Stupid and contagious | ft. Aurelius [FB]
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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Stupid and contagious
Agrippa & Aurelius
A human teenager. One of God’s most misbegotten creatures – big like grown-ups and yet dumb like children.
Voilà quelques jours d'Agrippa se réjouissait de la venue d'un musicien tévintide plutôt célèbre qu'elle connaissait de réputation à Minrathie. Depuis qu'elle était petite, elle aimait la musique et la danse : elle s'y était toujours sentie étroitement liée, peut-être à cause de l'ancien métier de ses parents. Elle chantait et dansait elle-même, et désirait même en faire son métier ; elle sautait toujours sur la moindre occasion de voir des professionnels pratiquer leur art en public. Quand le gérant de son établissement préféré, un petit bar où elle avait ses habitudes et avait déjà travaillé quelques fois, lui avait annoncé ce prochain concert, elle n'avait donc pas hésité une seconde : il fallait qu'elle y aille. Le seul problème, c'est qu'elle n'avait personne pour l'accompagner.
Son copain Caïus lui avait fait faux bond, comme toujours. C'était la troisième fois qu'il déclinait une sortie qu'elle lui proposait, et elle se sentait franchement sur le point d'abandonner totalement son cas. Bien sûr, elle aurait peut-être un plus de chance d'obtenir une réponse positive en procédant plus délicatement qu'elle ne l'avait fait - à savoir, en balançant des cailloux sur sa fenêtre, deux heures avant le spectacle, jusqu'à ce que le jeune homme, qui se couchait avec les poules, ne vienne lui ouvrir... Certes, ça avait été un peu cavalier. Mais ils étaient jeunes, après tout. Il fallait bien vivre ! Et sa réaction l'avait franchement déçue. Tant pis pour lui. Qu'il s'amuse bien tout seul dans son lit. Elle n'allait pas se priver pour autant.
Bien sûr, on était mieux seul que mal accompagné - mais on était encore mieux bien accompagné, tout spécialement pour ce genre de sorties. Et elle connaissait bien deux ou trois personnes intéressantes en ville... Le problème, c'est que le temps pressait. Forcément, il aurait été plus pratique de s'y prendre un peu à l'avance, mais il était trop tard pour avoir des regrets.
Une bonne idée, ça aurait été d'inviter Aurelius. C'était un garçon sympa, lui - pas du genre à rechigner à sortir, même prévenu au dernier moment. Ils se connaissaient depuis plusieurs années, maintenant : c'était le seul fils de magister qu'elle puisse considérer comme un ami. Non qu'il accorde une importance folle au statut de son père... ou peut-être justement pour cette raison ? En tout cas, il n'habitait pas trop loin, ce qui arrangeait Agrippa. Elle pouvait toujours faire un saut chez lui et voir s'il était disponible. Et sinon ? Bah, il lui faudrait bien se résigner et trouver quelqu'un d'autre avec qui traîner sur place.
Elle prit la direction de sa demeure sans plus y réfléchir. Elle avait toujours vécu à Minrathie, et sa se voyait - elle connaissait la plupart des quartiers de la ville comme sa poche et avait l'air de s'y sentir parfaitement à l'aise. Elle aimait l'endroit, bien qu'elle soit de plus en plus impatiente de le quitter : ses projets à ce sujet devenaient de plus en plus sérieux.
Elle allait frapper à la porte d'entrée (la famille d'Aurelius avait l'avantage, par rapport à celle de Caïus, de ne pas se méfier d'elle comme de la peste) mais se ravisa en entendant une voix provenir de la cour à l'arrière du bâtiment. Celle de son copain ? S'il était déjà à l'extérieur, autant aller lui parler directement... Encore une fois, elle n'avait pas de temps à perdre. Se dirigeant vers le muret, pas très haut heureusement, elle prit appuis sur un coin et s'éleva jusqu'à ce que sa tête dépasse de son sommet, pour pouvoir jeter un œil à l'intérieur.
-"Hey, Aurelius !" Elle avait un peu haussé la voix, pour attirer son attention. Il commençait déjà à faire sombre, on ne voyait pas grand chose... Elle agita la main, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, puis elle reprit sans préambule : "Il y a un concert d'un type qui vient de Vyrantium ce soir dans un bar près du Cercle et on peut encore y être si on part tout de suite. Tu viens ?"
Agrippa avait cette tendance à se sentir chez elle partout et à se comporter avec cet air nonchalant comme si elle avait tous les droits où qu'elle aille, sans faire de manières. C'était une attitude dont sa mère lui faisait souvent le reproche, affirmant qu'elle ne l'avait pas éduquée ainsi - ce qui était vrai. Pourtant, ce n'était pas foncièrement méchant... C'était juste sa façon d'être : elle n'aurait reproché à personne d'en faire de même avec elle.
En tout cas, elle espérait sincèrement qu'Aurelius n'ai rien d'autre de prévu ce soir. Il était la personne parfaite pour ce genre de sortie... En fait, peut-être avait-il lui-même déjà entendu parler du concert - il lui semblait qu'il se tenait assez bien au courant de ce genre de choses... Elle lui lança un sourire engageant, espérant l'encourager. Se prendre deux refus à la tête l'un à la suite de l'autre, ça aurait été franchement vexant.
