Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Dim 25 Fév - 17:18



long way from home
Nero & Caïus

« Vengeance is one of life's great motivators. »
L'instant tant attendu est à portée de main, cette vengeance si précieuse à ses yeux approche progressivement ; à chaque mètre, même centimètre. Intérieurement Nero jubile par avance autant qu'il souffre encore du deuil récent de son paternel qui aurait tant aimé être présent à ses côtés. Mais de là où il est, ce dernier ne pourra qu'être fier de lui, il l'espère. Pour l'occasion le nécromancien, vêtu sobrement de manière à ne pas attirer l'attention, accompagne pourtant l'un de ses doigts d'un bijou précieux : une bague appartenant à sa mère défunte. Celle-ci même assassinée par sa cible Orlésienne qui parade depuis trop longtemps sans en avoir payé le juste prix. C'est maintenant ou jamais, le coupable est hors de ses murs protecteurs, et Nero aura sa vengeance quoi qu'il en coûte. Désir égoïste, personnel, qui lui est encore plus nécessaire pour ne pas perdre pied après les récents événements qui se sont déroulés à Tévinter.

Mais quand bien même son affaire est personnelle, le Magister ne voyage pas seul. Caïus l'accompagne pour une bonne moitié de chemin, ayant ses propres affaires de son côté. Sans omettre quelques esclaves de son ami et ce nain joaillier qui à eux, forment une couverture nécessaire face aux sudistes : ils paradent comme des marchands. La caravane qui transporte des bijoux de différente qualité en témoigne, même si elle accompagne le leurre. C'est nécessaire, après tout, Nero ne s'en plaint pas. Seulement le voilà qui lance régulièrement des œillades noires, méfiantes et lourdes de sens envers les esclaves à proximité. Inutile de dire que si ça ne tenait qu'à lui, tous tremperaient déjà dans une marre de sang, mais ce ne sont pas les siens - il fait confiance à l'esclavagiste.

Le silence est tranché naturellement par le Pavus. « Je n'avais pas traversé le pays depuis ce qui me semble être une éternité. » Il était accoutumé à se rendre au-delà des frontières, surtout avant d'obtenir sa place au Magisterium et même après, mais moins. Cela ne lui manque pas spécialement ; il préfère clairement sa terre natale. En revanche de nouveaux esclaves venus d'autres contrées ne seraient pas de refus après cette révolte à grande échelle. Un peu de fraîcheur après cette purge malheureusement loin d'être totale pour tous ses confrères et consœurs.
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Dim 11 Mar - 21:32



long way from home
Nero & Caïus

« Vengeance is one of life's great motivators. »
Évidemment, les raisons de son voyage n’avait pas été divulguées, et ce même à son compagnon de voyage de dernière minute. En fait, les deux amis n’avaient pas échangé grands mots sur les raisons de ce voyage et Caïus avait été surpris mais flatter que Nero ait eu envie de faire une partie du voyage en sa compagnie. Pas que son nain habituel n’était pas agréable, mais ils avaient voyagé ensemble tellement souvent que les conversations venaient à manquer. Le joaillier s’occuper de diriger la caravane. Les servantes de Caïus, celles qui avaient survécus au massacre du moins, étaient en leur compagnie, silencieuses, et le Vittoria ne pouvait s’empêcher de regarder Joana grossir à vu d’oeil. Avoir été plus malin et plus à l’écoute, il aurait sans doute pu deviner qu’elle était enceinte, mais il préférait éluder et ignorer cette vérité ; il s’en occuperait plus tard.

Le silence rompu, il sursaute presque, sort de ses pensées pour regarder son ami au regard sombre.

‘’Pareil. Pas depuis le rétablissement des Cercles du moins. Mais avec les récents évènements et par la force des choses, je n’ai pas le choix de tenter l’aventure, la purge ayant emporté la majorité des esclaves potables.’’

Il jette de nouveau un regard sur Joana et sur l’autre dont le nom lui échappe parfois encore. Il ne s’en sert pas assez pour mémoriser son prénom, ce qui l’embête parfois lorsqu’il doit s’adresse à elle.

‘’Tu verras, rien n’a changé, sinon que les gens sont d’autant plus nerveux. Et selon les dernières nouvelles, il n’y a pas que nos esclaves qui se sont rebellés.’’

Le nain devant tousse, n’étant pas un fervent de la magie en partant, il se retient d’émettre le moindre commentaire, même si ça le démange. C’est bien parce qu’il respecte Caïus qu’il n’ose rien dire, mais il doit avouer que la magie lui fait peur, en générale, et qu’il est beaucoup plus rassuré de quitter Tévinter que d’y entrer.

Mais la caravane cesse brusquement de branler sur la route, pour finir par s’arrêter complètement. Une elfe, visiblement en forme, court derrière, un parchemin à la main. Excédé et impatient, le Vittoria sort de la caravane sous le soleil brûlant, et place sur main au dessus de ses yeux pour savoir laquelle de ses esclaves est assez débile pour le suivre en courant, mais il ne la reconnaît pas. Ses longs cheveux sombres flotte derrière elle, et elle parvient, à bout de souffle, à la hauteur de l’esclavagiste qui s’empare du parchemin sans un mot. Un signe de tête impatient envers la jeune elfe est suffisant pour qu’elle décampe dans la direction opposée à leur destination.

