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Jeu 29 Juin - 14:29


roue du rp

Nous sommes dans un petit village non loin du Cercle des Mages, à quelques heures à peine en cheval. Petit village normalement tranquille qui a été frappé il y a quelques jours par une attaque de brigands. Des Mages ont été appelés pour aider aux soins des habitants, bien entendus surveillés par des Templiers. L'histoire du village a vite parcouru la région et de nombreuses personnes sont arrivées pour aider. Mais pas toutes; parmi elles, deux personnes en fuite, tachant d'éviter leur passé et identité, sans savoir que l'une va traquer l'autre. Et en face, une jeune mage qui ne cherche qu'à apprendre. Vous êtes tous les trois présents et vous avez tous un rôle à jouer, rôle qui risque de perturber à nouveau le calme du village.


@Kaida Maidh Dans ta fuite vers Tevinter, tu as rencontré le Carta. Ces derniers t'on proposé de l'aide, un ticket facile vers la liberté que tu cherches tant. Ils avaient juste besoin de toi pour retrouver quelqu'un. Pourquoi ? Car cette personne leur glisse entre les doigts depuis trop longtemps, car elle ne te connais par, car en Orlaïs plus qu'ailleurs les elfes passent inaperçu. Et car la magie, cette personne en est dénudée, elle n'en a jamais vraiment côtoyé. On t'a vendu une chose facile, faisant un portrait maléfique de ta cible. Est-ce l'envie de liberté ou la bière qui t'as été servie ? Tu as accepté. Et une fois qu'on a un deal avec le Carta, il n'est pas conseillé de le rompre. Tu sais sur ta cible que c'est une naine blonde répondant au nom de Zarvia et qu'elle se cache dans le village. Ce que tu n'avais pas prévu, c'est que des Templiers s'y trouvent également.

@Zarvia En fuite, cherchant à éviter le Carta, tu t'es probablement dit qu'un village humain un peu perdu serait un bon endroit pour faire face basse en attendant que les Gardes t'apportent l'aide tant désirée. En plus, avec le flux des blessés et de l'aide, tu t'es dit que tu y passerais inaperçue. Pourtant, même si les premiers jours tout allait bien, tu as désormais l'impression d'être surveillée, observée. Quelque chose cloche.

@Rosélie Quand ton premier cours de magie de soin est venu, tu as vu sur la tête de ton professeur qu'il y avait beaucoup à t'apprendre. Heureusement le Mage Xender est un mage patient et qui préfère l’expérience à la théorie, ainsi, dès que des soins magiques ont été demandés, te voilà embarquée avec ton maître (et trois Templiers) pour aller apprendre à soigner. Te voilà donc hors de la tour du Cercle, la liberté -ou la connaissance- à portée de main, dans ce petit village où, malgré les blessés, tout semble aller pour le mieux. Pour l'instant.




Andrasté

Andrasté

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Ven 30 Juin - 0:06


pour y retourner d'un élan de mes ailes.
─ que ne suis-je un de vous, alcyons, hirondelles ─
Je m'étais rendu en direction de Tévinter, les pensées incertaines, ne sachant réellement si un tel éloignement pourrait être une bonne chose en ce qui me concerne. Après tout, rien ne me disait qu'un citoyen Orlésien ne soit réellement bien vu là-bas. Pourtant, j'avais tant espéré. J'avais cru qu'après cette longue errance, je finirais par me résigner et oublier cette ancienne vie. Mais c'était plus fort que moi. Quand la Carta me proposa un marché, me convaincant de retourner à Orlaïs pour retrouver une naine blonde, j'avais fini par accepter leur demande. C'était ça contre la liberté. Contre une vie paisible comme je l'avais espéré. Un mage en dehors des Cercles, faisant ce qu'il voulait faire. Et puis, je ne pouvais pas dire qu'Orlaïs ne m'avait point manqué, bien au contraire. J'enviais sa richesse, sa culture. Tout. N'étais-je pas né ici, après tout ? Oh mes parents. Ils me manquaient tant également. Hélas, je ne pouvais me permettre de les retrouver, qui sait ce que feront les templiers. Non, j'étais là pour une mission et je repartirais dès que je l'aurais accomplis. C'était donc armé jusqu'aux dents, muni d'un couteau, d'un arc et d'un bâton que je m'étais rendu dans ce petit village, non loin du Cercle afin de retrouver ma cible. J'avais passé quelques temps à la rechercher, restant dans l'ombre et essayant de me faire une idée du portrait de la fugitive. Finalement, elle m'est apparu à mes yeux comme une chimère, son allure sautant à mes prunelles comme une évidence. Une naine. Blonde. Zarvia. Il était temps pour moi d'agir. Je devais la tuer. Ou peut-être la capturer ? Je ne savais réellement ce que ces nains attendaient de moi. Mais je n'avais pas le choix. Je ne pouvais plus faire marche à présent. Sinon, ça serait à mon tour d'être de nouveau dans une mauvaise position. Peut-être qu'ils me balanceront aux templiers à cause de ça. Qu'ils m'enchaîneront comme un animal, ou pire. Ils me tueront.

Heureusement, j'avais l'avantage. Du moins, c'est ce que je pensais jusqu'à ce que ce jour-là, j'aperçu des templiers apparaître ici et là, venant de nulle part. Une véritable invasion. Était-ce un traquenard ? Ces hommes s'étaient-ils joués de moi pour me faire tomber ? À quoi bon ? Je ne suis personne. Seulement un elfe qui fuyait pour ses convictions, sa vie, son indépendance. Je rage intérieurement, j'ai envie de faire demi-tour et de retrouver Tévinter et en même temps, je sais que c'est presque impossible. Que si je ne remplis pas le contrat, la Carta cherchera à m'attraper de nouveau. Soudainement, je regrette de m'être comporté aussi stupidement. Je n'aurais jamais dû me détourner de mon chemin. J'aurais dû continuer. Continuer et ne faire confiance à personne. Même pas à ces foutus nains. Alors que je l'aperçois au loin, je décide finalement de me mettre dans un coin et de trouver donc une solution à ma situation. Je pourrais très bien créer la zizanie et provoquer un incendie, mais il y a des innocents ici, pas seulement des templiers. D'ailleurs, je suis étonné de voir d'autres mages de sorties, s'occupant d'individus blessés. C'est une blague ? Ils étaient sérieusement en train d'user les mages qu'ils gardaient normalement prisonniers à l'intérieur des tours ? J'ai envie de fulminer, imaginant Tristan, Alariel ou même Aria en train d'exécuter les ordres qu'on leur donne, impuissants. Mais je dois me contenir. Si je ne peux plus rien faire pour eux, moi, je peux encore fuir. Je peux encore voyager. Je dois juste m'approcher de la-dite Zarvia et la surprendre, l'attaquer. D'ailleurs, je me demande bien pourquoi ils lui en veulent. Qu'est-ce qu'elle aurait pu faire de si mal pour la traiter méchamment ? Peut-être aurais-je l'occasion de lui parler avant d'y aller trop brusquement. Peut-être que je pourrais retourner ma veste si elle voulait bien m'aider à m'en sortir également. Peut-être que je me faisais de faux espoirs et que dans tout les cas, qu'importe les choix que je ferais, je me condamnerais malgré moi. Triste vie.
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Ven 30 Juin - 11:49





