Lights of night - Nesiris
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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Lights of night
La nuit est loin d'apporter le calme sur Denerim; des chants des marins aux rires des femmes et hommes de joie en passant par les mélodies locales en provenance du basclôitre. La ville ne dort pas; et les ombres qui bougent dans les ruelles sombres en sont la preuve. Armand est suivit, il le sait, il le sent. Forcément, il n'est pas armé; il était sorti rapidement de sa chambre à l'auberge, sans prendre épée et bouclier, il voulait rester discret en ville et pensait la garde locale suffisamment efficace. Il se trompait. Brigands ou personnes conscientes de qui il était, il n'aurait sût réellement le dire. Profitant d'un carrefour, il tourna, pour se coller contre le mur; quant l'autre ombre, celle le suivant, le dépassa, il se jeta sur cette dernière afin de mettre un mot sur cette histoire; le combat se fit dans un silence presque religieux jusqu'à qu'il sente une vive douleur contre son bras, lui traversant finalement la main, suivit d'une humide chaleur. Pas besoin de trop de lumière pour savoir qu'il saignait; un mauvais coup de dague, son adversaire lui étant armé; mais ça aurait pu être pire. D'un enchainement il réussit à mettre l'autre à terre, mais la vision de silhouettes encapuchonnées approchant, l'éclats de lames à la main, fit parler la raison. Il n'était pas ici question de faire preuve de bravoure imprudente, il était dépassé par le nombre et il ne désirait pas mourir dans ce coup gorge, restait donc le replit.
Hors de question de retourner à l'auberge cependant. Armand se tourna donc vers ce qui semblait paradoxalement aussi prudent que dangereux; la Chantrie de Denerim. Connaissant les entrées des membres de la Chantrie, il s'y glissa, son bras blessé enroulé dans un pan de sa cape pour endiguer la plaie. Dur de savoir à qui réellement faire confiance quand, alors qu'on enquête, on vient de se faire attaquer. Il y avait pourtant une personne au delà de tout soupçons dans cette Chantrie et pour être venu la voir à quelques reprises, Armand savait parfaitement où elle dormait, une fois la nuit tombée sur la ville.
Il était loin d'être dans ses habitudes de pénétrée, non invité, dans la chambre d'une jeune femme, mais il n'avait guère le choix. Ouvrant la porte et la refermant avec autant de délicatesse qu'un seul bras lui permettait, il se dirigea, comme il le pouvait dans l'obscurité, vers la forme endormie.
Soeur Cerys, comme elle était connue dans la Chantrie, n'était qu'un nom pour qui connaissait la vérité. Il s'agissait d'une jeune elfe, ayant fuit une vie peu recommandable en Tevinter. Armand l'avait rencontrée lors d'un voyage. Son histoire et sa situation l'avait touché, et quand bien même n'était-elle pas prévote, elle possédait les qualités recherchées d'un soeur Chantriste, rôle qui lui aurait permit de se cacher plus efficacement. Armand lui avait parlé de Denerim et lui avait même offert une lettre de recommandation signée de sa main. Il considérait que l'exclusion de certaines espèces au sein de la Chantrie n'était pas conforme aux véritables valeurs de ces dernières, et si il avait peut-être outrepassé ses droits et devoirs, il n'en avait cependant aucun regret.
La poussant légèrement de sa main valide, il murmura à sa destination : "Cerys, réveillez-vous, c'est Armand." Surnom local utilisé par plus de précaution, qui sait, peut-être s'était-t-il trompé de chambre. Il garda pour lui sa grimace de douleur, peu visible cependant à la faveur de l'obscurité avant de s’asseoir sur une chaise présente dans la pièce. "J'ai besoin de votre aide...de lumière, d'un drap et si vous avez, d'un nécessaire de broderie." Ce n'était pas la première fois qu'il devait se soigner, ce n'était pas agréable, mais il existait des situations où il n'avait pas le choix, et en ce soir, la discrétion étant obligatoire, il ne l'avait pas.
Hors de question de retourner à l'auberge cependant. Armand se tourna donc vers ce qui semblait paradoxalement aussi prudent que dangereux; la Chantrie de Denerim. Connaissant les entrées des membres de la Chantrie, il s'y glissa, son bras blessé enroulé dans un pan de sa cape pour endiguer la plaie. Dur de savoir à qui réellement faire confiance quand, alors qu'on enquête, on vient de se faire attaquer. Il y avait pourtant une personne au delà de tout soupçons dans cette Chantrie et pour être venu la voir à quelques reprises, Armand savait parfaitement où elle dormait, une fois la nuit tombée sur la ville.
