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Mar 4 Juil - 18:13


LEARN TO HURT,
LEARN TO HATE
FEAT. LUCREZIA PAVUS
Les déceptions s'accumulent. Si il est agréable d'avoir des progénitures qui suivent les desseins qu'elles sont censées suivre aux côtés de leur famille, il est fâcheux de les voir prendre le chemin opposé. Et pour être opposé, il l'est. Lucrezia et son éternelle défaillance autant physique que psychique. Sa fille cachée, nièce aux yeux de tous, ultime échec. Nero l'imaginait promise à de grandes choses avec du sang Pavus qui coule dans ses veines. Une future place au Magisterium ou mieux, en tant que prochaine Archonte. Autant dire que le Créateur en a décidé autrement lorsque celle-ci s'est d'abord avérée en proie à plusieurs tares, qu'il a tenté de guérir, très vite rejointes par le pire de son point de vue : l'absence de pouvoirs. Ça doublé de son esprit rebelle. Brebis galeuse de la famille que Nero tente d'oublier en détournant tous ses espoirs sur son fils légitime de dix ans. Malgré tout, il est conscient qu'il lui faut au moins remettre Lucrezia dans le droit chemin. C'est dans cette optique qu'il s'invite aujourd'hui à Qarinus, dans la demeure de Nerva, absente pour la journée. L'adolescente y est assignée depuis sa dernière absurdité en date qui reste en travers de sa gorge. Ainsi que de toute la famille. Libérer des esclaves, leurs esclaves, mais quelle idée outrageuse. Si la plupart ne sont pas parvenus à s'enfuir à temps il y a quelques mois, les autres se sont fait la malle en bateau... La bonne nouvelle étant que deux d'entre eux ont été récemment retrouvés et à nouveau capturés. A cette pensée, un sourire mauvais redore les lèvres du Magister. Le voici arrivé.

Accueilli par un domestique, Nero est rapidement mené jusqu'à Lucrezia qu'il redécouvre après quelques jours passés sans l'avoir vue. Des pseudo retrouvailles au goût plutôt amer, vu l'accueil. Le mage tente néanmoins de ne pas paraître glacial, ravalant ses ressentiments et venant la prendre légèrement dans ses bras. « Lucrezia. » Cela ne dure pas. Très vite redressé, une proposition en apparence chaleureuse s'échappe de sa bouche. Une suggestion masquée. « Ça fait un petit bout de temps que tu es enfermée ici, non ? » Sans attendre une quelconque réponse, il enchaîne dans sa lancée qui il n'en doute pas, intéressera la jeune fille dure à satisfaire. « Que dirais-tu d'une balade avec moi ? » Un prétexte comme un autre. Si Nero n'est pas certain de la duper, à l'instant même, il ne l'imagine pourtant pas refuser l'offre. Dans l'ombre, ses intentions restent bien dissimulées. Celles cruelles qui ne vont certainement pas faire de lui l'oncle, encore moins le père, de l'année.
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Jeu 6 Juil - 20:50



Leçon douloureuse
ft. nero & lucrezia


On disait qu'avec l'âge vient la maturité et la sagesse. Mais pour moi il n'y avait pas que cela. Si en vieillissant, je comprenais de plus en plus le monde dans lequel je vivais, ces injustices et à quel point mon pays était plus corrompue qu'il ne voulait le montré. Cela allait aussi avec une colère, et une haine grandissante. Plus les années avaient passée, plus je m'étais rendue compte de ce qu'étais ma famille, et plus je haïssait mon sang. Arriver à dix-sept année pour avoir presque envie de se débarrasser de tous ceux qui se disait de ma famille mais qui me freinait, qui me regardait de haut et me traitait comme une moins que rien car je n'étais pas une Altus. Et bien qu'ils aillent ce faire voir, eux, la Chantrie et les Magister. Cela me dégoûtait de voir que Tévinter pervertisse quelque chose si beau et avec autant de potentiel que la magie.

