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Dim 26 Nov - 22:50


the golden bush

Les soirées font partie intégrante de la vie de Nero et ce depuis toujours. Une chance lorsqu'elles sont bien organisées, intéressantes, avec des personnalités qui le sont tout autant ; puis l'inverse qui existe aussi, il faut le dire. Ces réceptions où pour ne pas froisser une personne importante le Magister, dû à son rang, s'oblige à s'y rendre mais l'ennui l'emporte promptement. La boisson il n'en profite même pas comme d'autres, jamais il n'en consomme ou en très petites quantités qui en seraient presque ridicules cependant il aime avoir le contrôle sur sa personne ; et l'alcool est un bon point faible. Donc si on enlève ça, les connaissances, il ne reste plus grand chose qui vaille le coup de rester au bout, autant s'isoler derrière un rideau avec une conquête de la soirée... Ou s'enfuir en douce avec une autre de ces connaissances qui trouve le temps long. Il n'en pouvait plus, Nero, et visiblement Caïus non plus. Tels deux voleurs ils se sont évaporés dans la nuit dans le dos de leur hôte suffisamment occupé avec les autres invités. Si jamais la question lui est posée plus tard, nul doute qu'il pourra prétexter une affaire urgente, c'est une porte de sortie qui fonctionne très bien. Son ami possède les siennes lui aussi, et accessoirement tout individu suffisamment malin, ça reste vital en haute société. Après, peut-être qu'ils sont partis un peu trop vite. Loin de leurs demeures, un peu dans la cambrousse à l'écart de Minrathie, à pieds, avec l'envie de pisser. Personne aux alentours excepté un beau buisson qui n'attend plus qu'eux, après tout même les plus grands ont des besoins primaires à satisfaire. Sauf que l'esclavagiste qui accompagne Nero ne semble pas être à l'aise avec cette idée malgré l'envie qui gronde. « Si tu as besoin, vas-y, les feuilles ne vont pas te la couper. Et il n'y a personne. » Léger sourire en coin, amusé, certes lui aussi est parfois trop encré dans son confort mais pas à ce point.

« Tu seras libéré après. » Bon, selon le contexte, forcément... Le Pavus s'avance puisque l'envie est présente chez lui aussi. « En tout cas me concernant, j'y vais. » Il vérifie tout de même que les alentours sont toujours déserts puis remonte sa tunique noire, c'est toujours chiant l'improvisation en pleine nature ; élégance zéro. Ce n'est pas devant un esclave qu'il aurait fait ça, ni devant quelqu'un d'autre qu'il n'estime pas... ou pas assez. Caïus c'est différent, il n'est pas de sa famille ni son amant mais reste un précieux ami. En tout cas lui se soulage, sous les yeux de cet ami oui, bon, c'est ça ou devoir attendre d'être rentrés. Et la téléportation ? C'est bien joli, à courte distance, néanmoins gaspiller de l'énergie magique pour une envie d'uriner est plus ridicule à ses yeux. Nero se demande si son compagnon suivra son conseil ou se retiendra ; son rictus illumine toujours un coin de son visage tandis qu'il termine sa besogne, puis secoue. Très gracieux, encore, que voulez-vous. « Alors ? » Pas encore exactement rhabillé, il tourne la tête vers Caïus dans l'attente de sa réponse.


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Lun 27 Nov - 23:09


the golden bush

Poussières, saleté, air irrespirable, l'irritation lui gagnait le coeur, les poumons, et surtout son être en entier. Il se sentait sale rien que de rester dans cet environnement, et pourtant, il avait accepté l’invitation avec plaisir, au départ. Mais son envie d’être bien vu, d’être reconnu valait-elle cette quinte de toux qui le surprenait encore après ces heures passés à tenter de ne pas voir le désordre? Quel noble ne se respectait pas au point de recevoir des invités avec une demeure dans cet état. Il le savait ; il n’avait jamais été son client et il préférait acheter du bas de gamme, des esclaves des Sepirio. Maltraités, ayant subi tellement de sévices physique que le travail fournis était pitoyable. Il avait que s'ils avaient investis un minimum dans ce que lui proposait, la demeure serait beaucoup plus resplendissante, et les esclaves beaucoup plus agréables à regarder. Il regarda une pauvresse passer, la tête bas, l’échine courbée, et c’en était trop.

