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Jeu 7 Juin - 19:11



IF YOU DIE YOUNG
Draco & Lysander

« And if I die young bury me in satin, lay me down on a bed of roses. »
Le retour de Draco au Nevarra ne s'effectue pas en fanfare, Créateur merci, car c'est bien la dernière chose qu'il aurait souhaité. Il est déjà difficile pour lui d'admettre qu'il est de nouveau en train de fouler sa terre natale finalement méprisée. Ces dernières années égaré en Orlaïs à œuvrer au sein des Templiers, loin des siens, mais il se porte pour le mieux. Son sang de Pentaghast lui joue parfois des tours même si il ne s'est jamais senti aussi Orlésien, plus que Névarran. Quand il découvre à nouveau les bâtisses de sa jeunesse, c'est avec une pointe de déception. La nostalgie n'est pas entièrement absente, pourtant, un pincement au cœur subsiste. Peu importe les bons moments passés ici, il étouffait tellement sous sa masse de cousins et cousines ainsi que de complots politiques qu'il reste fermé à l'émerveillement. Qui sait si cette attitude lui passera au fil du temps... Toujours jeune sot de vingt-cinq années maintenant, sa présence ici n'est due qu'à une personne : son cousin Lysander. Son état critique n'est pas une nouveauté mais d'après la récente missive reçue, celui-ci ne s'améliore pas. Au contraire, il se pourrait bien qu'il vive ses dernières semaines, ses derniers jours. Une urgence capable de pousser Draco à rentrer au pays pour la toute première fois depuis son engagement dans l'Ordre, bien plus forte qu'une vulgaire invitation à dîner.

Exempt de son armure habituelle pour cette virée intempestive - et après tout en permanence, le voilà qui arpente les couloirs du palais d'un pas pressé. Personne ne s'attendait à son retour soudain après cinq ans. Les cheveux plus longs, la barbe bien poussée, il se contente d'une tunique noire sans trop de colifichets pour rendre visite à son cousin. Qu'on lui refuse l'entrée et il se fera entendre. Devant lui séjournent sans étonnement deux gardes qui ne semblent pas le reconnaître. « Laissez-moi passer. » Plutôt pressé, inquiet et pas réellement de bon poil après avoir fait tout ce chemin, il en va droit au but. Ce qui n'est pas du goût d'un des quidams à l'entrée de la chambre, le prenant sûrement pour un simple domestique en raison de sa tenue simple. Grossière erreur. « - Z'êtes qui ? Le Prince ne peut recevoir de visites dans son état. - Il pourra faire une exception pour son cousin. Draco Pentaghast. » En sursaut, le camarade du garde lui agrippe l'épaule puis lui adresse un regard significatif pour qu'il s'écarte.

Enfin Draco pénètre la chambre, peu désireux de s'attarder sur le cas de ces deux bougres. Toute rancune ou animosité s'envole d'ailleurs quand il découvre Lysander l'air cadavérique emmitouflé sous des couvertures par ce temps et ainsi cloué au lit. Il ne se souvient pas l'avoir déjà vu aussi mal en point, à y réfléchir. Il se demande même si son cousin le reconnaîtra toute suite. Ils ont beau n'avoir jamais stoppé de converser par lettres, ils ne se sont pas revus physiquement depuis autant de temps qu'il est parti. D'un bref regard le Pentaghast scrute la pièce où subsiste déjà une servante aux petits soins puis approche à son chevet. « Lys... Je suis rentré au pays en urgence pour te voir. » Ses prunelles trahissent sa préoccupation plus que son faciès et il se permet de déposer tendrement l'une de ses paluches contre la joue de Lys. « C'est moi, Draco. »
(c) DΛNDELION
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Ven 8 Juin - 10:50



If you die young
Draco & Lysander

« Death is an old friend I'm not afraid to meet again »
Si la santé de Lysander n'a jamais été très brillante, depuis quelques semaines son état est des plus préoccupants. Bien qu'il passe la plupart de son temps à dormir ou somnoler, cloué au lit, il reste empêtré dans un épuisement permanent qui non content de l'user physiquement lui ronge aussi le moral. En réalité, il ne se sent plus le courage de lutter. A chaque fois qu'il se sent glisser vers le sommeil, il en vient à souhaiter ne plus se réveiller. Quitter ce monde ne peut pas être pire que d'y rester coincé dans le corps perpétuellement agonisant qu'est le sien, n'est-ce pas ? Evidemment le jeune prince ne fait part de ses sombres pensées à personne. Surtout pas à ses parents, ni même à l'homme de médecine qui s'échine nuit et jour à tenter de le garder en vie. Peut-on seulement appeler cela vivre, d'ailleurs ? Pas de son point de vue.

