⑬ en maître est installé dans mon âme et l'habite. ☾ marianis, nero, faustus
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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en maître est installé dans mon âme et l'habite.
─ et moins que la vieillesse affreuse et décrépite ─
J'ai pleuré. Face à un miroir, je me suis découvert et j'ai pleuré. J'ai remarqué à quel point j'avais changé, je m'étais transformé. Il a fallut pratiquement rien. Quelques semaines, quelques mois peut-être. À vrai dire, je ne comptais plus, commençant à accepter ce nouveau destin que j'embrassais sans même le désirer. J'étais devenu un esclave, je commençais à l'assimiler. Je n'avais plus de droit, que des devoirs... Mais quand je vis mon reflet, cela avait agit sur moi de la même manière qu'une gifle. Déjà maigre de nature, mon ventre s'était davantage creusé par le manque de pitance. Ici et là, on pouvait découvrir les marques de maltraitances qui s'étaient apposés pour ne plus jamais se retirer. Et encore, ce n'était rien comparé à mon âme à tout jamais brisé, mon mental qui défaillit, ne sachant plus si je devais tout bonnement abandonner mon combat pour ma liberté, si je devais continuer à me révolter vainement, si je devais idolâtrer mon maître afin d'espérer recevoir sa bénédiction. J'étais perdu, je me sentais condamné. Tout ce que je voulais désormais, ce n'était peut-être plus la liberté. Seulement la paix. Je ne voulais plus être en proie à la violence et à la maltraitance. Mais pouvais-je espérer recevoir une quelconque douce attention quand on me faisait du mal, même gratuitement ? Non. J'étais astreint à cette enfer, jugé pour mon innocence, ma naïveté. Je pouvais encore espérer fuir le couple Pavus en m'isolant dans quelques pièces, mais je ne pouvais éternellement me cacher d'eux. Aussi m'étais-je isolé aujourd'hui-même afin de cacher la tristesse qui m'habitait depuis quelques temps. Ce n'est que seulement lorsque je fus calmé que j'avais rejoins les autres esclaves afin de m'atteler à la tâche, oubliant presque automatiquement mon reflet qui me faisait tant horreur. Enchaînant les corvées, on finit par me refiler un plateau de petits gâteaux que je devrais rapporter au maître et aux invités. Comprenant que je devais être présentable et surtout pas montrer ma faiblesse face à Nero, je me repris d'avantage, bombant le torse pour finalement me diriger en direction du salon. Néanmoins, je m'arrête vivement lorsque, au loin, je peux distinctement percevoir les traits familiers du Divin Noir. Non. Ce n'est absolument pas le moment pour qu'il pointe le bout de son nez. Pas après comment je m'étais comporté face à lui. L'homme rapporterait sans aucun doute mes agissements indociles. Qui sait s'il ne demanderait pas des remontrances de la part de Nero. Je risquerais de me faire une nouvelle fois humilié. Mais je n'ai pas d'autres choix, ils doivent probablement attendre la nourriture. Détournant la face sur le côté comme pour chercher à la cacher, je finis alors par me précipiter avant de poser l'assiette sur la table basse. Je cherche par ailleurs à fuir la pièce lorsque je suis arrêté par l'apparition d'une nouvelle arrivante. Et pas des moindres. ≪ - Marianis... ≫. Je suis pétrifié et interdit. Qu'est-ce qu'elle fait ici ? Comment se fait-il qu'elle n'apparaissait que présentement ? Était-elle un fruit de mon imagination ? Était-ce Andrasté qui apparaissait à mes yeux sous une forme plus contemporaine de libératrice d'esclaves ? La créature face à moi était-elle réelle et palpable ? Et d'ailleurs. S'il s'avère que c'est réellement la demoiselle tant attendue, était-elle là pour briser mes chaînes ? Pouvais-je encore espérer après tout ce qu'on m'avait fait subir ?
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Rendre visite à mon cousin est toujours un plaisir. Une parenthèse d'apaisement nécessaire dans une vie de méfiance constante. Il n'y a bien que sous son toit où je ne me sente pas potentiellement menacé, la Flèche d'Argent exclue, bien évidemment. Pour ce qui est des autres demeures que je suis de temps à autres astreint de visiter, eh bien... Disons que je ne pourrais pas être davantage sur mes gardes.
La maison Pavus a toujours été un refuge, c'est pourquoi j'en franchis le seuil le coeur léger, presque enjoué à l'idée de partager quelques plaisantes discussions avec Nero autour d'une tasse de thé. Je regrette cependant quelque peu l'absence de Jezabel, j'aurais aimé la saluer. Mais enfin, je suis évidemment au fait des relations hélas souvent conflictuelles des époux Pavus, et les avoir dans la même pièce serait en soi une mauvaise idée. Navrant, vraiment.
