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Mar 19 Fév - 13:05

« Je n'ai jamais cru au destin, si ce n'est peut-être à travers certains lien tissés avec d'autres âmes : car il y a des gens qui, au cours de toute une vie, ne manqueront jamais de se retrouver, à un point tel qu'on ne pourra que difficilement y prêter seulement la coïncidence. » Extrait de la collection d'essais « Sur les routes », par Aurelius Argento

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Aurelius avait toujours apprécié les ports. Il avait beau s'être mis en tête de traverser Thédas de long et en large et de parcourir toutes les routes du pays, il finissait toujours par se retrouver au bord de l'eau. Il y avait dans les villes et autres bourgades côtières quelque chose de profondément universel, d'un dépaysement moindre que nombre de pays qu'il avait pu traverser de l'intérieur. Peut-être parce qu'on y trouvait toujours une collection de marins, de voyageurs et de marchands venus des quatre coins du continent ou des îles au-delà. Mais ici, au Royaume du Riveïn, il y avait comme une impression de bout du monde.

C'était là que ses pas l'avaient conduit, après plusieurs années à arpenter aussi bien Orlaïs que les Marches Libres avant de se retrouver en Férelden, la patrie d'origine de sa mère. Là, il avait passé plusieurs mois à gérer quelques affaires familiales, avant de prendre un navire longeant la côte jusqu'en Riveïn. Sans but précis, uniquement parce qu'il s'agissait d'un pays où il n'avait encore jamais eu l'occasion de mettre les pieds. Un pays que comme beaucoup d'autres il avait appris à connaître à travers ses lectures, auxquelles il était curieux de pouvoir le comparer. Tout académique qu'il était, il reconnaissait volontiers que rien ne valait l'expérimentation personnelle pour réellement apprendre à connaître quelque chose. Au fond, c'était un peu comme avec la magie : tous les livres du monde ne suffisaient pas à la comprendre tant qu'on n'était pas capable d'en faire.

« Ouuuh, tu crois qu'ils ont de ces espèces de p'tits beignets au poisson ? »

La voix venait de plus bas, quelque part entre sa cheville et son genou. Il ne prit même pas la peine de baisser la tête, se contentant de pousser de son bâton le poulet qui trottinait à ses côtés en un énième signe d'avertissement. Ce n'était pas qu'il se sentait gêné de lui faire la conversation -il lui fallait bien plus que ça, au point de se demander s'il avait même été réellement gêné par qui ou quoique ce soit un jour- mais il avait vite appris que la plupart des gens ne réagissaient pas favorablement quand un volatile normalement censé servir de dîner se mettait à vous faire la conversation. Cela finissait souvent par des insultes à base de « Sale démon ! », fourches et torches en bonus.

« C'est bon, c'est bon. J'fais gaffe. Les gens r'gardent pas souvent par terre en plus, pis tout le monde sait que les poulets ne parlent pas. J'te jure que y en a plein qui m'ignorent rien que pour ça. »

Voilà un certain temps maintenant qu'il cheminait avec un être aussi...particulier. Le résultat d'une longue histoire qui remontait à son dernier séjour orlésien, dont le lot de péripéties avaient notamment résulté de la présence d'un esprit qui s'était retrouvé coincé dans ce petit tas de plumes. Un esprit qui n'était pas particulièrement pressé de retrouver l'Immatériel, en grande partie parce qu'il trouvait que le matériel, c'était quand même vachement plus concret. Il avait enfin perdu l'habitude de picorer tout ce qui lui tombait sous le bec, rien que pour s'assurer de la réalité de ce monde nouveau. Aurelius s'était habitué à sa présence, et ce n'était même pas le compagnon de route le plus bizarre qu'il ait jamais eu.

« Un beignet, ce serait bien. » convint-il, parce qu'il avait un peu faim. Il cheminait depuis tôt ce matin, et il venait d'arriver sur le port. L'odeur de la mer se mêlait à celle des nombreux étals de poissons et de fruits de mer, sans oublier toutes les petits stands de marchands de nourriture qui proposaient leurs plats aux passants. Et puis ce qu'il y avait d'agréable, c'était aussi les couleurs : contrairement en Tévinter ou même en Férelden, la mode était plus bigarrée, il déteignait moins dans ses habits rouge et or. C'était ce qu'il avait pu apprécier en Orlaïs ou dans plusieurs cités des Marches Libres : les gens affichaient plus volontiers leur individualité à travers leurs habits, bien que pour des raisons différentes. Mais ici, les gens le détaillaient encore moins du regard, s'arrêtant à peine sur son bâton ; même la Chantrie n'avait jamais réussi à s'implanter aussi bien que partout ailleurs, on risquait moins de voir débarquer des templiers peu jouasses. Et en parlant de couleurs...

Elle était en rouge, bien sûr, comme toujours ou presque ; même sans ça, les cheveux auraient réussi à attirer son regard. Et puis il y avait sa manière de bouger, de se déplacer, qui n'avait pas changé, témoignant l'assurance de celle qui savait parfaitement ce qu'elle voulait même si elle ne savais pas forcément où elle allait. Ils avaient continué d'échanger par lettres, bien sûr, mais ce n'était pas le courrier qui les avait à nouveau précipité à la rencontre l'un de l'autre. C'était quelque chose d'autre, une force qu'il rechignait à nommer le destin mais qui s'en rapprochait. Et puis ils avaient bien dit qu'ils se retrouveraient, non ? A croire que c'était le moment. Elle lui tournait le dos, aussi s'approcha-t-il doucement, avant de soudain déclamer :

« Par ordre du magistérium, vous êtes sommées de rentrer aussitôt dans le glorieux empire : nous connaissons une terrible pénurie de chaises, une véritable crise mobilière. » Elle put se retourner sur son compatriote qui affichait un grand sourire idiot, ainsi qu'un poulet qui leva les yeux, passant de l'un à l'autre avant de grommeler un : « Sérieusement, mec ? »

Aurelius Argento

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Ven 22 Fév - 13:42

Growing pains
are better on the road
Agrippa & Aurelius
If you are unable to stay in any port on earth, we can conclude that travelling itself is your port.

Il y avait un adage thédasien qui disait que les ports du Riveïn ne dormaient jamais. De ce qu'Agrippa avait pu en voir depuis les quelques semaines qu'elle avait passées sur place, c'était une rumeur méritée.

Bien sûr, elle appréciait beaucoup cet endroit. C'était en fait déjà la deuxième fois qu'elle y passait, bien qu'elle ne s'y soit pas attardée plus que ça précédemment. Tout ici semblait excitant et exotique. Elle aussi aimait les ports et leur ambiance si spéciale - et celui-ci était particulièrement à son goût... Entre les locaux avec leurs coutumes uniques et les voyeurs venus des quatre coins du monde, elle ne pouvait pas s'ennuyer. Elle ne regrettait pas d'avoir dirigé sa bande par ici.

La troupe de saltimbanques qu'elle avait bel et bien réussi à mettre sur pieds traversait des moments difficiles. En toute franchise, les choses n'avaient jamais été simples, pas comme elle l'avait espéré au début de son voyage en tout cas... Vivre sur les routes était intense et gagner sa vie en le faisant était un défi plus grand encore. Elle ne se décourageait pas, mais ce n'était pas le cas de tous ses partenaires... Passer par le Royaume du Riveïn, c'était avant tout une tentative de redonner un coup de fouet à son entreprise. S'il fallait en croire ce qu'elle avait vu de l'endroit depuis les deux semaines où elle y avait débarqué, c'était un bon choix. Les quelques représentations qu'elle y avait déjà faites avaient d'ailleurs bien plus de succès qu'ailleurs à Thédas.

Elle n'avait pas que le travail à la tête, cependant. Un endroit pareil se devait d'être exploré, et c'est ce qu'elle s'était mise en tête de faire dès son arrivée sur place. Elle espérait aussi recruter quelques personnes pour cheminer avec elle - il devait bien y avoir des artistes intéressants, dans un endroit comme celui-ci... Elle s'était d'ors et déjà employée à faire passer le mot dans tous les endroits où elle pensait pouvoir trouver ce qu'elle cherchait (bars, tavernes, marchés animés) et attendait à présent de voir ce qui en ressortirait.

-"S'ils n'ont plus de chaises, qu'ils s'installent sur des tabourets", répliqua-t-elle avec un air faussement dédaigneux. Ce n'était pas demain la veille qu'elle laisserait l'un de ses traits d'esprits sans réplique. Puis un grand sourire vint s'étirer sur son visage, et elle leva enfin vers lui ses yeux pétillants. "Aurelius..." Elle n'avait pas eu besoin de le voir pour le reconnaître :  entre sa voix et son humour, il n'y avait pas beaucoup de doutes à avoir. "Ca fait des lustres !" Elle se dressa sur la pointe des pieds et lui fit la bise - une habitude qu'elle avait prise à Orlais et qui ne la quittait plus.

