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Sam 24 Juin - 12:17


SAVAGE
FEAT. NYGHANN
Les dangers présents au sein des Tréfonds sont nombreux. Passant des chattemites, des araignées, des dragons jusqu'aux engeances, quiconque s'égare en ces lieux sans connaissance du terrain est automatiquement condamné. Territoire de créatures malfamées, autrefois immense et imposant royaume nain, ces souterrains accueillent désormais quelques courageux guerriers de ce même peuple ainsi que des gardes des ombres. Pourtant, dans l'ombre, le Carta oeuvre au sein des tunnels peu fréquentés. Une aubaine pour faire passer les colis les plus douteux jusqu'à la surface si ce n'est à un collègue dissimulé parmi la roche. Des caches sont disposées à divers endroits clef et seuls les membres de l'organisation ont connaissance de celles-ci, de quelle manière y accéder. Si ces missions restent tout de même ingrates pour la plupart, Aravar n'est pas de ces froussards rebutés à l'idée de s'aventurer dans les Tréfonds. Seul. En vérité, à côté de son éternelle recherche d'attention, il n'est pas contre une escapade en solitaire. Prendre un peu de recul sur ce qui nous entoure n'est pas moindre. Soulager ses nerfs contre quelques chattemites croisées en chemin, même des cochards, est encore mieux. Aravar est fonceur, Aravar est borné, Aravar est bourrin. Le colis maintenu sous son coude, il vérifie si sa hache est correctement affûtée. Le nain n'a aucune crainte de se couper ni de continuer son chemin en pleine occupation, ni même de se perdre. Depuis le temps, le trajet à emprunter s'est gravé dans un coin de son cerveau. Son oreille est quant à elle suffisamment tendue pour éviter les mauvaises surprises.

En parlant de mauvaise surprise... Tout juste sorti d'un tunnel étroit, alors que le brigand traverse la partie d'une grande allée afin d'atteindre un énième souterrain creusé dans la roche, ses pupilles se lèvent juste à temps. Une araignée géante se dresse non loin de sa position. Si énorme qu'il ne fait aucun doute qu'elle risque de s'en prendre à lui et même si Aravar est à deux pas de la pseudo sortie de secours, son tunnel, il agrippe fermement sa hache. Le mieux à faire, évidemment, dans une telle situation... Le nain dépose son colis à terre sans craindre qu'une créature ne lui pique puis s'élance sur la grosse bête. Arme levée, audace imprimée sur son faciès, voici sa tactique favorite : attaquer le premier. Ceci est particulièrement utile contre certaines personnes qui bien qu'en position de force, se mettent parfois à douter. Contre une araignée en revanche, Aravar doute de l'impressionner autant mais là est le cadet de ses soucis. En chargeant le premier, il met plus de chances de son côté. « Eh ma grosse, tes pattes vont me servir de cure-dent. » Une belle mise en bouche. Aravar, à la hauteur de l'araignée géante, vise tout d'abord les pattes de cette dernière avec sa hache en profitant de sa petite taille. Utile afin de se glisser dessous.
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Dim 25 Juin - 20:00

Elle tisse, tisse et tisse encore.
Passe, passe et repasse encore.
Crisse, crisse, crisse encore.

Dans la pénombre des tréfonds, l'horreur se déplace, ses pattes cliquetant sur la roche. Le piège se créer, se referme progressivement, ici dans son territoire, aucune engeance ne survit. Trop bête, pas assez humain, trop violent... Ils courent et gesticulent, s'enlisent dans ses toiles à la soie solide. Ne reste que des cadavres longuement dévoré, digéré. Elle attend sa prochaine proie, l’arachnide. Elle attend la chose qui viendra foncer dans son piège, qui se perdra dans la noirceur des bas fonds, qui ploiera de panique entre ses pattes. Et elle est là, la petite engeance... Non, pas une engeance. Elle sent meilleur et il y a ce petit cœur qui bat, ce sang qui palpite avec force. Et puis cette voix, féroce....

Eh ma grosse, tes pattes vont me servir de cure-dent.

En contrebas, le nain défi la bête sans la moindre once de peur. L'araignée s’agrippe à sa toile, ses mandibules tendues alors qu'un long crissement de mécontentement résonne contre les parois des tréfonds. Qui sait ce qu'elle tente de lui dire là, répond-elle seulement à la provocation ou bien Nyghann aurait-elle voulu signaler qu'elle n'est pas ce qu'il croit ? Pourtant l'animal est guidé par une seule chose en cet instant... la faim. Voilà un moment qu'elle n'a rien eu à se mettre sous la dent et déjà, à travers ses grondements bestiaux, on distingue clairement une férocité toute particulière. N'oublies pas qui est Nyghann, pas juste un animal, pas juste une bête... Mais elle s'élance, sa lourde carcasse dévalant la roche, son gros abdomen relié par un épais fil de soie. Elle se laisse tomber du plafond, juste là, face au nain. Sans plus attendre, elle se contourne, cherche à se cacher dans la pénombre. C'est un avantage pour elle qui voit aisément dans le noir. Alors elle se faufile, siffle un son menaçant.