Il n’attend pas pour revenir à la fraîcheur de la caravane, laissant planer un regard sur ses esclaves qui ne semblent pas savoir de qui il s’agit, puis déroule le parchemin pour y découvrir une écriture soignée et féminine. Sans regarder Nero il s’exclame, reconnaissant les lettres rondes ;

‘’C’est de Nerva.’’

Il s’attend à une urgence, une demande d’aide, peut-être, ou un ordre de rebrousser chemin, mais lorsqu’il découvre le contenu de la lettre, un peu trop poli à son goût, il manque de s’étouffer avec sa salive.

‘’Mais..Elle est sérieuse???’’

Il pose son coude sur son genoux, se masse la tempe de sa main libre et tend la lettre à Nero pour qu’il constate la folie qu’elle lui demande. Un tigre. Un foutu tigre. Comment était-il supposé trouver pareille bête et la ramener au Divin? De plus, ce n’était pas comme si il pouvait refuser une telle requête. Elle avait le don de le mettre mal à l’aise.
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Mer 14 Mar - 17:02



long way from home
Nero & Caïus

« Vengeance is one of life's great motivators. »
Le Pavus opine naturellement du chef à la réponse de son ami, se doutant des affaires de celui-ci sans pour autant en connaître les détails. Il s'efforce d'ailleurs de ne pas cracher quelques commentaires désagréables à l'encontre des esclaves restants, son œillade noircie en témoignant très bien toute seule. Faute d'être plus de mauvais poil qu'autre chose, en son for intérieur, il serait bête pour lui de se prendre le bec avec son compagnon de voyage - également censé le récupérer sur le retour. « Je vois, c'est aussi ce qui est parvenu jusqu'à mes oreilles. Rien qui ne m'étonne. Je suis curieux de voir l'issue, cela dit... » Faible mimique souriante qui s'affiche en songeant à la rébellion des mages sudistes qui semblent avoir enfin compris, à ces piètres Templiers qui normalement, perdront prochainement un de leurs chefs.

En se massant l'arête nasale, Nero inspire profondément, pressé d'en arriver à cet instant. Mais voilà que la caravane cesse d'avancer, lui arrachant un grognement et le projetant dans un état sensiblement proche de celui-ci de Caïus. Lui reste néanmoins à l'intérieur mais se penche légèrement, passant sa tête à travers l'ouverture pour voir ce qui se déroule. Une messagère, semble-il. Il retourne à sa place avant que son ami n'en fasse de même, curieux de la missive entre ses mains ; de Nerva mais elle ne lui est pas destinée, jusqu'à preuve du contraire. Cela l'intrigue. Encore plus au faciès qui se décompose sous son nez, ne se faisant pas prier pour réceptionner la lettre tendue et voir ce qu'il en est de ses propres yeux.

Un tigre. D'accord. Certes, c'est gros. Mais ce n'est pas là ce qui attire le plus l’œil du Magister dans sa lecture, découvrant une proposition plus intime de sa jumelle à l'esclavagiste, concernant des faveurs sexuelles à double sens... Un fait qu'elle a bien tenu de lui informer et qui sans étonnement éveille en lui une certaine jalousie, une possessivité installée sur des années ; quand bien même il est le premier à courir à droite ainsi qu'à gauche. Sauf que Nero ne s'imaginait pas Nerva avec... Caïus. Quand il s'adresse à nouveau à celui-ci, il en aurait presque complètement oublié le tigre pour s'intéresser à cette affaire. « Je constate que tu as tapé dans l’œil à ma sœur. C'est toujours plaisant de l'apprendre de cette manière. » Un sarcasme peu difficile à deviner, qu'il ne réprime guère sur le moment. En temps normal cela l'aurait probablement moins affecté. Seulement avec les derniers événements, Nero est décidément plus susceptible, et c'est encore une fois la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Si il ne comptait pas sur Caïus pour ce voyage, il aurait moins mâché ses mots. « Bonne chance pour le tigre, mais tu en auras plus besoin avec elle, je crois. » Il retourne le parchemin à son destinataire, non sans une tension palpable. Maintenant, le voilà d'autant plus pressé de venir à terme de sa propre affaire personnelle. Reprendre le contrôle... « J'ose espérer que nous ne serons pas une nouvelle fois interrompus ainsi. »
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Mer 28 Mar - 20:56



long way from home
Nero & Caïus

« Vengeance is one of life's great motivators. »
Intrigué, il aurait très bien pu se passer de cet arrêt inopportun. Mais le message semblait assez urgent pour que l’émissaire arrive, au bout de son souffle, et reparte sans même prendre le temps de boire. C’était bien la première fois qu’il le voyait, mais après tout, la majorité des esclaves qu’il avait déjà rencontré et vendus n’avaient plus le luxe d’être en vie.

C’est perplexe qu’il découvre le contenu de la lettre de cette chère Nerva. Si ils s’étaient rapprochés récemment, il n’avait quand même pas été jusqu’à espérer qu’elle lui envoie la moindre lettre. Il accuse le regard trop curieux de Joana, qui se détourne immédiatement lorsque les prunelles glacés croisent son regard. L’elfe retourne à ses affaires tandis que son maître découvre le contenu de la lettre, étonné, mais surtout, surprise de la demande. Il ne remarque même pas les allusions, trop préoccuper par ce qu’il devra faire, en plus d'apporter des esclaves à Minrathie.