Un imperceptible soupir passe les lèvres de Lys tandis qu'il ferme les yeux, étendu sur le flanc. La domestique qui s'évertuait à vouloir le faire changer de position, celle-ci ne l'aidant pas à respirer correctement, baisse les armes devant la détermination du Pentaghast et préfère aller s'installer sur la chaise qui se trouve dans un coin de la pièce. Il s'y trouve toujours quelqu'un, dans cette chaise. Le père de Lysander y tient particulièrement. En ce qui le concerne, le malade trouve cela on ne peut plus désagréable. Dire qu'il se plaignait auparavant de ne pas avoir d'intimité, il y reviendrait volontiers !
Quelque part entre le pays des songes et la réalité, Lys ne réalise même pas quelqu'un entre dans la chambre. Ce n'est que lorsqu'il sent quelque chose se poser sur sa joue qu'il ouvre péniblement les yeux, intrigué. Ses prunelles argentées reconnaissent rapidement les traits du visage qui se présentent à elle, même si leur propriétaire a du mal à y croire. Il ne fait pas même confiance à ses oreilles, elles aussi peuvent être traîtresses.

- Draco ? Tu es vraiment là ou bien c'est la fièvre qui me joue des tours ? Malgré tout, un léger sourire ourle les lèvres de Lysander, qui rassemble son courage pour se redresser quelque peu. Aussitôt la servante bondit de son siège pour venir l'aider. Deux ou trois coussins sont calés dans son dos pour qu'il puisse être confortablement installé.
- Vous ne devriez pas trop forcer, on vous l'a déconseillé... souffle la jeune femme avec un air soucieux.
- Tout va bien, je t'assure. Laisse-nous seuls.
Bien que cela ne l'enchante manifestement pas, la domestique acquiesce d'un hochement de tête silencieux, s'incline poliment puis prend congé non sans lancer un regard à Draco. Ce n'est que fois la porte refermée que Lys laisse sa main aller se poser sur celle de son cousin, auquel il adresse un nouveau sourire.

- Alors dis-moi, qui est l'auteur de la lettre sans doute très alarmante qui a réussi à t'arracher à Orlaïs pour te faire revenir au Nevarra ? Loin d'être naïf, le prince se doute que si Draco a délaissé temporairement les Templiers, ce n'est sûrement pas parce qu'on lui aurait annoncé une vulgaire grippe. Quoique même une grippe pourrait suffire à le tuer, réflexion faite. Mauvais exemple. Pour rassurer son cousin, Lys pouffe un peu. Je leur ai pourtant dit qu'ils n'avaient pas besoin de mettre Thedas sur le pied de guerre. J'aurais préféré qu'ils vous laissent vaquer à vos occupations de votre côté, plutôt que de vous inquiéter inutilement. Car si Draco a été prévenu, sans doute d'autres membres de la famille aussi.

(c) DΛNDELION
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Dim 10 Juin - 15:14



