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Mar 24 Oct - 0:04


FOLLOW THE BLUE LYRIUM SONG  


Mission de merde. A quoi ça servait de compter le nombre d'écrous sur telles et telles portes ? Sérieusement ? Elle était pas entrée au façonnât pour devenir portière. Et pourtant il l'obligeaient à faire ça; tenir le compte des marches, des portes...c'était quoi la suite ? Demander à sa Majesté Aeducan combien de fois il chiait par semaine ? Ce qu'elle voulait c'était l'histoire, découvrir, entendre chanter leur passé, le vrai, la vérité sortie de la Pierre; pas compter des putains de vis. Ou écrou. Même chose. Elle passa à une autre porte, encore, ses notes gravés dans les mains quand, passant devant l'entrée d'une mine, elle le senti. Il y avait quelque chose d'étrange, de différent. Un chant particulier. Par les Hauts, par la Pierre qui lui parlait, que c'était beau, mélodieux, chantant. Il fallait qu'elle aille voir. Elle se souvint un instant d'une escapade ayant faillit mal tourner, mais elle ne risquait rien dans des mines utilisées après tout. Et puis qu'ils aillent tous se faire bouffer par l'Archidémon avec leur écrous, elle entendait mieux, plus intéressant.

Alors Vigdis, dans le noir presque complet car elle n'avait pas de torche, guidée parfois par des champignons laissant paraitre lumière ou quelques traces de lyrium restées là, mais surtout par son sens, par l'appel de la pierre s'introduit dans le conduit, jusqu'à la mine. Bien entendu il y avait du monde, mais elle était discrète, utilisant ses capacités comme elle le pouvait, se glissant là où on ne pouvait la voir, elle se rapprochait doucement du chant le plus fort; et là, soudain, devant elle surgit le lyrium, arraché à la terre comme une veine de sang venu de la Pierre. Mais il chantait sans douleur, avec douceur, avec finesse; un chant comme elle ne l'avait jamais entendu, elle qui pourtant y était si sensible. Elle effleura le lyrium des doigts, submergée par la beauté de la chose, par la puissance de ce qu'elle ressentait, puis avant d'en avoir les larmes aux yeux son esprit se mit en route; avec ses affaires de gravures, elles prit un tout petit peu de ce cadeau de la pierre, retourna la plaque qui parlait d'écrou et à l'aide du cadeau bleu de ce monde, elle commença à graver tout ce qu'elle ressentait, même si il n'y avait pas de mot à y mettre, tant c'était puissant, tant ça la transportait. Probablement, on l'avait remarquée, cette intruse qui prenait des notes, comme si elle voulait voler, comme si il y avait espionnage industrielle; mais non, Vigdis n'était portée que par la passion, la beauté de la chose. Un évènement pareil, un chant d'une telle qualité, mais si différent ne pouvait pas rester dans l'oubli; alors qu'elle même oubliait qu'elle n'était pas supposée être là; trop emportée par cette mission presque confiée par la Pierre elle-même pour voir qu'on s'approchait ou qu'on pouvait, à tout moment, l'interrompre et la fiche  à la porte.






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Jeu 26 Oct - 13:29

"Holy Diver, you've been down too long in the midnight sea."

Shiny diamonds like the eyes of a cat in the black and blue. Something is coming for you, look out.
•••
"FINN REGARDE UN PEU CE QUE TU FAIS AVANT QUE TU SENTES COMMENT TA MÈRE T'A CONÇU EN RECEVANT MON PIED AU DERCHE."
On ne rate que très rarement une voix comme celle là, surtout quand on a l'habitude de traîner dans les Tréfonds; et d'y travailler en tant que mineur. Le claquement donné à l'occiput du dénommé Finn cependant a moins de prestance sonore. La douleur par contre est bien présente. Finn geint avant de se remettre à manipuler un peu mieux le lyrium qui a été extrait de sa pierre, le façonnant avec un étrange outil dans lequel il semble souffler sur la pierre de magie. Il regarde son agresseur qui se révèle être sa patronne, en coin. C'est Sepith Aravish, noble de titre mais toujours minière de coeur qui l'observe sans en perdre une miette. Le nain Finn voulait entrer dans la partie atelier des mines, façonner de cette manière spéciale le lyrium, l'extraction particulière étant bien trop complexe à ses yeux. Elle ne requiert aucune utilisation manuelle, sans gaatlok, mais ce n'est quand même pas pour lui. Non, ce qu'il aime c'est voir comment il est raffiné et détaillé par moments. Le chant est plus clair, plus délicat. Certains nains d'Orzammar et même des templiers en deviennent parfois addict. Lui aussi devient addict au chant produit, pas à l'ingestion de la substance.

