On powdered ground | ft. Harellan
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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On powdered ground
Nesiris & Libre
Sometimes there is no time to wait for the sea to calm down. If you have to reach your target, let your voyage start and let the storm be your path. ▬ Mehmet Murat ildan
Tout avait changé.
Nesiris avait du mal à réaliser qu'elle avait réellement quitté la Chantrie. Pendant des mois, la Cathédrale de Denerim avait été son refuge - sa maison. Certains auraient peut-être jugé qu'elle n'y avait jamais vraiment eu sa place, qu'elle n'avait officié là que frauduleusement, mais elle n'avait pas cette sensation. Nesiris s'était sentie chez elle parmis les autres Soeurs, même si elle savait que la Chantrie était critiquable par bien des aspects. Elle y avait trouvé la paix, elle y avait rencontré de bonnes personnes... et pourtant, à présent, elle devait tourner la page et passer à autre chose.
Partir était son choix. L'idée ne la quittait plus depuis la mort de son ami Castiel de Serault. Rester sur place sans rien faire après un tel événements semblait impossible. A la base, pourtant, elle n'était pas sensée s'en aller seule... Affolée après le meurtre, elle avait contacté un autre de ses proches, Armand de Lydes, et il lui avait promis de l'aider. Elle, lui, et leur amie commune Fae Sveinn partiraient sur les traces du tueur pour rétablir la justice, et ce voyage, semblait-il, les conduirait jusqu'à Tevinter.
Nesiris avait eu peur de retourner dans sa contrée natale. Pourtant, elle avait accepté. Puis, elle avait attendu. Et jamais Armand et Fae n'étaient venus la chercher.
Disparus. Probablement morts. Voilà les mots que répétaient les gens auxquelles elle posait des questions à leur propos. Pourquoi ne l'acceptait-elle pas, tout simplement ? Et qui était-elle, simple Soeur sans famille, pour se préoccuper de ce chercheur et de cette noble ?
Alors elle avait fini par partir. L'espoir de retrouver ses amis était trop fort, trop important. S'il y avait quoi que ce soit qu'elle puisse faire, alors elle se devait d'essayer. Dans le fond, les deux autres en auraient fait autant pour elle.
Elle était sur les routes depuis plusieurs jours maintenant, seule, nerveuse, même si ce n'était pas la première fois qu'elle voyageait ainsi. Elle n'avait emporté avec elle que le strict nécessaire, n'ayant de toute façon pas beaucoup de possessions à la base... Elle portait toujours le médaillon andrastéen qu'elle avait reçu à la chantrie, mais ses oreilles pointues étaient cette fois non dissimulées, visibles à tous. A part quelques vêtements et un peu d'argent, elle n'avait pas grand chose sur elle - le dernier tome de la Quète avec sa dédicace (elle avait du laisser les autres derrière elle, trop encombrants), les lettres qu'elle avait reçues pendant son séjour à Denerim, les dessins de Castiel. Même son plan était faiblard... Elle comptait se rendre d'abord dans la dernière ville d'où elle avait reçu des nouvelles d'Armand, sur la côte de Ferelden, et puis... Il faudrait bien voir. Elle essayait pour l'instant de ne pas trop penser que son enquête pourrait bien la mener vers Tevinter.
Elle était terrifiée. Et pourtant, elle continuait à aller de l'avant.
La nuit était cependant en train de tomber, et aucun village où s'arrêter ne semblait en vue. Dormir à la belle étoile, elle l'avait déjà fait - ce n'était pas confortable, mais elle était lus endurante qu'elle en avait l'air. Après sa longue marche du jour, de toute façon, elle était trop épuisée pour songer à autre chose qu'à se poser pour la nuit là où elle le pouvait, un peu à l'écart de la route, et à espérer que rien ni personne ne l'y remarque.
Elle soupira en se délestant de ses affaires, sa positivité déclinant comme le faisait le soleil. Ce qu'elle faisait là était-il vraiment utile ? Elle aurait tant souhaité qu'Armand et Fae aient été là pour la guider. Eux, au moins, étaient des gens éduqués, talentueux, des gens qui savaient plein de choses. Elle-même... Son voyage risquerait de n'être qu'une perte de temps, une vaine prise de risque. Que pouvait-elle espérer contre un meurtrier comme l'attaquant de son ami ? Que pouvait-elle espérer, sans piste, sans indice, sans rien ?