Seul, il n’aurait jamais osé quitter la réception, mais le regard de Nero l’encouragea à envisager une autre fin à cette soirée pénible. Il savait que son ami le sortirait de ce mauvais pas, et il avait sans doute remarqué la posture frigide de l’esclavagiste, pour proposer de s'éclipser de la sorte. Sans remord, le mage disparu tellement facilement qu’il se demanda si sa présence avait été réellement nécessaire. D’ailleurs, ils étaient partie si vite que Caïus avait négligé de visiter un endroit important, avant le grand départ. De toute façon, les vesses devaient être aussi sales que le reste de la demeure, et il n’aurait pas oser poser son postérieur ailleurs que sur le siège où il avait pris place.

L’idée de foutre le camps avait sembler bonne, au départ. Cependant sans montures, à pieds, dans la pénombre, il doutait un peu de sa décision, surtout lorsqu’il voit son compagnon se diriger prestement vers un charmant buisson. Il lui semblait, pour la seconde fois ce soir, qu’il lisait dans ses pensées, ou était subitement pris des mêmes envies que l’esclavagiste. Après, il avait sans doute remarqué sa démarche beaucoup moins aisée depuis les dix dernières minutes de leur voyage. ‘’Sans façon. J’attendrai d’être rendu chez moi, dans un endroit propre et sécuritaire.’’ Sécuritaire? À d’autre, Nero avait raison, il douta qu’un meurtrier se trouva dans le buisson, et évidemment, les feuilles ne lui couperaient rien.

Il le regarde s’avancer, cependant, luttant pour ne pas s’échapper lui-même dans son pantalon, l’envie se faisant plus pressante en voyant son ami se soulager de la sorte. Le regard fixer sur l’instrument, il ne relève le regard que lorsqu’il se rend compte qu’il est indécent, et surtout, quand même, impressionné par la taille. Ce qu’il cache très bien, au moins.

Indisposé, il pose un oeil sur la route, où aucune demeure, ni à l’un, ni à l’autre ne semble visible à l’oeil nu. Combien de temps cela prendrait-il? Il n’en savait rien, parcourant toujours ce chemin à cheval. Soupirant, il rejoint Nero qui semble sur la fin de son soulagement, et agite ses fripes pour délivrer le coupable, celui qui lui dictait malheureusement ses actes honteux. Détournant le regard, et surtout parce qu’il est conscient qu’il n’est pas de taille, il évite le regard de son compagnon, histoire de ne pas rendre l’acte encore plus important.

Mais il reste là. Sans que rien ne se produise, sentant la brise caresser doucement ce qu’il n’aurait pas dû sortir. Il soupire, grogne, et ne comprend pas pourquoi la vie l’insulte de tant de difficultée. Pas une seule goutte ne s’échappe, malgré la vessie sur le point d’exploser. Le rouge lui monte aux joues. ‘’C’est...Tu peux regarder ailleurs?’’


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Mar 28 Nov - 18:27


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Peut-être est-ce Nero qui se lance qui motive son acolyte à faire de même. Alors qu'il termine sa besogne il le remarque qui s'avance jusqu'au même buisson et échappe son attirail, pendant ce temps lui remballe le sien après la dernière goutte - merci les précisions encore. Mais si il ne regarde pas Caïus toute suite, la curiosité l'emporte pour deux raisons, l'une plus évidente et avouable que l'autre : aucun son ne résonne jusqu'à ses oreilles comme preuve qu'il urine. Et puis il se demande si... vous savez, qui est paré de la plus imposante. Un sourire s'imprime automatiquement sur ses lèvres à cette première découverte puis il remarque qu'en effet, son ami semble avoir des problèmes à se lâcher, avant qu'il ne lui demande de détourner le regard. Ah oui. Il est vrai qu'ainsi, Nero ressemble à un matteur de la pire espèce. Bon en vrai il l'est probablement mais il le respecte, détourne les yeux. « Oh ça, oui. »

La scène sort tout de même de l'ordinaire, il faut le dire, et Nero se demande quelle bête a piqué Caïus pour qu'il n'arrive pas à se soulager alors qu'il ne l'observe plus. Il monte d'ailleurs la garde, au cas où. « Tu t'en sors ? T'as l'air tout tendu. » Le Magister s'improvise finalement conseiller urinaire en se retenant de rire parce qu'il sent d'ici l'agacement de l'esclavagiste. « Détends-toi, pousse un bon coup, ça va venir. » Il n'y a pas de secrets, il faut que son ami se décontracte pour que sa vessie se relâche et que le flot s'échappe, même si c'est plus facile à dire qu'à faire quand on a un blocage. Lui n'en a eu aucun alors forcément, il n'imagine pas que ce n'est pas si simple. Et niveau solutions... à part se retenir jusqu'à la maison ou un autre buisson, elles sont plutôt limitées. « T'as qu'à fermer les yeux et imaginer que t'es chez toi, si ce buisson t'inspire pas confiance. » Nero n'est pas si généreux en temps normal, même avec un ami, alors le sarcasme sous-entendu est bien à sa place - pas méchant. Intérieurement il rigole légèrement.