La chose, imposante et cauchemardesque bondit soudainement hors des ombres, abattant sa lourde carrure sur le nain. Elle s'effondre sur lui de tout son poids, ses pattes frappes le sol, tente de le toucher. Il serait sans doute bon à manger, pas bien épais, pas bien grand, juste assez de chair à se mettre sous la dent... Mécontente, la sinistre créature tente de faucher le nain puis s'éloigne, cherchant à éviter les coups qu'il pourrait lui rendre. Agile, elle recule dans un coin, crissant de plus belle. Pourquoi n'attaque-t-elle pas ? Il lui fait pourtant envie, tellement envie...
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Mar 27 Juin - 18:34


SAVAGE
FEAT. NYGHANN
Le nain gonfle son torse, agrippe fermement sa hache, plongé tête baissée dans le feu de l'action. Les pupilles sont pleines de détermination et scintillent face à cet énorme prédateur, cette gigantesque araignée collée au plafond. Si elle paraît déjà aussi imposante de là, qu'est-ce que ce sera une fois à terre ? Pourtant, Aravar provoque naturellement la bête posée sur son piédestal. Il l'incite à se rapprocher pour qu'il puisse enfin lui faire tâter de sa lame, en plein dans les pattes. Sinon, il est presque prêt à venir la décrocher de sa toile. Le crissement qui se dégage de celle-ci, loin de le perturber, renforce plutôt son excitation de l'instant. C'est un bon signe pour lui. Le signe que l'affrontement s’enclenche enfin mais aussi qu'il se doit d'être d'autant plus réactif. Lorsque l'araignée chute en bas, Aravar est juste en face. Elle est très rapide. Le nain tente bien de l'attaquer avant qu'elle ne se faufile, échouant cette fois-ci. Il guette les coins d'ombre puis protège alors ses arrières, se doutant qu'elle ne le confrontera pas de front. Quelle plaie, lui qui déteste attendre son adversaire ainsi, bête ou homme. « Allez sors de ta cachette, ma hache s'impatiente ! Elle est pressée de te dire bonjour. » Ses yeux oscillent à droite, à gauche, encore à droite, en même temps que son corps bouge pour ne pas rester immobile et une proie facile. Il se doute bien que l'araignée ne risque pas de le comprendre mais de telles provocations lui sont familières en combat. Et à vrai dire, la bête n'est pas si bête qu'il le pense...

Enfin, l'araignée plonge sur lui à l'improviste. Une tactique à laquelle il s'attendait mais qu'il n'a pas le temps d'éviter, piégé sous l'énorme abdomen de l'araignée. Au moins est-il en mesure de se défendre face aux assauts de ses pattes, remuant péniblement pour se dégager de son emprise. Sa hache s'attaque ensuite à une patte en particulier, celle qu'il juge moins robuste que les autres après un coup d’œil tout à l'heure. Pourtant, la tentative est courte, l'araignée fuyant de nouveau plus loin. C'est là que le brigand réalise qu'il a toutes ses chances. Elle ne bouge plus, elle n'attaque plus. Il s'élance dans le coin où elle est retranchée, la hache la première. Son but, s'il était au départ de s'en prendre à ses pattes, n'a en rien été modifié. Seulement, Aravar vise également l'abdomen de la créature. Son assaut est centré sur celui-ci, espérant l'atteindre avant qu'elle ne s'échappe. Rien qu'une plaie ouverte serait un bel avantage et la retarderait dans ses futures attaques. Il se faufile ensuite sous celui-ci, toujours en plein élan, de son plein grès. C'est au tour de la patte affaiblie d'être assaillie de nouveau. Concentré, Aravar met beaucoup de ses forces. Si bien qu'il encaisse forcément des dégâts à côté. Rien de grave mais suffisamment pour l'étourdir un instant avant de reprendre du poil de la bête. Son esprit est plus fort que son corps.
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Mer 28 Juin - 18:05

Allez sors de ta cachette, ma hache s'impatiente ! Elle est pressée de te dire bonjour.

Elle bondit à nouveau,s 'acharne à vouloir le dépecer tout entier. Mais rien, rien ne vient... Il est robuste le nain, il est rapide. L'araignée peine à à le blesser, rivalisant tant bien que mal avec lui. Jusqu'à ce que la hache n'étreigne une de ses pattes de son métal glaciale. Le crissement retentit, résonne dans un écho virulent à travers les galerie. C'est la douleur, presque l'angoisse. L'animal recule, gigote nerveusement alors qu'elle se terre à nouveau dans un coin. Il est coriace, le petit homme, méchamment coriace... mais la douleur a eu le mérite de réveiller son humanité. Lentement mais sûrement, Nyghann retrouve ses esprits, réalise qu'elle une elfe avant dune arachnide et déjà, dans les ombres, son corps ploie sous son propre poids, craque dans un son sinistre et inquiétant. La transformation prend quelques secondes qui semblent être une éternité. L'araignée rapetisse, se tord, pâlit et finalement, c'est le corps d'une femme qui en jaillit.

Accroupit, Nyghann reprend son souffle, les longues mèches de cheveux d'ébène souillé par la crasse, par la sueur. Elle a passé trop de temps ici, trop sous forme animale. Et sait que plus le temps passe et plus il lui est difficile de rester humaine, sans doute parce qu'elle se sent mieux à l'état sauvage. Sous sa peau, ses vertèbres pointes, ses muscles effilé roulent et lentement, sa carcasse se redresse. Elle titube, l'elfe, se retient à la paroi pour ne pas chuter. Elle est en état de faiblesse et pourtant, quand ses paupières s'ouvrent, l'azuré de ses yeux toise férocement le nain qui lui fait fasse, avec une ardeur incroyable.