J'étais persuader, que dans tout ceux qui porte le nom de Pavus, j'étais la seule à être bienveillante et altruiste. Et sans doute la seule noble de tout Tévinter. Cela me rappelais l'histoire de cet aïeule, lui aussi si différent qu'il n'arrivait pas à trouver sa place parmi sa famille. Et qui avait participer à l'Inquisition si mes souvenirs sont bons. Car pour être rejeter est pointé du doigt je l'étais. Rien que mon oncle qui avait tenter pendant des années avec la magie du sang de me soigner. J'étais ainsi, je m'étais faite à l'idée depuis longtemps. Eux aussi devait s'y faire. C'était sans nul doute une punition pour tous les pêchers de la famille.


Qu'elle fût ma surprise en voyant mon oncle Nero, débarquer dans notre maison. Je ne m'attendais pas à sa visite. Après tout, j'étais « punie » pour avoir désirer aider mon prochain. S'ils croyaient que c'est d'être enfermée qui allait m’empêcher d'être moi même. Ils se mettaient le doigt dans l’œil. Que me voulait-il ? Lui qui méprisait tant les esclaves et qui depuis des années n'était plus affectueux avec moi. Tout ce dégradais dans cette famille. Je le laisse faire, je le laisse dire, restant silencieuse et immobile. Oh mon oncle vous savez très bien je suis cloîtré ici depuis un mois. Ne faite pas comme si cela vous faisait quelque chose.

-En effet, dis-je de ma voix suave, calme et tranquille.

Une balade ? Bon je ne cracherais pas sur le fait de voir un peu le ciel en dehors de cette maison. Mais mon instinct me crie que sa cache quelque chose, connaissant mon oncle.

-Pourquoi pas, dis-je avec un sourire un peu forcé, dois-je prendre un châle ou ma bourse ?

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Dim 9 Juil - 20:57


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FEAT. LUCREZIA PAVUS
La tension qui circule dans l'air est palpable. Derrière ce calme olympien, Nero est très bien conscient des pensées agitées et probablement contrariées de la demoiselle. Néanmoins, lui l'est tout autant si on se réfère à son comportement qui fait honte à la famille. Les Pavus ont une réputation à tenir. Et avec l'âge, Lucrezia est de plus en plus intenable malgré ses problèmes de santé. Le Magister ne cache pas qu'il s'inquiète de l'avenir de celle-ci. Il se moque des sentiments qu'elle éprouve, du moment qu'elle change vite d'attitude. Ce n'est pas une simple crise d'adolescence capable d'être maîtrisée avec de telles punitions, non... C'est une leçon qui se doit d'être profondément gravée dans l'esprit de la petite. Nerva n'approuvait sûrement pas ce qu'il envisage, d'ailleurs. Aucune importance. Lorsqu'elle l'apprendra, il sera déjà trop tard pour revenir en arrière. Nero hoche positivement la tête à Lucrezia, lui retournant son sourire forcé. « Un châle suffira. » Rétorque-il en croisant les bras, dans l'attente qu'elle l'enfile. Une fois prête, le mage ne perd pas de temps et prend les devants jusqu'à la sortie de la demeure.

Son attention se pose rapidement sur sa pseudo nièce, observant ses réactions face à la bise fraîche qui glisse jusque sur leurs faciès. « Ça t'as manqué, j'imagine ? » Remarque aussi osée que celle un peu plus tôt, lorsqu'il questionnait justement la jeune femme sur son enfermement ici. Une pique qui rappelle une fois de plus la punition. Comme toutes les précédences. Mais selon Nero, rien ne sert de punir de la même manière si la personne recommence juste après. Une correction doit être adaptée et ne pas encourager l'individu qui en fait les frais à récidiver. Quitte à être cruelle, à attiser la crainte si ce n'est le mépris. De sa voix mielleuse, Nero coupe le silence pesant installé depuis le début de la balade. « Tu sais Lucrezia, je ne t'ai pas tout raconté tout à l'heure. J'ai une surprise pour toi. » Ah, qu'il est pressé d'être arrivé. Sur le chemin du port, la bicoque où se trouve le présent n'est plus si loin. Par acquis de conscience, Nero vérifie que la clef est toujours en sa possession au fond de sa poche. Il glisse sa main puis en constatant que oui, son rictus se renforce. En vérité, autant dire que plus ils avancent et plus son sourire augmente. Un détail que Lucrezia n'a probablement pas manqué. Nero marche pourtant au rythme de sa fille, s'adaptant quitte à perdre quelques minutes. Une de plus ou de moins importe peu, du moment qu'ils parviennent à destination.
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Mar 11 Juil - 15:47



