Growing pains are better on the roads [Flashback - Agrippa]
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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« Je n'ai jamais cru au destin, si ce n'est peut-être à travers certains lien tissés avec d'autres âmes : car il y a des gens qui, au cours de toute une vie, ne manqueront jamais de se retrouver, à un point tel qu'on ne pourra que difficilement y prêter seulement la coïncidence. » Extrait de la collection d'essais « Sur les routes », par Aurelius Argento
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Aurelius avait toujours apprécié les ports. Il avait beau s'être mis en tête de traverser Thédas de long et en large et de parcourir toutes les routes du pays, il finissait toujours par se retrouver au bord de l'eau. Il y avait dans les villes et autres bourgades côtières quelque chose de profondément universel, d'un dépaysement moindre que nombre de pays qu'il avait pu traverser de l'intérieur. Peut-être parce qu'on y trouvait toujours une collection de marins, de voyageurs et de marchands venus des quatre coins du continent ou des îles au-delà. Mais ici, au Royaume du Riveïn, il y avait comme une impression de bout du monde.
C'était là que ses pas l'avaient conduit, après plusieurs années à arpenter aussi bien Orlaïs que les Marches Libres avant de se retrouver en Férelden, la patrie d'origine de sa mère. Là, il avait passé plusieurs mois à gérer quelques affaires familiales, avant de prendre un navire longeant la côte jusqu'en Riveïn. Sans but précis, uniquement parce qu'il s'agissait d'un pays où il n'avait encore jamais eu l'occasion de mettre les pieds. Un pays que comme beaucoup d'autres il avait appris à connaître à travers ses lectures, auxquelles il était curieux de pouvoir le comparer. Tout académique qu'il était, il reconnaissait volontiers que rien ne valait l'expérimentation personnelle pour réellement apprendre à connaître quelque chose. Au fond, c'était un peu comme avec la magie : tous les livres du monde ne suffisaient pas à la comprendre tant qu'on n'était pas capable d'en faire.
« Ouuuh, tu crois qu'ils ont de ces espèces de p'tits beignets au poisson ? »
La voix venait de plus bas, quelque part entre sa cheville et son genou. Il ne prit même pas la peine de baisser la tête, se contentant de pousser de son bâton le poulet qui trottinait à ses côtés en un énième signe d'avertissement. Ce n'était pas qu'il se sentait gêné de lui faire la conversation -il lui fallait bien plus que ça, au point de se demander s'il avait même été réellement gêné par qui ou quoique ce soit un jour- mais il avait vite appris que la plupart des gens ne réagissaient pas favorablement quand un volatile normalement censé servir de dîner se mettait à vous faire la conversation. Cela finissait souvent par des insultes à base de « Sale démon ! », fourches et torches en bonus.
« C'est bon, c'est bon. J'fais gaffe. Les gens r'gardent pas souvent par terre en plus, pis tout le monde sait que les poulets ne parlent pas. J'te jure que y en a plein qui m'ignorent rien que pour ça. »
Voilà un certain temps maintenant qu'il cheminait avec un être aussi...particulier. Le résultat d'une longue histoire qui remontait à son dernier séjour orlésien, dont le lot de péripéties avaient notamment résulté de la présence d'un esprit qui s'était retrouvé coincé dans ce petit tas de plumes. Un esprit qui n'était pas particulièrement pressé de retrouver l'Immatériel, en grande partie parce qu'il trouvait que le matériel, c'était quand même vachement plus concret. Il avait enfin perdu l'habitude de picorer tout ce qui lui tombait sous le bec, rien que pour s'assurer de la réalité de ce monde nouveau. Aurelius s'était habitué à sa présence, et ce n'était même pas le compagnon de route le plus bizarre qu'il ait jamais eu.
« Un beignet, ce serait bien. » convint-il, parce qu'il avait un peu faim. Il cheminait depuis tôt ce matin, et il venait d'arriver sur le port. L'odeur de la mer se mêlait à celle des nombreux étals de poissons et de fruits de mer, sans oublier toutes les petits stands de marchands de nourriture qui proposaient leurs plats aux passants. Et puis ce qu'il y avait d'agréable, c'était aussi les couleurs : contrairement en Tévinter ou même en Férelden, la mode était plus bigarrée, il déteignait moins dans ses habits rouge et or. C'était ce qu'il avait pu apprécier en Orlaïs ou dans plusieurs cités des Marches Libres : les gens affichaient plus volontiers leur individualité à travers leurs habits, bien que pour des raisons différentes. Mais ici, les gens le détaillaient encore moins du regard, s'arrêtant à peine sur son bâton ; même la Chantrie n'avait jamais réussi à s'implanter aussi bien que partout ailleurs, on risquait moins de voir débarquer des templiers peu jouasses. Et en parlant de couleurs...
Elle était en rouge, bien sûr, comme toujours ou presque ; même sans ça, les cheveux auraient réussi à attirer son regard. Et puis il y avait sa manière de bouger, de se déplacer, qui n'avait pas changé, témoignant l'assurance de celle qui savait parfaitement ce qu'elle voulait même si elle ne savais pas forcément où elle allait. Ils avaient continué d'échanger par lettres, bien sûr, mais ce n'était pas le courrier qui les avait à nouveau précipité à la rencontre l'un de l'autre. C'était quelque chose d'autre, une force qu'il rechignait à nommer le destin mais qui s'en rapprochait. Et puis ils avaient bien dit qu'ils se retrouveraient, non ? A croire que c'était le moment. Elle lui tournait le dos, aussi s'approcha-t-il doucement, avant de soudain déclamer :
« Par ordre du magistérium, vous êtes sommées de rentrer aussitôt dans le glorieux empire : nous connaissons une terrible pénurie de chaises, une véritable crise mobilière. » Elle put se retourner sur son compatriote qui affichait un grand sourire idiot, ainsi qu'un poulet qui leva les yeux, passant de l'un à l'autre avant de grommeler un : « Sérieusement, mec ? »
- ▲ MESSAGES : 506
▲ OCCUPATION : Magister
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : magie du feu / magie de création / magie spirituelle / bâton de mage
▲ LOCALISATION : Minrathie
Aurelius Argento
Rebellions are built on hope
Growing pains
are better on the road
are better on the road
Agrippa & Aurelius
If you are unable to stay in any port on earth, we can conclude that travelling itself is your port.
Il y avait un adage thédasien qui disait que les ports du Riveïn ne dormaient jamais. De ce qu'Agrippa avait pu en voir depuis les quelques semaines qu'elle avait passées sur place, c'était une rumeur méritée.
Bien sûr, elle appréciait beaucoup cet endroit. C'était en fait déjà la deuxième fois qu'elle y passait, bien qu'elle ne s'y soit pas attardée plus que ça précédemment. Tout ici semblait excitant et exotique. Elle aussi aimait les ports et leur ambiance si spéciale - et celui-ci était particulièrement à son goût... Entre les locaux avec leurs coutumes uniques et les voyeurs venus des quatre coins du monde, elle ne pouvait pas s'ennuyer. Elle ne regrettait pas d'avoir dirigé sa bande par ici.