J'irai mieux demain matin. Cette pensée en tête, elle s'enroula dans son unique couverture, s'attendant à une nuit froide. Puis, chuchotant, elle se mit à réciter une prière à Andraste quand un bruit de pas l'alerta. "Qui va là ?" Elle s'éclaircit la voix, tentant de ne pas sembler effrayée. Ce n'était sans doute qu'une voyageur comme elle, sans mauvaise intention. Elle ne pouvait pas se remettre à craindre la moindre personne rencontrée pendant la nuit ! "Je... Je ne veux pas d'ennuis. Je suis juste en voyage..."
Nesiris avait du mal à réaliser qu'elle avait réellement quitté la Chantrie. Pendant des mois, la Cathédrale de Denerim avait été son refuge - sa maison. Certains auraient peut-être jugé qu'elle n'y avait jamais vraiment eu sa place, qu'elle n'avait officié là que frauduleusement, mais elle n'avait pas cette sensation. Nesiris s'était sentie chez elle parmis les autres Soeurs, même si elle savait que la Chantrie était critiquable par bien des aspects. Elle y avait trouvé la paix, elle y avait rencontré de bonnes personnes... et pourtant, à présent, elle devait tourner la page et passer à autre chose.
Partir était son choix. L'idée ne la quittait plus depuis la mort de son ami Castiel de Serault. Rester sur place sans rien faire après un tel événements semblait impossible. A la base, pourtant, elle n'était pas sensée s'en aller seule... Affolée après le meurtre, elle avait contacté un autre de ses proches, Armand de Lydes, et il lui avait promis de l'aider. Elle, lui, et leur amie commune Fae Sveinn partiraient sur les traces du tueur pour rétablir la justice, et ce voyage, semblait-il, les conduirait jusqu'à Tevinter.
Nesiris avait eu peur de retourner dans sa contrée natale. Pourtant, elle avait accepté. Puis, elle avait attendu. Et jamais Armand et Fae n'étaient venus la chercher.
Disparus. Probablement morts. Voilà les mots que répétaient les gens auxquelles elle posait des questions à leur propos. Pourquoi ne l'acceptait-elle pas, tout simplement ? Et qui était-elle, simple Soeur sans famille, pour se préoccuper de ce chercheur et de cette noble ?
Alors elle avait fini par partir. L'espoir de retrouver ses amis était trop fort, trop important. S'il y avait quoi que ce soit qu'elle puisse faire, alors elle se devait d'essayer. Dans le fond, les deux autres en auraient fait autant pour elle.
Elle était sur les routes depuis plusieurs jours maintenant, seule, nerveuse, même si ce n'était pas la première fois qu'elle voyageait ainsi. Elle n'avait emporté avec elle que le strict nécessaire, n'ayant de toute façon pas beaucoup de possessions à la base... Elle portait toujours le médaillon andrastéen qu'elle avait reçu à la chantrie, mais ses oreilles pointues étaient cette fois non dissimulées, visibles à tous. A part quelques vêtements et un peu d'argent, elle n'avait pas grand chose sur elle - le dernier tome de la Quète avec sa dédicace (elle avait du laisser les autres derrière elle, trop encombrants), les lettres qu'elle avait reçues pendant son séjour à Denerim, les dessins de Castiel. Même son plan était faiblard... Elle comptait se rendre d'abord dans la dernière ville d'où elle avait reçu des nouvelles d'Armand, sur la côte de Ferelden, et puis... Il faudrait bien voir. Elle essayait pour l'instant de ne pas trop penser que son enquête pourrait bien la mener vers Tevinter.
Elle était terrifiée. Et pourtant, elle continuait à aller de l'avant.
La nuit était cependant en train de tomber, et aucun village où s'arrêter ne semblait en vue. Dormir à la belle étoile, elle l'avait déjà fait - ce n'était pas confortable, mais elle était lus endurante qu'elle en avait l'air. Après sa longue marche du jour, de toute façon, elle était trop épuisée pour songer à autre chose qu'à se poser pour la nuit là où elle le pouvait, un peu à l'écart de la route, et à espérer que rien ni personne ne l'y remarque.
