Le malheur des uns... | ft. Nero
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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Le malheur des uns...
Nero & Rhea
Karma is a bitch.
Il semblait qu'une malédiction avait touché la famille Pavus. La liste des victimes ne cessait de s'alourdir, et la dernière en date n'était autre que Nero. Récemment parti en voyage dans le Sud, il venait d'en revenir seul, affaibli, blessé et humilié... tout ça pour découvrir qu'une bonne partie de sa famille était décédée en son absence. Et il le savait : plus tôt dans la semaine, tout la maisonnée avait pu entendre son long cri de désespoir quand il avait appris la nouvelle. Ca en aurait attristé plus d'un...
Pour Rhea, pourtant, tout ceci n'avait rien de malheureux.
Dans la journée, la maison de Faustus Scaevola était devenue un lieu de passage pour ceux qui s'inquiétaient sur son sort. Il y avait eu Adrian, aussi, ce Pavus dont elle ne savait pas grand chose si ce n'est qu'il était à priori moins pire que les autres... Elle aurait pu sauter sur l'occasion pour lui parler, mais non. Elle était restée enfermée dans sa chambre.
Aurelius Argento était passé, aussi. Aurelius... Elle l'appréciait, après leur première rencontre, mais elle n'était pas venue le saluer durant sa visite chez Faustus. En fait, elle lui en voulait un peu... Pourquoi avait-il eu besoin de venir au chevet de son oncle ? Elle ne voyait pas en quoi Nero l'avait mérité. Dans son esprit quelque peu excessif, elle voyait presque ça comme une trahison... Certes, il devait avoir ses raisons... Mais quand même, elle désapprouvait.
Elle-même n'avait forcément pas daigné aller voir son oncle depuis son arrivée. Pas question d'aller s'inquiéter sur son triste sort ou de lui présenter des condoléances. De toute façon, sans doute Faustus n'aurait-il même pas accepté sa présence sur place... Ca aurait rendu les choses pires que mieux, pour le blessé. Savait-il même qu'elle était toujours en vie ? Elle doutait qu'il ne s'en soit tellement inquiété. Elle devait être le membre de la famille Pavus dont il se préoccupait le moins.
Mais ça allait changer, oh oui.
Car si elle n'avait pas été jouer les aide malades avec tout le reste des proches inquiets, elle n'avait pas abandonné l'idée d'une petite visite pour autant. Simplement, elle préférait la faire quand le Divin noir serait loin... Les choses, après tout, risquaient de devenir très personnelles, très rapidement.
Hélas, jusqu'à présent, Faustus avait été difficile à éviter. Que ce soit sous forme humaine ou féline, il semblait toujours surveiller les lieux. Mais il ne pouvait pas rester là toute sa vie... Pas avec toutes les responsabilités qu'il devait avoir par ailleurs. Alors Rhea avait attendu son opportunité... Et, enfin, elle l'avait trouvée.
Il faisait nuit, déjà, et la maison était très silencieuse. Même le bébé devait dormir. Rhea ne comptait alerter personne, alors c'est sur la point des pieds qu'elle fit le trajet vers la chambre où séjournait le rescapé, veillant bien à ne pas se faire remarquer.
Encore une fois, elle se fit la réflexion du poins auquel elle se sentait à l'aise dans son corps depuis sa transformation. Quelle facilité de mouvement elle avait ! Quelle endurance ! Oh, elle avait toujours mal, oui, mais bien moins qu'avant, et cela la grisait. Elle se sentait comme une nouvelle personne... Plus confiante, plus forte. Et oui, peut-être était-ce ironique qu'il ai fallu qu'elle devienne la fille "normale" et bien formée dont ses parents avaient rêvé pour se reprendre en mains... Mais tant pis. S'il le fallait, elle jouerait selon leurs règles.
Silencieuse, elle ouvrit la porte de la chambre et se glissa à l'intérieur. Il faisait très sombre : seul la lueur vacillante de sa bougie éclairait la scène. Nero dormait-il ? Si c'était le cas, elle n'aurait aucun scrupule à le réveiller.
-"Oncle Nero..."
Elle s'approcha en chuchotant d'une voix chantonnante, et posa la bougie sur la table de nuit. "Tu dors ? Réveille toi."
Pour Rhea, pourtant, tout ceci n'avait rien de malheureux.
Dans la journée, la maison de Faustus Scaevola était devenue un lieu de passage pour ceux qui s'inquiétaient sur son sort. Il y avait eu Adrian, aussi, ce Pavus dont elle ne savait pas grand chose si ce n'est qu'il était à priori moins pire que les autres... Elle aurait pu sauter sur l'occasion pour lui parler, mais non. Elle était restée enfermée dans sa chambre.
Aurelius Argento était passé, aussi. Aurelius... Elle l'appréciait, après leur première rencontre, mais elle n'était pas venue le saluer durant sa visite chez Faustus. En fait, elle lui en voulait un peu... Pourquoi avait-il eu besoin de venir au chevet de son oncle ? Elle ne voyait pas en quoi Nero l'avait mérité. Dans son esprit quelque peu excessif, elle voyait presque ça comme une trahison... Certes, il devait avoir ses raisons... Mais quand même, elle désapprouvait.