Son copain Caïus lui avait fait faux bond, comme toujours. C'était la troisième fois qu'il déclinait une sortie qu'elle lui proposait, et elle se sentait franchement sur le point d'abandonner totalement son cas. Bien sûr, elle aurait peut-être un plus de chance d'obtenir une réponse positive en procédant plus délicatement qu'elle ne l'avait fait - à savoir, en balançant des cailloux sur sa fenêtre, deux heures avant le spectacle, jusqu'à ce que le jeune homme, qui se couchait avec les poules, ne vienne lui ouvrir... Certes, ça avait été un peu cavalier. Mais ils étaient jeunes, après tout. Il fallait bien vivre ! Et sa réaction l'avait franchement déçue. Tant pis pour lui. Qu'il s'amuse bien tout seul dans son lit. Elle n'allait pas se priver pour autant.
Bien sûr, on était mieux seul que mal accompagné - mais on était encore mieux bien accompagné, tout spécialement pour ce genre de sorties. Et elle connaissait bien deux ou trois personnes intéressantes en ville... Le problème, c'est que le temps pressait. Forcément, il aurait été plus pratique de s'y prendre un peu à l'avance, mais il était trop tard pour avoir des regrets.
Une bonne idée, ça aurait été d'inviter Aurelius. C'était un garçon sympa, lui - pas du genre à rechigner à sortir, même prévenu au dernier moment. Ils se connaissaient depuis plusieurs années, maintenant : c'était le seul fils de magister qu'elle puisse considérer comme un ami. Non qu'il accorde une importance folle au statut de son père... ou peut-être justement pour cette raison ? En tout cas, il n'habitait pas trop loin, ce qui arrangeait Agrippa. Elle pouvait toujours faire un saut chez lui et voir s'il était disponible. Et sinon ? Bah, il lui faudrait bien se résigner et trouver quelqu'un d'autre avec qui traîner sur place.
Elle prit la direction de sa demeure sans plus y réfléchir. Elle avait toujours vécu à Minrathie, et sa se voyait - elle connaissait la plupart des quartiers de la ville comme sa poche et avait l'air de s'y sentir parfaitement à l'aise. Elle aimait l'endroit, bien qu'elle soit de plus en plus impatiente de le quitter : ses projets à ce sujet devenaient de plus en plus sérieux.
Elle allait frapper à la porte d'entrée (la famille d'Aurelius avait l'avantage, par rapport à celle de Caïus, de ne pas se méfier d'elle comme de la peste) mais se ravisa en entendant une voix provenir de la cour à l'arrière du bâtiment. Celle de son copain ? S'il était déjà à l'extérieur, autant aller lui parler directement... Encore une fois, elle n'avait pas de temps à perdre. Se dirigeant vers le muret, pas très haut heureusement, elle prit appuis sur un coin et s'éleva jusqu'à ce que sa tête dépasse de son sommet, pour pouvoir jeter un œil à l'intérieur.
-"Hey, Aurelius !" Elle avait un peu haussé la voix, pour attirer son attention. Il commençait déjà à faire sombre, on ne voyait pas grand chose... Elle agita la main, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, puis elle reprit sans préambule : "Il y a un concert d'un type qui vient de Vyrantium ce soir dans un bar près du Cercle et on peut encore y être si on part tout de suite. Tu viens ?"
Agrippa avait cette tendance à se sentir chez elle partout et à se comporter avec cet air nonchalant comme si elle avait tous les droits où qu'elle aille, sans faire de manières. C'était une attitude dont sa mère lui faisait souvent le reproche, affirmant qu'elle ne l'avait pas éduquée ainsi - ce qui était vrai. Pourtant, ce n'était pas foncièrement méchant... C'était juste sa façon d'être : elle n'aurait reproché à personne d'en faire de même avec elle.
En tout cas, elle espérait sincèrement qu'Aurelius n'ai rien d'autre de prévu ce soir. Il était la personne parfaite pour ce genre de sortie... En fait, peut-être avait-il lui-même déjà entendu parler du concert - il lui semblait qu'il se tenait assez bien au courant de ce genre de choses... Elle lui lança un sourire engageant, espérant l'encourager. Se prendre deux refus à la tête l'un à la suite de l'autre, ça aurait été franchement vexant.
▬ Gasmask
- Spoiler:
- (je te laisse juger pour les âges, je donnerais bien 15/16 ans à Agrippa ? )
- ▲ MESSAGES : 157
▲ OCCUPATION : GARDE-COMMANDEUR DE TEVINTER
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : ANCIENNE ACTRICE ET DANSEUSE, ELLE GARDE UN CHARISME CERTAIN, MAIS RESTE AUSSI UNE MAGE ASSEZ COMPÉTENTE SPÉCIALISÉE DANS LES MAGIES ÉLÉMENTAIRES DU FEU ET DE LA TERRE. ET ELLE PRATIQUE AUSSI LA MAGIE DU SANG...
▲ LOCALISATION : ELLE A RÉCEMMENT DÉBARQUÉ DANS LE SUD, À SKYHOLD.