C'était bien lui, évidemment : un brin plus âgé que dans ses souvenirs, certes, mais tout de même le même homme avec le même sourire.  Elle constata, un peu amusée, qu'il portait toujours le même type de vêtements : chose qu'elle ne pouvait lui rpprocher car il elle faisait pareil. Tous deux n'avaient pas du tant changer... Depuis combien de temps ne s'étaient-ils plus vus ? Ca faisait des années, certainement ! Le temps pour elle de quitter Tevinter comme elle se l'était toujours promis, de mener à bien ses projets personnels artistiques, de traverser Orlais avec sa troupe - avec une longue pause à Val Royeaux, de faire un tour à Ferelden avant de se replier vers des endroits plus chaleureux... Oui, en résumé, ça faisait un bail.

Ils s'étaient bien envoyés quelques lettres, depuis le temps, histoire de rester en contact... mais ça ne valait pas se voir en chair et en os. Surtout en sachant à quel point Agrippa pouvait être peu fiable pour ce qui était de maintenir une correspondance cohérente... Elle était le genre de personne qui ne répondait pas pendant des mois, et puis qui envoyait trois missives coup sur coup sans même attendre de réponse entre elles... Entre ça et les courriers perdus, ils s'étaient plus ou moins perdus de vue avec le temps. La jeune femme ne s'en était jamais réellement inquiétée, cependant... Elle avait supposé qu'ils se revéraient quand le temps serait venu. Ils s'étaient promis, après tout, de se retrouver sur les routes.

Preuve en était, ils se parlaient à présent. Et quel endroit pouvait être plus approprié qu'un port comme celui-ci ? Cette ville était le décor parfait pour les rencontres imprévues. Elle en aurait eu en vie d'applaudir le metteur en scène.

Elle aurait pu demander à son ami comment il allait, ce qu'il faisait à Riveïn, ou même ce qu'il pensait du bon temps qu'il faisait dehors. A la place, sur un ton très naturel, elle lança : "Tu es devenu ventriloque ou alors ton poulet vient de parler ?"


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Lun 25 Fév - 8:58

« Tu imagines une réunion de magisters en tabourets ? Ce serait la gabegie ! Et puis il y en a plein qui ne savent pas s'asseoir droit sans un dossier, ce serait d'un barbare ! » Le sourire d'Aurelius était tellement grand qu'il menaçait de finir par lui couper le visage en deux, mais il ne pouvait pas s'en empêcher : il était bien trop heureux d'avoir retrouvé son amie. Puis il lui rendit son embrassade : « C'est bon de te revoir. On dirait que quelqu'un a passé du temps en Orlaïs! La dernière fois que j'y suis passé, la mode était aux longs rubans pourpres sur les chevilles. Je sais qu'une vieille duchesse s'est cassé quelque chose en se prenant les pieds dedans, mais je soupçonne que cette mode a été introduite par des bardes juste pour l'occasion de la faire trébucher. »

Il plaisantait, mais peut-être pas tout à fait : quelque part, cela ne l'aurait pas étonné. Les orlésiens pouvaient faire preuve d'une inventivité aussi tordue que redoutable lorsqu'il s'agissait de s'adonner au Jeu. Ou à la couture, alors pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups et réunir le tout ? Personnellement, il avait préféré s'attarder sur les fromages, qu'il avait estimé bien plus dignes de son intérêt : les intrigues c'était marrant cinq minutes, mais ça ne remplissait pas le ventre.

« Tu comptes en chandeliers maintenant ? Ça fait un bail, en effet. Tu as réussi à partir, finalement. C'était une chose de l'avoir appris dans tes lettres, mais de te voir enfin en-dehors de l'empire... Et bien, nous y sommes arrivés, finalement ! Comment l'a pris ta mère ? »

Il savait que la marchande de meubles n'était clairement pas favorable à ce que sa fille ne se lance sur les routes, du moins à l'époque. Quelque chose qu'il avait en commun avec la rousse, si on pensait à son magister de père qui n'avait jamais été emballé par l'idée non plus. Ma foi, les parents devaient bien s'y faire, à un moment ou à un autre...

« Qu'est-ce qui t'amène en Riveïn ? Tu as réussi à créer ta troupe, comme tu le voulais ? »

Comme il était curieux d'en apprendre plus sur les pérégrinations d'Agrippa ! La connaissant, elle devait avoir vécu son lot d'aventures elle aussi. Quand elle se mettait en tête d'accomplir quelque chose, elle allait jusqu'au bout quels que soient les obstacles, et quelque chose disait à Aurelius que cela n'avait pas changé. Il pouvait sentir émaner d'elle la même détermination qu'autrefois, peut-être plus vive encore maintenant qu'elle était vraiment libre de parcourir les routes. Et bien évidemment, ce n'était pas elle qui n'allait pas remarquer le volubile volatile qui se baladait un peu en-dessous des genoux.

« Son poulet ? Son poulet ? Ah, ah, elle est bien bonne celle-là J'suis le poulet de personne ! Techniquement, j'suis même pas un poulet ! »

« Crie un peu plus fort, et je pense que même ici on se ferait remarquer... » Il secoua la tête, avant de répondre à Agrippa : « On voyage ensemble depuis quelque temps. Sa présence résulte de toute une histoire impliquant le vol de mon bâton, une apaisée orlésienne, un wyverne et tout un groupe de bandits, mais je t'avoue qu'une fois arrivé à la moitié, j'ai perdu le fil et je ne suis plus trop sûr de comment on s'en est sortis. Toujours est-il que je me suis retrouvé à invoquer un esprit qui s'est incarné dans la première bestiole qui passait par là, et...qu'il n'est pas reparti. »

« J'vois pas pourquoi. C'est ennuyeux d'être un esprit désincarné, tout ça. Là au moins je peux sentir le sol sous mes pattes ! » Il se mit à sautiller sur le pavé pour appuyer son propos, puis hocha sa têt de poulet à l'adresse d'Agrippa : « Vous pouvez m'appeler Curiosité. »

« Tu pourrais quand même faire un effort... »

« Cui cui ? »

« Pas exactement. » Aurelius poussa un bref soupir, plus pour la forme que par réelle inquiétude. Puis il se tourna vers son amie : « Tu es là depuis longtemps ? Dis moi que tu connais le meilleur étal de rue où se trouver à manger, je suis mort de faim ! C'est moi qui offre, je te suis. Oh, est-ce qu'il y a des statues, moches ou non ? »

L'espace d'un instant, il avait l'impression de se retrouver à nouveau enfant, à explorer les rues de Minrathie avec sa nouvelle amie, à en faire le plan pour trouver le meilleur endroit possible où cacher leur trésor. Sauf qu'aujourd'hui ils n'étaient plus coincés dans l'empire, ils étaient à l'autre bout du continent, ils étaient aussi libres que possibles, et quelque part ça valait tous les trésors du monde.

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Aurelius Argento

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Jeu 28 Fév - 16:35

Growing pains
are better on the road
Agrippa & Aurelius
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La mode orlésienne ! Un sujet des plus passionnants. Quand elle y était passée elle-même, Agrippa avait pu y voir bien des choses - des couronnes de plumes de paon, des manches si bouffantes qu'elles transformaient leurs porteurs en balolns ambulants et des tissus brodés de carapaces de scarabées, pour ne citer que ça. Pour quelqu'un comme elle, qui avait grandit entourée de costumes sobres à Minrathie, ça avait été le meilleur des chocs culturels. Et encore - elle n'avait pas eu l'occasion de fréquenter de vraies grandes fêtes et bals, où elle imaginait que les robes devaient être encore plus extraordinaires... A Orlais, ses robes rouges et ses manières fantasques passaient quasiment inaperçues. Autant dire que cette histoire de rubans aux chevilles n'était pas difficile à croire. A vrai dire, le plus étonnant était que l'idée ne leur soit pas venue à l'esprit plus tôt.