Leçon douloureuse
ft. nero & lucrezia


L'air est lourd. On sent la tension dans tout ce qui nous entoure. Si quand j'étais enfant, mon oncle était assez affectueux avec moi, cela avait disparue depuis bien longtemps. Dans la famille, la considération qu'on avait pour moi, avait vite changer, tournée au vinaigre. Quand il fût claire en prenant de l'âge que je n'aurait pas de pouvoir magique, que je ne serais pas une Altus, j'étais devenue un rébus, un déchet. Alors qu'a la même périodes mes maladies ce sont déclarées cela fût pire. Sans parler du fait que j'avais laisser ce même oncle, tenter de me soigner avec sa magie du sang. Devenant une cobaye de laboratoire. Comment avis-je pus être si stupide ? J'étais plus jeune. Mais à présent j'étais presque une femme, et je ne laisserait plus jamais la magie du sang me toucher, ou toucher quelqu'un d'autre.

Je hoche la tête, puis je prends la direction du divan pour prendre mon châle, le mettre sur les épaules et l'attacher à l'aide d'une broche. Je le suit, toujours avec calme et silence. Enfin, je me retrouve dehors après toutes ces semaines à tournées en rond, dans cette fichu baraque. Je ne dis rien face à sa remarque. Que-dis-je, sa pique. J'avais beau être jeune, je n'étais plus si naïve. Je connaissais mon oncle, je savais ce qu'il voulait faire. Je restais persuader que cette ballade cachait quelque chose. Nero n'était pas l'exemple de pure altruisme et gentillesse, bien loin de là.  Mais je me contente de suivre les pas de mon oncle, bien que plus petite je ne marche pas aussi vite que lui.

-Une surprise ?

Bon d'accord, là je m'inquiètes vraiment. Je ne sais pas ce qu'il prépare, cela n'est pas bon du tout.

-Je m'en mérite pas tant, mon oncle, vous le savez...

Autant faire la gentille petite docile. Cela allait dans son sens en plus. Approuvant cette punition qui m'avait été imposer. Mais ce n'est pas pour autant que je ne craignais pas ce qu'il préparais. Allait-il se servir de moi à nouveau pour sa magie ? D'une façon plus cruelle ou douloureuse qu'avant ? Je savais qu'il était capable de cruauté, même envers ses proches. Mais même si je craignais la douleur et la souffrance, je ne le craignais pas lui. Cela ne ferait que le satisfaire.

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Jeu 13 Juil - 10:54


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FEAT. LUCREZIA PAVUS
Si Nero est faux avec sa fille, elle le lui rend très bien. C'est sûrement de famille. Derrière ses humbles paroles se cachent probablement tout autre chose qu'il devine, se doutant que Lucrezia n'est pas stupide. Elle rentre volontairement dans son jeu. Elle est intelligente, peut-être même trop, et le Magister se demande si l'inverse n'aurait pas été mieux. Bien que stupide, elle aurait pu rentrer plus aisément dans le rang. C'est le problème avec les enfants, même lorsqu'ils grandissent. Nero en sait quelque chose pour avoir été un gamin particulièrement malin au même titre que Nerva. En parallèle, le fait qu'elle demeure aussi ingénieuse est au moins un point positif dans sa condition. Elle ne fait pas totalement honte aux Pavus mais ce n'est jamais assez. Nero ne sera plus capable de lui offrir l'affection qu'il lui accordait lorsqu'elle était enfant. Celle-ci s'est presque complètement volatilisée et sûrement détournée en direction de son fils légitime. Lui ne sera pas une déception telle que Lucrezia. Nero s'en assure le plus tôt possible, forgeant sa progéniture à son image ainsi qu'à celle de Tévinter, peu désireux de se retrouver avec deuxième bambin rebelle sur les bras.

