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Lun 29 Mai - 12:58


roue du rp

Dans les rues de la Capitale d'Orlaïs, encore éclairées par un magnifique couché de soleil, se pressent quelques individus de la haute société. Pour la plupart accoutrés de manière ridicule, ils ne laissent pas indifférents les passants : revêtant costumes de personnalité connue de Thédas parodiée jusqu'aux déguisements à l'humour douteux. Tous se rendent chez Monsieur de Maupas, noble figure d'Orlaïs, qui organise une réception. Les invités sont nombreux et forcés de revêtir un costume sur le thème du ridicule, du décalé, un peu l'opposé de la personnalité originelle. Parmi eux, vous voici à la recherche d'une même cible : un noble à éliminer pour Sehris mais un homme à convaincre dans le cas de Kaida. Si les objectifs divergent, aucun n'est au courant des intentions de l'autre.

@Sehris Vanlos, tu revêtes le costume d'un Templier, qui fait figure de parodie mais qui laisse pourtant le doute s'installer dans les esprits. Notamment celui de Kaida, mage apostat. Ton but en cette soirée n'est autre que celui d'assassiner ta cible, ton contrat : un noble invité à la réception.

@Kaida Maidh, ton déguisement est celui d'un gueux, d'un miséreux, bien à l'opposé de tes habituels goûts vestimentaires. Tu es venu à la réception dans l'espoir de convaincre le noble - qui est aussi la cible de Sehris, de t'aider à couvrir ses traces comme tu prévoies de quitter Val Royeaux. Tu bloques cependant sur Sehris en Templier, te demandant s'il s'agit seulement d'un costume.



Andrasté

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Lun 5 Juin - 14:06


puis tu descends d'un pas léger d'ombre ou d'oiseau.
─ l'escalier pauvre où flotte une triste lumière ─
L'heure était aux réjouissances pour certains tandis que pour moi, ça serait différent. J'avais en effet pris une décision. Celle de quitter la ville de Val Royeaux. Pour mon bien. Parce que je me rendais aujourd'hui compte que je ne pourrais plus m'éterniser ici sans prendre le risque de me faire attraper par les Templiers, voir de me faire tuer. J'avais donc longuement réfléchis sur la meilleure des décisions à prendre. D'abord de savoir si je ne perdais rien en m'exilant de ma ville natale, un endroit que j'avais toujours connu. Néanmoins, si j'avais peur de me perdre en chemin, ou même de tomber sur des personnes qui pourraient être tout aussi hostile à ma venue de part mes origines différentes, je me disais qu'au grand jamais je n'aimerais me retrouver enfermé dans une tour pour y passer le reste de mes jours. Je préférais encore partir à l'aventure et découvrir le monde que de continuer à m'entraîner sous la menace de nos geôliers. J'avais alors imaginé partir en direction de Tévinter où, au moins, je n'aurais plus à subir la fuite, les mages dominant ces terres. Mais était-ce bien sérieux lorsque l'on se trouve de condition elfique ? J'avais supposé que la meilleure des choses serait de devoir cacher continuellement mes oreilles à l'aide de mes cheveux ou d'un accessoire quelconque même si, encore une fois, je risquais une tout autre manière d'enfermement. À croire que malgré tout les combats que j'avais pu mener dans ma vie, je me retrouvais aujourd'hui encore dans une posture détestable. Qu'en évitant les métiers ingrats en devenant barde, les humains, qu'importe le berceau dans lequel on les avait bercé, avaient tous des caractéristiques communes ; celui de devoir dominer son prochain plutôt que de l'accepter dans sa prestigieuse société. Oui. Je pouvais en effet aisément l'affirmer. Surtout quand on pouvait les voir se tortiller dans leur grand jeu, prêt à payer le prix le plus fort pour pouvoir gagner une place d'influence en plus. Trois fois rien, selon moi. Mais allais-je seulement les empêcher de continuer cette mascarade ? Aucunement. C'est grâce à ce petit divertissement que je m'épanouissais aujourd'hui, me permettant de me revêtir comme la majestueuse des créatures, attirant même le respect de quelques roturiers qui semblaient inquiets et menacés face à de riches étoffes. Et pourtant, je n'étais qu'un elfe provenant des bascloîtres. Des êtres magiques que l'on a toujours considéré comme des miséreux. Comme quoi, l'habit ne fait pas le moine, mais il y aide un peu.