Malgré tout, à force, il s'impatiente. « Bon, on va pas rester plantés là comme des radis. » Son attention fixée sur le paysage est accaparée à proximité, quand résonne un faible bruissement qui n'est sûrement pas de nature humaine. Animale ? Le tout se rapproche progressivement, Caïus doit l'avoir sûrement remarqué lui aussi.


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Jeu 30 Nov - 20:12


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Complexe, gêne, c’est ce que ça aurait pu être si Caïus n’avait eu aucunement confiance en lui. En fait, il savait qu’il n’avait pas de quoi rougir, malgré l’imposance de Nero, et pour le peu que ça lui servait, il n’allait pas pleurer d’être différent, ni se croire inférieur. Cependant, la dorure ne semble pas vouloir s’évacuer et pourtant, l’envie lui presse de plus en plus la vessie, si bien qu’il craint s’échapper si il avait le malheur de refermer sa tunique sans arriver à ses fins.

Heureusement pour lui, le regard de son compatriote se ravise pour se poser sur le paysage. Ça semble aider un peu, mais il sait que ce sera une question de minute, et non de seconde.
-Si seulement tes paroles d’encouragement pouvaient être efficaces. Ne crains pas que j’ai tout autant hâte que toi de reprendre la route.

Il avait beau essayer de se détendre, son dos et ses épaules tendus ne voulaient rien comprendre. Les deux mains allongées devant lui, comme s'il tenait un bout de bois particulièrement lourd, témoignait bien de sa difficulté à se ramollir un peu.
-Ce buisson n’a rien de chez moi. C’est sale. C’est grouillant de..d’insectes. Et..Et.

Il perd patience, son ton montant dans les aigus, l’outrance, la défaite envahissant son ventre. Il gronde, serre les dents, n’aidant pas du tout à la détente de la moindre partie de son corps, puis il les entend, les bruissements, les couinements qu’il ne parvient pas à associer au moindre animal. C’en est trop. Il n’y arrivera pas, et il devra attendre d’arriver chez les Pavus pour utiliser le petit coin. Inquiet, il remballe la marchandise, serrant tout de même les cuisses pour éviter une fuite.
-Bon tant pis. J’espère que tu ne verras aucun inconvénient à ce que je m’invite chez toi quelques minutes avant de rentrer au manoir...

Il évite le regard de son ami, abattu de son manque d’aise dans ce genre de situation, mais après tout, il avait raison de ne pas se la sortir dans n’importe quelle situation. Sans attendre, il reprend la route d’un pas pressé mais serré, ne tenant pas à rajouter le moindre mot sur la situation pénible et humiliante qu’il venait de vivre. Il savait que Nero n’en ferait pas de cas, après tout, il connaissait Caïus depuis un moment et se doutait bien des quelques manies de son ami possédait.



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Ven 1 Déc - 17:25


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L'attente est longue, très longue, comme... non, oubliez. Le fait est qu'elle ne sert à rien étant donné l'abandon de son ami qui n'arrive vraiment pas à se soulager malgré ses bons conseils. Mais Nero perd patience et c'est la maison qui l'emporte, désormais priorité numéro une ; plus exactement son propre manoir, plus proche sur le trajet du retour. « Aucun, voyons, ma porte t'es grande ouverte. » Il dissimule mal le faible rictus toujours amusé de la situation mais ne s'amuse pas à faire une réflexion de plus, les sous-entendus dissimulés derrière les conseils suffisaient. Peut-être. Pour l'instant tous deux reprennent la route sans s'attarder sur le bruissement du côté du buisson. Les premiers pas sont plutôt silencieux, le dialogue laissé de côté par Caïus qui évite son regard, c'est évident. Et puis il est pressé, c'est logique, plus vite ils seront arrivés à destination mieux ce sera. D'ailleurs si c'est plus long à pied, un cheval n'aurait aidé en rien à se retenir au contraire ; c'est ce à quoi songe Nero sans faire de commentaire à ce niveau là. Pour autant il n'a pas perdu la parole comme son ami. « Tu ne t'étonneras pas si c'est bien calme, à ton arrivée, ma femme est chez sa sœur avec notre fils. » Sa femme dont la grossesse se déroule sans accrocs avec une surveillance de choix, même lorsqu'il n'est pas là, pour éviter les déconvenues ainsi que la perte de l'enfant à naître, et également pour son fils si cher à ses yeux. Mais la conversation retourne rapidement au sujet initial : l'envie d'uriner. Charmant sujet. Le Pavus n'arrive pas à se retenir car la question lui brûle les lèvres, il félicite presque intérieurement Caïus de ne pas avoir encore craqué alors qu'ils sont presque à la fin du trajet, presque arrivés, même si ça doit être douloureux à force. « A quoi est-ce que tu peux bien penser pour parvenir à te retenir encore ? Des songes érotiques ? » Faible rire qui résonne, Nero s'attend à une œillade noircie, mais il le vivra bien.