La troupe de saltimbanques qu'elle avait bel et bien réussi à mettre sur pieds traversait des moments difficiles. En toute franchise, les choses n'avaient jamais été simples, pas comme elle l'avait espéré au début de son voyage en tout cas... Vivre sur les routes était intense et gagner sa vie en le faisant était un défi plus grand encore. Elle ne se décourageait pas, mais ce n'était pas le cas de tous ses partenaires... Passer par le Royaume du Riveïn, c'était avant tout une tentative de redonner un coup de fouet à son entreprise. S'il fallait en croire ce qu'elle avait vu de l'endroit depuis les deux semaines où elle y avait débarqué, c'était un bon choix. Les quelques représentations qu'elle y avait déjà faites avaient d'ailleurs bien plus de succès qu'ailleurs à Thédas.
Elle n'avait pas que le travail à la tête, cependant. Un endroit pareil se devait d'être exploré, et c'est ce qu'elle s'était mise en tête de faire dès son arrivée sur place. Elle espérait aussi recruter quelques personnes pour cheminer avec elle - il devait bien y avoir des artistes intéressants, dans un endroit comme celui-ci... Elle s'était d'ors et déjà employée à faire passer le mot dans tous les endroits où elle pensait pouvoir trouver ce qu'elle cherchait (bars, tavernes, marchés animés) et attendait à présent de voir ce qui en ressortirait.
-"S'ils n'ont plus de chaises, qu'ils s'installent sur des tabourets", répliqua-t-elle avec un air faussement dédaigneux. Ce n'était pas demain la veille qu'elle laisserait l'un de ses traits d'esprits sans réplique. Puis un grand sourire vint s'étirer sur son visage, et elle leva enfin vers lui ses yeux pétillants. "Aurelius..." Elle n'avait pas eu besoin de le voir pour le reconnaître : entre sa voix et son humour, il n'y avait pas beaucoup de doutes à avoir. "Ca fait des lustres !" Elle se dressa sur la pointe des pieds et lui fit la bise - une habitude qu'elle avait prise à Orlais et qui ne la quittait plus.
C'était bien lui, évidemment : un brin plus âgé que dans ses souvenirs, certes, mais tout de même le même homme avec le même sourire. Elle constata, un peu amusée, qu'il portait toujours le même type de vêtements : chose qu'elle ne pouvait lui rpprocher car il elle faisait pareil. Tous deux n'avaient pas du tant changer... Depuis combien de temps ne s'étaient-ils plus vus ? Ca faisait des années, certainement ! Le temps pour elle de quitter Tevinter comme elle se l'était toujours promis, de mener à bien ses projets personnels artistiques, de traverser Orlais avec sa troupe - avec une longue pause à Val Royeaux, de faire un tour à Ferelden avant de se replier vers des endroits plus chaleureux... Oui, en résumé, ça faisait un bail.
Ils s'étaient bien envoyés quelques lettres, depuis le temps, histoire de rester en contact... mais ça ne valait pas se voir en chair et en os. Surtout en sachant à quel point Agrippa pouvait être peu fiable pour ce qui était de maintenir une correspondance cohérente... Elle était le genre de personne qui ne répondait pas pendant des mois, et puis qui envoyait trois missives coup sur coup sans même attendre de réponse entre elles... Entre ça et les courriers perdus, ils s'étaient plus ou moins perdus de vue avec le temps. La jeune femme ne s'en était jamais réellement inquiétée, cependant... Elle avait supposé qu'ils se revéraient quand le temps serait venu. Ils s'étaient promis, après tout, de se retrouver sur les routes.
Preuve en était, ils se parlaient à présent. Et quel endroit pouvait être plus approprié qu'un port comme celui-ci ? Cette ville était le décor parfait pour les rencontres imprévues. Elle en aurait eu en vie d'applaudir le metteur en scène.
Elle aurait pu demander à son ami comment il allait, ce qu'il faisait à Riveïn, ou même ce qu'il pensait du bon temps qu'il faisait dehors. A la place, sur un ton très naturel, elle lança : "Tu es devenu ventriloque ou alors ton poulet vient de parler ?"
Bien sûr, elle appréciait beaucoup cet endroit. C'était en fait déjà la deuxième fois qu'elle y passait, bien qu'elle ne s'y soit pas attardée plus que ça précédemment. Tout ici semblait excitant et exotique. Elle aussi aimait les ports et leur ambiance si spéciale - et celui-ci était particulièrement à son goût... Entre les locaux avec leurs coutumes uniques et les voyeurs venus des quatre coins du monde, elle ne pouvait pas s'ennuyer. Elle ne regrettait pas d'avoir dirigé sa bande par ici.
La troupe de saltimbanques qu'elle avait bel et bien réussi à mettre sur pieds traversait des moments difficiles. En toute franchise, les choses n'avaient jamais été simples, pas comme elle l'avait espéré au début de son voyage en tout cas... Vivre sur les routes était intense et gagner sa vie en le faisant était un défi plus grand encore. Elle ne se décourageait pas, mais ce n'était pas le cas de tous ses partenaires... Passer par le Royaume du Riveïn, c'était avant tout une tentative de redonner un coup de fouet à son entreprise. S'il fallait en croire ce qu'elle avait vu de l'endroit depuis les deux semaines où elle y avait débarqué, c'était un bon choix. Les quelques représentations qu'elle y avait déjà faites avaient d'ailleurs bien plus de succès qu'ailleurs à Thédas.
Elle n'avait pas que le travail à la tête, cependant. Un endroit pareil se devait d'être exploré, et c'est ce qu'elle s'était mise en tête de faire dès son arrivée sur place. Elle espérait aussi recruter quelques personnes pour cheminer avec elle - il devait bien y avoir des artistes intéressants, dans un endroit comme celui-ci... Elle s'était d'ors et déjà employée à faire passer le mot dans tous les endroits où elle pensait pouvoir trouver ce qu'elle cherchait (bars, tavernes, marchés animés) et attendait à présent de voir ce qui en ressortirait.
-"S'ils n'ont plus de chaises, qu'ils s'installent sur des tabourets", répliqua-t-elle avec un air faussement dédaigneux. Ce n'était pas demain la veille qu'elle laisserait l'un de ses traits d'esprits sans réplique. Puis un grand sourire vint s'étirer sur son visage, et elle leva enfin vers lui ses yeux pétillants. "Aurelius..." Elle n'avait pas eu besoin de le voir pour le reconnaître : entre sa voix et son humour, il n'y avait pas beaucoup de doutes à avoir. "Ca fait des lustres !" Elle se dressa sur la pointe des pieds et lui fit la bise - une habitude qu'elle avait prise à Orlais et qui ne la quittait plus.