« Eh bien nain, tu places la barre très haute... Ce qui ne doit pas être facile vu ta taille. »

La réplique est acerbe, siffler le ton mielleux du parfait cynisme. Le souffle court, la jeune femme baisse les yeux, passant sa main sur sa cuisse où une entaille conséquente mais sans réelle gravité, entache sa peau salit. Elle soupir, lève sa paume vers son visage et observe le sang qui macule sa peau avant de toise l'inconnu, un sourire carnassier aux lèvres.

« Ce n'était pas très gentil... »

Finalement, c'est tremblante qu'elle s'écroule, tombant au sol, à demi affalé sur la roche. Elle a été négligente et elle le sait. Dans un geignement, la peau couverte de sueur sous l'effort, l'elfe relève le visage, presque roulé en boule sur elle-même.

« Quelle... date sommes-nous ? »

Susurre t-elle difficilement. Depuis combien de temps était-elle ici, à se nourrir d'engeance. La garde devait probablement chercher après elle bien que ses comparses avaient l'habitude à savoir une gigantesque arachnide rôdant dans les tréfonds à tisser sa toile pour piéger les engeances. Son corps meurtris tremble, soubresaut de muscles sous l'épuisement, sous la douleur alors que sa voix s'élève encore, faiblement.

« Je crois que... j'ai... besoin d'aide. »
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Jeu 29 Juin - 22:28


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FEAT. NYGHANN CIETH
Le crissement tortueux sonne comme une partie de sa victoire face à la bête. Une victoire minime mais très plaisante en cet instant. Le nain ne doute de rien, si bien élancé, cet environnement lui étant des plus agréables. Une scène de combat, l'inquiétude d'une proie en mauvaise posture tandis qu'il regagne une force supplémentaire sous l'adrénaline. S'il grinche en distinguant l'araignée qui s'échappe à nouveau dans les ombres des Tréfonds, il est loin de s'attendre à ce qu'elle prépare. Non pas une attaque ni même une quelconque défense. Elle s'évapore simplement sous ses yeux stupéfaits, laissant place à une jeune elfe dévêtue. Le nain est en proie à un mutisme soudain, conjugué à sa carcasse bloquée sur place. Quelle est cette diablerie, cette sorcellerie ? Aravar sort finalement de sa léthargie en clignant des yeux, chahuté par la réflexion osée mais de bonne guerre de l'inconnue. « Crois-moi, j'aurais aimé la placer encore plus haut pour te faire ravaler ces paroles. Où est mon araignée ? Le combat n'était pas terminé. » Tout d'abord en proie à l'énervement, la frustration, le nain agite sa hache en même temps qu'il parle. Il était impensable pour lui d'être ainsi privé de sa cible qui au final, est toujours devant lui. Sous une autre forme beaucoup moins hostile bien que très perturbante... Non, ce n'est pas la première fois que le brigand admire le corps nu d'une dame. Seulement d'habitude, celle-ci est naine. Et peut-être un peu plus pudique que ça, surtout devant une personne inconnue. Aravar ne sait donc pas si elle-même s'en rend compte ou si il est actuellement en train de faire du voyeurisme. Ses pupilles s'égarent naturellement sur les courbes élancées de la demoiselle, très vite ramené à la réalité par son état déplorable. Chose qui lui rappelle également que cette charmante créature n'était autre qu'une araignée géante deux minutes plus tôt.

Intrigué, le nain s'avance plus près de l'inconnue échouée à terre. « Quelle importance ? Qu'est-ce que t'es au juste, une araignée elfe ? Une elfe araignée ? » C'est sans lui répondre qu'il lui pose ses propres interrogations, flirtant avec une impolitesse évidente. Il faut dire que lui aussi est retourné du spectacle auquel il vient d'assister. Jamais il ne lui serait venu à l'idée que cette araignée pouvait cacher une elfe de son effigie. Qu'est-elle au juste ? Voici la question la plus importante qu'il se pose désormais, s'étant fait une raison sur son combat inachevé. Tant pis pour sa petite demi-heure de victoire méchamment envolée. Place à l'imprévu qui l'amène presque à en oublier son colis posé plus loin. Conscient que la brune ne risque pas de lui répondre si elle est en proie à ses maux, Aravar se décide à venir à sa hauteur pour l'aider. Un élan de bonté qui ne lui ressemble pas envers une étrangère et qui ne l'est pas, finalement. C'est juste dans son intérêt, par curiosité malsaine... Presque autant que le regard qu'il lui lance là, dévisageant toujours autant son corps. Mince alors. « Eh, tiens le coup, j'ai de quoi faire un garrot. » Retour à la réalité et au liquide carmin qui s'écoule de la plaie. Beaucoup plus réactif, le nain ôte une partie gênante de son armure afin d'accéder au tissu de ses fripes juste dessous. Il en arrache un bout assez conséquent puis sans demander l'avis de la blessée, l'enroule autour de sa cuisse. Suffisamment serré pour l'instant. « Je sais pas si je pourrais faire mieux, c'est pas vraiment mon domaine. Je t'ai pas loupé. » Fait qui ne lui déplaît pas tant, en sachant que la bête était coriace. Il est bon à savoir que si l'araignée était restée araignée, le nain aurait pu avoir le dernier mot.
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Sam 1 Juil - 20:56

Le combat était terminé, au contraire.
Une chance pour le nain, Nyghann avait passé trop de temps sous forme animale, sa magie avait était durement pompé, à bout de force, elle n'était plus en mesure de se battre. Pas sûr qu'il aurait apprécier de se retrouver avec le feu aux fesses. Alors que l'elfe gît au sol salement, reprenant son souffle et laissant le temps à son corps de récupérer, elle garde les yeux darder sur son comparse, l'observant d'un œil torve. Comme elle était épuisé... Combien de temps encore tiendrait-elle ainsi à force d'abuser de ses transformation ? Mais elle savait, Nyghann, que c'était aussi le meilleur moyen de devenir plus force. Repousser ses limites, sans cesse...

