Les souffrances du Coeur |-Aria

La cuisine était calme. L'heure n'était pas encore à la bousculade de la préparation du repas. Cette bousculade je savais la gérer, et c'était à moi de la gérer. Comme les Templiers n'étaient là que pour nous surveiller et être l'autorité suprême, ils ne faisant rien d'autre. C'était aux locataires magiques de s’occuper de l'intendance : préparer les repas, faire le ménage, le lingue et bien d'autre. Prisonnier et esclaves en plus.  J'avais été désigner -enfin je m'étais porter volontaire à mon arriver- pour gouverner la cuisine, son organisation, sa propreté et la préparation des repas. J'ai toujours aimer cuisiner, donc cela me déranger pas. Mais contribuer à la survie de personne qui nous méprisait, c'était écœurant. Oui regardez nous de haut, torturer nous, mais s'il y avait pas de larbins pour vous nourrie et laver votre lingue vous feriez quoi ?

J'étais persuader que notre situation n'était pas enviable aux esclaves de Tévinter. Je pensais souvent à Tévinter ces derniers temps.  Une partie de moi aimerais y être, avoir fuit, ou s'enfuir vers cette terre. Je préférais être encore esclave dans un endroit où la magie n'était pas briguer, où je pouvais être moi-même. Entre être esclave ici ou à Tévinter il y avait que ça comme différence. C'est tout ce que j'avais à présent : des rêves briser et une vie d'illusions.

Les mains pleines de farine, je pétrissait de la pâte jaune. Du pain de maïs que je manipulait sous mes mains pour chasser les bulle d'air, et le rendre plus moelleux. Pendant que fixait la matière qui glissait sous mes paumes je me demandait combien de fois j'ai eu envie d'empoisser la part de certains templiers. Transmuter des graines de son en graines de belladone. J'eus uns soupire. Je frotta mes mains sur le tablier blanc, qui protégeait mes vêtements sombre. Mon regard se posa sur les deux grandes fenêtres au dessus de moi, indiquant que l'extérieur de la Tour était de ceux côté. La lumière traversait les carreaux, mais les vitraux des Tour qui servaient de fenêtre filtraient beaucoup la lumière du soleil. Même lui on ne pouvait plus le voir.

Alors que je dépose la pâte dans un moule carré, je sens une présence derrière moi. Pas besoin de me retourner pour savoir qui c'est. La délicatesse de la démarche et le bruit feutré de tissu de qualité m'indique tout ce que j’ai besoin de savoir.

-Aria....tu est venue m'aider, dis-je avec un petit sourire.

   

Je frotte mes mains entre elles pour enlever la couche de farine, puis sur mon tablier pour retirer le reste. Les mains un peu prêt propres, je me décale et m’accroupis pour ouvrir un placard et sortir un plat rond en bois. Il restais dessus, et bien des reste de gâteaux. Du pain d'épices, biscuits au seigle et au miel, d'autres au caramel  ou bien aux fruits.
Je viens déposer le tout à côté d'Aria. Il fallait avouer que sur ce point on était identique : on aimait le sucré et on était gourmande. J'avais découvert avec plaisir qu'avec Aria on avait bien plus en commun qu'on aurait pus le croire. Et pourtant on venait de deux pays différente, de deux classes sociale différentes.

-Tiens fait toit plaisir...

Je retourne à mon travail. Le four au bois chauffant doucement et patiemment. Je retourne quelque braise avec un tisonnier avant d'enfourner mon moule remplit.  Je me retourne vers elle, et me risque à une question plus sérieuse.

-Comment va ton frère ?

Certes elle en avait plusieurs, mais elle savait très bien de qui je parlais. Aria aimait sa famille, e en était proche avant de finir aussi. J’aimais beaucoup l'entendre parler de sa famille, c'était agréable. Avec mes sœurs, cela n'a jamais été le grand amour ou une grande complicité. C'était très neutre comme relation.  Alors je vivais un peu par procuration ce que me racontais Aria avec ses frères et sœur. Par cette question je lui demandais aussi comment elle allait. La nouvelle de ce qu'était arriver à Armand, l'avait pas mal chambouler. J'imaginais donc, que depuis sa famille lui en avait donner des nouvelles.

J'espérais qu'elle ne le prenne pas mal. Je compatissais à sa peine, et donc l'état d'un membre de sa famille m’intéressait forcément. Même si Aria me parlait de sa famille, j'aurais aimer pouvoir rencontrer les de Lydes. Que je puisse les connaître par moi même.

   

J'avais perdu ce qui me restais de famille. Même si je pouvais plus rien perdre, je compatissais et comprenait ce qu'elle ressentais. Je savais ce que c'était d'avoir peur de paniquer pour un être que l'on chéri. Je savais même la douleur que cela faisait quand cette personne disparaissait à jamais. Je ne lui souhaitais pas. Je souhaitais que sa famille vive longtemps et quitte ce monde après une longue et riche vie. Voyant la mine d'Aria j'aurais aimer pouvoir la prendre dans mes bras et la réconforter. Mais même si je savais qu'elle n'allait pas me repousser j'étais pleine de farine et elle portait une belle robe. Donc tant pis.

-Au moins il est entier, et suffisamment en bonne santé pour venir te voir. Si on aurait le droit je pourrait lui envoyer des tisane pour l'aider, qui apaise le corps et l'esprit. Cela faisait Longtemps que tu ne l'avait pas vu ?

Posant mon regard sur l’assiette qui comportait les restes, je vie que les morceaux orphelins de gâteaux avait trouver un endroit bien au chaud dans l'estomac d'Aria. J'avais horreur de voir de la nourriture gâcher, alors qu'il y avait des gens qui mourait de faim dans Thédas. Je gardais tout ce qui était cuisiner ou bon à cuisiner.
-Désoler, c'est de ma faute, je n'aurais pas dû t'en parler...
Je me décale un peu pour regarder le four. Et vérifier que la croûte qui se formait ne brûle pas.

-Une fois que c'est cuit cela te dit d'aller dans un couloir et de peindre sur les murs ? Bon des trucs mignon sinon nos geôliers vont gueuler. Mais je trouve que sa manque de soleil, d'oiseux et d'arc-en-ciel ici....

On s'occupait et défouler ses nerfs comme on pouvait cercle. C'est ça d'enfermer des gens sans même voir le ciel. On pouvait pas voir les rayons du soleil, autant les faire venir à nous.