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Mer 5 Juil - 2:10


le vent chantait sous l'azur bleu.
─ je gagnai la cité des morts pour chercher dieu ─
Je n'assimilais pas encore ma situation. C'est un cauchemar éveillé songeais-je. Un cauchemar, oui. Et je finirais par ouvrir les yeux avant de me rendre compte que je n'avais jamais quitté Orlaïs pour cet pays effroyable. Du moins, c'est ce que j'espérais alors que je m'attelais à la tâche afin à ce que le manoir puisse être éternellement propre, aidé des pauvres âmes qui avaient connu le même sort que le miens. On osait que très rarement parler entre nous, comme si le soutient ne pouvait être envisageable entre créatures de basse condition. À dire vrai, je ne voulais parler à personne. À quoi bon me plaindre ? Je voulais garder le peu d'honneur qui me restait pour garder la tête froide et tenir tête à notre propriétaire lorsque je me sentais capable de le faire. Mais je dois bien l'avouer, après ce long voyage où j'avais été bouffé par l'espoir, il n'y avait plus rien qui me poussait encore réellement à me battre. J'avais quitté des terres hostiles pour retrouver de nouvelles terres hostiles. J'avais fuis les templiers pour être piégé par un mage esclavagiste. Je ne savais plus réellement où aller afin de me cacher. Qui sait d'ailleurs si j'oserais tenter l'impossible. L'homme était sans nul doute semblable à un noble en ce milieu. Il avait la puissance magique et le pouvoir politique... Tandis que moi ? J'avais rien. J'avais espéré pouvoir être en mesure d'apprendre de nouvelles formes de magie, mais non. J'étais devenu un animal de compagnie, un bien. Et si j'avais cru, hélas, que l'acquisition de simples mortels seraient seulement la lubie des Pavus, je m'étais finalement rendu compte que cela était chose courante à travers tout le pays. Ainsi, la contrée que Marianis m'avait présenté avait été fantasmé dans mon esprit. Il était, en vérité, un empire terrible. Plus inquiétant même que pouvait être la menace des templiers qui eux, pensaient agir dignement.

Aujourd'hui, je me trouvais humilié par l'accoutrement que l'on m'avait refilé, plus pauvre que celui que j'avais pu porter jadis, la face dévoilée et les bijoux remplacés par ce collier de fer qui me serrait le cou tel un étau, ce dernier pourvu d'une chaîne qui servait par moment de laisse. On aurait dit un animal se tenant sur ses deux pattes. Mais loin de moi dans l'idée de m'offusquer pour si peu, même si j'ai toujours été amoureux des vêtements précieux. Finalement, des coups sur la porte viennent me tirer de mes pensées. Les serviteurs se dévisagent, ne sachant que faire avant de finalement disparaître dans une autre pièce tandis que je file en direction de la porte pour ouvrir. Tout le monde est au courant de la venue de Faustus Scaevola, le Divin Noir en personne, mais aucun de nous ne s'était attendu à ce qu'il ne se présente alors que Nero était actuellement absent. Et d'ailleurs, c'est ce qui provoqua ce soudain mouvement de panique. Mais pas moi. J'en avais fréquenté des Nobles. Des tonnes, même. Je n'étais aucunement soucieux à l'idée de faire face à une nouvelle personnalité à l'influence certaine. C'est donc tête basse que je saluais le nouveau venu avant de m'exprimer d'une voix calme. ≪ - Bonjour. Entrez... Installez-vous. ≫ fis-je alors avant de montrer l'un des sièges présent dans la pièce. ≪ - Mon maître n'est pas encore rentré, puis-je vous être utile en quoique ce soit ? ≫ le questionnais-je ensuite. Je ne connaissais en rien l'homme face à moi mais quelque chose me disait qu'il ne devait pas être forcément tendre. Dans tout les cas, j'avais pris la décision de rester encore calme pour le moment, ne pas provoquer trop d'agitations. Je devais l'analyser et me faire une idée du personnage pour pouvoir l'amadouer et le caresser dans le sens du poil.
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Mer 5 Juil - 15:45




Le vent chantait sous l'azur bleu

Do not even think approaching me

 Le trajet avait été plus compliqué que prévu. Je n'avais plus qu'une hâte, arriver enfin à bon port, et me reposer chez les Pavus. D'autant plus que le ciel me jouait un nouveau tour de cochon. Il pleuvait des cordes. Le résultat de ces malheureuses coïncidences ? Mon humeur n'était pas au beau fixe. Je n'étais pas non plus complètement mal luné, mais disons que je n'allais me mettre à sourire bêtement au premier venu non plus. ... Ce que je ne faisais jamais, de toute façon.

Enfin bref, passons. J'étais enfin arrivé, j'étais entier, et dans quelques minutes à peine, j'allais pouvoir profiter de l'hospitalité de mon cousin. Tout allait rentrer dans l'ordre, tout serait pour le mieux. Je me permis même de rêver à une bonne tasse de thé, histoire de me réchauffer après toute cette eau qui m'était tombée dessus. Plus que quelques mètres, et ce serait la fin du calvaire.
Après avoir flatté l'encolure de ma monture, j'en descendis en me réceptionnant souplement sur le sol détrempé. Au point où j'en étais, un peu plus ou un peu moins de pluie... Sans prêter la moindre attention à l'esclave qui me suivait à une distance respectable, portant sûrement mes effets personnels comme si sa vie en dépendait -ce qui était vrai dans une certaine mesure- je m'avançai vers la demeure pour y frapper à la porte.

