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Jeu 1 Fév - 14:32




Aliyah & Aloïs
Don't let her cry


Aloïs ne savait pas où Ariel avait disparu, mais ça ne lui plaisait pas. Pas que son compagnon ait vraiment disparu, d’ailleurs. Il était même probable qu’il soit occupé quelque part dans l’immense château, ou sur son domaine, ou... Quelque part, pas très loin, mais actuellement beaucoup trop loin de lui. Et de Juliette, qui s’était mise à pleurer. Le Templier-futur-ex-Templier faisait de son mieux pour garer son calme, mais il devait bien avouer qu’il était au bord de la panique. Cela ne faisait pas longtemps qu’il assumait ce nouveau job de « papa à temps plein », surtout qu’il se contentait, la plupart du temps, de regarder Ariel faire le boulot. Pas qu’il n’en avait pas envie, mais avec son poignet brisé – certes sans doute quasiment ressoudé – encore dans le plâtre, il évitait de faire quoi que ce soit qui puisse ralentir la progression de son rétablissement. Surtout parce qu’on l’en empêchait, en fait – le couturier, lui, mourrait de ne rien pouvoir faire et, surtout, de ne pas pouvoir coudre. Ce qu’il voyait parfois, quand son regard tombait sur le poupon, c’était les merveilleuses robes qu’il ne pouvait pas lui faire.

Mais aujourd’hui, il devait faire face – seule – à sa fille qui pleurait sans qu’il ne sache pourquoi. Il n’y avait aucune mauvaise odeur, et il lui semblait qu’elle avait mangé quand... Avant qu’Ariel ne parte, et il ne savait plus quoi faire, d’autant plus qu’il ne voulait pas risquer de mal faire : combien de fois ça devait manger par jour déjà, un bébé ? La panique était sur le point de le gagner lorsque, avec mille précautions, il prit Juliette dans ses bras. Ce n’était pas facile, ça non plus : allait attraper un nourrisson avec une main et un truc emplâtré. Encore une nouvelle montée de stresse, mais avec patience et douceur, il parvint à la caler contre lui et à tourner en rond dans la pièce, en chantant doucement pour tenter de la réconforter. Mais rien n’y faisait. Alors, Aloïs se risqua à aller dans le couloir, marchant précautionneusement en entrecoupant ses chants de « A l’aide ? Est-ce que quelqu’un peut m’aider ? ». Pour donner son état de détresse... Même Anthelme lui aurait semblé être une bénédiction, car les larmes de son bébé ne séchaient pas, et son cœur se resserrait un peu plus à chaque sanglot, se sentant totalement pitoyable et impuissant. Quel mauvais père de substitution.

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Dim 11 Mar - 19:14


don't let her cry

Elle avait espéré qu’il y aurait eu plus à faire en tant que femme de Lydes. Qu’un rôle plus important lui serait assigné, mais il semblerait que sa principale fonction n’était qu’être parure. Une acquisition de plus pour le vieil homme qui ne cesse de trouver comment étaler sa fortune aux yeux des autres. Une forme d’esclavagisme anonyme, puisque les papiers parlaient de mariage, et non d’une servitude certaines. Mais pour elle, c’était la même chose. Sa vie avait été vendue comme une breloque sans importance. Elle avait été élevée pour être acquise, et non pas profité d’une liberté certaine, un fardeau qu’elle n’avait jamais accepté de porter, et ce malgré qu’il lui soit imposé tout les jours.

Les journées se faisant longues. Silencieuses. Elle était une intruse, et sa place n’avait pas lieux d’être en dehors des quartiers de son époux. Alaric étant à distance, elle ne trouvait aucune raison plausible pour sortir de son antre, sauf aujourd’hui, où non seulement la faim l’avait prise, mais aussi une brutale envie d’air frais. Presque craintive qu’on puisse la sermonner d’oser se montrer, indécente, indésirée, elle passe doucement la tête dans le couloir, où elle aperçoit le portrait désolant d’un homme et ce qui semble être sa fille - étant bien trop habillé pour être un domestique-.  Elle est tenté de le laisser se débrouiller, après tout, il n’y avait pas âme qui vive qui avait osé lui porter compagnie depuis le départ d’Alaric, alors pourquoi se dérangerait-elle afin d’aider qui que ce soit?

Mais les pleurs de la fillette - qui ne lui avait rien fait-  étant beaucoup plus puissant maintenant qu’une aide était demandée, avait fini par la convaincre en quelques secondes. Elle n’avait jamais entendu une plainte aussi forte, et pourtant, ce n’était pas le premier enfant qu’elle voyait. Doucement, elle ose s’approcher de l’inconnu, dont les boucles blondes lui rappellent celles de la fillette. Il y avait sans doute un lien de parenté entre les deux, mais elle ne se souvenait pas de son rôle chez les De Lydes. Peut-être un invité? Une visite rapide afin de présenter l’enfant. Qu’en savait-elle, on ne lui donnait pas le luxe de l’informer de quiconque venant et partant du manoir.

-Puis-je vous apporter mon aide Ser?

Elle se penche doucement vers l’enfant, la regarde, et constate rapidement pourquoi elle semble mal à l’aise. Mais elle n’ose pas la toucher ou même s’approcher d’avantage. Qui sait ce qu’on lui reprochera encore si elle ose porter la main sur un enfant ne lui appartenant pas. Mais en faisant un rapide examen du couloir, elle constate qu’ils sont seuls, et qu’il n’y a aucun des membres de Lydes pour lui reprocher quoique ce soit.




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Mar 27 Mar - 13:24




Aliyah & Aloïs
Don't let her cry


Aloïs était rongé par la détresse et les remords de ne pas parvenir à calmer la petite fille se plaignant dans ses bras. La tenait-il mal ? – non, elle pleurait déjà avant. Ou peut-être est-ce que cela jouait, mais ce n’était pas le fond du problème. Alors, lorsqu’une tête inconnue apparue soudainement et vint à sa rencontre, son soulagement fut immense et il posa un regard des plus reconnaissant sur la jeune femme. « Ce ne serait pas de refus, ma Dame... » La panique lui en ferait presque oublier toute forme de politesse, mais il réalise rapidement que la femme ne lui est pas si inconnu que ça.

Les paroles de son compagnon à l’égard de la nouvelle femme de son père n’ont certainement pas été très élogieuses, mais Aloïs n’était pas homme à juger sur ce qu’on pouvait lui dire, quand bien même les paroles de son Soleil pourrait presque faire foi pour lui. Le Martell lance un regard de détresse à sa fille qui ne se calme pas, puis relève les yeux sur la jeune femme ; « Excusez-moi, je crains que nous n’ayons pas été présenté... Je suis Aloïs Martell, je... J’étais alité, Ariel ne voulait pas que... » Il secoua rapidement la tête pour se reprendre : « Vous devez être la nouvelle Madame de Lydes, n’est-ce pas ? Je suis enchanté de faire votre connaissance et désolé que ce soit dans de telles conditions... Vous pouvez m’aider, s’il vous plaît ?... Je ne sais vraiment pas quoi faire... »

Quand il disait qu’il ne savait pas quoi faire, Aloïs était on ne peut plus sérieux. Peut-être Ariel lui en voudrait-il d’avoir laissé cette femme qu’il semblait juger sans connaître (grande spécialité de la noblesse orlésienne) s’approcher de lui et surtout de Juliette, mais il ne pouvait décemment pas la laisser pleurer comme elle le faisait. C’était, à son sens, bien pire que tout le reste, d’autant plus qu’il n’avait lui-même absolument rien à reprocher à cette pauvre jeune femme...

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