Qu'est-ce que t'es au juste, une araignée elfe ? Une elfe araignée ?

« Question idiote, n'as-tu donc jamais vu la magie à l'oeuvre ? »

grince la jeune femme en roulant sur elle-même, tentant de redresser le buste. Au diable la pudeur, elle se hisse doucement, calant son dos contre la paroi de la grotte et observe toujours plus l'inconnu. Et maintenant alors ? Allait-il profiter de son instant de faiblesse pour l'achever ? Visiblement non, il s'approche et arrache le tissus qui le couvre. D'abord surprise, la dalatienne reste perplexe alors qu'il tente de la rassurer, nouant un garrot autour de sa cuisse. Et malgré elle, la garde des ombres sourit face à l'étrange douceur du manieur de hache.

Je sais pas si je pourrais faire mieux, c'est pas vraiment mon domaine. Je t'ai pas loupé.

« Rassures-toi, j'ai connu pire... Bien pire. »

Force de son rôle et d'avoir passé trop de temps dans les tréfonds, Nyghann avait vu bien des horreurs dans sa courte vie. Et elle en avait subit, des dégâts... On ne s'improvisait pas garde des ombres sans prendre des coups sur les doigts. L'elfe soupir, tendant la main et vient saisir le menton du nain entre ses doigts, le forçant à relever le visage. Elle le dévisage longuement, soutenant ses yeux bleu intense avant de souffler.

« Beaucoup de force en toi, nain.. Il en faut pour oser braver une araignée géante avec une telle férocité. La mort ne t'effraie donc pas ? »

Sa main le relâche doucement, non sans une caresse presque maternelle sur le bout du menton alors que Nyghann affiche un pâle sourire. Rictus au coin des lèvres, il y a de la malice dans son regard alors qu'elle se présente finalement.

« Mon nom est Nyghann et je suis de la garde des ombres... »
Elle lève le visage, désignant les innombrable toiles au dessus d'eux qui forme un véritable labyrinthe, un cocon mortel pour qui ose s'aventurer dans les parages. « Et tout ce que tu vois là est dédié aux engeances. Bienvenue dans mon antre. »

Elle esquisse un nouveau soupir, repliant doucement sa jambe blessé et presse sa cuisses entre ses doigts. Déjà le garrot s'est imbibé de sang, pourtant elle ne semble pas s'en préoccuper outre mesure, préfère reporté son attention sur son comparse.

« C'est bien la première fois que je vois quelqu'un aussi profondément dans les galeries. Outre que les nuisibles, les engeances et évidemment la garde des ombres... Qui es-tu et que fais-tu là ? »
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Lun 3 Juil - 9:43


SAVAGE
FEAT. NYGHANN CIETH
La magie. Méconnue aux yeux du nain, ses seules connaissances résident dans des bouts de conversation écoutés à droite, à gauche. Rien de concret de la part de ses confrères aussi peu habitués que lui l'est, à côtoyer de tels pouvoirs d'aussi près. Certes, le Lyrium n'est pas étranger pour Aravar mais ce n'est pas comparable. Contempler de ses pupilles profanes un tel don à l'oeuvre est une nouveauté capable de perturber ses pensées. Malgré tout, il se ressaisit puis aide l'elfe. Les mains habituées à manier une hache plus qu'à soigner se montrent particulièrement sûres d'elles. Enfin le garrot est installé et le dialogue entre les deux êtres à nouveau ouvert. Un instant silencieux, le nain est surpris quand son menton est accaparé par les doigts de la femme auparavant araignée. Son regard est happé par le sien, le soutenant avec attention puis une lueur de défi une fois sa question posée. Ce qui l'empêche de répondre immédiatement est pourtant cette caresse. Une faible gêne se glisse sur son faciès, tout sauf habitué à ce genre de comportement à son égard. Surtout après avoir blessé de la sorte l'elfe. « C'est justement le fait de se laisser envahir par la peur qui amène à la mort. Je préfère foncer dans le tas, au moins c'est efficace. » Rétorque-il sans once d'hésitation, malgré sa tactique qui aurait de quoi être remise en cause plus d'une fois. Il le sait très bien. Aravar reste sur sa position au moins quand il se trouve seul - là où il est véritablement maître de son combat. « Par contre la magie... c'est surprenant comme truc. » Manque d'expérience évident qui se lit sur ses traits et dans ses paroles.

Tout s'éclaircit, ou presque, à l'annonce de cette... Nyghann. Garde des ombres ? Ce n'est donc guère étonnant de la croiser en ces lieux. Aravar lève la tête et contemple les différentes toiles croisées au dessus, presque fasciné par une telle oeuvre. Cela ne lui ressemble pas en temps normal. Son intérêt est piqué, sa curiosité plus encore. « Nyghann. Les Gardes ne sont pas les seuls à parcourir les Tréfonds, les nains aussi. J'étais en... » Mission lui revenant en tête plus vite que l'éclair, Aravar se lève rapidement. Ce n'était pas son intention de dévoiler sa véritable occupation en ces lieux, malgré tout, mieux vaut ça plutôt que la perte du colis. Il s'écarte de la Garde afin de récupérer celui-ci posé un peu plus loin, à l'écart durant l'affrontement, puis retourne à sa hauteur non sans le garder collé sous son coude. « J'avais une affaire dans le coin. » Bougonne-il dans le vague, se présentant tout de même convenablement devant la dame. « Tu peux m’appeler Aravar, je viens de Orzammar. A mon tour maintenant. » Très vite, ce sont ses propres questions qu'il amène sur le plateau, même sans avoir correctement répondu à l'une de Nyghann. On ne se refait pas en quelques minutes. « Alors t'es ce qu'on appelle une mage, non ? » Lorsque ensuite, ses pupilles se perdent à nouveau sur le corps dévêtu de celle-ci, une nouvelle interrogation est obligée de sortir d'entre ses lèvres. « Pourquoi tu n'as pas de vêtements ? C'est une habitude chez les mages ? »
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Lun 10 Juil - 17:35