Agrippa
her gods gave her dreams of flames
« L'adolescence, cette période ingrate. Que l'on soit en Tevinter ou en Orlaiïs, j'aime à penser qu'elle se montre impitoyable au-delà des frontières. Grandir est une étape difficile, et pour mieux arriver...rien de tel qu'un ou une amie pour le faire avec soi. » Extrait de Mémoires du Renard Rouge Vol.1, par Aurelius Argento
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La soirée avait commencé depuis peu, et elle était déjà tranquille. Trop tranquille, du point de vue d'Aurelius Argento. Il aurait dû être occupé à arpenter les rues de la ville, à la recherche d'une nouvelle aventure à ajouter à ses carnets. Ou dans une taverne, voilà où était sa place. Et des tavernes, Minrathie en avait plein, malgré la réputation des tévintides à se montrer maussade en toute circonstance. Il y avait les établissements chics des hauts de la ville, mais ils étaient rarement intéressants, et puis il n'avait pas envie de tomber sur quelqu'un comme Nero. En voilà qui ne s'était pas arrangé en grandissant, même s'il ne pouvait s'empêcher de le considérer légèrement différemment depuis leur dernière rencontre à l'ambassade, celle qui avait été interrompue par la magister Hellana. Pour le meilleur ou pour le pire, il ne saurait le dire, et voilà qui l'intriguait.
Non, c'était les auberges les plus communes qui valaient le coup, celles où le rhum coulait à flot, où la musique faisait trembler les murs et où le peuple pouvait espérer décompresser un peu après une nouvelle journée passée dans ce morne et dangereux empire. Ce qu'il préférait, c'était quand il y avait des étrangers de passages, dans les auberges situées aux entrées de la ville. Souvent, les aventuriers avaient de sacrées histoires à raconter. En attendant qu'il soit en mesure de narrer les siennes... Bientôt, se dit-il pour la énième fois. Dès que sa mère aurait accouché, dès qu'il aurait fait la connaissance de son petit frère ou de sa petite sœur. Pas avant. Mais après... quoi qu'en dise son père, il partirait.
Enfin, ce n'était pas pour ce soir. Il avait travaillé sur une dissertation tout l'après-midi, jusqu'à ce que l'obscurité prenne le dessus, le poussant à allumer les torches à l'aide d'un peu de magie. Puis il en était enfin arrivé au bout, se frottant les yeux pour essayer d'en faire tomber la fatigue qui s'y était installée. Le sujet n'avait pas été particulièrement passionnant, mais il tenait à mettre toutes ses affaires académiques en ordre. Afin de ne laisser aucune munition à son père le moment venu. Il se renversa dans son fauteuil de jardin, baillant à s'en décrocher la mâchoire tout en étirant longuement ses bras. Couché à ses pieds dans son panier d'extérieur, Follet releva mollement la tête, sortant d'une longue sieste. Le mabari dormait de plus de plus, ces derniers temps ; le poids de l'âge se faisait sentir, pour le vieux chien... Aurelius baissa une main pour le gratter derrière les oreilles : « Une longue journée de pas grand chose, hein mon vieux ? »
Soudain, Follet leva la tête, plus alerte, et sa queue se mit à remuer. Signe qu'il avait senti quelque chose, à coup sûr une présence. Quelqu'un qu'il connaissait bien, et pour qui il éprouvait une affection débordante. Comme pour le signaler, il se mit à gémir d'anticipation, le regard braqué sur le dessus du muret. Juste à temps pour voir apparaître la tête d'Agrippa, puis le haut de son corps qui se découpait dans la pénombre, dans laquelle ses cheveux jetaient des reflets rouges. Au fond, Aurelius n'était pas surpris de la voir ; elle apparaissait souvent quand il avait besoin d'une distraction, comme si elle avait un sixième sens concernant la question.
« Vyrantium ? Ah ! Je me disais bien que j'avais entendu quelque chose à ce sujet ! Tu ne devais pas y aller avec Caïus ? » Le concert n'avait pas échappé au jeune Argento, mais au de son triste planning, il n'aurait pas imaginé pouvoir y aller ce soir. Et voilà que son amie débarquait pile au bon moment ! Qu'elle se hisse par-dessus le muret n'avait rien d'inhabituel non plus. Qu'elle passe par-dessus le mur ou par la porte d'entrée, elle avait toujours été la bienvenu chez les Argento. Contrairement à d'autres couples du magisterium, les parents d'Aurelius accueillaient tout le monde sans se soucier de leur rang, et ils en étaient venus à apprécier Agrippa.
« Laisse moi le temps de passer quelque chose d'approprié, et j'arrive ! » Malgré son début d'arthrose canine, Follet s'était mis debout, appuyant ses pattes antérieur contre le mur, essayant d'atteindre l'adolescente pour un salut canin. Aurelius en profita pour s'éclipser quelques minutes à l'intérieur, le temps de choisir la bonne tenue. Il réapparut vêtu d'un pourpoint de cuir rouge sombre décoré d'or le long des manches, de pantalons de la même facture, de bottes montantes qui étaient aussi pratiques qu'elles étaient à la mode, et une demi-cape qui retombait nonchalamment sur son dos.