C'est un serviteur que je ne connaissais pas qui vint m'ouvrir. Tiens donc, Nero s'était encore offert un nouveau jouet ? Rapidement, le temps de quelques millièmes de secondes à peine, je détaillai cette nouvelle tête... Et eus un léger froncement de sourcils quand mon regard accrocha sur ses oreilles pointues. Un Elfe. Encore un, ne pus-je m'empêcher de songer. Eh bien, tant pis. Je devrai composer avec. Après tout, le magister s'entourait de ce qu'il voulait, c'était que ça regardait.
Je pénétrai donc dans le hall en lui adressant à peine un regard. Volontairement, j'ignorai son invitation à prendre place sur l'un des sièges qu'il m'avait indiqués. Je ne comptais pas m'attarder dans cette pièce, à avait-il la tête, celui-là ? Je n'avais pas l'habitude qu'on me fasse attendre, et encore moins au sein de cette maison.

≪ - mon maître n'est pas encore rentré, puis-je vous être utile en quoique ce soit ? ≫

Là, je me figeai, mains croisées dans le dos. Comment ça, Nero était absent ? Bien sûr. Suite logique des derniers événements en date. Pourquoi je ne l'avais pas senti venir, c'était une toute autre question. La colère que j'avais senti bouillir durant quelques brefs instants se mua presque aussitôt en lassitude. J'aurais dû m'y attendre. Allez, prend sur toi, Faust. Ce n'est qu'un contretemps de plus.

- Des vêtements secs seraient appréciables. Enfin, si tu es capable de m'en trouver, évidemment. rajoutai-je avec un infime sourire narquois au coin des lèvres. Que voulez-vous, on ne se refait pas.

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Faustus Scaevola

Faustus Scaevola

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Jeu 6 Juil - 0:42


le vent chantait sous l'azur bleu.
─ je gagnai la cité des morts pour chercher dieu ─
Lorsque son regard rencontre ma face, je perçois toute l'arrogance dans ses prunelles. Ce même regard d'un homme qui se croit supérieur à vous alors qu'il est en réalité rien de plus qu'un homme. Je n'étais pas comme tout ces esclaves qui étaient dorénavant domestiqués pour accepter cette situation, non. Aussi ne pus-je m'empêcher de lui démontrer un certain mépris même si je faisais tout pour me contenir. Il ne fallait pas que je me comporte comme un trublion, que je me fasse remarquer. Je devais simplement servir. C'était aussi simple que ça. Servir et jouer les ombres... Surtout lorsque Nero sera de retour. Je n'aurais plus à affronter l'invité outre peut-être pour servir la boisson. Mais ma présence ne serait très certainement plus aussi recommandée qu'elle ne l'était présentement. Pourtant, j'avais le sentiment que je n'existais déjà plus alors que l'homme avait bien plus d'intérêt pour l'architecture que pour ma personne elle-même. Il n'alla même pas s'asseoir comme je lui avais proposé de le faire. Tant pis, qu'il se fatigue à rester debout ! Quand enfin j'expliquais à l'individu que Nero n'était toujours pas là et lui demandais s'il désirait quelque chose, je ne m'attendrais très certainement pas à l'entendre réclamer des nouveaux vêtements. Plutôt à des rafraîchissements. Mais sans doute est-ce habituel. Après tout, cela ne faisait que quelques temps que je me trouvais au sein de la demeure Pavus. ≪ - Je vais en chercher de ce pas. ≫ fis-je alors avant de m'incliner et de faire volte-face pour aller chercher des habits. Automatiquement, je m'étais dirigé en direction de la chambre d'ami, songeant que Nero avait probablement dû demander aux autres esclaves de préparer le nécessaire pour la venue de Faustus et que sa demande devait très certainement se trouver dans l'une de ces armoires. Aussi, c'est sans réfléchir d'avantage que je me procurais une chemise et un pantalon avant de revenir auprès de l'invité, bras tendus, de la même manière que l'on servirait un plateau d'argent. Je ne savais pas si c'était la bonne chose à faire. Si je devais même le déshabiller moi-même où si l'homme était apte à accomplir cette tâche seul. Après tout, j'imaginais que certains individus devaient être entourés de tellement de domestiques que certains devaient être assignés à placer la cuillère d'argent dans leur bouche... Au final, ils étaient "puissants" mais ils restaient également dépendants. Sans leurs serviteurs, qui seraient-ils ? Personne. Ils ne pourraient compter sur personne pour satisfaire leurs besoins. Ils devraient faire tout par eux-mêmes et cela les fatiguerait très certainement. Comme j'aimerais voir ce personnage, face à moi, faussement majestueux et assurer les tâches les plus ingrates. Comme celle qu'effectuait actuellement son propre esclave, tenant ses biens dans ses bras chargés. D'ailleurs, je me disais que si cela ne serait pas à moi de m'occuper à le changer, c'était très certainement à son animal de compagnie de s'en occuper. Une tâche que j'éviterais très probablement d'exécuter, songeant que je ne le connaissais pas assez pour avoir un contact aussi proche. Qui sait, il n'apprécierait sans doute pas non plus.
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Sam 8 Juil - 12:43