IF YOU DIE YOUNG
Draco & Lysander

« And if I die young bury me in satin, lay me down on a bed of roses. »
Quand bien même la domestique désapprouverait l'entrée intempestive de Draco, il s'achemine déjà jusqu'au chevet de son cousin qu'il tire probablement plus d'une somnolence que d'un réel sommeil salvateur. Tout du moins il l'espère car il se jetterait la pierre de lui causer ainsi du tord. Sa paume glisse de sa joue à son front à ses premières paroles et il lui renvoie un faible sourire bordé d'inquiétude. Mince, le voir dans cet état lui octroie un sacré pincement au cœur. L'une de ses pensées s'égare à l'intention d'Andrasté qui il l'espère, veille toujours sur Lysander et ne l'emportera pas aussi tôt. Comme ses dernières prières qui étaient adressées à celui-ci, le Templier récidivera le temps de son séjour ici, jusqu'à être complètement fixé. Et pour l'heure, il lui confirme sa présence somme toute inattendue. « Je suis bien là, en chair et en os. » Quand il se redresse par la suite, il reste à l'affût et prêt à aider si besoin, même si la servante l'assiste promptement. Elle est finalement congédiée pour l'heure et probablement exaspérée du comportement du malade. C'est Lysander, après tout. Draco le reconnaît bien là, tête de bourrique à ne vouloir inquiéter personne. Un échange de regard suffit en tout cas à ce qu'il comprenne que la femme compte sur lui en cas de problème et c'est bien normal : mais son cousin est entre de bonnes mains. Il se contente d'un léger signe de la tête avant qu'elle ne se retrouve hors de la chambre.

Maintenant seuls, le Pentaghast file chercher la chaise délaissée qu'il apporte à côté du lit où il s'installe. L'une de ses mains à peine sous celle de son cousin, voilà qu'il l'enveloppe de sa seconde. Son inquiétude n'en décolle pas, peu importe les efforts qu'il distingue en provenance de ce dernier et les réflexions qui les accompagnent. Ce n'est pas pour autant que son faciès est exempt d'un sourire mais derrière se cache toujours un fond de peine. Et d'espoir alimenté par sa foi. Il se décide à lui répondre d'un air malgré tout moins amusé, ne plaisantant pas sur sa santé. « C'est ma sœur qui m'a fait parvenir la nouvelle, elle-même probablement informée par l'un de nos cousins ou tes parents. » Une chose est sûre, c'est que si même sa grande sœur qui voyage beaucoup est au courant, d'autres dans la famille le sont obligatoirement. Après, si tous ne sont pas à son chevet, tout dépend de leur degré de préoccupation ainsi que de leurs obligations. Quoi que le premier rentre plus en jeu, selon lui - la preuve. Même Draco avoue qu'il n'aurait pas fait le déplacement pour voir un cousin qu'il connaît à peine voire pas du tout sur son lit de mort. En ce qui concerne Lysander, c'est bien différent. « Tu sais que je n'aurais pas pu vaquer à mes occupations en connaissance de ton état, Lys. Et voilà tant d'années que nous ne nous étions pas revus. Tu m'as manqué. »

Peut-être est-ce grâce au dernier pouffement du Prince mais il arrive à se détendre un peu, jugeant qu'il n'est pas nécessaire de lui rendre visite avec tant de rigidité. Un peu d'humour même dans le malheur apaise plus les cœurs que l'anxiété. Il inspire un bon coup puis avec un rictus taquin, ajoute : « Est-ce que je peux te prendre dans mes bras ? Quoi que je ne sais pas si la domestique ni ton médecin approuveraient, je risquerais de te casser en deux avec la force que j'ai gagné ces dernières années. » Lui casser les os lors d'une étreinte softe serait abusif, n'est-ce pas ? A moins de serrer comme un malade. Draco sait son cousin fragile mais pas en porcelaine.
(c) DΛNDELION
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Jeu 21 Juin - 11:59