« Je suis certain que tu aimeras. » Lui rétorque-il, alors qu'ils ne sont plus qu'à quelques mètres de la destination finale. Des propos qui n'annoncent rien de bon, ses pupilles s'illuminant étrangement. Difficile de dissimuler tant de hâte. Son rythme s'étant accéléré sans qu'il ne le remarque, il est forcé de l'adapter à nouveau en attendant que Lucrezia parvienne à sa hauteur. Lorsqu'elle est à ses côtés, le mage la guide devant une bicoque qui paraît abandonnée. Il se stoppe juste devant, dévisageant un instant l'expression de Lucrezia puis sort la clef de sa poche. Doucement, il déverrouille. C'est seulement après, lorsque l'accès est libéré et la porte ouverte, qu'il invite la demoiselle à pénétrer la première.

Le spectacle est de taille. Enchaînés contre l'un des murs de la pièce se trouvent deux corps amochés, deux carcasses déjà un peu ensanglantées mais tout de même en bon état comparé à ce qui les attend. Ce sont deux anciens esclaves Pavus que Lucrezia connaît très bien. Ceux qu'elle a libéré quelques mois plus tôt et qui manque de bol, sont retombés dans leurs griffes. Nero dévoile un sourire qui lui monte jusqu'aux oreilles. « J'imagine que tu les reconnais. » Il ferme derrière lui, avançant de quelques pas en lorgnant avec mépris les hommes crasseux. Ils ont chacun un bout de chiffon enfoncé dans la bouche et un regard terrorisé. C'est l'heure de la torture. Lucrezia, elle, sera aux premières loges.
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Sam 15 Juil - 15:11



Leçon douloureuse
ft. nero & lucrezia


Le chemin me parait longue. J'ai l'impression que cela fait une éternité que je marche dans les rues, avec la compagnie non désirer de mon oncle. Notre duo est loin de passée inaperçue. Il est grand,habiller de noir, la tignasse tout aussi sombre. Alors que je suis bien plus petite, au corps fin, la tignasse de feu, et une robe de couleur bleu azure. On était tellement différent, tellement opposée. Je me demandais souvent si on avait vraiment du sang en commun. Par moment je me demandais i le fait qu'il y avait tant de secret sur ma naissance, ne venait pas du fait que je n'étais pas une Pavus. Genre adopter, cela expliquerais que cette famille soit la pire qui soit pour moi. Que je sois si différente. Ce nom : Pavus j'avais de plus en plus honte de le porté.

Enfin on s'arrête. Je regarde alors la battisse. Cela ressemble à un entrepôt, bien délabré. Mon visage reste neutre, mais mes pensées ce bousculent. J'aurais aimer avoir tord. Autant c'est satisfaisant d'avoir raison, mais parfois j'aimerais avoir tord. La fameuse surprise, je n'allais pas l'apprécier. C'était sûre et certain. Mais je ne pouvais pas deviner quoi exactement, mon oncle avait l'esprit tellement tordu. J'entre alors, respectant son invitation. Il faut un moment pour que mes yeux s'habitue à la pénombre. Il ne faisait pas aussi claire que dehors.

Puis mes yeux arrivent à voir ce qu'il se passe autour de moi. Une pièce qui ressemble à un dépotoir. Deux personne attachée au mur par des chaînes. Ils ont des bleus et quelque coupures : ils ont été tabasser pour rester docile. Je serre les poings.

