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Mar 13 Mar - 18:03



These wounds, they will not heal
Faustus & Nerva

«It doesn't even matter how hard you try»
Elle ne savait ce qui l’avait prise en premier entre la tristesse et la colère, mais elle se savait sans aucun doute emplie d’une certaine frustration, face aux explications éludés que lui avait fourni son jumeau. Il s’était montré agité, triste, après sa visite chez leur cousin, et elle avait tenté tant bien que mal de lui tirer les vers du nez ; sans grand succès. Les grandes lignes avaient été dites, mais ce n’avait pas été suffisant pour satisfaire sa curiosité malsaine. Des mots, des paroles durent ont été échangés, et comme elle se doutait de faire partie un minimum du sujet, elle était tout aussi concernée que Nero.

La Dame Pavus, déjà confuse à propos de la vendetta qu’il s’était appropriée, avait laissé son frère sur le départ, avec quelques mots de réconfort, mais surtout, la promesse qu’il lui revienne en un seul morceaux. Malgré tout, elle savait qu’il n’allait pas passer un bon moment, et qu’il aurait sans doute du mal à respecter sa parole, après, tant qu’il revenait, tout simplement, elle en serait rassurée.

Privée d’un frère, d’une mère, et maintenant d’un père, la veuve s’en retourne à la seule famille qui lui reste ; Faustus, afin d’aller y chercher les informations manquantes, et aussi comprendre pourquoi de cruelles intentions lui ont été attribuées. Elle n’y allait pas pour lui reprocher quoique ce soit ; elle voulait simplement pourquoi de telles pensées hantaient la tête de Faustus, et pourquoi il avait décidé de les déverser ainsi, tout de suite après ce deuil qu’ils devaient endosser.

D’ailleurs endeuillée, c’est tout de noir vêtu qu’elle se rend chez son cousin chéri. Si son coeur est empli de chagrin, elle ose espérer qu’elle pourra apaiser le sien, et ce même s’il ne semble pas la porter dans ce coeur depuis l’altercation avec son jumeau. Privée d’esclave, elle se rend seul à la demeure du Divin, jetant quelques regards suspicieux autour d’elle lorsqu’un bruit inconnu se fait entendre. C’est que depuis la purge, elle craint un retour de ceux qui ont réussi à avoir la vie sauve, et sans son frère dans les parages, seule dans sa demeure beaucoup trop grande, elle doit avouer que certains frissons de peur lui parcourent parfois l’échine.


Elle ne s’attend pas à voir le divin immédiatement en entrant. Évidemment, quelqu’un la prend en charge, s’occupant de devoir la présenter si jamais il décide de se montrer, mais elle le congédie assez rapidement ; elle le connait assez bien pour savoir le trouver par elle-même, surtout si il est sous sa forme favorite.

-Faustus? Ne te fais pas désirer, j’ai à te parler…

Elle passe la tête par quelques portes entre-ouvertes, sachant très bien que ses mots seront futiles si il a décidé de ne pas se révéler. De toute la douceur dont elle est capable malgré sa voix chambranlante par l’émotion, elle tente de l’appeler une nouvelle fois, préférant rester dans une sorte de salon afin de voir si il osera venir à sa rencontre.

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Lun 26 Mar - 10:28



THESE WOUNDS, THEY WILL NOT HEAL
Nerva & Faustus

« You do care. You care so much you feel as though you will bleed to death with the pain of it. »
La fin d'une journée paisible s'installe progressivement au sein de la maison Scaevola. Rentré de la Flèche d'Argent depuis peu, Faustus est rapidement allé se plonger dans l'un de ses bains. Un moment qu'il ne raterait pour rien au monde ; ou presque. L'eau a toujours été un endroit rassurant où se trouver pour lui, mais aussi une source de chaleur là où il n'en possédait aucune. Ici, il peut se laisser aller à quelques rêveries, se détendre sans redouter qu'une quelconque personne mal intentionnée ne se glisse dans son dos pour lui planter une dague entre les côtes. Un havre de paix où le Divin abandonne le poids de ses responsabilités, et profite simplement de l'instant présent.
Pourtant, voilà qu'on brise le silence apaisant de la pièce. La voix faible et hésitante de l'une de ses esclaves s'élève timidement.

- Maître, vous avez de la visite. Un profond soupir s'échappe d'entre les lèvres du tevintide, qui ouvre les yeux pour les porter sur la jeune elfe. Celle-ci semble soudainement vouloir disparaître, mais ne bouge pas pour autant, se contentant juste de baisser les yeux. Un léger rictus amusé s'esquisse sur le visage du Scaevola. Il faut croire que sa petite mise en scène fait son effet. Après avoir massacré jusqu'à la dernière de ses possessions vivantes -exception faite d'un- l'Altus a entassé les cadavres dans une pièce de l'aile dédiée aux serviteurs. A chaque nouvel esclave acheté, ce sinistre charnier est montré durant de longues minutes tandis que les règles de la demeure lui sont énoncées. La vision des membres disloqués, des chairs arrachées, du sang coagulé en une matière sombre et poisseuse, l'odeur des macchabées en pleine décomposition, tout cela forme un tableau des plus macabres... Et dissuasifs, espère-t-il. Ce qui semble être le cas.

