UNDISCLOSED DESIRES (FELIX) - HOT/TW
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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Voici quelques années déjà que le jeune homme revêtit les accoutrements de Nerva dans le plus grand des secrets. Des moments de plus en plus espacés pour diverses raisons comme ses changements corporels qui se manifestent mais qui n'empêchent pas son envie de revenir au galop à chaque fois. Un besoin tabou et inavoué. Le jeune Nero qui se questionne encore, traînant par surcroît de fines bribes de son enfance - malgré le nouveau cap franchit. Est-ce normal, est-ce malsain ? Si cette passion s'effrite, si cette période arrive à son terme un jour, il n'a aucune idée de quand. Il est au moins certain d'une chose : il ne refrène pas ses pulsions, quelles qu'elles soient.
Ses deux bras se courbent, se faufilent dans son dos afin que la robe enfilée le soit complètement. La tâche est délicate alors il s'aide du miroir qui l'accompagne. Une concentration presque totale, ses yeux attentifs, ses doigts qui s'activent. En cet instant, l'adolescent n'a aucune crainte d'être surpris par sa jumelle, sa mère ou pire encore, son père. Il profite de l'absence de ces derniers de la maison Pavus ainsi que des esclaves débordés par leurs diverses corvées. La porte est close, diminuant le risque qu'un importun découvre la scène en passant dans le couloir. Nero paraît confiant, même en cette position. Même lorsqu'un courant d'air l'importune en pleine opération - à deux doigts de finir. Il râle un coup, s'y reprenant une nouvelle fois en se maudissant d'avoir choisi cette robe. Magnifique certes, mais pénible à fermer, ce n'est pas Nerva qui le contredirait. Et si absorbé, il ne remarque pas la fine percée causée par cette rafale. Une porte entre ouverte, un accès direct à son plus grand secret.
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NERO &
FELIX
FELIX
roses are dead
violets are crying
i'm in hospital
they said i'm dying
violets are crying
i'm in hospital
they said i'm dying
tw : tentative de suicide, abus sexuels
Pantin désarticulé. Automate d'apparence humaine. L'échine courbée, le corps trop frêle pour supporter le fardeau de la vie. L'espoir secret chaque soir qu'il s'endormira pour ne pas se réveiller le lendemain. Vœu à moitié exaucé. Gamin plus mort que vivant. Silhouette fantomatique qui se traîne dans les couloirs de l'immense demeure. Étranger dans son propre corps, un sursaut le saisit parfois en croisant son reflet pour ne savoir s'y reconnaître. La carcasse si frêle qu'on pourrait la voir se briser à chaque instant. Les étranges pigments qui se battent sous les yeux, carmin violacé des nuits hantées. L’enfant peine à trouver refuge dans les bras de Morphée. Les démons le poursuivent jusque dans le royaume des songes, les mains rêches contre sa peau pâle, les griffes acérées dans ses chairs, le souffle sale dans son cou frêle. Le gamin a beau s’enfuir, il ne court jamais assez vite, jamais assez loin pour leur échapper. Les hurlements déchirent la gorge, la sueur perle sur le front, le corps entier tremble encore, échine courbée envers la panique conquérante. Il faut l’ami pour retrouver le calme, l’étreinte rassurante, les mots doux chuchotés à l’oreille. Tout va bien, rendors-toi. Ça ira mieux demain. Même si c’est un mensonge. Même si les lendemains sont encore pires. L’ami fait du mieux qu’il peut pourtant, rayon de soleil dans la pénombre éternelle, la main tendue qui refuse de lâcher, de laisser l’autre tomber au fond du gouffre. Il sèche les larmes qui dégringolent dans le secret de la nuit. Les torrents retenus devant les bourreaux, miettes de satisfaction qu’il grappille.
Mais ce n’est pas toujours assez, pour l’empêcher de sauter de la fenêtre du dernier étage, pour le convaincre de vivre en faisant miroiter l’espoir de jours meilleurs. Ils finiront bien par se lasser. Trouver du sang frais pour le remplacer. Les rares moments de répit comme bouée flottante, un poids ôtée des épaules dès que la porte se referme dans le dos du maître. Quand le chat est absent, la souris respire. Et Fedele fait profil bas, rase les murs, reste dans l’ombre, de sorte à ne pas s’attirer les foudres d’un autre. Seulement, il est distrait ce soir, les pensées vagabondent vers une belle vêprée en compagnie de l’ami, un nouveau jeu qu’il s’est procuré. Il ne remarque pas que la porte est déjà entrouverte en frappant. « Le dîner est servi, jeune maître. » La dernière syllabe s’étrangle dans la gorge, l’élan coupé net, les yeux s’écarquillent sur le spectacle interrompu. La grandiose scène dévoile jeune bourreau dans la robe de sa sœur. Une étrange sensation gonfle la poitrine, chatouille le gosier. Un éclat de rire tente de percer les terrifiants nuages noirs du malheur accablant, mais ne devient qu’un souffle un peu plus puissant entre ses narines. Le choc a paralysé les membres un instant de trop. L’ampleur de son erreur a tardé à se manifester. L’effroi gagne de nouveau l’esprit, alors qu’il referme brusquement la porte derrière lui, les jambes le portent toutes seules. L’enfant court encore, comme dans ses cauchemars, l’espoir vain qu’il leur échappera cette fois.
(c) AMIANTE
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L'adrénaline le porte presque. Nero sent les broderies malmenées quand il marche accidentellement dessus lors de sa course effrénée, en arrachant une au passage. Mais la distance s'étiole rapidement et la main est penchée vers l'avant une fois l'esclave à sa hauteur. Puis attrapé. Traîné de force en marche arrière, de retour au sein de cette chambre où tout s'est enclenché. Le jeune maître le balance contre le sol une fois la porte refermée, les chances de s'enfuir à nouveau envolées, et la poigne hargneuse. « Tu n'aurais pas dû voir ça. Tu n'aurais pas dû t'enfuir comme ça. » Son contrôle s'évapore au fil des minutes puis secondes, ne pouvant continuer à s'exposer ainsi aux yeux de Fedele ; cela lui fait se sentir inférieur et il ne devrait pas. Son statut n'est en rien comparable à celui d'un esclave. Il serre les dents en ôtant promptement la robe de sa carcasse. Sale que son intimité et ses envies taboues aient été percées. Bientôt en caleçon, cette tenue lui est plus enviable devant Fedele qu'il scrute d'un œil mauvais. « Tu vas payer. » L'intonation est sans appel, le choix est fait, et le malheureux n'a plus qu'à implorer la pitié du Créateur ; si tant est qu'il en ait à son égard. Nero déchire d'un geste brusque les loques, scrute la robe chiffonnée qui repose à ses côtés. Une telle humiliation est cruelle mais traverse son esprit, sonne comme une douce litanie vengeresse. Ses prunelles scintillent, malsaines. Fedele devine-il ce qui l'attend ? La faucheuse aurait été moins atroce.
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