, il ne veut pas prendre le risque immédiat d'ombrager leur hôte. Aussi préfère t-il reprendre les brides de la conversation pour s'assurer qu'il n'y ait pas méprise.
« Ce que mon camarade veut dire est que les affaires se traitent différemment avec les orlésiens, comme vous devez le savoir, la flagornerie est là-bas un sport national. L'Inquisition s'est toujours pliée au Grand Jeu, mais nos rangs sont garnis d'individus de tous horizons et font preuve de notre humilité, si j'ose dire. J'ai demandé à rencontrer le Roi, j'espère aussi toutefois pouvoir parler à l'Homme, car l'un ne va selon moi pas sans l'autre. » L'Inquisiteur ne vient vraisemblablement pas en conquérant, il veut au contraire faire montre de sa modestie et de sa simplicité. « Concernant les engeances, il s'agit d'un fléau pour tout Thédas. Je compatis à votre situation, l'Archidémon se sert de mon foyer comme de base de commandement, je ne trouve même pas les mots pour exprimer ma fureur... » Il songe à Fort Céleste et n'ose imaginer les dommages occasionnés. « Sachez que si je le peux, j'enverrai mes soldats protéger les hameaux limitrophes à Therinfal. Qu'en dit la Garde de Férelden ? »

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Ven 2 Mar - 11:32

La réaction ne se fit pas attendre une fois que le roi eu fait vent de la proposition d'un collation. L'inquisiteur allait refuser, mais son garde visiblement n'était pas dans cet esprit là.
Hereward eu un léger sourire en coin des lèvres en voyant le visage de l'inquisiteur se décomposer au fur et à mesure de la phrase de son ami. Visiblement cela n'était pas pour arranger son affaire. Cepedant, le Theirin laissa faire sans réagir ni se sentir vexé ou outragé comme pourrait dire les nobles orlésiens.

Une fois les excuses et la traduction faites par le chef de l'inquisition Hereward leva simplement la tête vers le garde présent dans la pièce et lui fit un signe de la tête pour qu'il aille transmettre le message qu'un invité désirait se restaurer.

- Il n'y a pas d'offense Inquisiteur, votre camarade est simplement las du voyage, ça arrive aussi à beaucoup de personnes. Cependant, la présence des engeances aussi proches de Golfalois est effectivement inquiétante. Je crois que vous avez rendu un grand service au pays pour nous en avoir débarrassé.

Lorsqu'il finit sa phrase, un serviteur ouvrit la porte et déposa quelques fruits et de la viande sechée ainsi que du pain et du jambon sur la table. Les couteaux présent dans les plats. Hereward le remercia gentiment et le serviteur sortit comme il était venu sans un mot.

Le roi se tendit et attrapa une pomme dans laquelle il croqua, avala une bouchée et fini par reporter son attention sur l'inquisiteur.

- Pourquoi être venu sur les terres féreldiennes ? J'ai cru comprendre que vous auriez pu établir un quartier général dans les Marches Libres non ? Ça m'intrigue je vous l'avoue.

Il croqua à nouveau dans sa pomme attendant la réponse de l'inquisiteur pendant qu'il jeta un rapide coup d’œil au camarade venu avec lui, qui ne se privait pas pour manger à sa faim. Il était un peu brut de décoffrage lors d'une première rencontre, il avait le tempérament d'un Fereldien.

Le roi revint rapidement sur le dignitaire en face de lui, pour l'écouter avec attention, sa présence en Ferelden n'était dû au hasard il s'en doutait, ou alors c'était un curieux hasard.
Hereward Theirin

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Ven 2 Mar - 22:13


Un homme sans passion
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***

Las de leur pérégrination – ah, s'il savait. Bastian n'a guère besoin d'être la victime d'éreintement ou d'ivresse pour faire l'exhibition de son plus admirable cynisme. Il se demande même comment ce dernier a bien pu évoluer parmi les dignitaires de la cour orlésienne durant plusieurs années sans y apporter l'apocalypse, à croire que si l'âge apporte usuellement la sapience, il est question de tout l'inverse le concernant. Qui plus est, le voici fier de lui-même, non mécontent d'avoir eu raison quant à ses connaissances sur la royauté féreldienne, qui est certainement celle qu'il apprécie le plus si l'on devait parler de tous les régimes de Thédas. Moins intéressé par la réaction du monarque que par la pitance qui est finalement déposée sur la table, il ne résiste néanmoins pas longtemps à la tentation du gourmet. Laissant volontiers les deux Grands hommes à leur conversation, il arrache une bribe de pain frais et s'attaque au jambon. Avec la gueule pleine, au moins serait-il plus lent à intercéder, se dit secrètement l'Inquisiteur qui fait preuve de davantage de quant-à-soi. Il tend l'oreille à son interlocuteur régalien et hoche le chef pour signifier qu'un excellent point est soulevé.