Elle-même n'avait forcément pas daigné aller voir son oncle depuis son arrivée. Pas question d'aller s'inquiéter sur son triste sort ou de lui présenter des condoléances. De toute façon, sans doute Faustus n'aurait-il même pas accepté sa présence sur place... Ca aurait rendu les choses pires que mieux, pour le blessé. Savait-il même qu'elle était toujours en vie ? Elle doutait qu'il ne s'en soit tellement inquiété. Elle devait être le membre de la famille Pavus dont il se préoccupait le moins.
Mais ça allait changer, oh oui.
Car si elle n'avait pas été jouer les aide malades avec tout le reste des proches inquiets, elle n'avait pas abandonné l'idée d'une petite visite pour autant. Simplement, elle préférait la faire quand le Divin noir serait loin... Les choses, après tout, risquaient de devenir très personnelles, très rapidement.
Hélas, jusqu'à présent, Faustus avait été difficile à éviter. Que ce soit sous forme humaine ou féline, il semblait toujours surveiller les lieux. Mais il ne pouvait pas rester là toute sa vie... Pas avec toutes les responsabilités qu'il devait avoir par ailleurs. Alors Rhea avait attendu son opportunité... Et, enfin, elle l'avait trouvée.
Il faisait nuit, déjà, et la maison était très silencieuse. Même le bébé devait dormir. Rhea ne comptait alerter personne, alors c'est sur la point des pieds qu'elle fit le trajet vers la chambre où séjournait le rescapé, veillant bien à ne pas se faire remarquer.
Encore une fois, elle se fit la réflexion du poins auquel elle se sentait à l'aise dans son corps depuis sa transformation. Quelle facilité de mouvement elle avait ! Quelle endurance ! Oh, elle avait toujours mal, oui, mais bien moins qu'avant, et cela la grisait. Elle se sentait comme une nouvelle personne... Plus confiante, plus forte. Et oui, peut-être était-ce ironique qu'il ai fallu qu'elle devienne la fille "normale" et bien formée dont ses parents avaient rêvé pour se reprendre en mains... Mais tant pis. S'il le fallait, elle jouerait selon leurs règles.
Silencieuse, elle ouvrit la porte de la chambre et se glissa à l'intérieur. Il faisait très sombre : seul la lueur vacillante de sa bougie éclairait la scène. Nero dormait-il ? Si c'était le cas, elle n'aurait aucun scrupule à le réveiller.
-"Oncle Nero..."
Elle s'approcha en chuchotant d'une voix chantonnante, et posa la bougie sur la table de nuit. "Tu dors ? Réveille toi."
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 255
▲ OCCUPATION : DAME DE TEVINTER, À PRÉSENT HÉRITIÈRE DE LA MAISON DE SA MÈRE
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : RHEA EST SURTOUT FIÈRE DE SON ESPRIT CRITIQUE FACE À SA SOCIÉTÉ... MALHEUREUSEMENT, C'EST UN PEU LA SEULE COMPÉTENCE UTILE QU'ELLE POSSÈDE RÉELLEMENT. AVEC, PEUT-ÊTRE, UNE LANGUE BIEN ACÉRÉE.
▲ LOCALISATION : QARINUS A PRESENT, DANS LA DEMEURE QU'ELLE A HÉRITÉ DE SA MÈRE
Rhea Pavus
what made you so vindictive?
Le malheur des uns...
Nero & Rhea
« Only the misfortune can provide the in-depth understanding and the overview into the realities of some people. »
Jamais auparavant Nero n'avait encaissé un tel coup dur, même ne serait-ce que la moitié de celui-ci. Si ces drames étaient arrivés à des périodes différentes, il aurait probablement eu le temps de se remettre un minimum à chaque fois - de tenter, au moins, mais là... Ce n'est pas une simple gifle qu'il se prend en pleine figure. C'est indescriptible. Il ne lui reste plus personne excepté Faustus, excepté son nouveau-né qu'il n'a pas encore eu la force d'approcher et de prendre dans ses bras. Son cœur s'emballe beaucoup trop, sans évoquer sa carcasse encore grandement affaiblie. Après tout, cela fait à peine quelques jours qu'il est rentré. Peu à peu la nouvelle traverse Minrathie mais lui reste en sécurité chez son cousin, pour l'heure.
Techniquement, il lui reste également deux individus de sa famille. Seul bémol, l'un inconnu jusqu'à présent est fraîchement débarqué et il est incapable de l'accueillir avec sympathie. Le second, ou plutôt la seconde, est évidemment Rhea. Elle doit très certainement se réjouir du malheur s'étant abattu sur les Pavus. Ce qui est étonnant, c'est que d'après Faustus, elle serait métamorphosée. Là encore, ce fut une nouvelle difficile à avaler pour le Magister en convalescence. Il se demande si il sera capable de la reconnaître ou tout bonnement de lui faire face une fois en meilleur état. Il ne veut pas lui faire le plaisir de se pointer au plus bas de sa force et après tout, elle n'est pas venue à son chevet. D'un autre côté, Nero se demande si ce n'est pas de sa faute, notamment avec son comportement envers elle, que ces terribles événements se sont produits. Serait-ce une punition du Créateur ? Bien loin d'être croyant comme son cousin, la culpabilité cogne quand même à la porte de sa conscience. Elle n'arrête pas depuis qu'il sait.