Il était loin d'être dans ses habitudes de pénétrée, non invité, dans la chambre d'une jeune femme, mais il n'avait guère le choix. Ouvrant la porte et la refermant avec autant de délicatesse qu'un seul bras lui permettait, il se dirigea, comme il le pouvait dans l'obscurité, vers la forme endormie.
Soeur Cerys, comme elle était connue dans la Chantrie, n'était qu'un nom pour qui connaissait la vérité. Il s'agissait d'une jeune elfe, ayant fuit une vie peu recommandable en Tevinter. Armand l'avait rencontrée lors d'un voyage. Son histoire et sa situation l'avait touché, et quand bien même n'était-elle pas prévote, elle possédait les qualités recherchées d'un soeur Chantriste, rôle qui lui aurait permit de se cacher plus efficacement. Armand lui avait parlé de Denerim et lui avait même offert une lettre de recommandation signée de sa main. Il considérait que l'exclusion de certaines espèces au sein de la Chantrie n'était pas conforme aux véritables valeurs de ces dernières, et si il avait peut-être outrepassé ses droits et devoirs, il n'en avait cependant aucun regret.
La poussant légèrement de sa main valide, il murmura à sa destination : "Cerys, réveillez-vous, c'est Armand." Surnom local utilisé par plus de précaution, qui sait, peut-être s'était-t-il trompé de chambre. Il garda pour lui sa grimace de douleur, peu visible cependant à la faveur de l'obscurité avant de s’asseoir sur une chaise présente dans la pièce. "J'ai besoin de votre aide...de lumière, d'un drap et si vous avez, d'un nécessaire de broderie." Ce n'était pas la première fois qu'il devait se soigner, ce n'était pas agréable, mais il existait des situations où il n'avait pas le choix, et en ce soir, la discrétion étant obligatoire, il ne l'avait pas.
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Lights of night
Nesiris & Armand
When we give cheerfully and accept gratefully, everyone is blessed. ▬ Maya Angelou
On dit que les grandes villes ne dorment jamais vraiment. A Denerim, cela s’avérait être vrai. Le soleil s'était peut-être couché mais ce n'était pas le cas de tous les habitants de la capitale, pour qui la soirée ne faisait sans doute que commencer. Marins, voleurs, prostituées et bandits de toute sorte : la vie foisonnait à travers la cité. Mais pas partout. La Chantrie, elle, était très calme... Et Nesiris, parfaitement inconsciente de l'activité au dehors, y était profondément endormie.
Le silence, dans sa petite chambre de nonne, était presque complet, uniquement troublé par le bruit de sa respiration. Puis la porte s'ouvrit doucement.
Une silhouette s'approcha. Dans son sommeil, la Sœur sentit vaguement quelqu'un essayer de la réveiller... une main sur son épaule, des mots murmurés sur un ton urgent. Elle ne réagit pas tout de suite, toujours plongée dans ses rêves, se contentant de marmonner une réponse incompréhensible avant de réaliser que quelque chose n'allait pas. Que se passait-il ? Personne n'aurait du se trouver ici ! Et ami ou ennemi, si quelqu'un la surprenait ainsi avec ses oreilles à découvert... Son cerveau fit enfin toutes les connexions dans sa tête et une soudaine montée de panique la poussa à se relever en un sursaut. "Quoi ?" Et, clignant des yeux pour distinguer son visage dans l'obscurité, elle se tourna vers l'intrus.
Il lui fallu encore un petit temps pour que son sommeil se dissipe et qu'elle puisse appréhender la situation correctement. "... Armand ?" Elle fronça les sourcils. Oui, c'était bien lui - Armand de Lydes, un homme sans lequel elle n'aurait peut-être jamais réussi à entrer à la Chantrie comme elle l'avait fait. Ils s'étaient rencontrés avant que Nesiris n'arrive à Denerim, c'était d'ailleurs lui qui lui en avait soufflé l'idée. Il était un membre important de la Chantrie, mais contrairement à d'autres, il était ouvert d'esprit et avait rapidement pris en pitié la demoiselle quand elle lui avait raconté son histoire... Il lui avait même donné une lettre de recommandation à utiliser sur place, malgré le fait qu'elle soit une elfe. Depuis, elle l'avait revu quelques fois dans la capitale - mais jamais à une heure si tardive, et jamais par surprise dans sa chambre.