Soufflant doucement, il tend la lettre au Pavus qui ne tarde pas à la parcourir, son visage changeant d’expression lorsqu’il semble avoir atteint les dernières lignes. Il fronce lui-même les sourcils lorsque la lettre lui revient, et il y jette de nouveau un œil, avant que Nero s’adresse à lui. Sa remarque le laisse muet, d’abord, puis profondément mal à l’aise. ‘’Quoi?...’’ Taper dans l'oeil de Nerva? C’était insensé. Elle n’avait jamais manifesté le moindre intérêt envers lui. Elle était charmante, certes, mais ne l’était-elle pas avec tout le monde? En plein doute, il relit la lettre, plus alerte, puis regarde Nero, de l’incompréhension flottant dans son regard. ‘’Mais non. C’est sans doute...Un malentendu. Il n’y a rien entre moi et Nerva.’’ En fait, si il y avait bien quelque chose, mais l’esclavagiste préférait garder ce secret pour lui. Même la jumelle n’en savait que très peu. La seule chose qu’il avait pu demander à la Pavus était quelques tuyaux en nécromancie, et elle lui avait rendu service avec plaisir. Mais sinon, rien. Absolument rien ne liait les deux compères.

Mais ce qui l’inquiète davantage c’est le ton de Nero. Après tout, quel frère réagirait bien à la nouvelle que son meilleur ami a des vues sur sa sœur? Sauf que ce n’était pas le cas. Absolument pas. Caïus avait, depuis quelques semaines, une autre en tête, bien qu’il se garderait d’en informer Nero. ‘’Il n’y aura pas besoin de chance, car il ne se passe absolument rien. Et je compte bien refuser sa méthode...de paiement.’’ Il range la lettre dans sa besace, puis accuse de nouveau un regard curieux de Joana. Si il n’était pas si perturbé par les Pavus, il lui aurait bien décocher une gifle afin qu’elle se mêle de ce qui la regarde. Comment pouvait-elle s’offrir ainsi. Il avait toujours cru que Nerva avait plus de respect envers elle-même que la plupart des femmes Tévintides. Après, il était vrai que si son frère semblait perturbé par les récents événements, elle devait l’être tout autant. La mort de leur père, la révolte, rien qui n’arrangeait les choses.

Toujours mal à l’aise, il s’assied le dos droit contre la paroie de la caravane, ose un regard vers l’extérieur pour voir Arkan, toujours en train de conduire les chevaux, puis ferme les yeux. ‘’Je m’assurerai que non. Le prochain arrêt est le tiens.’’



(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Dim 1 Avr - 22:24



long way from home
Nero & Caïus

« Vengeance is one of life's great motivators. »
Le contenu tendancieux de la lettre découvert par le Magister ne fait que mettre de l'huile sur le gaz avec son humeur déjà bien sombre. Il n'était pas au courant et finalement, c'est peut-être ce qui le chiffonne le plus. Des cachotteries dans son dos de la part de sa propre sœur ainsi que son ami. Clairement l’œillade qu'il lui adresse se passe de commentaires. Caïus est-il réellement étonné, s'agit-il vraiment d'un malentendu, ou n'est-ce là que pure comédie ? Nero n'aime pas être pris pour un imbécile, il va sans dire.

Le Pavus ne rétorque pas dans l'immédiat et observe plutôt son compère, ses réactions, ses paroles qui à ses oreilles sonnent comme une excuse - une duperie. Il le garde pour lui mais quelque chose le tracasse toujours, il ne saurait dire quoi. Et pourquoi Nevra s'offrirait-elle ainsi ? Pourquoi se rabaisse-elle ainsi ? « J'espère bien. » Nero tranche sans paraître plus serein ni de meilleur poil, imaginant quelques raisons qui auraient poussé sa jumelle à agir ainsi ; même si aucune d'elle ne lui plaît vraiment. « Si je ne peux plus faire confiance à mes proches... Enfin, tout se paye, avec moi. » Il se sent obligé de remettre quelques pendules à l'heure, lui aussi, usant soigneusement de sous-entendus qui pourraient mettre mal à l'aise l'esclavagiste. Comme un avertissement malgré le lien les unissant.

C'est un silence qui s'installe finalement un temps, lors duquel Nero calme ses nerfs particulièrement à cran en ce moment. Il regarde à l'extérieur de la caravane et son attention trouve refuge dans l'observation de l'une des esclaves de Caïus : Joanna. Ce n'est pas la première fois qu'il la voit ; il se remémore d'ailleurs avoir été plutôt intime avec elle, un jour. Mais ce n'est qu'une larbine à ses yeux, une pauvre chose qui paraît plus fatiguée. Elle ne mérite même pas son coup d’œil. Le voilà qui tourne encore son regard, de retour sur le Vittoria, encore tracassé par le même sujet. « Caïus, je me demandais... Que représente ma sœur à tes yeux ? Que penses-tu d'elle ? » Si son prochain arrêt sera en effet bel et bien le sien, ils n'y sont pas encore parvenus. Autant tuer le temps en assouvissant sa curiosité, même si il n'est pas sûr d'apprécier la réponse qu'il va entendre de la bouche de son camarade. Ou peut-être ne sera-elle qu'un mensonge, à côté de la vérité, pour assurer ses arrières et son amitié avec lui.
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Lun 23 Avr - 21:59



long way from home
Nero & Caïus

« Vengeance is one of life's great motivators. »
Il se masse l’arête du nez tandis que son compagnon le menace sans détour. Il sait très bien de quoi le Pavus est capable pour l’avoir vu à l’oeuvre, depuis le temps qu’il le connaissait. D’ailleurs, la purge initiée par lui et Nerva avait fait courir les rumeurs les plus atroces sur le couple de jumeaux. Ainsi, il ne se risquerait jamais lui-même à se mettre dans la disgrâce, bien qu’il se questionne toujours sur les intentions de Nerva quant à la fin de cette lettre. De plus, ne savait-elle pas que Nero l’accompagnait? Si elle était au courant, aurait-elle fait exprès de placer ces mots afin de provoquer son frère? Il ne savait pas ce qui se passait entre les deux, mais à en juger par l’humeur de Nero, il n’avait sans doute pas quitter Tévinter sur des adieux émouvants.