Hélas, actuellement, je ne profitais pas des vêtements que je portais quotidiennement, non. Une réception allait avoir lieu et le thème du soir serait de se déguiser dans un costume à l'opposé de ce que nous sommes réellement. Moi qui chérissais plus que tout ma condition d'homme riche, je savais également que si les bardes ne m'avaient pas pris sous leur aile, je n'aurais jamais eu l'occasion de pouvoir m'élever aussi aisément dans cette collectivité. J'aurais pu être un souillon, fuyant l'espèce humaine et trouvant l'asile au sein des bascloîtres. C'est donc armé d'un simple haillon et d'un visage complètement dévoilé que je m'étais présenté à la fête. Si au départ, je trouvais cela parfaitement ridicule, je ne pouvais m'empêcher de croire que j'avais joué de la provocation, m'amusant donc finalement de cette situation. Après tout, on ne va pas se présenter de la sorte devant des personnes biens-nées... Mais qu'importe. C'était la demande de Monsieur de Maupas et je n'allais pas faire faux bond. Et puis, il faut dire que trouver un vêtement comme celui-là a été particulièrement facile ; que l'elfe qui me l'avait refilé, ne me l'avait également point donné gratuitement. Et qu'il en était ressorti gagnant. Enfin, je dois dire que j'avais également l'esprit ailleurs et qu'au lieu de me questionner sur la nature de mon tissus, digne à la soirée ou non, j'étais surtout en train de chercher mes mots.

En effet, je devais retrouver l'un des invités de ce soir, afin de le convaincre de m'aider à quitter la cité comme j'avais prévu de faire depuis le départ. À quoi aurait servit ma venue ici, sinon ? Pensez-vous réellement que nous étions-là une nouvelle fois pour se divertir ? Bien sûr que non. Tout le monde ici devait avoir leurs petits problèmes à régler et même si, habituellement, c'était moi-même qui devait se charger de la chose, je me disais qu'après toutes ces années de loyaux services, je pouvais bien mériter une petite dette en retour. D'un pas donc certain, je m'étais rapproché de l'un des invités, l'homme de la situation, mon dernier espoir, pour ensuite prendre la parole d'une voix assurée. ≪ - Bonsoir. C'est un honneur de vous retrouver ici. ≫. Je souriais chaleureusement. Cela devait être considéré à la limite du charme. Je ne cache pas que cela pouvait être utile afin d'accomplir les missions, par moment, mais je n'avais jamais laissé personne me toucher afin d'achever pleinement mes services. Il suffisait simplement de se montrer agréable et intéressant, puis c'est tout. Pendant longtemps, la discussion continua donc et plus le temps passait, plus l'homme semblait céder sous la quémande. ≪ - Quel dommage de voir à quel point vous avez oublié la personne qui vous a permis d'obtenir autant d'influence... ≫ fis-je alors, mimant une mine boudeuse avant de siroter la coupe que je tenais entre mes mains. Je pensais que cela serait suffisant pour achever le noble et qu'il me suffirait de deux trois piques en plus afin qu'il ne se décide à accepter. Mais quand je m'apprêtais à exécuter ma planification, je perçu une image désagréable, comme tapis dans la foule. Un Templier. Je ne pus m'empêcher d'afficher ma stupeur avant d'essayer de rapidement contenance. Mais non sans difficulté car l'inconnu portait son regard dans notre direction. Je me figeais. Est-ce que des Templiers avaient été déployés pour l'occasion ? Afin d'essayer de capturer des mages, ce soir ? Je m'y attendais pas.
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Lun 19 Juin - 0:13


mask and disguise
Kaida × Sehris

Elgara vallas, da'len melava somniar mala taren aravas ara ma'desen melar iras ma ghilas, da'len ara ma ne'dan ashir dirthara lothlenan'as bal emma mala dir tel'enfenim, da'len irassal ma ghilas ma garas mir renan ara ma'athlan vhenas  ara ma'athlan vhenas