« Kirkwall aurait effectivement pu faire office de quartier général, l'Archimage Arion se serait assurément arrangé pour me faire une place quelque part dans sa Cité. » A travers cette simple tirade suintent les idées du seigneur ressuscité, qu'il ne cherche nullement à farder : l'ancienne Cité esclave appartient désormais à l'une des têtes de la Rébellion, dont il a lui-même grandement aidé à la victoire et à l'installation. Un fait connu de tous, Gwenaël ne s'étant jamais caché même en étant dans les rangs des insurgés. « Nos desseins sont similaires, mais je ne peux me permettre d'amalgame. La Cause des Mages et l'Inquisition sont deux choses disparates, bien que nous les soutenions de tout notre soûl. » Il précise, probablement vainement, car il n'a jamais été question de songer autrement. Les mages ont son intègre appui et il en sera toujours ainsi. « Cela étant, ce n'est pas la raison principale de notre présence en Férelden. Véracité est que nous n'avons fait que saisir une opportunité ; lorsque le Seigneur-Chercheur s'est présenté à moi avec la volonté de me soutenir, il avait déjà prévu les bases de notre reconstruction. Le Refuge de Therinfal ayant appartenu aux Chercheurs en dernier lieu, ils l'ont cédé à l'Inquisition en signe de leur propre engagement. » Marian Howe se tient à ses côtés dans le conflit, une alliée de poids, pour ne pas dire cruciale. « Qui plus est et comme je vous l'ai dit, Fort Céleste est malheureusement... indisponible pour le moment, bien que j'attende de la Garde des Ombres qu'elle agisse. »

C'est du moins ce qu'il espère, avant que les engeances ne ravagent son foyer. Il songe un instant, pèse les syllabes qui veulent sortir de son gosier, puis saisit la carafe de breuvage vineux dont il sert trois coupes, une pour chaque quidam assis à cette table. Tandis que la boisson coule dans les récipients, il reprend.
« Et pour vous être tout à fait honnête, Votre Majesté, il s'agit d'une situation géographique avantageuse nous concernant. Nous n'avons certes plus les montagnes pour nous protéger, mais Therinfal nous éloigne d'Orlais et donc de la Divine, sans compter que nous avons Gwaren à proximité et donc une voie maritime à exploiter. » Il empoigne son verre et observe son interlocuteur. « Je vous mentirais si je vous disais que je ne tire pas profit de cette nouvelle implantation. Mais ce qui m'importe aujourd'hui c'est de savoir ce que vous, vous en pensez. »

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Mar 6 Mar - 14:43

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Inquisiteur
Gwenael
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Au moins l'inquisiteur était honnête, il fallait lui reconnaître, pendant que son ami profitait du repas offert par le château de Golfalois Hereward prit un temps pour réfléchir sur la situation. Ferelden se battait déjà contre l'enclin, mais dans ses temps troublés même la menace d'un archidémon ne semblait pas aussi importante que la guerre entre mages et Chantrie. Pourtant les pouvoirs politiques de Thédas avait un rôle à jouer. Certains prendrait partit pour la chantrie, d'autres pour les mages, mais c'est uniquement les gagnants qui choisirait le destin des couronnes qui s'était opposé au vent de liberté, ou de cruauté.

- « Je ne vous cache pas Inquisiteur que cela aurait été plus aisé pour moi que vous soyez présomptueux, avide de pouvoir et un connard de première. Je n'aurais eu qu'alors à m'assurer que vous disparaissiez du paysage et attaquer directement votre nouvelle base.»

Il laissa une pause s'amusant de la situation, cela aurait vraiment aidé le roi à prendre une position.