Nyghann. Les Gardes ne sont pas les seuls à parcourir les Tréfonds, les nains aussi. J'étais en... J'avais une affaire dans le coin.

Les affaires sont les affaires, les seules qui intéressaient Nyghann étaient les siennes. Mais pas besoin d'être génie pour comprendre que celles du nain étaient louches. Son attitude, sa réaction, le secret quant à la raison de sa présence. Oui, c'était indéniable qu'il avait quelque chose à cacher. Mais pour l'heure, la garde des ombres avant autre chose à penser, comme la blessure de sa jambe et lui importent de retrouver rapidement des forces. Tremblante, elle reste recroqueviller sur le sol, laissant le temps à son corps de se faire à la situation. Dos contre la paroi, elle inspire et expire profondément. Réguler sa respiration, reprendre la maîtrise de son corps, se détendre...

Tu peux m’appeler Aravar, je viens de Orzammar. A mon tour maintenant.

« Enchanté, Aravar d'Orzammar. »

Grogne Nyghann avant de grimacer quand sa jambe blessée se reprit. Une chance que ce n'était pas une blessure grave, le temps de guérison l'aurait cloué à l'inébranlable chose qui n'était clairement pas envisageable. Et il était bien là le problème, Nyghann avait la sale habitude de se laisser aller car trop concentrer dans ses responsabilités. Prendre soin d'elle? L'idée ne lui avait même pas traversé l'esprit, c'est dire. Alors quand elle porte son regard clair sur le nain qui la détail sans la moindre forme de gêne, curieux et sans doute plus qu'il ne le devrait, la dalatienne esquisse une moue amusée.

Alors t'es ce qu'on appelle une mage, non ?

« Quel pragmatisme. »

Pourquoi tu n'as pas de vêtements ? C'est une habitude chez les mages ?

« Non, c'est une habitude quand tu te transformes je dirais... Enfin, pas chez tout le monde mais mes transformations sont... Un poil différent. »

Nyghann soupir longuement, baissant le visage et ferme les yeux. Les longues mèches brunes et humides de sa chevelure flottent autour et devant son visage, trahissait l'épuisement alors que ses muscles sont encore pris par de nombreux soubresauts, la sueur perlant le long de ses membres.

« Tu n'as pas idée comme c'est éprouvant parfois... Sentir ses os qui se brisent, qui se ressoudent, qui se placent et se déplacent, les organes qui remuent, grandissent et rapetissent... Devenir ce que l'on n'est pas de nature c'est... Enivrant mais aussi... Douloureux. Le prix à payer pour ça peut être vraiment élevé... »

Enfin, sa tête se redresse et bascule en arrière, son crâne se pressant contre la paroi de pierre de la grotte alors que ses paupières s'ouvrent et ses prunelles fixe les nombreuses toiles de soie solides qui luisent dans la pénombre.

« C'est mon corps qui change et uniquement lui, pas le tissu ou les accessoires que je porte. Alors si j'ai des vêtements sur moi au moment de ma transformation, tout se déchire, s’abîme... » Nyghann esquisse un sourire sardonique en dardant ses yeux clairs sur le nain. « Tu as le droit de lever les yeux tu sais... Ce n'est pas très poli de fixer une femme nue comme ça. »
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Mer 12 Juil - 13:15


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FEAT. NYGHANN CIETH
Il doit paraître si rustre aux yeux de la dame. Si malpoli, si osé, que ce soit dans sa manière d'aborder les sujets ou de la dévisager. Un comportement digne d'un fripon de bas étage, élevé non pas dans le quartier du diamant en Orzammar - comme il aurait dû l'être mais dans les taudis, tête la première dans la crasse et le crime. Bâtard du roi qui envisage de reprendre la place qui aurait dû lui revenir, le chemin est encore long pour parvenir au sommet. Que ce soit dans son éducation ou son attitude face à autrui, les deux étant étroitement liés. Et si il ne se montre finalement pas tant étonné par les aptitudes magiques de Nyghann, c'est très probablement en raison de son manque de connaissance sur le sujet. Si les habitués doutent encore de l’existence de la métamorphose, Aravar pour sa part n'en savait rien. Il ne va pas commencer à ignorer les faits qui viennent de se produire sous ses yeux médusés. Ce qui reste malgré tout très perturbant mais pas au point de lui faire perdre tous ses moyens. Si il y a bien une chose qui est utile chez lui, c'est sa rapidité d'adaptation.

