Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Dim 1 Juil - 19:19



Strange Night – Flash Back
Nero Pavus

Parvulis (Kingsway), 10:40 des Misères

Il était tard et pourtant la demeure Vittoria était en ébullition. Même pour moi. Le lendemain, le maître des Lieux devait reprendre la route et tout devait être prêt. Absolument tout. La nuit était avancée mais personne n’avait encore rejoint son lit. Et pour cause. C’était les derniers préparatifs et comme à la veille de chaque départ, la maisonnée avait les lumières allumer. Je courais partout afin de répondre aux exigences de mon maître et tuteur légal… Si on peut dire ça comme ça. Mais alors que je termine les derniers détails, j’entends mon maître appeler. Je lui signale que je l’ai entendu et je termine rapidement ce que je fais. Puis rapidement, je rejoins Caïus qui me tend alors un paquet. J’ignore ce qu’il contient mais je le prends en main avant qu’il ne me dise d’aller le livrer chez son ami, le Magister Nero Pavus. Heu… Je ne sais pas si c’est une bonne idée. Par ailleurs, je regarde le paquet qui semble bien léger par rapport à son gabarit. J’observe silencieusement le paquet tandis que Caïus semble silencieux. Il n’a jamais eu besoin de répéter ses ordres et je finis par me secouer la tête. Bien sûr, je ne savais pas encore quand je devais lui ramener. C’est alors que je redresse la tête pour lui demander le jour de la livraison. Il m’explique alors que je vais devoir le livrer sous quatre jours puisqu’il ne sera pas là pour faire lui-même la livraison. J’hoche la tête pour faire comprendre que j’ai bien compris le message. Je vais devoir le débrouiller pour lui livrer en temps et en heure. Histoire d’être certaine, je demande confirmation quand à l’adresse de livraison qu’il m’écrit sur un morceau de parchemin. M’approchant de lui, je lis l’adresse et je me débrouille pour la mémoriser quelque part dans ma tête.

La nuit se termine sans accroche et je me lève de bonne heure le lendemain afin de préparer le petit déjeuner à Caïus et faire réellement les tous derniers détails. Mais dés qu’il est parti, je retourne me coucher afin de finir tranquillement ma nuit. Il n’y a pas de honte à ça. Il se passe trois jours à faire ce qu’il y a de plus normal et je finis par aller faire le ménage dans le bureau du maître absent. C’est alors que je me rends compte que le colis lui est toujours là. Je soupire avant de dire à Madely que j’irais le livrer en début de soirée. Il faut bien finir ce qu’on fait d’abord. La nuit arrive et il est environ vingt heures lorsque je quitte la demeure avec le colis et que je me mets en marche vers la demeure du magister. Je ne suis jamais rassurée lorsque je dois me rendre seule chez un nobliau tévintide. On est jamais très bien accueilli surtout lorsqu’on est esclave. C’est donc peu rassurée que je me déplace dans la nuit et j’avais pris le soin de prendre mes deux poignards avec moi, histoire de me défendre si je viens à croiser un voleur ou un brigand. Heureusement, cela ne sera pas le cas ce soir mais j’étais loin de me douter que cette soirée allait être un sacré tournure.

Marchant jusqu’à l’adresse donnée par Caïus, je prends une garde inspiration avant de monter les marches d’escaliers. Je ne sais pas encore si je suis présentable mais c’est déjà trop tard pour m’en inquiéter. Je prends une nouvelle inspiration avant de sonner à la demeure. J’allais devoir faire attention à mon langage et la façon de me tenir face à un Magister du Magistèrium. Je le connais depuis longtemps vu qu’il est ami avec mon maître mais cela ne veut pas dire qu’il sera forcement tendre avec moi. Je profite encore de l’air avant qu’on ne vienne m’ouvrir. Je me présente correctement et j’explique que j’ai un colis pour le Magister de la part de la maison Vittoria. Comme tous les magisters, il dispose lui aussi d’esclaves dont je connais la plupart. Mon maître lui vend et je peux donc dire que je les vois défiler à la pelle. On me laisse entrer et je patiente dans le hall d’entrée qu’on accepte de me laisser remettre le dit colis à son propriétaire…  

avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Mer 11 Juil - 13:00



strange night
Nero & Joana

« Don't make any sudden moves, you don't know the half of the abuse. »
Maudite journée. Rares sont celles où les nerfs du Magister Pavus dégustent à ce point mais comme toujours, elles ne se terminent jamais très bien pour quelqu'un d'autre. Bien souvent ses esclaves aux premières loges : si accoutumés à subir moult atteintes même lorsqu'il est de bon poil qu'ils l'ennuient très vite. Ce n'est pas pour rien que de la viande fraîche arrive régulièrement au sein de sa demeure en remplacement de certains anciens offerts en sacrifice de sang. Il avoue tout de même préserver ceux qu'il tire directement de chez son ami et fournisseur préféré Caïus. Après tout, comme des meubles de qualité, leur durée de vie mais aussi ténacité est censée être plus élevée. En retire-il de quelconques regrets ? Non, bien sûr que non. A partir du moment où il ne les considère même plus comme des êtres vivants doté d'une conscience propre mais de vulgaires jouets, Nero n'a pas à en avoir. L'enseignement de Tibère Pavus perdure à travers lui et son jeune fils Aedan.