« Veille sur la maison mon gros. » Il caressa Follet, puis prit son élan pour se hisser par-dessus le mur, avant de retomber de l'autre côté. D'un geste calculé faussement distrait, il s'épousseta les épaules, et dédia son plus fameux sourire à son amie. Il se connaissaient depuis bien des années maintenant, et il n'oublierait jamais leur première rencontre dans les rues de Minrathie, lui sur son muret, elle en plein jeu, son pantalon déchiré. Il se demanda ce qu'était devenu le ruban rouge... Ils avaient continué de grandir ensemble, leur amitié allant grandissant jusqu'à leur adolescence ; et même si Aurelius avait deux-trois ans depuis qu'elle, cela n'était jamais entré en ligne de compte dans leurs rapports. Il l'avait toujours traitée comme son égale, et ce dans tous les domaines. « Alors, qu'est-ce qu'on attend ? Je te suis. »
- ▲ MESSAGES : 506
▲ OCCUPATION : Magister
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : magie du feu / magie de création / magie spirituelle / bâton de mage
▲ LOCALISATION : Minrathie
Aurelius Argento
Rebellions are built on hope
Stupid and contagious
Agrippa & Aurelius
A human teenager. One of God’s most misbegotten creatures – big like grown-ups and yet dumb like children.
Depuis son perchoir, Agrippa pouvait voir Aurelius, mais aussi Follet, son chien. Elle le connaissait depuis le jour où eux deux s'étaient rencontrés, et il restait, encore aujourd'hui, le seul mabari qu'elle a jamais vu... C'était un animal vraiment intelligent, bien plus que les autres chiens qu'elle connaissait. Il avait l'air de vieillir, ces derniers temps, pourtant. Elle supposait que c'était normal. C'était un peu triste, pourtant.
Elle sourit en entendant la réponse de son ami - manifestement, elle avait vu juste, il était déjà prêt à l'accompagner sans lui poser plus de questions. Voilà quelque chose qu'elle appréciait chez les gens. Les personnes qui hésitaient, réfléchissaient trop, et finissaient par manquer des occasions de s'amuser l'énervaient plus que tout. Elle avait peut-être grandi depuis les années, mais elle avait gardé son impulsivité - en fait, elle était peut-être même plus impulsive qu'avant. D'un autre côté, peut-être était-ce le propre de l'adolescence... même si, aussi loin qu'elle était concernée, elle comptait bien garder cette attitude toute sa vie, merci bien.
-"Il m'a laissée tomber", lui expliqua-t-elle avec un air peut-être un brin trop dramatique quand il l'interrogea sur Caïus et son absence au concert. Caïus, on aurait du l’appeler Baille-us, plutôt... Elle roula des yeux. "Enfin, tant pis pour lui. Je t'attend !" Elle le regarda filer à l'intérieur pour se changer rapidement. Elle ne doutait pas qu'il en sortirait bien habillé - il avait du style.
Follet était resté dehors, lui, levant sa tête vers elle, ses pates avant sur le mur. Elle lui fit un léger signe de la main - "Comment ça va, pour toi ? Tu ne t'ennuies pas trop ?" - avant de se laisser glisser de l'autre côté. Elle s'appuya sur le mur, songeuse. Elle se demandait un peu ce qui pouvait bien lui passer par la tête. Est-ce que Ferelden lui manquait ? Agrippa avait parfois l'impression que quelque chose lui manquait à elle, bien qu'elle aie du mal à réaliser quoi exactement. Ce n'est pas que sa vie à Minrathie lui déplaisait : elle s'amusait bien, elle avait des amis, et à présent qu'elle s'était révélée être une mage, elle avait même une position relativement enviable dans la société. Pourtant, cette impression indéfinissable d'insatisfaction persistait... Peut-être trouverait-elle des réponses à l'étranger.
Rapidement, Aurelius refit son apparition, passant tout comme elle par dessus le muret et prouvant par là même que les portes, c'était décidément bien peu nécessaire.
-"Chouettes vêtements", commenta-t-elle avec un demi sourire... "Si j'avais su, j'aurais mis une robe." Elle clamait peut-être se moquer de ce que pensaient les autres, mais Agrippa faisait quand même attention à ses tenues... En vérité, elle tenait à sortir de l'ordinaire et à attirer l'attention - et avait tendance à être attirée par les gens qui se démarquaient aussi. Elle aimait les choses colorées, surtout : Tevinter en manquait... Ce soir-là, elle portait une jupe rouge assez ample, un chemisier noir, une large ceinture et des bottines d'un rouge sombre. Et puis, bien sûr, ses longs cheveux caractéristiques flottant librement sur ses épaules... C'était probablement ce dont elle était le plus fier.
Tout ça n'avait peut-être pas la qualité des vêtements d'Aurelius, mais elle en avait quand même été plutôt fière en sortant de chez elle ce soir. Une bonne tenue pour sortir, lui semblait-il... Tant pis pour la robe. Le temps n'avait en tout cas pas changé son opinion sur la couleur rouge, qui restait, de toute évidence, la meilleure qui soit. Son ami devait être du même avis.
-"On y va", confirma-t-elle. "Je suis contente que tu viennes ! Je me serait ennuyée, sinon." Elle se mis en route rapidement - ils n'avaient pas intérêt à trainer s'ils ne voulaient pas manquer le début. Déjà qu'ils n'auraient peut-être pas les meilleures places... Elle se tourna vers elle et lui sourit. "Ca va ? Qu'est-ce que t'as fait de ta journée ?"