C'était bien lui, évidemment : un brin plus âgé que dans ses souvenirs, certes, mais tout de même le même homme avec le même sourire. Elle constata, un peu amusée, qu'il portait toujours le même type de vêtements : chose qu'elle ne pouvait lui rpprocher car il elle faisait pareil. Tous deux n'avaient pas du tant changer... Depuis combien de temps ne s'étaient-ils plus vus ? Ca faisait des années, certainement ! Le temps pour elle de quitter Tevinter comme elle se l'était toujours promis, de mener à bien ses projets personnels artistiques, de traverser Orlais avec sa troupe - avec une longue pause à Val Royeaux, de faire un tour à Ferelden avant de se replier vers des endroits plus chaleureux... Oui, en résumé, ça faisait un bail.
Ils s'étaient bien envoyés quelques lettres, depuis le temps, histoire de rester en contact... mais ça ne valait pas se voir en chair et en os. Surtout en sachant à quel point Agrippa pouvait être peu fiable pour ce qui était de maintenir une correspondance cohérente... Elle était le genre de personne qui ne répondait pas pendant des mois, et puis qui envoyait trois missives coup sur coup sans même attendre de réponse entre elles... Entre ça et les courriers perdus, ils s'étaient plus ou moins perdus de vue avec le temps. La jeune femme ne s'en était jamais réellement inquiétée, cependant... Elle avait supposé qu'ils se revéraient quand le temps serait venu. Ils s'étaient promis, après tout, de se retrouver sur les routes.
Preuve en était, ils se parlaient à présent. Et quel endroit pouvait être plus approprié qu'un port comme celui-ci ? Cette ville était le décor parfait pour les rencontres imprévues. Elle en aurait eu en vie d'applaudir le metteur en scène.
Elle aurait pu demander à son ami comment il allait, ce qu'il faisait à Riveïn, ou même ce qu'il pensait du bon temps qu'il faisait dehors. A la place, sur un ton très naturel, elle lança : "Tu es devenu ventriloque ou alors ton poulet vient de parler ?"
▬ Gasmask
- Spoiler:
- THE CHICKEN LIVES !
- ▲ MESSAGES : 157
▲ OCCUPATION : GARDE-COMMANDEUR DE TEVINTER
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : ANCIENNE ACTRICE ET DANSEUSE, ELLE GARDE UN CHARISME CERTAIN, MAIS RESTE AUSSI UNE MAGE ASSEZ COMPÉTENTE SPÉCIALISÉE DANS LES MAGIES ÉLÉMENTAIRES DU FEU ET DE LA TERRE. ET ELLE PRATIQUE AUSSI LA MAGIE DU SANG...
▲ LOCALISATION : ELLE A RÉCEMMENT DÉBARQUÉ DANS LE SUD, À SKYHOLD.
Agrippa
her gods gave her dreams of flames
« Tu imagines une réunion de magisters en tabourets ? Ce serait la gabegie ! Et puis il y en a plein qui ne savent pas s'asseoir droit sans un dossier, ce serait d'un barbare ! » Le sourire d'Aurelius était tellement grand qu'il menaçait de finir par lui couper le visage en deux, mais il ne pouvait pas s'en empêcher : il était bien trop heureux d'avoir retrouvé son amie. Puis il lui rendit son embrassade : « C'est bon de te revoir. On dirait que quelqu'un a passé du temps en Orlaïs! La dernière fois que j'y suis passé, la mode était aux longs rubans pourpres sur les chevilles. Je sais qu'une vieille duchesse s'est cassé quelque chose en se prenant les pieds dedans, mais je soupçonne que cette mode a été introduite par des bardes juste pour l'occasion de la faire trébucher. »
Il plaisantait, mais peut-être pas tout à fait : quelque part, cela ne l'aurait pas étonné. Les orlésiens pouvaient faire preuve d'une inventivité aussi tordue que redoutable lorsqu'il s'agissait de s'adonner au Jeu. Ou à la couture, alors pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups et réunir le tout ? Personnellement, il avait préféré s'attarder sur les fromages, qu'il avait estimé bien plus dignes de son intérêt : les intrigues c'était marrant cinq minutes, mais ça ne remplissait pas le ventre.
« Tu comptes en chandeliers maintenant ? Ça fait un bail, en effet. Tu as réussi à partir, finalement. C'était une chose de l'avoir appris dans tes lettres, mais de te voir enfin en-dehors de l'empire... Et bien, nous y sommes arrivés, finalement ! Comment l'a pris ta mère ? »
Il savait que la marchande de meubles n'était clairement pas favorable à ce que sa fille ne se lance sur les routes, du moins à l'époque. Quelque chose qu'il avait en commun avec la rousse, si on pensait à son magister de père qui n'avait jamais été emballé par l'idée non plus. Ma foi, les parents devaient bien s'y faire, à un moment ou à un autre...
« Qu'est-ce qui t'amène en Riveïn ? Tu as réussi à créer ta troupe, comme tu le voulais ? »
Comme il était curieux d'en apprendre plus sur les pérégrinations d'Agrippa ! La connaissant, elle devait avoir vécu son lot d'aventures elle aussi. Quand elle se mettait en tête d'accomplir quelque chose, elle allait jusqu'au bout quels que soient les obstacles, et quelque chose disait à Aurelius que cela n'avait pas changé. Il pouvait sentir émaner d'elle la même détermination qu'autrefois, peut-être plus vive encore maintenant qu'elle était vraiment libre de parcourir les routes. Et bien évidemment, ce n'était pas elle qui n'allait pas remarquer le volubile volatile qui se baladait un peu en-dessous des genoux.
« Son poulet ? Son poulet ? Ah, ah, elle est bien bonne celle-là J'suis le poulet de personne ! Techniquement, j'suis même pas un poulet ! »
« Crie un peu plus fort, et je pense que même ici on se ferait remarquer... » Il secoua la tête, avant de répondre à Agrippa : « On voyage ensemble depuis quelque temps. Sa présence résulte de toute une histoire impliquant le vol de mon bâton, une apaisée orlésienne, un wyverne et tout un groupe de bandits, mais je t'avoue qu'une fois arrivé à la moitié, j'ai perdu le fil et je ne suis plus trop sûr de comment on s'en est sortis. Toujours est-il que je me suis retrouvé à invoquer un esprit qui s'est incarné dans la première bestiole qui passait par là, et...qu'il n'est pas reparti. »
« J'vois pas pourquoi. C'est ennuyeux d'être un esprit désincarné, tout ça. Là au moins je peux sentir le sol sous mes pattes ! » Il se mit à sautiller sur le pavé pour appuyer son propos, puis hocha sa têt de poulet à l'adresse d'Agrippa : « Vous pouvez m'appeler Curiosité. »
« Tu pourrais quand même faire un effort... »
« Cui cui ? »
« Pas exactement. » Aurelius poussa un bref soupir, plus pour la forme que par réelle inquiétude. Puis il se tourna vers son amie : « Tu es là depuis longtemps ? Dis moi que tu connais le meilleur étal de rue où se trouver à manger, je suis mort de faim ! C'est moi qui offre, je te suis. Oh, est-ce qu'il y a des statues, moches ou non ? »
L'espace d'un instant, il avait l'impression de se retrouver à nouveau enfant, à explorer les rues de Minrathie avec sa nouvelle amie, à en faire le plan pour trouver le meilleur endroit possible où cacher leur trésor. Sauf qu'aujourd'hui ils n'étaient plus coincés dans l'empire, ils étaient à l'autre bout du continent, ils étaient aussi libres que possibles, et quelque part ça valait tous les trésors du monde.