L'armure chatoyait un peu trop à son goût, mais elle était d'une qualité étonnante pour un costume. Sehris s'admira un moment. L'épée qui pendait à sa ceinture était des plus authentique en revanche, parfaitement aiguisée elle pouvait toujours la dépanné si elle n'avait pas le temps de saisir les dagues qui se cachait derrière sa cape. Un vague sentiment d’inquiétude essaya de se frayer un chemin jusqu'à elle, mais elle l'éloigna très vite avec un verre d'hydromel. Un assassinat était toujours une chose inquiétante, même quand on en avait accomplit plusieurs. Il y avait toujours quelques choses qui n'allait pas comme on voulait et la force d'un assassin reposait alors sur sa capacité à improviser. Elle ignorait qui sa cible du soir avait put contrarier et ne s'en préoccupait guère, il fallait que le travail soit fait et ce serait le cas. Un casque vint dissimuler sa tête et ses oreilles en pointe, elle essayerait de parler peu... Combien même Sophie Fleurcourt avait réussi à se faire inviter à cette fête, la jeune femme n'avait guère envie d'ébruiter le déplacement de son alias, préférant garder le plus de mystère possible autours de cette jeune noble maladive qu'elle incarnait ici à Orlaïs. Néanmoins l'idée d'une soirée costumée lui avait plus et un templier était aussi opposé à son tempérament qu'à celui de Sophie.  La couverture idéal, le casque apportant le camouflage parfait à ses oreilles pointue.

Une dernière fois elle s'assura que tout était en place, dague, poison, épée... Le tout était de trouver le bon moment, l'instant d’inattention idéal... ou l'isolement parfait. Sehris quitta la petite auberge où elle avait élu domicile, digne et droite, se calquant autant que possible sur l'attitude d'un templier, gardant juste ce qu'il fallait d'hésitation pour poser un doute... On ne savait jamais, si elle avait besoin de faire apparaître Sophie. Le chemin vers la demeure ne fut guère difficile à trouver, même vêtu de faon la plus ridicule qu'il soit, une noble d'Orlaïs se reconnaissait à des kilomètre à la ronde. Expression châtier, attitude précieuse... même un costume ne pouvait dissimuler un noble ici. Ajustant son attitude sur la timidité naturelle de Sophie, elle se faufila dans la pièce et tâcha de trouver un endroit aussi discret qu'utile. Un petit siège, en bordure d'un balcon qui surplombait la salle de bal. Juste ce qu'il lui fallait. Rapide et précise, l'oiseau de malheur balaya la foule du regard et finit par remarquer sa cible en pleine discussion avec un vagabond... On un noble qui s'était accoutrer ainsi. D'ordinaire elle ne se serait guère préoccuper d'un inconnu bavardant avec sa cible, mais ce dernier sembla s'interrompre en l’apercevant. Une attitude des plus intrigante, quel noble pouvait donc prendre ombrage et se méfier d'un templier ?

Lentement elle se releva et se fraya un chemin à travers la foule. Certains lui laissèrent respectueusement le passage, d'autre lui adressèrent un regard intrigué. Ce costume n'était définitivement pas le plus discret, mais il restait bien pratique. Sehris ne tarda pas à être à porter d'oreille de sa cible et de son mystérieux interlocuteur... Debout, dissimuler dans l'ombre, elle observait avec plus d'attention le seigneur de Loirnuit et son interlocuteur. De quoi pouvaient-ils parler ? Combien de temps allaient-ils discuter ? Devrait-elle se débarrasser de lui aussi ? Et comment ? Un bref instant il lui vint l'idée de glisser du poison dans le verre du mendiant, ayant ainsi le champs libre jusqu'à sa cible... mais cela aurait put tout aussi bien compromettre sa couverture. Pour l'instant elle désirait surtout savoir pourquoi la vue d'un templier avait sembler effrayer l'inconnu, si tel était bien le cas, leur soudaine proximité devrait bientôt le lui confirmer.  

Code par Azuriel
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Lun 19 Juin - 16:47