Soudain, sa patronne vient prendre ses mains alors qu'il tente à nouveau de lécher du feu antivan contenu dans son tube aux systèmes complexes d'aurum volcanique. Il se retire et cède sa place à celle qui maintenant râle de plus belle en voyant l'énorme cabossure sur le minerai. D'une pince elle attrape le solide puis elle enfle considérablement ses poumons une fois le tube entre ses lèvres. Le feu se met à crépiter tandis que d'un mouvement agile de son poignet elle fait tourner la substance devant les yeux émerveillés de l'apprenti. Le minerai se décolle alors immédiatement de la pierre dans laquelle il était fiché et ressortir avec une teinte claire aux volutes d'un bleu lagon pur. Sepith continue jusqu'à le désincruster de toutes traces, et en mettant sous forme de pierre runique le dû de leur dur labeur. Finn reste bouche bée en prenant la pierre entre ses gants.
"C'est dingue. C'est toujours aussi dingue.
- Il ne faut pas de la force, Finn. Il faut l'oeil. Et tant que tu comprendras pas ça, je te laisserai avec le lyrium du pauvre sur cet établi."
Sepith le crache après avoir sorti le tube d'entre ses lèvres, frappant de surcroît l'apprenti sur la tête avec l'objet. Ça l'énerve de voir ce gars rater alors qu'il a du potentiel pour raffiner. Elle se relève rapidement quand l'on crie son nom. Un des mineurs arrive essoufflé, les yeux exorbités par la peur qui avait l'air de l'avoir pris en tenaille. Il pointe ensuite l'extérieur de l'atelier en secouant son index un nombre incalculable de fois.
"Y'a quelqu'un dans la mine qui est pas de chez nous. J'ai cru que c'était un genlock vu sa courbure au début, mais en fait c'est juste un nain trop noir pour mes yeux. Alors j'suis venue vous voir et Kargul, patronne ! Parce que ça apparaît disparaît. Je sais pas ce que c'est. Il va ptet me manger.
- SILEEEEEEEENCE !!!!!"
La voix de Kargul résonne et tout le monde s'arrête alors de travailler pour fixer avec colère le nain à l'origine du raffut. Sepith s'approche du nain encore plus apeuré qu'à son arrivée et pose sa main sur son épaule.
"Calme toi. On va s'en occuper. C'est sans doute encore le Carta. Va chercher Dulyn. Il va falloir qu'il m'explique comment quelqu'un a pu passer entre les patrouilles."

Le mineur s'exécute, disparaissant aussi vite qu'il est apparu. Sepith s'arme de sa hache, remonte les manches de sa tunique prune, vérifie les attaches de sa protection de cuir et part à la recherche du dit intrus. Accompagnée de deux hommes, ils se faufilent dans les veines annexes aménagées par leurs soins pour arriver au dernier endroit où la personne a été vue. Ce n'est non sans étonnement qu'ils aperçoivent deux mineurs observer de loin ce que fait l'inconnu. La blonde naine fronce les sourcils et s'avance d'un pas sec, à tel point qu'on entend les frappes des boucles de sa ceinture de grenades sur ses cuisses.
"C'est pour un recrutement ?"
Au ton de sa voix, l'on peut se douter que la femme n'est pas vraiment encline à recruter l'intéressé ... qui se révèle être une intéressée. Les deux personnels regardent cette naine inconnue dans leur bataillon avant de commencer à se moquer du fait qu'elle sache qu'écrire plus que travailler. POW. C'est le bruit que fait le poing de Sepith dans le ventre d'un des abrutis. Abrutis qui comprennent d'un regard qu'ils viennent d'insulter par la même occasion leur patronne.
"Qu'écris-tu."
Ajoute Aravish en levant son menton en direction des notes, la poigne toujours ferme sur le manche de sa hache. Elle s'intéresse, mais pas au point de baisser sa garde. Car si cette fille se révèle être membre du Carta, la patronne ne se gênera pas pour lui briser le genou gauche. C'est le pied d'appui des droitiers. Moins d'élan pour tailler la route comme ça.

