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Lun 10 Juil - 8:58




L'Union
Event - Gardes des Ombres


▲ NOM DE L'EVENT - L'Union


▲ LIEU - Aux abords des Tréfonds (FERELDEN)
▲ CONTEXTE - Le moment fatidique est arrivé. Cette fois-ci, on vous a jugé fin près à devenir un/e véritable frère/sœur de la Garde des Ombres. L'honneur est immense, mais le défi qui vous attend l'est d'autant plus. Le rituel de l'Union est tenu secret, et peut-être ne serez-vous plus aussi certain de votre engagement en le découvrant. Mais pour l'heure, vous devez tout d'abord suivre les traces des anciens Gardes, et aller pourfendre de l'Engeances afin d'en récupérer le sang, comme demandé. L'heure de votre Union viendra bien assez tôt pour que vous n'ayez pas le loisir de vous en préoccuper.

▲ DÉROULEMENT - Vous devez d'abord aller vaincre des Engeances afin de récupérer leur sang. Une Engeance pour chaque recrue, vous devrez les combattre avec les dés d'échec ou de réussite. Deux réussites sur un même ennemi suffit à l'emporter, jusqu'à la mort de toutes les Engeances. Une fois vaincues, vous retournerez alors au campement afin de procéder à l'Union, et devenir officiellement des Gardes des Ombres.

▲ CONDITIONS PARTICULIÈRES - Vous êtes libres de jouer la vie de votre personnage sur cet event à l'aide des dés, que ce soit en combattant les Engeances ou en prenant part à l'Union. Comprenez toutefois qu'un échec ne pourra entraîner que la mort inévitable de votre personnage. Vous êtes complètement autonome sur la cérémonie de l'Union. Pour le combat contre les Engeances, vous pouvez l'être également ou demander au staff de jouer le MJ qui interviendra brièvement pour jouer les attaques d'Engeances contre votre personnage.

▲ PERSONNAGES -
(les PNJ sont là pour plus de réalisme, et de sang; n'hésitez pas à les inclure dans vos posts; une brève description est fournie. Leur destin est cependant entre les mains du maître du jeu...Comme le vôtre. )

L'ORDRE SE FERA EN FONCTION DE LA PREMIÈRE VAGUE DE POST

Recrues :
- FENARA BELAVAHN (pj)
- ZARVIA (pj)
- AERON (pj)
- WILHELM (pj)
-
JENKINS (pnj):
-
ESTAÏR (pnj):
-
ARYS (pnj):
Gardes accompagnateurs :
(ne vous aiderons qu'en cas de besoin)
-
VAUGHN DACE (pnj):
-
ANTHIRIL (pnj):




Introduction


Le moment que vous attendiez est venu; on vous a réveillé tôt à Fort Bastel, pour vous fourrer dans une charrette. Le chemin fut long, sous la pluie. Vous avez monté le campement dans une zone Montagneuse, à une heure d'Orzammar; près d'un accès aux Tréfonds vous a-t-on dit. Est enfin venu le temps de l'Union; vous saviez que cela arriverait, mais pas exactement quand. Les deux gardes qui vous accompagnent vous guident vers un accès qui semble descendre sous terre. C'est un accès pour les nombreuses galeries qui creusent Thedas; des engeances ont été repérées il y a peu. Le nain, Vaughn qui porte marques et nom d'une noble famille d'Orzammar vous explique en quelques mots, bruts et secs, votre objectif : vous devez ramener 6 fioles de sang d'Engeances; non, il n'en dira pas plus. L'elfe à ses côtés vous donne des conseils supplémentaires; restez groupés et sur vos gardes. Ces deux là ne vous aiderons qu'en cas de besoin. Le moment est venu, vous ne pouvez plus reculer, il ne reste qu'à pénétrer les ténèbres et embrasser votre destin.

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▲ MESSAGES : 811

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Mer 12 Juil - 15:23


     
     

     
L'Union.