If you die young
Draco & Lysander

« Death is an old friend I'm not afraid to meet again »
Voir Draco à son chevet soulève des sentiments contraires au sein du jeune prince. Certes il est heureux et reconnaissant à son cousin d'avoir délaissé ses obligations pour venir le soutenir dans ce moment difficile, mais paradoxalement il lui en veut aussi, pour plusieurs raisons. La première est parce qu'il a la sensation désagréable d'être pris en pitié, ce qu'il ne supporte pas. Depuis sa plus tendre enfance, on ne cesse de le couver, de le préserver du monde entier comme s'il était incapable de se défendre seul. Si aujourd'hui il a appris à aimer ce surnom qu'on lui donne, Lys, il a mis très longtemps à ne plus le considérer comme une sorte d'insulte passive. Cependant il ne tolère que dans la bouche de sa famille, et encore, seulement de celles et ceux qui lui sont le plus proches. Ensuite, aussi étrange que cela puisse paraître, Lysander lui en veut de laisser sa vie de côté, même si ce n'est que l'espace de quelques semaines, pour venir s’appesantir en un lieu dans lequel il n'a aucune envie d'être. Non, il n'est pas aveugle à ce point-là, bien au contraire. Il le sait, Draco n'aime pas le Nevarra autant que lui. Cet état de fait le chagrine, mais il l'a accepté. Tout comme il a accepté de le voir mettre les voiles pour Orlaïs dès qu'il en a eu l'occasion. Lui peut mener l'existence dont il a envie, pourquoi revenir ici alors que sa présence ne changerait de toute façon rien à la finalité de la chose ?
Voilà pourtant qu'un nouveau sourire vient illuminer son visage, alors qu'il prête l'oreille aux paroles de Draco. Doucement, ses doigts serrent ceux du jeune Templier.

- Tu m'as manqué aussi. Cinq ans que tu es parti, c'est ça ? Le temps passe étonnamment vite, je trouve. Après une pause de quelques instants à peine, il ajoute avec un léger rire. Même pour moi qui passe mes journées à rêver éveillé ou perdu dans les livres. D'ailleurs, tu as trouvé des romans intéressants à Orlaïs ? Enfin, tu n'as peut-être pas beaucoup eu le temps de te pencher sur la littérature, tu me diras... Ah, les auteurs orlésiens... Toujours si romanesques, si lyriques. Leurs écrits ont quelque chose de profondément singulier qui séduit Lysander à chaque fois qu'il fait la lecture de l'un de leurs romans. Il a également un petit faible pour les récits antivans, qui eux sont plus pragmatiques, mais indéniablement trépidants. C'est bien simple, Lys serait prêt à se tuer sur les routes pour avoir la chance de mettre les pieds dans une bibliothèque étrangère. Même si là il y a de fortes chances que même un voyage en calèche ne l'achève.
Un nouveau rire secoue doucement ses épaules quand c'est au tour de Draco de laisser transparaître une touche d'humour dans le ton de sa voix aussi bien que dans ls mots choisis. Voilà, il préfère cela plutôt que de le voir s'apitoyer sur son sort.

- Evidemment que tu peux me prendre dans tes bras, allons ! Je ne suis pas si fragile que ça, même si Orfeo pense très probablement le contraire. S'il le pouvait, il m'envelopperait sûrement dans une couverture épaisse pour que rien ne puisse jamais m'atteindre. Il en rit, mais par moment Lysander est fatigué de ce côté surprotecteur qu'arbore son médecin. Bien entendu il sait que l'antivan ne veut que son bien, mais parfois... Cela lui paraît excessif. Malgré tout il ne parvient pas à lui en vouloir. Oh et vraiment, tu as pris du muscle ? Navré mais je ne vois rien moi. Le jeune Pentaghast se fend d'une moue innocente mâtinée d'un rien de roublardise, alors que d'un index il éprouve l'un des bras de Draco. Oh, et on a une cousine qui a eu des enfants, il y a moins d'un an. Des jumeaux. Ils sont adorables mais épuisants, tu n'as pas idée. Mais je doute que ça t'intéresse beaucoup. Alors raconte-moi, comment est ta vie là-bas ? Tout est comme tu l'espérais ?

(c) DΛNDELION
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Sam 30 Juin - 10:54