Elle sourit en entendant la réponse de son ami - manifestement, elle avait vu juste, il était déjà prêt à l'accompagner sans lui poser plus de questions. Voilà quelque chose qu'elle appréciait chez les gens. Les personnes qui hésitaient, réfléchissaient trop, et finissaient par manquer des occasions de s'amuser l'énervaient plus que tout. Elle avait peut-être grandi depuis les années, mais elle avait gardé son impulsivité - en fait, elle était peut-être même plus impulsive qu'avant. D'un autre côté, peut-être était-ce le propre de l'adolescence... même si, aussi loin qu'elle était concernée, elle comptait bien garder cette attitude toute sa vie, merci bien.
-"Il m'a laissée tomber", lui expliqua-t-elle avec un air peut-être un brin trop dramatique quand il l'interrogea sur Caïus et son absence au concert. Caïus, on aurait du l’appeler Baille-us, plutôt... Elle roula des yeux. "Enfin, tant pis pour lui. Je t'attend !" Elle le regarda filer à l'intérieur pour se changer rapidement. Elle ne doutait pas qu'il en sortirait bien habillé - il avait du style.
Follet était resté dehors, lui, levant sa tête vers elle, ses pates avant sur le mur. Elle lui fit un léger signe de la main - "Comment ça va, pour toi ? Tu ne t'ennuies pas trop ?" - avant de se laisser glisser de l'autre côté. Elle s'appuya sur le mur, songeuse. Elle se demandait un peu ce qui pouvait bien lui passer par la tête. Est-ce que Ferelden lui manquait ? Agrippa avait parfois l'impression que quelque chose lui manquait à elle, bien qu'elle aie du mal à réaliser quoi exactement. Ce n'est pas que sa vie à Minrathie lui déplaisait : elle s'amusait bien, elle avait des amis, et à présent qu'elle s'était révélée être une mage, elle avait même une position relativement enviable dans la société. Pourtant, cette impression indéfinissable d'insatisfaction persistait... Peut-être trouverait-elle des réponses à l'étranger.
Rapidement, Aurelius refit son apparition, passant tout comme elle par dessus le muret et prouvant par là même que les portes, c'était décidément bien peu nécessaire.
-"Chouettes vêtements", commenta-t-elle avec un demi sourire... "Si j'avais su, j'aurais mis une robe." Elle clamait peut-être se moquer de ce que pensaient les autres, mais Agrippa faisait quand même attention à ses tenues... En vérité, elle tenait à sortir de l'ordinaire et à attirer l'attention - et avait tendance à être attirée par les gens qui se démarquaient aussi. Elle aimait les choses colorées, surtout : Tevinter en manquait... Ce soir-là, elle portait une jupe rouge assez ample, un chemisier noir, une large ceinture et des bottines d'un rouge sombre. Et puis, bien sûr, ses longs cheveux caractéristiques flottant librement sur ses épaules... C'était probablement ce dont elle était le plus fier.
Tout ça n'avait peut-être pas la qualité des vêtements d'Aurelius, mais elle en avait quand même été plutôt fière en sortant de chez elle ce soir. Une bonne tenue pour sortir, lui semblait-il... Tant pis pour la robe. Le temps n'avait en tout cas pas changé son opinion sur la couleur rouge, qui restait, de toute évidence, la meilleure qui soit. Son ami devait être du même avis.
-"On y va", confirma-t-elle. "Je suis contente que tu viennes ! Je me serait ennuyée, sinon." Elle se mis en route rapidement - ils n'avaient pas intérêt à trainer s'ils ne voulaient pas manquer le début. Déjà qu'ils n'auraient peut-être pas les meilleures places... Elle se tourna vers elle et lui sourit. "Ca va ? Qu'est-ce que t'as fait de ta journée ?"
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 157
▲ OCCUPATION : GARDE-COMMANDEUR DE TEVINTER
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : ANCIENNE ACTRICE ET DANSEUSE, ELLE GARDE UN CHARISME CERTAIN, MAIS RESTE AUSSI UNE MAGE ASSEZ COMPÉTENTE SPÉCIALISÉE DANS LES MAGIES ÉLÉMENTAIRES DU FEU ET DE LA TERRE. ET ELLE PRATIQUE AUSSI LA MAGIE DU SANG...
▲ LOCALISATION : ELLE A RÉCEMMENT DÉBARQUÉ DANS LE SUD, À SKYHOLD.
Agrippa
her gods gave her dreams of flames
Follet longeait le mur d'un bout à l'autre, sa queue remuant si vite qu'on la voyait à peine. Tous les quelques pas, il gémissait en levant la tête, dardant le regard typique du chien triste dans les yeux d'Agrippa. Des fois qu'elle soit dotée de bras extensibles ou, soyons fous, de friandises quelconques. Follet aimait bien les friandises, quelconques ou non. Plus encore, il aimait bien Agrippa. Il l'adorait, même ; la jeune femme pouvait s'enorgueillir d'être la relation de la famille Argento à qui le vieux mabari montrait le plus d'affection. Aurelius l'avait toujours vu comme un bon signe : un mabari ne donnait pas son amitié à la légère. Et le jeune homme n'avait jamais eu l'occasion de regretter sa rencontre avec la rousse.