- « Mais dans les faits, vous êtes honnêtes, prêt à défendre le peuple et même soucieux de ce que peux penser un roi avec votre arriver sur ses terres. Cela crée une situation qui comme vous pouvez l'imaginer n'est pas simple. L'impératrice d'Orlaïs est elle aussi occupée, mais elle pourrait prendre part aux côtés de la Divine, ce qui pourrait entraîner une guerre entre Ferelden et l'empire Orlésien si je vous soutiens. »

C'était une chose à éviter, d'autant plus que les troupes Fereldiennes se préparait justement pour partir entre les deux territoires, si jamais Orlaïs voulait en profiter pour rejoindre la Divine dans sa guerre elle pourrait jouer habilement lors du combat contre l'archidémon et c'était ce que redoutait Hereward. Le monarque regarda droit dans les yeux le chef de l'inquisition.

Il en avait bavé, c'était certain, il voyait la même intensité dans ses yeux que lorsque Hereward avait perdu son fils. Une douleur immense, mais l'espoir s'était ajouté chez lui. Qui pouvait écraser une telle étincelle ?

- « Je ne vous demanderai pas de partir, le château de Therinfal est depuis longtemps abandonné. Alors autant l'occuper. Mais je n'afficherai pas mon soutient officiel, pas tant que je ne connaîtrai pas les adversaires probable. Cependant, je peux vous faire une promesse, si vous protéger les habitants proche de votre quartier général, je ne me battrais pas contre vous Inquisiteur, ni contre vos gens. » Il prit une gorgée de son verre « C'est tout ce que je peux vous promettre pour l'instant. »

Hereward Theirin

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Jeu 8 Mar - 14:41


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***

Bastian rit dans sa barbe hirsute. La spontanéité d'Hereward le charme, autant qu'elle intrigue et fait sourire l'Inquisiteur. Les termes employés ne sont pas mâchés, mais bel et bien mollardés avec tout le naturel du monde. Une discussion qui porterait ses fruits, quelle qu'en soit l'issue, car contrairement à ce qu'il a déjà pu avoir avec d'autres gérants royaux, il ne s'agit pas d'un dialogue de sourds. Bien différemment de ceci, car même Gwenaël, las de devoir prendre garde à ses verbes et d'agir subrepticement, fait preuve d'une limpide sincérité. Les mots enrobés n'en sont pas moins expressifs, et il comprend la position de son vis-à-vis auquel il aurait amplement facilité la tâche s'il avait été de l'ivraie plutôt que du bon grain. Mais le héraut des tourmentés n'est pas infant de vices, aussi sa probité et sa bienveillance pour la roture lui attirent-elles les faveurs de Sa Majesté. Il hoche positivement du chef au gré des paroles prononcées et songe à la dernière fois, il y a bien des lunes de cela, où il a rencontré l'Impératrice. A défaut d'être en mesure de le soutenir, elle avait feint de ne rien voir. Une attitude qui se retrouvait décidément lorsqu'il était question de l'Inquisition. Le monarque semble désirer emprunter le même sentier, ou l'augure d'une victoire les concernant, le dessein premier de ce conciliabule étant de se délester de l'éventuelle acerbité des troupes féreldiennes.

Lorsque la suggestion choit, le Van Markham observe la réaction de son frère de cœur qui le lorgne d'ailleurs. Tous deux se comprennent, un signe de tête est échangé.
« Les bourgades à nos alentours seront protégées, vous avez ma parole. » De quoi s'octroyer la confiance de la couronne du pays, mais également celle des paysans, qui seront ainsi d'une aide précieuse. Pour peu que certains érigent une réelle confiance en eux, ils les préviendraient d'un potentiel danger, d'une hypothétique présence de templiers prompts à les importuner.