Un lourd silence se fait subir tandis que le Vittoria évite de regarder son ami, ne pouvant supporter ses accusations. Juste l’idée de voir sa sœur nue le rend profondément mal à l’aise, et il se surprend à avoir hâte de rentrer pour retrouver Caelia. Simplement pour lui parler, pour la voir un peu plus longtemps. Il se perd dans ses pensées, tentant de trouver un réconfort en elles tandis qu’il évite toujours la présence de Nero qui est pourtant, à quelques centimètres de lui. Et avec surprise, c’est son compagnon qui rompt le silence, ce qui aurait presque pu le faire sursauter. ‘’Nerva?’’ Évidemment, il n’avait pas d’autre sœur. Doit-il être honnête au risque de devoir révéler ce qui se trame dans ses sous-sols? Pourquoi pas, ça valait toujours mieux que de finir empaler devant la maison de Nero. ‘’Nerva m’aide, depuis tout récemment, avec la nécromancie. Nous nous sommes vu à quelques occasions afin qu’elle m’aide avec certaines choses, et il ne s’est absolument rien passé entre nous, Nero.’’ Il soupire, sincère. ‘’Tu sais...Comment je suis mal à l’aise en présence des femmes.’’ Il jette une oeillade rapide à Joana qui se garde de commentaire, puis il repense à Caelia qu’il n’ose même pas approcher de peur de brûler vif tellement elle éveille de profondes sensations en lui.

Il déteste l’avouer, mais depuis qu’il est petite, sa mère l’a conditionné à ne pas approcher la gentes féminine, d’ou son profond malaise à ne pas savoir se comporter. Pour ce qui est des esclaves, il ne leur accorde aucune importance, ils sont asexués à ses yeux car le genre n’a aucune importance sur l’utilité qu’ils auront. Enfin, c’est ce qu’il croit. Il ne se doute pas qu’il aura quelque pépin avec l’elfe enceinte à ses côtés, dont il ne s’est toujours pas rendu compte de son ventre enflé. Beaucoup trop occupé à autre chose. D’ailleurs, en ayant des nains, il ne peut qu’être avantagé ; ils ont du mal à se reproduire, il n’aura pas de cadeau surprise d’eux, enfin c’est ce qu’il espère.

L’esclavagiste affronte le regard de Nero qui semble toujours très peu convaincu malgré son honnêteté. Il est évidemment mal à l’aise, et le rouge commence à lui monter aux oreilles tandis que la pression de se faire affronter de nouveau lui coupe le souffle.
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Jeu 26 Avr - 21:25



long way from home
Nero & Caïus

« Vengeance is one of life's great motivators. »
Les menaces ne sont pas exagérées du point de vue du Magister. Au contraire elles sont nécessaires, il est certain qu'elles hanteront Caïus quelques temps durant, surtout lorsqu'il sera en compagnie de sa sœur. Ami ou pas, ce n'était clairement pas le bon moment pour lui d'apprendre une telle nouvelle, même si il n'en sait au final pas tant sur cette fameuse relation. La réponse apportée par l'esclavagiste est celle qu'il souhaite entendre. Presque. Elle ne dépasse pas les limites, au moins. Ce qui ne l'empêche pas d'être sceptique et de s'embourber dans sa désagréable humeur, ses suspicions stagnant vicieusement à l'intérieur de lui. Prêtes à le ronger, à le mener à la paranoïa, il n'arrive pas à prendre tant de recul après tous ces derniers événements qui se sont déroulés. Pourquoi tout d'un coup ?

Nero lâche un soupire qui s'étend quelques secondes avant de reprendre la parole. « Je sais. Sans vouloir t'offenser, j'espère que cela durera en présence de ma sœur. » Un peu sec, il l'aurait d'autant plus été si il le ne connaissait pas suffisamment. Il faut qu'il se contente de ces maigres informations, quitte à s'imaginer le reste des détails non dévoilés ; il y en a sûrement. Derrière, évidemment, le Pavus s'intéressera de plus près à ces fameux cours de nécromancie dès son retour. Si il laisse pour l'heure le sujet de côté, son œillade encrée dans celle de Caïus ne démord pas de l'irritation qu'elle témoigne. Encore une fois son self-control est mis à rude épreuve. Ses nerfs lâchent aisément et il faut qu'il se méfie lorsqu'il se retrouvera face à l'assassin de sa génitrice. Le Templier tant détesté ; la vengeance est pour bientôt. Cette pensée lui arrache au moins une mimique moins renfrognée.