Si proche de la liberté...
Le trajet était bien trop long pour la petite mage qu'était Rosélie. D'ordinaire au sein de la tour elle courait, elle trouvait toujours une occupation, pour l'instant la seule occupation était de regarder les templiers sur leurs chevaux pendant que son maître et elle était sur une chariote, à attendre tout simplement. Elle allait devenir folle si Xender répétait encore ce qu'il lui disait depuis qu'ils avaient quitté la tour : Soit concentrée, la magie de soins s'exerce avec beaucoup d'humilité, la pratique vaut toujours mieux que la théorie pour cette magie, tu vas avoir la chance de t'exercer directement sur des gens qui ont besoin de soins.

Rosélie n'en pouvait plus, mais assise dans le coin de la chariote il fallait avouer que c'était quand même agréable de se retrouver dehors. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas sentit le vent soulever ses cheveux, qu'elle n'avait pas reçu autant de lumière sur la peau. Elle ferma les yeux quelques instants de profiter de cet air de liberté, il était vrai qu'à la tour elle ne mourrait plus de faim, elle ne craignait plus le froid, mais c'était toujours une cage. Le confort n'aurait jamais la douceur de la liberté.

Xender se remit à parler, mais cette fois avec les templiers pour connaître la nature exact de leurs rôles.
Rosélie tendit une oreille à cette discussion, c'était donc une attaque de brigand qui avait fait qu'elle était dehors aujourd'hui ? Elle était à la fois heureuse de la coïncidence, mais triste pour les villageois.
L'Elfe s'allongea dans la chariote, écrasant quelques peu les sacs qu'ils avaient avec eux. Onguents,
potions, herbes médicinales. "La magie ne peut soigner tout les mots" c'est ce que son maître avait dit lorsqu'elle avait poser la question sur le pourquoi amener autant de sacs.

- « On est presque arrivé ? » Demanda l'apprentie.

- « Tu as un sens du timing surprenant Rosélie, nous y sommes. »

L'Elfe n'y croyait pas, enfin ! Elle allait pouvoir aller marcher et enfin se sentir libre ! Un peu de joie dans cette journée ennuyante. Même si au fond d'elle, quelque chose avait hâte de pouvoir s'entraîner à la magie de soins. Après tout, tout ce qu'elle avait connu jusqu'à présent n'était que l’élémentaire, la destruction. Mais lorsque Xender lui avait parlé de création, de soins, cela avait éveillé quelque chose en Rosélie, peut-être l'espoir ?

Plus le cortège de Templiers et des mages approchait du village, plus Rosélie sentit bien qu'il y avait une ambiance particulière, une ambiance qu'elle avait très bien connu durant des années, cette ambiance était gravé dans sa mémoire, c'était la même qu'à Val Forêt après une descente de la garde dans le bas-cloître. Elle se sentit de retour chez elle, l'espace d'un instant. Elle sauta de la chariote, elle n'était pas très grande, portant une robe de mage, de couleur émeraude et une cape sur ses épaules noir. La petite elfe rousse sera sa cape contre elle, elle n'avait pas ressenti le froid durant le voyage, mais maintenant un frisson la parcouru.

- « Rosélie ne traîne pas, nous avons du travail, prend un des sacs. »

Elle s'attarda a regarder les villageois qui observaient le cortège et surtout les deux mages, n'étaient-ils que des bêtes de foire qu'on envoyait lorsque les guérisseurs ne pouvaient rien ?  Elle se sentait oppressée, elle jeta un coup d'oeil aux alentours, la forêt, il serait si facile de courir et de planter là ses geoliers, elle courrait sans doute plus vite qu'eux avec leur armure, mais le moment n'était pas venu. Elle prit un des sacs de la chariote et suivis son maître jusqu'à a une cabane où les blessés attendaient sans doute des soins. Sur le trajet, elle vit quelque chose qui retint son attention, une personne de petite taille, était-elle une humaine déformée ? Où les histoires sur les Nains était réels ? Elle se fit pousser par le templier avant d'avoir la réponse.

Elle entra dans la cabanes d'où elle sortirait quelques minutes plus tard pour prendre un peu l'air.




Rosélie

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Ven 30 Juin - 22:05


     
Roue de la fortune

     
On n'est jamais sali que par la boue.

   

  De la boue froide collait à mes chaussures. Cette terre s’avérait être le mal incarné : sèche, elle pénétrait dans les bottes et frottait contre les pieds ; mouillée, elle accrochait les vêtements et ne les salissait que pour sacrifier les soirées de ses pauvres victimes, dédiées alors au nettoyage. Malicieuse, elle fourbait les voyageurs fatigués, elle achevait les misérables mendiants, elle s’insinuait où personne ne la voulait et ne produisait même pas la nourriture que les paysans espéraient.
Bordel, la terre incarnait tout le dégoût que je ressentais pour la Surface.
J’ajustai la cape autour de mes épaules, jetant un regard noir à la foule amassée autour de moi : que ces personnes me regardent de haut avait réellement quelque chose d’agaçant. En plus, au vu du code vestimentaire général, il ne devait pas faire si froid ; mais la Pierre et sa chaleur me manquaient terriblement. A Orzammar, la température variait peu dans une zone : les saisons et la météo n’existaient pas. Et c’était rudement pratique.
Ici, le temps changeait d’une heure à l’autre et je sacrifiais de l'énergie vaine à espérer qu’il ne pleuve pas.
Quelle excellente idée avais-je eu de partir à la Surface ! A la vérité, je passais plus de temps à regarder vers l'arrière, pour éviter le Carta qu'à aller de l'avant, pour retrouver la Garde des Ombres. Je ne dormais plus. Le moindre bruit me rendait complètement folle, encore plus quand il faisait nuit. Je devais arrêter mes repos nocturnes à la belle étoile pour plutôt chercher un toit qui me séparerait de cet infini enfer. A la vision de ce village humain, quelque peu perdu, dans lequel foule de blessés se pressait, je n’avais pas réfléchi plus allant. Un bout de pierre me suffirait, tant qu’il n’était pas trop sale et qu'il m'épargnait la paille dans les cheveux.

« Dégage le rat ! »

Avec la discrétion digne d’une fugitive, je me fis chasser de ma cachette de fortune par le propriétaire des lieux. Cet idiot avait mis trois jours à se rendre compte que je campais dans un pauvre coin de son abri à outils, sans même reconnaître que j’avais aménagé le tout avec une certaine classe. Quel talent que celui de trouver du confort entre deux râteaux crasseux.