Elle soupira en se délestant de ses affaires, sa positivité déclinant comme le faisait le soleil. Ce qu'elle faisait là était-il vraiment utile ? Elle aurait tant souhaité qu'Armand et Fae aient été là pour la guider. Eux, au moins, étaient des gens éduqués, talentueux, des gens qui savaient plein de choses. Elle-même... Son voyage risquerait de n'être qu'une perte de temps, une vaine prise de risque. Que pouvait-elle espérer contre un meurtrier comme l'attaquant de son ami ? Que pouvait-elle espérer, sans piste, sans indice, sans rien ?
J'irai mieux demain matin. Cette pensée en tête, elle s'enroula dans son unique couverture, s'attendant à une nuit froide. Puis, chuchotant, elle se mit à réciter une prière à Andraste quand un bruit de pas l'alerta. "Qui va là ?" Elle s'éclaircit la voix, tentant de ne pas sembler effrayée. Ce n'était sans doute qu'une voyageur comme elle, sans mauvaise intention. Elle ne pouvait pas se remettre à craindre la moindre personne rencontrée pendant la nuit ! "Je... Je ne veux pas d'ennuis. Je suis juste en voyage..."
▬ Gasmask
- Spoiler:
- C'était le RP pour Kaida ! Mais il pourrait correspondre à n'importe qui passant par Ferelden. Luste si vous avez besoin d'un truc en plus...
- ▲ MESSAGES : 1749
▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
have courage & be kind
― on powdered ground. ―
lost with oneself. (act. i., scene. i)
il n'y a jamais de repos pour les elfes des bois. le jour, on s'amuse et la nuit, on peut s'amuser aussi ! quoi que, cette fois-ci, j'avais surtout pris la décision de partir à la chasse alors que mon ventre avait passé la journée à gronder, ne désirant seulement qu'être pleinement rempli. je me dis donc qu'il valait mieux à ce que j'attende la nuit si je voulais faire la rencontre de nombreuses bêtes peu inquiètes sans faire trop d'effort alors que la faim avait tendance à m'affaiblir. je me disais que cela serait également l'occasion de perfectionner mes techniques de chasse, apprendre à imiter plus aisément mes proies en poussant quelques cris pour les attirer jusqu'à moi et à se frayer un chemin dans la pénombre pour ne pas se faire repérer. tout ce que j'avais espéré, cela avait été de ne pas tomber sur un gros gibier tel qu'un ours ou un sanglier envers lesquels je ne pourrais avoir assez de force pour les attaquer de plein fouet, ou même, afin de me défendre si ces créatures auraient pris la décision de m'attaquer les premiers. non, les animaux qui avaient eu le malheur d'être mes mets favoris, ce soir, allaient être des lapins pour la plupart, des petits oiseaux dont quelques œufs que j'avais dérobé à même le nid et un maigre petit lézard. beaucoup de nourritures à profusion, en somme. beaucoup trop pour un seul repas, en réalité. mais je n'étais pas de ceux qui se contentaient du strict nécessaire ; si j'ai toujours apprécié la chasse, ce n'est pas seulement pour se nourrir ensuite ; seulement pour le plaisir de la traque et d'en ressortir victorieux par la mort de sa proie.
néanmoins, ce soir, c'est bien la faim qui me pousse à jouer les trappeurs. d'ailleurs, je comptais préparer un petit feu afin de faire brûler tout ça jusqu'à ce que je n'entende un bruit plus loin, une voix inquiète. je tente de me faire discret pour savoir où est-ce que cela peut bien venir, me cachant derrière des buissons afin de pouvoir observer sans être observé moi-même. je la détaille du regard, plisse les yeux. c'est une elfe. mais sa tenue me laisse croire qu'elle n'est pas une vraie ; une dalatienne. cela expliquerait aussi pourquoi elle semble si inquiète dans un endroit si hostile pour l'homme. aussi, le savoir me pousse à rester encore caché afin de la taquiner encore un peu, cherchant à me faire le plus silencieux possible et soudainement, sans prévenir, je sors de ma cachette d'un bond afin de l'effrayer. ≪ - bouh ! ≫. j'espérais à ce que cela ait son petit effet, qu'elle prenne ses jambes à son cou ou qu'elle tombe à la renverse afin de provoquer une belle situation de rigolade. ≪ - andaran atish'an. ≫ la saluais-je comme pour me faire pardonner de cette stupide blague. ≪ - tu as peur de quoi, au juste ? il n'y a rien qui puisse effrayer qui que ce soit, ici. pas de monstre. rien. juste toi et moi et les habitants de la forêt, les petits animaux tout gentils et tout mignons. ≫ fis-je en haussant les épaules. ≪ - tu sais, les lapins ! ceux que l'on enferme dans les clapiers, comme vous autres, les elfes des villes ! ≫ terminais-je ironiquement avant de pousser un petit rire goguenard et de croiser les bras.