- Qui est-ce ?
- Nerva Pavus. Dois-je demander à ce qu'on la fasse partir... ?
- Hum... Non. Retourne à tes tâches, je m'en occupe. L'elfe acquiesce d'un hochement de tête, s'incline, puis fait volte-face pour disparaître avec la vivacité d'une ombre. D'ordinaire, Faustus ne rechignerait pas face à la visite de sa cousine. Nerva est la seule femme qu'il tolère dans son entourage proche, et plus que cela encore, qu'il aime. Seulement les derniers échanges avec le jumeau de la Pavus ont été pour le moins... Agités. Il craint qu'elle ne soit là pour le lui reprocher, remuer un peu plus le couteau dans la plaie. Ce dont il n'a pas besoin. Le Divin sait cependant que cela ne rime à rien d'essayer de lui échapper. Tôt ou tard, elle parviendra à l'attraper, alors mieux valait en finir maintenant.

Une fois sorti de son bain, séché et proprement habillé avec toute l'austérité qu'on lui connaît, le nécromancien rejoint donc finalement son invitée surprise qui a décidé de s'arrêter dans un petit salon. La porte soigneusement refermée derrière lui, il porte ses prunelles ambrées sur le visage de sa cousine, rassemblant tout ce qui lui reste d'amour propre pour se forger un masque de neutralité.

- Qu'est-ce qui me vaut le plaisir de ta visite, Nerva ? Si tu viens chercher à venger Nero d'un quelconque affront, sache qu'il a déjà parfaitement obtenu réparation par lui-même.
(c) DΛNDELION
Faustus Scaevola

Faustus Scaevola

Imperial Divine
▲ MESSAGES : 310
▲ OCCUPATION : Divin de la Chantrie Impériale
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Maître Nécromancien - Métamorphe (chat & panthère noire) - Manie la dague, mais surtout son sceptre qui sert occasionnellement de bâton de combat
▲ LOCALISATION : Minrathie

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Lun 23 Avr - 19:38



These wounds, they will not heal
Faustus & Nerva

«It doesn't even matter how hard you try»
Elle se montre patiente, admire ce décors qu’elle connaît déjà par coeur, mais n’éprouve aucune envie de même poser son séant sur le moindre coussin. Elle est si tendue, si nerveuse qu’elle se sent incapable de se mettre à ses aises. Droite, fière, elle s’autorise quand même à parcourir la pièce lentement, chasser quelques grains de poussière laissés là, sur les meubles, et même à regarder dehors, malgré la pénombre ambiante, comme si l’ombre des derniers jours ne parvenait pas à quitter Tévinter.

Le temps se fait long lorsqu’elle entend enfin des bruits de pas dans le couloir. C’est sans surprise qu’elle voit la silhouette de son cousin apparaître dans l’embrasure de la porte, tout aussi austère qu’elle peut l’être en période de deuil ; quoique le noir était une mode à Tévinter, la dame Pavus revêtait plus souvent du blanc que du noir. Elle affronte la neutralité sur son visage, ne parvenant pas elle-même à conserver un masque froid et détaché. Le poids de ses mots semblent la faire vaciller, ainsi elle se décide enfin à s’asseoir, ne quittant pas le Divin du regard.

-Je ne suis pas ici pour Nero, malgré les mots échangés entre vous.

Elle était là pour elle. Mais aussi pour Rhéa. Elle savait qu’elle avait été discutées dans cet échange, mais c’est tout ce qu’elle savait. Elle n’osait pas l’affronter, et de toute façon, ça n’aurait apporté de bien à personne, ni lui, ni elle.

-Je ne sais rien de l’état dans lequel tu te trouvais au moment de cette conversation.

Elle lève les yeux vers lui, pose doucement ses mains sur ses propres genoux, les croise, serre ses doigts.

-Mais j’espère que tu ne pensais pas, que tu ne penses pas ainsi de moi. De nous.

Après, ils l’avaient sans doute chercher, Nero et elle. Jouer ainsi avec le feu avait fait en sorte qu’ils partageaient maintenant une fille. Si ils avaient décidés d’en parler à Faustus, c’était sans doute parce que c’était le mieux à faire sur le moment, et elle avait toujours espéré qu’il n’y aurait pas de jugement, du moins, au minimum. Elle soupire, tente de cesser de jouer avec ses doigts afin de cacher sa nervosité, mais surtout, la tristesse qui semblait la reprendre d’assaut. Cette tristesse qui partait et revenait sans prévenir, comme quelques vagues venues affronter la rive, sans qu’elle ne se doute jamais que ce qui allait l’effleurer.