Bien vite, le brigand en vient à se demander la raison pour laquelle Nyghann est complètement dévêtue. Il s'imagine par ailleurs que c'est là une habitude liée à la magie ainsi qu'aux mages en particulier. Attentif à la réponse, son regard s'égare tout de même plus bas. Il abandonne le faciès ainsi que les yeux de la jeune femme jusqu'à ses courbes élancées, inconscient de l'impolitesse extrême de sa réaction. Un instant reste correct, et encore, mais lui est insistant. D'un autre côté, son corps n'est pas dissimulé, ce qui implique qu'elle n'est pas spécialement gênée par sa condition. Aravar ne perd pas une miette de ce qu'elle raconte, hochant d'ailleurs la tête par moments, mais est bien vite coupé dans sa contemplation effrontée.

« Ah, oui. Ce n'est pas tous les jours que je vois une elfe... encore moins nue. » Avoue le nain sans honte, relevant ses pupilles afin de les plonger dans celles de son interlocutrice. Pourtant, c'est plus fort que lui, il ne peut s'empêcher d'en rajouter une couche à ce sujet. « D'ailleurs si ça te gêne tant que ça, pourquoi tu ne caches pas tes parties intimes ? Et si c'était vraiment le cas, tu me l'aurais signalé avant. » L'insolence même se dessine sur l'expression de Aravar qui de surcroît, affiche un sourire à la limite narquois. Il reste plusieurs secondes, si ce n'est minutes, à la fixer avec cet air. Une fois encore, sa mission est reléguée au deuxième plan. De nouveau il alimente la conversation, loin d'oublier son objectif mais demeurant bien trop curieux pour filer ainsi, en voleur. Encore deux minutes. Encore un peu de temps. « Enfin je comprends mieux pour ta... transformation. Tu n'amènes jamais de vêtements de rechange ? » Juste après l'avoir interrogée, le nain observe les alentours puis le plafond. Qui sait, peut-être ses affaires sont elles restées accrochées quelque part dans sa toile...
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Mer 19 Juil - 12:02

Ah, oui. Ce n'est pas tous les jours que je vois une elfe... encore moins nue. D'ailleurs si ça te gêne tant que ça, pourquoi tu ne caches pas tes parties intimes ? Et si c'était vraiment le cas, tu me l'aurais signalé avant.

Nyghann reste un instant silencieuse avant que sa bouche aux lèvres charnues et d'une pâleur effroyable ne s'étire en un sourire mesquin. Un rire secoue sa gorge, pas un joli rire mais celui d'une femme qui manque cruellement de féminité. Ce rire qui ressemble plus à un jappement d'animal féroce prêt à bondir sur une proie.

« Est-ce dit que cela me gênait, J'ai seulement souligné qu'il était impoli d'observer une femme nue... Mais je n'ai jamais dit que je n'aimais pas cela. » Soupir las. « En réalité, je n'éprouve plus de pudeur depuis longtemps. Et je suis plus à l'aise sans tissus pour bloquer mes mouvements. Je ne crains pas non plus le regard des gens, qu'ils soient offusqués ou désireux. »

L'elfe finit par secouer la tête, détournant le visage pour observer encore les alentours de la grotte. C'était étrangement calme depuis quelques jours, les engeances s'étaient faite rare dans les parages. Nyghann s'était demandé si c'était la présence de l'ignoble araignée affamée qui les avait poussé à migrer mais au fond, quelque chose lui disait que sa présence n'était pas la raison de cette désertion. Les engeances allaient quelque part, mais où?

Enfin je comprends mieux pour ta... transformation. Tu n'amènes jamais de vêtements de rechange ?

La jeune femme pivote le visage et esquisse un nouveau sourire en observant le nain. Qu'il était curieux ce jeune homme! L'elfe soupir et hausse les épaules avant de prendre la parole de nouveau.

« Si, j'ai ce qu'il faut mais en dehors des galeries. Mais je vis avec le strict nécessaire, Aravar d'Orzammar. Les gardes n'ont pas besoin de vivre dans l'opulence. »

Nyghann lâche un nouveau rire avant de se pencher doucement en avant, une main pressant sa cuisse douloureuse. Elle semblait se remettre doucement sur pied mais son corps continuait de trembler, les muscles toujours plus tendu, saillant sous sa peau fine et pâle, luisant de sueur.

« Dis-moi, Aravar d'Orzammar... Aurais-tu à boire à manger? As-tu de quoi faire un feu? Je crains de ne pouvoir me déplacer encore et il serait bon de se mettre à l'aise avant que nous reprenions notre route respective. J'ai besoin de reprendre des forces. » Nyghann arque un sourcil, perplexe avant de lancer un sourire taquin au nain. « Et si tu te sens trop gêner par ma nudité, n’hésite pas à sacrifier un de tes vêtements pour moi, petit homme. »
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Mer 19 Juil - 23:44


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FEAT. NYGHANN CIETH
Et bien. Au rire suivi des paroles révélatrices de la Garde dévêtue, Aravar est lui-même entraîné dans un ricanement plus amusé que choqué. Ce n'est pas tous les jours qu'il voit une elfe nue qui de surcroît n'a aucune pudeur. Décidément, le nain n'est pas déçu. Il ne fait aucune remarque particulière sur l'instant, se contentant de la fixer avec ses pupilles osées qui de nouveau, s'égarent un peu sur son corps. Il serait mentir de dire que Aravar ne la trouve pas attirante, malgré ses manières. Après tout les siennes laissent aussi à désirer. Très vite, une énième question s'égare hors de ses lèvres. La curiosité est un vilain défaut, et lui n'a pas honte de l'avoir accroché à la peau. Surtout quand il a des réponses satisfaisantes. Ce qui le gêne simplement, lors de celle-ci, c'est le terme qu'elle use en l'évoquant. Aravar d'Orzammar... Aravar tout court suffirait. Lorsqu'une fois encore, elle l'utilise, il l'interrompt promptement. « Aravar suffit. C'est comme si je t'appelais Nyghann de la Garde. »