     
Évènement commun

   

   
 Le silence.
Seul le silence régnait sur ce chemin séparant Fort Bastel des Tréfonds. Malgré les roulis de la charrette, malgré les gouttes de pluie contre la toile, malgré les grognements des gorges enrouées. Le temps était froid, maussade ; à l’image de ce monde sans limite, le temps s’avérait insupportable.
Sept recrues empaquetées dans une carriole branlante : je m’étais démenée avec l’énergie du désespoir pour dénicher une place au sec. La pluie avait don de me taper sur les nerfs au plus haut point : sentir ces gouttes froides taper contre ma peau nue, s’insinuer sous mes vêtements pour crisser dans des endroits normalement protégés, ou encore me coller des frissons insupportables… Je n’avais pas dormi de la nuit, mon lot quotidien des dernières semaines, et ne comptais pas perdre mon énergie à essayer sur la route.  
Profitant de ma taille réduite par rapport à mes compagnons, je m’étais donc isolée sous un banc, roulée en boule, et avais fermé les yeux dans l’espoir que le chemin passe plus vite. Je ne m’étais même pas donné la peine de détailler mes « camarades ». Je préférais laisser mon esprit fatigué errer à des pensées sans fin.
Une autre expédition était partie en direction des Tréfonds. J’avais fait mine de m’y intéresser, histoire que l’on croie vraiment que je rejoignais la Garde pour comprendre ce qui était arrivé à mon frère. Qui savait la vérité comprenait que je n’étais pas animée de si bonnes intentions… Mon frère était mort. Officiellement enterré. Au jour où il avait détaché mes bras de son cou pour laisser tomber au sol, en déclarant avec un certain mépris que lui, au moins, redorait l’image de notre famille et menait un vrai sacrifice, je l’avais haï. Je l’avais maudit à me réduire à une telle loque secouée de sanglots, incapable de retenir des larmes qui n’avaient coulé jusqu’à lors. Alors, que la Légion ait disparu à jamais dans les Tréfonds, je n’en avais plus rien à foutre : peut-être que je devais même me réjouir de savoir que des engeances s’amusent avec leurs cadavres en ce moment-même.
Pourtant, une voix au fond de mon cœur me murmurait, avec une pointe de tristesse, que j’aurais préféré suivre les Gardes à fouiller les Tréfonds et à comprendre ce qui lui était arrivé.
Soudain, un arrêt. Quand le monstre attaché à l’avant stoppa net la charrette, j’entrouvris mes yeux fatigués, irrités, et admirai le maussade endroit nous entourant.  La Surface n’offrait que des endroits tristes et déprimants… au moins avait-elle l’honneur de ne pas mentir à ses habitants, quand Orzammar ne se gênait pas avec ses façades dorées.
Fourbue, je quittai en dernière la charrette, et pestai en me rendant compte que le sol boueux était encore moins stable. Une fois mes appuis assurés, je me redressai et m’avançai vers le groupe formé un peu plus loin : enfin je discernai mieux leurs visages et leurs corpulences.
Parmi les six recrues amassées d’un côté, je ne discernai que des géants : tous des humains, quasiment, hormis cette blonde aux oreilles pointues et aux tatouages très fins. Je restais quelques secondes interdite, admirant les traits avec une certaine curiosité : les dessins sur les visages nains étaient plus durs, plus guerriers, et cet enchaînement de fleurs et de boucles s’avérait plus doux et précieux. Plus subtil. Moins guerrier. Si les tatouages me ramenaient essentiellement à la Légion des Morts, je me demandais ce qu’ils pouvaient bien signifier pour les Elfes.
Mes yeux passèrent rapidement au colosse le plus proche de l’elfe. Jamais très loin de sa blonde aux cheveux furieux et à l’allure barbare, voilà que le couple formait une paire homogène : de grandes brutasses connues à fort Bastel pour avoir été conscrites plus ou moins contre leur gré. Certains murmures évoquaient des « Chasinds ». Je n’avais aucune idée de la signification de ce mot. Barbares me paraissait plus approprié pour les décrire.
Parmi mes compagnons de fortune, je trouvai un autre humain et celui-ci ne portait définitivement pas l’intelligence sur son visage ; au contraire, tout son corps était tendu et n’attendait qu’une chose : qu’on libère la laisse et qu’on le lâche à la poursuite des engeances. On aurait dit un chien. Je l’avais peut-être entendu s’exclamer plusieurs fois à propos d’engeances et de massacre. Mais mon petit doigt me disait qu’il ne s’était jamais tenu face à l’une de ces infâmes créatures ; sinon, il passerait sa vie à les fuir.
J’avais pris assez jeune cette décision, quand je venais à peine de mettre les pieds au Carta. Je m’avérais cependant aussi débile que ce grand benêt.
Un autre colosse se tenait non loin de là, dont l’intérêt se résumait à son immense hache à deux mains et son silence constant. Impossible de lui tirer des mots, uniquement des grognements, et ce n’était que pour me déplaire à moitié : trop d’humains, trop de regards hautains – certes, forcés par la situation, mais ils ne me plaisaient pas pour autant. Hormis l’elfe, plus petite et chétive, et ses jolis tatouages, aucun ne m’inspirait confiance. Je devais pour autant admettre qu’autant de guerriers avaient de rassurant qu’ils formaient une barrière efficace derrière laquelle je pouvais juste me faire oublier.
Je n’étais pas une guerrière. Et les armes que je me trimballais tenaient difficilement la Surface : la dague était de bonne facture, certes, mais le long couteau du Carta supportait toujours moins la pluie. Autant rester à l’arrière le temps de la mission.
Soudain, l’autre couple se manifesta : mes yeux ignorèrent complètement l’elfe sans tatouage pour se poser sur le nain. Immédiatement, mon cœur s’enflamma. J’avais reconnu les marques d’une famille noble d’Orzammar, les Dace. Par un réflexe idiot je masquais ma belle dague sous mon manteau. Rien ne me disait qu’elle venait de cette maison mais elle était d’origine noble. Je n’avais pas envie de nous mettre nos protecteurs à dos.
Le nain nous annonça notre mission : s’introduire dans le tunnel derrière eux et tuer assez d’engeances pour remplir nos flacons. Les Tréfonds ! Jamais je n’aurais cru y revenir si vite ! Je brûlais soudain d’amour envers ce nobliau et son annonce magnifique. Je l’aurais presque embrassé pour le remercier de nous libérer ainsi de la Surface.
Je n’écoutais pas les conseils de l’elfe et détaillai encore une fois mes camarades. Quand elle eut fini, je ne pus m’empêcher de lâcher ces quelques mots :