Ne pouvant supporter encore plus longtemps sa position de faiblesse, la Pavus fini par se relever, sans pour autant rejoindre son cousin. Elle ne tient pas en place, sans trop savoir ce qui lui prend.
(c) DΛNDELION
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Jeu 21 Juin - 12:04



THESE WOUNDS, THEY WILL NOT HEAL
Nerva & Faustus

« You do care. You care so much you feel as though you will bleed to death with the pain of it. »
Sa cousine est tendue, nerveuse, il peut le voir de là où il se tient sans réelle difficulté. Après tout, il côtoie Nerva depuis leur plus tendre enfance et doit faire partie des personnes qui connaissent le mieux la femme qui se tient actuellement devant lui. Tout comme elle le connaît bien mieux que la quasi majorité de la population du continent. Cet état de fait est d'ailleurs une gêne pour lui à cet instant. Qu'est-ce qui lui garantit qu'elle n'en usera pas pour le blesser à son tour, comme a pu le faire son jumeau avant elle ? Cependant la Pavus ne paraît pas engagée dans un espèce de vendetta. Elle paraît plus... Touchée ? Difficile à dire avec une telle personnalité. Faustus lui-même en a fait les frais, les premiers temps. Le petit cousin timoré et craintif qu'elle a quelque peu malmené et méprisé a certes bien grandi aujourd'hui, mais n'oublie rien de ces affres-là. Quand bien même il le voudrait.

Nerva prend place sur un fauteuil tandis que le Divin, pour sa part, demeure debout. Il n'a aucune envie de se poser pour l'heure. Peut-être est-ce de la méfiance, une pointe de paranoïa qui l'incite à toujours adopter la position qu'il juge la plus sûre. Au fond, le Scaevola s'en veut d'envisager sa cousine comme une potentielle menace, mais il parvient pas à s'en détacher. C'est plus fort que lui.
Silencieux, Faustus prête une oreille des plus attentives aux paroles de Nerva, sans rien laisser paraître. Malgré tout un léger sourire amer vient flotter sur ses lèvres alors qu'il croise les bras dans son dos.

- Pardonne-moi, mais je ne saisis pas ce que tu viens chercher ici. Ce que j'ai dit à Nero, je le pensais. Pour la plupart. nuance-t-il avec un léger dodelinement de la tête. Vous n'avez jamais eu à vous soucier que de votre propre nombril, et je suis navré d'avoir eu à le dire ainsi, mais cela se ressent. Néanmoins je peux le comprendre, je suppose que c'est une question d'éducation, et ce cher Tibère ne m'a jamais paru être un excellent pédagogue, ni un paternel particulièrement concerné. Ce qui me révolte en revanche plus que la décence ne me permettrait de l'exprimer est le comportement que vous adoptez vis à vis de Rhea – votre fille. Comprends-moi bien, je ne vous juge pas pour cet état de fait. Vous êtes des adultes responsables, vous faites ce que bon vous semble et je ne me sens pas la légitimité de vous critiquer sur ce point. Cependant je ne parviens pas à comprendre comment vous pouvez la traiter ainsi alors que vous m'avez eu sous les yeux durant toute notre enfance. Alors que vous pouvez constater chaque jour que le Créateur fait les conséquences que peuvent avoir la maltraitance et les abus divers sur les enfants, qu'ils soient adultes ou non. Rhea n'est pas un jouet dont vous pouvez disposer à votre guise, pas plus qu'elle n'est un cobaye idéal dont personne ne se souciera pour la seule raison qu'elle est dépourvue de magie, souffreteuse, et qu'elle disparaît sans réelle difficulté dans le décor. Elle est là, c'est ainsi et vous devriez l'assumer pour ce qu'elle est. Un être vivant, intelligent, doté d'émotions et de sentiments qui aimerait qu'on le considère comme tel.

Sa langue s'est bien plus déliée qu'il ne l'aurait voulu, mais les mots ont coulé par eux-mêmes sans qu'il parvienne à les arrêter. Avec une telle tirade, Faustus est conscient qu'il risque d'ouvrir de nouvelles hostilités avec un Pavus. A l'instant il ne s'en soucie pourtant guère, son amertume et sa colère s'avérant plus proéminentes que le reste. Peut-être parviendra-t-il à se calmer... Si Nerva ne jette pas de l'huile sur le feu.
(c) DΛNDELION
Faustus Scaevola

Faustus Scaevola

Imperial Divine
▲ MESSAGES : 310
▲ OCCUPATION : Divin de la Chantrie Impériale
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Maître Nécromancien - Métamorphe (chat & panthère noire) - Manie la dague, mais surtout son sceptre qui sert occasionnellement de bâton de combat
▲ LOCALISATION : Minrathie

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