Mon cousin retrouvé, nous prenons place dans l'un des salons, m'installant pour ma part dans un fauteuil confortable. Croisant les jambes, un coude appuyé sur un accotoir, bien que je paraisse certainement encore tendu, je suis en vérité à mon aise. J'écoute attentivement Nero palabrer, lorsqu'une silhouette familière pénètre mon champ de vision. Intrigué, je me détourne du Magister pour jeter un regard inquisiteur sur l'esclave qui vient d'entrer et... Mon visage se fend d'un discret sourire narquois. Tiens donc, Kaida. L'Elfe apparaît dans un état déplorable, ce qui ne m'étonne guère.
- Encore en vie, toi ? lancé-je avec un amusement sous-jacent dans la voix, avant de reporter mon attention sur le maître de maison. Sais-tu que ton esclave m'a tenu tête et manqué de respect, la dernière fois que je l'ai vu ? A ce que je vois, tu as su le dresser, depuis.
Tandis que je tends la main pour attraper un biscuit et croquer dedans, j'entends la porte s'ouvrir, de l'autre côté. Des pas légers résonnent dans la pièce, un prénom échappe des lèvres d'un Kaida manifestement choqué. Marianis. Par le Créateur, mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour que cette vipère de marbre immaculé vienne toujours se glisser entre mes pieds dans les pires moments possibles ? La mine assombrie, je jette le gâteau à moitié entamé dans l'assiette, tout appétit envolé. Dépité, je porte sur elle un regard froid, fermé. Sa seule présence à proximité suffit à me tendre, chaque fibre de mon être me hurle de rester sur mes gardes. Je n'ai aucune confiance en la protégée de notre Archonte. Il faudrait être fou, ou bien naïf pour... Oh. Une supputation des plus tordues -mais pas impossible- naît dans un recoin de mon esprit. Et si le peu d'informations mis à la disposition de Kaida quant à Tévinter avaient volontairement éludé l'esclavagisme elfique ? Je me souviens que lors de notre discussion, il avait sous-entendu que quelqu'un lui avait présenté l'empire comme une terre de libertés pour les mages, sans évoquer que les conditions de vie des Elfes étaient loin d'être si roses. Peut-être avait-il eu le malheur de croiser la route de Marianis. Soudainement, je ressens une pointe de compassion et de peine pour Kaida. Pauvre créature. Naïve créature. Ce sera sa perte.
Avec un soupir, je me décide finalement à saluer poliment l'intruse, sans pour autant me lever. Il ne faut pas trop m'en demander non plus.
- Mademoiselle Caelina, quel plaisir de vous revoir. Je vous croyais encore en voyage. Vous connaissez cet Elfe, il semblerait ?
.SHADOW
- ▲ MESSAGES : 310
▲ OCCUPATION : Divin de la Chantrie Impériale
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Maître Nécromancien - Métamorphe (chat & panthère noire) - Manie la dague, mais surtout son sceptre qui sert occasionnellement de bâton de combat
▲ LOCALISATION : Minrathie
Faustus Scaevola
Imperial Divine
« Oh, je n'étais pas informé de ça. Il s'est bien gardé de me le dire. » Siffle Nero en adressant un regard qui veut tout dire à Kaida : il le payera, d'une manière ou d'une autre. « Même si il est désormais dressé, cela n'empêche pas qu'il aura une correction digne de ce nom pour cet affront envers toi. N'est-ce pas mon petit Kaida ? » Sa voix est mielleuse. Un peu trop. Alors que sa main s'apprête à agripper ses chaînes avant qu'il ne reparte, la porte qui s'ouvre soudain le coupe plus ou moins dans son élan.
