UNEXPECTED (JEZABEL)

Unexpected (NERO & JEZABEL)
Baby, I know what you came here for to tempt me. Quiet down the thoughts that brace to kick me, either way I know that you'll resent me ••• Retour à Qarinus, dans la résidence secondaire réservée au couple Pavus. Semblable à une maison de campagne, au bord de la mer, où Nero et Jezabel - parfois accompagnés de leur fils, peuvent s'éloigner temporairement des affaires à la capitale. Désertée d'esclaves, la maison est particulièrement tranquille si besoin est qu'ils se joignent en tête à tête. Il n'empêche que tous deux ne se sont pas retrouvés ainsi, en son sein, depuis déjà plusieurs temps. Un fait qui ne chagrine aucunement Nero, supportant de moins en moins la sorcière qui lui sert d'épouse. Particulièrement depuis le retour de sa sœur Valeria, l'agaçant sur plusieurs points. Cette froideur, ce regard noir si naturel chez les Thorn. Il s'en méfie autant voire plus que la mère de son enfant.

Si ce n'est pas lui-même qui a souhaité prendre du recul mais bien son épouse Jezabel, il profite au moins de cette opportunité pour laisser libre court à ses pensées. Loin du fils, inutile de prendre des pincettes pour dialoguer avec sa femme. Le ton monte aussitôt alors qu'il sont tout juste installés depuis quelques minutes. « Tu m'insupportes. Je veux revenir sur le fait que ta sœur garde actuellement Aedan et qu'à partir de là, il n'y a aucune raison pour que Nerva ne soit pas autorisée ne serait-ce qu'à le voir. Si tu restes sur ta position concernant ma jumelle, alors j'interdirais également à Valeria de voir son neveu. » Donnant donnant. Un œil pour un œil, une dent pour une dent, Nero est satisfait de pouvoir enfin mettre Jezabel devant un fait accompli. Depuis tout ce temps où cette dernière désapprouve que sa jumelle côtoie de près Aedan, que lui lutte pour faire en sorte que son enfant voit sa tante du côté paternel en secret, il est l'heure que la situation change. Que le vent tourne. Le Magister profite donc en un sens, à son grand étonnement, du retour de Valeria.

Tandis qu'il ne quitte que très peu son épouse des yeux, il dispose les quelques affaires emportées le temps du séjour. Ce sont là principalement des vêtements, la demeure restant aménagée et entretenue à chaque fois qu'ils viennent. Des esclaves sont régulièrement envoyés afin de s'en occuper avant qu'ils ne s'y rendent, comme maintenant. Une corvée de moins, s'il en est une.

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Juste un week end.
Rien que tous les deux.
Loin des disputes et de la haine.
Juste un instant de calme loin des regards, des oreilles indiscrètes.
Plongé dans l'écho des vagues.

Mais qu'avait-elle espéré, Jezabel ? Nero était égal à lui-même et avant même que ses pieds ne passent le pas de la porte de leur seconde demeure, le voilà qui avait donné naissance à un nouveau conflit. Une dispute absurde qui n'avait pas lieu d'être. Comment pouvait-il en vouloir autant à Valeria alors que celle-ci n'avait jamais rien fait ni rien ne dit contre lui. Elle était l'une des rares qui se montrait modeste et discrète et ne mettait jamais en doute la parole du patriarche Pavus alors même qu'elle aurait bien des raisons de le faire. Là où d'autres crachaient dans son dos, Valeria restait muette, honnête. Et lui, cet idiot, la condamnait par simple jalousie.

« Valeria vit sous notre toit, Nero. Elle compte sur nous deux pour la protéger de notre père et elle s'occupe d'Aedan de son mieux lorsque nous ne sommes pas là ! Elle est bonne avec lui, elle est bonne aussi avec toi ! »

Insiste Jezabel en déballant ses affaires, sortant les dentelles de son sac et la soie qui les accompagne. Lentement elle redresse le dos, observant son mari avec un air désabusé qui trahit la crise de nerfs imminente.