-"Qu'est ce que vous faites ici ?" Elle chercha à tâtons la bougie qu'elle avait laissée au bord de son lit. De la lumière... Un drap... Du nécessaire de broderie... Elle pouvait trouver tout ça, oui. Une chose à la fois... "Je... attendez-moi." S'emparant de son bougeoir, elle sortit enfin de son lit et quitta sa chambre en quelques pas silencieux, pour allumer la mèche à la première torche venue. Elle en profita pour observer le couloir, toujours plongé dans le silence - l'arrivée du chercheur avait du être assez discrète pour n'alerter personne. Elle retourna sur ses pas, toujours emplie de questions. Que signifiait cette étrange arrivée à l'improviste ? Il avait besoin de son aide... Et bien, elle allait faire de son mieux pour la lui apporter.
Elle rentra, bougie à la main : la flamme diffusait une douce lumière, éclairant enfin la chambre où elle vivait. C'était une petite pièce bien rangée, toute simple et sans prétention... Un lit pour une personne, une étagère, un coffre pour ses rares effet personnels, un bureau où étaient empilés quelques livres et une chaise dans un coin. Et, au milieu, vision peu habituelle, un homme assis avec un bras manifestement blessé caché dans sa cape.
Nesiris fit la grimace en voyant du sang. "Qu'est-ce qui s'est passé ?" Elle déposa le bougeoir sur son bureau et s'approcha, inquiète. "Vous devez voir un médecin !" Elle lui tendit un drap propre trouvé sur son étagère.
Le silence, dans sa petite chambre de nonne, était presque complet, uniquement troublé par le bruit de sa respiration. Puis la porte s'ouvrit doucement.
Une silhouette s'approcha. Dans son sommeil, la Sœur sentit vaguement quelqu'un essayer de la réveiller... une main sur son épaule, des mots murmurés sur un ton urgent. Elle ne réagit pas tout de suite, toujours plongée dans ses rêves, se contentant de marmonner une réponse incompréhensible avant de réaliser que quelque chose n'allait pas. Que se passait-il ? Personne n'aurait du se trouver ici ! Et ami ou ennemi, si quelqu'un la surprenait ainsi avec ses oreilles à découvert... Son cerveau fit enfin toutes les connexions dans sa tête et une soudaine montée de panique la poussa à se relever en un sursaut. "Quoi ?" Et, clignant des yeux pour distinguer son visage dans l'obscurité, elle se tourna vers l'intrus.
Il lui fallu encore un petit temps pour que son sommeil se dissipe et qu'elle puisse appréhender la situation correctement. "... Armand ?" Elle fronça les sourcils. Oui, c'était bien lui - Armand de Lydes, un homme sans lequel elle n'aurait peut-être jamais réussi à entrer à la Chantrie comme elle l'avait fait. Ils s'étaient rencontrés avant que Nesiris n'arrive à Denerim, c'était d'ailleurs lui qui lui en avait soufflé l'idée. Il était un membre important de la Chantrie, mais contrairement à d'autres, il était ouvert d'esprit et avait rapidement pris en pitié la demoiselle quand elle lui avait raconté son histoire... Il lui avait même donné une lettre de recommandation à utiliser sur place, malgré le fait qu'elle soit une elfe. Depuis, elle l'avait revu quelques fois dans la capitale - mais jamais à une heure si tardive, et jamais par surprise dans sa chambre.
-"Qu'est ce que vous faites ici ?" Elle chercha à tâtons la bougie qu'elle avait laissée au bord de son lit. De la lumière... Un drap... Du nécessaire de broderie... Elle pouvait trouver tout ça, oui. Une chose à la fois... "Je... attendez-moi." S'emparant de son bougeoir, elle sortit enfin de son lit et quitta sa chambre en quelques pas silencieux, pour allumer la mèche à la première torche venue. Elle en profita pour observer le couloir, toujours plongé dans le silence - l'arrivée du chercheur avait du être assez discrète pour n'alerter personne. Elle retourna sur ses pas, toujours emplie de questions. Que signifiait cette étrange arrivée à l'improviste ? Il avait besoin de son aide... Et bien, elle allait faire de son mieux pour la lui apporter.