« Vous croyez qu’les deux colosses vont réussir à passer l’entrée du tunnel et avancer là en bas ? J’pense pas qu’la hache à deux mains soit très pratique dans les p'tits couloirs. D’expérience. »

Je déglutis assez fort en comprenant que je venais d’attirer un semblant d’attention sur moi, alors que trente secondes plus tôt je me félicitais de pouvoir me faufiler derrière eux. Comme si elle possédait des pouvoirs magiques de dissimulation, je resserrai la cape autour de moi…
Non, je ne pouvais pas encore] me planquer comme ça. Entrer dans la Garde des ombres devait en terminer avec ces conneries.

« Bien sûr, si j’peux aider dans les Tréfonds… comptez sur moi. »

Oui, le Sens de la Pierre, tout ça… Quel instinct magnifique que de se sentir dans son élément. Malheureusement, avec moi, ça marchait beaucoup mieux quand je connaissais la route au préalable.
J’avais envie de disparaître sous un rocher en ce moment-même.
©S a n i e
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Jeu 13 Juil - 0:46



L'union

La bleusaille en baptême de sang.


L'attente lui avait donné l'impression d'avoir vieillit de dix ans. Et pourtant tout ce temps passé au Fort avait été parfaitement infantilisant et humiliant pour quelqu'un comme Wilhelm. Toutes ces corvées nullement nécessaires, ces leçons magistraux sur les engeances, ces paroles en l'air et ce temps perdu... Sa grande carcasse avait attendu l'union avec l'impatience des volcans, roulant des épaules et s'agitant légèrement avant de rentrer dans la roulette. Il savait que sa compagne d'infortune était loin de partager son enthousiasme sur ce sujet : l'union avait été synonyme d'angoisse et de terreur pour elle. Wyl, lui, était plus pragmatique : il n'avaient pas le choix, et rester au Fort à se terrer comme des enfants effrayés ne les ramènera pas plus chez eux. Ils pouvaient au moins s'estimer heureux d'avoir passer leur union plus rapidement que bien des recrues encore coincés au Fort Bastel : cela leur donnait au moins un truc à faire.
Même si c'était juste Gardes des Ombres.