Il plaisantait, mais peut-être pas tout à fait : quelque part, cela ne l'aurait pas étonné. Les orlésiens pouvaient faire preuve d'une inventivité aussi tordue que redoutable lorsqu'il s'agissait de s'adonner au Jeu. Ou à la couture, alors pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups et réunir le tout ? Personnellement, il avait préféré s'attarder sur les fromages, qu'il avait estimé bien plus dignes de son intérêt : les intrigues c'était marrant cinq minutes, mais ça ne remplissait pas le ventre.
« Tu comptes en chandeliers maintenant ? Ça fait un bail, en effet. Tu as réussi à partir, finalement. C'était une chose de l'avoir appris dans tes lettres, mais de te voir enfin en-dehors de l'empire... Et bien, nous y sommes arrivés, finalement ! Comment l'a pris ta mère ? »
Il savait que la marchande de meubles n'était clairement pas favorable à ce que sa fille ne se lance sur les routes, du moins à l'époque. Quelque chose qu'il avait en commun avec la rousse, si on pensait à son magister de père qui n'avait jamais été emballé par l'idée non plus. Ma foi, les parents devaient bien s'y faire, à un moment ou à un autre...
« Qu'est-ce qui t'amène en Riveïn ? Tu as réussi à créer ta troupe, comme tu le voulais ? »
Comme il était curieux d'en apprendre plus sur les pérégrinations d'Agrippa ! La connaissant, elle devait avoir vécu son lot d'aventures elle aussi. Quand elle se mettait en tête d'accomplir quelque chose, elle allait jusqu'au bout quels que soient les obstacles, et quelque chose disait à Aurelius que cela n'avait pas changé. Il pouvait sentir émaner d'elle la même détermination qu'autrefois, peut-être plus vive encore maintenant qu'elle était vraiment libre de parcourir les routes. Et bien évidemment, ce n'était pas elle qui n'allait pas remarquer le volubile volatile qui se baladait un peu en-dessous des genoux.
« Son poulet ? Son poulet ? Ah, ah, elle est bien bonne celle-là J'suis le poulet de personne ! Techniquement, j'suis même pas un poulet ! »
« Crie un peu plus fort, et je pense que même ici on se ferait remarquer... » Il secoua la tête, avant de répondre à Agrippa : « On voyage ensemble depuis quelque temps. Sa présence résulte de toute une histoire impliquant le vol de mon bâton, une apaisée orlésienne, un wyverne et tout un groupe de bandits, mais je t'avoue qu'une fois arrivé à la moitié, j'ai perdu le fil et je ne suis plus trop sûr de comment on s'en est sortis. Toujours est-il que je me suis retrouvé à invoquer un esprit qui s'est incarné dans la première bestiole qui passait par là, et...qu'il n'est pas reparti. »
« J'vois pas pourquoi. C'est ennuyeux d'être un esprit désincarné, tout ça. Là au moins je peux sentir le sol sous mes pattes ! » Il se mit à sautiller sur le pavé pour appuyer son propos, puis hocha sa têt de poulet à l'adresse d'Agrippa : « Vous pouvez m'appeler Curiosité. »
« Tu pourrais quand même faire un effort... »
« Cui cui ? »
« Pas exactement. » Aurelius poussa un bref soupir, plus pour la forme que par réelle inquiétude. Puis il se tourna vers son amie : « Tu es là depuis longtemps ? Dis moi que tu connais le meilleur étal de rue où se trouver à manger, je suis mort de faim ! C'est moi qui offre, je te suis. Oh, est-ce qu'il y a des statues, moches ou non ? »
L'espace d'un instant, il avait l'impression de se retrouver à nouveau enfant, à explorer les rues de Minrathie avec sa nouvelle amie, à en faire le plan pour trouver le meilleur endroit possible où cacher leur trésor. Sauf qu'aujourd'hui ils n'étaient plus coincés dans l'empire, ils étaient à l'autre bout du continent, ils étaient aussi libres que possibles, et quelque part ça valait tous les trésors du monde.
- Spoiler:
- I guess he crossed the road afterall! Or...did he?!?
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Agrippa & Aurelius
If you are unable to stay in any port on earth, we can conclude that travelling itself is your port.
La mode orlésienne ! Un sujet des plus passionnants. Quand elle y était passée elle-même, Agrippa avait pu y voir bien des choses - des couronnes de plumes de paon, des manches si bouffantes qu'elles transformaient leurs porteurs en balolns ambulants et des tissus brodés de carapaces de scarabées, pour ne citer que ça. Pour quelqu'un comme elle, qui avait grandit entourée de costumes sobres à Minrathie, ça avait été le meilleur des chocs culturels. Et encore - elle n'avait pas eu l'occasion de fréquenter de vraies grandes fêtes et bals, où elle imaginait que les robes devaient être encore plus extraordinaires... A Orlais, ses robes rouges et ses manières fantasques passaient quasiment inaperçues. Autant dire que cette histoire de rubans aux chevilles n'était pas difficile à croire. A vrai dire, le plus étonnant était que l'idée ne leur soit pas venue à l'esprit plus tôt.
-"Hey, je suis orlésienne moi-même, tu ne savais pas ?" Du moins, elle l'était aux yeux de pas mal des gamins tévintides qu'ils avaient fréquenté dans leur jeunesse. Agrippa elle-même ne prêtait pas grande attention à ce genre de chose, mais il fallait avouer qu'Orlais l'avait toujours intéressée plus que n'importe quel autre endroit. Elle n'avait pas été déçue par son passage sur place. "On s'était promis de se revoir sur les routes, hein ?" Elle sourit. C'était un sacré hasard, oui - mais elle avait appris à se fier à ce genre de choses. "Ma mère... Bah, elle a bien du l'accepter. Elle va bien. Franchement, je pense que dans le fond, elle doit être un peu soulagée de ne plus m'avoir sur le dos." Après tout, Agrippa n'avait pas toujours été une fille très facile. Elles s'écrivaient encore de temps en temps - encore une fois, assez irrégulièrement de la part d'Agrippa. Elle se demandait un peu si s mère n'espérait pas secrètement qu'elle finisse pas se lasser et revenir à une vie plus simple, comme elle-même l'avait fait. Si c'était le cas, elle risquait d'être déçue. La vie de saltimbanque n'était pas facile, mais Agrippa ne comptait pas laisser tomber de si tôt.