« Je ne te comprends pas, Nero... Valeria essaye juste de faire amende honorable pour le soutien que nous lui offrons... Elle cherche à se rendre utile... Et comprend là, elle a été exilé alors qu'elle n'était encore qu'une enfant, elle a l'occasion de renouer avec la dernière famille qui lui reste... Manques-tu cruellement de cœur au point de condamner injustement une femme qui ne demande rien d'autre que ta patience et ton soutient pour retrouver ceux qui lui sont chers ? »

Jezabel secoue la tête, agacée et perplexe. Oh elle sait très bien pourquoi Nero mentionne Nerva et le simple fait de penser à cette catin de Pavus, la prêtresse bouillonne d'une rage naissante.

« Ah oui, ta sœur... Tu te demandes pourquoi je refuse toujours qu'elle voit son neveu contrairement à Valeria, sans doute parce que moi, je ne m'enfile pas avec ma propre sœur. »

Entre les doigts fins de Jezabel, la dentelle glisse pour tomber sur le lit alors que son regard se fait plus froid et austère que jamais. Les traits tirés, elle observe son mari alors qu'un silence de plomb s'installe soudainement entre eux. Dans un souffle, la sombre femme murmure, accablée et furieuse.

« Tu croyais franchement que je ne le découvrirais pas... ? N'as-tu donc pas appris qu'il est dangereux de me sous-estimer ? » Elle secoue doucement la tête. « Tes nombreuses infidélités sont une chose Nero, cela me dégoûte mais je peux m'en accommoder... Mais ta propre sœur... ? Jamais je ne pourrais te pardonner cela... Et jamais je ne laisserais ce lien malsain venir souiller mon enfant. Alors tu veux punir Valeria en la tenant à distance ? Soit, fais-le, car elle aussi saura s'en accommoder. Mais ne compte pas sur moi pour plier l'échine et accepter de ta soeur pose ne serait-ce qu'un regard sur mon enfant. Et si Nerva a quelque chose à redire sur ce sujet, qu'elle vienne donc me le dire, elle se fera chaleureusement accueillir. »

Jezabel arrache le dernier tissu à son sac de voyage, le pliant négligemment alors que sa bile acerbe résonne encore dans la petite chambre. Ils étaient rares ceux qui avait le cran de venir lui faire des reproches car tous savaient à quoi s'en tenir avec Jezabel. N'était-elle pas une Thorn, après tout ? On n'attaquait jamais un Thorn de front, jamais. Pourtant en cet instant, la nécromancienne semble porter le poids du monde sur ses épaules et son regard humidifie rapidement. L'angoisse, l'émotion, l'épuisement. Tout cela commence à avoir raison de sa patience. C'est la voix brisée par le chagrin que Jezabel reprend la parole, évitant soigneusement le regard de son époux.

« Je suis las de toutes ces disputes, Nero... Tout ce que je voulais c'était passer du temps avec toi parce que malgré nos différents tu restes mon époux. Oui, je te déteste pour tout le mal que tu me fais mais... Malgré tout j'ai toujours de l'affection pour toi et tu en es parfaitement conscient, n'est-ce pas ?» Elle lève son regard larmoyant vers lui. « T'es-tu seulement demandé pourquoi je voulais ces quelques jours auprès de toi ? Pourquoi j'en avais besoin ? » Jezabel marque une pause, le temps d'inspirer longuement et d'avouer, le souffle court. « Je suis enceinte. »

Un triste sourire ourle ses lèvres alors que la femme remballe soudainement ses vêtements, les fourrant dans son sac d'un geste tremblant. Ses larmes dégringolent en une myriade de sillons salés au goût amer de la tristesse et du désespoir.

« Cela n'a aucune importance... je... je dormirais dans la chambre d'amis. »

Elle empoigne son sac et sans un regard pour son mari, fuit rapidement hors de la chambre, les épaules secouées par un sanglot silencieux alors que ses talons claquent dans le couloir à chaque pas hâtif pour mettre de la distance entre eux.