Quelques minutes s'écoulent avant que le Magister ne coupe finalement à nouveau le silence, un peu calmé ; même si il pourrait repartir au quart de tour. Cela n'ôte en rien son amertume toujours perceptible à travers ses réflexions. L'une sonne d'ailleurs alors que son regard scrute l'extérieur et Joana, entre autre. « Je vois que ta purge n'était pas complète. Es-tu certain qu'ils ne vont pas te trahir plus tard, quand tu auras le dos tourné ? » Ils ne sont pas encore arrivés. Pour cette raison, mais aussi parce que l'ennui s'installe très vite, Nero n'a pas envie de s'emmurer dans un mutisme jusqu'à la fin du trajet le concernant. C'est probablement un sujet qui pique, encore un, pourtant bien loin de l'agacer autant que le précédant. Ou que la charrette qui sans prévenir, remue excessivement ; l'une des roues ayant probablement passé sur un gros caillou. La grimace du Pavus n'est même pas dissimulée suite à ça.
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Dim 8 Juil - 12:11



Long Way From Home
Nero Pavus & Caïus Vittoria

Verimensis (Wintermarch), 10:40 des Misères

Mon maître devait quitter le pays et je devais partir avec lui… Voilà une nouvelle qui ne semble pas me réjouir. Cependant, avec les années, j’ai appris à ne jamais montrer ce genre de chose. Non pas que je ne fasse confiance en Caïus mais il m’a révélé qu’un certain Nero Pavus l’accompagnerait une longue partie du chemin. Oh… Je ravale discrètement ma salive et je devais prendre sur moi pour ne pas prendre la fuite ou plutôt esquivé le voyage. Depuis cette fameuse soirée, je ne peux plus le supporter. Et dire que ce jour-là, je n’avais fait qu’obéir aux ordres de Caïus en lui rapportant sa commande spéciale, je ne savais que celui-ci m’avait prévu autre chose que du dégoût. Car oui, il s’agit d’une spécialité du Magister. Mais cela fait des années que je suis insensible à ses regards noirs et autres piques qu’il peut envoyer à mon égard. Même si je ne suis qu’une esclave, c’est tout un travail ne serait-ce que pour savoir se maîtriser et savoir esquiver les remarques déplacées des mages de Tevinter. Car il n’est pas le seul à avoir ce genre de comportement. Debout de bonne heure, avant même Caïus, je prépare le petit déjeuner malgré que mon ventre commence à prendre de la place. Bien sûr, Caiüs n’était pas encore au courant et je devais me décider car il arriverait un moment où je ne pourrais plus lui cacher…

Faisant le petit-déjeuner, je finis par aller le réveiller en douceur comme d’habitude et je savais que nous allions partir juste après. Après nous êtes changé bien sûr. Et il n’a pas fallu bien longtemps pour que cela n’arrive. Je redoutais de revoir Nero mais je devais faire attention. J’avais survécu au massacre mais cela m’avait foutu la trouille. Pourquoi un tel massacre ? Je l’ignorais mais depuis Caïus m’avait appris à me défendre avec l’aide de poignards que je portais aujourd’hui. Les routes ne sont jamais sûrs hors de Tevinter et il fallait être prêt à se défendre si des voleurs essaient d’attaquer la caravane de joaillerie de Caïus. Cependant, elle n’est pas très à l’aise avec des poignards… Le voyage avait bien commencé mais aucune parole n’était sorti de la bouche d’un des deux Tévinter jusqu’au moment ou Nero prend la parole. Je reste silencieuse mais je n’en pense pas moins… Bien au contraire, s’il n’était pas un mage du Magistérium, je l’aurais poignardé sans retenue… Je ne suis pourtant pas du genre colérique mais tout m’agace et m’énerve chez lui. Caïus répond à son ami puis il m’observe, je reste silencieuse avant que cela ne parle de la précédente rébellion… Et dire que cette rébellion continue à remettre en doute ma présence aux côtés de Caïus. Pourquoi faut-il que cela me met en doute ? Je suis une esclave d’accord mais il ne m’a jamais fait de mal… Au contraire… Je ne savais plus trop où me mettre. Puis alors que le nain qui nous accompagne tousse, j’entends une voix et je me retourne avant que la caravane ne s’arrête. Tient qu’est ce que c’est ?

L’elfe arrive aux côtés de notre caravane et elle donne le message à Caïus. Ne sachant pas ce dont il s’agit, il nous regarde et je lui fais comprendre que je ne sais pas du tout ce dont il s’agit et je ne reconnais même pas l’elfe qui est aussi vite repartie qu’elle est arrivée. Restant silencieuse, j’observe Caïus qui lit la lettre avant de s’exprimer sur le fait. Celui-ci tend la lettre à Nero et je reste silencieuse. Je n’ai rien à dire puis je regarde le nain lorsque l’ami dit que son maître à tapé dans l’œil de sa sœur. Oh… Bien sûr, avec le nain, on en pense pas moins et je finis par regarder les deux tévintides qui discute simplement. Je ne porte aucune attention aux regards de Nero qui ne sont pas intéressant de mon point de vue. Oui, je suis curieuse mais le regard échangé avec Caïus veut tout dire et je retourne finalement à mes occupations qui sont loin d’être plaisant. Surtout que je commence à avoir du mal avec ce ventre rond. Mais je prends le temps qu’il faut sans me plaindre. Caïus ne m’en demande pas trop et il m’a toujours très bien traité… Jusqu’à maintenant. Cependant, j’en viens à prier mes dieux qu’il ne se laisse pas influencer par Nero car je risque de mal finir s’il l’écoute et cela me donnerait une excellente raison pour le trahir. Cependant, c’est quelque chose qui ne me passe actuellement pas par la tête. La caravane repart et je lâche un soupire discret. J’écoute de manière éloignée la discussion entre le Magister et mon maître et j’évite de m’en mêler. Cela ne me regarde à priori pas et je savais que Caïus viendrait m’en parler de lui-même. Comme il le fait souvent.