« Pas de trop haut j'espère. Pas de regrets ? » Il sourit. « Tant pis pour Caïus, effectivement. Quoi qu'il arrive, je suis certain que ce qu'il a prévu à la place ne sera pas aussi fun. »
Si Aurelius avait bien une certitude concernant Agrippa -outre leur amitié- c'était qu'avec elle, on ne risquait pas de s'ennuyer. Ce qui expliquait sans doute pourquoi ils s'entendaient si bien depuis toutes ces années. Ils avaient grandi ensemble, de pirates amassant de précieux trésors dans les rues de Minrathie, à amateurs de concerts qui permettaient de donner de la vie dans un empire où elle était rarement passionnante. Il aurait bien dit qu'ils avaient fait les quatre cents coups, elle et lui, mais il aurait été loin du compte.
« Si je ne connaissais pas la loyauté légendaire des mabaris, j'aurais tendance à croire que tu l'aurais détourné du droit chemin pour te l'accaparer. » Il haussa un sourcil, voyant à quel point juste quelques mots d'Agrippa pouvait ravir le chien, qui tenta un petit bond malgré son début d'arthrose. Puis il s précipita dans le jardin pour se mettre à creuser, mû par une impulsion typique du chien qui venait de considérer quelque chose.
Il ne fallut pas beaucoup de temps à Aurelius pour changer de tenue. Il n'aimait pas faire attendre les gens -à moins qu'ils le méritent, et puis il savait déjà ce qu'il avait envie de porter pour une occasion pareille. En fait, il avait en tête l'ensemble parfait pour à peu près n'importe quel événement. Sans être égocentrique, il appréciait néanmoins être le centre de l'attention à l'occasion. Il ne pouvait tout simplement pas s'en empêcher. Dès qu'il avait l'occasion d'apporter un peu de couleur dans une mode aussi terne, il n'allait pas se priver.
« Merci. » répondit-il à son amie une fois de l'autre côté, y ajoutant une petite révérence. « Ta tenue n'est pas mal non plus, pas besoin de robe pour être belle. Ça te va très bien. » C'était le type de tenue qui allait parfaitement à la jeune femme parce qu'elle la représentait à merveille. Elle n'avait pas besoin de vêtements de marques ou de robes hors de prix, il lui suffisait d'être elle-même, et ce n'était pas donné à tout le monde.
« Ah ! Avant que j'oublie... » Il lui tendit un vieux morceau de tissu plein de terre, à l'intérieur duquel se trouvait un morceau de gâteau mâchouillé et un peu sec qui avait connu des jours meilleurs. « Follet a déterré ça pour toi. Sois en honorée, il ne le fait pas pour n'importe qui. » Le mabari cachait des cadeaux un peu partout dans le jardin de la villa, aussi bien pour la famille Argento que ses autres humains préférés.
« Je suis content de venir aussi. J'espérais en avoir l'occasion, c'est juste... » Il se passa une main dans les cheveux, ne sachant soudain trop que dire, ce qui n'était vraiment pas caractéristique de sa part. « Je te l'aurais moi-même proposé si tu n'y étais pas allée avec Caïus, mais j'ai tellement de choses sur le feu en ce moment... » Il soupira, de manière juste assez dramatique, comme un bon soupir se devait de l'être. « Oh, pas mal de trucs. Et pas grand chose à la fois. C'est à ça que ressemblent mes journées en ce moment. J'essaie de mettre toutes mes affaires en ordre, aujourd'hui j'ai pas mal bosser sur la comptabilité de l'entreprise. Tout pour que père me lâche la grappe le moment venu, que je puisse partir en paix. »
Aurelius n'avait jamais caché que dès qu'il en aurait l'occasion, il quitterait Tévinter pour voyager dans tout Thédas. Il attendait ça depuis avant sa rencontre avec Agrippa, c'était le rêve qui ne l'avait jamais quitté. Et il était enfin à sa portée : à dix-neuf ans, il était temps. Il attendait de pouvoir connaître sa petite sœur, mais après...et bien, le monde ! Il l'espérait. Il était terriblement impatient mais, maintenant qu'il cheminait dans les rues de Minrathie en compagnie d'Agrippa, il se sentait aussi un peu triste.
« Et toi, ta journée ? Comment va ? » Il s'arrêta soudain, devant une statue familière, à laquelle il n'avait pas pensé ainsi depuis bien longtemps. « Oh ! Mais c'est le barbu qui fait peur ! »
« Pas de trop haut j'espère. Pas de regrets ? » Il sourit. « Tant pis pour Caïus, effectivement. Quoi qu'il arrive, je suis certain que ce qu'il a prévu à la place ne sera pas aussi fun. »
Si Aurelius avait bien une certitude concernant Agrippa -outre leur amitié- c'était qu'avec elle, on ne risquait pas de s'ennuyer. Ce qui expliquait sans doute pourquoi ils s'entendaient si bien depuis toutes ces années. Ils avaient grandi ensemble, de pirates amassant de précieux trésors dans les rues de Minrathie, à amateurs de concerts qui permettaient de donner de la vie dans un empire où elle était rarement passionnante. Il aurait bien dit qu'ils avaient fait les quatre cents coups, elle et lui, mais il aurait été loin du compte.
« Si je ne connaissais pas la loyauté légendaire des mabaris, j'aurais tendance à croire que tu l'aurais détourné du droit chemin pour te l'accaparer. » Il haussa un sourcil, voyant à quel point juste quelques mots d'Agrippa pouvait ravir le chien, qui tenta un petit bond malgré son début d'arthrose. Puis il s précipita dans le jardin pour se mettre à creuser, mû par une impulsion typique du chien qui venait de considérer quelque chose.