« Sauf le respect que je vous dois, je cherche davantage votre tolérance que votre appui. » Il prend à son tour un gorgeon de vin, puis poursuit. « L'Inquisition est indépendante, et de fait, auto-suffisante. Je ne suis pas ici pour solliciter votre aide, je refuse que nous soyons un poids pour Férelden et si faveurs il doit y avoir, elles seront à double-sens. » Il refuse de se donner l'apparence d'un chiard allant pleurer dans le giron de son pater à cause de la sévérité de sa mère, il n'est pas un mendiant de biens et de moyens. « Bien que nous soyons grandement occupés par le conflit entre la Chantrie et les Mages, nous sommes toujours la même entité, celle qui aide nobles et nécessiteux à titre égal. Bandits, trésors, créatures, complots, vous n'êtes pas sans savoir que nous oeuvrons dans maints domaines, ceci dans le but de maintenir la paix. Nous rendons service dans le tout Thédas, mais tant que nous demeurons à Therinfal, c'est Férelden qui bénéficiera principalement de nos actions. Comme c'était jadis le cas pour Orlais avec Fort Céleste. »

Ainsi présente t-il la situation, sous son aspect le plus bénéfique, car si aucune royauté n'a d'emprise sur l'Inquisition, celle-là enfante néanmoins bien des merveilles. Alliée de tous, ennemie de peu, ni la gloire ni l'opulence ne l'intéresse.
« J'ai conscience de votre position et à moins que vous ne trouviez un intérêt personnel pour lequel nous accompagner au combat, je ne risquerai pas une nouvelle guerre entre pays. L'opinion du roi étant dite, puis-je vous demander votre avis d'homme quant aux actes de la Divine ? »

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Sam 24 Mar - 19:22

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Inquisiteur
Gwenael
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L'inquisiteur était franc et ça plaisait beaucoup à Hereward qui était soulagé de mener une discussion diplomatique sans rond de jambes, belles paroles et tout le bazar qui accompagnait ça. Il parlait à un chef d'organisation simple et humble, pas un de ces prétentieux Orlésien qui aurait été outré par le moindre mot un peu trop "familier".

L'inquisiteur n'était donc pas venu pour un soutien, tant mieux cela éviterait des nuits blanches à rédiger des lettres pour éviter une attaque surprise et une guerre sainte en ces terres. En revanche si Ferelden tolérait l'établissement de l'inquisition, aux moindres reproches de la Divine Hereward pourrait facilement l'envoyer paître lui expliquant que l'Enclin occupe toute son attention plus qu'un groupe voulant la renverser à plusieurs centaines de kilomètres de Val Royaux qui plus est.

- "Vous avez mon approbation Inquisiteur. Le monde à besoin de vous et cela fait bien trop longtemps que Thédas attend votre retour. Je ne serais pas encore le roi cruel et despotique que mes ennemis attendent."

Avait-il réellement des adversaires politiques qui parlait de lui en ces termes ? Il n'en avait aucune idée, mais se dire que le monde attendait de le voir devenir un monstre lui permettait de toujours agir au mieux pour les décevoir, même si en vérité personne ne le voulait.

En ce qui concernait la Divine Hereward était perplexe. Il était croyant de nature, mais n'était pas le plus pieux des hommes. Andrasté venait de Ferelden mais cela n'avait pas fait naître une foie inconditionnel dans le cœur des habitants du royaume. En dehors du fait qu'elle était la Divine, l’ordre d'oblitération de tous les cercles était grave, c'était même monstrueux. Bien qu'il était le roi de ces terres il ne pouvait intervenir directement pour sauver les mages.

- "Nous parlions de despote ? En voilà un exemple. Je ne vais pas vous le cacher, elle à fait reculer les acquis des mages de plusieurs dizaines d'années. Dissoudre l'inquisition était une folie et continuer toujours plus loin dans le fanatisme ça n'a rien de bon." Il prit une nouvelle gorgée "Voici mon avis d'hommes : Cela fait longtemps que la divine ne devrait plus l'être. Mais cela vous le savez mieux que personne. Après tout si Fort Céleste est aux mains des engeances aujourd'hui, c'est parce qu'elle vous a demandé de dissoudre l'inquisition."

Triste vérité, si l'Inquisition occupait toujours For céleste l'engeance n'aurait peut-être pas pu s'y réfugier et tout aurait été réglé en une voir deux batailles.
Hereward Theirin