Mais ce n'est pas tout. Quelque chose s'est brisé en lui. Une partie de sa fierté, très probablement, une cassure survenue suite à son traitement infligé... Qu'il infligeait depuis bon nombre d'années à des esclaves - entre autre. Même pire, parfois. Jamais il ne s'était mis à leur place, d'une part car il s'en fichait, d'une autre car il n'imaginait pas avoir un jour l'occasion de ressentir une douleur identique à la leur. Il ne pensait pas être la victime. Et il l'a expérimenté de la pire manière, avec la perte d'êtres chers. Nerva et son fils étaient deux fractions de son âme. Le Pavus possédait un lien unique avec chacun, mais la disparition de sa jumelle l'affecte en un sens beaucoup plus : car si il ressent au fond de lui qu'elle s'est définitivement envolée - et ce n'est pas une simple fuite, il n'a aucune idée de ce qu'il s'est passé. Même si elle est réellement décédée, ou si son corps est encore maintenu en vie par un sombre sortilège, par un... démon ? Lui qui joue régulièrement avec la magie du sang, tout comme celle-ci, il fallait bien s'y attendre. Au moins est-il certain que pour son fils, c'est terminé. Il n'a pas fait son deuil mais il n'est pas laissé dans l'ignorance.
La pilule est si dure à avaler qu'il passe une majeure partie de ses journées - et nuits à dormir, presque effrayé de se retrouver seul face à ses pensées et la réalité. Cela ne lui était encore une fois jamais arrivé. Il expérimente des sentiments nouveaux, des angoisses sorties de nulle-part. Il ne remerciera jamais assez Faustus de sa présence qui l'aide à tenir ainsi qu'à se remettre progressivement, évidemment, mais malheureusement il n'est pas toujours à ses côtés. Comme cette nuit là.
Même dans son sommeil, il n'est pas si tranquille ni apaisé. De la sueur coule de son front, témoignant d'un cauchemar qui doit le prendre aux tripes. Heureusement - ou peut-être pas, il est tiré de sa torpeur par une voix familière... Trop proche. C'est en sursaut qu'il s'éveille, les prunelles immédiatement attirées par la seule source de lumière à proximité : la bougie sur la table de nuit. Juste à côté, la silhouette d'une jeune adolescente se dessine. « Qui...? » Souffle-il, détaillant son faciès. Si tout son corps est réellement métamorphosé, son regard ne le trompe pas. Quelques instants plus tard, il en est certain, ou presque. « Rhea ? » Et ceci, tout en sachant que sa nièce - fille s'est transformée. Si on ne l'avait pas informé, le choc aurait été plus conséquent sur le moment, même si la surprise reste énorme pour Nero. « Alors, c'est vrai. » Il essaie par ailleurs de se ressaisir comme il en est capable, dans une telle situation. Le dos relevé, il n'arrive pas à détourner les yeux du spectacle en face de lui. Mais si il est clairement diminué, il n'est pas idiot. « Pourquoi venir maintenant ? » Il se méfie, peu importe qu'il s'agisse de Rhea. C'est qu'elle paraît plus sûre d'elle. Serait-elle capable de s'en prendre à lui ? Une vengeance serait justifiée, encore plus avec la roue qui a tourné sans crier gare.
Techniquement, il lui reste également deux individus de sa famille. Seul bémol, l'un inconnu jusqu'à présent est fraîchement débarqué et il est incapable de l'accueillir avec sympathie. Le second, ou plutôt la seconde, est évidemment Rhea. Elle doit très certainement se réjouir du malheur s'étant abattu sur les Pavus. Ce qui est étonnant, c'est que d'après Faustus, elle serait métamorphosée. Là encore, ce fut une nouvelle difficile à avaler pour le Magister en convalescence. Il se demande si il sera capable de la reconnaître ou tout bonnement de lui faire face une fois en meilleur état. Il ne veut pas lui faire le plaisir de se pointer au plus bas de sa force et après tout, elle n'est pas venue à son chevet. D'un autre côté, Nero se demande si ce n'est pas de sa faute, notamment avec son comportement envers elle, que ces terribles événements se sont produits. Serait-ce une punition du Créateur ? Bien loin d'être croyant comme son cousin, la culpabilité cogne quand même à la porte de sa conscience. Elle n'arrête pas depuis qu'il sait.