Il ne fallut pas beaucoup de temps à Aurelius pour changer de tenue. Il n'aimait pas faire attendre les gens -à moins qu'ils le méritent, et puis il savait déjà ce qu'il avait envie de porter pour une occasion pareille. En fait, il avait en tête l'ensemble parfait pour à peu près n'importe quel événement. Sans être égocentrique, il appréciait néanmoins être le centre de l'attention à l'occasion. Il ne pouvait tout simplement pas s'en empêcher. Dès qu'il avait l'occasion d'apporter un peu de couleur dans une mode aussi terne, il n'allait pas se priver.
« Merci. » répondit-il à son amie une fois de l'autre côté, y ajoutant une petite révérence. « Ta tenue n'est pas mal non plus, pas besoin de robe pour être belle. Ça te va très bien. » C'était le type de tenue qui allait parfaitement à la jeune femme parce qu'elle la représentait à merveille. Elle n'avait pas besoin de vêtements de marques ou de robes hors de prix, il lui suffisait d'être elle-même, et ce n'était pas donné à tout le monde.
« Ah ! Avant que j'oublie... » Il lui tendit un vieux morceau de tissu plein de terre, à l'intérieur duquel se trouvait un morceau de gâteau mâchouillé et un peu sec qui avait connu des jours meilleurs. « Follet a déterré ça pour toi. Sois en honorée, il ne le fait pas pour n'importe qui. » Le mabari cachait des cadeaux un peu partout dans le jardin de la villa, aussi bien pour la famille Argento que ses autres humains préférés.
« Je suis content de venir aussi. J'espérais en avoir l'occasion, c'est juste... » Il se passa une main dans les cheveux, ne sachant soudain trop que dire, ce qui n'était vraiment pas caractéristique de sa part. « Je te l'aurais moi-même proposé si tu n'y étais pas allée avec Caïus, mais j'ai tellement de choses sur le feu en ce moment... » Il soupira, de manière juste assez dramatique, comme un bon soupir se devait de l'être. « Oh, pas mal de trucs. Et pas grand chose à la fois. C'est à ça que ressemblent mes journées en ce moment. J'essaie de mettre toutes mes affaires en ordre, aujourd'hui j'ai pas mal bosser sur la comptabilité de l'entreprise. Tout pour que père me lâche la grappe le moment venu, que je puisse partir en paix. »
Aurelius n'avait jamais caché que dès qu'il en aurait l'occasion, il quitterait Tévinter pour voyager dans tout Thédas. Il attendait ça depuis avant sa rencontre avec Agrippa, c'était le rêve qui ne l'avait jamais quitté. Et il était enfin à sa portée : à dix-neuf ans, il était temps. Il attendait de pouvoir connaître sa petite sœur, mais après...et bien, le monde ! Il l'espérait. Il était terriblement impatient mais, maintenant qu'il cheminait dans les rues de Minrathie en compagnie d'Agrippa, il se sentait aussi un peu triste.
« Et toi, ta journée ? Comment va ? » Il s'arrêta soudain, devant une statue familière, à laquelle il n'avait pas pensé ainsi depuis bien longtemps. « Oh ! Mais c'est le barbu qui fait peur ! »
- ▲ MESSAGES : 506
▲ OCCUPATION : Magister
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : magie du feu / magie de création / magie spirituelle / bâton de mage
▲ LOCALISATION : Minrathie
Aurelius Argento
Rebellions are built on hope
Stupid and contagious
Agrippa & Aurelius
A human teenager. One of God’s most misbegotten creatures – big like grown-ups and yet dumb like children.
Agrippa sourit et secoua ses cheveux en entendant Aurelius la rassurer quant à sa tenue. La jupe lui plaisait surtout parce qu'elle tournait bien, c'était l'idéal pour danser ; elle ignorait ce que la soirée leur réserverait, mais à ses yeux, il fallait toujours être un minimum prêt à danser. "Merci !" Elle attrapa l'objet emballé dans du tissus qu'il lui tendait, de la part de Follet lui même, et regarda à l'intérieur. Bon, ça n'avait pas l'air spécialement ragoutant. D'un autre côté, de la part d'un chien, c'était déjà pas mal. "Oh non, tu as découvert mon plan secret ! Et moi qui étais si près du but !" Elle referma le tissus et le secoua un peu pour faire tomber le plus gros de la tard, puis le plaça dans son sac. Elle ne savait pas ce qu'elle en ferait, mais elle pourrait y réfléchir plus tard. "Tu lui diras merci de ma part."
La journée d'Aurelius n'avait à priori pas été très passionnante jusqu'à présent : heureusement qu'elle était là pour arranger ça.
-"Urghhh, la comptabilité", répondit-elle avec un soupir clairement trop dramatique, pour bien signifier tout son dédain pour le concept entier d'une telle activité. "La dernière fois que Vera et ma mère ont essayé de m'apprendre, je me suis arrangée pour être tellement mauvaise qu'ils ne me laissent plus m'approcher à cinq mètres des livres de comptes." Ce n'était pas bien responsable, comme comportement. Elle en était très fière. "J'ai rien fait de spécial non plus, un peu aidé dans le magasin, un peu lu dans ma chambre. Je sais bien que c'est important, la théorie sur la magie, mais qu'est-ce que ça peut être pompant !"