Et en cette soirée ce dernier n'est malheureusement pas à ses côtés mais ceux de sa mère enceinte en visite chez sa sœur. L'amertume de Nero est grande sachant que son épouse n'autorise pas leur enfant à fréquenter sa propre jumelle mais l'amène en parallèle chez cette maudite femme. Il ne baisse pas les bras, bataille constamment - et ne se prive pas que Aedan puisse voir Nerva dans son dos, mais c'est une période délicate : inutile de perturber sa grossesse avec des contrariétés. Si le Pavus se moque de sa compagne, il s'intéresse à la santé de son futur bambin quitte à prendre sur lui et avoir ainsi les nerfs en pelote à la fin de la journée. Voilà pourquoi en un sens, il apprécie cet instant de tranquillité. Ce serait l'occasion idéale pour se soulager en tant qu'éternel infidèle.

Songeur quant à ses plans pour les heures à venir, c'est un domestique qui vient lui annoncer une visite inattendue : une esclave de la maison Vittoria. Sachant que son ami est absent en ce moment, il est bien curieux et s'amène bientôt en plein hall d'entrée où celle-ci patiente sagement. C'est une tête blonde familière même si son prénom lui échappe. Pourquoi prendrait-il le temps d'apprendre des noms de personnes aussi peu importantes quand des sobriquets - souvent insultants font l'affaire ? Une fois à sa hauteur, il l'observe puis lui fait signe de la suivre sans attendre plutôt que de simplement réceptionner le colis. « Viens avec moi dans le salon. Je suis curieux de voir le contenu. » Il ne doute pas qu'elle s’exécutera comme tout bon larbin, même si elle ne lui appartient pas. Une fois au sein du salon, il s'installe derechef dans le canapé avec devant lui une table basse qu'il pointe du doigt ; profitant de la serviabilité forcée de la jeune femme. « Pose-le ici et... ouvre-le. » Nero profite que Caïus ne soit pas en ville pour la réquisitionner un peu.
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Sam 14 Juil - 11:30



Strange Night – Flash Back
Nero Pavus
A vrai dire, je n’étais pas vraiment rassurée d’être ici. Comme tout le monde, je connaissais les rumeurs à l’égard de cet homme mais je devais prendre sur moi. Je ne le déteste pas… Du moins, pas encore, mais j’étais loin de me douter qu’il allait se passer un évènement qui allait changer la donne. Je reste malgré calme et immobile à l’entrée de la demeure tout en observant les lieux. Cette maison à l’air d’être des plus simples mais aussi comportant beaucoup de luminosité. J’attends patiemment dans le hall d’entrée tandis que j’avais signalé ma présence auprès d’un domestique des lieux. Je savais que nous étions en début de soirée mais je n’avais fais qu’obéir aux ordres de mon maître même si j’aurais préféré ne pas avoir à lui apporter à cette heure-ci. Pourquoi est-ce que son maître tient tant à être aussi précis ? Silencieuse, je n’ose même pas m’approcher de quoi que ce soit de peur des représailles. Caïus n’est pas du genre violent mais ce n’est pas le cas du Magister à qui je rends visite. Sans oublier le fait qu’il soit un ami de mon maître. Je dois donc faire profil bas et me tenir correctement face à celui-ci. Puis mes oreilles d’elfe bouge un peu et je me retourne en entendant des bruits de pas rapide. Je pense qu’il s’agit d’un domestique venu me chercher pour m’accompagner auprès du Magister. Du moins, c’est l’accueil traditionnel… Souriante, comme d’accoutumée, je reste neutre le temps que la personne qui approche apparaisse devant moi. Je suis donc légèrement surprise en voyant que le Pavus est venu en personne. Oh… Lorsqu’il arrive devant moi, je baisse mon torse et ma tête afin de lui montrer le respect qui lui ai du. C’est un Magister et un dominant de surcroît. Bien sûr, ma parole se joint à mes gestes. Tenant toujours le paquet dans les mains, je ne pouvais pas faire plus.

« - Avanan Magister !* »

Oui, je parle la langue officielle de l’Empire Tevintide vu que je suis née sur ses terres. Je parle aussi le commun mais face à un magister, je savais que je devais utiliser la langue officielle de Minrathie et de Tévinter. Je sais aussi que c’est une langue qui se perd vu que la langue commerciale a pris le dessus mais avec une famille aussi ancienne que les Pavus, cela ne serait pas de trop. Le laissant m’observer, je reste ainsi jusqu’à ce qu’il me demande de le suivre. Je me redresse et je le suis sans me poser de questions. Je ne dois pas me poser de questions. Il semblerait qu’il m’invite dans le salon et j’emboîte le pas dans le parfait silence. Je ne suis pas au sein de la demeure Vittoria et je devais éviter les regards curieux car je savais déjà que je n’arriverais à rien ici. J’étais propre et habillée normalement. Enfin, pour une esclave et on est bien loin des tenues en soie bien que j’en ai quelques unes mais interdiction de les mettre sans l’accord du maître et ce n’est uniquement que dans certains cas…