Mais ce n'est pas tout. Quelque chose s'est brisé en lui. Une partie de sa fierté, très probablement, une cassure survenue suite à son traitement infligé... Qu'il infligeait depuis bon nombre d'années à des esclaves - entre autre. Même pire, parfois. Jamais il ne s'était mis à leur place, d'une part car il s'en fichait, d'une autre car il n'imaginait pas avoir un jour l'occasion de ressentir une douleur identique à la leur. Il ne pensait pas être la victime. Et il l'a expérimenté de la pire manière, avec la perte d'êtres chers. Nerva et son fils étaient deux fractions de son âme. Le Pavus possédait un lien unique avec chacun, mais la disparition de sa jumelle l'affecte en un sens beaucoup plus : car si il ressent au fond de lui qu'elle s'est définitivement envolée - et ce n'est pas une simple fuite, il n'a aucune idée de ce qu'il s'est passé. Même si elle est réellement décédée, ou si son corps est encore maintenu en vie par un sombre sortilège, par un... démon ? Lui qui joue régulièrement avec la magie du sang, tout comme celle-ci, il fallait bien s'y attendre. Au moins est-il certain que pour son fils, c'est terminé. Il n'a pas fait son deuil mais il n'est pas laissé dans l'ignorance.
La pilule est si dure à avaler qu'il passe une majeure partie de ses journées - et nuits à dormir, presque effrayé de se retrouver seul face à ses pensées et la réalité. Cela ne lui était encore une fois jamais arrivé. Il expérimente des sentiments nouveaux, des angoisses sorties de nulle-part. Il ne remerciera jamais assez Faustus de sa présence qui l'aide à tenir ainsi qu'à se remettre progressivement, évidemment, mais malheureusement il n'est pas toujours à ses côtés. Comme cette nuit là.
Même dans son sommeil, il n'est pas si tranquille ni apaisé. De la sueur coule de son front, témoignant d'un cauchemar qui doit le prendre aux tripes. Heureusement - ou peut-être pas, il est tiré de sa torpeur par une voix familière... Trop proche. C'est en sursaut qu'il s'éveille, les prunelles immédiatement attirées par la seule source de lumière à proximité : la bougie sur la table de nuit. Juste à côté, la silhouette d'une jeune adolescente se dessine. « Qui...? » Souffle-il, détaillant son faciès. Si tout son corps est réellement métamorphosé, son regard ne le trompe pas. Quelques instants plus tard, il en est certain, ou presque. « Rhea ? » Et ceci, tout en sachant que sa nièce - fille s'est transformée. Si on ne l'avait pas informé, le choc aurait été plus conséquent sur le moment, même si la surprise reste énorme pour Nero. « Alors, c'est vrai. » Il essaie par ailleurs de se ressaisir comme il en est capable, dans une telle situation. Le dos relevé, il n'arrive pas à détourner les yeux du spectacle en face de lui. Mais si il est clairement diminué, il n'est pas idiot. « Pourquoi venir maintenant ? » Il se méfie, peu importe qu'il s'agisse de Rhea. C'est qu'elle paraît plus sûre d'elle. Serait-elle capable de s'en prendre à lui ? Une vengeance serait justifiée, encore plus avec la roue qui a tourné sans crier gare.
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Le malheur des uns...
Nero & Rhea
Karma is a bitch.
Son oncle dormait. D'un sommeil agité, s'il fallait en croire la sueur coulant sur son front, brillant à la lumière de la bougie. Il avait bien des raisons pour faire des cauchemars... Mais dans le fond, dormait-il vraiment mieux que ça en temps normal ? Rhea réalisa qu'elle n'en savait rien. C'était la première fois, selon ses souvenirs, qu'elle le voyait dormir.
Mais il ne tarda pas à se réveiller en sursaut. Pendant quelques instants, il retourna autour de lui, un peu confus, peut-être... Posant ses yeux sur elle, il lui fallu quelques instants pour comprendre à qui il avait affaire. Pourtant, il finit par faire le rapprochement... Et il prononça même son nom, avec un "c'est vrai" trahissant une certaine surprise.
-"Tu me reconnais...", constata-t-elle. Rhea n'avait pas vraiment su à quoi s'attendre. Faustus devait lui avoir parlé de ce qui s'était passé... Elle se demanda ce qu'il lui avait dit exactement, comment il avait expliqué tout ça. Après tout, même pour elle, cette transformation demeurait difficile à comprendre. Encore que... à ce sujet, elle commençait à se faire une assez bonne idée de ce qui s'était réellement passé, ou en tout cas, une bonne théorie.
Pourquoi venir maintenant ? Elle haussa les épaules en réponse à sa question, et s'assit sur le rebord du lit. "J'avais juste envie de voir par moi même. Sans Faustus dans le coin. Ce serait dommage de ruiner une vraie réunion de famille..." Une réunion père-fille, ajouta-t-elle dans un coin de sa tête. A ce qu'elle en savait, Nero ignorait toujours qu'elle était au courant. Elle pourrait toujours le lui faire savoir aujourd'hui. A une époque, elle lui en avait terriblement voulu pour cela, à lui comme à sa mère... N'était-ce pas leur faute si elle avait tous ces problèmes de santé ? A présent, elle voyait l'information comme un atout dans sa manche. Si elle restait réellement à Tevinter, si elle se mettait réellement à s'intéresser à la politique comme Aurelius Argento le lui avait proposé, ce serait toujours utile...