-Oui je les reconnais, dis-je d'une voix caverneuse.

J'avais cru les savoir sauver, leur avoir offert la liberté. Apparemment la moitié d'entre eux avait réussi à quitter Tévinter. Deux sur quatre, cela reste à moitié un échec pour moi. Il va sans doute les tuer devant moi, y prenant un grand plaisir. Alors m'enferme comme une criminelle ne vous suffisait pas mon oncle ? Vous avez tellement besoin de montré votre force et votre puissance. Quelque chose à compenser sans doute ? Ne compter pas sur moi pour entré dans ce jeux, et flatter votre ego. Un ego et une cruauté digne d'un démon de l’Orgueil.

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Lun 17 Juil - 10:42


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FEAT. LUCREZIA PAVUS
La réaction tant attendue. Le sourire malicieux, à l'allure sadique, qui se dessine sur le faciès du Magister. Les esclaves ont raison d'avoir une telle crainte en connaissance des pratiques chez la maison Pavus. Déjà amochés, couverts de bleus ainsi que de coupures, ils n'ont pourtant pas encore supporté le pire qui est pour bientôt. Sous les yeux de Lucrezia qui, Nero le sait, est forcément heurtée intérieurement. Il fixe intensément le regard de sa fille dans le but de déceler le moindre éclat de faiblesse - ce qu'il compte user à son avantage. Tant pis si cela doit détruire une partie de l'adolescente. Il faut qu'elle renaisse d'une autre manière, plus digne d'une Pavus. « Bien. »

D'un pas assuré, il se dirige dans un coin d'ombre où sont enroulés dans un chiffon quelques outils de torture. Sa main attrape l'un d'entre eux, se contentant d'abord d'une dague pour entamer les festivités. Enfin festivités, pour lui. Il s'assure que l’œil de Lucrezia ne soit pas détourné et rapidement, glisse la lame aiguisée le long de la poitrine d'un des esclaves. Lentement. Suffisamment profondément pour que la douleur soit affreuse mais pas de là à atteindre les points vitaux. Sinon, ce ne serait pas drôle.

« Était-ce vraiment utile de les avoir libérés ? Vois désormais où ils en sont. Plus pathétiques que jamais. » Sa voix résonne à nouveau, destinée à sa pseudo nièce. Son sourire augmente au fur et à mesure que la lame du couteau se dirige vers le bas du torse, bientôt vers le ventre. Il se stoppe, l'instrument recouvert de sang, se retournant vers Lucrezia. « Ils payent pour tes erreurs. » Il continue sur sa lancée, toujours avec le même malheureux, attrapant l'un de ses poignets enchaînés. C'est sa main, ou plutôt l'un de ses doigts qui l'intéresse désormais. La pointe de la dague est enfoncée, trifouillant à l'intérieur de la plaie ouverte en sentant l'os de la phalange juste au bout. Il insiste là encore plusieurs instants, prenant son temps, avant de se redresser à nouveau. Cette fois-ci, une fois face à Lucrezia, il l'invite à s'approcher - ou l'ordonne de manière détournée. « Tiens, participe. Fais-le. » Il lui tend l'arme mais ne la lâche pas, comme s'il souhaitait guider ses mouvements une fois qu'elle l'aura en main. Si tant est qu'elle se prête au jeu. Nero n'est pas convaincu qu'elle craque immédiatement - même tout court, vu sa trempe.
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Jeu 20 Juil - 14:26



Leçon douloureuse
ft. nero & lucrezia


C'est dans ces moments là qu'on voie le vrai visage de mon oncle. Toutes ces pirouettes, ces faux-semblant et l'hypocrisie pour ce faire bien voir. Pour que tout le monde soit impressionner par l'exemple incroyable qu'étais un Pavus. Tout cela c'était du vent, un mensonge des plus beau, des plus manipulateur, mais qui prenait les gens pour des êtres stupides. L'ouragan de son orgueil et de sa cruauté balayait tous principes, toute bonté qu'il pouvait avoir chez un humain. Tel une vague qui revient sur la plage et efface les traces de pas, encore et encore. Mais là ce n'était plus une vague mais un mur d'eau et envahissait les terres voisines. J'avais comparer mon oncle à un démon de l’orgueil. J'avais tord. Il était pire : c'était un monstre, digne de ces fameux magister qui avaient noircie à cité d'or. Un monstre dans un corps d'homme. Rien en lui était humain.