Le vent chantait sous l'azur bleu

Do not even think approaching me

 Une évidence me frappa presque aussitôt : cela ne faisait pas longtemps que cet Elfe avait perdu sa liberté. Il avait encore au fond de son regard et dans son attitude des restes de fierté et d'amour-propre, peut-être même comme des étincelles de rébellion, que je croyais entrapercevoir, furtivement, derrière certains mots, certains mouvements. Je faisais confiance à mon cousin pour rapidement éteindre toute volonté de lutter. A quoi bon s'épuiser contre le courant, de toute façon ? Surtout quand on se trouve être un poisson si chétif. Le genre à ne pas survivre plus de trois heures lâché seul dans un torrent de montagne.
Si je le jugeais durement, j'avais la désagréable sensation que c'était réciproque. Sentiment qui ne me plaisait absolument pas. Voilà pourquoi je ne prenais jamais de serviteurs fraîchement capturés. Trop rebelles, trop imprévisibles. Si j'avais eu un Elfe de ce genre chez moi, je n'aurais pas réussi à me détendre. Et je suis déjà bien trop tendu partout ailleurs pour me permettre de m'épuiser les nerfs au sein de ma propre demeure. Je laissai échapper un infime soupir en songeant que se compliquer la vie, c'était bien le genre de Nero.

≪ - je vais en chercher de ce pas. ≫

Un vague signe de la main fut ma seule réponse, pas même un regard. J'étais trop perdu dans mes pensées pour lui accorder davantage d'attention. Mon esprit avait déjà dérivé vers les tâches qui m'attendaient sagement, à la Flèche d'Argent. Rien que d'y repenser, ça me fatiguait déjà. Divin Impérial, c'est loin d'être une partie de plaisir. Mais enfin, je ne vais pas non plus me plaindre de ma position.
Au retour de l'Elfe, je m'extirpai à contre-coeur de mes rêveries, pour reporter mes prunelles sur lui, et surtout sur les vêtements qu'il me tendait. Tiens donc, il semblait plus compétent que ce que j'avais pensé de prime abord. Ou bien était-ce de la chance ? Mon propre esclave ayant les mains prises des ouvrages que je rapportais à Nero, je me vis dans l'obligation de prendre les atours moi-même. Ce qui, au fond, ne me dérangeait pas vraiment. De toute manière, je n'appartenais pas à cette catégorie de nobliaux tellement anesthésiés qu'ils n'étaient même plus capables de se vêtir par eux-mêmes. Personne ne me touchait, ni n'en voyait plus que ce que je tolérais. Point final. Enfin, sauf mon cousin, en ce qui concernait le premier point. Je fis donc signe à mon domestique de ne pas bouger de là où il se trouvait, et gagnai la chambre vide la plus proche pour me changer rapidement. Bon, une fois sec, c'était déjà bien mieux. Je délaissai les vêtements détrempés sur le sol, quelqu'un s'en chargerait bien.

Je retournai ensuite dans le hall, terminant d'arranger l'une de mes manches. Certes, j'avais encore les cheveux très humides, mais ils sécheraient rapidement. Ce n'était pas si désagréable que ça. Même si, effectivement, j'avais hâte d'être à ce soir pour me plonger dans un bon bain chaud.
Une nouvelle fois, je posai les yeux sur le nouveau jouet de Nero. Je devais bien avouer que, d'une certaine façon, il attisait ma curiosité.

- Je suppose que tu n'es pas esclave depuis longtemps, n'est-ce pas ? Tout comme je suppose que tu n'as aucune idée de ce que Nero est allé faire, et pour combien de temps il en a ?

Oui, je sautais du coq à l'âne, mais je m'en fichais. Si l'absence du Pavus se prolongeait, mon agacement allait augmenter proportionnellement, et tant pis pour la personne que je trouverais sur mon chemin à ce moment-là. Je passerai mes nerfs sur elle.

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Faustus Scaevola

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Dim 9 Juil - 14:55


le vent chantait sous l'azur bleu.
─ je gagnai la cité des morts pour chercher dieu ─
J'avais tendu les vêtements à notre nouvel invité, m'attendant simplement à ce qu'il fasse ce qu'il avait à faire. Espérant qu'il ne me demande pas non plus de se charger de son rhabillement. Fort heureusement, il s'éloigna tout seul pour aller rejoindre une autre pièce où il se cacha de ma vue ainsi que celui de son serviteur pour se changer. Je profitais de ce simple laps de temps pour reprendre contenance alors que j'avais fais tout ce qui était mon pouvoir pour ne pas assumer pleinement mon nouveau statut devant l'un des proches de Nero. Après tout, je ne faisais, pour l'instant, rien de bien dégradant qui pouvait dégrader mon estime au cours du temps. Seul l'étau autour de mon cou ne faisait que de me rappeler inlassablement ma position. Je n'en avais cure. À la rigueur, il était plus gênant à porter de par sa structure, mais c'était tout. Il n'y avait point de miroir  pour m'admirer, me pousser à me rendre à l'évidence. Pour moi, l'échappatoire était encore possible. Je ne me sentais pas esclave, seulement prisonnier pendant quelques jours, avant que je ne finisse par trouver une solution pour une potentielle évasion. Je ne pouvais d'ailleurs m'empêcher de me questionner sur l'individu qui avait suivi le Divin Noir... Et lui, que pensait-il de lui et de sa fonction ? Avait-il fini par oublier ce que cela voulait signifier, la liberté ? Je n'ai pas le temps de m'attarder sur cette seconde personnalité que Faustus revient, avec les nouveaux habits que je lui avais donné, ce dernier portant son regard sur moi. Je tente de me tenir droit et de cacher toute la mésestime que je pouvais avoir à son égard. Même s'il semblait soudainement concentré sur ma personne, ce qui n'était pas le cas, quelques minutes plus tôt.