Elle fixa Nero... Il s'était un peu relevé, comme pour lui faire face. Même si elle savait qu'il était diminué, elle était quand même déconcertée de le voir aussi.. prudent, face à elle. Il avait presque l'air de se méfier... C'était totalement nouveau pour Rhea, comme sentiment - le sentiment d'être craint. Elle se demanda : était-ce ça que son oncle ressentait en permanence ? Était-ce ce sentiment qui l'avait rendu... tel qu'il était ? En un sens, elle pouvait apprécier cette sensation... Surtout face à lui. Elle pourrait s'y faire.
-"Tu as l'air horrible. C'est qui, qui t'as fait tout ça ?"
Une question qu'elle se posait réellement depuis son retour - si quelqu'un le savait, personne ne l'avait mise au courant, en tout cas. Elle ne se faisait pas d'illusions : la personne responsable ne devait rien avoir à voir avec elle. Mais tout de même... Il y avait une justice.
Mais il ne tarda pas à se réveiller en sursaut. Pendant quelques instants, il retourna autour de lui, un peu confus, peut-être... Posant ses yeux sur elle, il lui fallu quelques instants pour comprendre à qui il avait affaire. Pourtant, il finit par faire le rapprochement... Et il prononça même son nom, avec un "c'est vrai" trahissant une certaine surprise.
-"Tu me reconnais...", constata-t-elle. Rhea n'avait pas vraiment su à quoi s'attendre. Faustus devait lui avoir parlé de ce qui s'était passé... Elle se demanda ce qu'il lui avait dit exactement, comment il avait expliqué tout ça. Après tout, même pour elle, cette transformation demeurait difficile à comprendre. Encore que... à ce sujet, elle commençait à se faire une assez bonne idée de ce qui s'était réellement passé, ou en tout cas, une bonne théorie.
Pourquoi venir maintenant ? Elle haussa les épaules en réponse à sa question, et s'assit sur le rebord du lit. "J'avais juste envie de voir par moi même. Sans Faustus dans le coin. Ce serait dommage de ruiner une vraie réunion de famille..." Une réunion père-fille, ajouta-t-elle dans un coin de sa tête. A ce qu'elle en savait, Nero ignorait toujours qu'elle était au courant. Elle pourrait toujours le lui faire savoir aujourd'hui. A une époque, elle lui en avait terriblement voulu pour cela, à lui comme à sa mère... N'était-ce pas leur faute si elle avait tous ces problèmes de santé ? A présent, elle voyait l'information comme un atout dans sa manche. Si elle restait réellement à Tevinter, si elle se mettait réellement à s'intéresser à la politique comme Aurelius Argento le lui avait proposé, ce serait toujours utile...
Elle fixa Nero... Il s'était un peu relevé, comme pour lui faire face. Même si elle savait qu'il était diminué, elle était quand même déconcertée de le voir aussi.. prudent, face à elle. Il avait presque l'air de se méfier... C'était totalement nouveau pour Rhea, comme sentiment - le sentiment d'être craint. Elle se demanda : était-ce ça que son oncle ressentait en permanence ? Était-ce ce sentiment qui l'avait rendu... tel qu'il était ? En un sens, elle pouvait apprécier cette sensation... Surtout face à lui. Elle pourrait s'y faire.
-"Tu as l'air horrible. C'est qui, qui t'as fait tout ça ?"
Une question qu'elle se posait réellement depuis son retour - si quelqu'un le savait, personne ne l'avait mise au courant, en tout cas. Elle ne se faisait pas d'illusions : la personne responsable ne devait rien avoir à voir avec elle. Mais tout de même... Il y avait une justice.
▬ Gasmask
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▲ OCCUPATION : DAME DE TEVINTER, À PRÉSENT HÉRITIÈRE DE LA MAISON DE SA MÈRE
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : RHEA EST SURTOUT FIÈRE DE SON ESPRIT CRITIQUE FACE À SA SOCIÉTÉ... MALHEUREUSEMENT, C'EST UN PEU LA SEULE COMPÉTENCE UTILE QU'ELLE POSSÈDE RÉELLEMENT. AVEC, PEUT-ÊTRE, UNE LANGUE BIEN ACÉRÉE.
▲ LOCALISATION : QARINUS A PRESENT, DANS LA DEMEURE QU'ELLE A HÉRITÉ DE SA MÈRE
Rhea Pavus
what made you so vindictive?
Le malheur des uns...
Nero & Rhea
« Only the misfortune can provide the in-depth understanding and the overview into the realities of some people. »
Même si il ne se l'avoue pas, un doute quant à l'identité de la jeune adolescente subsiste toujours jusqu'à ce qu'elle lui confirme de vive voix qu'il ne se trompe pas. Tu me reconnais... Mais là encore, Nero l'observe presque sous toutes les coutures, de haut en bas, puis cligne un bref instant des yeux. Il est difficile pour lui d'intégrer que seule Rhea est épargnée par les malheurs. C'est plutôt le contraire, visiblement, comme si elle avait jeté un mauvais sort à sa famille ou qu'une tierce personne s'en était mêlée. Ou une intervention Divine du Créateur pour les plus croyants. En tout cas, sans réelle explication, il est normal que le Pavus se méfie. Il contrôle difficilement un mouvement de recul quand la demoiselle s'installe sur le rebord du lit - qu'il regrette immédiatement faute à l'image que cela renvoie. Il se pince les lèvres. Pour la toute première fois, c'est comme si sa nièce - fille avait l'avantage sur lui, ou tout du moins, c'est l'impression que ça donne ; qui le perturbe également.