J’entends les paroles du Magistère sur la confiance et elle lève les yeux au ciel dans son dos sans que personne ne me voit puisque je suis occupée à faire ma tâche. A un moment, je sens le regard que me porte Nero mais je fais tout pour l’éviter. Je sais comment il se comporte avec les esclaves et je ne préfère pas le provoquer. Ce serait une très mauvaise idée et je sais où est ma place… Contrairement à ce qu’il pourrait penser, Caïus m’a bien élevé et j’ai fais très peu d’écart. Je me permets certaines choses mais uniquement parce que Caïus me le permet. Je devais quand même un frein à mon comportement parfois. Attiré la colère de l’un ou de l’autre ne ferait que décevoir un peu plus. J’avais donc cesser avec mes regards curieux auprès de Caïus et je me débrouillais pour ne pas croiser le regard de Nero. Caïus dit alors à son ami qu’il est mal à l’aise avec les femmes et je tourne le regard vers Caïus gardant un sourire sur le visage malgré sa fatigue et la phrase qu’il vient de dire. Je suis une femme et pourtant, il n’est pas mal à l’aise avec moi. Mais la relation qui m’unit à lui n’a rien de malsain. Et je reste silencieuse… Cependant, je n’en pense pas moins. La caravane continue à avancer et j’entends encore Nero qui parle de la purge… Oh, j’ai très bien compris le message mais je devais me contrôler avant que je ne me fasse pas punir d’une façon qui me déplairait complètement. Je savais que Nero n’hésiterait pas à le faire si c’est lui que j’ai offensé. Je dois rester calme et ne pas montrer que cela m’affecte. Je prends plusieurs inspirations discrètes en me disant de respirer afin de garder mon self-control. Le Magister ne semble pas être le seul à avoir les nerfs en pelote de laine… A la seule différence, c’est qu’on se fiche complètement de ma pomme et je me dis parfois que ce n’est pas plus mal…
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Dim 22 Juil - 17:46



long way from home
Nero & Caïus

« Vengeance is one of life's great motivators. »
Caïus accepte avec plaisir le silence qui suit les accusations. Si ses excuses semblent avoir calmées son ami, il se félicite de ne pas en avoir dévoilé plus. Les détails ne concernaient que lui et Nerva, et pour le coup, même si il ne s’était rien passé d’important, la Pavus avait très certainement démontré à quel point elle se sentait seule, à plusieurs reprises. Il évite toujours le regard de son jumeau, se concentre sur le paysage certes répétitif, et se laisse plonger dans un mutisme que Nero semble obstiné à percer. Le sujet dévie cependant sur l’esclave à ses côtés. Même si il est de mauvaise humeur, il est bien décidé à ne pas en laisser découler sur Joana. Après tout, elle n’avait rien à voir avec l’humeur massacrante du Magister. ‘’J’ai confiance en mes filles. Elles me sont dévouées depuis qu’elles sont nées, il n’y a aucune raison pour que cela change, n’est-ce pas Joana? ‘’ Il pose une main sur son bras, contrôlant, et pour lui signifier qu’elle a le droit de réponse. Mais il n’attend pas de réponse, il renchérit. ‘’Et mon voyage à Orzammar n’est pas que du simple tourisme. Je compte bien en ramener quelques nains. Un nouvel essai, si on veut. Je te donnerai des détails à mon retour.’’ En parlant de retour, il se dit qu’il devrait répondre immédiatement à la Pavus pour l’informer qu’il compte bien accéder à sa requête. Il se lève et manque de perdre l’équilibre sur Nero lorsque la caravane roule sur un gros caillou. Surpris, il se rattrape juste à temps en posant les mains sur les épaules du Pavus, la proximité soudaine le rendant mal à l’aise. En le voyant d’aussi proche, il peut encore plus sentir sa mauvaise humeur, comme une aura dont il ne saurait se débarrasser.

Encore une fois, le malaise le saisis, puis il se reprend rapidement en aboyant à Joana ; ‘’Trouve-moi une plume et un parchemin ! ‘’ Il se redresse, prenant place à côté du Pavus, espérant ne pas avoir déclenché une nouvelle crise. ‘’J’aurai cru que voyager avec toi serait plus agréable. J’ose espérer que tu sauras me confier ce qui cloche dans ta vie pour que tu sois à cran à ce point.’’ Il regarde droit devant lui, ne pouvant supporter de croiser son regard hanté de nouveau. ‘’Je suis ton ami. Je suis là pour toi.’’ Puis dès que Joana semble avoir trouver ce qu’il faut, il va s’isoler derrière la caravane afin de rédiger sa courte lettre.

Il ne revient que quelques minutes plus tard, et confie la lettre à la jeune elfe. ‘’Prend un des ânes et retourne à Tévinter remettre cette lettre à Nerva. Je n’ai pas besoin de toi à Orzammar, et je préfère que tu sois en sécurité là-bas.’’ Puis il retourne s’asseoir, regardant autour de lui. Ils arriveraient bientôt à la destination de Nero.