Se découvrir mage avait été une chose étrange pour Agrippa. Elle en était heureuse, très clairement - moins pour le statut que pour la capacité absolument géniale de créer des flammes à partir de rien. D'un autre côté, ça impliquait pas mal de sacrifices. Elle aurait aimé pouvoir simplement se fier à son instinct plutôt que devoir se plonger dans de pénibles études de ses pouvoirs... Ou, quite à étudier, travailler sur quelque de réellement intéressant, une vieille magie étrange ou quelque chose comme ça. Mais ces livres, ces exercices... Elle s'en était lassée après une semaine à peine. A quoi cela lui servait-il, de toute façon ? Elle ne comptait pas rester à Tevinter pour se lancer dans l'une de ces carrières pourries généralement offertes aux mages sans grand nom de famille à faire briller. Elle n'avait pas besoin de tout ça.
Elle se tourna vers la statue familière qu'Aurelius pointait du doigt. "Ahah, oui ! Il s’appelait comment, encore... Caïus Barbus ?" Elle sourit en se souvenant de cette vieille plaisanterie, qui datait de leur première rencontre. Ca avait été une belle journée... Ils avaient grandit, mais ils n'avaient pas tellement changé depuis, dans l'ensemble. Elle ricana en continuant : "J'aurais mieux fait de demander à ce Caïus-là de venir, en fait. J'aurais eu plus de chance d'avoir un oui en réponse..." Non, à priori, elle n'avait pas encore tout à fait digéré le refus de l'autre.
Elle laissa échapper un soupir en repensant à ce que son ami venait de lui dire. L'économat, non, ce n'était pas drôle, mais il était si appliqué pour une bonne raison, une raison qu'elle connaissait très bien. "Tu as déjà une idée de quand tu vas partir ?" Elle prit un ton peiné. "Ah, j'arrive pas à croire que tu t'en ailles en premier, sans moi. Je vais m'ennuyer, toute seule ici."
La journée d'Aurelius n'avait à priori pas été très passionnante jusqu'à présent : heureusement qu'elle était là pour arranger ça.
-"Urghhh, la comptabilité", répondit-elle avec un soupir clairement trop dramatique, pour bien signifier tout son dédain pour le concept entier d'une telle activité. "La dernière fois que Vera et ma mère ont essayé de m'apprendre, je me suis arrangée pour être tellement mauvaise qu'ils ne me laissent plus m'approcher à cinq mètres des livres de comptes." Ce n'était pas bien responsable, comme comportement. Elle en était très fière. "J'ai rien fait de spécial non plus, un peu aidé dans le magasin, un peu lu dans ma chambre. Je sais bien que c'est important, la théorie sur la magie, mais qu'est-ce que ça peut être pompant !"
Se découvrir mage avait été une chose étrange pour Agrippa. Elle en était heureuse, très clairement - moins pour le statut que pour la capacité absolument géniale de créer des flammes à partir de rien. D'un autre côté, ça impliquait pas mal de sacrifices. Elle aurait aimé pouvoir simplement se fier à son instinct plutôt que devoir se plonger dans de pénibles études de ses pouvoirs... Ou, quite à étudier, travailler sur quelque de réellement intéressant, une vieille magie étrange ou quelque chose comme ça. Mais ces livres, ces exercices... Elle s'en était lassée après une semaine à peine. A quoi cela lui servait-il, de toute façon ? Elle ne comptait pas rester à Tevinter pour se lancer dans l'une de ces carrières pourries généralement offertes aux mages sans grand nom de famille à faire briller. Elle n'avait pas besoin de tout ça.
Elle se tourna vers la statue familière qu'Aurelius pointait du doigt. "Ahah, oui ! Il s’appelait comment, encore... Caïus Barbus ?" Elle sourit en se souvenant de cette vieille plaisanterie, qui datait de leur première rencontre. Ca avait été une belle journée... Ils avaient grandit, mais ils n'avaient pas tellement changé depuis, dans l'ensemble. Elle ricana en continuant : "J'aurais mieux fait de demander à ce Caïus-là de venir, en fait. J'aurais eu plus de chance d'avoir un oui en réponse..." Non, à priori, elle n'avait pas encore tout à fait digéré le refus de l'autre.
Elle laissa échapper un soupir en repensant à ce que son ami venait de lui dire. L'économat, non, ce n'était pas drôle, mais il était si appliqué pour une bonne raison, une raison qu'elle connaissait très bien. "Tu as déjà une idée de quand tu vas partir ?" Elle prit un ton peiné. "Ah, j'arrive pas à croire que tu t'en ailles en premier, sans moi. Je vais m'ennuyer, toute seule ici."
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 157
▲ OCCUPATION : GARDE-COMMANDEUR DE TEVINTER
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : ANCIENNE ACTRICE ET DANSEUSE, ELLE GARDE UN CHARISME CERTAIN, MAIS RESTE AUSSI UNE MAGE ASSEZ COMPÉTENTE SPÉCIALISÉE DANS LES MAGIES ÉLÉMENTAIRES DU FEU ET DE LA TERRE. ET ELLE PRATIQUE AUSSI LA MAGIE DU SANG...
▲ LOCALISATION : ELLE A RÉCEMMENT DÉBARQUÉ DANS LE SUD, À SKYHOLD.
Agrippa
her gods gave her dreams of flames