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Sam 20 Jan - 18:58

CANTARELLA
&
ALARIC

And she goes on
In a letter from home

Cher Alaric,

Vous écrire est toujours un pari, et je dois admettre que je m'interroge fréquemment sur l'utilité de ces missives. Hélas, je ne peux jamais savoir si mes lettres vous trouveront à temps. J'écris dans le noir, espérant ne pas gâcher mon encre, en espérant que vous saurez m'étonner, comme vous le faites à chaque fois que je reçois vos réponses. Oserais-je espérer que les membres de votre famille jouissent de pareille satisfaction ? Si je peux me permettre un petit conseil : écrivez-leur, donnez-leur de vos nouvelles. Je n'aurais pas l'audace de vous rappeler les risques de votre noble vocation, mais je détesterais être la réceptionniste de vos dernières paroles.

Les informations qui nous parviennent des dorsales de givre sont confuses, et l'on ne saurait discerner la vérité des fables exagérées par les voyageurs. En ces temps troublés, je préfère ne me fier à personne. Aussi oserais-je m'enquérir de votre état, cher garde des ombres ? Et seriez-vous aussi aimable d'assouvir ma curiosité ? A quelle vitesse l'enclin progresse-t-il ? Et plus important encore : avez-vous peur ? Me l’admettriez-vous seulement si c'était le cas ? Mais je crains que cette dernière demande ne soit un peu trop familière. Aussi permettez-moi de répondre à ma propre question : Non. Avec tout ce que l'on entend sur l'Ordre, peut-être ne devrais-je pas leur prêter autant de foi, pourtant je gage que l'idée d'avoir le sort de tous les royaumes de Thédas sur les épaules vous motivera. Puisez-y de la force, Alaric.

J'ignore si ma confiance vous apportera un quelconque réconfort, auquel cas je prie pour que ces quelques nouvelles de votre famille sauront réussir là où j'ai échoué :

A l'heure où j'écris ces mots, Dame Amaranthe, sir Ariel et votre neveu Arthur coulent des jours paisibles à Lydes, tandis que Dame Aveline et Sir Anthelme profitent des joies de la Capitale. Vous serez heureux d'apprendre que la vie suit son cour, et à moins que vous vous intéressiez aux ragots de la cour orlésienne (il se murmure que le compositeur officiel de la cour serait tombé sous le charme de la Plume Noire), le plus intéressant reste encore l'altercation entre votre toujours charmant frère Anthelme, et un marchant se prétendant prince. Il semblerait que ce dernier ait choisi la mauvaise taverne pour salir votre nom. Je n'ai malheureusement pas eu le plaisir d'assister à la scène, mais je doute qu'elle ne donne suite à quoi que ce soit. Il ne s'agit sans doutes là que d'un autre récit de votre frère s'attirant des ennuis. Comme quoi, il y a des choses qui ne changent jamais. Je vais tout de même garder un œil sur ce marchand. S'il se prétend prince, je découvrirais de quelle contrée, ou l'exposerait pour le charlatan qu'il est vraiment.

Aussi amusantes les péripéties d'Anthelme puissent être, je dois malheureusement terminer cette lettre sur une note plus sombre. Il s'agit d'Armand, monsieur. Les choses semblant calmes du côté de Lydes, je n'ai remarqué son départ que trop tard. Une petite enquête à Val Royeaux m'a appris qu'il serait en route pour les dorsales de givre. Peut-être se dirige-t-il vers votre position ? Je ne peux que l’espérer. Je ne suis hélas pas en mesure de vous offrir plus de détails, mais considérant l'état actuel de la frontière … que le Créateur le protège.

Pour des nouvelles de votre sœur, je vous conseille de vous référer directement à votre famille présente à Val Royeaux, la Flèche Blanche m'étant hors d'accès.

J'espère que cette missive saura réchauffer votre soirée. A l'exception d'Armand, les De Lydes se portent bien. Nul doutes qu'ils pensent bien à vous.

Étonnez-moi, et prenez soin de vous, mon cher.

Peafowl.

CODAGE PAR AMIANTE
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Mar 30 Jan - 11:08




Mer d'écume, 10:40


A Peafowl

M
a chère,

Je crains que cette missive ne vous trouve aussi tardivement que la votre m'a trouvé, et j'en suis navré, mais tant est arrivé en si peu de temps. J'étais dans la belle ville de Jader qui désormais n'est plus, engloutie sous les flammes et les engeances. C'est après avoir été séparé de mon groupe que j'ai retrouvé mon frère Armand sur le champ de bataille, avec vous l'imaginez, une surprise conséquente. Il se porte bien, il était avec Fae, mais j'aurais préféré qu'ils restent en sécurité à la maison ; au moins cela m'a-il donné encore plus de force pour combattre la menace - ainsi qu'une inquiétude certaine. Nous avons œuvré de notre mieux afin que le plus de vies soient épargnées, et le plus de survivants protégés. Malheureusement pas assez à mon goût. Sans le bateau que nous avons trouvé au port, je ne sais pas si... Mes excuses, oubliez ceci, inutile de vous inquiéter davantage. Vous en faites déjà beaucoup pour moi.

Je vous remercie pour vos missives ainsi que vos nouvelles quotidiennes, cela me réchauffe le cœur de savoir que ma famille se porte bien. En ce qui concerne cet accroc entre Anthelme et ce prince marchand, loin de me surprendre avec ce que vous me contez là, je vous fais confiance, en espérant seulement que le conflit ne reprendra pas de plus belle. Il est bon de savoir qu'en parallèle ma chère sœur attire encore moult prétendants...

Je sais que je sors encore bien peu ma plume pour écrire à mes proches mais j'escompte leur offrir ma présence et des nouvelles dès mon retour prochain à Lydes. Je suis actuellement en route sur ce navire que je vous évoquais plus haut. Ce ne sera néanmoins qu'une escale car je repartirais aussitôt à la Forteresse Inébranlable, l'enclin n'étant pas achevé et mes responsabilités étant plus grandes que jamais. Peut-être aurais-je l'opportunité de vous croiser ?

Il faut que je vous confie autre chose, la raison première de ce passage, mais je vous en prie n'en informez pas les autres, je leur en parlerais moi-même. J'ai rencontré une jeune orpheline sauvée par Armand ; elle s'appelle Serena. Sa mère, sa seule famille, n'est plus, et elle n'a nul part où se rendre. Son chagrin ne m'est pas inconnu, nous sommes comme deux âmes écorchées par le deuil. Voilà pourquoi j'ai décidé de la prendre sous mon aile : je l'emmène à Lydes le temps que l'enclin se termine, j'aviserais ensuite.

J'espère que vos affaires diverses se portent bien, tout comme vous,

Alaric de Lydes
©️ sobade.


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