-"Hey, je suis orlésienne moi-même, tu ne savais pas ?" Du moins, elle l'était aux yeux de pas mal des gamins tévintides qu'ils avaient fréquenté dans leur jeunesse. Agrippa elle-même ne prêtait pas grande attention à ce genre de chose, mais il fallait avouer qu'Orlais l'avait toujours intéressée plus que n'importe quel autre endroit. Elle n'avait pas été déçue par son passage sur place. "On s'était promis de se revoir sur les routes, hein ?" Elle sourit. C'était un sacré hasard, oui - mais elle avait appris à se fier à ce genre de choses. "Ma mère... Bah, elle a bien du l'accepter. Elle va bien. Franchement, je pense que dans le fond, elle doit être un peu soulagée de ne plus m'avoir sur le dos." Après tout, Agrippa n'avait pas toujours été une fille très facile. Elles s'écrivaient encore de temps en temps - encore une fois, assez irrégulièrement de la part d'Agrippa. Elle se demandait un peu si s mère n'espérait pas secrètement qu'elle finisse pas se lasser et revenir à une vie plus simple, comme elle-même l'avait fait. Si c'était le cas, elle risquait d'être déçue. La vie de saltimbanque n'était pas facile, mais Agrippa ne comptait pas laisser tomber de si tôt.

-"J'ai réussi, oui, bien sûr ! En fait, c'est pour ça que je suis là - chercher un nouveau public, recruter, tout ça. Et toi ? Comment vont les affaires ? Qu'est-ce que tu fais dans le coin ?" Ils avaient beaucoup de temps à rattraper - les questions fusaient des deux côtés. Son histoire de poulet était particulièrement étrange - car il s'agissait bel et bien d'un poulet parlant, ou plutôt d'un esprit - Curiosité - non seulement parlant mais bavard occupant le corps d'un poulet. Agrippa, forcément, n'aurait jamais pu deviner qu'elle allait croiser Aurelius en tell compagnie. D'un autre côté, si quelqu'un pouvait bien se promener avec un poulet qui parle, c'était bien lui.

-"Ca a l'air d'une sacrée histoire. Faudra que tu l'écrives, je pourrai faire la critique."
Elle se pencha vers l'animal. C'était fascinant, vraiment. Agrippa n'était pas passionnée par la théorie magique, mais voir des trucs comme ça... C'était fou. "Mes excuses. J'ai jamais vu un truc pareil... Mais quand j'ai rencontré Aurelius pour la première fois, il avait un mabari - j'imagine qu'il cherche à encore plus m'impressionner aujourd'hui. Ce sera quoi, la prochaine fois ? Un griffon ?" Elle se demanda si l'étrange être serait intéressé par un rôle dans sa troupe... Elle pouvait déjà imaginer une ou deux manières dont ça pourrait marcher, et ce serait certainement un spectacle unique. Elle était venue pour ça, après tout.

Il pourraient en discuter - de ça et de milles autres choses - un peu plus tard. Là, Aurelius venait de lui demander où manger. S'il venait d'arriver, c'était logique qu'il aie faim. Elle se retourna vers lui. "J'ai déjà pas mal voyagé, Aurelius, et je n'ai encore jamais trouvé de ville sans statue moche. Même si Minrathie conserve sa première place en la matière... et je ne dis pas ça par patriotisme." Elle fit le tour des quelques endroits où elle avait déjà mangé depuis son arrivée. Ce qui était bien à Riveïn, c'était qu'on pouvait mangé bien et pour pas très cher. A condition d'aimer le poisson et les épices, elle supposait. "Je connais un coin sympa pas loin, oui... Ca va faire deux semaines que je suis là. C'est vraiment une chouette ville."


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Mer 13 Mar - 10:25

« Je n'ai pas oublié. C'est sûrement à cette origine que tu dois ton bon goût pour le style. Je ne sais pas où j'ai trouvé le mien par contre:c'est en tout cas pas grâce à mon côté féreldien. Ils sont tellement...bruns. »

En réalité, la mode féreldienne avait gagné quelques couleurs, mais on restait loin des standards orlésiens. Ceci dit, même Férelden bénéficiait d'une mode clairement supérieure à ce que l'on pouvait trouver en Tévinter. Ce qui n'était pas bien difficile, un troupeau de sangliers aurait meilleur goûte que l'élite de l'empire. Et probablement de meilleures manières, à ce qu'il savait les sangliers ne sacrifiaient pas leurs semblables pour un oui ou pour un non.

« Et un Argento tient toujours ses promesses. Parfois, on dirait que la vie les tient pour nous. Quand c'est vraiment important. Je savais qu'on finirait par se retrouver, tous les deux. » Il sourit, sincère, un instant dépourvue de son amusement perpétuel. Il était tout simplement heureux de revoir son amie. « Ma foi, il faut bien que les parents s'y fassent. Mon père n'en est pas encore là, et je le sens de loin qui espère très fort que ce ne soit qu'une phase au bout de laquelle j'arriverai bientôt. Les lettres sont surtout entre ma mère et moi, elle me parle de ma sœur. Ne pas la voir grandir, c'est mon seul regret. »

C'était pour ça qu'il avait retardé son départ, jusqu'à ce que sa mère accouche et qu'il puisse faire la connaissance d'Albi. Il s'était promis de retourner en Tévinter d'ici peu pour une visite, elle représentait un nouveau lien avec son pays qu'il n'avait aucune intention de trancher. Il se réjouissait qu'elle grandisse, qu'elle puisse lire et écrire, pour qu'il lui raconte ses aventures. L'idée qu'il était maintenant relié à ce petit être lui était encore nouveau, mais cela le rendait heureux comme il n'aurait pas cru.

« Je n'en avais jamais douté : quand Agrippa décide d'entreprendre quelque chose, un enclin ne pourrait pas l'arrêter. Ça fait combien de temps que tu as monté ta troupe ? Te connaissant, elle doit comprendre de sacrés personnages. J'espère avoir l'occasion de vous voir en action ! De mon côté, les affaires se passent bien, c'est qui fait que je n'ai pas mon père sur le dos la plupart du temps. Je suis censé voir un marchand dans le coin dans deux jours, jusque là je suis libre comme l'air. »

Et puis il avouait volontiers que cette partie de ses voyages était plutôt intéressante. Marchander des artefacts anciens et étranges, découvrir des objets uniques, mettre la main sur des livres qu'on croyait perdus ou qui renfermaient des information aussi étranges que fascinantes... Voilà qui était bien plus intéressant que de finir magister !

« J'avais commencé, mais je ne savais plus trop comment écrire la suite. Il y a des aventures trop étranges pour être consignées. »

« Oh y a pas d'mal mad'moiselle. Ça m'arrivent souvent. Z'auriez pas des asticots séchés des fois ? C't'un plaisir de faire votre connaissance en tout cas. »

« Follet est mort il y a quelques mois. » La peine se lisait clairement sur le visage d'Aurelius. « Paisiblement, dans son sommeil. Il a eu une belle vie. C'est juste...j'aurais bien aimé être avec lui. »

Le mabari représentait tout un pan de sa vie : il avait grandi avec lui, le chien avait été un compagnon loyal, un véritable ami plutôt qu'un simple animal de compagnie, comme c'était généralement le cas avec cette espèce.

« Si ça s'trouve, j'suis juste un griffon qu'a pas encore grandi, c'est à peu près pareil non ? Ou j'peux très bien être un griffon à l'intérieur. »

« Crois le ou non, mais je ne cherche pas toujours à t'impressionner. » lança Aurelius à son amie, accompagnant la phrase d'un clin d’œil. « C'est bien vrai pour les statues. J'ai un projet où je consigne leurs descriptions, y ajoutant toutes celles que je découvre au fil de mes voyages. Avec des dessins, et tout. Je me dis que ça pourrait faire un recueil marrant : statues moches à travers Thedas ! Qu'est-ce que tu en penses ? » A l'idée d'un bon repas, son estomac se mit à gargouiller. « Je te suis ! »
Aurelius Argento

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Mar 19 Mar - 19:04

Growing pains
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Agrippa & Aurelius
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Il est vrai qu'elle ne voyait pas grand chose de féreldien en Aurelius - il y avait bien eu son mabari, oui, mais dans l'ensemble elle avait une imagine plutôt terne de Ferelden qui ne s'accordait vraiment pas avec celle qu'elle se faisait de son ami. De son côté, elle lui préférait encore le style tévintide... C'était plus élégant, au moins. Et puis, si elle et Aurelius avaient réussi à se trouver un style correct en grandissant à Tevinter, l'endroit devait quand même avoir du bon.

-"C'est vrai"
, répondit-elle presque solennellement quand il fit la remarque que la vie elle-même semblait tenir les promesse pour eux. Il y avait quelque chose de d'étrange et de profond là derrière, une sorte de force supérieure, peut-être. Agrippa n'avait jamais cru au Créateur, mais elle avait bel et bien un côté spirituel en elle... C'était dans ce genre de moment qu'elle s'en sentait le plus proche.