≪ - Je suppose que tu n'es pas esclave depuis longtemps, n'est-ce pas ? Tout comme je suppose que tu n'as aucune idée de ce que Nero est allé faire, et pour combien de temps il en a ? ≫. Je fis un petit sourire légèrement amusé. Et mince, il avait dû le remarquer. Mais était-ce réellement difficile de le percevoir ? Lorsque je suis arrivé ici, j'avais été surpris de constater la peur que l'on pouvait lire dans certains regards de ces esclaves. Certains étaient même à la limite de l'adoration, de la même manière que l'on vénère une déité. Tout cela semblait être organisé pour flatter l'ego de nos possesseurs. Pourtant, je me voyais aujourd'hui mal à l'idée de me jeter à genoux devant le Pavus et lui faire autant les yeux doux que je pouvais en avoir envers le Créateur. Je supposais qu'un homme ne pouvait être dressé de la même manière que l'on dresse un animal. Mais je me trouvais encore au début de mon asservissement. Qui sait ce que tout les autres avaient endurés et ce, depuis combien d'années ? De la maltraitance physique et morale. Peut-être même que toute lueur d'espoir avait été éteint à partir du moment où ils avaient compris que personne ici ne serait en mesure de les sauver. Personne, pas même les autres esclaves qui enduraient le même traitement. ≪ - Vous avez vu juste... ≫ commençais-je alors doucement. ≪ - Il m'avait promis de faire de moi son apprenti, au lieu de ça, voilà ce que je suis devenu aujourd'hui... ≫ fis-je alors en me démontrant de mes mains. ≪ - Et non, je ne sais également pas quand est-ce que Nero va revenir. ≫ finis-je alors par dire pour en avertir l'hôte. J'espérais malgré tout à ce que mon maître ne finisse par revenir rapidement. Je ne sais si j'arriverais à assurer toutes les demandes du Divin Noir.
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Lun 10 Juil - 16:05




Le vent chantait sous l'azur bleu

Do not even think approaching me

 A son imperceptible sourire, je sus que j'avais vu juste. Esclave fraîchement débarqué dans la "profession", si on pouvait s'exprimer ainsi. Voilà qui expliquait son attitude, et ses relents de fierté. Oh, il finirait par s'en défaire, de grès ou de force. Un domestique qui tient tête à ses maîtres ne fait fait jamais long feu, et je doutais franchement que Nero fasse figure de propriétaire compréhensif et patient. Bien que je pouvais me tromper, ceci dit. Même si j'en doutais.

Cependant, ce fut rapidement à mon tour de sourire, et même de partir dans un éclat de rire. Voilà qui expliquait tout ! Une nouvelle victime des paroles mielleuses de mon cher cousin. Je connaissais bien ses façons de faire, et certes, je ne pouvais pas nier qu'il savait user intelligemment de ses charmes pour obtenir ce qu'il voulait. Mais enfin, là tout de même... Cet Elfe n'avait donc rien dans le crâne, pour s'être ainsi laissé prendre dans les filets d'un noble tévintide ? N'était-il donc pas au courant de la politique de notre empire concernant les Elfes ? Quelle naïveté.
A présent que je l'avais entendu parler davantage, un détail finit par me sauter au visage. Son accent. Mon vis-à-vis s'exprimait avec un accent reconnaissable entre tous. Ainsi donc, c'était un orlésien. Intéressant. Histoire de confirmer l'hypothèse que mon esprit fomentait déjà, c'est sans la moindre gène que je me saisis avec autorité -mais sans violence et calmement- de l'une des mains de l'Elfe pour jeter un regard plus attentif à l'intérieur de ses paumes. Hum. Lisses, tout autant que les miennes. C'était donc bien ce que je pensais, un Citadin qui devait être habitué à un certain confort, auparavant. Je relâchai son poignet, ne voyant pas l'intérêt de m'y attarder davantage.

- J'ignore dans quelles circonstances Nero et toi vous êtes rencontrés, mais je peux tout de même affirmer que tu as été bien naïf de le croire. Je ne sais pas non plus pourquoi tu as préféré Tévinter à Orlaïs, à moins que terminer tes jours en tant qu'esclave te paraissait plus supportable que d'être enfermé dans un Cercle jusqu'à la fin de ta vie ? Après une pause de quelques instants, j'ajoutai : As-tu vraiment cru qu'il t'enseignerait quoique ce soit ? J'aime mon cousin, mais voyons les choses en face, il fera rarement quelque chose de profondément altruiste s'il n'a rien à y gagner dans l'histoire. Lui avais-tu promis quelque chose en retour ?

C'est vrai, toute cette histoire me rendait curieux. D'autant plus que j'avais l'impression qu'il me manquait une pièce capitale pour comprendre le puzzle dans son intégralité. Et puis de toute façon, ce n'était pas comme si j'avais mieux à faire, le Pavus ne semblant pas pressé de montrer le bout de son nez. Créateur me vienne en aide si cet espèce d'idiot me faisait volontairement faire le pied de grue dans son hall d'entrée.