Je reste toujours silencieuse. Mon regard couleur terre sur ces hommes. J'étais profondément navré pour eux. J'aurais tellement aimer qu'il ai une vraie vie, loin d'ici. L'esclavage ce n'est pas une vie. Mais je savais pertinemment qu'ils ne survivraient pas à cette entrevue. Que votre, ou vos, dieux vous accueille dans l'autre monde, et pardonnez moi. Pardonnez-moi de vous avoir causer tant de mal, alors que je ne voulais que votre bonheur.

Les cris étouffés de celui qui est le premier à ce faire torturer, me parvienne comme un chant. Un chant de haine, de colère et de rage. Je serre les poings, toujours aussi immobile et inexpressive. Oh que non je ne lui donnerais pas ce plaisir. Il veut jouer à celui-ci qui emmerde l'autre ? Oh mais j'étais douée pour ce jeux ! Pourtant face à tant d'émotions contenues, je sens que mon cœur commence à s'emballer un peu. Tiens mon oncle si je fais un malaise ou que je meurt dans un endroit si louche, vous aller dire quoi à ma mère ?

Je savais ce qu'il faisais. S'il me croyais si naïve. La méthode de l’écorcher, permettais de faire souffrir la victime le plus longtemps possible avant qu'elle ne meurt. Car le personne mourait de douleur, non d'une blessure.

-Cela te fait tellement plaisir Nero, pourquoi voudrais-je t’empêcher de prendre ton pieds ?

Plus de « mon oncle », plus de vouvoiement. Tout respect s'est envoler. Je le traite comme j'ai envie, tout comme il le fait avec moi. Je n'avais ni considération ni crainte de lui. Ma voix est sifflante et perfide, telle une vipère prête à cracher son venin.

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Dim 30 Juil - 12:05


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Sans surprise, l'adolescente ne rechigne pas mais ses pupilles scintillent de manière assez significative pour qu'il devine son malaise. Elle est silencieuse, pas insensible. Nero continue de ce fait de plus belle dans sa démarche. Le couteau qui remue jusqu'à l'os de la phalange, qui s'insinue en profondeur en affligeant les nerfs de l'esclave. Si le Magister s'amuse énormément, se délectant de la souffrance de celui-ci ainsi que du regard terrorisé du deuxième, il n'est pas tant comblé. Il souhaite voir Lucrezia à l'oeuvre, peu importe s'il est nécessaire de la chahuter. Pire encore, peut-être. Il est délicat de mener à bien son objectif avec les limites imposées, plus en rapport avec la santé de sa nièce que de son état esprit. Le Magister en est bien conscient et il ne souhaite en aucun cas déclarer la guerre avec sa jumelle si jamais leur progéniture venait à être en grand danger - si ce n'est pire.

Mais il faut qu'elle participe. Nero grogne légèrement face au refus pourtant si prévisible de la demoiselle. Ce n'est pas ouvertement un non mais tout de même une réponse suffisamment négative, qui dérange le nécromancien. Son regard désormais plus noir la darde, avant qu'un sourire mal avisé ne se place à nouveau sur son faciès. Son attitude rebelle est sortie, plus forte que jamais. Soit.