(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Mar 24 Juil - 9:30



long way from home
Nero & Caïus

« Vengeance is one of life's great motivators. »
La confiance. Evidemment. Une excuse à la purge qu'il ne juge personnellement pas légitime car la confiance n'est pas quelque chose qu'il est en mesure d'accorder à des esclaves. Sa famille, certes, ses amis ainsi que certains alliés avec suffisamment de précautions mais ces domestiques inconstants ? Jamais. De plus, vu le traitement infligé ainsi qu'une relation basée sur la crainte et la haine, ça n'aurait aucun sens. Il décide de hausser les épaules pour toute réponse tandis que ses prunelles dévient un instant sur Joana. Celui d'après, elles retournent sur Caïus qui ne laisse pas vraiment le temps à cette dernière d'ouvrir la bouche. Ni à lui, par ailleurs, s'il avait eu quelque chose à ajouter. C'est en revanche la suite de la conversation qui l'y pousse, arquant un sourcil, perplexe. « Des nains ? Plutôt inattendu, mais je suis curieux d'en apprendre plus à ton retour. »

Inutile de se faire des illusions, l'humeur de Nero n'est pas moins mauvaise : ses yeux mais aussi ses expressions en témoignent. Il remue ses doigts entre les siens puis s'apprête à lâcher un soupire quand soudain, faute à un caillou mal placé sous la caravane, son camarade se rattrape à lui. Instinctivement il grimace alors qu'en temps normal, un rictus légèrement moqueur aurait très probablement remplacé celle-ci. La Magister n'a aucun commentaire de plus à faire pour que Caïus se retire au plus vite ; son attitude est explicite. Il n'arrive décidément pas à relativiser dans l'immédiat. Pressé qu'ils arrivent enfin à destination et que la lame de la vengeance s'abatte sur ce fameux Félix qu'il vise, les dernières minutes de voyage lui paraissent interminables. Et si il grince des dents à la réflexion qui cogne à ses oreilles, il ne la dément pas pour autant. « Je t'en parlerais à mon retour, moi aussi. Je pense que je n'arriverais pas à me détendre tant que je ne me serais pas occupé de cette affaire personnelle. » Nero regarde fixement Caïus, laissant planer le mystère en raison des oreilles indiscrètes à proximité. Sans ça, il lui en aurait certainement dévoilé plus, ce malgré ses nerfs en pelote. Quoi que, le mérite-il vraiment ? Vu les cachotteries qu'il soupçonne avec sa jumelle Nerva...

Lorsque son ami s'isole, la curiosité du Pavus est importante - même s'il se doute de ce qu'il fait et ravale son amertume, mais il en profite pour prendre sa tête entre ses mains puis lâcher un long soupire. Il pense à la satisfaction qu'il escompte avoir prochainement, à son contrôle sur la situation qui va techniquement revenir au galop. Songeant à ceci, un s'accorde un faible sourire de mauvaise augure qui ne s'estompe pas immédiatement au retour de Caïus. En revanche, le silence reprend place jusqu'à son arrivée à destination finale - tout du moins pour lui. Il se lève puis tourne la tête vers celui-ci. Même si il est pressé d'en finir, il ne part tout de même pas en mauvais termes avec son ami censé le récupérer sur le trajet du retour. « Notre trajet retour sera plus agréable. » Moins à cran, il s’extirpe finalement de la caravane en rabattant la capuche de sa longue cape sur son front, laquelle dissimule également son sceptre. C'est l'heure.
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Sam 28 Juil - 14:11



Long Way From Home
Nero Pavus & Caïus Vittoria
Ce règlement de compte vis-à-vis de la jumelle du Magister me fait juste penser à des chiens qui se battent pour la même femelle. Cela me dépasse sûrement mais je ne m’en mêle pas. Caïus est assez grand pour s’occuper de ça sans moi et c’est aussi que je risque une correction si je m’en mêle. Je suis esclave et j’ai bien conscience de ma condition. Je ne dois donc pas me mêler de ce qui ne me regarde pas. S’il y a un souci, je sais qu’il y en a un qui viendra m’en parler alors que le Magister ne sera plus présent pour nous écouter. Je me méfie toujours de ce Magister et j’essaye de ne plus rester seule avec lui… Plus depuis ce qui s’est passé il y a quelques mois… Je ne voulais pas… Mais pour le moment, je m’inquiète plus de mon état que de celui de Nero. A vrai dire, je me fiche complètement de lui vu qu’il ignore tout le monde. Si je venais à apprendre qu’il a des amis imaginaire, je ne serais absolument pas étonnée… J’en viens presque à le vouloir mort… Je préfère que cela soit lui plutôt que Caïus…  Je reste silencieuse et je reste à ma place, observant autour de moi. Je dois bien admettre que l’avantage de voyager avec mon maître est que je peux me faire une idée de ce qui se passe à l’extérieur de Thédas et je suis bien souvent contrainte de dire que je suis une amie de Caïus pour éviter de lui attirer des ennuis. Car même si à Tevinter, l’esclavage est autorisé, ce n’est pas ke cas partout. Jusqu’à maintenant, j’ai pu cacher mon état d’esclaves partout sauf au sein de l’Empire. Ce qui est logique…