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Mer 6 Déc - 20:04


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La situation le rend mal, et le ridicule tente promptement d’abattre son orgueil. Il n’est pas rare que le malaise s’empare de lui, mais ce n’était jamais arrivé devant Nero, car premièrement, celui-ci le connaissait, et deuxièmement, et avec preuves récentes ; Nero ne faisait pas partie de la gente féminine. Mais il évitait quand même le regard de son ami, toute sa concentration étant dirigé vers son entre-jambe tendu, presque douloureux devant ce chemin interminable. S’il n’avait pas eu peur de céder, il serait probablement partie en courant, mais hélas, la situation semblait être faite pour le défavoriser.

Quand même soulagé que Nero ne voit aucun inconvénient à cette impolitesse, il se dit qu’il vaut toujours mieux en profiter, son manoir se trouvant beaucoup plus loin que le sien. Comme s'il eût peur que sa vessie lâche si il ouvrait la bouche, il jeta un regard compréhensif à Nero, les lèvres serrées.
-Ce n’est rien. Je ne pense pas être en état de les rencontrer, de toute façon. Elle me trouverait bien impoli de passer mon chemin sans dire bonjour, pour aller m’isoler…
Il se racle la gorge, la voix légèrement tremblante. Il pourrait presque croire qu’un mal était en train de l’envahir tellement il se sentait faible et honteux. Comme si une fièvre passagère s’était emparée de son être pour se moquer, pour s’assurer qu’il ne passerait pas une soirée tranquille. Ou, le manoir visité était tellement sale qu’il avait attrapé quelque chose, une maladie inconnu qui lui donnait envie de se soulager alors qu’il n’y avait rien à soulager. L’angoisse lui grimpe au ventre, puis il attrape la fin de la phrase de Nero, fixant sur lui un regard désabusé.
-Encore heureux que ce ne soit pas le cas, non seulement ce serait incontrôlable mais aussi douloureux. Oh et puis cette de te moquer ! C’est la première, mais sans doute la dernière fois que tu me verras dans cet état.

La lumière de la demeure Pavus illumine enfin le chemin, et l’esclavagiste accélère le pas, s’imaginant une réunion légendaire avec l’objet de sa quête. Un esclave ouvre la porte sur son passage, il le bouscule presque, prenant le chemin connu vers le cabinet. Il court, s’élance, sous les regards surpris des employés de la maison, puis il referme la porte derrière lui, va pour détacher sa ceinture...Trop tard. C’est trop tard. Il était si près du but, il y était presque. Se maudissant, il s’auto-insulte, restant enfermé pendant quelques minutes à se traiter lui-même d’idiot. Si sa mère était encore de ce monde, elle le fouetterait sûrement pour ce manque d’hygiène flagrant, pour ce manque de contrôle honteux.

Dépité, il retire son pantalon, nu des jambes, heureusement, sa tunique lui cachait ce qui lui restait de virilité après cet accident douteux, puis, rageusement, il balance son pantalon humide à la tête d’un esclave qui passe par là.
-Lavage à l’eau froide ! C’est du velours, pas du crin de cochard !
Puis il se souvient qu’il n’est pas chez lui, se retourne vers Nero qui doit sans doute être en train de crever de rire dans un coin de sa demeure. Il ne manquera sans doute pas de lui faire remarquer à quel point la situation est ridicule.