Marianis. Nero n'est pas surpris. Depuis le début informé que la Caelina était entrée en contact avec Kaida et l'avait indirectement guidé jusqu'ici, il se doutait qu'elle n'abandonnerait pas l'un de ses futurs jouets. C'était risqué pour lui d'en faire ainsi l'un de ses esclaves mais d'un autre côté, il ne regrette rien. Pour le moment. C'est là une excellente opportunité pour négocier, si tant est que la jeune femme soit d'humeur, après son retour au pays. Seulement, pourquoi fallait-il que ce soit aujourd'hui ? Avec Faustus à côté, en plus. L'ambiance risque d'être explosive comme en témoignent les premières paroles de l'argentée - ainsi que sa réclamation. « Je vous salue également, Ambassadrice Caelina. Je ne vous attendais plus, après tout ce temps. »
Le Magister joue actuellement avec le feu. Si il s'était préparé à un tel affrontement, il reste malgré tout très perplexe quant à l'issue. La fille de l'Archonte paraît contrariée et visiblement peu disposée à marchander son bien. Il fait au moins l'effort de se lever afin d'être à sa hauteur mais aussi capable de réagir convenablement dans le pire des cas. Il espère qu'ils n'en arriveront pas là. Gardant son sourire, quoi que légèrement crispé comparé à quelques minutes pus tôt, Nero s'engage sur une pente glissante. « C'est ce que j'ai cru comprendre. Vous m'en voyez navré, vous aviez laissé votre futur jouet traîner à la frontière sans l'avoir marqué au préalable. Vous n'êtes pas non plus venue le réclamer toute suite. » Lui non plus ne souhaite pas avoir le dernier mot, ni céder aussi facilement. C'était là l'un de ses objectifs dès le départ, avec Kaida. « Si vous souhaitez le récupérer, je n'y vois là aucun inconvénient. Je vous demanderais néanmoins une petite contre-partie, rien de méchant. Un échange, en somme. Voyez que je l'ai déjà dressé et qu'il sera plus aisé pour vous de l'utiliser. » Nero parle ouvertement de Kaida comme si celui-ci n'était pas maître de ses agissements ni de ses pensées, comme s'il n'était qu'un vulgaire objet. Alors qu'il est juste à côté. Brièvement, il lance une œillade à Faustus, sur lequel il sait qu'il peut compter. Mais il sait également que ce dernier aimerait être en cet instant partout ailleurs sauf ici.
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─ et moins que la vieillesse affreuse et décrépite ─
Alors que j'apporte les gâteaux auprès de mon maître et de son cousin, ma plus grande crainte se réalise alors. Faustus me reconnaît, annonce l'attitude de révolté que j'ai pu avoir à son égard et Nero se montre menaçant, me faisant ainsi bien comprendre qu'il comptait venger le Divin Noir par un châtiment digne de ce nom. Je me crispe sur place, suppliant les deux hommes du regard, ne comprenant pas pourquoi il fallait en arriver jusque-là alors que j'avais changé, que le temps s'était écoulé depuis notre dernière rencontre. Aussi, sur un ton faible et déchirant, j'ose prendre la parole face à mon propriétaire s'apprêtant à se saisir de ma personne. ≪ - Non... Je... Je m'excuse pour cela... Ça... Ça ne se produira plus... ≫. Mais avant même d'être victime d'un quelconque supplice, Marianis apparaît soudainement, presque chevaleresque si l'on oubliait son apparence aussi délicate et immaculé que de la porcelaine. Car en effet, je la percevais comme ma sauveuse en cet instant, loin de là de me douter de la vérité, surtout lorsque je l'entendis s'exprimer à mon égard d'une agréable douceur. Comme si cela serait l'annonce de ma prochaine libération, en fait. Que j'allais enfin être défait de toute cette souffrance ainsi que le poids de ces chaînes qui m'enserraient aussi bien le cou que les poignets. Pourtant, il semblerait que derrière cette sérénité s'avérait se cacher autre chose. Car d'après ce que je pouvais voir, elle semblait connaître aussi bien Faustus que Nero... Et mieux que ça ; l'un des hommes étaient sur ses gardes face à elle. Je fronçais les sourcils. Est-ce que moi aussi, j'aurais dû faire attention en l'écoutant avant de venir ici ? Avais-je été dupé par son allure séraphine ? N'était-ce là que le début de mon enfer sur terre ?
J'avouais que je me trouvais perdu. Je ne savais plus quoi faire ou quoi dire. Et encore plus lorsqu'elle m'évoqua comme étant un bien qui lui appartenait déjà. Je ne pus m'empêcher d'afficher ma surprise quand je l'entendis parler. Était-ce là une comédie qu'elle jouait afin de me libérer ou alors le pensait-elle réellement ? M'avait-elle perçue comme étant un serviteur depuis le début ? Je voulais croire que non. Qu'elle n'avait pu faire un voyage aussi long afin de se fournir en domestique ! Qui suis-je réellement pour que je sois si important à leurs yeux, finalement ? Je n'étais qu'un elfe, un barde sans importance ! Certes, j'étais un excellent voleur et avant tout un artiste ! Ma condition me permettait également de faire chuter des rois de leur trône, mais cela ne faisait pas de moi un être exceptionnel ! Il devait en avoir des tonnes comme moi d'elfes qui jouaient les bardes pour le compte des nobles. Il devait même en avoir des plus talentueux que moi. Du moins, c'est ce que je supposais quand je vois ce que j'étais devenu aujourd'hui ; une créature servile qui répondait aux ordres d'un humain sans plus jamais chercher à se révolter. Je n'étais pas le plus docile d'entre tous, certes, mais dorénavant, je pouvais percevoir malgré tout que j'avais changé ; ayant presque renoncé à mon indépendance. En somme, Nero avait obtenu ce qu'il avait attendu de moi, il avait gagné.