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Lun 10 Juil - 23:34


le vent chantait sous l'azur bleu.
─ je gagnai la cité des morts pour chercher dieu ─
Suivant mes paroles, il se mit à rire. Un rire si fort... Tandis que je le jugeais alors de nouveau avec mépris. Mais cette fois-ci, je ne le cachais pas. Il était en train de s'amuser de ma situation, de ma détresse. Moi qui avait fuis mon pays en espérant trouver enfin la paix ! Et puis j'étais tombé sur Nero. J'avais bu ses paroles, sans même chercher à comprendre, espérant tout simplement à ce qu'elles soient vraies. Après tout, je fus désespéré à ce moment-là. J'avais maintes fois échappé aux templiers et j'avais fait un long voyage avant d'arriver au sein du pays. Il avait lâchement jeté son dévolu sur moi alors que je m'étais trouvé aussi bien faible physiquement que mentalement... Sans parler du peu d'information que l'on m'avait donné avant que je ne finisse par atteindre la contrée. Je m'étais certainement condamné bêtement, mais il faut dire que rien ni personne n'avait fait en sorte d'arranger ma situation. Aujourd'hui, je m'en voulais très certainement pour la naïveté que j'avais pu démontrer mais j'en voulais également à tout ceux qui m'avait faussement guidé. En particulier à cette demoiselle, aux allures de statue de marbre ; Marianis. ≪ - Mais... Qu'est-ce que... ≫. Soudainement, je suis tiré de mes pensées alors que je sens l'individu attraper mon poignet pour finalement porter ses prunelles en direction de ma main, comme s'il cherchait à l'inspecter. Je me tends à son contact, comme craignant à ce qu'il ne vienne porter la main sur moi alors que je n'avais rien fais de grave qui puisse réellement me porter à préjudice. Heureusement, il lâcha sans retour ma menotte pour reprendre alors la parole. ≪ - J'ignore dans quelles circonstances Nero et toi vous êtes rencontrés, mais je peux tout de même affirmer que tu as été bien naïf de le croire. Je ne sais pas non plus pourquoi tu as préféré Tévinter à Orlaïs, à moins que terminer tes jours en tant qu'esclave te paraissait plus supportable que d'être enfermé dans un Cercle jusqu'à la fin de ta vie ? [...] As-tu vraiment cru qu'il t'enseignerait quoique ce soit ? J'aime mon cousin, mais voyons les choses en face, il fera rarement quelque chose de profondément altruiste s'il n'a rien à y gagner dans l'histoire. Lui avais-tu promis quelque chose en retour ? ≫. Il est vrai que face aux paroles de l'homme, on pourrait se questionner. Sauf que contrairement à lui, Nero n'était, au départ, que pour moi un passant que j'avais rencontré par hasard et on m'avait parlé de Tévinter comme une incroyable cité où les mages seraient libres. Pas un milieu terribles où les elfes n'auraient qu'à bien se tenir ou fuir. ≪ - Je lui avais proposé de l'argent, mais il ne voulait rien, disait-il... ≫ J'osais de nouveau lâcher un rire, bien plus aigre que le précédent, m'attendant une nouvelle fois à recevoir des moqueries de la part de mon interlocuteur. ≪ - Quant à Tévinter, on ne m'avait guère parler de l'esclavage des elfes... Et même si cela aurait été le cas, ne suis-je pas avant tout un mage ? Je pensais que j'aurais été pleinement accepté en tant qu'homme libre. ≫ m'exclamais-je alors m'attendant à ce qu'il réagisse. Bien sûr, le Divin noir ne devait pas me percevoir en tant que tel. Mais je voulais le provoquer, très certainement. ≪ - Au final, j'avais le choix ; soit je rejoignais les Cercles et je devais faire ce que l'on me demandait de faire, soit je pouvais espérer une vie meilleure en tant que mage libre à Tévinter... J'ai donc rapidement fait un choix. ≫. Peut-être voudrait-il bien l'admettre, peut-être ne voudrait-il pas l'admettre. Mais pour moi, cela avait été très clair lorsque je me suis échappé de Val Royeaux. J'ai même pris tout mon temps avant de partir pour ne plus jamais revenir.
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Jeu 13 Juil - 16:41




Le vent chantait sous l'azur bleu

Do not even think approaching me

 Je l'avais vexé, je le voyais bien. Profondément blessé dans son orgueil, même, peut-être. Que de fierté dans un corps qui me paraissait si frêle. Pour un peu, je l'aurais cru capable de s'envoler sous l'effet d'une bonne bourrasque. Ce qui me ramenait à me questionner sur l'utilité que pourrait bien avoir Nero d'un animal pareil. Manifestement pas très bon mage, naïf et innocent, peu de force physique... Non, je ne voyais pas l'intérêt. Hormis peut-être le plaisir de la capture. Mais ce n'était qu'une sensation temporaire, immédiate. Le genre de sentiment qui fait relâcher leurs prises sitôt ferrées aux pêcheurs. Mais il est vrai que ce n'était pas le genre de mon cousin de laisser filer un poisson une fois qu'il le tient entre ses griffes. Et puis au rythme il usait les esclaves, après tout... Qu'il fasse bien ce qu'il veule.
Toujours est-il que cet Elfe constituait une curiosité à mes yeux. Les orlésiens vivaient-ils donc si loin de la réalité du monde pour ignorer ce qu'il passe chez nous ? L'empire tévintide a certes toujours été quelque peu éloigné du reste de Thédas, mais à ce point-là, tout de même. Cela devenait aberrant. Une raison de plus pour qu'on se fasse entendre comme jadis, à coups de masse d'arme sur le crâne et de lames dans le ventre.

J'arque un sourcil sceptique quand l'esclave me parle de l'argent qu'il aurait proposé à Nero, et de son refus de l'accepter. Evidemment. Les Pavus sont loin, mais alors très loin d'être dans le besoin. Ce qui se voyait généralement plutôt bien, ne serait-ce que dans leurs choix vestimentaires. Ceci dit, ce n'était pas moi qui allais leur jeter la première pierre, avec mon obsession des bijoux... Il rit jaune. Oui, il peut, songeai-je.