Il semblait regretter de ne pas assez connaître sa petite sœur. C'est vrai - elle venait à peine de naître quand il était parti. Agrippa était fille unique, mais elle ne pensait pas qu'elle aurait été si triste que ça quand bien même elle aurait eu un frère ou une sœur en train de grandir loin d'elle à Tevinter... Le fait était qu'elle n'était pas très axée "famille", préférant penser à elle-même qu'à qui que ce soit d'autre. "Peut-être que quand elle sera assez grande, c'est elle qui viendra te rejoindre", répondit-elle finalement avec un haussement d'épaules. Si elle avait eu un chouette grand frère voyageur, c'est sans aucun doute ce qu'elle aurait fait. Peut-être même que ça l'aurait aidée à quitter l'Empire plus tôt !

-"Je suis partie, quoi, une grosse année après toi ? Tu te souviens des frères Cats ? Ils sont venus, aussi. De meilleurs acteurs qu'on l'aurait cru, vraiment. On a été jusqu'à Val Royeaux ensemble. Enfin - ne t'attends plus à les voir aujourd'hui. Ils sont rentrés chez eux depuis, les sales petits lâches." Elle était toujours assez fâchée à ce propos - cela s'entendait clairement dans sa voix. Ce genre de manque de passion l'irritait énormément : elle se dédiait corps et âme à sa tâche, et eux se permettaient de quitter le navire au premier souci en vue ? Enfin, peu importait. De toute façon, elle était parfaitement capable de les remplacer et de se passer d'eux. (En vérité, de la troupe avec laquelle elle s'était lancée dans l'aventure, bien peu de membres étaient restés jusqu'à aujourd'hui. Agrippa ne voulait pas l'admettre, mais elle avait parfois du mal à gérer les choses correctement. Et le reste de ses collègues ne partageaient pas sa détermination à toute épreuve.) "Tu vas voir un marchand de quoi ? Je suis sûre que tu as au moins autant d'artefacts intéressant en stock que moi de personnages intéressants." Les commerces de la famille Argento l'avaient beaucoup fascinée quand elle était petite - c'était tellement mieux que les chaises et les tables de sa maison à elle. Elle se demanda brièvement s'il aurait quand même repris les affaires familiales si celles-ci avaient consisté en cela - le commerce de meules tout ce qu'il y a de plus banal. En toute franchise, elle en doutait.

Il lui annonça ensuite une nouvelle plus triste - la mort de son chien, Follet. Elle aurait sans doute du le deviner : même les mabaris vivaient moins longtemps que les humains, et il se faisait déjà vieux quand elle avait quitté Minrathie. "Oh... C'est dommage. Il était chouette." Aurelius semblait réellement attristé. Agrippa l'était moins - c'était malheureux, mais naturel, somme toute. Elle voyait les choses avec un certain pragmatisme... ou peut-être un manque de sensibilité. Habituellement, dans ce genre de situation, elle jouait un peu la comédie, mais elle ne voulait pas faire ça avec Aurelius, ça aurait manqué d'honnêteté. Elle préféra se tourner vers le volatile.

-"Je n'ai pas d'asticots, non, je ne me promène généralement pas avec ce genre de choses en poche. Mais j'ai..." Elle fouilla dans sa poche. De l'argent, une liste de noms à moitié effacés, un papier avec une adresse, un bouton (cela la fit sourire : comme lors de leur première rencontre !)... et puis ce qu'elle cherchait : un biscuit partiellement séché emballé dans un carré de tissus. Elle le laissa nonchalamment tomber par terre. "Mieux vaut être un poulet qui parle qu'un griffon qui ne parle pas. Attention, par contre, le biscuit ne doit pas être terrible. Je le traîne depuis plus d'une semaine." Ils pourraient trouver mieux à manger plus tard. Pour le poulet, mais surtout pour Aurelius et elle.

L'idée de guide des statues moches la fit rire. C'était le genre de livre parfaitement inutile dont elle aurait rempli sa bibliothèque si elle en avait eu une. "J'en pense que c'est le gros succès littéraire de demain. Je peux commencer à lister celles que je trouve, si tu veux." Elle oublierait sans doute la promesse après quelques semaines, mais bon.

Finalement, ils se décidèrent à aller manger. "J'espère que tu aimes ce qui pique !" Elle se mis en route sans attendre de réponse. Agrippa adorait la nourriture épicée, voyant presque les plus les plus piquants comme autant de défis à relever - et puisqu'Aurelius avait bon goût, elle était sûre qu'il en allait de même pour lui. De toute façon, à Riveïn, y échapper était difficile. Tout était pimenté. Elle ne s'en plaignait pas. "Il y a des plats tellement piquants, ici, qu'ils transformeraient n'importe qui en mage du feu...", plaisanta-t-elle. Elle se dirigea dans ce qu'elle pensait être plus-ou-moins un raccourcis allant dans la bonne direction.


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Mer 3 Avr - 11:19

Aurelius ne savait pas si c'était le destin, ou une autre force à laquelle il ne croyait pas vraiment mais qui mettait malgré tout un grand plaisir à le mettre devant le fait accompli, qui faisait en sorte que son chemin finisse toujours par recroiser celui d'Agrippa. Il doutait fortement qu'une entité comme le Créateur -si elle existait tel que certains l'entendaient- se soucie d'intervenir directement dans la vie de deux humains. Il devait s'agir d'autre chose, peut-être qu'ils étaient tous deux si attirés par la même chose, par cette vie sur les routes, qu'ils ne pouvaient que s'y retrouver. Quoi qu'il en soit, il n'allait pas s'en plaindre : il était heureux de l'avoir retrouvée.

« C'est bon de te revoir. »

Comme à son habitude, sa vieille amie ne semblait pas porter beaucoup d'intérêt à ce qui ne concernait pas directement son but. Non pas qu'elle soit dépourvue de cœur, c'était plutôt que le sien tout entier était tourné vers une seule direction. De tout le reste, elle se montrait souvent assez détachée, et Aurelius ne savait pas vraiment s'il l'enviait ou s'il s'en inquiétait. Une telle concentration était intense, à la manière d'une flamme qui brûlait pour une chose et une seule.

« Peut-être, oui. Je crois que ça me plairait, de lui faire découvrir tout ça. »

L'idée d'avoir un jour sa sœur à ses côtés lors de ses voyages constituait une idée agréable. Il ne serait pas là pour la voir grandir tout du long, mais il se promit néanmoins de faire tout son possible pour que le lien se crée, et qu'ils puissent partager quelque chose ensemble. Il n'aurait pas cru se sentir aussi proche de ce petit être malgré la distance qui les séparait ; l'instinct du grand frère s'était déclaré chez lui sans qu'il n'ait le moindre besoin de le forcer.

« Il faut croire qu'une vie d'aventures n'est pas pour tout le monde. Tant mieux, ça en fera plus pour nous. »
Que les frères Cats n'aient pas pu maintenir la cadence ne l'étonnait pas plus que ça. Peu de gens pouvaient soutenir le rythme d'Agrippa, et quelque chose lui disait qu'elle n'était pas du genre à opter pour la facilité lors de ses voyages. « J'espère que le reste de ta troupe est à la hauteur : te connaissant, quelque chose me dit que tu as dû t'entourer de personnes diablement intéressantes. » Ah ça, il était curieux d'apprendre à quoi pouvaient bien ressembler son entourage, il ne pouvait que être haut en couleurs.

« Un collectionneur plutôt qu'un marchand, à vrai dire. Supposément, il aurait quelques artefacts qunaris anciens, de quoi piquer mon intérêt. » Aurelius avait toujours été fasciné par ces géants, et sur les raisons qui avaient pu les pousser à se retirer du monde alors qu'ils avaient été des adversaires si redoutables pour Thédas. « Toi et moi, on a toujours eu le chic pour dénicher ce qui était intéressant, non ? »

La mort de Follet avait été un coup dur pour Aurelius: le mabari avait été un compagnon constant pendant la majeure partie de son enfance, et il avait grandi avec le chien pour veiller sur lui. Plus qu'un animal, Follet avait été un véritable ami, celui sur lequel il avait toujours pu compter. Un membre de la famille à part entière, comme c'était souvent le cas avec les mabaris.