« Crétin. »

Je ne m’étais pas gênée pour laisser quelques souris entrer dans la pièce. Innocemment.
Voilà que je me trouvais de nouveau à errer dans les rues à la recherche d’une quête. Bon, d’accord, je n’étais pas une héroïne, je flânais plutôt en attendant une distraction. Ce village était rempli de blessés à ne plus savoir qu’en faire. En tendant l’oreille, j’entendis quelques personnes évoquer l’arrivée de mages : certains étaient rassurés par cette aide précieuse, d’autres craignaient d’éventuels maléfices de leur part. Je fronçais les sourcils : les mages étaient de parfaits inconnus pour moi.
Je resserrai encore plus la cape et sentis le long couteau mal aiguisé contre ma jambe. S’il y en avait bien une qui supportait moins bien l’humidité ambiante que moi, c’était cette arme : finalement, ce cadeau du Carta ne passerait pas l’année. Magnifique. Toujours compter sur la pègre pour le bon travail – la preuve, je respirais encore.
Au moins, la dague à mon autre côté gardait toute sa prestance.
Je continuais de traverser la foule, absente, quand mes yeux s’arrêtèrent un instant sur un homme blessé sur le côté de la route. Le long de son ventre, il tenait un bandeau taché de sang : une partie était coagulée mais l’autre était rouge, fraîche. Je m’arrêtais de stupeur. L’invalide leva ses yeux vers moi. Les ennuis me tombèrent soudain dessus comme un carillon qui amplifiait les cris de cet homme.

« Aidez-moi mademoiselle, je vous en supplie ! »

Et merde ! Le blessé se redressait, perdit l’équilibre et trébucha dans ma direction. Instinctivement, je reculai, jusqu’à me cogner contre la roue d’une charrette arrêtée. Le silence s’installa tandis que, arrêtée comme par magie, je n’eus d’autre chose que de soutenir un humain trop grand pour moi dans mes bras.

« Je peux rien pour vous », articulai-je précipitamment.

Il puait la mort. Cela ne pouvait qu’annoncer sa fin trop proche. Incapable de le retenir, je cédai sous son poids, et nous tombâmes tous les deux. Encore de la boue. Avec du sang. Et des battements sourds à mes tempes qui m’empêchaient de réfléchir correctement, ne m’imposant qu’un seul ordre : fuir.
L’attention se braqua sur nous, sur lui, sur moi : le poids de leur jugement m’accabla encore plus et me força à insister :

« J'suis pas guérisseuse ! »

Ma main saisit l'un des rayons de la roue de la charrette. Elle était mon seul appui dans cette galère toujours plus profonde.
©S a n i e
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Lun 3 Juil - 23:30


pour y retourner d'un élan de mes ailes.
─ que ne suis-je un de vous, alcyons, hirondelles ─
J'attends. Encore et toujours. J'attends que quelque chose se passe. Que ça soit le bon moment pour bondir sur ma proie. Je tente alors de me dire qu'il suffit de croire que cette agitation entre les blessés est comme une grande fête et que chaque individus qui la composent sont comme des invités. Oui, c'est ça. Tous des nobles. Des nobles avec lesquels il fallait s'allier ou qu'il fallait abattre. La naine faisait parti de ceux que je devais exterminer ou du moins, que je devais rapporter à la Carta. Néanmoins, c'était plus facile à dire qu'à faire. Depuis ma fuite, je n'assurais plus ma fonction de barde. Tout semblait différent. C'était simplement une question de survie. C'était elle ou moi. Je restais donc continuellement immobile. Après tout, j'avais tout mon temps. C'est ce que je devais me dire. Désormais, elle se trouvait dans mon champs de vision. Tant qu'elle y restait, c'est tout ce qui comptait. Il ne fallait pas qu'elle disparaisse et je devais trouver une bonne raison pour l'approcher sans éveiller le moindre de ses soupçons. Je réfléchis longuement tandis que je la vis zigzaguer entre les corps et soudainement, l'un d'eux s'éveille. Il lui demande de l'aide. Je le sens, il est désespéré. Il souffre sûrement. Je pourrais le prendre en pitié et aider le peu de mage qui était de sortie, mais non. Ces gens-là ne se préoccupent pas de vous lorsque l'on vous enferme dans les Cercles. Ils sont bienheureux lorsque l'on peut les aider. Mais pour le reste, ils vous considèrent comme de la menace. Ils pensent que l'on pourrait être aisément manipulable par les démons venant murmurer à nos oreilles. Ils croient que seuls les chaînes doivent enserrer nos poignets. Au final, ce n'était donc qu'une question de karma. Les mages n'étaient plus là pour assurer leur défense, alors ils devaient à présent espérer à ce qu'ils soient derrière eux pour préserver leur vie qui ne tenait qu'à un seul fil. Ils sont minables. J'ai à peine de la pitié pour eux. Car ils n'en n'ont pas seulement après les mages. On pourrait également parler de la condition des elfes que l'on pousse à s'exiler dans les bascloîtres. Définitivement non. Peu importait ce que ces individus allaient devenir.

Je remarque alors que la naine est dans une position inconfortable et j'accours, laissant croire que je lui venais en aide. Je regarde alors les personnes alentours qui pourraient se montrer un peu trop curieux face à cette situation. ≪ - Ne vous en faites pas, je m'en occupe. ≫ fis-je alors, espérant me montrer convainquant. Et bien que ma tenue soit dégradée à cause de mes longs voyages, je gardais des allures d'un vrai Orlésien. Attrapant le bras de la demoiselle, je cherchais alors à la tirer loin de ce petit camp formé pour l'occasion, espérant à ce qu'elle ne se pose pas de question. Qu'elle croit que je suis simplement là pour l'aider alors que la réalité est tout autre. Dans mon esprit, je me prépare déjà à brandir ma lame pour la placer au niveau de son cou mais je suis arrêté lorsque je rencontre une elfe mage que je manque de bousculer. Automatiquement, je lâche la demoiselle que j'avais tiré avec moi, craignant de paraître suspect. ≪ - Excusez-moi, je... Je ne vous avais pas vu. Nous sommes seulement de passage... ≫. Je pourrais très bien continuer la route, rattraper la petite par les cheveux ou que sais-je et faire comme si de rien n'était. Mais je suis cependant curieux à l'idée de faire connaissance avec la jeune elfe. Je me dis que j'aurais pu être à sa place, contraint de soigner ces personnes qui nous détestent. J'ai très certainement plus d'empathie envers la demoiselle que je n'aurais avec n'importe quelle autre personne ici. Peut-être que je pourrais la tirer d'affaire. Peut-être que je pourrais abandonner ma mission première ? La tentation est grande. Mais je sais que si j'échoue, la Carta me traquera elle aussi. J'avais déjà les templiers sur le dos, je ne voulais pas vraiment m'embêter avec une nouvelle organisation. D'ailleurs, je reporte mon regard sur la naine. J'aimerais lui murmurer que l'on devrait partir d'ici, que je gère la situation. Mais peut-être qu'elle n'a tout simplement pas envie de s'encombrer d'un être comme moi. Je devinais ainsi trop tard que je m'y prenais sans doute assez mal. Mon plan pouvait tomber à l'eau maintenant. Tout cela à cause des templiers. Tout ça à cause de l'elfe. Tout ça à cause de ma précipitation alors que j'avais justement dis que je devais y aller en douceur. Je me sentais bête.
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Mar 4 Juil - 16:20