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Dim 29 Oct - 8:36


FOLLOW THE BLUE LYRIUM SONG  



Oh qu'il y a du bruit, dans cette mine. Mais ça, Vigdis ne l’entend pas. Il n’y a que le chant qui.l'intéresse, son ton particulier, la vibration familière, rassurante de la Pierre plus loin au travers. Vigdis n’a pas eu de mère, la vie lui a enlevée dès la naissance et ne s'était jamais liée aux femmes Dace, ni à la majorité d'entre eux, sauf son oncle Engen. Probablement eux n’avaient pas pardonné la honte offerte par l’exil de son père. Aussi, c'était la Pierre qui.l’avait élevée, pensait-elle. C'était elle qui la rassurait dans ses angoisses et caprices de bambin (auquel cas elle se laissait littéralement tomber sur le sol, comme pour un câlin et hurlait et se débattait quand on essayait de la relever), c'était la Pierre qui lui envoyait sa voix, son chant, quand elle n’arrivait pas à dormir.
Vigdis n’était pas une fanatique religieuse de la Pierre et des Hauts, comme on en trouvait à Orzammar, non; elle savait, car elle ressentait, elle entendait et n'avait pas de mots plus forts pour faire comprendre ce lien.

Elle entendait hurler, frapper, normal pour un tel.lieu, mais ici, peu de douleur dans la Pierre, volée de son sang bleu, comme si elle approuvait. La jeune naine remarqua qu'on l’avait repérée, qu’on l’observait maintenant, et entendait même qu'on se gaussait car elle écrivait. Heureusement pour eux, elle utilisait son marteau pour conclure un morceau d’explication dans lequel, délicatement, elle fit glisser le lyrium spécial du Façonnat qui garderait l’histoire intacte sauf si quelqu'un venait la détruire, car quand le travail était bien fait, le temps n’avait aucun effet sur ce témoignage gravé. Heureusement pour eux oui qu’elle gravait sinon elle se serait fait un plaisir de leur démontrer qu'un marteau de gravure ne faisait pas moins mal qu’un poing. Et elle pouvait donner des deux, même si une solution moins risquée pour elle tournait déjà dans son esprit. Heureusement pour eux, quelqu'un d'autre leur fit le reproche physique de leurs moqueries.

C'est une voix qui avait déjà parlé, mais Vigdis trop occupée à graver. Maintenant non. Sans lever les yeux, vérifiant qu'elle n'avait pas fait d’erreur elle lâcha, sans réellement penser aux ennuis que cela pouvait lui apporter (techniquement elle était déjà dans une mélasse de problème jusqu'au cou) une petite correction à la question posée.
« Je n’écris pas. Je grave. Il y a une nuance.» Ses yeux filaient sur la plaque, tout était bon.Sans regarder qui lui parlait, elle reposa son regard sur le mur, sur le lyrium, l’effleurant et ferma les yeux un instant pour écouter, profiter, avant qu'on ne l'expulse ou pire, si c'était bien une hache pointée vers elle qu'elle avait entrevue.

Mais là, plus profond, plus loin encore, un autre son, une autre le mélodie. Non. Elle ne pouvait pas partir maintenant. Alors elle se redressa et avec toute l'assurance du monde, elle fixa la blonde dont les traits lui disaient quelque chose mais elle savait pas trop quoi (Vigdis s’interessait si peu aux gens… encore en vie... qu'après tout ce n'était pas anormal), et, de sa voix la plus claire, la plus officielle, elle déclara :
« Officier du Façonnat en mission, vos hommes auraient dû être au courant et vous communiquer l’information, mais ils ne semblent pas très compétents. » ;elle lui disait ça à elle car clairement, elle semblait être la chef. Bien entendu personne ne savait rien de sa venue, même pas le Façonnat ou en tant qu'apprentie elle n’avait pas de mission de ce genre pour le moment, mais clairement pour laisser passer une gamine de 20 ans jusqu'à une profonde mine de Lyrium, fallait vraiment être incompétents. Elle espérait que les vêtements de son organisation, seule chose réelle de son culotté mensonge, aiderait ce dernier. Mais il en fallait un peu plus. « La Pierre ici, elle s’exprime différemment. Le chant, le Lyrium, il est unique, il a une autre teinte...un autre son et….ah. Mais ça vous le savez déjà.» Enfin qu'elle l’ait sentie ou reconnue, elle savait qu'elle avait devant elle une personne capable d'entendre . « … Il y a un autre chant, je le sens...qu'il est beau… pouvez-vous me le faire écouter s’il-vous-plaît ?» oui, écouter, pas voir. Mais si elle était vraiment qui elle prétendait être, à savoir une naine digne de ce nom, Sepith comprendrait. Vigdis avait conscience d’avoir ruiné l’acidité de ses remarques et le cynique sérieux de ses affirmation précédente. Mais le chant l’appelait, la Pierre lui criait d’aller voir, et avec une hache à quelques pouces du visage, mieux valait demander l'autorisation. Il ne lui restait plus qu'à prier les Hauts  pour que ça passe.