« Tu devrais peut-être envisager d'investir dans un mabari : en plus d'être de parfaits compagnons, ils peuvent apprendre un grand nombre de tours impressionnants, voilà qui ne dépareillerait pas dans une troupe de saltimbanques ! » Il sourit en la voyant fouiller dans ses poches, puis en sortir un biscuit qu'elle présenta au poulet. « Il y a vraiment des choses qui ne changent pas. »

« C'bien aimable, merci ! » Curiosité se mit à picorer l'offrande. « C'pas grave si c'est vieux, ça donne du caractère. Et pis les griffons c'est sympa et tout, ouais, mais j'ai aussi l'avantage de toujours exister. »

« Qui sait ? Si un poulet peut parler, peut-être qu'on finira par retrouver des griffons en vie. » Aurelius avait un accent rêveur dans la voix : les griffons l'avaient toujours fasciné. Puis, concernant son projet de bouquins de statues curieuses et étranges (et souvent, il est vrai, franchement moches) : « N'est-ce pas ? Je veux bien, pour la liste. Le livre ne pourra qu'y gagner ! Et puis le monde a besoin d'un tel recueil, je ne fais que lui rendre service. Et toi alors, j'imagine que tu dois avoir de sacrés numéros à développer pour ta bande, non ? Comment se passent les affaires pour une troupe itinérante ? »

A la mention de nourriture bien piquante, il releva la tête, manifestement intéressé : « Et comment que j'aime ça ! Je fais partie de ces gens détestables qui sont du genre à se balader avec au moins un ou deux condiments sur soi, et à en assaisonner le moindre plat qui nous tombe sous la main. Si c'est pas assez fort, à quoi bon, franchement ? »
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Lun 8 Avr - 17:21

Growing pains
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Aurelius semblait sincèrement tenir à sa petite sœur, quand bien même il ne devait pas très bien la connaître. Cela intriguait un peu Agrippa. L'espace d'un instant, elle tenta de s'imaginer avoir une petite sœur elle-même (qu'elle se figura plus ou moins comme une Agrippa miniature). Comment le vivrait-elle ? Les frères Cats, les deux frères qu'elle avait fréquenté le plus étroitement dans sa vie jusqu'à présent, étaient toujours fourrés ensemble. Il était clair qu'ils partageaient un lien très fort. En toute franchise, elle n'était pas sûre de pouvoir vivre comme ça avec qui que ce soit. Elle avait beau se plaindre du manque de réactivité de son entourage, elle devait bien admettre qu'elle préférait rester seule au centre de l'attention.

Elle sourit. "Des artefacts qunari, hein ?" Voilà qui aurait piqué l'intérêt de n'importe qui - ou en tout cas, de n'importe qui d'intéressant. "Tu sais, en quittant Tevinter, je suis passée par Qarinus... J'ai vu les fameux cuirassés échoués sur la plage... C'était incroyable." Si ses souvenirs étaient bons, ils en avaient discuté lors de leur première rencontre. Voir les navires en vrai était encore bien mieux que d'en parler, bien évidemment - et les voir naviguer, à l'époque, avait du être plus impressionnant encore. Elle avait parfois l'impression d'être née trop tard - mais comme le disait Aurelius, tous deux gardaient quand même un don pour tomber sur des choses intéressantes.

Il lui était plus facile de s'imaginer avec un mabari qu'avec une sœur. Clairement, un animal aussi intelligent aurait eu sa place dans sa troupe. "Ca me plairait bien." Bien sûr, obtenir un mabari n'était pas si simple - il fallait mériter leur fidélité, ils ne suivaient pas n'importe qui. Mais elle avait été relativement bien acceptée par Follet par le passé, alors, qui savait ? Tout pouvait arriver, dans la vie. Se lier d'amitié avec un mabari ? Observer des griffons ? Elle était prêtre à croire à tout ça.

Quand Aurelius lui posa des questions sur sa vie dans sa troupe, elle répondit avec un clin d’œil. "Des tas de gens intéressants et de numéros géniaux, oui ! Faudra que tu viennes voir ça par toi même, je ne vais pas tes gâcher la surprise !" Elle passa une main dans ses cheveux et les envoya voler autour d'elle. Puis elle ajouta, comme sur le ton de la confidence : "J'aime bien jouer le rôle de la méchante sorcière. Je viens de Tevinter, la plupart des gens me voient déjà comme une méchante sorcière de base." Et puis il y avait son alter ego de Lady Flame qui accueillait tout le monde et dirigeait tout le spectacle, mais ça, c'était encore autre chose... Elle rit. Elle adorait vraiment cette vie, malgré les difficultés auxquelles elle devait faire face. Et puis, sans ça, qu'aurait-elle eu ? Qui aurait-elle été ?

Elle reporta son attention sur Curiosité en train de picorer son biscuit - il n'était pas trop sec à son goût, à priori. Elle se demanda brièvement si un esprit possédant un poulet avait réellement besoin de manger, ou s'il le faisait juste par habitude. Y avait-il seulement une réponse à cette question ? De vieux mages savants de Tevinter s'étaient peut-être déjà penché sur la question, mais si c'était le cas, elle n'était pas au courant. Elle n'avait jamais été une grande académicienne.

En tout cas, elle et Aurelius avaient bel et bien besoin de se nourrir, alors ils ne tardèrent pas à se mettre en route. "J'adore cet endroit", commenta-t-elle, en le guidant à travers les rues, passant devants plusieurs marchands et étals à la recherche de celui qu'elle avait en tête. "Cette ville entière. Il y a vraiment une chouette ambiance." Elle arriva enfin devant l'étal qu'elle cherchait - accueillie par le sourire de l'énorme marchande qui la reconnaissait à présent. Toutes les échoppes de la ville se ressemblaient, avec leurs beignets de poissons, leurs soupes épicées, leurs crabes et leurs palourdes - et bien sûr, la mage n'avait pas eu l'occasion de toutes les comparer. Mais celle-ci lui convenait très bien, assez pour faire d'elle une habituée et pour se lier d'amitié avec la tenancière... Le genre d'amitié impliquant de a publicité gratuite et des beignets offerts par la maison. "Et voilà la meilleure adresse de Riveïn", affirma-t-elle joyeusement, avant de sourire à la cuisinière - "Je t'apporte de nouveaux clients !"


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Mer 10 Avr - 11:45

A vrai dire, Aurelius n'aurait jamais cru qu'avoir une petite sœur le toucherait autant. La famille ne lui avait jamais paru particulièrement pas importante, pas en tant que nom en tout cas ; être un Argento et les attentes que cela impliquait avaient rarement été à son goût. Il aimait ses parents, oui -malgré les difficultés qu'il pouvait avoir avec son père- mais il n'avait pas pensé que de devenir un grand frère le changerait ainsi. Pas beaucoup, il restait lui-même, le renard en vadrouille, mais il y avait définitivement un lien fort qui s'était créé avec ce petit être et que la distance n'allait pas changer. C'était comme -et il frémit intérieurement à cette pensée- cela avait planté en lui les graines d'un certain sens des...responsabilités. Qui sait ce que cela allait faire de lui des années plus tard ?

« Oui, dont quelques épées en bonne condition...et on sait qu'ils ne les laissent pas derrière eux de bon cœur. T'es tu déjà demandée ce qui les avait poussé à se retirer ainsi, après des années à s'acharner pour gagner du terrain en Thedas ? Juste tourner les talons sans rien dire, ça n'est pas leur genre... » Du moins à ce qu'il en savait. Il avait étudié tout ce qu'il avait pu sur ces géants venus du nord, et s'il était parfaitement honnête, une partie de lui persistait à se dire que ce serait un sacré mystère à résoudre...et qu'il aimerait bien en avoir l'opportunité un jour. « Dans l'entrepôt familial en Tevinter, on a un très vieux crâne de qunari ; il est gigantesque, et visiblement enchanté, même si on ne sait pas vraiment dans quel but. Je suis heureux que tu aies pu voir les cuirassés : c'est assez impressionnant. Tu imagines, voguer sur un de ces engins ? »

Obtenir un mabari n'était pas aisé hors de Férelden, ce n'était pas comme s'il y avait beaucoup d'élevage dédiés à l'exportation... Les féreldiens étaient fiers de leurs chiens pour une bonne raison, et ils pouvaient se montrer assez possessif sur la question. Mais des exceptions existaient, et des étrangers au pays pouvaient se faire adopter par un mabari : quand un chien choisissait son maître ou sa maîtresse, il n'y avait plus rien à redire.

« Je peux te donner un contact, si tu passes un jour par Dénérim. Je connais quelqu'un qui pourrait te présenter dans un chenil, on ne sait jamais, un mabari pour te trouver assez agaçante pour avoir envie de te suivre. »

Il sourit, tandis qu'elle lui parlait un peu de sa troupe. Il était sûr que la concernant, le mot « intéressant » était faible. Tout personne qu'elle avait décidé de prendre sous son aile devait avoir quelque chose d'unique et de captivant, en grande partie parce qu'ils avaient la volonté de la suivre et de ne pas abandonner quand elle se mettait une idée dans la tête. Oui, il était de plus en plus curieux à l'idée de rencontrer une bande pareille !