Si proche de la liberté...
En ressortant de la cabane où les blessés s'entasser Rosélie cherchait a respirer un air frais. Elle avait besoin de voir autre chose que des blessures. D'entendre autre chose que des bruits de souffrance, des gens hurlaient a l'intérieur comme a l'extérieur. Le village avait été victime d'une attaque sans pitié. Rosélie se surprit a se demander comment des hommes pouvaient être aussi cruel avec des gens innocents, puis elle se ravisa, se dégoutant elle -même. La garde Civile avait depuis longtemps maltraité les Elfes dans le bas-cloître, ils n'avaient pas fait preuve de plus de pitié. Ce que ce village vivait les Elfes eux le vivaient chaque jour. C'était presque justice. Seulement, pour les Elfes aucun mage n'était jamais envoyé pour soigner les blessés. L'envie de liberté se fit plus pressante dans l'esprit de la petite mage.

Elle fut tiré de ses pensées par un homme blessé qui essayait de s'appuyer sur la personne de petite taille qu'elle avait vue plus tôt. Alors que la Naine galérait à se sortir de l'emprise de l'homme qui saignait abondamment. Elle commença a partir vers la Naine, mais alors qu'elle l'atteignait presque un autre Elfe arriva et agrippa la Naine et en reculant failli bousculer Rosélie.

Tout s'était passé très vite, Rosélie n'avait pas compris ce qu'il se passait. Elle regarda l'Elfe, il y en avait qui vivait en dehors du bas-cloître et de la tour ? Elle s'imagina un instant qu'il était de ceux dont parlaient les anciens en contant les histoires des Dalatiens.

L'Elfe s'excusa et Rosélie afficha d'un coup un immense sourire. Pensant avoir trouvé un Elfe de légende.

- « Vous êtes un Dalatien ?! » Demanda l'apprentie.

Elle n'y croyait pas ses yeux, la première fois qu'elle voyait un Elfe vivre en dehors des villes humaines, mais les vêtements de l'homme en face d'elle ne semblait pas être venu des forêt bien au contraire il rappelait les vêtement Orlésien, mais peut-être les avait-il acheté pour passer inaperçus ?

- « Vous êtes ami avec cette Naine ? Vous voyagez ? Ah pardon ! Je m'appelle Rosélie ! » Elle tendit sa main pour serrer celle de son compatriote.

L'Elfe était surexcitée, elle voulait tout savoir de cet Elfe qui semblait voyager et qui était ami avec une naine ! Elle voulait presque partir avec eux. Elle était redevenu la petite fille avide d'aventure et d'histoires de légendes.




Rosélie

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Ven 7 Juil - 20:03


     
Roue de la fortune

     
On n'est jamais sali que par la boue.

   

  A force de serrer le rayon de la roue, une crampe poignit à mon bras. Je n’allais pas tarder à lâcher la charrette devant les assauts répétés du mendiant. La plupart des passants nous regardaient, sans réagir, sans même arrêter leur course. Jusqu’à cet homme que j’entraperçus entre les gens et qui semblait prêt à prendre les choses en main :

« Ne vous en faites pas, je m'en occupe. »

Je fronçai les sourcils devant tant d’assurance mais il me débarrassait du mendiant, me relevant tout de suite. J’allais le détailler, le remercier, le planter là pour quitter ce village de péquenots, mais il ne me laissa le loisir de ne faire aucun : d’une démarche soutenue, quasi précipitée, il m’entraîna loin de la masse. Il me maintenait assez maladroitement, au point que je manquai de me casser la gueule une dizaine de fois pendant cette marche.
Mes esprits me revinrent soudainement. J’allais m’arrêter, nous arrêter, pour lui demander à quoi il jouait – nous nous étions déjà assez éloignés des emmerdes ! – quand il s’exécuta de lui-même. Dans une attitude surprise. Il me lâcha.
Immédiatement, je m’éloignai de lui de plusieurs pas, en profitant pour l’observer rapidement. Deux longues oreilles entouraient son visage allongé. Un instant, mon esprit se stoppa net, jusqu’à ce que je comprenne que j’avais affaire à un elfe. N’en ayant jamais vu, je ne connaissais cette espèce que de nom, et je devais reconnaître qu’ils étaient remarquables. Difficile de les manquer. Tellement que par ailleurs, deux d’entre eux se tenaient devant moi, à se jauger : lui était complètement perdu, elle était très serviable.

« Excusez-moi, je... Je ne vous avais pas vu. Nous sommes seulement de passage... », bafouilla mon « sauveur ».

Cet elfe était définitivement trop étrange et je ne me sentais pas bien ici. J’avais très envie de fuir… leur interlocutrice afficha un immense sourire et prononça les paroles suivantes :

« Vous êtes un Dalatien ?! »

Oh bordel, mais cette situation avait-elle le moindre sens ? Mon bon sens d’ancienne voleuse du Carta se manifesta à cet instant précis pour m’intimer de laisser ces deux tarés en plan. Finalement, j’avais un objectif et il était Fort Bastel. Il s’avérait plus que jamais important.
L’elfette continua dans son engouement :

« Vous êtes ami avec cette Naine ? Vous voyagez ? Ah pardon ! Je m'appelle Rosélie ! »

Pitié, pitié, pitié… Un regard de l’elfe dans ma direction me mit encore plus mal à l’aise. Dégage, dégage, dégage. Je fis à nouveau quelques pas en arrière en me défilant :

« C’est vraiment une très mauvaise blague. »

Je continuai de reculer jusqu’à ce que j’estime que la distance entre nous trois soit idéale pour que je me retourne et détale sans demander mon reste. Sans risquer un danger.