Elle rentra, bougie à la main : la flamme diffusait une douce lumière, éclairant enfin la chambre où elle vivait. C'était une petite pièce bien rangée, toute simple et sans prétention... Un lit pour une personne, une étagère, un coffre pour ses rares effet personnels, un bureau où étaient empilés quelques livres et une chaise dans un coin. Et, au milieu, vision peu habituelle, un homme assis avec un bras manifestement blessé caché dans sa cape.
Nesiris fit la grimace en voyant du sang. "Qu'est-ce qui s'est passé ?" Elle déposa le bougeoir sur son bureau et s'approcha, inquiète. "Vous devez voir un médecin !" Elle lui tendit un drap propre trouvé sur son étagère.
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 1749
▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
have courage & be kind
Lights of night
La lumière éclaira la pièce, dévoilant le visage paniqué, probablement à raison, de la jeune elfe. Armand lui offrit un regard désolé, il s'excusait ainsi de lui causer tant des troubles. Il se saisit du tissus qu'il lui proposait découvrit son bras; l'entaille était moyennement profonde, il arrivait à faire bouger ses doigts, et ce malgré l'autre plaie présent sur sa paume, cela lui faisait mal mais rien de trop grave n'avait dû être toucher. C'était déjà ça. En espérant qu'il n'y avait ni poison ni infection. Il avait connu pire. Etre serviteur de la Chantrie ne signifiait pas pour autant avoir une vie tranquille, et même si la maison de Créateur pouvait, pour certains, être un refuge, ce n'était pas le cas de tout ceux qui la servaient. Quand Nesiris mentionna un médecin, Armand se tourna vers elle et parla à voix basse "Non, surtout pas, personne ne doit savoir que je suis ici." lui demande-t-il, avant d'appuyer sur son bras avec le tissus qu'elle lui a ramené. "Je vais par contre encore avoir besoin de votre aide." Il pouvait en effet difficilement et se soigner et colmater sa seconde blessure en attendant, et ce avec une seule main. "Il faudrait que vous refermiez les plaies, à l'aide d'une aiguille et de fil" il expliqua en détail le reste; passer l'aiguille dans le feu de la bougie puis la laisser refroidir quelques instants, cela permettrait de la désinfecter. De même, si c'était possible, tremper le fil dans de l'alcool fort. Elle n'en aurait probablement pas, cependant. Armand essayait de se souvenir des quelques choses lues dans des traités de médecine pendant son apprentissage, mais il était à court d'idées, principalement à cause de la douleur.
Après lui avoir tout expliqué en détail, il la regarda et lui offrit nouveau sourire et regard désolé. "Je m'excuse de vous imposer tout cela, mais je ne pourrais pas le faire seul." Il y avait des limites aux capacités humaines et il contenait déjà assez son mal ainsi. "J'espère que la vision du sang ne vous dérange pas trop..." Il avait vu des hommes bien plus grands que lui défaillir à la vue du liquide carmin et Nesiris n'avait pas l'air très à l'aise, mais la situation n'aidait probablement pas. "Nous pouvons parler de toute autre chose pendant que vous le faites, si vous le souhaiter, pour vous occuper l'esprit." Il y avait tant qu'il ne pouvait pas dire pourtant; il ne pourrait pas rentrer dans les détails de sa blessure ou de sa présence ici, il ne pouvait pas non plus avouer que si il désirait la discrétion, c'était car peut-être il y avait un traitre à la Divine dans la Chantrie, qu'il traquait car telle était sa mission, car cela aurait pu faire échouer cette dernière mais également mettre la jeune femme en danger, et c'était deux choses que le Chercheur n'aurait pas permises.
Après lui avoir tout expliqué en détail, il la regarda et lui offrit nouveau sourire et regard désolé. "Je m'excuse de vous imposer tout cela, mais je ne pourrais pas le faire seul." Il y avait des limites aux capacités humaines et il contenait déjà assez son mal ainsi. "J'espère que la vision du sang ne vous dérange pas trop..." Il avait vu des hommes bien plus grands que lui défaillir à la vue du liquide carmin et Nesiris n'avait pas l'air très à l'aise, mais la situation n'aidait probablement pas. "Nous pouvons parler de toute autre chose pendant que vous le faites, si vous le souhaiter, pour vous occuper l'esprit." Il y avait tant qu'il ne pouvait pas dire pourtant; il ne pourrait pas rentrer dans les détails de sa blessure ou de sa présence ici, il ne pouvait pas non plus avouer que si il désirait la discrétion, c'était car peut-être il y avait un traitre à la Divine dans la Chantrie, qu'il traquait car telle était sa mission, car cela aurait pu faire échouer cette dernière mais également mettre la jeune femme en danger, et c'était deux choses que le Chercheur n'aurait pas permises.