« Je suis sûr que tu fais très bien la méchante sorcière, après tout tu ne dois sûrement pas te forcer beaucoup. » Son sourire s'élargit. « Et je compte bien assister à une représentation ! Ce serait tout simplement impensable de rater ça ! La prochaine est prévue pour quand ? »

Il resterait en ville aussi longtemps que nécessaire, et ne raterait pas ça pour tout l'or du monde. Retrouver sa vieille amie et rattraper le temps perdu était une chose, mais voir ce qu'elle était devenue et ce qu'elle avait accompli l'emplissait d'une grande joie.

« J's'rais pas contre un bon spectacle, c'est fou ce que les mortels peuvent inventer ! Est-ce qu'il y a un type qui se met des cochards dans le pantalon ? On a vu ça dans une foire chais plus où, et c'était vach'ment divertissant ! On s'demandait comment ça pouvait rentrer et où ça allait sortir, du vrai suspense quoi » Tout en picorant les dernières miettes du biscuit entre deux mots. Il n'avait probablement pas besoin de manger autant qu'un vrai canard l'aurait fait, mais autant prendre soin de son corps d'accueil. Et puis il aimait bien ça, manger : le goût, voilà sans doute une des meilleures découverte du monde tangible ! On pouvait pas goûter l'Immatériel, un de ses grands défauts, il se disait maintenant !

« Si ça se trouve, peut-être que quelqu'un aura envie d'apprendre à jongler avec un canard... » Il adressa son plus sourire à la marchande, observant avec intérêt son stand. Il était bien d'accord avec Curiosité : le goût, c'était chouette. Et manger plein de nouveaux plats était l'une des grandes joies d'une vie de voyages et d'aventures ! « La meilleure adresse du Riveïn, hein ? Peut-être que ça aussi je devrais l'écrire dans un petit livre, les meilleurs endroits où aller pour les voyageurs, tout ça. Tout m'a l'air délicieux ! Ma belle dame, je prendra ce que vous avez de plus fort je vous prie ! Et ce que mon amie voudra, c'est moi qui offre !»

« Coin ! »

« Oh, et si vous avez des trucs séchés qui se picorent bien ! »
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Mer 24 Avr - 0:29

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Agrippa pouvait s'imaginer, oui. En voyant ces énormes cuirassés échoués sur la plage près de Qarinus, imposants mais morts, vides et silencieux, c'était la première chose qu'elle avait voulu faire. Imaginer ces puissants navires brisant les flots, rapide, impossible à arrêter... On racontait que les qunaris étaient capables d'en faire cracher des flammes, non pas par magie, mais par l'aide d'une poudre explosive dont personne n'avait réussi à percer le secret. Il y avait de quoi exalter l'imagination. Elle avait posé la paume de sa main sur l'une de ces carcasses. Le métal en était froid et rouillé. Mais dans le passé, elle imaginait, dans le passé, il avait du être chaud et vivant, comme la panse d'un dragon.

Les dragons, comme les cuirassés qunaris, étaient introuvables, à présents. Elle se demandait parfois si elle pourrait les voir, un jour dans sa vie, autrement que dans son imagination. Elle osait espérer que oui. Ou du moins... Elle se disait que si quelqu'un devait un jour voir ce genre de choses, ça pouvait tout aussi bien être elle.

Elle rit quand il la qualifia d'agaçante, sans mal le prendre - elle avait beau être confiante en elle, elle avait conscience de ne pas être "pour tout le monde". Venant d'Aurelius, en tout cas, ce genre de commentaire la faisait sourire et acquiescer. "Tu penses ? J'avais entendu parler du courage légendaire des mabaris, mais à ce point..." Elle haussa les épaules. Elle prendrait l'adresse avec plaisir, bien sûr. Elle ignorait si elle aurait un jour l'occasion de visiter un chenil, mais qui savait ? Garder la possibilité dans un coin de son esprit ne lui ferait pas de tort. Elle continua sur un ton léger... "On a une représentation demain soir. Je te réserverai une bonne place." Il était évident pour elle qu'Aurelius serait là, tellement qu'elle ne trouvait même pas nécessaire de lui demander s'il était disponible. Clairement, même s'il avait déjà un plan, il annulerait pour venir la voir. (Et le poulet pouvait venir aussi. Il avait l'air enthousiaste. Franchement, elle l'appréciait de plus en plus.)

-"On a pas de cochards au programme, non. Pas encore, en tout cas." Elle sourit et demanda, mine de rien : "Tu es intéressé par le monde du spectacle, Curiosité ? C'est une chouette vie, pleine de surprises et d'expériences..." Elle était déjà en train de s'imaginer comment introduire un poulet parlant dans la représentation du moment. Elle tenait quelque chose. Elle le sentait.

Aurelius avait l'air plutôt enthousiasmé par le menu, souriant fort galamment à la marchande comme il en avait l'habitude. Le sourire d'Agrippa s'élargit quand elle l'entendit mentionné qu'aujourd'hui, c'était lui qui invitait... En toute franchise, elle l'avait un peu espéré... Ce n'est pas qu'elle était dans la misère, mais clairement, se passer de payer tout un repas, c'était bienvenu. "Je vais prendre trois de ces boulettes de poisson, alors. Et un bol de soupe. Et... ce truc-là, là," ajouta-t-elle après un moment de réflexion en désignant une... chose piquée sur un pic à brochette dont elle ignorait la nature exacte. Un mollusque ? Un poisson ? Un fruit ? La couleur était certainement... inédite. Mais elle était d'humeur à tenter sa chance.

Elle reçut sa portion avec plaisir : mine de rien, parler "nourriture" lui avait ouvert l'appétit. Ils allèrent s'installer un peu plus loin avec leurs victuailles... Tout cela lui rappelait un peu son enfance, et ses premières rencontre avec Aurelius... Encore un peu, et l'un d'eux sortirait une carte au trésor dessinée sur un bout de papier. Il avait raison : il y avait des chose qui ne changeaient pas. "Qu'est-ce que c'est, à ton avis ?", demanda-t-elle pensivement en sortant sa brochette mystère. Elle la renifla, curieuse. Durant ses pérégrinations, elle avait déjà eu l'occasion de tester bien des choses (depuis le ragout "de viande de drake" qui ne devait probablement contenir rien d'autre que du porc, aux brochettes d'insectes caramélisés quelques jours plus tôt à peine, en passant par la viande de cochard, l'ami éternel des campeurs sans le sous) et comptait bien continuer sur cette voie.


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Ven 26 Avr - 13:30

Certains voyaient dans le retrait des qunaris et la disparition des dragons des avantages, le signe qu'on se dirigeait vers une époque nouvelle, une époque moderne ! Certains y voyaient même le déclin de tout ce qui n'était pas humain, une manière de pensée qu'Aurelius trouvait tout bonnement nauséabonde. Pour lui, le monde ne pouvait que perdre de sa superbe à chaque fois qu'un de ses éléments disparaissait. Il en allait de même avec les anciennes magies : quelque part, c'était les préserver de prendre soin des objets magiques et des artefacts. D'où l'importance de garder une trace écrite, également. Pour ne jamais oublier. Il n'aurait peut-être jamais l'occasion de voir des qunaris vivants, encore moins des dragons, mais il pouvait au moins savoir ce qu'ils avaient été à travers les récits qui en avaient été faits.

Il échangea un regard avec Agrippa, et sut qu'elle partageait sa curiosité débordante. Et puis ils en avaient parlé maintes fois : de bien des mystères, mais surtout des dragons. Peut-être qu'il n'y avait rien d'étonnant à ce que tous deux possèdent une telle affinité avec le feu, après tout. Il se surprit à se demander s'il n'y avait pas là une aventure qui les attendait. Pas aujourd'hui, pas demain, mais...un jour. Quelque chose lui disait que le futur leur réservait aussi bien le fantastique que l'impensable. D'une manière ou d'une autre.