Wyl resta silencieux, sans surprise, pendant toute la durée du voyage. Tentant de rentrer sa large silhouette dans l'espace étriqué, ce qui fut plus compliqué que prévu avec un type encore plus grand et épais non loin de lui. Ce dernier lui lança des regards noirs en lui jetant des grognements pendant toute la durée du trajet, mais Wilhelm n'y prit pas ombrage : tout les autres avaient eu droit au même traitement. Il s’intéressa également à ceux qui les entouraient, gardant non loin de lui Aeron bien sûr. Une naine et une elfe au milieu des autres humains. Les visages étaient variés, ils les avaient tous croisés sans leur parler. Aeron avait peut être prit cette initiative, elle. Certains n'avaient pas spécialement l'air motivé, et le barbare se demanda si l'épreuve était assez remuante pour les faire sortir de leur léthargie. Il se craqua la nuque et consomma le reste du voyage sans rien dire. Ses doigts s'agitèrent doucement sur le pommeau de son épée : L'action le démangeait. Même si c'était pour y passer, affronter les engeances avaient étrangement un effet plus grisant que prévu.

Quoiqu'il se passe là bas, ça serait de toute façon bien plus intéressant que de faire les cents pas dans un Fort trop grand.

A l'arrivée, on leur offrit l'entrée des Tréfonds. Rien que ça. Ce n'était pas le genre de paysage sur lequel il avait eu le plaisir de tomber dans les terres sauvages. Wilhelm prit le temps d'observer le passage étroit, et essaya vaguement de se souvenir des leçons qu'il avait pas prit la peine d'écouter sur ce genre d'endroit. Mais il renonça vite : il préférait voir de ses yeux.

Il se prépara à faire un pas, mais la naine coupa court en annonçant tout de go qu'il ne passerait pas dans les couloirs étréci. Si l'autre concerné répliqua d'un grognement négatif, peut-être même outré, Wilhelm tourna lentement la tête pour tomber son regard sur la petite blonde. Non sans hausser un sourcil dubitatif.

Ceci dit, c'était la naine du groupe. Elle devait probablement y connaître quelque chose. Du moins si c'était une naine efficace et pas juste une grande bouche sur un petit corps. Il sembla pourtant qu'elle se ravisa.
Bien.
Ils auraient – effectivement – besoin de toute l'aide possible. Le rituel de l'union annoncé par leurs deux mentors était loin d'être parfaitement anodin. Pas besoin d'être une lumière pour comprendre que si ils devaient affronter des engeances, il ne s’agissait pas d'une simple balade.
Et de même, pour peu qu'il a daigné retenir à Fort Bastel, il semblait que récemment, les Engeances se mettaient à pulluler.

Wilhelm tourna son épée d'un habile et habituel mouvement de poignet. Propre et simple.

« Passe derrière moi la Naine. » Il n'avait pas le souvenir d'avoir entendu son nom. « Si j'dois m'accroupir et raser les murs, au moins ils te toucheront pas. Et tu pourras nous guider comme ça. »

Sans trop de cérémonie, Wilhelm avança d'un pas pour ouvrir la marche, même si rapidement Estaïr le dépassa. Le barbare resta pourtant tourner vers le reste de son équipe, histoire qu'un semblant de cohésion soit formé : Si on leur a dit de rester groupé, c'est sûrement pas uniquement pour avoir l'air beaux sur le tableau.

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Lun 17 Juil - 4:11




L'UNION

Join us, brothers and sisters. Join us in the shadows where we stand vigilant. Join us as we carry the duty that can not be forsworn. And should you perish, know that your sacrifice will not be forgotten. And that one day we shall join you
On y voyait goutte et il pleuvait. De l’extérieur, la nuit n’aurait pas pu être plus pourrie pour une mission. Du point de vue d’Aeron, la nuit n’aurait pas pu être plus parfaite. Arriver enfin à la cérémonie de l’Union signifiait que quoi qu’il se passe, elle en aurait bientôt fini avec les inquiétudes, l’appréhension, les cauchemars et les insomnies. Quoi qu’il se passe, les choses se produiraient ce soir. Assise au bord de la carriole, le visage offert à la pluie, savourant la sensation d’être enfin sortie des murs de Fort Bastel, la Chasind profitait du voyage. Elle était probablement la seule à bien y réfléchir.