Le nain se gratte le menton. En ce qui concerne des vivres, non, il n'est pas très prévoyant dans la mesure où il connaît des caches du Carta dans les Tréfonds et n'a donc aucun besoin de s'encombrer de nourriture ainsi que de boisson. Et puis il a beau dire, le sens de la Pierre est en lui. Si il lui arrive de se perdre, d'avoir du mal à différencier les allées et venues, c'est surtout en raison d'une flemme prononcée. « Non, pas sur moi. » Un moment, il a hésité à lui dire de le suivre jusqu'à l'une des fameuses caches. Le soucis étant qu'il ne connaît pas assez la demoiselle et qu'il serait bien sot de décevoir Thral. En revanche, Aravar est en mesure d'aider l'elfe autrement, si besoin est de la réchauffer. « Par contre si tu as froid, je me porte volontaire. Pas besoin de feu, je suis là. » Sourire narquois, de plus belle, qui est imprimé sur son faciès. Tout sauf gentleman, détournant un peu trop les précédentes paroles de Nyghann, il l'interroge sans honte. « Je ne suis pas gêné mais, je peux toucher ? » Ses pupilles sont scotchées sur sa poitrine puis sur ses cuisses, presque envoûté sur le moment, tiens.

Mais si il est très offensant, il ne la touche pas sans son accord au préalable. Il fouille même dans sa poche, découvrant un caillou coincé tout au fond. Qu'est-ce qu'il fabrique ici celui là ? Sa main le sort, le balançant sur le sol juste devant. Tant pis. Bon, en tout cas, il n'oublie pas Nyghann. Le nain est juste coincé entre sa mission et elle. Sinon, il lui aurait bien proposé de reprendre le chemin avec lui jusqu'à Orzammar puis éventuellement les taudis... Quoi que, ce n'est même pas certain. « Je peux pas grand chose pour toi, là. Cela dit, ma proposition tient toujours si tu veux. Si ça aide. » Rien de mieux que la chaleur de deux corps innocents, enlacés l'un contre l'autre sans arrières pensées et... Oui, bon, c'est une excuse. Dommage tout de même que sa taille ne lui permette pas d'être suffisamment convainquant.
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Ven 21 Juil - 16:31

Pas de nourriture, pas d'eau. Le nain traverse les galeries sans rien qui puisse aider à sa survie. Nyghann soupir longuement, basculant la tête sur le côté. Il lui faudrait se remettre vite ou bien elle crèverait ici, soit d'une gangrène, soit de faim et de soif. Ou peut-être des trois. Une vague grimace étire ses lèvres alors que sa main se porte à nouveau à sa cuisse. Tant pis pour la douleur, si elle devait boiter jusqu'à la surface elle le ferait, inutile de rester là à prendre le risque de croiser des engeances. Elle n'a pas ses armes avec elle et n'a plus non plus la force de se transformer.

Par contre si tu as froid, je me porte volontaire. Pas besoin de feu, je suis là. Je ne suis pas gêné mais, je peux toucher ?

La dalatienne se fige et tourne vers le nain un regard accusateur, presque assassin. Oh d'ordinaire elle aurait sans doute accepté mais ni son état, ni la situation, ne se prêtait à ce genre d’accolade. Et puis qui demandait à une femme nue dans les tréfonds de se faire tripoter? Même elle qui s'était faite reine de l'indécence trouver la proposition perturbante.

« Tu pourrais au moins faire l'effort de me laisser mourir avant de vouloir profiter de mon corps. »

Grogne-t-elle avant de se hisser doucement et difficilement. Sa cuisse lui fait mal et le tissu crasseux qui lui fait office de bandage était déjà bien imbibé de sang. Clairement non, elle ne pouvait pas rester là comme ça en compagnie d'un nain cochon bien que mignon. En d'autre circonstances peut-être oui, mais pas là. Pas comme ça.

« Prends ta hache, tes affaires... On s'en va d'ici. »


À travers le silence des galeries, l'elfe tend l'oreille. Elle distingue déjà les cliquetis lointains et les râles sinistres des engeances. Ils prenaient un gros risque en restant ici, plus vite ils se rapprocheraient de la surface et mieux ce serait. Nyghann ouvre la marche, boitant lourdement mais à avançant à une vitesse correcte. Ces galeries elle les connaît comme sa poche et sait où se diriger pour retrouver l'air frais de l'extérieur. Elle étouffe un gémissement, pressant sa cuisse douloureuse entre ses doigts et siffle durement.

« J'apprécie ta compagnie Aravar... Mais la prochaine fois que l'on se croise, tâche de venir sans ta hache, d'accord? »

Et sans un mot de plus, elle se rapproche du nain et passe un bras autour de ses épaules. Plus petit, il est facile de s'appuyer sur le jeune homme pour mettre moins de pression sur sa jambe blessée.