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Ven 30 Mar - 14:06


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***

Les propos tenus par le monarque constituent un onguent réconfortant, voilà longtemps qu'il n'avait guère entendu pareils compliments des lippes d'un seigneur indépendant à son Ordre. Que certains parangons de puissance en aient une opinion encore positive et même bienveillante le rassérène en son for intérieur. Si par la suite, une fois l'Hydre andrastienne mise au ban et jugée pour ses crimes – bien qu'il doute que le trépas ne la fauche pas à leur prochaine rencontre – ils pouvaient bénéficier du soutien officiel de nul autre que la figure régalienne de Férelden, il a l'espérance d'un brillant avenir. A bien y songer, peut-être que mouvoir sur ces landes par la force des choses était une nécessité, un mal car essouchés à leur séculaire foyer qui leur permettrait de renaître dans les meilleures conditions. Ce royaume, contrairement à sa nation mitoyenne, ne demande qu'à être aidé. Le despotisme ne semble point y avoir sa place et les complots amplement moins que dans d'autres patries. Si l'adonis prête usuellement méfiance à de si suaves paroles, son intuition lui susurre de prêter foi à cet homme de notoriété et de bienfaisance, auquel il adresse un énième sourire rutilant de gratitude.

Il ne l'interrompt pas avant que son opinion quant à l'omnipotente Divine soit dévoilée, fardée par aucune sorte de décorum l'empêchant d'être pleinement sincère. Le soulagement est immensurable et se fait éloquente sur le faciès de l'Inquisiteur , bienheureux de trouver un écho de son propre avis sur une succube directement extirpée des enfers. Même le Clabaud à leurs abords cesse de se bâfrer et se fend d'une risette carnassière et évasée, s'offrant des apparence de squale prêt à partir en chasse.
« Z'êtes un homme de bon sens, mon roi. L'Inquisition aurait dû s'installer en Férelden depuis longtemps, ça nous aurait évité de jouer les branquignoles à la cour orlésienne. » Le rire léger de Gwenaël retentit, amusé par l'illustration et la simplicité de cette audience. Bastian lui décoche un rictus goguenard, partisan de moqueries lorsqu'il est question des orlésiens, avant d'en revenir au Theirin. « J'suis sûr que vos réceptions sont bien plus conviviales. Quand tout ce joyeux bordel sera terminé on vous conviera à ripailler avec l'Inquisition, vous verrez, ça va vous plaire. »

Le sieur aux côtés du rouquin s'esclaffe face à la spontanéité de son camarade, vraisemblablement à l'aise en compagnie d'Hereward qu'il commence à apprécier nonobstant son statut royal.
« Vous accueillir chez nous serait un réel plaisir, même s'il reste pour l'heure beaucoup à accomplir. » Il prend une gorgée du breuvage vineux qu'il savoure avant de déglutir. « Je ne vous le cache pas, je me réjouis de votre vision de Faustine. Elle ne représente qu'une Chantrie aigrie et barbare, nous ne pouvons adhérer à de tels dogmes sans risquer d'y perdre Thédas tout entier. Quant à Fort Céleste, vous avez malheureusement raison... » S'il n'avait pas été contraint de dissoudre son Organisation, la forteresse n'aurait pas été vide de vie et donc de défense. Les engeances n'auraient éventuellement pas même songé à s'y loger, bien des choses auraient été différentes. « Je tiens aussi à vous dire que je garde d'étroits contacts avec la Rébellion, nous accueillons un nombre inimaginable de mages rescapés dont le but n'est pas de prendre les armes et que j'ai l'intention de rapatrier à Kirkwall. J'ai l'intention de m'entretenir avec le Tiern de Gwaren pour tirer profit de son port, en toute discrétion bien évidemment. » Non pas qu'il lui faille confier ses plans au Theirin, il ne s'agit qu'une nouvelle preuve de la confiance qu'il lui porte ainsi que de son honnêteté.

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Mar 3 Avr - 10:17

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Inquisiteur
Gwenael
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est un roi sans sujets
Finalement la discussion sortit le compagnon de l'inquisiteur de son occupation de ripaille. Sur un point Hereward était bien d'accord avec lui, l'inquisition aurait du s'installer en Ferelden. Son ancêtre avait sans doute fait une grande erreur en demandant à l'inquisition de prendre de la distance, mais les erreurs du passé étaient parfois lourdes de conséquences dans le futur et aujourd'hui le Theirin pouvait offrir à sa nation une protection supplémentaire. Quant aux fêtes féreldiennes, elle n'avait rien à voir avec leur voisin c'était certain. Souvent jugée grotesque et tribale par les Orlésiens, au moins il n'y avait pas de faux semblant et les seigneurs ne provoquaient pas avec des paroles blessantes, il provoquait ouvertement ou alors il buvait avec les autres.