Arrivant dans le salon, je ralentis le pas le laissant ainsi prendre place là où il l’entend. Il est chez lui malgré tout et je n’ai pas à dire quoi que ce soit sur la décoration et l’entourage que je trouve un peu glauque par rapport au hall d’entrée qui paraissant plus accueillant. Mais ce n’est pas chez moi… En fait, je n’ai pas de chez moi et je vis au dépend d’une autre maison de l’empire alors je chasse cette idée de ma tête avant de le voir assis dans son canapé. Prenant une inspiration discrète, je garde le colis sous le bras avant de voir que le Magister lui indique une petite table. Je m’avance calmement vers la table et je pose le colis sur celle-ci. Puis je pose les mains sur la petite table avant de me mettre assise sur mes jambes dont les talon se retrouve aux fesses. Cherchant alors une enveloppe, je tourne le colis avant de la trouver. Avec grâce et efficacité, je retire l’enveloppe que je dépose devant le Magister. Je n’ai normalement pas le droit d’ouvrir le colis mais celui-ci m’a donné son autorisation. Mais pas l’enveloppe qui l’accompagne. Probablement un petit mot de la part de son maître pour une occasion spéciale. Gardant les yeux sur le colis, je déballe minutieusement le colis et je relâche les bras lorsque celui-ci est ouvert.

« - Mon maître espère que ce présent vous conviendra ! »

Le laissant à la vu de son propriétaire, je finis par me relever et je m’éloigne de plusieurs pas… Comme tout esclave devrait faire. Il m’avait demandé quelque chose et je l’ai fais dans le parfait silence. Je ne sais pas vraiment de quoi il s’agit. Un cadeau d’anniversaire ? Une demande ? Nero devait bien savoir de quoi il s’agissait. Restant à l’écart, je baisse la tête et j’espère qu’il ne va pas avoir besoin de moi pour autre chose. Je ne me sens absolument pas rassurée d’être ici, au sein de la maison du Magister et surtout seule avec lui. Laissant les mains le long de mon corps, je n’espérais qu’une seule chose : qu’il me permet de quitter la demeure… et de vous à moi, le plus tôt sera le mieux en cette soirée...



Lexique Tevene:
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Mer 5 Sep - 12:53



strange night
Nero & Joana

« Don't make any sudden moves, you don't know the half of the abuse. »
Cette visite n'est peut-être pas un hasard. En tout cas, c'est une bonne opportunité pour Nero de s'occuper cette soirée tout en oubliant la source de ses contrariétés. Il commande la jeune esclave de Caïus qu'il fait venir dans son salon puis déballer son fameux colis tout en l'observant du coin de l’œil. Songeur, ses prunelles rayonnent d'une lueur intéressée mais malsaine. Il ne détourne le regard que lorsque le contenu est enfin libéré de son emballage, pour le poser sur lui ainsi que la lettre qui l'accompagne. C'est celle-ci qu'il attrape tout d'abord afin de mieux comprendre l'origine de ce présent. Un rictus s'installe sur son faciès, plutôt ravi. Après tout, ce sont des chaînes de qualité qui lui sont offertes.

En très peu de temps, ses yeux cherchent à nouveau la présence de Joana. Inutile d'être devin pour se douter qu'il a une idée derrière la tête et qu'elle ne risque pas d'être très agréable pour la concernée. « C'est parfait. J'ai très envie de les utiliser dès maintenant, d'ailleurs... Que dirais-tu de les essayer ? J'attesterais ainsi de la qualité. » Même si honnêtement, connaissant son ami, le Pavus n'en doute pas. C'est une simple "excuse" qui incite la pauvre elfe à séjourner plus longtemps que prévu dans sa demeure. Il agrippe les chaînes clinquantes puis s'avance vers elle pas à pas avec une démarche de prédateur. Autant dire qu'il ne lui laisse même pas le choix et moins patient qu'à l'accoutumée, il se faufile derrière elle.

Sans prévenir, il enroule les chaînes autour de son cou mais ne force pas plus que ça pour l'heure, s'amusant simplement à faire un tour. Il lui enfile ces dernières comme si il lui enfilait une vulgaire échappe puis retourne devant elle avec en pleine paume les deux bouts encore suffisamment longs pour entraver... ses poignets, tiens ? Quoi que, ça manque d'originalité. « Dis moi, où est-ce que tu aimerais que je les enroule ? » L'interroge-il alors, lui laissant plus ou moins choisir comment elle sera attachée, même si ça n'empêche pas qu'il aura toujours le dernier mot. Au cas où elle tarderait à répondre, il ajoute : « J'ai beaucoup de temps devant moi... Toute la nuit, en vérité, mais je ne suis pas très patient ce soir. »
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

- Sujets similaires