Elle promena son regard sur ses compagnons. Elle avait eu l’occasion d’échanger, un peu, avec Jenkins. La discussion avait tourné court quand il avait compris qu’elle avait été recrutée de force. Elle pouvait voir ses mains jouer avec l’empênage d’une flèche dans son carquois. Elle prit une note mentale de vérifier qu’il ne la touche pas elle ou Wyl par accident et joua un instant avec un charme pour s’attirer la chance des dieux. Il y avait ensuite une autre armoire à glace sur le modèle de Wilhelm à propos de qui elle avait envisagé de plaisanter avant le début du trajet sans parvenir à faire sortir les mots de sa gorge serrée. Puis le mage qui semblait toujours à deux doigts de souiller sa robe. Un gamin qui aurait eu plus sa place dans les jupes de sa mère que dans une charrette en direction d’un rituel secret. La naine qui s’était arrangée pour se placer le plus loin possible de la pluie et qui faisait de son mieux pour se faire oublier. Et une elfe au visage tatoué. Toute cette petite bande à laquelle il fallait ajouter les deux Gardes confirmés chargés de surveiller que tout se passait dans les règles de l’art. Et que personne n’en profitait pour se faire la malle supposait-elle.

De nouvelles gouttes de pluie éclaboussèrent son visage. Elle récupéra l’eau sur les commissures de ses lèvres avec une joie surprise. La pluie avait le même goût que dans les Terres Sauvages. Eut-elle été à pied et pas condamnée à voyager dans cette carriole qu’elle eut presque eu l’impression d’être de retour chez elle.

Ses réflexions tournèrent courts quand la charrette s’arrêta et qu’on leur annonça quelle était leur destination. Les Tréfonds. Les Chasinds les évitaient. Pas qu’ils n’y soient jamais descendus. Mais personne n’aurait jamais songé à y envoyer la jeune femme. Fort Bastel déjà l’oppressait. Les Tréfonds lui donnaient des vapeurs. Une remontée de bile attaqua sa gorge comme elle essayait de surmonter l’émotion. C’était logique. Les engeances venaient des cavernes, si les recrues devaient trouver du sang d’engeance il fallait aller le chercher à la source. Ce n’était qu’une chasse de plus. Elle avait traqué des prédateurs dans des endroits bien plus dangereux. Des marécages au sol traître. Plein de vapeurs toxiques. Elle avait survécu à des tempêtes de neige. Elle pouvait survivre à un plafond un peu bas. Du moment qu’ils ressortaient un jour.

Pour tromper sa nervosité, elle vérifia son équipement une nouvelle fois. Et à ce moment-là la voix de Wilhelm la surprit. Elle était d’ordinaire la personne la plus cordiale. Mais dans le feu de l’action voilà que son meilleur ami se mettait à discuter avec les autres recrues. La chose arracha un petit rire à Aeron. Il avait fini par arrêter de bouder. Elle lui emboîta le pas avec un sourire en direction de la Naine à qui il avait adressé la parole. Elle se retourna pour accompagner l’expression d’une phrase qui se voulait rassurante.

« Il n’est pas très poli mais il ne fait pas que bloquer le vent. On peut aussi compter sur lui pour quand il faut massacrer quelque chose. Par contre… »  Elle sortit ses deux dagues de leur fourreau, dédaignant son arc. « Quelque chose me dit qu’on aura bien besoin de toi pour se repérer là-dedans. Lui c’est Wyl et moi c’est Aeron. »

Elle s'engagea dans le tunnel à la suite de son compagnon, le cœur plus léger.