malgré mon semblant de préjugé, j'étais véritablement curieux de savoir qui elle était et ce qu'elle pouvait bien faire ici en pleine nature. dans ma tête, j'étais persuadé que ces créatures ne pouvaient exister sans les êtres humains dont ils devaient forcément être dépendants. c'est comme ça que ces créatures avaient dérobés nos villes d'ailleurs, avant de pousser les elfes les plus tolérants à rester entre eux, dans leur coin. peut-être est-ce pour cela qu'elle semblait si inquiète et si perdue, qui sait ? Peut-être qu'elle avait perdu son humain à elle et qu'elle ne savait plus quoi faire, désormais ? Ainsi, je pourrais dire que j'ai dis la vérité ! Moi qui pensais parfois qu'il fallait réintégrer les elfes parmi nos clans tout en leur prouvant qu'ils avaient tords en se montrant chaleureux ! Peut-être qu'ils sont, somme toute, des cas désespérés que l'on ne pourra jamais changer ? Oh, j'espérais que non. Ou alors, peut-être attendront-ils le dernier moment, lorsque les vrais elfes auront plus d'influences, pour finalement retourner à nouveau leur veste ?
néanmoins, ce soir, c'est bien la faim qui me pousse à jouer les trappeurs. d'ailleurs, je comptais préparer un petit feu afin de faire brûler tout ça jusqu'à ce que je n'entende un bruit plus loin, une voix inquiète. je tente de me faire discret pour savoir où est-ce que cela peut bien venir, me cachant derrière des buissons afin de pouvoir observer sans être observé moi-même. je la détaille du regard, plisse les yeux. c'est une elfe. mais sa tenue me laisse croire qu'elle n'est pas une vraie ; une dalatienne. cela expliquerait aussi pourquoi elle semble si inquiète dans un endroit si hostile pour l'homme. aussi, le savoir me pousse à rester encore caché afin de la taquiner encore un peu, cherchant à me faire le plus silencieux possible et soudainement, sans prévenir, je sors de ma cachette d'un bond afin de l'effrayer. ≪ - bouh ! ≫. j'espérais à ce que cela ait son petit effet, qu'elle prenne ses jambes à son cou ou qu'elle tombe à la renverse afin de provoquer une belle situation de rigolade. ≪ - andaran atish'an. ≫ la saluais-je comme pour me faire pardonner de cette stupide blague. ≪ - tu as peur de quoi, au juste ? il n'y a rien qui puisse effrayer qui que ce soit, ici. pas de monstre. rien. juste toi et moi et les habitants de la forêt, les petits animaux tout gentils et tout mignons. ≫ fis-je en haussant les épaules. ≪ - tu sais, les lapins ! ceux que l'on enferme dans les clapiers, comme vous autres, les elfes des villes ! ≫ terminais-je ironiquement avant de pousser un petit rire goguenard et de croiser les bras.