≪ - Quant à tévinter, on ne m'avait guère parler de l'esclavage des elfes... et même si cela aurait été le cas, ne suis-je pas avant tout un mage ? je pensais que j'aurais été pleinement accepté en tant qu'homme libre. Au final, j'avais le choix ; soit je rejoignais les cercles et je devais faire ce que l'on me demandait de faire, soit je pouvais espérer une vie meilleure en tant que mage libre à tévinter... j'ai donc rapidement fait un choix. ≫

Je l'écoutai parler, et aussi étonnant que cela puisse paraître... Je le compris. Non, je n'allais certainement pas compatir, après tout il s'était jeté dans la gueule du loup comme un grand, mais je comprenais le cheminement de sa réflexion, et ce qui l'avait donc poussé à tenter sa chance par chez nous. Plus surprenant encore, ses paroles m'amenèrent à réfléchir moi-même. Que ferais-je, si on me privait de ma liberté ? Si demain, l'ordre des choses s'inversait, et que je me retrouvais avec des fers aux poignets ? Nul doute que je me battrais comme un lion pour ne pas rester captif. J'en avais déjà trp subi pour accepter d'encaisser un seul affront de plus dans ce genre.
Lentement, je pris une profonde inspiration, comme pour chasser ses pensées morose de mon esprit, puis arrachai mon regard au point fictif que je fixais sans m'en rendre compte pour le reporter sur le visage de l'Elfe.

- Je suppose que tu as manqué de chance. Si ta route n'avait pas croisé celle de Nero, peut-être ta situation serait-elle bien différente actuellement. Qui sait, peut-être le Créateur acceptera-t-il de te délivrer de ta condition, d'une façon ou d'une autre. Même si j'en doute, restons lucides. Ton nom ?

Fait suffisamment rare pour le faire remarquer, voilà que je m'intéressais à l'identité d'un esclave. Un être décidément bien singulier.

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Ven 14 Juil - 14:25


le vent chantait sous l'azur bleu.
─ je gagnai la cité des morts pour chercher dieu ─
≪ - Je suppose que tu as manqué de chance. Si ta route n'avait pas croisé celle de Nero, peut-être ta situation serait-elle bien différente actuellement. Qui sait, peut-être le Créateur acceptera-t-il de te délivrer de ta condition, d'une façon ou d'une autre. Même si j'en doute, restons lucides. Ton nom ? ≫. Aussi étonnant que cela puisse paraître, l'homme semblait comprendre ma situation, mon envie de fuir pour une existence meilleure. Peut-être même ressentait-il de la compassion ? Il avait de la compassion pour moi ? J'avais du mal à le croire. Les hommes et les femmes de Tévinter me semblaient bien plus cruels que nulle part autre ailleurs. Que si à Orlaïs, la discrimination des elfes n'était pas pleinement assumée, ici, nous n'étions que des biens plus rabaissés que des fauves sauvages. J'avais presque le sentiment que, même si les humains et les elfes étions pleinement aptes à se comprendre et avoir une discussion censée comme le divin noir et moi-même avions actuellement, certains ne faisaient pas même l'effort de nous connaître. Aujourd'hui, j'étais constamment rabaissé, sans doute que mon maître espérait me dresser. D'autres pensaient certainement que nous n'étions que des créatures incapables de dépendre de par nous-mêmes et que nous n'avions donc pas d'autres choix que de vivre aux côtés d'un individu qui saurait s'occuper de nous. Oui, c'est bien ça. Ils n'arrivaient pas à nous saisir et ne faisaient aucun effort pour changer les choses. Certains ne sont sans doute pas naturellement méchants et qu'au final, cela était devenu une habitude chez eux. Car ils n'avaient connu que ça et qu'ils ne voyaient pas les choses changer soudainement... Et il en allait de même pour les esclaves nés de parents tout deux esclaves. Cette société résultait d'un cercle vicieux. ≪ - Kaida Maidh. ≫ m'exprimais-je alors qu'il avait questionné sur mon identité. Une nouvelle fois, cela m'avait troublé. Nero m'avait, après tout, questionné sur mon titre avant tout pour abrutir ma confiance, mais le Divin Noir n'allait en rien tirer de ce nom puisque ce semblant de merveille qu'on m'avait conté sur Tévinter s'était dorénavant envolé.

J'en reviens alors à l'espoir que m'avait parlé le Divin Noir. Que le Créateur pourrait se montrer miséricordieux à mon égard et avoir en pitié ma condition d'esclave. Il est vrai que je n'ignorais pas les croyances humaines et qu'il m'arrivait également d'y croire puisque mes ancêtres avaient préféré abandonner leur culture pour pouvoir se mélanger avec les humains, mais aujourd'hui, j'étais perdu. Certains mortels prétendaient que nous n'étions pas la création du Créateur et qu'au grand jamais nous ne mériterions un jour ses grâces. De la même manière, avec la remise en place des Cercles et l'isolement des mages, je ne pouvais me permettre de croire qu'une déité aussi aimante, siégeant dans son empyrée puisse être aussi agréable avec des créatures que l'on pouvait considérer comme étant dangereuse... Et maintenant, je suis un esclave. Quand même le mortel n'avait de considération pour son prochain, qu'en est-il de l'immortel ? Je ne devais être qu'une fourmis à ses yeux. Une erreur de la nature. Pourtant, l'homme ravivait quelques peu mes désirs. ≪ - Pourquoi douter ? N'a-t-il pas aimé Andrasté et ne l'a-t-il pas divinisé ? ≫. Chacun voulait croire ce qu'il voulait bien entendre. L'homme devait me voir comme une infâme créature et moi, j'espérais qu'un être tout puissant puisse m'aider à me sauver. Mais même si je cherchais à rejeter les paroles de l'individu, je ne pouvais m'empêcher de le croire également un peu. J'étais tombé de Charybde en Scylla. Malgré mes combats pour ma liberté, mes fuites incessantes, l'asservissement avait fini par me rattraper.
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Dim 16 Juil - 14:58