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Lun 17 Juil - 13:20




Elle avait échappé aux tréfonds il y a une semaine à peine; le sang avait coulé, le sien, celui des engeances beaucoup plus. Fenara avait cru que ce fait lui aurait donné pour acquis sa présence dans la Garde. Toutefois, ce n'était pas le cas. Pas encore. Elle devrait y retourner, tuer des engeances à nouveau, prendre leur sang. Pourquoi Aguilar n'y avait-il pas pensé ? Cela aurait été un gain de temps mémorable. Mais manifestement, même avec un Enclin à la porte, les Gardes prenaient tout leur temps. L'Archidémon devait être bien aimable pour accepter ce genre de choses, mais soit. L'Union arrivait et après cela Fenara serait une Garde pour de bon, peut-être alors pourrait-elle essayer de changer les choses de l'intérieur, qui sait.
En tout cas, quelqu'un là-haut, potentiellement un garde sénior, avait du signaler qu'elle avait toujours du mal avec les shems car la voilà embarquée dans une carriole entourée, noyée même, parmi les humains.  C'était peut-être exagérer un peu; il y avait deux enfants de la terre, dont une recrue qui s'était isolée avec encore plus de force que Fenara quand les shems lui tapaient sur les oreilles, et une autre elfe, dénuée de vallaslin, une ancienne citadine probablement. De manière générale, Fenara ne s'attarda pas trop sur ses compagnons de voyage, entre les montages et la dernière humaine du lot, elle était un peu à l'étroit sur la charrette, fouettée par la pluie, et elle préférait réfléchir seule que de parler. Ca tombait bien d'ailleurs car l'ambiance ne semblait pas être aux bavardages.

Comme elle s'en doutait, ils devaient retourner dans les tréfonds, prendre du sang, ressortir, la suite était inconnue, danser sous la pleine lune, sacrifier un enfant, manger et boire jusqu'à en perdre la tête, un peu de tout, personne, en tout cas chez les recrues, ne savait ce qu'il se passait réellement pendant l'Union et aucun des Gardes, même chez les juniors, ne semblait vouloir parler.
Maintenant qu'ils étaient là, l'entrée semblait bouchonner, c'était la naine qui se moquait, l'une des montagne Wiquelquechose, les noms humains se ressemblaient tous, répondant du tac au tac, suivit par sa compagne. Ils étaient loin d'en avoir fini si ça continuait comme ça. Elle jeta un oeil au jeune mage avec eux, il semblait si terrifié que c'était à se demander comment il faisait pour résister aux démons dès qu'il utilisait la magie. La pluie continuait à tomber, et Fenara exaspérée s'adressa au groupe, un peu amère
; "vous vous décidez ? Si la Durgen’len: veut guider, qu'elle guide, mais que l'on ne reste pas à prendre la pluie, nous sommes venus affronter des engeances, pas la météo."




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Lun 17 Juil - 13:36




INTERVENTION DU MJ
Attention à vos petites fesses !

Vous êtes donc aux abords de tréfonds; à discuter de qui passe en premier. Vaughn le nain pousse un long soupir, se met au derrière votre petit groupe de recrues et donne un coup de pied à la personne la plus en arrière, histoire de vous faire avancer.  "Cela suffit, comme dit l'autre, faut y'aller, vous attendez l'Enclin ou quoi ? Bougez-vous ou c'est moi qui le fait !" Autoritaire et grognon, il regarde finalement votre groupe avancer et vous suit de prêt. Anthiril elle reste au camp; elle doit attendre quelqu'un et surtout préparer la suite de l'Union, elle n'offrira ses soins qu'aux survivants des Tréfonds, mais elle vous souhaite cependant bonne chance, insiste-t-elle avec un petit sourire.

Vous avancez finalement, plus ou moins guidés par Zarvia qui a encore le sens de la Pierre. Vaughn l'a perdu depuis longtemps mais il connait ces couloirs de pierre par coeur. Il la regarde avec un air envieux. Vous arrivez finalement à un croisement, le garde pointe le chemin qui continue devant lui. "Vous irez par là, je sens la présence d'engeances, c'est parfait pour vous. Moi j'reste ici, je vais faire en sorte que vous soyez pas prit par revers, et plus vite que ça !" Vous pouvez continuer à votre rythme, mais sachez qu'au bout d'une dizaine de mètre, du bruit de crissements étranges, de sortes d'aboiement, de gargouillis se fera entendre, la mélodie des Engeances, comme on dit. Et à cet exact moment, Jenkins, armé de son seul arc, s'élance dans la direction du bruit, son nom comme cri de bataille.