« Ecoutez, j’suis contente de vous rencontrer mais j’crois que vous arrivez très bien à vous entendre… ce doit être une question d’oreilles. Je suis vraiment mal équipée pour ça. Je vais vous laisser. »

Mes armes tapaient doucement contre mes flancs. Les villageois passaient loin de nous.
©S a n i e
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Dim 9 Juil - 2:32


pour y retourner d'un élan de mes ailes.
─ que ne suis-je un de vous, alcyons, hirondelles ─
Je suis perdu. Devant moi, il y a une elfe issue des Cercles et donc, une mage, et à mes côtés, j'ai une naine que je dois arrêter mais qui fait son maximum pour fuir. Ce n'est pas de cette manière que je vais réussir à m'en sortir. Je sais que j'ai des priorités. Que je dois avant tout me charger de la mission que l'on m'avait confié et que si cette elfe n'avait su éviter les templiers, c'était alors son problème, mais quand même. Je ne me considère pas comme ces créatures qui se percevaient comme les elfes véritables, non. Pour moi, il était essentiel de tirer d'affaire n'importe quels elfes qui pouvaient se trouver dans une situation ennuyeuse. Or, c'était le cas de cette jeune fille qui agissait contre sa propre volonté. Après tout, ne valait-il donc mieux pas à ce que je me préoccupe d'elle plutôt du cas de la Naine ? Que je sauve une vie plutôt que d'arracher celle d'une autre inconnue ? La Carta m'avait certes dépeint son identité comme étant celle d'une dangereuse personne et pourtant, j'avais le sentiment de faire face à quelqu'un d'assez simple en fait. Peut-être même trop craintive à mon goût. Elle pourrait tout simplement être sur ses gardes, mais quand même, un bandit n'aurait pas hésité une seule seconde à brandir son arme pour me faire du mal. Pas elle, qui semblait seulement attendre le bon moment pour fuir. ≪ - Je... Non. Je suis un elfe citadin et je voyage, oui. La naine est mon amie aussi... en effet. ≫. Déjà que cette dernière devait me trouver particulièrement étrange, cela devait être la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Elle devait saisir que quelque chose n'allait pas. Et elle le montra plus que raison qu'elle s'apprêtait à faire volte-face pour prendre la poudre d'escampette. ≪ - C’est vraiment une très mauvaise blague. [...] Écoutez, j’suis contente de vous rencontrer mais j’crois que vous arrivez très bien à vous entendre… ce doit être une question d’oreilles. Je suis vraiment mal équipée pour ça. Je vais vous laisser. ≫. Ni une, ni deux, je rebondis à nouveau sur elle, tel un fauve sur sa proie pour lui attraper une nouvelle fois le poignet. Je ne devais pas la laisser s'échapper, non. Certainement pas. ≪ - Restez avec nous, je vous en prie... On ne vous rejettera aucunement. ≫. Mes paroles étaient appuyés, à quel point que la supplication devait s'entendre parfaitement. Un peu trop pour que cela soit réellement innocent. Mais je m'en fichais à présent. Je devais aller droit au but. ≪ - Qu'elle était votre fonction au sein de la Carta ? ≫. Mes prunelles rencontrèrent les siennes, en quête de réponse, scrutant le moindre geste qui pourrait paraître suspect, qui pourrait me laisser croire qu'elle chercherait à me mentir. Même si je ne voulais pas en arriver là devant un témoin, une innocente, je n'avais pas le choix. C'était maintenant ou jamais. Et hélas, j'avais sans doute perdu une alliée, si ça se trouve.
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Mar 25 Juil - 19:15





Si proche de la liberté...
C'est un curieux manège auquel assiste Rosélie, visiblement la Naine est plus enclin à partir, alors que l'Elfe qu'elle prenait pour un Dalatien était en réalité un elfe citadin comme elle. Une déception, mais il était tout de même en liberté, comme quoi n'importe quel Elfe pouvait partir a l'aventure et survivre dehors. Rosélie se dit que si elle avait pu avoir quelques années supplémentaires au bas-cloître, elle aurait sans doute prévu son voyage vers l'horizon et serait encore aujourd'hui libre et non obligé d'être enfermée dans la tour comme le désirait la chantrie.

- « De quel bas-cloître vous venez ? » Demanda-t-elle intriguait.

C'est à ce moment que la Naine essaya de partir, mais visiblement l'Elfe ne semblait pas vouloir la laisser s'en aller. Une question d'oreilles ? C'est ce qu'elle avait dit ? Même les Nains se moquaient donc des oreilles pointues des Elfes ? Comme si c'était une obligation parce qu'ils avaient cette particularité. Rosélie se dit que l'attaquer sur sa petite taille ne lui ferait aucun effet, étant donné que tout un peuple était petit par rapport aux autres races du continent.

C'est à ce moment que l'autre Citadin la saisit par son bras, visiblement il n'avait vraiment aucune envie qu'elle s'éloigne, mais la question qu'il posa à la naine surprit l'apprentie qu'elle était. Le Carta ? Qu'est-ce que c'était ? Un groupe de Nain ? Ou une alliance entre Elfe et Nain ? Rosélie se demanda un instant si c'était écrit quelques part dans la tour du cercle.

Elle ne demanda pas immédiatement la réponse à l'Elfe en face d'elle, elle préférée ne pas interférer dans la discussion et laissa d'abord la Naine répondre, mais lorsque celle-ci donna une réponse à sa question Rosélie se permit d'en apprendre plus.

- « Qu'est-ce que le carta ? Une alliance entre Elfe et Nain ? »

Bien naïves sa question, mais pour une Elfe n'ayant jamais connu autre chose que le bas-cloître de Val Forêt et la tour du cercle, c'était un véritable mystère comme tout ce qui entourait ce monde, elle ignorait tellement de chose qu'un voyageur pouvait la prendre pour une sotte aisément. Elle espérait que eux ne la prendrait pas pour une idiote.




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Dim 30 Juil - 22:38


     
Roue de la fortune

     
On n'est jamais sali que par la boue.

   

Sa main agrippa subitement mon bras : l’elfe voyageur le serrait si fort que j’en sentis ma circulation coupée. Mon sang ne fit qu’un tour ; mon cœur battait la chamade dans ma poitrine, dans mon biceps, à mes tempes. Rien ne comptait soudain plus pour moi que la chose suivante : partir. Et ses paroles ne furent pas pour me rassurer tant que je ne réussis pas à entendre la fin de sa phrase.

« Restez avec nous, je vous en prie»

Que ne comprenait-il pas ? La situation dégénérait avec une telle précipitation que je n’arrivais pas à garder les idées claires et à réfléchir convenablement. Je devais partir à cause d’un Elfe complètement taré. Pourquoi un Elfe ? Que me voulait-il ? J’en avais plus rien à foutre: si je souhaitais réfléchir à cette aventure folle, je profiterais de la longue route qui me séparait encore de Fort Bastel. Je tentai de me délivrer de cette crispante étreinte. Mais mon interlocuteur ne l’entendait pas de cette oreille – putain il pouvait pas en avoir des normales ?

« Quelle était votre fonction au sein de la Carta ? »

Je fixais, estomaquée, les yeux clairs de mon agresseur. Je n’arrivais simplement pas à y croire. A croire que j’en étais enfin arrivée à ce que je craignais tant : rattrapée sans avoir pu me cacher.
Mais merde, ressaisis-toi nunuche ! un Elfe ne peut rien savoir du Carta, ça n’a pas de sens !

« Je ne vois pas de quoi vous parlez… », marmonnai-je en détournant le regard.