« Désolé mais si je ne te prends pas pour appui je vais lâcher... »
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Ven 21 Juil - 22:55


SAVAGE
FEAT. NYGHANN CIETH
Bon, raté. C'était prévisible. Déjà peu serviable et peu impoli, il est inimaginable que l'elfe soit aussi prompte à ce que le nain profite de son corps, justement. Cela lui arrache une légère grimace mais il félicite le fort caractère de la Garde. Il l'aime bien, finalement. Autant digne en tant qu'énorme araignée que sous sa forme naturelle. Aravar l'observe d'un air amusé, en oubliant presque qu'elle n'est pas en état - par sa faute. Et honnêtement, en temps normal, il aurait vivement continué sa mission plutôt que de perdre son temps. Pas cette fois. Il se sent plus ou moins responsable et comme Nyghann s'est montrée intéressante, il se décide finalement à l'accompagner jusqu'en sécurité. Reportant sa tâche à plus tard, préparant en avance quelques excuses avec une partie de vérité. « Tu as l'air beaucoup trop butée pour mourir aussi facilement. » Rétorque-il avec un sourire, attrapant sa hache ainsi que son paquet sous son bras libre.

En route. Si Aravar rumine un peu, il sait très bien qu'il n'est pas forcé de la suivre malgré sa demande qui sonnait comme un ordre. Ce qui sur le moment l'a pas mal embêté. Mais il s'est laissé emporté de son plein grès, pour une fois, prenant du retard sur la mission de livraison. Restant aux côtés de la Garde dévêtue qui souffre à nouveau en raison de sa blesse. Malheureusement, lui ne peut rien faire de plus afin de la soulager. Excepté lui amputer la cuisse mais bon, c'est une autre histoire. Même si une fois encore c'est osé, le nain pouffe à la réflexion. Sa hache est son amante. Elle l'accompagne partout, même dans son lit, alors cela l'amuse. « Et toi tâche de venir sans ton cul d'araignée. »

Aravar est un peu surpris lorsqu'il sent Nyghann s'appuyer contre lui. Il ne la repousse pas, au contraire, mais ne s'imaginait pas que cette dernière se lâcherait autant en sa compagnie... Vu son état, remarque, c'est compréhensible. « T'as vraiment de la chance d'être tombée sur moi. » Baragouine-il, se sentant presque semblable à un accoudoir. Une position tout d'abord facile à ignorer avant que quelques mètres plus loin, il ne sente de plus en plus le poids de l'elfe sur lui. C'est lui-même qui guide d’ailleurs la danse grâce à son sens de la Pierre, ignorant sa flemmingite aiguë. « Si je te laisse à la sortie des Tréfonds, ça ira ? J'ai encore à faire ici, moi. » Il continue son chemin, relevant les yeux vers la Garde qui semble de plus en plus se fatiguer et dans le doute, sa main attrape la sienne due à son bras passé autour de ses épaules. Il est ainsi certain qu'elle ne tombera pas bêtement en route. Ils ne sont plus si loin, désormais.
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Mar 1 Aoû - 22:12

Et toi tâche de venir sans ton cul d'araignée.

Malgré la douleur, Nyghann lâche un rire amusé, vivace. Sans cesser de boiter, elle avance, tâchant de ne pas trop peser sur les épaules de ce pauvre nain, aussi résistant puisse-t-il être. La sortie, elle y pense un peu plus à chaque pas. Malgré son temps passé dans les tréfonds, l'air frais lui manquait, la pureté dans une longue bouffée... Un rêve en cet instant où la douleur d'une jambe la faisait grimacer et la noirceur des galeries assombrissait son humeur. Par chance, son compagnon de voyage, avait cette légèreté dans le regard, dans les gestes et dans les paroles, assez pour raviver un nouveau sourire chez la dalatienne.

T'as vraiment de la chance d'être tombée sur moi.

« Ma jambe et mon ego ne sont pas d'accord avec toi... C'est toi, Aravar, qui m'a mis dans cet état, rappelles-toi. »


Et le rire s'échappe encore, soufflé, entre deux grognements douloureux. Mais Nyghann garde courage, avançant toujours à un rythme soutenue, trop hâtive d'avoir à quitter ces lieux austère et morne.

Si je te laisse à la sortie des Tréfonds, ça ira ? J'ai encore à faire ici, moi.

« Bien sûr, ça ira pour moi. »

Réponds la jeune femme simplement, le ton ponctué d'un sourire. Et lorsque la lumière de la surface se fait enfin apercevoir au bout d'un tunnel. L'elfe soupir de soulagement en voyant là, le bout de son calvaire. Prenant une longue inspiration, elle relâche doucement le nain avant de pivoter vers lui non sans tituber sous l'effort, sourire aux lèvres.

« Merci pour ton aide Aravar. J'aurais aimé que cette rencontre se fasse dans de meilleures conditions... Nous nous reverrons je l'espère, au pire viens faire un tour à l'inébranlable un jour, si tu as le temps ou l'envie. » Le sourire de la garde s'étire un peu plus, rongé de malice alors qu'elle se penche vers lui, l'oeil pétillant. « Au revoir, petit homme. »

Souffle-t-elle avant s'approcher son visage du sien. Dans un effleurement de lèvres, un soupir s'échappe avant qu'un baiser ne soit voler au nain. Il dure à peine, juste le temps d'un nouveau souffle, juste de quoi marquer son esprit et lui laisser un bon souvenir. Nyghann ne tarde pas à se redressant sans se défaire de ce sourire jovial et plein de malice alors qu'elle pivote et s'éloigne de lui. Dans les dernières forces qu'il lui reste, la dalatienne ploie soudainement, accroupis au sol alors que ses membres se brisent dans un craquement douloureux. Le rire s'étouffe, se change en geignement puis en piaillement alors même que son corps laisse place à celui d'un volatile. Une buse qui, dans un battement d'ailes, s'élève soudainement dans l'air avant de prendre son envole. Son cri de rapace résonne dans l'air alors que déjà, l'oiseau disparaît jusqu'à devenir un simple point sombre dans le ciel.
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