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Jeu 20 Juil - 0:29


     
     

     
L'Union.

     
Évènement commun

   

   
  Mon intervention avait réussi à briser le silence environnant, lançant de multiples discussions au sein de la bande de recrues que nous formions ; à nous regarder, on ne pouvait pas imaginer que nous allions massacrer de l’engeance dans les Tréfonds. Ou nous faire massacrer. Quelle différence ? Nous conversions comme le faisaient les ménagères devant les étals de bouffe.
Mais ces quelques mots, tantôt ironiques de la part du colosse barbare, tantôt légers de la part de son amie blonde, tantôt déterminés de la part de l’elfe tatouée, trouvèrent immédiatement leur fin.
Saleté de garde sénior, trop bougon pour laisser des condamnés à mort partager un dernier instant.

« Cela suffit, comme dit l'autre, faut y aller, vous attendez l'Enclin ou quoi ? Bougez-vous ou c'est moi qui le fais ! »

L’autorité. Cet ancien noble avait besoin de retrouver un semblant de prises, comme à l’époque où, sous le nom de Dace, il pouvait conter la pluie et le beau temps aux castes inférieures ? De toute façon, peu m’importait : j’étais pressée de retrouver de la pierre au-dessus de moi, de toucher des parois ne menaçant pas de s’écrouler, de fouler un sol dur. De retrouver les Tréfonds, en somme. Je coulais néanmoins un regard désolé à mes deux compagnons barbares. Notant que la femme s’était présentée, je leur glissai rapidement :

« Appelez-moi Zarvia. »

Déjà, l’autre Nain pressa le groupe et, a fortiori, j’en pris la tête, suivie par le fameux Wil, lui-même suivi par sa compagne Aeron. Je faisais en sorte qu’il soit le plus près possible de moi. Si quelque part, mes compagnons louaient mon soi-disant « Sens de la Pierre », j’avais encore plus confiance en son épée.
Je n’avais pas répondu à l’elfe. Seulement, je ne savais pas si le mot qu’elle avait employé était une insulte, et je partis du principe que non – enfin, en grinçant tout de même des dents.
D’abord, le couloir continuait en ligne plus ou moins droite, sans embranchement. Ça facilitait vraiment ma route. J’avais ainsi le temps de laisser ma main couler contre les murs humides de cette veine, sentant un calme presque religieux m’envahir. Un doux murmure me souhaitait à nouveau la bienvenue. J’aperçus au bout de quelques minutes que le Garde nain m’avait rejointe, avançant quelques pas devant moi ; celui-ci me jetait de temps en temps des regards insondables.

« La Pierre », soufflai-je seulement.

Je comprenais soudain combien Sa présence m’avait manqué. Mon cœur fut saisi et l’émotion serra ma gorge, me ramenant à mon idiote décision de quitter cette étreinte maternelle.
Un carrefour nous tomba dessus. Je fronçai les sourcils, sentant que nous nous enfoncerions plus dans la pierre en partant sur la gauche. Partageant mon sentiment avec mon comparse, celui-ci affirma ma remarque et désigna l’un des deux chemins. Il l’emprunta après un coup d’œil étrange dans ma direction. Je soupirais de soulagement, l’impression d’avoir choisi une direction au pif total.
La marche continua. Dace nous arrêta à l’arrivée d’un nouveau carrefour.

« Vous irez par là, je sens la présence d'engeances, c'est parfait pour vous. Moi j'reste ici, je vais faire en sorte que vous soyez pas pris par revers, et plus vite que ça !
- T’inquiète, on f’ra en sorte que rien vous prenne par devant. »

Quelque part, je sentis que rester plantés là nous sera défavorable. A moi particulièrement, surtout si les Gardes venaient à me reprocher mon insubordination. Mon insolence.
Et puis merde, allons chercher ce sang d’engeances – j’aurais tout le temps de prouver mon utilité grâce au Sens de la Pierre. Mais nous n’étions qu’à une heure d’Orzammar… je ne savais pas ce qui était le plus terrible entre tomber sur une bande du Carta ou une troupe d’engeances.
Enfin, la pègre n’était pas assez conne pour s’en prendre à des Gardes… Je ne l’aurais pas fait. Recrues ou pas. Surtout avec deux colosses semblables à des mercenaires qunaris dans le tas.