Et je vois qu'il ne compte pas me laisser partir aussi aisément alors qu'il demande à m'échanger, bien que je suis malgré tout surpris à l'idée qu'il puisse s'imaginer me délaisser alors que j'avais supposé m'éteindre un jour ou l'autre dans cette maison ; probablement sous ses coups. Je le sens malgré tout nerveux à l'idée de faire face à Marianis, tout comme pour le Divin Noir, en réalité. Une nervosité que je peux rarement percevoir dans son regard alors qu'il se montre bien souvent un peu trop sûr de lui. D'ailleurs, il ose même défier Marianis malgré son malaise de part le troc qu'il évoque, osant parler de ma nouvelle position de soumission provoquée par ses qualités de dompteur. De la même manière que l'on parlerait d'un animal. Jadis, j'aurais probablement grogné ou du moins, j'aurais réagis négativement, mais au lieu de cela, je rougis avant de ravaler ma salive et de baisser honteusement la tête. Qu'importe l'embarras dans laquelle je me trouve actuellement, dorénavant, elle ne sera que de courte durée. Je ne pouvais que compter sur la ténacité de la jeune femme ainsi que l'anxiété des deux autres hommes face à elle. Cependant, je me retrouvais confus, plus assuré de rien. Marianis pouvait-elle se permettre d'accepter de faire un compromis pour moi alors qu'elle m'avait déjà aidée, en quelque sorte, à ce que j'arrive jusque-là ? Et Nero pouvait-il refuser de me céder malgré la pression ? Actuellement désarmé, je ne pouvais que faire dans cette situation. Mon sort se retrouvait entre leurs mains.
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Si je n'aurais pas perdu tout amour-propre et toute crédibilité dans le processus, j'aurais battu en retraite. Sans l'ombre d'un doute. J'aurais cédé à ma furieuse envie de détaler avec la célérité d'un chat qu'on vient de plonger dans une baignoire d'eau glacée. Ebouriffé et outré. Seulement, j'ai une réputation à tenir. Et puis, je ne peux décemment pas laisser Nero seul avec la Caelina en toute connaissance de cause. Je n'en serais pas tranquille. Surtout avec le comportement qu'adopte mon inconscient de cousin. Mais par le Créateur, quelle mouche le pique ?
Les piques de Marianis, j'y suis habitué depuis longtemps. Si l'envie vient me titiller de m'engager sur le même terrain qu'elle, elle me passe bien vite. Non. Elle n'aurait droit qu'à ma froide et consternée indifférence. Je ne lui ferais pas le plaisir de riposter. Quoiqu'il en soit, elle trouverait un moyen de s'en satisfaire, alors peu importe. Je garderai a dignité, autant qu'il est possible. Malgré tout, son tutoiement me crispe. Je me force à demeurer calme. Nul besoin de s'énerver, cela ne serait de toute façon d'aucune utilité.
Ainsi donc, elle vient réclamer Kaida. Cela devrait m'étonner... Mais il n'en est rien. Il semblerait que mes supputations se révèlent exactes. Et dire que certains me trouvent traître et retors. Ah ! Qu'ils passent une heure en compagnie de la pupille de l'Archonte, et ils se rendront compte qu'il y a bien pire que moi.
Je ne vous attendais plus. Nero savait donc qu'elle l'exigerait. Je serre les mâchoires en pestant intérieurement contre mon cousin. Espèce d'inconscient bravache, jouer avec le feu peut certes être très amusant, mais il y a des limites à ne pas dépasser. Et voilà qu'il tente de marchander, à présent. Le Créateur nous vienne en aide, Jezabel lui a lancé un vase de trop sur la tête ou bien ?
Au regard du Magister, je réponds d'un air clairement désapprobateur. Cesse de jouer au plus malin, Pavus.
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Très mal. Ne pas donner raison à ses réflexions est délicat - si ce n'est impossible, tant les faits sont véridiques. Pourtant. « Et qu'est-ce que vous lui réservez donc, je suis curieux ? Si vous recherchez un mage digne de ce nom, je crains qu'il ne vous faille chercher ailleurs, celui-ci n'est pas digne d'intérêt. Il est d'ailleurs très crédule, beaucoup trop pour son propre bien. C'est à se demander de quelle manière il a survécu jusqu'à présent. » Nero grince des dents, son ego encaissant les pics tout en préservant du mieux qu'il en est capable un calme apparent. C'est tout autre à l'intérieur : il brûle d'envie de faire chuter la jeune femme de son piédestal où elle est accrochée telle une sangsue. Le Pavus aimerait que celle-ci soit remplacée par son fils déjà prometteur du sommet de ses dix années. Certain que celui-ci servirait bien mieux les intérêts de l'empire, la suprématie des mages à son effigie. Ses intérêts personnels ne l'empêchent pas de penser à Tévinter, quoi qu'en dise la langue de vipère. Le seul problème étant comme actuellement, lorsque ces premiers prennent le dessus.