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Dim 10 Déc - 13:27


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Caïus marque un point, mieux vaut en effet qu'il ne crée pas un scandale résultant d'une impolitesse envers sa femme, absente pour la bonne cause, et en parallèle ses esclaves sont habitués à être traités de manière inférieure. Par ailleurs, le Magister ne manque pas la voix de son ami plus tendue qu'il y a quelques minutes, s'accordant parfaitement avec le faciès affiché. Il se contrôle pour ne pas avoir l'air trop moqueur face au malheur de celui-ci mais une telle situation est forcément amusante d'un œil extérieur ; jamais quand on est directement concerné. Et évidemment, suite à sa réflexion, le regard qui lui est lancé ne l'étonne guère. Les propos également mais c'est Caïus le responsable de sa condition, faute de ne pas avoir pensé à se soulager avant leur sortie et surtout en bloquant à l'extérieur, face au buisson à disposition. « Pense à prendre tes précautions la prochaine fois. » Sourire en coin, ils ne sont plus très loin de la demeure. Quand ils arrivent enfin Nero laisse l'esclavagiste aller faire son affaire sans le retenir, se fichant bien de son esclave bousculé. Au contraire il ricane doucement avant de laisser ses affaires au bon soin de ce dernier. Les domestiques se regardent dans le blanc des yeux, certains dans le lot reconnaissant forcément Caïus, leur formateur et vendeur ; désormais entre les griffes de Nero ainsi que de sa famille, plus pour le pire que pour le meilleur.

L'un des servants arrive et s'incline. « - Maître, la réception s'est-elle bien déroulée ? - D'un ennui mortel. Prépare-nous deux tasses de thé. » Nero imagine mal son ami repartir ainsi après s'être soulagé, ne serait-ce que par politesse, et lui n'est pas un hôte ingrat avec ses proches. Il patiente son retour dans le salon où les deux tasses vont bientôt être servies, toujours avec rictus imprimé. Puis il explose en voyant Caïus pénétrer dans la pièce sans pantalon, imaginant quel type d'incident s'est présenté à lui... Oh oui, et le regard de celui-ci exprime parfaitement la chose. Nero rigole à gorge déployée, c'est con, que c'est con. « Ne me dit pas que... A une minute près. » Au même instant le thé est servi, naturellement accompagné d'une assiette de petits biscuits et l'esclave se fait violence pour ne pas afficher un sourire ; vu sa position ce serait très malvenu. D'une œillade vers celui-ci Nero le décourage immédiatement du moindre faux pas, de l'envie de rire le domestique passe promptement à la crainte. Avant de s'évaporer il demande néanmoins s'il faut qu'il aille chercher un habit de rechange en attendant, s'adressant à Caïus. Le Pavus, enfin calmé dans son fou rire, propose déjà à celui-ci d'un signe de main de s'asseoir. Il attrape sa tasse puis déguste une gorgée pour ne pas se bidonner plus.


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Mar 19 Déc - 17:53


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Un courant d’air effleure ce qui lui reste d’orgueil, de respect de soi. Il n’a pas de quoi être fier, comme un gamin qu’on réprimande, il se sent particulièrement vulnérable, dépité, et c’est pourquoi le premier esclave qu’il croise de voit déverser autant de rage et d’agressivité. Il a honte, sans aucun doute. Comment a-t-il pu se mettre dans pareille posture au nom de la propreté? Si il avait su qu’il se pisserait dessus comme un chat de gouttière, il aurait endurer quelques minutes de plus cette réception dégueulasse, ce manoir dégueulasse, et ces esclaves dégoûtant au moins pour se soulager. Puis il se souvient de la pression de son ami à partir. C’était son idée, de base, de s’éclipser de cette réception, et d’emmener son ami avec lui. Évidemment, il ne pouvait pas jeter son blâme -enfin pas complètement- sur Nero.

Il le rejoint, essayant d’être à l’aise malgré la soudaine liberté de ses parties intimes. Il note néanmoins que le personnel tente d’éviter de le regarder là où il ne faut pas, et il apprécie l’effort, bien qu’il soit prêt à achever quiconque oserait un sourire. Mais il ne peut malheureusement pas compter sur le sérieux du mage. Il aurait presque envie de rire, si la honte ne prenait pas le pas sur tout. Il esquisse malgré tout un maigre sourire contrit, avant de prendre place cul nu dans sur un canapé, et de croiser les jambes afin de cacher ce qui pend entre elles.
-C’est bon maintenant. Pas besoin d’en rajouter.

Il le voit presque s’étouffer dans sa tasse pour éviter un nouveau fou rire. Il sentait qu’il entendrait parler de cette histoire encore des années, malheureusement pour lui.
-Promet moi au moins de ne pas raconter ça à tout le monde. J’ai une réputation à tenir…

Il voit sa crédibilité s’envoler au loin, et heureusement pour lui, l’esclave revient avec de quoi l’habiller. Il pourra au moins feindre l’élégance, en étant complètement dans le déni de ce qui venait de se passer plus tôt. Au moins, il était soulagé maintenant.

