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Ven 11 Aoû - 12:11




I have a bad feeling about this

Please, someone tell me I'm wrong on this one

   Le tintement du métal qui s'entrechoque résonne dans l'air froid de ce milieu de matinée. Le vent est fort, glacial, mais un agréable soleil rend le temps plus agréable à supporter. Pour moi, natif de Ferelden et ayant passé mon enfance à grandir au sein d'une ferme, c'est le climat idéal pour s'entraîner. Si la chaleur m'indispose plus qu'autre chose, je trouve la fraîcheur revigorante. Et puis, je ne saurais pas l'expliquer, j'aime juste cette sensation qui me saisit lors de ce genre de journée. A sentir l'air froid passer dans ses poumons, on se sent étrangement vivant. Comme je l'ai dit, c'est difficile à décrire.

D'une volte, je fauche les jambes de mon adversaire de mon bouclier. Il tombe au sol dans un bruit sourd, en étouffant un grognement de frustration. Sourire aux lèvres, je recule d'un pas pour laisser au jeune épéiste la place de se relever et de se reprendre un peu.

- Tu es trop précipité, tu te bases trop sur ton instinct. C'est brouillon, beaucoup trop.
- J'pense pas que les Engeances fassent attention à notre technique, sans vouloir vous vexer... grogne-t-il en se remettant sur pieds, raffermissant sa prise sur la garde de sa lame.
- Non, effectivement. Mais tu comprendras tout l'intérêt de savoir rester précis dans ta façon de te battre le jour où tu te retrouveras encerclé par une bande de ces saloperies. Se contenter de frapper le plus fort possible en priant de tomber juste, c'est loin d'être suffisant pour te garder en vie.
- Mouais, pour ça faudrait que je survive à mon Union, déjà.
- Ah ça, c'est un autre problème. Mais arrête d'essayer de gagner du temps en bavardant, allons-y !

Pas besoin d'en dire plus, voilà qu'il revient à la charge. On ne peut pas dire qu'il manque d'énergie, ça non. Mais encore une fois, sa façon de faire est affreusement bancale. D'un seul coup d'oeil, je peux déjà remarquer le déséquilibre de ses appuis. Il serait si facile de le faire chuter une nouvelle fois. Je m'en abstiens néanmoins, et préfère parer son épée de mon pavois. D'un geste précis, j'écarte la lame tout en m'avançant pour lui coller mon genou dans le ventre. La recrue recule, accusant le coup. Ce qui ne le vaccine pas pour autant de tenter sa chance à nouveau. Mon sourire s'élargit quelque peu : j'aime cet état d'esprit. Je lance donc mon bouclier à un Garde Senior qui assiste à la scène, sur le côté, pour offrir une joute un peu plus équitable à mon élève du moment.

Un mouvement, que je perçois du coin de l'oeil, me déconcentre l'espace d'une seconde. Le jeune homme en profite pour me faire reculer de quelques pas, sans pour autant parvenir à me désarmer. Eh, plutôt bien joué. Mais insuffisant. Avec la volonté d'en finir, je cesse d'épargner les fragilités de sa garde et m'y acharne au contraire. Il a tôt fait de déclarer forfait, son épée ayant de toute façon volé à un bon mètre de là, les mains levées, essoufflé.
En ce qui me concerne, mon regard se porte déjà sur la silhouette que je connais bien, et qui m'a quelques instants à peine auparavant, distrait. Presque comme toujours, je lève les yeux au ciel tout en confiant mon arme à un autre Garde.

- Tu vas finir par geler, Nyghann. Et je te rappelle que tout le monde n'a pas forcément envie de te voir nue. Bien que tu sois loin d'être désagréable à regarder, en toute honnêteté. Ne dis pas que j'ai dit ça à Durard, il m'étranglerait. ajouté-je avec un léger rire tout en m'approchant de l'Elfe, attrapant mon manteau que j'avais posé là deux heures plus tôt pour le lui passer sur les épaules. Alors, qu'est-ce qui me vaut le plaisir de ta visite ?

.SHADOW
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Mar 22 Aoû - 19:44

Combien de fois avait-elle affirmé que l'enclin serait pour bientôt ? Nyghann avait passé tellement de temps dans les tréfonds, plus que n'importe quel autre garde est assez pour voir le nombre d'engeance augmenter considérablement. Et puis il y avait ce quelque chose dans l'air, comme nocif, ce quelque chose de malsain qui l'électrisait dès qu'elle s'aventurait trop profondément. Dès qu'elle arrivait sur leur territoire à eux. Voilà donc les faits, la légion des morts au complet qui avait disparu, un garde-commandeur loin d'être rassuré et un second qu'il fallait prévenir. Et qui donc seraient les pauvres bougres qui se porteraient volontaires pour l'accompagner à Orzammar et si loin dans les tréfonds ?