La garde de Nero est baissée, déconcentré par les fourberies de l'argentée susurrées à son oreille. Était-ce son objectif depuis le début ? Son sang se glace un instant pour être bientôt réchauffé lorsqu'il réalise qu'il s'est fait piégé. Lorsqu'une odeur de brûlé remonte jusqu'à ses narines, doublé d'une vive douleur. La grimace est difficilement contrôlée, sans évoquer son dégoût certain. Sa colère interne, les bougies allumées de la main de l'Ambassadrice elle-même. Cela suffit. Il ne peut accepter une telle humiliation, surtout devant Kaida, ses autres esclaves ainsi que Faustus, sans réagir. « Je prends note mais voyez-vous, à force de toujours user des mêmes tours et menaces, elles ne font plus effet. Si vous vous croyez tout permis de par votre position actuelle, n'oubliez pas vos origines. N'oubliez pas les miennes ni mes propres alliés. » Siffle-il, tout rictus ôté de son faciès lorsqu'il parvient au terme de sa dernière phrase. Ce n'est plus une histoire concernant un vulgaire esclave, mais bien un affrontement entre deux haut-gradés confrontés à leur propre fierté.
Nero, un instant, oublie qu'ils ne sont pas seuls. Il se concentre, imprégnant la zone autour de Marianis d'énergie chaotique tandis qu'il retourne à ses côtés. Le but est d'affaiblir quelques secondes ses défenses naturelles à l'aide de son entropie, sa main s'apposant salement contre son épaule. Un éclair condensé dans sa paume traverse alors brièvement la carcasse de la demoiselle. Nero n'étant pas un fervent utilisateur de cette magie là, est conscient que les dégâts resteront minimes mais autant humiliants que ce que lui vient de subir. Il ose encore. Suite à ça, le Magister reste sur ses gardes mais approche de Kaida, esclave marchandé depuis le début des hostilités. Il le lève salement à l'aide de ses chaînes. « Vous le vouliez ? Tenez. » Pour finalement le jeter sans vergogne en pleine direction de Marianis, quitte à ce qu'il chute accidentellement sur elle. Il sait maintenant qu'il n'obtiendra rien de sa part avec ce marchandage là.
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Je reste à ma place, n'osant dire quoique ce soit. J'ai envie de réagir, dire que moi aussi j'avais mon mot à dire là-dessus. Qu'après tout, c'était ma destinée qui se trouvait actuellement en jeu. Que tôt ou tard, soit je resterais auprès de Nero Pavus afin de continuer la vie misérable que j'avais mené ici ou soit j'allais suivre Marianis pour une toute autre existence ; probablement une existence plus libre, plus agréable. À vrai dire, je ne savais plus comment je devais considérer l'immaculée. Si elle était bien venue pour me sauver alors qu'elle m'avait promis une terre où je serais libre à moins qu'elle ne s'était jouée de moi afin de m'asservir également. Jusqu'à maintenant, Tévinter avait été un pays méconnu de ma personne, presque fantasmagorique que j'avais désiré atteindre. Dorénavant témoin de ce paysage qui était devenu quotidien, j'assimilais à quel point la réalité se trouvait si loin des chimères que j'avais conçu. Outre l'absence des templiers, la dominance des mages sur le reste de la population n'était pas plus agréable que la noblesse d'Orlaïs, sans parler de la situation des elfes qui est plus que déplorable en ce milieu. Moi qui pensait m'élever après ce voyage fastidieux, j'étais tombé au plus bas, tout aussi considéré qu'un vulgaire animal de compagnie. Une créature que l'on hait à cause de sa nature et que l'on use pour les tâches les plus basses. Aujourd'hui, je me disais donc qu'importe comment la querelle allait se terminer, dans tout les cas, je devrais encore supporter ce panorama déplorable et ses citoyens détestables. Aussi, je ne suis pas pleinement présent lorsque la discussion continue, que Marianis use de sa volubilité pour se défendre contre Magister qui réplique tant bien que mal. Les seuls mots que je peux certainement assimiler sont ceux qui me concernent, une parole qui révèle soudainement les intentions de la jeune femme depuis le début de notre entrevue à la réception. Je faisais parti de ses plans. Qu'est-ce que cela voulait bien signifier ? Qu'elle voulait m'utiliser ? Pour quoi donc ? Pour une mission en particulier ? Me jetterait-elle ensuite lorsque j'aurais exaucé son vœu ? Des tonnes de questions me viennent en tête. J'aimerais savoir la vérité désormais. Je ne voulais plus être manipulé. N'être seulement qu'un outil ignorant. Hélas, que puis-je faire lorsque l'on se retrouve prisonnier ? D'ailleurs, plutôt que d'élever la voix, je m'écrase instinctivement lorsque je perçois Marianis venir près de moi pour me tourner autour. Peut-être ne voulait-elle pas m'effrayer mais je ne pouvais cependant la percevoir autrement que comme un prédateur qui chercherait à bondir sur sa proie. Néanmoins, ses paroles me rassurent quelques peu ; elle ne voulait pas me voir attribué à des fonctions que je pouvais avoir ici, non. Elle voulait développer ma magie. Comme je l'avais toujours désiré. Je la fixais, presque admiratif lorsqu'elle vint se saisir de mon crâne entre ses doigts fins, mais je rabaissais automatiquement la tête lorsque j'entendis ensuite Nero reprendre la parole pour se montrer une nouvelle fois humiliant à mon égard... Néanmoins, il n'avait pas tord sur certains points. J'ai été si naïf.