Unexpected (NERO & JEZABEL)
Baby, I know what you came here for to tempt me. Quiet down the thoughts that brace to kick me, either way I know that you'll resent me ••• Certes, Nero ne peut nier les faits exposés sous son nez : Valeria veille très bien sur Aedan, semblable à une seconde mère qui épaule la principale. Un instinct maternel vraisemblablement de famille sur lequel le Magister est incapable de cracher. Et si la sœur exilée est également respectueuse en sa propre compagnie, ce qui est tout à son honneur, c'est insuffisant à côté de sa propre jumelle salement éloignée de sa progéniture. La jalousie, oui. Celle-ci même qui ronge en cet instant son fort intérieur, ses entrailles qui brûlent d'une grande animosité. Peu importe la situation précaire de Valeria, à partir du moment où sa femme ne montre pas plus d'intérêt pour Nerva ayant également un gros vécu derrière elle, aucune pitié ne résonne en lui. Il s'apprête à lui répondre, entraîné dans sa colère grandissante, lorsqu'elle touche une corde sensible.

Sans doute parce que moi, je ne m'enfile pas avec ma propre sœur. Difficile de masquer l'étonnement sur son faciès. Pas que Nero pensait Jezabel trop stupide pour ne pas découvrir toutes ses infidélités, mais il ne soupçonnait pas qu'elle s'en servirait en cet instant précis. Le coup est dur. Le Pavus sert les dents, siffle mauvaisement à travers celles-ci tel un serpent en mauvaise posture, coupé dans son élan alors qu'il allait répandre un peu plus son venin. Réduit au silence pour le moment, Nero toise son épouse d'un regard noir, en concurrence avec celui qu'elle lui lance actuellement. Aucune honte ne l'accable, si c'est là ce qu'elle cherche. Simplement une contrariété de plus qui s'ajoute à la faire - ou plutôt à la dispute de couple.

En plein rangement peu ordonné, le Magister est presque tenté d'en venir aux mains. C'est dire que le sujet était vraiment très sensible et qu'il se sent considérablement coincé pour ce qui est du cas de sa jumelle. Incapable d'avoir le dessus, se heurtant à sa femme parfaitement en droit. « Quelle importance, la relation que nous entretenons ma sœur et moi ? A ce que je sache, il n'y a que toi pour fouiller autant dans mes affaires et ce dont Aedan n'est pas informé ne risque pas de le heurter. Il se demande plutôt pourquoi tu n'acceptes pas qu'il voit sa tante Nerva. Mais soit, comme tu dis, j'interdirais donc Valeria. Je me fiche bien de ses services rendus. » Râle-il, également borné, ne cherchant pas même à chercher une excuse en ce qui concerne sa relation incestueuse. Aveuglé par une rancœur bien différente, Nero s'apprête d'ailleurs à en rajouter une couche.

Ce qui le stoppe cette fois-ci se trouve être le changement soudain de comportement de son épouse. Intrigué, soupçonneux, surpris puis finalement en proie à un second mutisme lorsque l'annonce tombe. Je suis enceinte. Merde. Il aurait dû se douter que ce n'était pas normal. Obnubilé par ses intérêts ainsi que ses divers travaux au Magisterium, il n'a rien vu. Les seuls doutes sont apparus quelques secondes avant son aveu, médusé par le comportement inhabituel de sa femme. L'époux tombe de bien haut. C'est néanmoins ce qui lui fait l'effet d'une douche froide et refoule ses envies d'en venir aux mains avec Jezabel.