Ces excuses prononcées à demi-mot n’avaient rien de convainquant ; même moi je ne me pris pas à mes pensées, soudain certaine que la pègre enterrée avec les engeances avait fait surface. Et sans atteindre un Enclin. Non, cet Elfe n’avait pas balancé aléatoirement les seules connaissances qu’il possédait sur le monde des Nains, comme un joueur de dés comptant trop sur sa chance. Ce serait un hasard trop bien tombé qu’il parle du Carta et non des thaigs, des Hauts ou de bière. Et il en allait de ma vie.
Tandis que j’embrassais les alentours d’un regard affolé, l’autre fille aux oreilles pointues exprima sa curiosité :

« Qu'est-ce que le carta ? Une alliance entre Elfe et Nain ? »

Mais merde ! cette cruche ne comprenait pas que les choses étaient graves ? Elle s’attendait à quoi comme réponse ? Que le Carta était l’une des nombreuses pourritures qu’accueillaient les Tréfonds, tellement dégueulasse que n’importe quel péquenot de la Surface me sentait alors que je l’avais quittée ? Mon cœur continuait d’assourdir la moindre de mes pensées avec ses tambours infernaux. Les pierres précieuses planquées contre ma poitrine n’avaient jamais pesé aussi lourd.

« J’en sais foutrement rien sur votre carpe !, répondis-je à l'égard de la rousse avec un visage agacé. Cet Elfe se plante complètement de personne ! Lâchez moi maintenant, je n’ai rien à voir avec vous deux ! »

J’appelai d’un regard la jeune femme à l’aide, craignant de n’espérer aucune aide de ce côté-là. J’avais envie de hurler.
D’ailleurs…

« Lâchez moi maintenant sinon je hurle… », soufflai-je à l’égard de mon agresseur.

C’était ça ! C’était ma porte de secours ! Tous ces hommes armés qui formaient l’escorte derrière la rouquine aideraient bien une pauvre Naine sans défense ! Et en plus je prévenais mon agresseur de mes intentions ? Mais c’était finalement moi la cruche ? Sans même prendre la peine d’inspirer, je haussai soudain le ton en l’accompagnant d’un violent geste de dégagement :

« A L’AIDE ! ON M’AGRESSE ! Laissez moi TRANQUILLE ! »

©️S a n i e


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Jeu 3 Aoû - 3:05


pour y retourner d'un élan de mes ailes.
─ que ne suis-je un de vous, alcyons, hirondelles ─
≪ - De quel bas-cloître vous venez ? ≫. Je lui souriais alors qu'elle semblait curieuse à l'idée de me connaître. Si seulement aucun de nous deux ne seraient mages. Si seulement nous n'étions que des elfes, curieux de découvrir nos origines et d'essayer d'en apprendre d'avantage sur notre culture passée. Mais nan. La voilà contrainte de soigner des blessés et moi, je dois fuir pour ne pas me retrouver à sa place. Cependant, à l'heure actuelle, je cherche à me débarrasser de ces pensées pour lui répondre tout bonnement que je venais d'Orlaïs, de Val Royeaux, plus précisément. Mais je n'ai guère le temps de discuter d'avantage puisque la Naine cherche à me fuir de plus en plus. Je tente de la rattraper, n'hésitant pas à serrer ma poigne pour la retenir et à lâcher délibérément la raison de ma venue afin de détailler ses réactions. L'Elfe à nos côtés nous demande ce que c'est la Carta, je n'ose lui répondre, ne sachant moi-même réellement, ayant simplement saisi que c'était une organisation naine influente qui pourrait me causer la perte de ma vie ou de la liberté si je passais outre notre accord... Tandis que la fugitive joue clairement la comédie, cherchant éternellement à m'éviter et plus encore lorsque j'évoque la raison de ma venue. Elle sait qu'elle est en danger et panique, ce qui me rassure puisqu'elle aurait pu m'attaquer de front, sans même chercher à comprendre la raison de mes connaissances. Néanmoins, je ne me réjouis pas trop vite lorsque je l'entends me menacer de crier. Je secoue la tête, la suppliant presque du regard bien que je n'aie moi-même aucune pitié à l'arrêter même si je n'aurais pas été jusque là si seulement j'avais obtenue des réponses venant de sa part... Sauf si, bien sûr, elle avait des choses à se reprocher.

Et elle ne me laisse pas le temps de lui demander de ne rien faire, que l'on puisse discuter tranquillement que la naine agit soudainement. Je crache un petit "non" de perdant tandis qu'elle continue de piailler, se libérant de mon emprise par la même occasion. ≪ - À L’AIDE ! ON M’AGRESSE ! Laissez moi TRANQUILLE !. J'aurais pu espérer à ce que personne ne réagisse. Ou du moins, qu'il y ait un petit temps pour assimiler ce qui était en train de se passer, mais non. Les hommes aptes à se battre dégainent alors leurs armes pour se diriger dans notre direction. Je sais que si je m'éternise ici, on me mettra aux fers. Ce n'est pas la première fois que j'ai demandé à un templier de ne pas m'arrêter et cela ne l'a pas empêché de continuer même s'il se chargeait de ma protection quelques minutes plus tôt. Je lance alors un dernier regard à la jeune elfe qui semble ma seule alliée en cet instant et lui lance désespérément. ≪ - Mon nom est Kaida Maidh... Je.. Je suis comme toi... Suis-moi, on ira au nord et on sera libre... ≫ m'exclamais-je alors soudainement, espérant à ce qu'elle me suive présentement. Mais j'ai à peine le temps de réagir que les hommes en armure surgissent et n'hésitent pas à m'attaquer sans réfléchir. Je sens que je n'ai pas d'autre choix que d'user la manière forte. Affichant clairement un  bâton que j'agite, j'use la magie, les flammes pour terrasser l'ennemi. Si cela provoque de nouveaux blessés sans pour autant causer un carnage, cela me laisse le temps de déguerpir agilement pour disparaître vivement, semblable à un animal apeuré prenant la fuite. J'allais décidément devoir oublier la Carta qui allait devenir un nouvel ennemi.

h-s:
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Jeu 10 Aoû - 20:03

Visiblement elle n'aurait jamais la réponse à sa question la naine venait d'appeler à l'aide et les gens se dirigeait déjà vers le trio. Rosélie avait vu le regard demandant de l'aide de la Naine, elle ne pouvait rester insensible, pourtant elle ne s'avait que faire...les rouages du monde lui semblait bien différent que ceux qu'elle avait toujours connus.

Le mage regardait avec inquiétude ceux qui se dépêchaient de venir, Rosélie cherchait quelque chose à faire pour aider, que ce soit lui ou elle, a vrai dire elle se sentait perdu. Vraiment perdu. Comment cette situation pouvait-elle arriver dans un petit village perdu à quelques heures de la tour du cercle ? Décidément le monde était intéressant et étrange. Cela faisait grandir l'espoir de Rosélie d'un jour le parcourir.