-"J'ai réussi, oui, bien sûr ! En fait, c'est pour ça que je suis là - chercher un nouveau public, recruter, tout ça. Et toi ? Comment vont les affaires ? Qu'est-ce que tu fais dans le coin ?" Ils avaient beaucoup de temps à rattraper - les questions fusaient des deux côtés. Son histoire de poulet était particulièrement étrange - car il s'agissait bel et bien d'un poulet parlant, ou plutôt d'un esprit - Curiosité - non seulement parlant mais bavard occupant le corps d'un poulet. Agrippa, forcément, n'aurait jamais pu deviner qu'elle allait croiser Aurelius en tell compagnie. D'un autre côté, si quelqu'un pouvait bien se promener avec un poulet qui parle, c'était bien lui.
-"Ca a l'air d'une sacrée histoire. Faudra que tu l'écrives, je pourrai faire la critique." Elle se pencha vers l'animal. C'était fascinant, vraiment. Agrippa n'était pas passionnée par la théorie magique, mais voir des trucs comme ça... C'était fou. "Mes excuses. J'ai jamais vu un truc pareil... Mais quand j'ai rencontré Aurelius pour la première fois, il avait un mabari - j'imagine qu'il cherche à encore plus m'impressionner aujourd'hui. Ce sera quoi, la prochaine fois ? Un griffon ?" Elle se demanda si l'étrange être serait intéressé par un rôle dans sa troupe... Elle pouvait déjà imaginer une ou deux manières dont ça pourrait marcher, et ce serait certainement un spectacle unique. Elle était venue pour ça, après tout.
Il pourraient en discuter - de ça et de milles autres choses - un peu plus tard. Là, Aurelius venait de lui demander où manger. S'il venait d'arriver, c'était logique qu'il aie faim. Elle se retourna vers lui. "J'ai déjà pas mal voyagé, Aurelius, et je n'ai encore jamais trouvé de ville sans statue moche. Même si Minrathie conserve sa première place en la matière... et je ne dis pas ça par patriotisme." Elle fit le tour des quelques endroits où elle avait déjà mangé depuis son arrivée. Ce qui était bien à Riveïn, c'était qu'on pouvait mangé bien et pour pas très cher. A condition d'aimer le poisson et les épices, elle supposait. "Je connais un coin sympa pas loin, oui... Ca va faire deux semaines que je suis là. C'est vraiment une chouette ville."
-"Hey, je suis orlésienne moi-même, tu ne savais pas ?" Du moins, elle l'était aux yeux de pas mal des gamins tévintides qu'ils avaient fréquenté dans leur jeunesse. Agrippa elle-même ne prêtait pas grande attention à ce genre de chose, mais il fallait avouer qu'Orlais l'avait toujours intéressée plus que n'importe quel autre endroit. Elle n'avait pas été déçue par son passage sur place. "On s'était promis de se revoir sur les routes, hein ?" Elle sourit. C'était un sacré hasard, oui - mais elle avait appris à se fier à ce genre de choses. "Ma mère... Bah, elle a bien du l'accepter. Elle va bien. Franchement, je pense que dans le fond, elle doit être un peu soulagée de ne plus m'avoir sur le dos." Après tout, Agrippa n'avait pas toujours été une fille très facile. Elles s'écrivaient encore de temps en temps - encore une fois, assez irrégulièrement de la part d'Agrippa. Elle se demandait un peu si s mère n'espérait pas secrètement qu'elle finisse pas se lasser et revenir à une vie plus simple, comme elle-même l'avait fait. Si c'était le cas, elle risquait d'être déçue. La vie de saltimbanque n'était pas facile, mais Agrippa ne comptait pas laisser tomber de si tôt.
-"J'ai réussi, oui, bien sûr ! En fait, c'est pour ça que je suis là - chercher un nouveau public, recruter, tout ça. Et toi ? Comment vont les affaires ? Qu'est-ce que tu fais dans le coin ?" Ils avaient beaucoup de temps à rattraper - les questions fusaient des deux côtés. Son histoire de poulet était particulièrement étrange - car il s'agissait bel et bien d'un poulet parlant, ou plutôt d'un esprit - Curiosité - non seulement parlant mais bavard occupant le corps d'un poulet. Agrippa, forcément, n'aurait jamais pu deviner qu'elle allait croiser Aurelius en tell compagnie. D'un autre côté, si quelqu'un pouvait bien se promener avec un poulet qui parle, c'était bien lui.
-"Ca a l'air d'une sacrée histoire. Faudra que tu l'écrives, je pourrai faire la critique." Elle se pencha vers l'animal. C'était fascinant, vraiment. Agrippa n'était pas passionnée par la théorie magique, mais voir des trucs comme ça... C'était fou. "Mes excuses. J'ai jamais vu un truc pareil... Mais quand j'ai rencontré Aurelius pour la première fois, il avait un mabari - j'imagine qu'il cherche à encore plus m'impressionner aujourd'hui. Ce sera quoi, la prochaine fois ? Un griffon ?" Elle se demanda si l'étrange être serait intéressé par un rôle dans sa troupe... Elle pouvait déjà imaginer une ou deux manières dont ça pourrait marcher, et ce serait certainement un spectacle unique. Elle était venue pour ça, après tout.
Il pourraient en discuter - de ça et de milles autres choses - un peu plus tard. Là, Aurelius venait de lui demander où manger. S'il venait d'arriver, c'était logique qu'il aie faim. Elle se retourna vers lui. "J'ai déjà pas mal voyagé, Aurelius, et je n'ai encore jamais trouvé de ville sans statue moche. Même si Minrathie conserve sa première place en la matière... et je ne dis pas ça par patriotisme." Elle fit le tour des quelques endroits où elle avait déjà mangé depuis son arrivée. Ce qui était bien à Riveïn, c'était qu'on pouvait mangé bien et pour pas très cher. A condition d'aimer le poisson et les épices, elle supposait. "Je connais un coin sympa pas loin, oui... Ca va faire deux semaines que je suis là. C'est vraiment une chouette ville."
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 157
▲ OCCUPATION : GARDE-COMMANDEUR DE TEVINTER
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : ANCIENNE ACTRICE ET DANSEUSE, ELLE GARDE UN CHARISME CERTAIN, MAIS RESTE AUSSI UNE MAGE ASSEZ COMPÉTENTE SPÉCIALISÉE DANS LES MAGIES ÉLÉMENTAIRES DU FEU ET DE LA TERRE. ET ELLE PRATIQUE AUSSI LA MAGIE DU SANG...
▲ LOCALISATION : ELLE A RÉCEMMENT DÉBARQUÉ DANS LE SUD, À SKYHOLD.