Le vent chantait sous l'azur bleu

Do not even think approaching me

 Jusqu'à présent, j'estime que j'avais été plus que correct avec cet esclave. Kaida Maidh, d'après ce qu'il venait de me dire. Un nom qui me paraissait étrange, mais peut-être était-ce la norme pour les Elfes Citadins d'Orlaïs. Ces gens-là étaient décidément bien singuliers, en tellement de points. Oui, je m'étais montré presque sympathique envers lui, pour autant que je puisse en juger. Après tout, ce n'était pas dans ma nature d'être conciliant, compréhensif, et encore moins compatissant avec une pauvre créature dans son genre. Pouvait-il s''estimer heureux de mon attitude envers lui jusqu'à présent ? Oh que oui, il pourrait même s'en vanter. Enfin, s'il s'en sortait en vie et entier. Difficile de raconter quoique ce soit à quelqu'un quand on a eu la langue récemment tranchée, n'est-ce pas ?

Car non, je ne comptais plus être aussi affable. Pas après le sujet abordé aussi abruptement par Kaida. Comment osait-il arguer la prétendue divinité d'Andrasté en face de moi ? Ne savait-il donc pas que j'étais le Divin Impérial ? Ignorait-il que notre Chantrie -la seule valable en Thédas, rappelons le- n'accordait pas une telle importance à cette femme ? Oui, c'était une mage de talent. Je la respecte pour cela, évidemment. Cependant, non, ce n'est pas une déesse. Certainement pas ! Déjà que je tolérais à peine ce genre de propos de la bouche d'autres Altus de Tévinter, alors venant d'un simple esclave, un larbin, un misérable être dans son genre dont on pourrait disposer en guise de vulgaire paillasson si l'envie nous en prenait ? Le Créateur m'empêche de commettre un meurtre.
Une colère sourde, mais froide, m'envahit progressivement. Mon visage se ferma, devenant plus dur. Toujours légèrement en retrait, n'ayant pas bougé, mon esclave sentit venir les ennuis, et tenta de se faire aussi petit que possible sans pour autant bouger d'un cil. Difficile entreprise, mais ces gens-là savent comment se ratatiner sur eux-même. Une seconde nature.

- Je comprends mieux comment tu as atterri chez Nero. Tu n'es manifestement qu'un abruti notoire qui ne sait jamais quand tenir sa langue. Oser prétendre que cette fichue Andrasté est l'égale de notre Créateur, en face du Divin de Tévinter ? Soit tu es complètement inconscient, soit tu fais preuve d'une témérité suicidaire. Tu as cette chance de ne pas m'appartenir, mais je te conseille de dégager de ma vue aussi vite que tu pourras. Avant que je ne cède à l'envie de te trancher les oreilles pour les lancer en guise de friandise à mon chat.

.SHADOW
Faustus Scaevola

Faustus Scaevola

Imperial Divine
▲ MESSAGES : 310
▲ OCCUPATION : Divin de la Chantrie Impériale
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Maître Nécromancien - Métamorphe (chat & panthère noire) - Manie la dague, mais surtout son sceptre qui sert occasionnellement de bâton de combat
▲ LOCALISATION : Minrathie

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Lun 17 Juil - 5:43


le vent chantait sous l'azur bleu.
─ je gagnai la cité des morts pour chercher dieu ─
Il y a quelques instants de cela, j'avais cru que je m'étais trompé sur la personnalité de l'individu. Que malgré le mépris qu'il avait affiché au départ à mon égard, j'avais néanmoins pu être témoin de la considération qu'il pouvait avoir, même envers un simple esclave. Hélas, sans que je ne me rende compte de la gravité de mes paroles, il changea de nouveau d'expression, redevenant soudainement sombre. À tel point que la créature servile du Divin que je perçus du coin de l’œil semblait chercher à se fondre dans le décor. Pas moi. Je me contentais de le fixer, les sourcils froncés, quêtant à savoir ce que j'avais dis de mal. De la même manière, je me disais que si l'homme était un proche de mon propriétaire, il n'était aucunement mon véritable maître. Au final, seul les désirs de Nero devaient être véritablement assimilés comme des ordres. Mais peut-être me trompais-je et qu'il avait pleinement l'autorisation de me sanctionner sans pour autant que je sois au courant. Personnellement, j'espérais à ce que cela ne soit pas le cas car j'étais décidé à ne pas me laisser faire, surtout pour des faits que je considérais comme des broutilles. Qu'importe ce que j'avais pu dire, j'avais préféré admettre que c'était stupide de s'énerver pour quelques mots, inconsciemment lancés. ≪ - Je comprends mieux comment tu as atterri chez Nero. Tu n'es manifestement qu'un abruti notoire qui ne sait jamais quand tenir sa langue. Oser prétendre que cette fichue Andrasté est l'égale de notre Créateur, en face du Divin de Tévinter ? Soit tu es complètement inconscient, soit tu fais preuve d'une témérité suicidaire. Tu as cette chance de ne pas m'appartenir, mais je te conseille de dégager de ma vue aussi vite que tu pourras. Avant que je ne cède à l'envie de te trancher les oreilles pour les lancer en guise de friandise à mon chat. ≫.