malgré mon semblant de préjugé, j'étais véritablement curieux de savoir qui elle était et ce qu'elle pouvait bien faire ici en pleine nature. dans ma tête, j'étais persuadé que ces créatures ne pouvaient exister sans les êtres humains dont ils devaient forcément être dépendants. c'est comme ça que ces créatures avaient dérobés nos villes d'ailleurs, avant de pousser les elfes les plus tolérants à rester entre eux, dans leur coin. peut-être est-ce pour cela qu'elle semblait si inquiète et si perdue, qui sait ? Peut-être qu'elle avait perdu son humain à elle et qu'elle ne savait plus quoi faire, désormais ? Ainsi, je pourrais dire que j'ai dis la vérité ! Moi qui pensais parfois qu'il fallait réintégrer les elfes parmi nos clans tout en leur prouvant qu'ils avaient tords en se montrant chaleureux ! Peut-être qu'ils sont, somme toute, des cas désespérés que l'on ne pourra jamais changer ? Oh, j'espérais que non. Ou alors, peut-être attendront-ils le dernier moment, lorsque les vrais elfes auront plus d'influences, pour finalement retourner à nouveau leur veste ?
- h-s:
- j'viens me rattraper !
Invité
Invité
On powdered ground
Nesiris & Harellan
Sometimes there is no time to wait for the sea to calm down. If you have to reach your target, let your voyage start and let the storm be your path. ▬ Mehmet Murat ildan
Nesiris était déjà angoissée à la base, alors quand une voix vint la surprendre par derrière avec un grand "BOUH !", elle sursauta bel et bien en poussant un cri, manqua de tomber à la renverse, et se retourna vivement en craignant le pire. Pourtant, la personne qui lui faisait face n'avait pas l'air de vouloir l'attaquer... C'était un elfe, comme elle, même s'il avait l'air différent des elfes habitués à parcourir les villes. Un Dalatien ? Nesiris n'en avait jamais croisés, à part de très loin, mais elle avait entendu quelques rumeurs. Certains les disaient dangereux, mais elle ne voulait pas y croire sans preuve, et d'ailleurs, à présent, l'inconnu lui souriait et la saluait dans une langue inconnue, alors peut-être était-il réellement amical ? En tout cas, plus amical qu'un monstre ou un bandit sur lequel elle aurait pu tomber dans cette forêt...
Il lui fallu quand même quelques temps pour se remettre de ses émotions et lui répondre. "Je..." Elle avait du mal à comprendre de quoi il parlait : se moquait-il d'elle ? Il parlait de lapins et de clapiers, mais il était impossible qu'il sache qu'elle avait été esclave dans le passé. Ce n'était pas écrit sur son visage. Alors quoi, disait-il que tous les elfes des villes étaient prisonniers ? Elle secoua la tête, confuse... "C'est pas des lapins, que j'ai peur, c'est des loup, et des goules, et des autres... choses." Elle était peut-être optimiste, mais on ne lui ferait pas croire que cette forêt était uniquement remplie de créatures gentilles et adorables... Et encore, elle n'avait même pas mentionné les autres voyageurs mal intentionnés qu'elle aurait pu croiser. Quand elle était encore esclave, à Minrathie, beaucoup d'histoires effrayantes circulaient sur des hommes et des femmes ayant tenté de fuir leurs chaînes uniquement pour trouver la mort de mille et une horribles manières sur la route. Bien sûr, elle ne croyait plus à tout ça, plus complètement en tout cas : n'avait-elle pas survécu elle-même ? Mais de là à dormir tranquillement et sans crainte dans un lieu tel que celui-ci...
Elle se releva, un brin mal à l'aise, époussetant sa jupe déjà couverte de feuilles et de brindilles. Cet elfe souhaitait-il uniquement se moquer d'elle, ou était-il venu pour autre chose ? Elle comptait bien évidement lui laisser le bénéfice du doute. "Enfin, j'ai entendu un bruit, et j'ai eu peur, et... Je suis désolée." Elle avait l'impression qu'elle se sentirait mieux si elle était un peu plus au courant de qui lui faisait face, et de pourquoi il était là, alors elle commença par se présenter elle-même. "Je... Je m'appelle Nesiris, au fait. Et toi ?"