Agrippa
her gods gave her dreams of flames
« Je n'ai pas oublié. C'est sûrement à cette origine que tu dois ton bon goût pour le style. Je ne sais pas où j'ai trouvé le mien par contre:c'est en tout cas pas grâce à mon côté féreldien. Ils sont tellement...bruns. »
En réalité, la mode féreldienne avait gagné quelques couleurs, mais on restait loin des standards orlésiens. Ceci dit, même Férelden bénéficiait d'une mode clairement supérieure à ce que l'on pouvait trouver en Tévinter. Ce qui n'était pas bien difficile, un troupeau de sangliers aurait meilleur goûte que l'élite de l'empire. Et probablement de meilleures manières, à ce qu'il savait les sangliers ne sacrifiaient pas leurs semblables pour un oui ou pour un non.
« Et un Argento tient toujours ses promesses. Parfois, on dirait que la vie les tient pour nous. Quand c'est vraiment important. Je savais qu'on finirait par se retrouver, tous les deux. » Il sourit, sincère, un instant dépourvue de son amusement perpétuel. Il était tout simplement heureux de revoir son amie. « Ma foi, il faut bien que les parents s'y fassent. Mon père n'en est pas encore là, et je le sens de loin qui espère très fort que ce ne soit qu'une phase au bout de laquelle j'arriverai bientôt. Les lettres sont surtout entre ma mère et moi, elle me parle de ma sœur. Ne pas la voir grandir, c'est mon seul regret. »
C'était pour ça qu'il avait retardé son départ, jusqu'à ce que sa mère accouche et qu'il puisse faire la connaissance d'Albi. Il s'était promis de retourner en Tévinter d'ici peu pour une visite, elle représentait un nouveau lien avec son pays qu'il n'avait aucune intention de trancher. Il se réjouissait qu'elle grandisse, qu'elle puisse lire et écrire, pour qu'il lui raconte ses aventures. L'idée qu'il était maintenant relié à ce petit être lui était encore nouveau, mais cela le rendait heureux comme il n'aurait pas cru.
« Je n'en avais jamais douté : quand Agrippa décide d'entreprendre quelque chose, un enclin ne pourrait pas l'arrêter. Ça fait combien de temps que tu as monté ta troupe ? Te connaissant, elle doit comprendre de sacrés personnages. J'espère avoir l'occasion de vous voir en action ! De mon côté, les affaires se passent bien, c'est qui fait que je n'ai pas mon père sur le dos la plupart du temps. Je suis censé voir un marchand dans le coin dans deux jours, jusque là je suis libre comme l'air. »
Et puis il avouait volontiers que cette partie de ses voyages était plutôt intéressante. Marchander des artefacts anciens et étranges, découvrir des objets uniques, mettre la main sur des livres qu'on croyait perdus ou qui renfermaient des information aussi étranges que fascinantes... Voilà qui était bien plus intéressant que de finir magister !
« J'avais commencé, mais je ne savais plus trop comment écrire la suite. Il y a des aventures trop étranges pour être consignées. »
« Oh y a pas d'mal mad'moiselle. Ça m'arrivent souvent. Z'auriez pas des asticots séchés des fois ? C't'un plaisir de faire votre connaissance en tout cas. »
« Follet est mort il y a quelques mois. » La peine se lisait clairement sur le visage d'Aurelius. « Paisiblement, dans son sommeil. Il a eu une belle vie. C'est juste...j'aurais bien aimé être avec lui. »
Le mabari représentait tout un pan de sa vie : il avait grandi avec lui, le chien avait été un compagnon loyal, un véritable ami plutôt qu'un simple animal de compagnie, comme c'était généralement le cas avec cette espèce.
« Si ça s'trouve, j'suis juste un griffon qu'a pas encore grandi, c'est à peu près pareil non ? Ou j'peux très bien être un griffon à l'intérieur. »
« Crois le ou non, mais je ne cherche pas toujours à t'impressionner. » lança Aurelius à son amie, accompagnant la phrase d'un clin d’œil. « C'est bien vrai pour les statues. J'ai un projet où je consigne leurs descriptions, y ajoutant toutes celles que je découvre au fil de mes voyages. Avec des dessins, et tout. Je me dis que ça pourrait faire un recueil marrant : statues moches à travers Thedas ! Qu'est-ce que tu en penses ? » A l'idée d'un bon repas, son estomac se mit à gargouiller. « Je te suis ! »
En réalité, la mode féreldienne avait gagné quelques couleurs, mais on restait loin des standards orlésiens. Ceci dit, même Férelden bénéficiait d'une mode clairement supérieure à ce que l'on pouvait trouver en Tévinter. Ce qui n'était pas bien difficile, un troupeau de sangliers aurait meilleur goûte que l'élite de l'empire. Et probablement de meilleures manières, à ce qu'il savait les sangliers ne sacrifiaient pas leurs semblables pour un oui ou pour un non.
« Et un Argento tient toujours ses promesses. Parfois, on dirait que la vie les tient pour nous. Quand c'est vraiment important. Je savais qu'on finirait par se retrouver, tous les deux. » Il sourit, sincère, un instant dépourvue de son amusement perpétuel. Il était tout simplement heureux de revoir son amie. « Ma foi, il faut bien que les parents s'y fassent. Mon père n'en est pas encore là, et je le sens de loin qui espère très fort que ce ne soit qu'une phase au bout de laquelle j'arriverai bientôt. Les lettres sont surtout entre ma mère et moi, elle me parle de ma sœur. Ne pas la voir grandir, c'est mon seul regret. »
C'était pour ça qu'il avait retardé son départ, jusqu'à ce que sa mère accouche et qu'il puisse faire la connaissance d'Albi. Il s'était promis de retourner en Tévinter d'ici peu pour une visite, elle représentait un nouveau lien avec son pays qu'il n'avait aucune intention de trancher. Il se réjouissait qu'elle grandisse, qu'elle puisse lire et écrire, pour qu'il lui raconte ses aventures. L'idée qu'il était maintenant relié à ce petit être lui était encore nouveau, mais cela le rendait heureux comme il n'aurait pas cru.
« Je n'en avais jamais douté : quand Agrippa décide d'entreprendre quelque chose, un enclin ne pourrait pas l'arrêter. Ça fait combien de temps que tu as monté ta troupe ? Te connaissant, elle doit comprendre de sacrés personnages. J'espère avoir l'occasion de vous voir en action ! De mon côté, les affaires se passent bien, c'est qui fait que je n'ai pas mon père sur le dos la plupart du temps. Je suis censé voir un marchand dans le coin dans deux jours, jusque là je suis libre comme l'air. »
Et puis il avouait volontiers que cette partie de ses voyages était plutôt intéressante. Marchander des artefacts anciens et étranges, découvrir des objets uniques, mettre la main sur des livres qu'on croyait perdus ou qui renfermaient des information aussi étranges que fascinantes... Voilà qui était bien plus intéressant que de finir magister !