« Balade toi avec du gâteau dans la poche, et le courage n'entrera même pas en ligne de compte. Et puis il vaut mieux avoir pas mal de poches, ils ont tendance à en trouver partout, du gâteau. » La propension de Follet à dénicher les trucs les plus improbables n'avait jamais fini de l'étonner. « J'espère bien que la place sera bonne ! Je compte bien ne pas en perdre une seule miette ! Qui sait, peut-être que j'en publierais une critique qui fera le tour de Thédas ! »

« C'pas plus mal au fond, les cochards, on s'en lasse. J'imagine que t'en vois un une fois, tu les a tous vus. C'tait quand même vach'ment rigolo. Bon, faut dire que j'suis pas difficile, on est pas vraiment des spécialistes de l'humour, dans l'Immatériel. Pas trop de monde du spectacle. Pourquoi, tu crois que j'serais bien ? J'sai faire...j'sais faire...bah, j'sais pas trop, mais j'suis sûr que j'peux apprendre ! »

« Tu n'as pas dit « coin », juste avant ? » Voilà qui tarabustait Aurelius depuis quelques secondes, le temps qu'il saisisse l'information.

« J'varie. Voilà, j'peux faire le canard, par exemple ! L'esprit dans le poulet qui se prenait pour un canard, j'suis sûr que ça vendrait des billets ! »

« La même chose. » Le magister paya la marchande, y ajoutant un généreux pourboire. Il huma le fumet des boulettes avec délice, puis jeta un regard suspicieux à ce qu'il y avait de planté sur le bâton. « Je ne sais pas ce que c'est, mais je crois que le mien bien de bouger. Je suis à peu près sûr qu'on n'est pas censé mâcher ce qui bouge encore. » Cela ne lui paraissait pas très juste pour quoi que ce soit ; il se sentit l'envie subite de le rejeter à la mer, après tout ils n'était pas si loin. « J'ai envie d'aller voir la mer. On a beau l'avoir vue une fois, ce n'est jamais pareil ailleurs. Et si on plisse assez les yeux, peut-être qu'on arrivera à voir des qunari de l'autre côté... »

Il se dirigea à travers les étals, plus loin dans le port, jusqu'à dépasser les pontons pour arriver dans le sable et les galets. Quelques promeneurs déambulaient dans le coin, et on pouvait voir quelques pêcheurs à la ligne en pleine tâche. Et les mouettes, il y avait toujours les mouettes.

« Alors, tes voyages ? Comment tu en es arrivé à constituer ta petite troupe ? Je suis sûr qu'il y a des histoires intéressantes là-derrière ! »
Aurelius Argento

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Dim 28 Avr - 13:33

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Curiosité avait l'air intéressé par les propos d'Agrippa. En même temps, avec un nom tel que le sien...

-"Oui... Ce serait clairement unique..." Elle resta songeuse encore quelques instants. Le miracle du poulet qui parle ! Le volatile le plus intelligent du continent ! Vous n'en croirez pas vos yeux ! "Et on manque d'animaux, en plus. Réfléchis-y, l'ami ! Il n'y a rien de mieux pour découvrir le monde..." Accueillir un esprit possédant le corps d'un poulet ne serait peut-être même pas la chose la plus bizarre que sa troupe aie faite.

Elle échangea un large sourire avec la marchande, qui, manifestement, n'avait pas perdu sa journée... Aurelius avait toujours été généreux, d'aussi loin qu'Agrippa s'en souvienne. Bien sûr, il en avait les moyens... Mais tous les gens riches n'étaient pas comme ça, elle le savait.

Elle le suivit le long des ruelles, parmi les étals de marché, à travers le port, jusqu'à arriver sur la plage. Les bruits de la ville, juste un peu en arrière, pouvaient toujours être entendus, mais seuls quelques promeneurs et pêcheurs déambulaient dans le sable. Devant eux, la mer s'étendait, infinie... Agrippa plissa bel et bien les yeux. Pas de qunari en vue, non... mais peut-être quelque chose d'encore mieux - l'inconnu, l'appel au voyage.

-"On n'était que quatre en quittant Minrathie. Moi, les Cats, et une autre fille, une danseuse - tu la verras tout à l'heure. Elle est super. On a rencontré un musicien à Qarinus... Un type un peu louche, je crois qu'il fuyait des ennuis, il avait plus envie de quitter la ville qu'autre chose, mais il jouait bien du violon." Lui non plus ne faisait plus partie de la bande... Il était parti avec la caisse quelques semaines à peine après leur arrivée dans les Marches. Elle avait été furieuse... mais étrangement moins que pour le départ des deux frères. Peut-être parce qu'elle les connaissait depuis plus longtemps. "Là, pour l'instant, on est douze... Peut-être bientôt treize, hein ?"

Elle s'assit en tailleurs par terre et chercha une bonne anecdote à raconter à son ami - elle n'en manquait pas.

-"Un jour, tu sais, on a rejoint un groupe de mercenaires. Ils avaient été recrutés par un orlésien, un noble, tu vois, mais ils venaient de perdre certains de leurs membres, et leur patron risquait de refuser de les payer prix plein, donc ils nous ont demandé de jouer le rôle de leurs collègues... Juste comme figurants ! En théorie, en tout cas !" Elle n'avait jamais été une combattante, mais le feu restait du feu et elle le maîtrisait franchement bien. Tout ça avait quelque chose d'exaltant. Pas autant que la scène, cependant. "On a fini par passer deux semaines avec eux. C'était sympa." Elle s'interrompit en observant une bande de mouettes qui s'approchaient dangereusement d'eux et de leurs victuailles, et gesticula du bras pour les chasser.

Elle reporta son attention vers sa nourriture - encore chaude, mais ça ne durerait pas, elle ne devait pas tarder à mange. Les boulettes seraient bonnes, ça, elle le savait déjà, mais la chose plantée sur son bâtonnet continuait de l'intriguer... Ca bougeait encore, avait dit Aurelius. Ah, eh bien... Elle n'allait pas laisser ça l'arrêter. "Bon ! Bon appétit." Elle mordit résolument - et sembla presque immédiatement le regretter. Toussant, s'étouffant à moitié, elle grimaça et se mis à rire. C'était croquant, et visqueux. Comment quelque chose pouvait-il être à la fois croquant et visqueux ? Elle se força à avaler. "Ah !" Elle en avait les larmes aux yeux : elle les essuya en continuant de rire... "Ah, Aurelius. C'est immonde. Essaie !"

De son côté, elle ne comptait certainement manger le reste. Elle le lança aux mouettes un peu plus loin.  


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▲ LOCALISATION : ELLE A RÉCEMMENT DÉBARQUÉ DANS LE SUD, À SKYHOLD.

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Ven 3 Mai - 8:20

« Ouais... Ouais, ouais... » La petite tête de Curiosité s'agitait d'un côté à l'autre, de cette manière un peu folle typique des poulets et signe chez lui d'une intense réflexion. « C'est vrai que chuis unique : y a pas deux poulets comme moi ! Y en a pas deux comme moi tout court. On dit qu'les esprits s'ressemblent, et c'est peut-être vrai dans l'Immatériel, mais ici...ici on finit par vraiment développer une personnalité. Et j'suis sûr que j'peux beaucoup apporter à n'importe quel spectacle de qualité ! »

Ainsi, son compagnon à plumes considérait sérieusement la question, Aurelius s'en rendait compte. Il ne savait trop qu'en penser... Il avait fini par s'habituer à la présence de Curiosité et et même à apprécier sa compagnie lors de leurs voyages, mais l'esprit restait libre de ses décisions. S'il décidait de se lancer dans le show business, il n'avait pas à l'en empêcher. Et puis une partie de lui plutôt conséquente avait même très envie de voir ça...

« C'est sûr qu'avec Curiosité, vous vous ferez d'autant plus remarquer. Et ce n'est pas moi qui vais l'empêcher de voler de ses propres ailes. »

« Hey, c'pas cool mec, t'sais bien que j'peux pas voler ! »

« Façon de parler, mon auguste ami à plumes. »

Tout en parlant, il avait suivit ses pas qui sans réfléchir plus que ça (une des nombreuses raisons qui faisait qu'il finissait toujours par lui arriver quelque chose d'intéressant bien que potentiellement dangereux) l'avaient dirigé vers la mer. Agrippa l'avait suivi sans hésiter, et il se plut à réaliser que leur dynamique n'avait pas beaucoup changé : l'un ou l'autre pouvait choisir une direction, et la confiance faisait le reste.