puis tu descends d'un pas léger d'ombre ou d'oiseau.
─ l'escalier pauvre où flotte une triste lumière ─
Je m'étais figé. Moi qui cherchait à attirer l'amitié d'un noble pour fuir les templiers, voilà que je tombais très certainement sur l'un d'eux. À moins d'avoir la chance de faire face à un noble qui avait eu la mauvaise idée de se procurer ce genre d'armure ? J'espérais que non. Que je me trompais royalement et que bientôt, l'homme qui se trouvait en face, Seigneur de Loirnuit, accepterait finalement de m'épauler lors de ma fuite. Sauf que l'autre individu était toujours en train de nous épier et plutôt intensément, comme s'il nous surveillait en fait. Cela n'était pas rassurant, même pas le moins du monde. Mais je supposais que tant que nous restions dans la foule et qu'il y avait assez de personnes pour servir de témoin et pour séparer les deux groupes, tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je tente donc de me focaliser avant tout sur mon interlocuteur, essayant de le faire céder rapidement à mes requêtes pour que je puisse quitter la salle et même la fête le plus rapidement possible. Mais le templier se décide à ne plus camper sur ses positions et se rapproche donc dangereusement de nous. ≪ - Huumm... Et si on allait discuter dans un coin plus tranquille ? Ça vous dit ? ≫. Je n'attendais pas plus de temps pour finalement lui saisir le poignet avant de nous éloigner promptement du dangereux individu qui cherchait à s'approcher de nous. L'homme me regardait avec des yeux ronds. C'était bien la première fois que j'osais me comporter aussi familièrement à son égard. Car malgré l'utilité de ma condition, il restait en quelque sorte mon patron et rien de plus. D'ailleurs, je ne saurais dire si l'homme avait une certaine considération à mon égard. Qui sait s'il ne devait pas haïr ma condition d'elfe ou même ma personnalité en général, mais qu'il mettait ses avis de côté afin que je puisse lui rendre service. Néanmoins, ça m'étonnerait beaucoup. Sinon, il ne serait certainement pas là à hésiter quant à mon sauvetage. Je zigzague donc entre les individus sans réellement réfléchir où je vais. Tout ce que je cherche à faire, c'est de m'éloigner de l'individu mystérieux, sans éveiller les soupçons de qui que ce soit. Mais cela ne fonctionne pas totalement puisque le noble que je tire semble vivement comprendre ce qu'il se passe. Ou du moins, à moitié. Et puis soudainement, je m'arrête. Face à moi, il y a le templier de tout à l'heure. Est-ce que ce dernier s'était déplacé pour nous intercepter ? Est-ce que je n'avais aucunement attention à l'endroit où j'allais ? Dans tout les cas, il est devant nous et c'est trop tard pour faire demi-tour. Je me fige et n'arrive aucunement à cacher mon expression de crainte. Je me sens comme perdu. Qui sait ce qu'il pourrait nous arriver ensuite. Qui sait si l'individu n'allait pas me tuer maintenant ? Cependant, je tente de me contrôler, souriant bien que nerveusement à l'égard du nouveau arrivant. ≪ - Oh ! Bonsoir ! Excusez-moi, vous nous avez surpris ! ≫. Je me mettais devant le noble. Et bien que je cherchais à garder toute mon attention sur le templier, je cherchais également un moyen pour échapper une nouvelle fois à l'individu. Mais ne paraîtrais-je pas suspect en cherchant à fuir ? Peut-être que je me faisais également que des illusions et que je m'inquiétais pour rien. Alors, autant demander ce que l'individu cherche vraiment. Comme ça, ça mettra les choses au clair. ≪ - ...Que voulez-vous ? ≫.
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Mar 20 Juin - 1:16


mask and disguise
Kaida × Sehris

Elgara vallas, da'len melava somniar mala taren aravas ara ma'desen melar iras ma ghilas, da'len ara ma ne'dan ashir dirthara lothlenan'as bal emma mala dir tel'enfenim, da'len irassal ma ghilas ma garas mir renan ara ma'athlan vhenas  ara ma'athlan vhenas

La peur est une chose facile à repérer et toujours terriblement intrigante. Pourquoi avoir peur ? L'idée d'un mage déguiser commençait à faire son chemin dans l'esprit de l'elfe, mais il eut été terriblement improbable qu'un mage ait-eut le culot de se déplacer à une soirée en plein Val Royaux... N'est-ce pas ? Quoique... si tel était le cas, elle lui tirait volontiers son chapeau. Il y avait toujours quelques choses de fascinant dans le courage désespéré. Néanmoins que le jeune homme s'accapare ainsi sa cible ne lui plaisait aucunement, à moins qu'elle puisse tourner la situation à son avantage... Quoiqu'elle ne voyait nullement comment pour l'instant ? Le coup de grâce lui fut infligé quand l'inconnu lui adressa la parole. Mince, elle n'avait pas prévu ça... heureusement, elle pouvait mettre son temps de réponse sur le compte de Sophie. La timidité de sa petite noble pouvait aisément excuser ce temps de réponse... Dommage, elle aurait préféré éviter de mêler cette dernière à un meurtre de noble.