À vole d'oiseau, il n'avait pas fallu bien longtemps pour rejoindre Ferelden et bien vite fort Bastel fut en vue, perçant la brume et le froid de toute sa stature imposante. La buse piailla, son cri perçant les cieux alors qu'elle tournait en rond avant de faire une descente en piquet. Là, elle ralentis, bat des ailes et se pose sur la pierre d'un muret avant que son corps ne vienne à se tordre, que ses battements d'ailes effrénées se libèrent un flot de plume et en un rien, l'oiseau laisse place à une femme tremblante qui saute du muret, nue comme un vers. La première chose qui frappe Nyghann c'est le froid ambiant mais ce n'est pas la première ni la dernière qu'elle y sera confrontée. Son regard d'azur scrute la cour, assez longtemps pour voir Law, pile celui qu'elle désirait voir. Alors quand il mentionne sa nudité, la jeune femme ouvre les bras, s'approchant de lui d'un pas presque dansant, sourire caustique au coin des lèvres.

« T'étrangler ? Il te briserait les os un pas un avant de t'écorcher vif. Et tu finirais sans doute empalé sur une pique pour s'assurer que tu sois bien mort ensuite. »

L'elfe étouffe un rire malicieux avant de baisser les bras. Elle n'est pas gênée par sa nudité et il lui est difficile de faire autrement. Si le compliment de Law aurait pu faire monter le rouge aux joues de n'importe quelle donzelle, Nyghann se contente de l'ignorer sagement avant d'ajouter avec ironie.

« Je veux bien me couvrir mais je suis arrivé par les airs alors... Comme tu peux voir, je n'ai pas grand-chose à me mettre. Mais je t'en prie oncle Law, ne te gêne pas pour me prêter ta cape... »

Oncle law, oui. Certains se seraient sans doute offusqué de cette appellation mais Nyghann voyait bien Law comme un oncle de cœur au même titre que Durard lui faisait office de paternel. Rapidement elle s'approche de son supérieur et souffle, la voix plus grave.

« Law... Il faut qu'on parle. C'est assez urgent mais je préférais faire cela dans un endroit où nous pourrons discuter... Loin des oreilles indiscrètes. »
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Jeu 24 Aoû - 14:50




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     Recevoir la visite de nos frères d'Orlaïs est toujours un plaisir, même s'ils apportent de mauvaises nouvelles. Je ne sais pas pour les autres, mais en ce qui me concerne, je trouve ça rassurant quelque part, de savoir que nous sommes plusieurs factions dispersées aux quatre coins de Thédas, avec pour seul objectif commun de nous préserver des Enclins. Enfin, je suppose que venant de la part d'un homme qui a toujours eu une certaine peur de finir seul, ce n'est pas étonnant. Les Templiers m'avaient tenu lieu de famille, à présent c'est la Garde. Les choses évoluent, ne changent jamais vraiment, quand on y réfléchit.

Quoiqu'il en soit, je suis heureux de voir Nyghann pointer le bout de ses oreilles pointues à Fort Bastel. Tout comme certaines personnes, qui en ont profité pour se rincer l'oeil. Silencieusement, je note d'aller leur glisser un petit mot, plus tard. Durard n'est pas le seul à tenter de préserver l'intégrité de l'elfette, même s'il est effectivement le plus zélé.
Je pouffe d'ailleurs à la réplique de sa fille adoptive, pas le moins du monde inquiet. Et ce quand bien même je sais le Nain parfaitement capable d'en arriver à de telles extrémités lorsqu'il s'agit de sa petite protégée. Les choses étant ce qu'elles sont, Nyghann sait pertinemment qu'elle n'a rien à redouter de moi, tout comme mon homologue Garde Commandeur de la Forteresse Inébranlable.

Alors que je lui passe ma cape sur les épaules, elle se rapproche pour me glisser une phrase qui n'augure rien de bon, sur un ton plus bas. Je fronce légèrement les sourcils, soudainement soucieux et l'esprit ailleurs pour quelques courts instants. J'ai un mauvais pressentiment. Finalement, j'acquiesce d'un mouvement de la tête, et pose une main dans le dos de ma soeur d'armes pour la guider jusqu'au lieu le plus tranquille de la forteresse : mon bureau. Là, personne ne viendrait nous y déranger. Et elle serait au chaud.
Je tire une chaise et l'invite à y prendre place, tandis que je m'appuie contre la large table où s'entassent encore une pile bien trop conséquente de paperasse que je laisse volontairement traîner.

- Je t'écoute, raconte-moi tout. Je suppose que c'est suffisamment important ou même inquiétant pour que tu aies fait tout le trajet depuis Orlaïs aussi rapidement. Puis, après une rapide réflexion, j'ajoute : Excuse-moi, j'ai pas pensé à te demander, mais tu veux que je te passe de quoi t'habiller un peu plus que ça ?

.SHADOW
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