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Nesiris & Armand
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Il fallait donc rester discrets - ce qui, elle s'en rendait compte à présent, était logique : s'il avait pu contacter un soigneur, il l'aurait fait directement lui-même, sans passer par chez elle. Nesiris hocha donc la tête, baissant le ton. "D'accord..." Elle ne posa pas d'autres questions, ne trouvant pas nécessaire de connaître la raison derrière tout ce secret. Elle faisait confiance à Armand : tout ceci devait être nécessaire. Elle avait appris, de par sa propre expérience, qu'il était parfois vital de rester dans l'ombre.
Il confirma rapidement ce dont elle commençait déjà à se douter... Il avait besoin de quelqu'un pour s'occuper de ses plaies. Il lui révéla la vilaine coupure, plutôt profonde à ses yeux inexpérimentés, et l'elfe se demanda comment il faisait pour rester si cohérent dans ces circonstances. Mais il y parvenait, lui donnant quelques instructions sur la marche à suivre pendant qu'elle cherchait son fil et ses aiguilles dans son coffre. Elle tenta, elle-même, de se souvenir de tout ce qui aurait pu l'aider. Ses maladroites tentatives pour recoudre ses vêtements dans le passé. Les quelques fois où elle avait pu voir un médecin soigner quelqu'un de cette façon. Les mains habiles de Sœur Katria, son amie, lui montrant comment broder quelques jours plus tôt à peine. Cela suffirait-il ? Oui. Il le faudrait.
Elle respira un bon coup. Non, elle n'aimait pas particulièrement la vue du sang... mais quand on lui demandait de faire quelque chose, elle le faisait. Surtout s'il s'agissait d'aider un ami dans le besoin. "Non, non, pas besoin de vous excuser... Je comprend, je vais le faire." Car, c'est vrai, elle lui devait bien ça, et elle avait envie d'aider. Comme instruite, elle passa l'aiguille au dessus de la flamme, fronçant les sourcils. Nesiris était peut-être impressionnable, naïve, facilement angoissée, mais elle avait aussi un côté résilient qui l'avait portée de Minrathie jusqu'ici. Très pâle, elle lava la plaie, marmonna qu'elle n'avait pas d'alcool d'une voix blanche qu'elle n'avait pas d'alcool, et se mis au travail.
Le premier point fut maladroit, hésitant, mais il fit son effet. Elle forçait ses mains à ne pas trembler, effrayée avant tout de mal faire. "Tout va bien se passer", dit-elle, autant pour lui que pour elle. "Qui vous a fait ça ?" Elle restait encore et toujours peu consciente des dangers que représentait Denerim, la nuit...
Il confirma rapidement ce dont elle commençait déjà à se douter... Il avait besoin de quelqu'un pour s'occuper de ses plaies. Il lui révéla la vilaine coupure, plutôt profonde à ses yeux inexpérimentés, et l'elfe se demanda comment il faisait pour rester si cohérent dans ces circonstances. Mais il y parvenait, lui donnant quelques instructions sur la marche à suivre pendant qu'elle cherchait son fil et ses aiguilles dans son coffre. Elle tenta, elle-même, de se souvenir de tout ce qui aurait pu l'aider. Ses maladroites tentatives pour recoudre ses vêtements dans le passé. Les quelques fois où elle avait pu voir un médecin soigner quelqu'un de cette façon. Les mains habiles de Sœur Katria, son amie, lui montrant comment broder quelques jours plus tôt à peine. Cela suffirait-il ? Oui. Il le faudrait.