Il lui fallu quand même quelques temps pour se remettre de ses émotions et lui répondre. "Je..." Elle avait du mal à comprendre de quoi il parlait : se moquait-il d'elle ? Il parlait de lapins et de clapiers, mais il était impossible qu'il sache qu'elle avait été esclave dans le passé. Ce n'était pas écrit sur son visage. Alors quoi, disait-il que tous les elfes des villes étaient prisonniers ? Elle secoua la tête, confuse... "C'est pas des lapins, que j'ai peur, c'est des loup, et des goules, et des autres... choses." Elle était peut-être optimiste, mais on ne lui ferait pas croire que cette forêt était uniquement remplie de créatures gentilles et adorables... Et encore, elle n'avait même pas mentionné les autres voyageurs mal intentionnés qu'elle aurait pu croiser. Quand elle était encore esclave, à Minrathie, beaucoup d'histoires effrayantes circulaient sur des hommes et des femmes ayant tenté de fuir leurs chaînes uniquement pour trouver la mort de mille et une horribles manières sur la route. Bien sûr, elle ne croyait plus à tout ça, plus complètement en tout cas : n'avait-elle pas survécu elle-même ? Mais de là à dormir tranquillement et sans crainte dans un lieu tel que celui-ci...
Elle se releva, un brin mal à l'aise, époussetant sa jupe déjà couverte de feuilles et de brindilles. Cet elfe souhaitait-il uniquement se moquer d'elle, ou était-il venu pour autre chose ? Elle comptait bien évidement lui laisser le bénéfice du doute. "Enfin, j'ai entendu un bruit, et j'ai eu peur, et... Je suis désolée." Elle avait l'impression qu'elle se sentirait mieux si elle était un peu plus au courant de qui lui faisait face, et de pourquoi il était là, alors elle commença par se présenter elle-même. "Je... Je m'appelle Nesiris, au fait. Et toi ?"
▬ Gasmask
- Spoiler:
- Merci ;-;
- ▲ MESSAGES : 1749
▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
have courage & be kind
― on powdered ground. ―
lost with oneself. (act. i., scene. i)
je suis satisfait de voir que ma blague fonctionne à merveille, riant aux éclats lorsque je la vois sursauter tout en se retournant et en poussant un grand cri, manquant même de chuter ! je me tord de rire, me tenant le ventre. Si elle, elle est très certainement inquiète d'attirer l'attention dans sa direction, ce n'est point le cas en ce qui me concerne, bien trop habitué des lieux pour ne pas m'y sentir à l'aise. J'espérais, d'ailleurs, que ce manque de discrétion puisse la stresser d'avantage ; elle, la pauvre petite elfe des villes. Néanmoins, envahie par les émotions négatives, elle ne savait surtout plus comment s'exprimer, répliquer. du moins, jusqu'à ce qu'elle me fasse part de divers exemples de menaces plus ou moins concrètes quand moi je n'avais fait que d'affirmer que l'on ne pouvait trouver que des lapins en ce milieu. ≪ - oui. tu as raison de te méfier des loups. ≫ fis-je soudainement, plus que convaincu par la dangerosité de ces bestioles à l'image du lupin implacable. en effet, j'étais persuadé que l'une de ces bêtes pouvaient, à tout moment, être cette déité menteuse qui avait trahi les siens et le peuple elfique. que derrière un simple loup pouvait se dérober un monstre perfide, ne désirant que provoquer la discorde autour de lui. ≪ - que le loup implacable n'entende jamais tes pas. ≫ fis-je, presque comme une prière avant d'afficher un petit sourire. d'un côté, peu importait de savoir ce qu'elle allait devenir le moment où l'on devra se séparer... mais il valait mieux pour elle de ne jamais tomber sur fen'harel.
finalement, la jeune elfe finit par se relever, cherchant à s'arranger du mieux qu'elle pouvait après ce qu'il venait de se passer. aussi, elle s'excusa pour cette surprise passagère avant de se présenter soudainement et de me questionner également sur ma propre identité. je souris. ≪ - ahah, ne t'inquiète pas, je ne vais pas te manger ! ≫ commençais-je. ≪ - "nesiris", qu'est-ce que ce prénom signifie ? ...moi, c'est harellan ! ≫ me présentais-je fièrement, poings sur les hanches. je me dis que j'aurais très bien pu lui céder mon nom aussi, mais j'avais peur de l'effrayer encore plus. en effet, les dinlaselan ne sont pas forcément réputés pour être tendre avec les humains, alors si elle, elle les aime bien, je pense qu'elle va prendre rapidement la poudre d'escampette ! ...ou alors, elle pouvait également tout aussi bien indiquer ma position à ses amis les oreilles rondes pour qu'ils se débarrassent de nous. et ça, ça je ne pouvais me le permettre. je ne voulais en rien être un traître pour les miens. que d'autres elfes deviennent orphelins tout comme je le suis.