« J'avais commencé, mais je ne savais plus trop comment écrire la suite. Il y a des aventures trop étranges pour être consignées. »
« Oh y a pas d'mal mad'moiselle. Ça m'arrivent souvent. Z'auriez pas des asticots séchés des fois ? C't'un plaisir de faire votre connaissance en tout cas. »
« Follet est mort il y a quelques mois. » La peine se lisait clairement sur le visage d'Aurelius. « Paisiblement, dans son sommeil. Il a eu une belle vie. C'est juste...j'aurais bien aimé être avec lui. »
Le mabari représentait tout un pan de sa vie : il avait grandi avec lui, le chien avait été un compagnon loyal, un véritable ami plutôt qu'un simple animal de compagnie, comme c'était généralement le cas avec cette espèce.
« Si ça s'trouve, j'suis juste un griffon qu'a pas encore grandi, c'est à peu près pareil non ? Ou j'peux très bien être un griffon à l'intérieur. »
« Crois le ou non, mais je ne cherche pas toujours à t'impressionner. » lança Aurelius à son amie, accompagnant la phrase d'un clin d’œil. « C'est bien vrai pour les statues. J'ai un projet où je consigne leurs descriptions, y ajoutant toutes celles que je découvre au fil de mes voyages. Avec des dessins, et tout. Je me dis que ça pourrait faire un recueil marrant : statues moches à travers Thedas ! Qu'est-ce que tu en penses ? » A l'idée d'un bon repas, son estomac se mit à gargouiller. « Je te suis ! »
- ▲ MESSAGES : 506
▲ OCCUPATION : Magister
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : magie du feu / magie de création / magie spirituelle / bâton de mage
▲ LOCALISATION : Minrathie
Aurelius Argento
Rebellions are built on hope
Growing pains
are better on the road
are better on the road
Agrippa & Aurelius
If you are unable to stay in any port on earth, we can conclude that travelling itself is your port.
Il est vrai qu'elle ne voyait pas grand chose de féreldien en Aurelius - il y avait bien eu son mabari, oui, mais dans l'ensemble elle avait une imagine plutôt terne de Ferelden qui ne s'accordait vraiment pas avec celle qu'elle se faisait de son ami. De son côté, elle lui préférait encore le style tévintide... C'était plus élégant, au moins. Et puis, si elle et Aurelius avaient réussi à se trouver un style correct en grandissant à Tevinter, l'endroit devait quand même avoir du bon.
-"C'est vrai", répondit-elle presque solennellement quand il fit la remarque que la vie elle-même semblait tenir les promesse pour eux. Il y avait quelque chose de d'étrange et de profond là derrière, une sorte de force supérieure, peut-être. Agrippa n'avait jamais cru au Créateur, mais elle avait bel et bien un côté spirituel en elle... C'était dans ce genre de moment qu'elle s'en sentait le plus proche.
Il semblait regretter de ne pas assez connaître sa petite sœur. C'est vrai - elle venait à peine de naître quand il était parti. Agrippa était fille unique, mais elle ne pensait pas qu'elle aurait été si triste que ça quand bien même elle aurait eu un frère ou une sœur en train de grandir loin d'elle à Tevinter... Le fait était qu'elle n'était pas très axée "famille", préférant penser à elle-même qu'à qui que ce soit d'autre. "Peut-être que quand elle sera assez grande, c'est elle qui viendra te rejoindre", répondit-elle finalement avec un haussement d'épaules. Si elle avait eu un chouette grand frère voyageur, c'est sans aucun doute ce qu'elle aurait fait. Peut-être même que ça l'aurait aidée à quitter l'Empire plus tôt !
-"Je suis partie, quoi, une grosse année après toi ? Tu te souviens des frères Cats ? Ils sont venus, aussi. De meilleurs acteurs qu'on l'aurait cru, vraiment. On a été jusqu'à Val Royeaux ensemble. Enfin - ne t'attends plus à les voir aujourd'hui. Ils sont rentrés chez eux depuis, les sales petits lâches." Elle était toujours assez fâchée à ce propos - cela s'entendait clairement dans sa voix. Ce genre de manque de passion l'irritait énormément : elle se dédiait corps et âme à sa tâche, et eux se permettaient de quitter le navire au premier souci en vue ? Enfin, peu importait. De toute façon, elle était parfaitement capable de les remplacer et de se passer d'eux. (En vérité, de la troupe avec laquelle elle s'était lancée dans l'aventure, bien peu de membres étaient restés jusqu'à aujourd'hui. Agrippa ne voulait pas l'admettre, mais elle avait parfois du mal à gérer les choses correctement. Et le reste de ses collègues ne partageaient pas sa détermination à toute épreuve.) "Tu vas voir un marchand de quoi ? Je suis sûre que tu as au moins autant d'artefacts intéressant en stock que moi de personnages intéressants." Les commerces de la famille Argento l'avaient beaucoup fascinée quand elle était petite - c'était tellement mieux que les chaises et les tables de sa maison à elle. Elle se demanda brièvement s'il aurait quand même repris les affaires familiales si celles-ci avaient consisté en cela - le commerce de meules tout ce qu'il y a de plus banal. En toute franchise, elle en doutait.
Il lui annonça ensuite une nouvelle plus triste - la mort de son chien, Follet. Elle aurait sans doute du le deviner : même les mabaris vivaient moins longtemps que les humains, et il se faisait déjà vieux quand elle avait quitté Minrathie. "Oh... C'est dommage. Il était chouette." Aurelius semblait réellement attristé. Agrippa l'était moins - c'était malheureux, mais naturel, somme toute. Elle voyait les choses avec un certain pragmatisme... ou peut-être un manque de sensibilité. Habituellement, dans ce genre de situation, elle jouait un peu la comédie, mais elle ne voulait pas faire ça avec Aurelius, ça aurait manqué d'honnêteté. Elle préféra se tourner vers le volatile.
-"Je n'ai pas d'asticots, non, je ne me promène généralement pas avec ce genre de choses en poche. Mais j'ai..." Elle fouilla dans sa poche. De l'argent, une liste de noms à moitié effacés, un papier avec une adresse, un bouton (cela la fit sourire : comme lors de leur première rencontre !)... et puis ce qu'elle cherchait : un biscuit partiellement séché emballé dans un carré de tissus. Elle le laissa nonchalamment tomber par terre. "Mieux vaut être un poulet qui parle qu'un griffon qui ne parle pas. Attention, par contre, le biscuit ne doit pas être terrible. Je le traîne depuis plus d'une semaine." Ils pourraient trouver mieux à manger plus tard. Pour le poulet, mais surtout pour Aurelius et elle.