« Une vraie réunion de famille... Dans de telles circonstances, je m'en serais bien passé. » Rétorque-il alors sur une note sèche qui dissimule en vérité un profond vide dû au deuil qu'il encaisse. Une vraie réunion de famille, complète, ne sera plus jamais possible. Quant à celle-ci, il ne l'accueille pas avec la plus grande joie, il doit bien l'avouer. Il se refuse encore à montrer un soupçon de culpabilité face à Rhea, même si il commence tout juste à expérimenter de conséquents regrets. Les accepter, ce n'est déjà pas gagné, alors l'avouer, il lui faudra plus de temps pour se faire à l'idée. Déjà, il n'aggrave pas les choses : il ne cherche plus à causer du tord à Rhea pour le cadeau empoisonné qu'elle a toujours représenté à ses yeux. Après tout ça... Il n'en a ni l'envie, ni la force.
L'interrogation en apparence dénuée de sous-entendus le ramène à de mauvais souvenirs. Si il ne connaissait pas le caractère de la jeune adolescente, il jurerait qu'elle appuie volontairement sur sa plaie ouverte. Le, ou plus les responsables directs étaient probablement de vulgaires mercenaires, peut-être des brigands, dans tous les cas payés. Ils savaient exactement qui il était, comment brider sa magie et l'affaiblir durant sa captivité. Tout était organisé, ça, Nero n'en a jamais douté. Il a déjà confié à Faustus la personne qu'il pense être derrière tout ça - c'est même une certitude : Marianis. Une information qu'il n'a évoqué qu'à ce dernier, également très discret quant à ses autres agresseurs. Par fierté, tout simplement. Il n'est ainsi pas étonné qu'elle cherche à savoir. Si il va le lui dire, après, c'est une autre histoire.
Ce ne sont pas des aveux qui se décident finalement à sortir mais de l'amertume. Et surtout : le vif du sujet. « J'imagine que tu apprécies la vision, non ? Au fond, qui est responsable t'importe-il vraiment ? Tu en rêvais probablement depuis longtemps. » C'est sûrement dû à son état. La relation qui unie Nero à Rhea n'est pas rose, surtout si on s'intéresse aux terribles secrets les liant : notamment les sortilèges interdits pratiqués sur elle. Sa fille était comme une poupée cassée, pour lui, et il cherchait à la réparer. Balayer ses soucis de santé, éveiller une magie enfouie quelque part dans son ADN de Pavus. Réparer son erreur ainsi que celle de Nerva. La considérant de cette manière, il est normal qu'il ne soit jamais parvenu à prendre le temps de la comprendre ou de l'aimer. Maintenant, il ne sait plus exactement de quelle manière communiquer avec elle. Ni ce qu'elle représente pour lui. Voilà depuis trop longtemps qu'il fait l'autruche pour se remettre au question sur son cas. C'était plus simple avec son fils, Aidan, qui était une progéniture idéale à ses yeux - mais morte, désormais. Il ne reste plus que l'adolescente jusque là défaillante, s'extirpant des ténèbres... Est-ce un signe ?
« Une vraie réunion de famille... Dans de telles circonstances, je m'en serais bien passé. » Rétorque-il alors sur une note sèche qui dissimule en vérité un profond vide dû au deuil qu'il encaisse. Une vraie réunion de famille, complète, ne sera plus jamais possible. Quant à celle-ci, il ne l'accueille pas avec la plus grande joie, il doit bien l'avouer. Il se refuse encore à montrer un soupçon de culpabilité face à Rhea, même si il commence tout juste à expérimenter de conséquents regrets. Les accepter, ce n'est déjà pas gagné, alors l'avouer, il lui faudra plus de temps pour se faire à l'idée. Déjà, il n'aggrave pas les choses : il ne cherche plus à causer du tord à Rhea pour le cadeau empoisonné qu'elle a toujours représenté à ses yeux. Après tout ça... Il n'en a ni l'envie, ni la force.
L'interrogation en apparence dénuée de sous-entendus le ramène à de mauvais souvenirs. Si il ne connaissait pas le caractère de la jeune adolescente, il jurerait qu'elle appuie volontairement sur sa plaie ouverte. Le, ou plus les responsables directs étaient probablement de vulgaires mercenaires, peut-être des brigands, dans tous les cas payés. Ils savaient exactement qui il était, comment brider sa magie et l'affaiblir durant sa captivité. Tout était organisé, ça, Nero n'en a jamais douté. Il a déjà confié à Faustus la personne qu'il pense être derrière tout ça - c'est même une certitude : Marianis. Une information qu'il n'a évoqué qu'à ce dernier, également très discret quant à ses autres agresseurs. Par fierté, tout simplement. Il n'est ainsi pas étonné qu'elle cherche à savoir. Si il va le lui dire, après, c'est une autre histoire.