Il se redresse vivement afin d’attraper les vêtements, retire sa tunique, se retrouvant complètement nu, sans gêne, devant son ami et l’esclave en question, puis enfile le pantalon et la tunique propre. ll peut au moins se rebâtir une constance, mais regarde avec une haine presque palpable la tasse de thé l’attendant. Pas question qu’il se remplisse de nouveau de liquide et qu’il lui arrive un autre incident sur la route vers chez lui.

Silencieux, la tête basse, il évite le regard de Nero et s’imagine déjà les discussions à son sujet, dans son dos. Sa réputation s’effondrer, sa vie s’écrouler pour un accident aussi débile. Il pourrait presque paniquer tellement il angoisse que quelque chose se fasse savoir. Il regarde l’esclave avec suspicion, presque certain que celui-ci allait ouvrir sa gueule et se gausser dès qu’il retrouverait ses amis. Son regard brille d’une lueur malsain tandis qu’il s’imagine déjà comment le raccourcir. Mais cela reste de la théorie, puisqu’il n’oserait pas priver les Pavus d’un esclave fournis par sa maison même.




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Jeu 21 Déc - 10:38


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Comme il le ferait avec n'importe qui, curiosité malsaine oblige, le regard du Magister s'égare lourdement sur les cuisses de son ami et ce qui est susceptible de dépasser dans le cas présent. C'est tout de même la deuxième fois en une soirée, alors qu'il se bidonne toujours autant - surtout à l'expression du malheureux. Oui, bon, c'est plus fort que lui. Sans lui répondre immédiatement, il couvre un énième rire en prenant une gorgée, avalant calmement puis enfin, reprenant le contrôle sur son amusement ; ce qui n'empêche évidemment pas un rictus évident de séjourner sur ses lèvres. « Je suis peut-être prompt à en rire mais tu restes mon ami, Caïus, je ne te causerais pas ainsi du tord. » Paroles mielleuses qui ne reflètent que très rarement la vérité excepté dans ce cas présent, tout dépend de sa compagnie, de ses intérêts, et clairement Caïus n'est pas une personne qu'il froisserait pour des sottises ; actuellement cela ne lui apporterait rien. Il l'apprécie, aussi, ce qui joue certainement. Enfin l'esclave plus tôt évaporé en quête de vêtements propres réapparaît dans la pièce avec un ensemble satisfaisant, noir évidemment, ne disposant pas avant d'y être autorisé mais détournant naturellement le regard. Nero quant à lui ne rate pas une miette du spectacle, soit l'esclavagiste se changeant sans once de pudeur - ou ce qu'il en reste, tel un voyeur. S'en suit un silence lors duquel il le lorgne intensément en dégustant son thé ; forcément il ne rate pas une lueur qu'il connaît parfaitement quand le Vittoria s'intéresse à son esclave qui fût autrefois entre ses mains. Si la boisson ne le tente pas, peut-être sa proposition sera elle mieux accueillie.

« Caïus, mon cher, pour t'assurer toute confidentialité et que mes esclaves tiennent leur langue, peut-être devrais-je faire un exemple ? Ou devrions-nous, plutôt. » C'est au tour de Nero d'avoir cette lueur semblable, lubrique et sadique, inquiétante pour le domestique qui connaît sa signification ; lui qui envisageait de se détendre en évoquant l'incident à ses amis, justement, il en aurait presque la langue coupée. Le souffle court. « M-maître, je vous promets que je n'avais pas l'intention de le dire à qui que ce soit... » Voix fluette de l'elfe, puant le mensonge à plein nez, le Pavus sait le reconnaître pour y avoir recours régulièrement mais d'un niveau tout autre évidemment. « Approche. » Une œillade est lancée à Caïus après que l'esclave se soit exécuté, mais la décision finale est propre à celui-ci, étant son invité, sinon il s'amusera plus tard. « Qu'en dis-tu ? »


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Mar 23 Jan - 2:14


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Il ne se sent qu’à moitié soulagé par les paroles de son ami, l’autre partie de lui doutant fortemnt que les témoins de son incident se taisent pour toujours. C’était le problème avec les esclaves. Ils pouvaient feindre la fidèlité, mais dès qu’ils se retrouvaient entre eux, l’instinct de solidarité reprenait le dessus, et les rumeurs, les plaisanteries aussi. Après tout, il fallait bien qu’ils se détentent pour être plus efficace par la suite. Il avait bien tenté de les monter les uns contre les autres, mais ça en résultait à une ambiance encore plus pénible que sa paranoïa chronique.