L'idée de guide des statues moches la fit rire. C'était le genre de livre parfaitement inutile dont elle aurait rempli sa bibliothèque si elle en avait eu une. "J'en pense que c'est le gros succès littéraire de demain. Je peux commencer à lister celles que je trouve, si tu veux." Elle oublierait sans doute la promesse après quelques semaines, mais bon.
Finalement, ils se décidèrent à aller manger. "J'espère que tu aimes ce qui pique !" Elle se mis en route sans attendre de réponse. Agrippa adorait la nourriture épicée, voyant presque les plus les plus piquants comme autant de défis à relever - et puisqu'Aurelius avait bon goût, elle était sûre qu'il en allait de même pour lui. De toute façon, à Riveïn, y échapper était difficile. Tout était pimenté. Elle ne s'en plaignait pas. "Il y a des plats tellement piquants, ici, qu'ils transformeraient n'importe qui en mage du feu...", plaisanta-t-elle. Elle se dirigea dans ce qu'elle pensait être plus-ou-moins un raccourcis allant dans la bonne direction.
-"C'est vrai", répondit-elle presque solennellement quand il fit la remarque que la vie elle-même semblait tenir les promesse pour eux. Il y avait quelque chose de d'étrange et de profond là derrière, une sorte de force supérieure, peut-être. Agrippa n'avait jamais cru au Créateur, mais elle avait bel et bien un côté spirituel en elle... C'était dans ce genre de moment qu'elle s'en sentait le plus proche.
Il semblait regretter de ne pas assez connaître sa petite sœur. C'est vrai - elle venait à peine de naître quand il était parti. Agrippa était fille unique, mais elle ne pensait pas qu'elle aurait été si triste que ça quand bien même elle aurait eu un frère ou une sœur en train de grandir loin d'elle à Tevinter... Le fait était qu'elle n'était pas très axée "famille", préférant penser à elle-même qu'à qui que ce soit d'autre. "Peut-être que quand elle sera assez grande, c'est elle qui viendra te rejoindre", répondit-elle finalement avec un haussement d'épaules. Si elle avait eu un chouette grand frère voyageur, c'est sans aucun doute ce qu'elle aurait fait. Peut-être même que ça l'aurait aidée à quitter l'Empire plus tôt !
-"Je suis partie, quoi, une grosse année après toi ? Tu te souviens des frères Cats ? Ils sont venus, aussi. De meilleurs acteurs qu'on l'aurait cru, vraiment. On a été jusqu'à Val Royeaux ensemble. Enfin - ne t'attends plus à les voir aujourd'hui. Ils sont rentrés chez eux depuis, les sales petits lâches." Elle était toujours assez fâchée à ce propos - cela s'entendait clairement dans sa voix. Ce genre de manque de passion l'irritait énormément : elle se dédiait corps et âme à sa tâche, et eux se permettaient de quitter le navire au premier souci en vue ? Enfin, peu importait. De toute façon, elle était parfaitement capable de les remplacer et de se passer d'eux. (En vérité, de la troupe avec laquelle elle s'était lancée dans l'aventure, bien peu de membres étaient restés jusqu'à aujourd'hui. Agrippa ne voulait pas l'admettre, mais elle avait parfois du mal à gérer les choses correctement. Et le reste de ses collègues ne partageaient pas sa détermination à toute épreuve.) "Tu vas voir un marchand de quoi ? Je suis sûre que tu as au moins autant d'artefacts intéressant en stock que moi de personnages intéressants." Les commerces de la famille Argento l'avaient beaucoup fascinée quand elle était petite - c'était tellement mieux que les chaises et les tables de sa maison à elle. Elle se demanda brièvement s'il aurait quand même repris les affaires familiales si celles-ci avaient consisté en cela - le commerce de meules tout ce qu'il y a de plus banal. En toute franchise, elle en doutait.
Il lui annonça ensuite une nouvelle plus triste - la mort de son chien, Follet. Elle aurait sans doute du le deviner : même les mabaris vivaient moins longtemps que les humains, et il se faisait déjà vieux quand elle avait quitté Minrathie. "Oh... C'est dommage. Il était chouette." Aurelius semblait réellement attristé. Agrippa l'était moins - c'était malheureux, mais naturel, somme toute. Elle voyait les choses avec un certain pragmatisme... ou peut-être un manque de sensibilité. Habituellement, dans ce genre de situation, elle jouait un peu la comédie, mais elle ne voulait pas faire ça avec Aurelius, ça aurait manqué d'honnêteté. Elle préféra se tourner vers le volatile.
-"Je n'ai pas d'asticots, non, je ne me promène généralement pas avec ce genre de choses en poche. Mais j'ai..." Elle fouilla dans sa poche. De l'argent, une liste de noms à moitié effacés, un papier avec une adresse, un bouton (cela la fit sourire : comme lors de leur première rencontre !)... et puis ce qu'elle cherchait : un biscuit partiellement séché emballé dans un carré de tissus. Elle le laissa nonchalamment tomber par terre. "Mieux vaut être un poulet qui parle qu'un griffon qui ne parle pas. Attention, par contre, le biscuit ne doit pas être terrible. Je le traîne depuis plus d'une semaine." Ils pourraient trouver mieux à manger plus tard. Pour le poulet, mais surtout pour Aurelius et elle.
L'idée de guide des statues moches la fit rire. C'était le genre de livre parfaitement inutile dont elle aurait rempli sa bibliothèque si elle en avait eu une. "J'en pense que c'est le gros succès littéraire de demain. Je peux commencer à lister celles que je trouve, si tu veux." Elle oublierait sans doute la promesse après quelques semaines, mais bon.
Finalement, ils se décidèrent à aller manger. "J'espère que tu aimes ce qui pique !" Elle se mis en route sans attendre de réponse. Agrippa adorait la nourriture épicée, voyant presque les plus les plus piquants comme autant de défis à relever - et puisqu'Aurelius avait bon goût, elle était sûre qu'il en allait de même pour lui. De toute façon, à Riveïn, y échapper était difficile. Tout était pimenté. Elle ne s'en plaignait pas. "Il y a des plats tellement piquants, ici, qu'ils transformeraient n'importe qui en mage du feu...", plaisanta-t-elle. Elle se dirigea dans ce qu'elle pensait être plus-ou-moins un raccourcis allant dans la bonne direction.
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 157
▲ OCCUPATION : GARDE-COMMANDEUR DE TEVINTER
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : ANCIENNE ACTRICE ET DANSEUSE, ELLE GARDE UN CHARISME CERTAIN, MAIS RESTE AUSSI UNE MAGE ASSEZ COMPÉTENTE SPÉCIALISÉE DANS LES MAGIES ÉLÉMENTAIRES DU FEU ET DE LA TERRE. ET ELLE PRATIQUE AUSSI LA MAGIE DU SANG...
▲ LOCALISATION : ELLE A RÉCEMMENT DÉBARQUÉ DANS LE SUD, À SKYHOLD.
Agrippa
her gods gave her dreams of flames