C'est alors que la demoiselle s'éloigne de moi pour aller retrouver le Magister afin de lui glisser quelques murmures menaçants à son oreille. Je me fais plus calme à nouveau, pensant que je pourrais une nouvelle fois oublier que je me trouvais présentement dans ces lieux pour divaguer, songer à autre chose durant la discussion, mais je suis soudainement surpris par l'attaque de Marianis à l'égard du maître des lieux. Comment avait-elle oser l'attaquer ? D'abord, c'est de la crainte que je ressens. Comme si je serais le premier à être punis pour cela alors que je n'avais rien commis. Mais ensuite, c'est différent. Je comprends qu'elle est une figure d'autorité. Que malgré le fait que les deux hommes puissent être terriblement inquiétant pour moi, cela n'était pas le cas pour elle. Non, bien au contraire. Et cela a quelque chose d'amusant, d'agréable. Aussi je n'arrive pas à cacher un petit sourire qui pointe son nez timidement lorsque je perçois la grimace qu'affiche Nero provoqué par la douleur. Et même si l'homme reprend rapidement contenance pour rester droit devant la demoiselle, c'est plus fort que moi. Je n'avais qu'une seule hâte ; qu'elle m'emmène avec elle, qu'elle ne me lâche pas alors que la bataille semblait être gagnée à l'avance. Marianis semble s'en douter aussi alors qu'elle s'amuse également de la crainte du Divin qui n'ose également s'interposer, à l'écart et se faisant tout petit. Nero attaque également à l'aide de sa magie, mais il ne lutte pas bien longtemps, venant ainsi vers moi pour se saisir de mes chaînes et me lancer sûr la jeune femme de la même manière que l'on balancerait un sac. Je chute fatalement, mais je fais tout mon possible pour éviter un maximum de dégât en emportant la demoiselle dans ma chute. Aussi je me lève rapidement pour faire face à Nero, le torse bombé. Ainsi je ne lui appartenais plus, il ne pourrait donc plus rien me faire ? Dans un élan d'indignation après le spectacle qu'ils avaient donné, j'ose m'adresser au Magister... ≪ - Ça... C'est pour tout ce que vous m'avez fait ! ≫. Et sans prévenir, je lui crache à la figure, me rebellant comme jamais je m'étais rebellé depuis ces derniers temps. J'avais de nouveau de l'espoir. Priant au moins pour ne plus être malmené pour trois fois rien. Obtenir plus de droits, avoir au moins la possibilité d'user de la magie comme elle l'avait évoqué.
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La patience qu'on me prête est quasi divine. J'encaisse, sans jamais montrer le moindre signe d'agacement, en silence, sans ciller, dans le plus grand des calmes. Imperturbable. Car, après tout, savoir dissimuler ses plaies et ses faiblesses est une base si élémentaire en matière de survie que même les plus stupides des bêtes l'ont intégré. Entre le royaume animal et nous, je ne vois d'ailleurs que peu de différences. La loi du plus fort prévaut. J'ai accepté cet état de fait il y a de nombreuses années, tout comme j'ai appris à le tourner à mon avantage.
Je suis patient, oui. Un véritable Saint, que je suis censé être, par ailleurs. Malgré tout, il y a des choses que je ne saurais tolérer. Et la scène qui se déroule sous mon regard actuellement en fait incontestablement partie. Je n'ai pas le temps d'avertir Nero, la vipère immaculée qu'est la pupille de l'Archonte a été trop vive. L'odeur de la chair brûlée me monte jusqu'aux narines, ravivant de mauvais souvenirs. Je grimace alors que le feu de la colère s'embrase au creux de mes entrailles. Des menaces, une atteinte physique. Plus que je ne peux en supporter. Personne ne lève impunément la main sur ma famille.