Ce ne sont pas des aveux qui se décident finalement à sortir mais de l'amertume. Et surtout : le vif du sujet. « J'imagine que tu apprécies la vision, non ? Au fond, qui est responsable t'importe-il vraiment ? Tu en rêvais probablement depuis longtemps. » C'est sûrement dû à son état. La relation qui unie Nero à Rhea n'est pas rose, surtout si on s'intéresse aux terribles secrets les liant : notamment les sortilèges interdits pratiqués sur elle. Sa fille était comme une poupée cassée, pour lui, et il cherchait à la réparer. Balayer ses soucis de santé, éveiller une magie enfouie quelque part dans son ADN de Pavus. Réparer son erreur ainsi que celle de Nerva. La considérant de cette manière, il est normal qu'il ne soit jamais parvenu à prendre le temps de la comprendre ou de l'aimer. Maintenant, il ne sait plus exactement de quelle manière communiquer avec elle. Ni ce qu'elle représente pour lui. Voilà depuis trop longtemps qu'il fait l'autruche pour se remettre au question sur son cas. C'était plus simple avec son fils, Aidan, qui était une progéniture idéale à ses yeux - mais morte, désormais. Il ne reste plus que l'adolescente jusque là défaillante, s'extirpant des ténèbres... Est-ce un signe ?
(c) DΛNDELION
Invité
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Le malheur des uns...
Nero & Rhea
Karma is a bitch.
Nero ne cachait pas son manque d'envie de la voir. Il aurait préféré se passer d'une telle réunion dans ces circonstances... Oh, elle n'en doutait pas... Mais ce n'était pas comme s'il leur restait beaucoup d'autres membres de famille à rassembler. Adrian était presque un inconnu. Le bébé comptait à peine. Vraiment, en un sens, il n'y avait plus qu'eux deux...
Elle se sentit sourire.
-"Tu as raison. Ca me fait vraiment plaisir."
C'était difficile à décrire. La mort de son grand-père, de sa belle tante, de son cousin... Tout cela n'avait été que de distantes rumeurs. Elle n'aimait aucun de ces gens... Oh, peut-être avait-elle un instant considéré que la disparition d'Aidan était un tantinet dramatique - ce n'était qu'un enfant ! - mais après tout, combien d'enfants esclaves mourraient eux aussi, anonymement, à Tevinter, chaque jour ? Qui les pleurait, eux ? Globalement, elle trouvait aussi que des gens tels que le patriarche Pavus avaient mérité la mort, et elle avait accueilli ces nouvelles avec un certain plaisir, mais il n'y avait pas de véritable sentiment de catharsis dans ces décès.
La mort de sa mère avait été différente. Déjà, parce qu'elle avait passé les quelques jours suivant à croire qu'elle était elle-même en train de mourir, pendant sa transformation ; ensuite parce qu'elles avaient été bien plus proches, qu'elles le veuillent ou non, que tous ces autres Pavus. Mais leur relation mère-fille avait été dans un tel état de détérioration au moment du décès que le choc qu'elle avait ressentit alors avait été... dénaturé. Nerva était morte, oui ; c'était un fait... Mais Rhea s'était transformée, elle s'était soudainement retrouvée héritière d'une maison... Elle n'avait pas été triste. Elle n'avait pas été heureuse. Elle avait été ébranlée.
Donc non, aucun de ces drames familiaux ne l'avait autant réjouie que celui de son oncle Nero. Mais réjouir n'était pas la mot... C'était plutôt une sombre satisfaction. Parce que ça avait toujours été lui, n'est-ce pas ? Ca avait toujours été Nero. Le pire, le magister de la famille, le tortionnaire avec ses expériences et sa magie et son obsession pour son corps défectueux - et sa responsabilité dans toutes ses afflictions, lui, son père... Il avait semblé si inatteignable. L'éternel impuni... Plus maintenant, pourtant.
-"Et en effet, peu importe qui, dans le fond. Peu importe pourquoi. Le plus important, mon oncle, c'est que tu le mérites. J'espère que tu en as conscience."
Les mots sortaient de sa bouche sans même qu'elle ne les formule pleinement dans sa tête - et pourtant, leur véracité raisonnait dans ses oreilles. Il le méritait - il méritait tout ceci plus qu'il ne méritait d'être tout simplement mort. Et plus elle lui parlait, plus Rhea se sentait confortable avec cette idée - l'idée de se réjouir du malheur de quelqu'un d'autre.