finalement, la jeune elfe finit par se relever, cherchant à s'arranger du mieux qu'elle pouvait après ce qu'il venait de se passer. aussi, elle s'excusa pour cette surprise passagère avant de se présenter soudainement et de me questionner également sur ma propre identité. je souris. ≪ - ahah, ne t'inquiète pas, je ne vais pas te manger ! ≫ commençais-je. ≪ - "nesiris", qu'est-ce que ce prénom signifie ? ...moi, c'est harellan ! ≫ me présentais-je fièrement, poings sur les hanches. je me dis que j'aurais très bien pu lui céder mon nom aussi, mais j'avais peur de l'effrayer encore plus. en effet, les dinlaselan ne sont pas forcément réputés pour être tendre avec les humains, alors si elle, elle les aime bien, je pense qu'elle va prendre rapidement la poudre d'escampette ! ...ou alors, elle pouvait également tout aussi bien indiquer ma position à ses amis les oreilles rondes pour qu'ils se débarrassent de nous. et ça, ça je ne pouvais me le permettre. je ne voulais en rien être un traître pour les miens. que d'autres elfes deviennent orphelins tout comme je le suis.
- h-s:
- de rien !
Invité
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On powdered ground
Nesiris & Libre
Sometimes there is no time to wait for the sea to calm down. If you have to reach your target, let your voyage start and let the storm be your path. ▬ Mehmet Murat ildan
Elle était clairement tombée sur quelqu'un d'étrange, même si, s'il fallait en croire ses propos, l'elfe ne lui voulait pas de mal. En tout cas, il riait et souriait beaucoup, comme amusé par cette situation que Nesiris était bien loin de trouver drôle : elle était fatiguée, confuse, avait réellement eu peur, et commençait a regretter sa petite chambre de Soeur dans la Chantrie, à Denerim.
Au moins, l'inconnu reconnaissait que les loups étaient bel et bien dangereux et qu'elle faisait bien de s'en méfier - le nier aurait d'ailleurs été de la mauvaise fois. Nesiris n'avait jamais vu de vrai loup, mais son ancienne maîtresse possédait des gros chiens qui lui avaient toujours fait peur... Même ici, à Ferelden, elle ne pouvait s’empêcher de redouter les mabaris, alors elle n'osait pas imaginer ce qu'elle ressentirait face à un loup.
Elle baissa la tête. Cet elfe lui parlait de plein de choses qu'elle ne comprenait qu'à moitié. Habituellement, elle aurait probablement fait tout son possible pour se montrer amicale et chercher à lui rendre service, mais pour le coup, elle n'en avait pas le courage. Dépité, elle se contenta de hocher la tête quand il lui parla de Loup Implacable. Elle croyait savoir qu'il s'agissait d'une légende elfique ? Elle en savait si peu sur l'histoire de son peuple... ayant bien plus de connaissances, par exemple, concernant Andrasté et la Chantrie.
Elle se présenta et l'autre elfe en fit de même, mais pas avant de lui demander a signification de son prénom. Nesiris se retrouva sans voix. "Je ne sais pas. Ca ne veux rien dire." Ses parents, deux esclaves, n'avaient pas une meilleure connaissance qu'elle des prénoms elfiques... Son nom n'était que son nom, rien d'autre. Mais au moins, elle portait un nom de famille... C'était bien rare pour quelqu'un de sa condition, et probablement que la plupart des vrais tevintides ne l'auraient pas reconnu comme légitime, mais ça avait quand même de l'importance pour elle. Gallo, le dernier vestige de son père. "C'est juste mon nom." Elle se rassit par terre et releva les yeux vers celui qui s'était présenté comme "Harellan". Ca ne disait tout de même pas grand chose sur qui il était vraiment... Etait-il réellement dalatien ? Il ne ressemblait à aucun elfe citadin qu'elle connaissait, mas en même temps, les dalatiens n'étaient-il pas sensés porter ces tatouages sur le visage ? Elle soupira légèrement. "D'accord, Harellan. Je t'en prie, joins toi à moi," l'invita-t-elle en désgnant un coin en face d'elle, au cas où l'elfe désirerait s'installer. Elle avait beau être fatiguée, elle gardait quand même le sens de la politesse... De plus, maintenant qu'elle avait rencontré quelqu'un qui ne semblait pas dangereux, elle se disait qu'elle avait intérêt à rester à ses côtés. Sa prochaine rencontre ne serait peut-être pas aussi paisible.