Je veux intervenir, mais une fois encore, mon cousin est prompt à la riposte. Si personne ne met un terme à ce cirque, la situation va s'envenimer très rapidement, je le sens bien. Deux personnalités aussi fortes qui s'affrontent, cela ne peut rien donner de bon. L'une ne tolère pas qu'on la contrarie, telle une enfant précieuse trop longtemps gâtée par sa mère ; quant à l'autre, sa fierté lui interdit de laisser glisser le moindre affront sans abattre une sanction qu'il juge adéquate sur la tête du ou des fautifs. Nous aurions bien besoin d'une intervention divine, quelle qu'elle soit.
Mais là, c'est l'insulte de trop. Kaida, dans un élan de témérité -ou d'envie de suicide- se redresse et crache au visage de son ancien maître. Assez.
Enfin, je me réveille. Bondissant sur mes pieds, je me saisis des chaînes de l'Elfe pour le jeter à terre et lui assène un coup de talon dans les côtes, avant de venir me dresser entre le Magister et l'Ambassadrice, dans une volonté manifeste de les tenir loin l'un de l'autre. Ma voix tonne, comme elle le fait rarement.
- Vos enfantillages m'épuisent ! Marianis, je ne saurais que trop te conseiller de ne pas oublier à qui tu t'adresses ici. Si tes familiarités ont quelque chose de vaguement amusant, le manque de respect flagrant dont tu fais preuve envers ma personne et mon rang commencent à sérieusement entamer ma patience. Prends donc ton jouet, fais en ce que bon te semble, et laisse-nous en paix. Bien qu'un certain nombre de menaces et autres noms d'oiseaux aient très envie de s'échapper d'entre mes lèvres, je les retiens. Jusqu'à présent, je ne me suis jamais réellement montré menaçant envers la Caelina, me contentant de surveiller ses mouvements depuis une certaine distance. Par respect pour sa mère, la considérant comme partie intégrante de notre trêve ? Peut-être. Mais si la jeune femme m'y pousse, je n'hésiterai pas à adopter une tactique plus offensive. Au risque de m'y brûler. Pour l'heure, je garde mes cartes soigneusement cachées. Puis, je porte mon attention sur mon cousin. Quant à toi, regarde à quoi tu en es réduit pour un misérable Elfe ! Tu vaux mieux que ça, Nero. Maintenant, si vous n'êtes pas capables de dialoguer comme des Altus civilisés, que chacun rentre chez soi. Il me déplairait d'avoir à en venir à faire usage de la magie pour vous empêcher de vous entre-déchirer.
Je regrette soudainement de ne pas avoir mon sceptre avec moi. Non pas que j'en ai réellement besoin, mais si jamais notre situation empire, il me serait bien utile... Trop tard pour envoyer un esclave le faire chercher, n'est-ce pas ?
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Faustus Scaevola
Imperial Divine
Nero grimace, essuyant d'un bref revers de la manche de sa tunique - déjà abîmée par l'argentée, le crachat humiliant. « Sale vermine... » Encore une fois, sa fierté réclame vengeance. Son regard noir à l'encontre de Kaida ne dissimule pas toutes les insultes et obscures pensées qui circulent actuellement au sein de son esprit. Il essaie pourtant de se contenir. Difficilement. C'est grâce à l'intervention de Faustus qu'il commence à reprendre contenance, remerciant le soutien de son cousin dans l'affaire. Ce n'est pas suffisant à son goût, mais le coup de talon infligé à l'esclave - ou ancien esclave le comble déjà en cet instant. Plus tard, Nero aura bien l'occasion de l'enfoncer plus bas que terre. Même si le Divin n'a pas tord dans ses propos : le Magister en est réduit bien bas, lui aussi. Il ne rechigne pas, ne râle pas, n'allant pas contre-dire la seule personne capable de désamorcer le conflit mortel qui s’annonçait. « En effet, Faustus, je me suis suffisamment emporté pour un déchet qui n'en vaut pas la peine. » Rétorque Nero en évoquant Kaida, bien évidemment, évitant de raviver les flammes de la Caelina.
Il n'empêche que, même si tout semble enfin rentrer dans l'ordre, le Pavus n'oublie pas. Lui non plus n'en restera pas là. Aucune réflexion supplémentaire ne s'échappe d'entre ses lèvres lorsqu'elle annonce son départ - enfin, emportant avec elle son jouet. Puisse-il dépérir comme l'être inférieur qu'il est. Avec lui non plus, Nero n'en restera pas là. Il ne salue pas les deux importuns qui s'évaporent très vite hors de son champ de vision, ne l'empêchant pas de répondre de loin au dernier tic de Marianis. Mais il n'est pas direct, juste concentré en sous-entendus. « Enfin de l'air. Retournons-en à nos affaires, cousin, maintenant que la maison retrouve son charme. » Maintenant que les troubles-fêtes se sont envolés, loin de son chez lui. Du balais, et bon débarras. Nero garde un arrière goût très amer en bouche mais reste satisfait de s'en être aussi bien tiré ; ou presque, vu son torse abîmé ainsi que sa tunique endommagée. Plus encore, sa fierté amochée.