Le déclic n'arrive que peu de temps après son long mutisme, lorsque cette dernière s'échappe hors de la chambre. Aussitôt, le nécromancien laisse ses propres affaires encore dans sa poigne s'étaler au sol puis la rattrape. « Jezabel. » Sa paume agrippe directement son épaule. Sa propre expression est comme métamorphosée, à lui aussi, faute à la révélation qui éveille en lui des sentiments qu'il croyait envolés. Une affection qui ressort après tout ce temps, peut-être pas un amour véritable à la manière de certaines histoires mais une attache unique. « Je suis désolé. J'aurais dû le remarquer. » Et si Nero s'excuse, ce n'est pas à prendre à la légère. Encore moins auprès de sa femme. « Laisse-moi me faire pardonner, avec la venue de cet enfant qui s'annonce, nous n'allons pas faire chambre à part. Je ne te laisserais pas dans cet état. Il est vrai que je ne le montre pas mais... » Il pince ses lèvres. Ou plus exactement celle inférieure. Les mots auxquels il n'est pas accoutumé peinent à sortir d'entre ses lippes. Ils le font pourtant, face à cette fragilité dont est actuellement enveloppée Jezabel. Lui aussi se dévoile. « J'ai encore de l'affection pour toi, moi aussi. »

Ses doigts sèchent les larmes qui perlent encore, tandis que ses yeux descendent au niveau de son ventre. Bientôt, sa main libre se pose doucement sur celui-ci, son cœur s’emplissant d'une fierté paternelle qu'il ne cache pas. Un nouveau Pavus est en cours de conception. « Depuis combien de temps ? »

Mais bien vite, il est forcé de ramener un sujet qui fâche sur le tapis. Un sujet qui le contrarie lui aussi au plus au point et sur lequel, il en est certain, son épouse ainsi que lui sont de véritables alliés. Il se doit d'en avoir le cœur net. D'être rassuré, de savoir s'il faut déjà se préparer, s'il faut renforcer la protection de Jezabel. Nero n'hésiterait pas. « Ton père n'est pas informé ? »

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Un prénom susurré, une paume chaude sur une épaule.L'ambiance à soudaine et radicalement changée. Dans la voix de Nero, plus la moindre once d'austérité, juste une tendresse qui peinait à percer en de très rares occasions. L'épouse éplorée marque un temps d'arrêt, et si c'était feinté ? Voilà bien longtemps que son mari ne lui donnait plus l'attention qu'elle désirait. Mais non, le Pavus la força à pivoter d'un geste doux avant de venir glisser sa main contre la joue de sa moitié pour sécher les sillons salés qui humidifiaient ses joues. Des excuses, il met sa fierté de côté et Jezabel relève vers lui un regard surpris et plein d'espoir. Mais mieux encore que les excuses, c'est aveu sincère qui vient briser la glace. Nero a toujours de l'affection... Malgré elle, la Thorn sourit avant de lâcher un rire doux.

« Je sais... Et tu sais pourquoi ? Je connais le traitement tu réserves à ceux où tu détestes Nero... Et malgré nos disputes et nos mésententes, tes infidélités... Tu as toujours veillé à ce que je ne manque de rien. Tu as continué de me protéger, de me gâter... » Le sourire de Jezabel se change en un triste sanglot. « Ne crois que je ne vois pas tes marques d'affection Nero... Tout comme je sais que les regards que tu portes sur moi ne sont pas tous dénué de tendresse. »

Jezabel inspire, posant ses mains sur celle de son époux qui glisse sur son ventre encore plat. Le silence retombe un cours instant mais Nero ne tarde pas à le briser pour une question légitime à laquelle sa femme répond avec un nouveau sourire.

« Un peu moins de deux mois... Je l'ai compris il y a peu mais je voulais te l'annoncer loin des oreilles indiscrètes... je voulais partager cela rien qu'avec toi. »

Et maintenant ? Nero ne perd pas le nord et bien vite son épouse se crispe à l'ultime question. Elle s'y était attendu mais pas aussi vite, Jezabel aurait préféré qu'il reste insouciant plus longtemps, qu'il ne se focalise que sur cet enfant à naître... Mais l'ombre d'Augustus continuait de planer au-dessous du couple. Une menace réelle est grandissante. La femme relève le visage, secouant doucement la tête avant de murmurer.