Il se vêtit donc d’un nouvel ensemble noir, probablement en deuil de sa crédibilité, et reprend plus, un peu plus à l’aise, tout en regardant l’esclave qui ne les a pas encore quitté. Il ne peut s’empêcher de penser à ce qu’il en dira. Pas que son avis soit plus important, mais c’est ce qui pourrait en découler qui risque de mettre une ombre sur sa réputation auprès des autres esclaves. Il est tellement concentré à toiser l’esclave qu’il ne remarque pas le regard de Nero poser sur lui depuis qu’il s’est rhabiller. Si il pouvait le faire taire que d’un seul regard, il y serait sans doute arriver sur le champs.

Il sursaute presque lorsque son ami s’adresse à lui, sortant de ses pensées pour faire face à  la pesanteur de la situation. C’est avec un sourire qu’il accueille la proposition de Nero, et un soudain intérêt s’éveille dans le fond de son regard ; il serait ravi de pulvériser ce parasite sur place, surtout en anticipant ce qu’il allait faire.

-Nero, si tu ne l’avais pas suggérer, j’aurais presque été déçu.

Il échange un regard avec le magister, brillant d’une lueur semblable, complice. Il n’a jamais été du genre à maltraiter un récalcitrant, surtout physiquement, contrairement aux habitudes douteuses de ses acheteurs, mais il ne savait pas Nero violent. Enfin, il n’avait jamais véritablement pris la peine de s’informer du sort des esclaves qu’il lui vendait. Un unique suivi de routine avait été fait il y a bien des années, mais maintenant qu’il avait été payé, ce n’était plus de son ressort.

Lorsque l’elfe s’approche de son maître, l’esclavagiste se lève en silence, félin, et se glisse derrière la silhouette fine de l’esclave. Comme une ombre menaçante, il saura se faire présent si il tourne les talons, mais il doit déjà sentir sa présence lourde dans son dos, son souffle tout près de son oreille pointu, et surtout, son coeur s’emballant déjà d’anticipation.

-C’est la meilleure idée que tu aies eu aujourd'hui, honnêtement.

Ses mains se posent sur les épaules de l’elfe, comme deux pattes griffues et fourchues, figure de l’ombre qu’il représente désormais sur la vie de l’esclave. Il saura se faire sévère, sans avoir pourtant l’intention de le tuer. Car si Caïus est doué pour quelque chose, c’est installer la peur permanente dans les coeurs les plus fragiles, et même dans les coeurs les plus durs. Après tout, si il n’avait pas ce talent, il ne serait pas le réputé esclavagiste qu’il est.


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Jeu 25 Jan - 13:17


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Nero est plutôt satisfait d'avoir d'une part tiré son ami de son mutisme certain mais également d'avoir attisé son intérêt, au grand désarroi de l'esclave ravalant difficilement sa salive. Les réjouissances Pavus, encore, se déroulent dans le salon imprégné de souffrance. Combien de fois le liquide carmin s'est-il déversé sur le sol, le mobilier, avant d'être nettoyé ; parfois par la victime en question si tant est qu'elle était encore en vie. Il n'a aucun scrupule ni aucune honte, après tout un esclave est facilement remplaçable, et celui-ci n'échappe pas à la règle même si son but est en premier lieu d'en faire un exemple. Dans le pire des cas son ami lui en fournira un nouveau, un neuf. Il sait reconnaître la qualité chez lui.

Il n'y a aucune porte de sortie pour l'esclave désormais encerclé, avec Caïus derrière et Nero face à lui qui se lève à son tour. Deux ombres menaçantes, deux mages à craindre, deux bourreaux, deux lions affamés pour une seule gazelle. Soudain la réflexion fuse aux oreilles du Pavus qui n'est pas vexé mais se doit de répondre. « Voyons Caïus, je suis certain que ce n'est pas la seule, et la soirée n'est pas terminée. » Sa main soulève le menton de l'elfe qui baisse la tête, particulièrement en sueur et tremblant ; celui-ci s'attend à tout, surtout au pire. Il est certain que Nero ne le laissera pas repartir sans dommages, qu'ils soient minimes ou non, ainsi qu'avec de la peur dans le ventre, aidé de l'esclavagiste plutôt bon en la chose.

Brièvement il échange un regard avec lui en proposant déjà une méthode radicale qui lui semble appropriée. « Et si nous le débarrassions de ce qui l'encombre ? Sa langue. C'est une gêne, après tout, et il n'en a nul besoin pour accomplir les tâches que je lui confie. » Dans son élan il force l'esclave à ouvrir la bouche et attrape sa langue entre ses doigts, créant une tension supplémentaire. « Mais peut-être devrions-nous nous en occuper en dernier. Alors, par quoi commençons-nous ? Tu es mon invité, le choix te revient. » Une énième fois ses prunelles captent celles de son acolyte Tévintide, curieux de le voir à l'oeuvre, lui aussi.