Nero passe à la vitesse supérieure sans sourciller un instant. Derrière son calme olympien, une grande colère monte en lui face à l'adolescence peu coopérative. Cette rage qu'il est bien forcé de satisfaire non pas directement sur cette dernière mais avec l'esclave déjà amoché qui il le sent, commence déjà à attendre sa limite en ce qui concerne la souffrance. L'autre sera réservé à Lucrezia, qu'elle le veuille ou non. Nero serre l'un de ses poings, prêt à en venir à la magie du sang. Mais en attendant, il retourne vers l'homme entaillé au torse, délogeant son globe oculaire à l'aide du couteau. Les cris résonnent de plus belle tandis qu'il s’exécute et que le liquide carmin gifle sur le faciès de Nero. Lorsqu'il se retourne puis approche jusqu'à sa fille, la main ensanglantée détentrice de l’œil du malheureux, il attrape celle de Lucrezia afin de l'obliger à le prendre dans la sienne. « Il est vrai Lucrezia, que je prends mon pied. Mais ce n'était pas une demande. C'était un ordre. »
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Mer 2 Aoû - 13:33



Leçon douloureuse
ft. nero & lucrezia


Si il y avait bien une chose qui nous rassemblait, c'était notre entêtement. Physiquement je n'avais rien à voir avec le reste des Pavus, en dehors de mas peau si claire. De caractère non plus. J’étais la tare le vilain petite canard de la famille.  Mais il y avait une chose, une seule chose que je partageais avec le reste de ma famille : on était aussi buter qu'un troupeau de mules. Le seul point commun que je pouvais avoir avec mon oncle.
Car ma fierté, faisais que je refusais d'avoir quoi que se soit de commun avec lui. Tout me répugnais en lui, en plus à ce moment. Il était inacceptable pour moi d'avoir une quelle conque ressemblance avec lui, cela serait me rabaisser. Rien que de porter ce nom me faisais presque honte. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ce lointain aïeule, dont notre branche familiale en était cousine. Qui lui aussi voulait quelque chose de meilleur pour sa famille et son pays. Il fallait croire que l'esprit rebelle pointais son nez de temps en temps chez les Pavus. Et je devais en être fière.

Aucun de nous deux avait envie de lâcher, de céder. Cela allait duré un bon moment. Car en dehors de ma santé fragile, mentalement j'encaisse assez bien. La seule chose de « bon » qu'est fait cette famille pour moi. A force d'être rejetée, de voir des horreurs, cela m'avait habituée et renforcée. La seule chose avec le fait de m'avoir nourrie, dont je pouvais être reconnaissante envers cette famille.
Je ferme les yeux en entendant hurler l'homme. Une larme de rage coule sur ma joue et mes ongles s’enfoncent dans ma peau, tellement je serre mes poings. Mon rythme cardiaque s’accélère encore un peu, mais c'est encore gérable pour moi, même si je commence à m’essouffler un peu.

J'ouvre les yeux, et prend l’œil que me temps Nero. Je le roule entre mes doigts, l'aspect gélatineux qui colle au doigts. La tâche couleur vert sapin de l'iris sans vie me fixe. Mon regard se pose dans celui de notre bourreaux. Ses yeux cristallin portait de la colère et les mien aussi brun que la terre de la rage. J'ai tellement envie de lui fourré cet œil dans la bouche. Mais je me contente de lui lancer au visage, laissant une tâche de sang et de gélatine sur sa joue et sa pommette.

-Je sais que tu va les tuer.....je ne peux pas les sauver. Alors quoi ? Tu t'imagine que de voir la douleur et la souffrance va me changer ? Je la voie et la ressent depuis ma naissance, et c'est ça qui à fait ce que je suis. Vas y. Plus tu fera du mal plus je haïrais cette famille et ce nom......et plus j'aurais envie de te tuer....

Ma vois est tout aussi sifflante qu'avant. Mais bien plus poser et calme. Comme si je lui faisait une promesse très sérieuse.


Plus de « mon oncle », plus de vouvoiement. Tout respect s'est envoler. Je le traite comme j'ai envie, tout comme il le fait avec moi. Je n'avais ni considération ni crainte de lui. Ma voix est sifflante et perfide, telle une vipère prête à cracher son venin.

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