C'était donc ça. Andrasté. Ainsi la jeune femme n'était pas considérée de la même manière ici. Ah oui ? Et pourquoi ? En quoi l'évoquer était si irritant que cela ? En quoi mon insouciance qui me caractérisait si aisément méritait à ce que toute la haine qu'il avait caché au plus profond de lui ressorte aussi violemment ? Car oui, il ne dissimulait plus sa mégalomanie ; le fait qu'il soit le Divin impérial et moi, un simple esclave contraint de courber l'échine devant les mages Tévintides. De la même manière qu'il n'hésita également pas à me menacer, affirmant qu'il serait prêt à me mutiler les oreilles si je restais encore ici, face à lui. Une des parties de mon corps qui m'identifiait en tant qu'elfe, ce qu'il haïssait très certainement. Mauvais, je pris alors à mon tour la parole. ≪ - Veuillez m'excuser pour ce que je viens de dire, je ne vous penserais pas à ce point aussi tatillon sur la religion... Et puis ne soyez pas aussi mauvais ! J'aurais pu parler des croyances elfiques ou naines ! ≫. Hélas, je n'avais guère de connaissance sur cette foi. Même celle venant de ma propre espèce bien qu'à présent, je regrette de ne pas être au sein d'un clan dalatien pour apprendre ma culture auprès des elfes véritables. ≪ - En définitive, cessez vos grands airs ! Vous êtes peut-être Divin ici, mais à Orlaïs, vous ne seriez rien de plus qu'un simple apostat en fuite ! ≫. Je crois que je venais de toucher le fond de la rébellion. Aussi, je cherchais à me radoucir en affichant un petit sourire qui se voulait doux et agréable bien que l'on pouvait aisément sentir l’hypocrisie qui transparaît dans mon expression. ≪ - Mais soit, restez seul si cela vous chante ! Au moins, je n'aurais à répondre aux ordres de personne pendant quelques heures. ≫. Et sur ces mots, je fis volte face, m'apprêtant à quitter la pièce pour profiter un moment meilleur, fuyant le Divin comme craignant à ce qu'il ne me rattrape pour me corriger. Surtout après ce que je venais de dire et ce que j'aurais pu dire par la suite, si seulement je ne m'étais pas retenu ; On avait fait tout notre possible pour essayer de nous entendre un minimum, en vain. Nos conditions respectives nous avaient rattrapé. On avait repoussé notre joute verbale mais on n'avait aucunement pu l'éviter.
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Lun 17 Juil - 11:10




Le vent chantait sous l'azur bleu

Do not even think approaching me

 Est-ce que j'en restais sans voix ? Comme temporairement assommé sous le choc de ce qui venait de se passer juste sous mes yeux ? Indéniablement, oui. Jamais je n'aurais cru qu'il demeurait en cet Elfe une telle fierté et un tel courage. Oser me répondre comme il venait de le faire pouvait être considéré comme du suicide. Je ne pouvais décemment pas laisser passer une telle insolence, de quoi aurais-je l'air ! Malheureusement... Kaida ne m'appartenait pas. Quant à Nero, il ne semblait pas décidé à pointer le bout de son nez pour le moment, et il était hors de question de lever ne serait-ce qu'un petit doigt sur l'une de ses possessions sans lui avoir demandé la permission auparavant. Je n'ai pas été élevé chez des sauvages, après tout.
C'est donc avec une immense frustration que je me retrouvais pieds et poings liés, à devoir ruminer en silence ce que ce parasite aux oreilles pointues venait d'oser me cracher au visage. Cela faisait longtemps que je ne m'étais plus senti aussi insulté. Malgré tout, j'éprouvais une très infime pointe de respect pour celui qui venait de me tourner le dos pour fuir la pièce sans en avoir l'air, le plus dignement possible. Si ça ce n'était pas du courage... Ou bien alors, comme je le soupçonnais, c'était un inconscient qui hurlait au suicide assisté. Allez savoir.

Alors que je me repassais en boucle chacun de ses mots dans mon esprit comme pour mieux attiser ma rancoeur, un détail me sauta soudainement aux yeux. Il n'aurait plus à obéir aux ordres de quiconque durant les prochaines heures, c'était bien ce qu'il avait dit ? Donc, le maître de maison ne serait pas là avant un bon moment. Parfait. Nouvelle contrariété qui venait couronner le tout. Sauf que là, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. C'est bon, j'en avais assez. Autant battre en retraite avant de faire une énorme bêtise.

- Les orlésiens sont définitivement des idiots sans aucune éducation.
- Maître, je crois qu'il ne pouvait pas savoir, il ne pensait mal faire...


Mon regard se porta immédiatement sur mon domestique, les bras encore chargés de livres. Il baissa immédiatement les yeux, avec l'air de regretter amèrement l'audace qu'il avait eu à prendre ainsi la parole.

- Son ignorance n'excuse pas son insolence. Et je ne crois pas t'avoir donné l'autorisation de commenter quoi que ce soit. Tais-toi donc, et pose ces ouvrages où tu peux. On rentre, je suis fatigué d'attendre.

Sitôt ma phrase achevée, je tournai les talons pour me diriger vers la porte d'entrée, bien décidé à retourner chez moi. Je ne rêvais plus que d'une chose, oublier ce fâcheux incident, panser ma fierté salement amochée, et profiter d'un peu de tranquillité. Une tasse de thé et un bon bain seraient un excellent début. Quant à Nero, oh il allait m'entendre, la prochaine fois.

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Faustus Scaevola

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