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Mer 21 Fév - 21:14


the golden bush

L’anticipation est d’autant plus savoureuse qu’il n’a pas eu l’occasion de déverser son fiel sur une victime depuis quelques mois déjà. Tant de frustration, de tensions gardées pour lui, sans avoir eu quelconque moment pour les transférer à ces êtres inférieurs qu’étaient les esclaves. Car il était bon maître, juste assez terrifiant pour ne pas avoir à exécuter les menaces proférées. La crainte était d’autant plus efficace que le traitement en lui-même, mais il semblerait que Nero n’ait aucune confiance en ses mots, en son statut de maître pour laisser le pauvre elfe s’en sortir qu’avec un avertissement.

L’ombre imposante qu’il était soudain devenu sur la vie de l’esclave le satisfaisait assez pour n’avoir aucune sanction à imposer, mais il le savait, son compagnon ne s’arrêterait pas là, les envies de Nero étant d’autant plus perverses et violentes que les siennes. Il s’apprête à se prêter au jeu, ni voyant aucun inconvénient étant donné qu’il ne s’agit ni de sa demeure, ni de ses vêtements. Les dégâts ne se transposeront donc pas sur sa demeure immaculée. ‘’Si tu me promet que le reste de la soirée sera tout aussi intéressant, je risque de ne pas rentrer avant l’aube demain.’’ Il s’impose donc aussi longtemps qu’il le faudra. Si certains passaient la nuit à autre chose, Nero et Caïus avaient, de loin, une meilleure occupation, et qui ne nécessitait aucun retrait de vêtements, par la même occasion. Ce qui ne manquait pas d’augmenter le degré d’aisance de l’esclavagiste.

Il laisse donc son hôte prendre les devant sur l’infliction de l’esclave. Il doit avouer que les sévices corporels n’ont jamais été son fort, préférant de loin torturer ses victimes psychologiquement, manipuler leur peur, leurs envies, leurs pensées, afin de les tourner en sa faveur, d’implanter la crainte même dans le fond de leurs petites cervelles. L’esclavagiste profite de la tête penchée de l’elfe pour venir placer doucement une main sur sa gorge, l’autre derrière sa tête. ‘’Je suggère que nous commencions par sa plus intime partie.’’ Et par là, il sous-entend la tête de l’elfe, évidemment, bien qu’il ne soit pas assuré que Nero ait compris son allusion. Dans tout les cas, ils en auraient pour la nuit, si le Magister se montrait patient envers les méthodes insidieuses de l’Esclavagiste. Ou ils ne combleraient que quelques secondes de leur temps, peu importe, tant que le résultat restait le même ; réduit la vermine au silence.


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Jeu 22 Fév - 11:47


the golden bush

Maître cruel dont la réputation est calquée sur celle de son père, Nero ne doute pas de son autorité, même si la crainte dans les cœurs anime bien plus ses esclaves qu'autre chose. Pour cause parmi ses passe-temps favori subsiste la torture plus souvent physique que mentale, si ce n'est les deux : un plaisir malsain qu'il partage cette soirée avec son ami Caïus. Celui-ci est clairement invité à rester autant qu'il le souhaite et jusqu'à ce qu'ils en aient terminé avec leur victime elfe. De loin ceux qui prennent le plus quand le Pavus est d'humeur sadique. Si ses manières diffèrent avec l’esclavagiste, au moins se retrouvent-ils en cette soirée, parfaitement sur la même longueur d'ondes. Ou presque ? Son sourire qui n'en décolle pas, les derniers propos qui parviennent à son oreille sont mal interprétés, faute à son esprit pervers. « Déjà les parties intimes ? Je pensais que tu prendrais plus ton temps. »

Même si bien évidemment, peu après, il comprend que Caïus ne pensait pas à ceci mais plutôt à la tête. Cela ne change rien au résultat final, après tout. Nero s'attaquera à beaucoup de parcelles, la soirée sera longue, mais jouissive ; sauf pour l'esclave bien entendu. Encore une fois des cris écorchés résonneront au sein de la demeure Pavus, pour un rien - ou pas, décourageant les autres larbins de rire dans le dos de son ami une fois entre eux. Cela l'étonnerait qu'ils parviennent d'ailleurs à trouver le sommeil, si la séance s'étend encore plusieurs heures durant.


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