Elle poussa un soupir et laissa l'intensité qui venait de monter en elle retomber un petit peu. Voilà, voilà. Elle pouvait rester là un peu plus longtemps. Elle n'était pas obligée de se montrer si lourde, si vite. Sur un ton plus léger, elle repris :
-"Enfin... Ceci dit, tu n'es pas le seul à avoir changé, n'est-ce pas ?" Elle secoua légèrement la tête. Ce n'était pas sorcier de voir à quoi elle faisait référence. "C'est ce dont tu rêvais, non ? Toutes tes erreurs visibles sur moi, effacées comme ça... Je veux dire, je ne suis toujours pas mage, mais quand même, le changement est appréciable, non ?" Et dans ces erreurs, il n'y avait pas que les expériences ratées... Il y avait aussi la première erreur que lui et sa sœur avaient faite.
Elle se pencha vers lui. "Tu veux savoir comment ça s'est passé ? Qui a réussi ceci, là où tu as échoué tellement, tellement de fois ?"
Elle se sentit sourire.
-"Tu as raison. Ca me fait vraiment plaisir."
C'était difficile à décrire. La mort de son grand-père, de sa belle tante, de son cousin... Tout cela n'avait été que de distantes rumeurs. Elle n'aimait aucun de ces gens... Oh, peut-être avait-elle un instant considéré que la disparition d'Aidan était un tantinet dramatique - ce n'était qu'un enfant ! - mais après tout, combien d'enfants esclaves mourraient eux aussi, anonymement, à Tevinter, chaque jour ? Qui les pleurait, eux ? Globalement, elle trouvait aussi que des gens tels que le patriarche Pavus avaient mérité la mort, et elle avait accueilli ces nouvelles avec un certain plaisir, mais il n'y avait pas de véritable sentiment de catharsis dans ces décès.
La mort de sa mère avait été différente. Déjà, parce qu'elle avait passé les quelques jours suivant à croire qu'elle était elle-même en train de mourir, pendant sa transformation ; ensuite parce qu'elles avaient été bien plus proches, qu'elles le veuillent ou non, que tous ces autres Pavus. Mais leur relation mère-fille avait été dans un tel état de détérioration au moment du décès que le choc qu'elle avait ressentit alors avait été... dénaturé. Nerva était morte, oui ; c'était un fait... Mais Rhea s'était transformée, elle s'était soudainement retrouvée héritière d'une maison... Elle n'avait pas été triste. Elle n'avait pas été heureuse. Elle avait été ébranlée.
Donc non, aucun de ces drames familiaux ne l'avait autant réjouie que celui de son oncle Nero. Mais réjouir n'était pas la mot... C'était plutôt une sombre satisfaction. Parce que ça avait toujours été lui, n'est-ce pas ? Ca avait toujours été Nero. Le pire, le magister de la famille, le tortionnaire avec ses expériences et sa magie et son obsession pour son corps défectueux - et sa responsabilité dans toutes ses afflictions, lui, son père... Il avait semblé si inatteignable. L'éternel impuni... Plus maintenant, pourtant.
-"Et en effet, peu importe qui, dans le fond. Peu importe pourquoi. Le plus important, mon oncle, c'est que tu le mérites. J'espère que tu en as conscience."
Les mots sortaient de sa bouche sans même qu'elle ne les formule pleinement dans sa tête - et pourtant, leur véracité raisonnait dans ses oreilles. Il le méritait - il méritait tout ceci plus qu'il ne méritait d'être tout simplement mort. Et plus elle lui parlait, plus Rhea se sentait confortable avec cette idée - l'idée de se réjouir du malheur de quelqu'un d'autre.
Elle poussa un soupir et laissa l'intensité qui venait de monter en elle retomber un petit peu. Voilà, voilà. Elle pouvait rester là un peu plus longtemps. Elle n'était pas obligée de se montrer si lourde, si vite. Sur un ton plus léger, elle repris :
-"Enfin... Ceci dit, tu n'es pas le seul à avoir changé, n'est-ce pas ?" Elle secoua légèrement la tête. Ce n'était pas sorcier de voir à quoi elle faisait référence. "C'est ce dont tu rêvais, non ? Toutes tes erreurs visibles sur moi, effacées comme ça... Je veux dire, je ne suis toujours pas mage, mais quand même, le changement est appréciable, non ?" Et dans ces erreurs, il n'y avait pas que les expériences ratées... Il y avait aussi la première erreur que lui et sa sœur avaient faite.
Elle se pencha vers lui. "Tu veux savoir comment ça s'est passé ? Qui a réussi ceci, là où tu as échoué tellement, tellement de fois ?"
▬ Gasmask
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▲ OCCUPATION : DAME DE TEVINTER, À PRÉSENT HÉRITIÈRE DE LA MAISON DE SA MÈRE
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : RHEA EST SURTOUT FIÈRE DE SON ESPRIT CRITIQUE FACE À SA SOCIÉTÉ... MALHEUREUSEMENT, C'EST UN PEU LA SEULE COMPÉTENCE UTILE QU'ELLE POSSÈDE RÉELLEMENT. AVEC, PEUT-ÊTRE, UNE LANGUE BIEN ACÉRÉE.
▲ LOCALISATION : QARINUS A PRESENT, DANS LA DEMEURE QU'ELLE A HÉRITÉ DE SA MÈRE
Rhea Pavus
what made you so vindictive?