Elle respira un bon coup. Non, elle n'aimait pas particulièrement la vue du sang... mais quand on lui demandait de faire quelque chose, elle le faisait. Surtout s'il s'agissait d'aider un ami dans le besoin. "Non, non, pas besoin de vous excuser... Je comprend, je vais le faire." Car, c'est vrai, elle lui devait bien ça, et elle avait envie d'aider. Comme instruite, elle passa l'aiguille au dessus de la flamme, fronçant les sourcils. Nesiris était peut-être impressionnable, naïve, facilement angoissée, mais elle avait aussi un côté résilient qui l'avait portée de Minrathie jusqu'ici. Très pâle, elle lava la plaie, marmonna qu'elle n'avait pas d'alcool d'une voix blanche qu'elle n'avait pas d'alcool, et se mis au travail.
Le premier point fut maladroit, hésitant, mais il fit son effet. Elle forçait ses mains à ne pas trembler, effrayée avant tout de mal faire. "Tout va bien se passer", dit-elle, autant pour lui que pour elle. "Qui vous a fait ça ?" Elle restait encore et toujours peu consciente des dangers que représentait Denerim, la nuit...
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Nesiris Gallo
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Lights of night
Points après points la plaie de refermait. Cela faisait mal, bien entendu, mais une grande partie du processus pour devenir Chercheur était de savoir faire la part des choses et d'envoyer loin, très loin de soit la perte de contrôle. Toujours contrôler la puissance de son ressentir, savoir se détacher de tout. C'était aussi ça. Il ne niait pas la douleur, ne l'exprimait juste pas, même si ses muscles se tendaient par moment sous la pression de l'aguille, il essayait de garder un sourire rassurant pour Nesiris, même si il devait serrer les dents. Elle avait l'air plus inquiète et touchée par la situation que lui, et même si il se sentait coupable de lui faire subir tout cela, il remerciait Andrasté et le Créateur de l'avoir un jour mit sur le chemin d'une personne aussi naturellement bienveillante. Il ne regrettait pas le petit tour de passe-passe et d'influence qu'il avait fait pour qu'elle soit en sécurité. Pour l'instant. Car il craignait d'avoir gâché cela. Elle lui demanda, naturellement, qui lui avait fait cela. Il fut pensif un instant, choisissant délicatement et avec précaution ses mots. "Je ne l'ai pas vu, l'obscurité m'en a empêché, mais je pense qu'il s'agissait...d'un avertissement. Et je crains qu'il ne s'agisse de quelqu'un de la Chantrie. D'où ma demande de discrétion" Son enquête avançait après tout, et ce genre d'attaque ne faisait que confirmer qu'il était sur la bonne piste, même si tout restait encore plutôt flou. "J'espère ne pas vous avoir mise en danger. Comprenez que je ne peux en dire plus." Il la regarda finir sur son bras en silence puis lui proposa sa main blessée, qui avait également besoin de quelques soins. "Comment se passe votre séjour en ces lieux, depuis la dernière fois ?" Cela n'avait aucun rapport avec la situation, tombait étrangement vu le contexte, mais Armand était parfois bien plus doué derrière une plume qu'en réalité, et sa tentative de changer de sujet était maladroite, mais sincère. Il ne voulait pas lui imposer plus de malaise qu'elle ne devait d'ores et déjà en ressentir.
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Nesiris & Armand
When we give cheerfully and accept gratefully, everyone is blessed. ▬ Maya Angelou
Nesiris se concentrait sur le fil, l'aiguille... tentant d'oublier que c'était la plaie d'une personne vivante qu'elle était en train de recoudre, point par point. Une part d'elle-même avait envie de se précipiter, pour en avoir fini plus vite, mais elle avait peur d'empirer les choses en bâclant sa tâche.
Elle souffla en entendant les explications du chercheur. "De la Chantrie ? Mais pourquoi ??" Armand n'était pas un ennemi de la Chantrie, ils étaient tous sensés travailler dans le même camp ! Et il était un homme bien... Pourquoi qui que ce soit... Il t'a aidée à mentir pour t'introduire ici, lui rappela une petite voix intérieure. C'était moral, mais d'autres personnes de la Chantrie verrait ça d'un mauvais œil. La Chantrie du Sud n'était pas aussi exemplaire qu'elle s'efforçait de le croire... Il devait y avoir des conflits, des dissensions - de mauvaises personnes, malveillantes, parmi ses membres... Si tout était parfait, tu n'aurais pas besoin de mentir. Elle déglutit. "J'espère que vous le trouverez."
Elle serra les dents, et cessa d'y penser. L'idée la rendait nauséeuse - et elle l'était déjà bien assez avec tout ce sang. Armand, lui, continuait de lui parler. Malgré sa blessure, il parvenait à s'inquiéter pour elle, et à s'enquérir de comment elle se portait.