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Ven 3 Nov - 22:27

"Holy Diver, you've been down too long in the midnight sea."

Shiny diamonds like the eyes of a cat in the black and blue. Something is coming for you, look out.
•••
"Beh quand on grave on écrit pas ? C'quoi la différence ?
- Ta gueule.
- Heïï !"
Le personnel se masse la hanche en grimaçant. Pourtant, sa question n'est pas idiote. Quelle est la différence, entre graver et écrire ? Sepith secoue la tête. Elle remarque bien qu'il ne s'agit ni d'un membre du Carta, ni d'un importun cherchant à se faire quelque piètre argent sur son dos. Non, cette fille n'est pas l'ennemi. Alors elle range ses armes, sous le regard ahuri de ses deux suiveurs qui eux, les gardent comme si leur vie en dépendait. La naine pivote légèrement du bassin pour les jauger d'un air cinglant.
"Rangez vos armes."
Les hommes s'exécutent, toujours marqués sur leur faciès par cette incompréhension résultant du comportement de leur patronne. Elle est folle. Ou alors elle devient vieille. Ben non bande de trous de cul de genlock. Ils se tâtent, luisent leur barbes. L'insoumise minière elle, va au devant, non sans regarder ses employés travailler le lyrium selon leur cru. La musique la berce, l'apaise comme lorsque que le ménestrel prend son instrument à cordes, et vous lâche dans le flot du courant des sons.
"Elle a raison. Une Façonneuse, apprentie ou non, n'écrit pas. Elle grave l'âme de notre peuple.
- Ça fait pas mal à la pierre, ça ?
- Moins que quand Skalli vient nous expliquer comment tu la fourres."
L'autre nain peut pas s'empêcher de rire, se tenant son bidon à bière. Son collègue, faisant au départ la gueule le regarde, regarde sa patronne et tous les trois se mettent à rire comme de gros imbéciles avinés. Il est vrai que Sepith oublie facilement son rang de "noble". On le lui reproche assez souvent dans les quartiers de diamant. Sepith la gueuse. La gueuse qui sait parler. Sans insultes. Parfois.

Remise de ses émotions, comme les deux autres bougres d'ailleurs, la naine croise les bras et jette un regard facétieux à leur invitée surprise. Sa description a touché en plein coeur Sepith, sensibilité qui pourtant est cachée par moults fontes de fer, dans cet univers hostile et peu enclin aux nains non pur sang.
"Je vais te le faire écouter. On l'apprécie mieux de près."
Sa ceinture remontée, Sepith se met en marche, faisant signe aux autres d'un claquement de mains puis d'une volée qu'ils peuvent retourner travailler. Les deux jeunes femmes descendent côte à côte en silence le long des galleries, silence indispensable selon la Forgeuse pour que l'Officier puisse prendre part en son sens de la présence du son atypique. Un son qui se rapprocherait presque du cristal fin, façonné, tintant et chantant sa joie sous le joug libérateur de ce feu le caressant et brûlant le minerai infâme tentant de le retenir. Les mineurs qui sont en ce moment de l'extraire donnent l'impression de jouer de la flûte ou bien de sculpter avec un ciseau, plutôt que de prendre, arracher à la pierre ce qu'elle a laissé aux nains de plein gré; pour leur survie, de générations en générations.