Un espoir renforcé par la proposition de l'Elfe, il se nommait Kaida, il était comme...elle ? C'était un mage ? Un mage libre ? Elle comprenait alors pourquoi il avait aussi peur que ces hommes le prenne. Il ne voulait pas finir au cercle. Il lui proposait de venir avec lui, maintenant ? Partir ? Elle ne contrôlait même pas encore sa magie comment pourrait-elle ? Mais Kaida pouvait peut-être lui apprendre. Non ce serait trop risqué pour l'instant deux templiers la surveillaient, bien qu'ils aient laissé leur attention s'égarait, ils ne tarderaient pas à la chercher, cela ne laisserait pas suffisamment de temps pour qu'ils s'enfuient, maintenant que le village avait été alerté par la Naine.

Rosélie ne savait pourquoi, mais elle ne sentait pas le moment de partir en cet instant. Elle s'évaderait un jour du cercle, mais pas aujourd'hui, pas maintenant.

- « Kaida, je m'appelle Rosélie, je vous retrouverais et vous m'enseignerai comment utiliser ma magie, mais pour l'instant je vais simplement vous aider à partir. »

Rosélie se tourna vers la Naine, elle était visiblement aussi perdue qu'elle, peut-être qu'elle n'avait pas idée de ce qu'elle venait de faire, après tout peut-être même qu'elle n'avait fait ça que pour sa vie, et ce serait compréhensible. Mais sur l'instant la petite Elfe avait l'impression que par son appel de détresse la Naine venait de lui enlever sa première porte de sortie du cercle.

- « Vous pouvez essayer de fausser la piste pour sauver un mage ? »

C'était vraiment osé de demander ça à celle qui était la cible du dit mage et qui l'avait forcé à rester auprès de lui, mais aussi lui avait posé des questions, Rosélie le savait, mais elle ne se doutait pas que dans le monde la survie de sa personne passait avant tout le reste, après tout même au bas-cloître l'Elfette avait essayé d'aider les autres Elfes.

Mais qu'importe elle tira Kaida avec elle et ils s'éloignaient un peu dans la forêt entourant le village.

- « Rester caché, je vais essayer de les attirer sur une autre piste. »

Elle laissa le mage dans les fourrés, il aurait une chance d'échapper à la colère des villageois au moins. Justement le groupe qui s'était lancé à la porsuite de l'agresseur de la naine arriva devant Rosélie, surprise et surtout intimidé par le nombres qu'ils étaient elle tenta de leur indiquer une mauvaise direction.

- « Il est partit là bas, vers le sud. Je l'ai vu ! »

- « Petite c'est l'ouest là bas et je suis sûr que tu essaie de le protéger. »

Visiblement ça s'annonçait très mal pour sauver son congénère. En espérant que Kaida soit bien caché.
Rosélie

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Mar 15 Aoû - 23:23


     
Roue de la fortune

     
On n'est jamais sali que par la boue.

   

Les longues oreilles étaient-elles une preuve d’imbécilité ? Dans tous les cas, mon agresseur ne prit pas la peine de me démontrer le contraire : une fois la machine lancée, il espérait me dissuader d’un simple secouement de la tête. Si ma priorité n’avait pas été de fuir loin de cette source d’ennuis, je lui en aurais foutu une dans les valseuses.
J’entendis le bruit clair du métal dégainé, et je tournai mes yeux pour admirer des hommes en armure s’avançant vers nous. Mes cris avaient servi. Parfait. Je ne comptais pas laisser cet enfoiré à la solde du Carta leur échapper : et s’il vendait ma position ? Je ne craignais pas de voir Brosca me tomber dessus, celui-ci ayant l’intelligence de rester dans les Tréfonds et d’ainsi ne pas trahir la Pierre, mais je me doutais qu’il y avait d’autres hommes de cette valeur à la Surface. Il me tardait de me placer sous la protection de la Garde des Ombres.
Le dénommé Kaida, puisqu’il cracha son nom, articula à l’égard de l’autre Elfe qu’il était comme elle. Je ne doutais plus un instant sur sa bêtise. Sans déconner, la gamine n’était pas aveugle au point de manquer ses oreilles. Pourtant, je perçus un certain trouble sur le visage de celle-ci, à tel point que je fis en sorte de ne pas manquer sa réponse. Les deux lutins étaient donc des mages, et cela semblait assez important pour les concerner et les perturber – j’aurais aimé comprendre de quoi il en retournait. Saisir la gravité d’une telle révélation pour pouvoir l’utiliser contre cet Elfe qu’il puisse croupir dans une geôle surfacienne.
Mon froncement de sourcils avait été perçu et, plus que cela, je sentis que la Rosélie attendait une réaction de ma part. Me sentait-elle désorientée avec ses pouvoirs magiques ? Je craignais un instant qu’elle sache lire mes pensées et lui jetait en retour un regard décontenancé, espérant qu’elle n’avait pas lu que je les trouvais tous les deux bêtes.

« Vous pouvez essayer de fausser la piste pour sauver un mage ? »

J’ouvris la bouche, surprise, et je n’eus pas le temps d’ajouter un mot qu’elle entraîna son compagnon elfique vers lui. Quoi ? Comment ? Sauver un mage ? Parce que ce gus était recherché à cause de ses espèces de capacités venues d’ailleurs ? Sans même réfléchir à la portée de mon information et n’espérant que sa réelle importance, je m’avançai vers les hommes qui avaient répondu à mon appel et prit une voix tremblotante :

« Il… il m’a attrapée… et je… je ne savais pas quoi faire… c'était un mage… »

Ce dernier mot fut prononcé dans une expiration de terreur et je mimai un énorme frisson de dégoût. Comme si craignais cette magie que je ne connaissais pas - ce qui était vrai, en un sens. Je ne savais pas à quel point mon discours les toucha ; mais, parmi les villageois assemblés pour m’aider, j’aperçus deux hommes avec une armure sertie d’une flamme blanche. En profiter.
Je ne comptais pas laisser partir un agent du Carta !

« Dépêchez-vous ! Il est parti par là avec une autre fille ! Il a des oreilles pointues comme un Elfe ! »

Si cette fille voulait aider cette ordure, grand bien lui en faisait… mais qu’elle ne soit surprise d’en subir les conséquences.
Alors que le groupe se dirigeait là où je le leur indiquais, je les suivis, et ne loupai un instant l’échange désastreux avec la mage Rosélie. J’essayai un instant de lire dans son attitude une information sur la localisation de son ami Kaida, mais rien n’y faisait ; j’observais les fourrés alentours à la recherche d’oreilles allongées les dépassant, mais rien. Je ne le voyais pas.

« C'est pas elle... »

Ma remarque était inutile, mais je lançai un regard plein de rage vers Rosélie. Si elle avait osé faire fuir un agent du Carta... !