Elle ferma brièvement les yeux. Il était aussi important qu'elle lui pose une question... une question qu'elle posait à chaque personne qu'elle croisait, ces derniers temps. "Je suis désolée d'avoir eu peur de toi. Peut-être que tu pourrais m'aider ? Je cherche deux personnes, un humain et une demi-elfe avec un chien. Ca te dis quelque chose ?" A ce stade, elle n'avait pas grand espoir, mais elle devait continuer d'essayer. Elle le devait à Fae et Armand.
Au moins, l'inconnu reconnaissait que les loups étaient bel et bien dangereux et qu'elle faisait bien de s'en méfier - le nier aurait d'ailleurs été de la mauvaise fois. Nesiris n'avait jamais vu de vrai loup, mais son ancienne maîtresse possédait des gros chiens qui lui avaient toujours fait peur... Même ici, à Ferelden, elle ne pouvait s’empêcher de redouter les mabaris, alors elle n'osait pas imaginer ce qu'elle ressentirait face à un loup.
Elle baissa la tête. Cet elfe lui parlait de plein de choses qu'elle ne comprenait qu'à moitié. Habituellement, elle aurait probablement fait tout son possible pour se montrer amicale et chercher à lui rendre service, mais pour le coup, elle n'en avait pas le courage. Dépité, elle se contenta de hocher la tête quand il lui parla de Loup Implacable. Elle croyait savoir qu'il s'agissait d'une légende elfique ? Elle en savait si peu sur l'histoire de son peuple... ayant bien plus de connaissances, par exemple, concernant Andrasté et la Chantrie.
Elle se présenta et l'autre elfe en fit de même, mais pas avant de lui demander a signification de son prénom. Nesiris se retrouva sans voix. "Je ne sais pas. Ca ne veux rien dire." Ses parents, deux esclaves, n'avaient pas une meilleure connaissance qu'elle des prénoms elfiques... Son nom n'était que son nom, rien d'autre. Mais au moins, elle portait un nom de famille... C'était bien rare pour quelqu'un de sa condition, et probablement que la plupart des vrais tevintides ne l'auraient pas reconnu comme légitime, mais ça avait quand même de l'importance pour elle. Gallo, le dernier vestige de son père. "C'est juste mon nom." Elle se rassit par terre et releva les yeux vers celui qui s'était présenté comme "Harellan". Ca ne disait tout de même pas grand chose sur qui il était vraiment... Etait-il réellement dalatien ? Il ne ressemblait à aucun elfe citadin qu'elle connaissait, mas en même temps, les dalatiens n'étaient-il pas sensés porter ces tatouages sur le visage ? Elle soupira légèrement. "D'accord, Harellan. Je t'en prie, joins toi à moi," l'invita-t-elle en désgnant un coin en face d'elle, au cas où l'elfe désirerait s'installer. Elle avait beau être fatiguée, elle gardait quand même le sens de la politesse... De plus, maintenant qu'elle avait rencontré quelqu'un qui ne semblait pas dangereux, elle se disait qu'elle avait intérêt à rester à ses côtés. Sa prochaine rencontre ne serait peut-être pas aussi paisible.
Elle ferma brièvement les yeux. Il était aussi important qu'elle lui pose une question... une question qu'elle posait à chaque personne qu'elle croisait, ces derniers temps. "Je suis désolée d'avoir eu peur de toi. Peut-être que tu pourrais m'aider ? Je cherche deux personnes, un humain et une demi-elfe avec un chien. Ca te dis quelque chose ?" A ce stade, elle n'avait pas grand espoir, mais elle devait continuer d'essayer. Elle le devait à Fae et Armand.
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 1749
▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
have courage & be kind