Mais toutes ces fêtes n'étaient pas la préocupation première du roi, cela faisait une éternité lui semblait-il qu'il n'y avait pas eu de réception digne de ce nom au palais de Dénérim. L'inquisiteur semblait en accord avec lui.

- " Effectivement les réjouissance devront attendre, le travail ne manque pas."

L'inquisiteur était visiblement heureux de trouver un autre dirigeant pensant la même chose que lui de l'actuelle Divine. En réalité l'enclin tombait au bon moment, sans lui Ferelden et Orlaïs aurait été mobilisé pour stopper cette rébellion d'après un appel à la marche exalté. Mais s'occupant d'une plus grande menace la chantrie ne pouvait éxiger des troupes des nations du sud. Faustine était coincée dans sa cathédrale ou on ne sait où et n'avait que pour armée les templiers encore présent en Orlaïs.

- "Je parlerais au Tiern pour lui énoncer vos intentions, nul doute qu'il acceptera l'utilisation de son port à ses conditions bien sûr. Mais je ne doute pas qu'un terrain d'entente est déjà possible, c'est un Féreldien."

Bien que les plans sur le court termes étaient annoncés, Hereward ne pu s'empêcher de penser à l'avenir. Si une nouvelle divine émergée encore plus fanatique que Faustine qu'elle serait l'avenir de l'inquisition ? Et de Ferelden qui l'avait hébergée ? Orlaïs ne se risquerait pas une guerre alors que Tevinter guette au nord. Une question qu'il faudrait poser lorsque les temps seront plus calmes.
Hereward Theirin

Hereward Theirin

The King in Ferelden
▲ MESSAGES : 165
▲ OCCUPATION : Roi de Ferelden
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Epée et bouclier
▲ LOCALISATION : Ferelden

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Jeu 5 Avr - 12:02


Un homme sans passion
est un roi sans sujets
les couronnes de ronces
***

Le monarque semble lui aussi avoir le sens des priorités, la besogne qu'il leur faut accomplir demeure colossale, l'Inquisiteur n'est point d'humeur à penser à des agapes alors que la Divine se complaît toujours dans son règne despotique. Les engeances, bien que n'étant pas la prime préoccupation de l'Inquisition, constitue une menace qu'il leur faudrait également contrer dans un effort d'une guerre une fois qu'ils en auraient terminé avec la Chantrie. Bastian le comprend également, bras croisés sur son poitrail, il opine positivement du chef bien qu'en son for intérieur, une bonne ripaille et quelques chants grivois ne soient pas incompatibles avec les circonstances. N'étant toutefois que le subalterne, il se garde de tout commentaire et se contente d'apprécier ce conciliabule amplement moins solennel et monotone qu'il ne l'aurait jamais cru.

Mieux encore qu'un partage de vin et d'opinion, Hereward se prône volontaire pour parler au Tiern de Gwaren, prenant ainsi ses convives de court qui se jettent un regard mutuel. Convaincu qu'ils n'auraient qu'au pire la tolérance et au mieux le soutien moral du roi, Gwenaël est pantois que celui-là entre en action pour les soutenir – et par la même occasion, soutenir la Rébellion. Des accords officieux qui ne quitteraient pas cette pièce au moins jusqu'à ce que la paix règne à nouveau dans Thédas, mais ceux-là faciliteraient grandement la portée de son Ordre envers l'allié et contre l'ennemi. D'autant plus que le Theirin se fait confiant quant à la réponse de son féal, dont la seule origine féreldienne semble parler pour lui. Une fois encore, il fait montre du bon sens de son pays, appréciable au profit de la morgue d'Orlais. « C'est plus que je n'aurais osé vous demander, Votre Altesse. L'Inquisition n'oubliera pas ce que vous faites pour elle et je veillerai à ce que l'Archimage en soit personnellement mis au fait. Nul doute qu'il vous en sera tout aussi reconnaissant que moi, et qu'il gardera le secret de vos actions. » Il lève son verre, conviant ses interlocuteurs à en faire de même pour sceller le tout. « A Thédas et à la liberté. Le Créateur nous accompagne pour les événements à venir. » Car nonobstant leur bravoure, ils auraient besoin que les forces divines soient avec eux.

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