- Spoiler:
- Kaida nous te laissons conclure le rp ?
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en maître est installé dans mon âme et l'habite.
─ et moins que la vieillesse affreuse et décrépite ─
C'était peut-être un peu stupide. Non. Cela avait été carrément stupide d'agir de la sorte. Surtout quand je reste droit devant Nero, alors que je viens de commettre l'affront à son égard. Je m'attends certainement à recevoir une énième punition, me rendant encore aucunement compte que je ne lui appartenait plus. Qu'il ne pouvait très certainement plus lever la main sur moi alors qu'il m'avait cédé à Marianis. Le Magister, lui, ne réagit également pas tout de suite avant d'essuyer son visage pour finalement lancer une insulte à mon égard. Je pourrais en faire de même, mais je préfère ronchonner, ne désirant pas mettre plus d'eau sur le feu alors que Nero et Marianis s'en sortent déjà assez bien comme ça. D'autant plus que son regard sombre me ravise. Ce genre de regard qui vous fait bien comprendre que cela n'est rien de plus que l'ouverture des hostilités. Qu'un jour ou l'autre, on serait peut-être amené à se rencontrer et que cette fois-ci, il ne me ratera pas alors que Marianis ne se trouvera pas à mes côtés pour me protéger. Mais pour le moment, c'est Faustus qui le venge, me saisissant sans prévenir par mes chaînes avant de me jeter à terre et de me donner un coup de talon. Je me tortille alors sur le marbre froid, gémissant et grimaçant. Plus que surpris que meurtri bien que mon état maladif n'apaise en rien les maux qui semblent même être plus vigoureux. Je reste ainsi là, sur le sol, écoutant Faustus se concentrer dorénavant sur les deux protagonistes prêt à se déchirer mutuellement pour moi - même s'il y a plus que cela derrière cette histoire d'acquisition de banal esclave -. D'un côté, je ne sais plus ce que je veux réellement. Le combat devait-il cesser désormais où pouvais-je espérer voir Marianis attaquer à nouveau et triompher définitivement sur les deux hommes ?Il ne valait mieux pas continuer sur cette pente glissante. Pas alors que Faustus avait, lui aussi, pris la décision d'attaquer à son tour. Et ça, Marianis l'avait bien compris. Nero aussi... À sa manière ; cédant finalement définitivement ma petite personne à la demoiselle au derme d'ivoire. Quand cette dernière me fait signe de la rejoindre, je me précipite à ses côtés sans même me faire prier d'avantage. Je veux fuir la maltraitance et la désolation de ma condition. Je veux être en mesure de développer mes pouvoirs et gravir les échelons en puissance. Qu'importe si cette force devrait servir ma cause ou celle de l'immaculée ; après tout, si elle m'épaulerait dans ma quête, je pouvais bien lui rendre des services en retour. Je cours, me rangeant ainsi à ses côtés alors que nous nous apprêtions à quitter la maison. Aussi, je reprends la parole après qu'elle en est fait de même. ≪ - Je vous suis, Maît... Suis-je obligé de vous considérer comme ma propriétaire ? Devrais-je encore supporter ces chaînes ? ≫ lui demandais-je soudainement en levant mes poignets tout en exhibant mon cou entravé. C'est que depuis tout ce temps, ces interrogations me tiraillaient l'esprit et aujourd'hui, j'étais confus quant à la position à adopter à ses côtés. Espérer être plus qu'un simple esclave ou continuer à se soumettre éternellement. Dans tout les cas, une chose était sûr, je venais d'être débarrassé d'un lourd fardeau de vie qui ressemblait bien plus à de la survie. Quand je pense que le Divin Noir est capable de se montrer moins perverti que son cousin en matière de maltraitance envers ses esclaves, j'espère que Marianis le soit tout autant et que le mal qui venait de se dérouler sous mes yeux impuissants ne s'était produit que pour de jours meilleurs. Un avenir plus chaleureux en perspective. Aussi, avant de quitter définitivement la demeure des Pavus qui fut jadis un enfer sur terre, je me détourne un instant pour observer les deux hommes qui ne se préoccupent pas de notre escapade. Il me faudra du temps pour assimiler ce qui est en train de m'arriver. Encore une chose nouvelle dans ma vie de serviteur quand d'autres connaissent ces conditions quotidiennement. Fort heureusement, j'ai le sentiment que Marianis ne m'abandonnera pas dans les bras d'un autre tortionnaire désireux de possessions mortelles. Ma vie se retrouverait dorénavant chez elle et rien ni personne ne pourrait y changer, même dans la violence, face à cette stature de marbre à la grande réputation, ici, semblerait-il.- f i n -
- hors-sujet:
yep yep yep !
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