IF YOU DIE YOUNG
Draco & Lysander

« And if I die young bury me in satin, lay me down on a bed of roses. »
Oh ça oui, le temps défile à une vitesse folle. Draco est peut-être étonné que cette réflexion sorte d'entre les lèvres de son cousin alité, certes, mais aussi agréablement surpris : il préfère savoir que celui-ci trouve des occupations suffisantes pour le tenir occupé. Lui ne s'imagine pas dans une situation identique, pas avec ses rêves ni ses envies. Il admire la force et le courage de Lysander pour garder espoir. Enfin, en extérieur. Intérieurement, est-ce si joyeux ? Le Pentaghast en doute. Encore une fois il se base sur ses propres ressentis en s'imaginant à sa place, il ne prétend pas connaître tout ce qui circule dans le cerveau de son cousin. L'évocation des livres le ramène un peu à la réalité avec un petit rictus sans doute déclenché par le rire précédemment parvenu à ses oreilles. « Malheureusement ils sont si nombreux que je n'ai même pas encore eu l'occasion d'en lire le quart. Voilà ce que j'aurais dû faire, t'en rapporter quelques-uns. Tu les aurais aussitôt dévorés je suis sûr. » Ah, c'est vraiment bête de n'y penser que maintenant. Il faut aussi dire que le Templier est parti dans la précipitation. « Après, je t'avoue que je reste le plus friand des textes qui évoquent le Créateur et Andrasté. » Rajoute-il à la suite avec la pensée d'un récit en particulier dans la tête. En aucun cas passionné de littérature comme lui l'est, Draco privilégie les archives et tout bonnement l'histoire plus que des romans fantaisistes. Peut-être ses goûts évolueront-ils avec les années cela dit.

Enfin le brun se déride progressivement pour laisser place à une humeur plus joviale que maussade ; quand bien même l'inquiétude qui lui ronge les entrailles reste accrochée là, quelque part. Il pouffe un peu puis pour toute réponse, s'amène enfin à hauteur suffisante pour prendre Lys dans ses bras. C'est là qu'il lui siffle à l'oreille : « Je t'atteindrais toujours, même sous dix couvertures épaisses. Et tu n'as pas intérêt à flancher maintenant, pas avant que je te batte loyalement aux échecs. » Si il pouvait, il resterait une éternité contre lui mais ne souhaite pas le contraindre dans ses mouvements ou l'épuiser bêtement. Alors qu'il songe à se retirer, la réflexion mutine de son cousin qui accompagne son index sur son bras le prend au dépourvu. Toujours aussi fourbe, même dans cet état. Draco a beau savoir que ce n'est qu'une taquinerie, il a envie de lui montrer qu'il a bel et bien pris du muscle. « Eh, attends voir. » Le voilà qui se redresse pour mieux se départir du haut qui l'encombre. Une fois torse nu, il contracte ses muscles tel un adolescent qui cherche encore à faire ses preuves. Oh après tout il n'est pas pudique et c'est Lys qui se trouve face à lui. « Alors, tu vois ? »

C'est une valeur sûre, les nouvelles d'une lointaine cousine à il ne sait plus combien de degré lui arrache une moue presque indifférente. Encore deux nouveaux petits Pentaghast noyés au sein d'une famille déjà immense. Par politesse envers son cousin qui l'apprécie peut-être, il accorde un faible sourire à cette information même si ce dernier n'est pas dupe. Il préfère que la conversation retourne plutôt sur l'un d'eux deux et dans l'immédiat sur son vécu en Orlaïs. Se rhabillant, il pose à nouveau ses fesses sur la chaise à côté. « Ah, Orlaïs. Je crèche le plus souvent à Val Royeaux, cette capitale est sublime et aussi pas mal extravagante, comme beaucoup d'Orlésiens finalement, mais c'est ce qui fait son charme. Je crois que je ne regrette rien si ce n'est la distance avec certaines personnes comme toi et ma grande sœur. » Il ne parle pas d'Orlaïs comme il parle du Névarra, c'est certain. Le grand sourire imprimé sur ses babines est déjà significatif mais le ton qu'il emploie ne laisse aucun doute... Ni son accent : si celui-ci trahi encore ses origines, il n'est clairement plus aussi appuyé que quelques années auparavant.

« Oh et tu sais, Athéna Vaël, celle que mes parents pensaient à me faire épouser pour une alliance entre nos deux familles, elle est devenue une amie chère à mes yeux. Je préfère ça, je t'avoue, je ne crois pas que le mariage me corresponde. » C'est certain, il préfère batifoler entre deux missions que de songer à une vie de famille, probablement plus faute à son caractère qu'à son âge. Pendant qu'ils évoquent le mariage, d'ailleurs, il se demande ce qu'en pense Lysander malgré sa faible santé ; et il espère sincèrement ne pas être maladroit dans ses propos. « Et toi, est-ce que tu y pensais ? »
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