« Non, je me suis assuré que cela ne parvienne pas à ses oreilles... Mais on ne pourra pas le cacher longtemps, Nero. Et cela me terrorise à l'idée qu'il puisse vouloir mettre la main sur cet enfant. Je ne le permettrai pas... Jamais. »

Bien vite elle pivote sur elle-même, sa main libre glissant dans celle de son époux ne tendit que l'autre porte le sac. Le pas lent, elle retourne vers la chambre conjugale avant de se déposer le sac dans un coin et de venir s'asseoir sur le lit, plissant les pans de sa longue robe sombre. Elle n'a pas quitté son époux du regard, Jezabel. Le fixe comme au premier jour mais avec une lueur d'angoisse en plus.

« Nero... Quand viendra l'accouchement... J'aimerais que l'enfant naisse ici, à Qarinus. » Un pâle sourire ourle ses lèvres. « Après tout c'est là que tu es né toi aussi... Je me suis dit que mes dernières semaines de grossesse, je pourrais les passer dans cette maison, moins de mon père et... Que le bébé trouverait ses racines là, comme son père avec lui... oui elle. »

Unexpected (NERO & JEZABEL)
Baby, I know what you came here for to tempt me. Quiet down the thoughts that brace to kick me, either way I know that you'll resent me ••• L'objectif est de choisir judicieusement ses paroles, douces, rassurantes, depuis que l'annonce est parvenue à ses oreilles : son épouse enceinte. Un second héritier Pavus est en cours de conception. Une deuxième progéniture promise à une place de choix dans la haute sphère de Tévinter comme l'est la première. Nero est plus que ravi de cette nouvelle et c'est probablement pour cette raison qu'une barrière saute, en ces lieux imprégnés de souvenirs. Néanmoins, sa fierté n'est pas entièrement mise de côté et ne le sera jamais ; excepté peut-être devant son cousin ou sa sœur. Il ne rétorque rien à Jezabel à ses propos, se contentant de caresser son ventre encore bien plat. Presque à la recherche d'un signe, d'un mouvement, alors qu'elle n'est même pas à deux mois de grossesse. Cela viendra en temps ainsi qu'en heure.

Le Magister n'est pas étonné en voyant Jezabel crispée à la question soudainement mise sur le tapis. Il se devait néanmoins de l'évoquer avec elle le plus tôt possible suite à cette révélation ; ce bien avant qu'il ne soit trop tard. Si lui ne l'avait pas soupçonné un instant, alors il devine que Augustus n'en sait pas plus. Le doute reste pourtant présent. Nero est soulagé à la réponse, enchaînant en approuvant les propos de sa femme ; comme toujours sur ce sujet. Les enfants en priorité, peu importe les lubies des géniteurs. « Quelle plaie... Il risque de vouloir lui mettre la main dessus, comme pour Aedan. Je renforcerais ta protection. En attendant, faisons tout pour qu'il le découvre le plus tard possible. Il n'emportera jamais nos enfants. » Le poing de sa main à l'écart est serré, son regard déterminé. Que ce soit Aedan ou l'enfant à venir, tous deux auront la protection de leurs parents. Il inspire, reprenant contenance en se remémorant l'état de Jezabel ; de mauvaises tensions, plus encore des mauvaises pensées ne vont pas l'aider.

Il suit du regard son épouse lorsque celle-ci s'amène à nouveau jusqu'au lit. La suivant puis s'installant à ses côtés, il est attentif à sa demande. Compréhensif même, étonnement. « Je te soutiens dans ce choix. Je m'assurerais cependant que la maison soit bien protégée, histoire d'éviter les mauvaises surprises. Quitte à être moins présent au Magisterium les premières semaines. » Affirme-il en souriant à son tour, ses pupilles épiant une énième fois le ventre dissimulé sous sa longue robe. Cela fait quelques temps qu'il ne l'a pas vu entièrement dévoilé, tiens. Le Pavus s'égare un instant dans ses pensées puis une fois de retour au présent, son regard brille ; croisant celui de Jezabel. « Est-ce que tu informeras Aedan toi-même de la venue d'un petit frère ou d'une petite sœur ? »

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