Le silence est brisé par Nero qui crache sur moi mais je suis immunisée face à son venin et cela ne me fait pas réagir. Voilà longtemps que j’ai arrêté… Je le connais depuis trop longtemps pour comprendre comment il est… Mais il semblerait que cela ne convient pas à Caïus qui précise qu’il a confiance en nous. Sur le moment, en moi. Je lui suis reconnaissante de le dire mais même s’il assure ma protection, il arrivera un moment où il ne pourra plus rien faire contre le Magister. Il suffit qu’il soit absent et que Nero passe à la demeure et après, je peux disparaître en un rien de temps. Heureusement pour moi, je sais qu’il va disparaître un certain temps pour sa quête personnelle et cela va me faire des vacances si je peux dire ainsi. Pour le moment ma préoccupation est de l’occuper de Caïus. Par ailleurs, celui-ci pose alors la main sur mon bras et je redresse la tête vers lui. Nos regards se croisent et j’hoche la tête vivement. Je voulais rétorquer quelque chose mais mon maître reprend la parole de suite âpres. Je le laisse donc parler tandis que je lui tends une gourde remplie d’eau. Même si nous sommes en hiver, il est essentiel de boire et cela est valable pour tout le monde. J’avais le regard bienveillant pour Caïus. Je lui suis reconnaissante pour beaucoup de chose dont le fait de n’avoir jamais levé la main ou sa magie sur moi… Malheureusement, la caravane roule sur un gros caillou et Caïus manque de tomber. Gardant le sourire sur le visage, j’entends ensuite mon maître me demander de lui trouver un parchemin et une plume. Il va probablement vouloir répondre à la jumelle de son ami qui se trouve à ces côtés et qui pourri plus l’ambiance qu’autre chose. A croire qu’il n’est jamais content…  Je sais parfaitement où trouver ce qu’il demande puisque c’est moi qui a gérer les préparatifs. J’hoche alors la tête tandis que je ralentis permettant à la caravane de finir devant moi. Je grimpe dedans avant de chercher ce que je recherche. Je savais où c’était mais je devais retrouver le bon conteneur. Restant silencieuse, je mets la main dessus au bout de quelques minutes. Arrivant derrière Caïus, je fais passer le parchemin et la plume par dessus son épaule.

« - Tenez ! »

Bien sûr, je lui laisse ma place avant de finir à côté de Nero. Cependant, je ne le touche pas et je ne reste pas là. Je saute de la caravane afin de reprendre ma marche. Malgré mon petit ventre, il semblerait que cela ne me pose aucun problème. Je reprends donc ma marche le plus loin possible du Magister et je regarde autour de moi sans le regarder. Je préfère l’éviter pour le moment. Je sentais son regard sur moi mais je m’en foutais complètement. Pourquoi je devrais m’intéresser à un Magister complètement cinglé imbu que de sa petite personne ? Pour qu’il me brutalise après ? C’est hors de question. C’est alors que Caïus réapparaît et je redresse la tête tout en me mettant à sa hauteur. Il me demande de prendre un âne et de retourner à Tevinter. Le soulagement… Ce Magister risquait de me rendre dingue si on devait aller à Orzammar avec lui. Prenant la lettre dans la main, j’écoute les instructions. Je devais me rendre à Qarinus afin de transmettre cette lettre à la jumelle du Magister et qu’il n’a pas besoin de moi là-bas et qu’il préfère me savoir en sécurité. Hochant la tête, je le regarde avant de prendre la parole.

« - Soyez prudent et je vous souhaite bon voyage, Maître !  »

Je suis alors contrainte de lever les yeux sur Nero et même si l’envie n’est pas là, je devais cacher les apparences. Au moins, être polie pour ne pas mettre Caïus dans l’embarras. Surtout que cela peut vite tourner au cauchemar si je ne fais pas attention à mes gestes et à mes paroles en la présence de l’ami de mon maître. Je ne suis pas débile et je sais qu’il déteste les esclaves et pourtant, il en garde autour de lui craignant sans cesse la trahison. C’est plutôt lui l’abruti… Mais chacun vit comme il l’entend et ce n’est certainement pas à moi de dire ce qui doit être faire. Posant mes yeux sur le Magister avec neutralité, je finis par le saluer à son tour.

« - Bon voyage, Magister !  »

Cela s’arrête là et je ne compte pas en dire plus. Laissant la caravane passer devant moi, j’attrape un âne au vol et je fais marche arrière. A force de voyager avec Caïus, j’ai fini par apprendre à connaître toutes les routes qui me permettront de retourner en Tevinter. Il n’y a que là-bas où je suis en relative sécurité. Je savais aussi m’occuper de la brave bête que je prends avec moi. Je suis habituée à tout ça et je n’ai pas peur. Et même si je venais à être arrêté par des brigands, je n’ai rien de plus qu’une lettre simple qui est destinée à Nerva Pavus et personne d’autre. Les regardant s’éloigner, je libère un soupire de soulagement tandis que je pose ma main gauche sur mon ventre arrondi et cela commence à se voir. Je vais réellement devoir lui en parler à son retour. S’il revient en un seul morceau… Puis, je caresse l’âne avant de faire le chemin inverse… Dans une quinzaine d’heures, je serais rentrée… Je vais pouvoir m’occuper un peu de moi vu que je me suis un peu négligée ces dernières heures avec les préparatifs de voyage de Caïus…


Arrow Sortie du topic pour moi
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

- Sujets similaires