Le chemin se fait soudainement plus en pente, et Sepith place son pied gauche en avant afin d'éviter tout glissade inopinée sur les gravats. Au loin, on entend les mineurs à l'oeuvre, crever la roche non pas comme l'ont fait les qunari avec du gaatlok, ou bien leurs ancêtres nains avec des machines barbares, mais avec une immense soufflerie. La pierre est chauffée en certaines zones, après qu'un de leurs comparses ait frappé et ait été frappé par la pierre. La manivelle enclenchée, le vent puissant vient s'arracher sur ce qui semble être un combustible mis en incandescence.
"C'est une rune de lyrium. Un ancêtre adepte des enchantements en a perdu une jambe et une partie de sa mâchoire, d'ailleurs. Et jeté de sa caste."
Elle croise les bras en soupirant, presque perdue dans ses pensées révolutionnaires. Droite et imperturbable quand vient la flamme, quand la pierre répond en vrombissant ardemment.
"Ce chant vient des sacrifices du progrès. Un progrès que miniers et artisans ont conçu dans leur sang et leur sueur. Ce chant, c'est aussi celui de notre amour pour ce minerai."
Eux, les simplets, les gueux, les bons à fourrer. Ils ont donné à ces hommes sur leur trône ce qui leur permet de se nourrir, se vêtir sans jamais vraiment penser au lendemain. Le son, l'écho de leur rage de vivre. Étouffé sous les litanies de biens pensants. Que cela, soit gravé dans la pierre. Pour qu'ils sentent dans leur fondement, qu'ils n'ont jamais eu les clés.

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Lun 27 Nov - 21:29


FOLLOW THE BLUE LYRIUM SONG  



Il y avait une certaine vulgarité, méconnaissance de la part des ouvriers, et même de la patronne, Sepith qui pourtant fréquentait le quartier de Diamant de temps à autre, en tout cas de ce que Vigdis qui sortait assez peu de chez elle ou du Façonnat en savait. La naine blonde en savait toutefois assez pour reconnaitre que les vêtements que portait Vig étaient ceux d'une apprentie et pas d'une façonneuse ayant terminé sa formation; à moins que son âge encore bien jeune ne l'ai trahie, qui sait.  La Dace ignora, peut-être de manière snob, les blagues salaces et autres réflexions, puis elle suivit la Aravish non sans soulagement de s'éloigner de ces nains si loin de sa manière de penser. La Pierre la guidait malgré le chemin tortueux; la zone de préparation du lyrium était une mélodie sans nom; le son pénétrait son coeur, se forgeait un chemin dans ses veines, comme si elle était devenue la Pierre elle-même; ça l'emportait et elle dut se reconnecter sur le monde réel, essuyant une larme discrète parvenue jusqu'au coin d'un oeil.

Elles arrivèrent enfin à la zone d'extraction, celle qui faisait la différence; voilà pourquoi la Pierre parlait tant sans hurler, car on la traitait avec respect pour récupérer son sang, sa chair, et Lyrium dont le chant gardait une pureté spéciale; ce n'était pas n'importe quelles mines après tout, et c'était magnifique, ce qu'elle ressentait du bout de ses pieds au aux de sa tête, dans toutes les cellules de son corps. Elle en avait les yeux qui brillaient comme une enfant.

"Vous l'entendez non ? Elle respire, elle vit, et elle remercie, elle ne souffre pas". Évitant de se brûler elle effleura la Pierre du doigt, un sourire sincère, elle tourne la tête vers la soufflerie puis se rapproche de ceux qui travail le lyrium; elle ferme les yeux un instant, chantonne peut-être même un peu ce qui ne peut être chanté puis tic, il y a un faux son; elle pointe, sans le savoir, l'apprenti que Sepith grondait plus tôt "il y a quand même quelques fausses notes, des petits cris, du lyrium mécontent." Si on pouvait dire ça comme ça. Elle revint vers Sepith et grava en silence ce qu'elle entendait avant de se concentrer sur cette rune qu'elle lui avait montré plus tôt "le chant est triste, il porte un poids. Vous êtes ceux qui portent Orzammar, la Pierre, elle, ne l'oublie pas." Elle tendit la main vers la rune, dans le but de la recopier sur sa plaquette, d'en faire un schéma, si Sepith le permettait. "Puis-je ? C'est du génie."

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