« C’est pas possible, déclarai-je à moitié énervée, à moitié paniquée. Il devrait être là ! Pas loin ! »

Hors de question de le laisser partir !
Je sortis ma dague et hésitai un instant sur le long couteau ; mais, plutôt désireuse de ne pas briser ma couverture de jeune blonde en détresse, je me retins et ne fis en sorte que de garder mes doigts non loin de sa poignée. Je ne laisserais pas les villageois faire tout le sale travail.
Je m’enfonçai sans hésiter dans les fourrées à la recherche de l’Elfe mage Kaida, agent du Carta.
©S a n i e


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Jeu 17 Aoû - 6:09


pour y retourner d'un élan de mes ailes.
─ que ne suis-je un de vous, alcyons, hirondelles ─
≪ - Kaida, je m'appelle Rosélie, je vous retrouverais et vous m'enseignerai comment utiliser ma magie, mais pour l'instant je vais simplement vous aider à partir. ≫. Je lui avais adressé un sourire plein de reconnaissances, à la fois heureux de voir qu'elle était prête à m'aider quand elle n'a jamais eu reçu l'aide de quiconque pour s'évader du Cercle et triste de voir qu'elle ne comptait pas me suivre également. Sans doute aurais-je insisté si seulement j'avais le temps pour le faire, mais les templiers et même le peu de villageois encore debout comptaient m'arrêter et moi, je comptais bien déguerpir d'ici le plus vite possible. Qu'importe si je foirais la mission pour aujourd'hui. Je pouvais toujours m'en remettre afin de fuir vers le nord, vers Tévinter. C'est alors que Rosélie se tournait vers la Naine pour lui demander si elle serait prête à nous aider. Personnellement, j'avais compris qu'après mon comportement et l'inquiétude dans son regard, qu'elle ne comptait aucunement me venir en aide, bien au contraire. Celui lui ferait une fière chandelle si seulement les Templiers m'attrapaient, ou mieux encore, m'assassinaient. Aussi, je me laissais entraîner par Rosélie lorsqu'elle m'emporta plus loin afin de m'aider à fuir nos adversaires. Ainsi, nous nous retrouvâmes au sein d'une forêt où la jeune elfe me demanda de me cacher dans les buissons, ce que je fis sans même me poser de questions. Je tenais bien trop à la vie et à mon indépendance pour me questionner et tergiverser pendant des heures pour prendre le risque de me faire prendre. D'ailleurs, quand nos traqueurs arrivèrent à notre niveau, je ne bougeais plus et respirais à peine, comprenant que si on me trouvait, il en serait fini de moi. Je fis alors preuve d'une discrétion sans nom, espérant à ce que les individus finissent par repartir bredouille et abandonner l'idée même de me poursuivre, pensant sincèrement que j'étais parti assez loin pour être perdu en pleine nature ; surtout alors que Rosélie indiqua une fausse direction pour laisser planer cette fausse idée. Hélas, les hommes ne la crurent aucunement, me faisant comprendre que je n'étais pas sorti d'affaire de sitôt.

Et c'est pire lorsque j'entends la naine arriver également à son tour, prête à me retrouver également. Je fulminais silencieusement. Et dire que j'avais douté un seul instant de son innocence ! Les agents de la Carta avaient raison ! Cette jeune femme est capable de tout pour s'en prendre à un pauvre mage en fuite ! Elle n'avait aucune pitié pour moi tandis que j'en avais eu un peu pour elle. ≪ - C'est pas elle... [...] C’est pas possible. [...] Il devrait être là ! Pas loin ! ≫. Depuis les buissons, je la voyais aussi bien jurer que s'énerver contre l'elfe. Si seulement je pouvais me permettre de sortir de ma cachette, je suppose que j'aurais fais tout mon possible pour protéger Rosélie... Sauf que me voilà condamné à rester dans les fourrées pour espérer rester libre ! D'ailleurs, je pensais que ce petit jeu ne durerait quelques temps et que la naine aussi finirait par repartir, songeant que j'avais d'autres préoccupations pour le coup, avec l'assaut des templiers et des villageois, mais non. Elle s'enfonce à son tour dans les buissons, espérant m'y trouver tandis que je me fige d'avantage afin de ne pas être repéré. Je pensais d'ailleurs que cela serait un acte désespéré et pourtant, ce n'est pas le cas. À tel point que j'ai le temps pour me glisser dans son dos avant de saisir vivement sa dague pour la placer finalement au niveau de son cou. Je rapproche ensuite mon visage de son oreille afin de reprendre la parole. ≪ - Pousse un nouveau cri et je te promets que je n'aurais plus aucune honte à t'égorger pour mener ma mission à bien. Laisse-moi partir et je te laisserais la vie sauve. ≫ fis-je alors dans un murmure à peine inaudible. Et pour me faire comprendre, j'appuie sa lame contre son cou, laissant un léger fil carmin glisser sur sa jugulaire. En espérant que cela soit suffisant afin qu'elle comprenne que c'était sa dernière chance avant que je ne devienne réellement méchant. Avant que je ne sois prêt à tout pour assurer ma survie alors que j'aurais pu faire le nécessaire en ce moment même. Surtout qu'elle n'avait rien fait pour me prouver qu'elle était différente de la personne que l'on m'avait parlé au sein de la Carta.

(dés de la chance) ↠ réussite
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Jeu 24 Aoû - 15:35





Si proche de la liberté...
Elle n'avait pas fais grand chose pour aider Kaida, mais pourtant tout ce qu'elle pouvait faire s'arrêter désormais là. Elle s'était éloignée du village en contradiction avec les règles des templiers qui "protégeaient" les deux mages de la tour. Lorsque les villageois décidèrent de continuer les recherches un des deux templier n'avait hésité une seconde à s'approcher d'elle et lui envoyer une baffe. Le visage de Rosélie partit sur le côté, alors que sa lèvre venait de s'ouvrir légèrement avec le contact du gants de l'armure du soldat de la chantrie.

- "Pour t'apprendre l’obéissance Elfe. Ne t'avises plus d'essayer de partir de ce village."

Elle vit rouge, et voulu lui sauter dessus si seulement elle n'était pas aussi petite et lui tellement plus fort qu'elle. S'agitant dans tout les sens, frappant sur l'armure du templier qui la tenait désormais par le bras pour la ramener auprès de son maître de magie du soin. Elle haissait les templiers chaque jour un peu plus. A croire qu'ils étaient tous mauvais et même si un jour Marcus avait prouvé qu'ils pouvaient aussi être bon, cela ne durait qu'un temps.

Au final ils étaient les geôliers pour mages. Des tortionnaires et des enfoirés de boite de métal. Alors qu'elle s'éloignait elle cherchait Kaida des yeux pour retenir son visage et le retrouver lorsqu'elle s'échapperait.  Elle irait au nord. Elle apprendrait à maîtriser sa magie avec lui et elle se vengerai des templiers d'Orlaïs.

Mais pour l'heure c'était impuissante qu'elle regardait les villageois chercher un de ses semblables. Parce qu'il était mage, mais aussi parce que c'était un Elfe. Oui, un jour elle s'évaderai...

Roselie end:


Rosélie

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