« Que les frères Cats soient maudits sur au moins deux ou trois générations ! Franchement, quelle idée d'abandonner un projet pareil en cours de route ! Enfin, tu es peut-être mieux sans eux, mieux vaut ne s'embarrasser que de celles et ceux qui vivent aussi pour le spectacle et l'aventure. Comme ta danseuse ; elle est mignonne ? » Il ne pouvait tout de même pas faire autrement que de s'enquérir d'une information capitale. « Douze, c'est déjà un sacré nombre ! Mais ce n'est pas plus mal, on a moins tendance à embêter les grands groupes, sur les routes. Et te connaissant, vous devez savoir vous défendre. »

« Treize c'est encore un meilleur chiffre. Et j'me défends pas mal quand y s'agit de picorer des méchants, suffit de me balancer à leurs visages ! Et ça paie bien, tout ça ? Non parce que faut quand même que j'gagne ma vie correctement, voyez. Le bon grain n'apparaît pas tout seul, et p'têtre bien que j'aurai envie de me mettre à la mode, genre avec un petit chapeau, j'ai la crête sensible quand il fait frisquet. »

« Une aventure avec des mercenaires, voilà qui ne manque pas de panache ! J'aurais bien aimé être là pour écrire vos exploits. J'imagine que la pratique s'est révélée exaltante ; te connaissant, il y en a plus d'un qui ont dû finir au minimum légèrement roussis. Niveau action, je ne suis pas en reste, mais c'est rarement de ma faute. Pas toujours. »

« La wyverne, c'était quelque chose ! Quand tu l'as toute cramée et tout ! »

« Pauvre créature. Je n'ai pas eu le choix, c'était elle ou nous. »
Aurelius n'aimait pas tuer, même lorsqu'il s'agissait d'un animal qui avait décidé de faire son magister son déjeuner. Le souvenir n'était pas cher à son cœur, il pouvait encore sentir l'odeur... Il chercha de quoi changer de sujet, ce qu'il fit avec un sourire : « J'ai rencontré un petit groupe de gardes des ombres, au Nevarra ! On a fait un bout de chemin ensemble. Ils n'étaient pas très causant, mais ils m'ont raconté quelques légendes sur leur ordre. Tu te rappelles quand on était gosses et qu'on s'imaginait gardes des ombres, combattant engeances et dragons ? » L'idée paraissait moins séduisante, maintenant qu'il réalisait mieux le sacrifice que devenir un garde représentait. Ce n'était pas pour lui, mais cela ne voulait pas dire que cela diminuer la joie qu'il avait eue à l'imaginer enfant.

A voir la grimace d'Agrippa, ce qui se trouvait sur le bâtonnet était encore moins comestible qu'il en avait l'air, ce qui représentait un certain exploit. Elle jeta le reste aux mouettes, qui ne se firent pas prier, mais il y avait vraiment peu de choses qu'une mouette n'aurait pas au moins tenter de picorer pour voir. Le tévintide baissa les yeux sur son propre bâton, et réprima un léger haut-le-cœur devant ce qui ressemblait à un frémissement. Écœuré, il décrocha la chose et la rejeta à la mer.

« Traite moi de grand sensible si tu veux, mais j'ai pour principe de ne pas manger ce qui a l'air d'être encore vivant. Aucune bestiole ne mérite ça. »

Les boulettes et la soupe, par contre, s'avérèrent délicieuses. Agrippa n'avait pas menti : c'était extrêmement épicé, et Aurelius s'en régalait. C'était peut-être son affinité avec le feu qui faisait qu'il adorait autant ce genre de nourriture : quoi qu'il en soit, il ne pouvait s'empêcher d'aller jusqu'à s'en lécher les doigts, quitte à avoir le nez qui coule.

« Un régal. » fit-il, satisfait, après avoir avalé jusqu'à la dernière goutte de soupe tandis que Curiosité picorait des miettes. Il regarda la mer qui s'étendait face à lui, puis la ville dans son dos, et enfin Agrippa à ses côtés.

Il lui sourit : aujourd'hui, la vie était belle.
Aurelius Argento

Aurelius Argento

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Lun 6 Mai - 0:36

Growing pains
are better on the road
Agrippa & Aurelius
If you are unable to stay in any port on earth, we can conclude that travelling itself is your port.

Agrippa voyait que l'Esprit commençait à sérieusement prendre sa proposition en considération. Qu'elle continue de lui faire la cour comme ça, et il ne tarderait pas à rejoindre son équipe, elle en était sûre. Aurelius semblait ouvert à l'idée ; empêcher quelqu'un de "voler de ses propres ailes", ce n'était pas son genre.

Elle était toujours partante pour casser du sucre sur le dos des frères Cats. "Ils auraient mieux fait de s'engager auprès de ma mère, plutôt. Vendre des tabourets et fabriquer des tables basses. Ca, ça aurait été dans leurs cordes." Elle claqua la langue. Elle les y avait en fait ironiquement invités quand ils avaient pris leur congé, pour se moquer d'eux... Mais ils avaient eu l'air de prendre la proposition très sérieusement. Qui sait, peut-être y étaient-ils en ce moment même, à travailler au magasin du vieux Vera comme les deux grands imbéciles qu'ils étaient. Probablement aurait-elle pu s'informer en écrivant à sa mère, mais ça aurait impliqué, eh bien, prendre le temps d'écrire, et franchement, ça n'en valait pas la peine. "Joanna... Elle est très belle, oui ! Elle a des tatouages partout sur les bras."

C'était beau, les tatouages. Agrippa avait déjà songé à s'en faire - quelque chose avec des flammes... Elle avait déjà croisé un elfe dalatien avec des tatouages rouges sur le visage, un beau rouge sombre qui l'avait immédiatement enthousiasmée - mais il avait absolument refusé de lui parler de l'origine de l'encre. C'était un secret dalatien, lui avait-il dit. Peut-être était-ce le cas, mais Agrippa avait surtout eu l'impression qu'il n'en savait pas beaucoup plus lui-même.

-"Treize pourra être notre nombre porte bonheur, avec toi dans la bande,"
répondit-elle au poulet, souriant largement. "Et je te vois très bien avec un chapeau, ou alors une petite cape, ça donnerait bien." Elle évita tout de même de répondre à la question sur la rémunération de ses activités, un sujet plutôt délicat. Agrippa continuait par passion, mais son succès était loin d'être à la hauteur de ses ambitions... L'argent allait et venait, et ne restait jamais très longtemps dans ses caisses. Mais pourquoi un esprit de l'immatériel se préoccuperait-il de cela ? Elle sauta plutôt sur un autre sujet. "Moi, j'aurais bien aimé être là pour voir votre Wyverne... Ce sont vraiment des animaux splendides, tu as de la chance d'en avoir vu une de si près."

Il avait pourtant l'air de regretter son geste. C'était quelque chose qu'Agrippa trouvait étrange, l'un des aspects de la personnalité de son ami qu'elle ne comprenait pas. Se battre avec une wyverne - et survivre ! - voilà un souvenir exaltant qu'elle aurait probablement chéri si ça lui était arrivé.

Enfin, s'il désirait changer de sujet, elle pouvait l'y suivre. "J'ai croisé quelques gardes, à Orlais... Ils s'apprêtaient à se rendre dans les tréfonds. Il y a tout un réseau de routes, là en dessous. J'aimerais bien voir ça." Elle en avait parlé à l'un d'eux (le fameux elfe avec des tatouages rouges, en fait), mais il avait tout fait pour l'en dissuader. Les tréfonds étaient un labyrinthe mortel, où même les Gardes les plus expérimentés pouvaient disparaître... Clairement, un groupe de saltimbanques n'avait rien à y faire, et c'était pourquoi elle n'avait pas plus insisté que ça, mais quelque chose l'attirait. Peut-être le mystère de ces lieux sous-terrains. Qui savait ce qui s'y cachait ?

Elle le regarda relâcher sa brochette à la mer avec un sourire amusé. Oh, il était clairement plus sensible qu'elle, qu'il s'agisse de wyvernes ou de machins indescriptibles plantés sur des pics de bois. "Tu sais, toute la viande qu'on mange chaque jour a déjà été vivante à un moment ou à un autre..." Elle ne voyait pas vraiment la différence, mais après tout, il faisait ce qu'il voulait. Ce n'était pas comme s'il passait à côté d'un délice.

Elle sourit, se souvenant de leurs jeux d'enfants. Leur imagination leur avait bien servi, à l'époque. Ils avaient été aventuriers et pirates, gardes des ombres et chasseurs de trésors... Elle partagea quelques uns de ses souvenirs pendant qu'ils mangeaient, s'accordant un petit moment de nostalgie avec un vieil ami. Leurs vieux jeux, leurs vieux rêves... Tout cela les avait menés ici, et cela lui semblait étrangement logique, approprié.

Quoi qu'il arrive dans le futur, en ce moment, elle se sentait à sa place. 


▬ Gasmask
Agrippa

Agrippa

her gods gave her dreams of flames
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