-"C'est... Tout va bien. Pour le mieux. Je ne pourrai jamais assez vous remercier pour la chance que vous m'avez offerte."
Et c'était vrai. Mensonges ou pas, son arrivée à la Chantrie de Denerim avait été une vraie bénédiction dans une période de vie trouble et incertaine. Tout n'était pas parfait, et elle se posait de plus en plus de questions sur ce que l'avenir lui réservait, mais pour l'instant, tout allait bien. Elle avait un endroit où vivre, mangeait à sa fin, et se sentait utile pour le monde. Elle faisait le bien autour d'elle. C'était plus qu'elle n'aurait pu espérer en arrivant en Ferelden - et c'était possible grace à lui. Elle ne savait pas si ses inquiétudes d'avoir compromis sa situation étaient fondées, mais même si elles l'étaient, comment pourrait-elle lui en vouloir ?
Elle chercha dans sa mémoire quelque chose d'autre à dire, une anecdote à raconter. La première chose qi lui traverserait l'esprit. Un sujet innocent. "J'ai rencontré une femme, en me rendant à Denerim, qui m'a prêté un livre sur un chercheur comme vous. C'est assez long, mais j'aime bien ! Je ne savais pas vraiment ce que c'était, un chercheur, avant." En vérité, elle avait un peu de mal à le lire, ce bouquin - elle avait appris à lire, mais ça restait plutôt fastidieux et elle n'avait pas énormément de temps à y consacrer. Pourtant, elle s'acharnait - toute fière à chaque chapitre parcouru. "Vous devriez le lire, aussi."
Elle souffla en entendant les explications du chercheur. "De la Chantrie ? Mais pourquoi ??" Armand n'était pas un ennemi de la Chantrie, ils étaient tous sensés travailler dans le même camp ! Et il était un homme bien... Pourquoi qui que ce soit... Il t'a aidée à mentir pour t'introduire ici, lui rappela une petite voix intérieure. C'était moral, mais d'autres personnes de la Chantrie verrait ça d'un mauvais œil. La Chantrie du Sud n'était pas aussi exemplaire qu'elle s'efforçait de le croire... Il devait y avoir des conflits, des dissensions - de mauvaises personnes, malveillantes, parmi ses membres... Si tout était parfait, tu n'aurais pas besoin de mentir. Elle déglutit. "J'espère que vous le trouverez."
Elle serra les dents, et cessa d'y penser. L'idée la rendait nauséeuse - et elle l'était déjà bien assez avec tout ce sang. Armand, lui, continuait de lui parler. Malgré sa blessure, il parvenait à s'inquiéter pour elle, et à s'enquérir de comment elle se portait.
-"C'est... Tout va bien. Pour le mieux. Je ne pourrai jamais assez vous remercier pour la chance que vous m'avez offerte."
Et c'était vrai. Mensonges ou pas, son arrivée à la Chantrie de Denerim avait été une vraie bénédiction dans une période de vie trouble et incertaine. Tout n'était pas parfait, et elle se posait de plus en plus de questions sur ce que l'avenir lui réservait, mais pour l'instant, tout allait bien. Elle avait un endroit où vivre, mangeait à sa fin, et se sentait utile pour le monde. Elle faisait le bien autour d'elle. C'était plus qu'elle n'aurait pu espérer en arrivant en Ferelden - et c'était possible grace à lui. Elle ne savait pas si ses inquiétudes d'avoir compromis sa situation étaient fondées, mais même si elles l'étaient, comment pourrait-elle lui en vouloir ?
Elle chercha dans sa mémoire quelque chose d'autre à dire, une anecdote à raconter. La première chose qi lui traverserait l'esprit. Un sujet innocent. "J'ai rencontré une femme, en me rendant à Denerim, qui m'a prêté un livre sur un chercheur comme vous. C'est assez long, mais j'aime bien ! Je ne savais pas vraiment ce que c'était, un chercheur, avant." En vérité, elle avait un peu de mal à le lire, ce bouquin - elle avait appris à lire, mais ça restait plutôt fastidieux et elle n'avait pas énormément de temps à y consacrer. Pourtant, elle s'acharnait - toute fière à chaque chapitre parcouru. "Vous devriez le lire, aussi."
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