« - Oh... pardonnez mon intrusion... » Une voix un peu aiguë, hésitante, une jeune femme mal à l'aise et prise de court par la brutalité de la question. Une jeune fille qu'on devinait facile à faire pleurer. Petite Sophie Fleurcourt si touchante dans sa fragilité. Une part de Sehris goûtait toujours avec un mélange de plaisir et d'agacement toutes les intentions dont elle était la cible sous cette identité. Le seigneur de Loirnuit ne faisait pas exception à la règle, une ou deux fois il avait glissé quelques sous-entendu à l'oreille de Sophie qu'elle avait fait mine de ne pas comprendre. Petite ingénue, qui ne connaissait guère les choses de ce monde et encore moins les affaires des hommes. Néanmoins il était toujours amusant de voir à quel point une pauvre biche naïve pouvait procurer un effet rapide sur certains hommes. « - C'est que... vous aviez promis de m'enseigner une danse du Neverra la prochaine fois que nous-nous verrions Seigneur de Loirnuit... » Sous le casque il était plus difficile de reconnaître Sophie, mais l'attitude hésitante et l’anecdote devait enfin être monter à l'esprit de l'homme qui s'empressa de la reconnaître. « - Mademoiselle Fleurcourt ! Je ne vous avez pas reconnu ainsi. Quel costume habile mais quelle tristesse qu'il nous dissimule ainsi votre grâce naturelle... » Sophie eut un rire gênée. « - Peut-être pourriez-vous m'introduire à votre jeune ami, messire? »  

Code par Azuriel
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Mer 28 Juin - 20:09


puis tu descends d'un pas léger d'ombre ou d'oiseau.
─ l'escalier pauvre où flotte une triste lumière ─
Derrière cette allure, on s'attendrait certainement à rencontrer un dangereux guerrier. Qui sait, quelqu'un de bourru, n'hésitant pas à cogner pour se faire comprendre. Mais non. Je suis presque étonné d'entendre la voix qui s'échappe à travers le casque. Quelque chose de délicat, doux, fragile. Une jeune demoiselle, sans aucun doute. Une créature bien moins agressive que l'idée que je me faisais à son égard. Aussi, je m'en voulais presque d'avoir eu un jugement aussi hâtif envers la nouvelle venue et me rappelais en quoi consistait nos costumes ce soir. Ressembler à quelqu'un qui nous diffère complètement. Adopter une personnalité différant de la nôtre. Et je dois dire que la nouvelle venue avait bien joué pour ce coup-là. Moi, hélas, on ne pouvait pas vraiment dire que cela devait choquer un grand nombre d'invités. Il n'était pas rare de voir des elfes citadins munis haillons en tant que vêtements. Oui. Si je n'avais pas eu la chance de rencontrer un barde durant mon enfance, alors je n'en serais pas là aujourd'hui. Je ne parlerais pas avec ce Seigneur en face de moi et ce dernier n'aurait eu aucune grâce envers ma petite personne. Mais sans doute cela devait-il jouer en ma faveur malgré tout. Qu'au lieu de m'identifier comme un barde, on me verrait peut-être comme un simple serviteur, contraint de jouer les échansons. ≪ - C'est que... vous aviez promis de m'enseigner une danse du Neverra la prochaine fois que nous-nous verrions Seigneur de Loirnuit... ≫. Je me tourne alors vers le-dit seigneur, surveillant la moindre de ses réactions. Est-ce qu'il la connaissait ? Vraiment ? Oui. Apparemment. Il évoque un nom ainsi que son physique caché par son armure. Je n'ose rien faire bien que j'aurais probablement grimacé face à la remarque du Seigneur. Non. Tout ce que j'attends, c'est la suite des événements. Je ne peux, en effet,  continuer à parler de mes rêves de fuite alors qu'il y a cette "Mademoiselle Fleurcourt" à côté de nous. Qui sait si elle ne serait pas capable de rapporter la présence d'un mage malgré ses airs d'angelot. ≪ - Peut-être pourriez-vous m'introduire à votre jeune ami, messire? ≫. Toute l'attention est retombée sur moi, n'en déplaise au noble, certainement peiné de savoir que sa demoiselle préférait soudainement me connaître que de continuer la discussion avec lui. Pris d'un soudain malaise, je dû réfléchir à toute vitesse avant de pouvoir dire quelque chose. ≪ - Je... Je ne suis personne, vous savez. Juste un humble artiste... Je ne faisais que de conter quelques histoires... ≫. Je n'osais pas encore révéler mon prénom, pensant que la jeune noble finirait par croire que je suis inintéressant. Pourvu également à ce que sa majesté ne me pousse ou ne révèle quoique ce soit sur ma petite personne. Mais j'imaginais qu'il resterait coopératif, au moins pour garder la considération de la jeune femme sur lui.
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