« Bon, c’est tout droit que dit le chef, alors on va tout droit. Quelqu’un a pensé à prendre une torche ? »

J’imaginais que quelqu’un avait eu la bonne idée d’en prendre une, puisqu’un halo de lumière nous enveloppa. Effectivement, nous ne nous trouvions pas dans les thaigs nains entretenus ou la grande croisée de Caridin, ou certains avaient au moins pensé à laisser un minimum d’éclairage ; si nous n’emportions pas de lumière, nous étions livrés à nous-mêmes.
Évidemment, j’aurais mieux fait de prendre la torche en main. Par ailleurs, je ne me gênai pas, remerciant la personne qui la portait : au moins, je pouvais bien voir que l’endroit était une veine pas du tout aménagée. Les Nains ne la connaissaient pas... J’éclairai les murs d’où ruisselaient quelques filets d’eau, preuve que la Surface n’était pas si loin…
Soudain, des petits cris. Des gargouillis se répétaient contre les murs, échos se répercutant jusqu’à nos entrailles. Des sueurs froides ruisselèrent dans mon dos et me collèrent des frissons que je ne pouvais pas réprimer. Je vérifiais d'un regard que Wil était toujours derrière moi, lui adressant sûrement un regard légèrement teinté de peur. Et ce, même si je compris immédiatement que nous avions affaire à des engeances. En temps normal, j’aurais tout fait pour les éviter, prendre le second couloir qui nous amenait dans la même direction.
Pourquoi me retrouvais-je déjà empêtrée dans tout ce bordel, déjà ?

« Des enge… », commençai-je lentement.

Trop tard. Un hurlement plus fort que les simples murmures de ces monstres retentit, et j’eus beaucoup de mal à comprendre que c’était l’une de recrues. Jenkins. Je repérai d’un rapide coup d’œil que ce crétin se précipitait droit devant nous, dans leur direction. Mais… mais… il allait nous faire repérer ce con, alors que nous avions le temps de se déployer, voire d’en attirer quelques unes !

« Putain de bordel de merde ! Qu’est-ce qu’il fout ? »

Je n’eus qu’un réflexe : tendre la jambe, stopper l’homme dans sa course, et espérer ainsi limiter les dégâts. Était-ce un coup de chance ou non, dans tous les cas, ma jambe réussit à arrêter la Recrue complètement tarée…
Celle-ci s’écroula sur le sol.
Évidemment, du fait de ma petite taille et de mon manque de force – surtout que j’avais agi sous le coup de la surprise –, je me trouvai emportée dans la course de Jenkins, même si elle avait été avortée. Lâchant la torche dans un cri de surprise, je me sentis précipitée face contre terre, et fermai les yeux à l’impact de la chute.
Avais-je seulement eu le temps de protéger mon visage de mes mains ?
©️S a n i e


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Sam 22 Juil - 17:15



L'union

La bleusaille en baptême de sang.


« Wilhelm. » Corrige l’intéressé d'un ton neutre sans regarder son amie qui se permets de donner son sobriquet à de parfaits inconnus. Probablement sa méthode personnelle pour initier Wilhelm a être plus ouvert, mais c'était aussi utile qu'un pansement sur une jambe de bois. Elle avait passé leur séjour à Fort Bastel a essayer de dire à qui voulait bien l'entendre que son petit déjeuner n'était pas composé de viande de bébés, mais cela n'avait pas été très utile sans effort prérequis du barbare.

Le senior à l'arrière les somma de marcher, et Wyl n'argumenta pas l'ordre : lui aussi voulait enfin rentrer dans le feu de l'action tant attendu. La naine prit les devants, mais elle veillait à ne pas marcher trop vite. Une bonne chose, quoiqu'il arriverait devant, il devrait être le plus près possible pour l'épargner. Le barbare ne rengaina pas son épée : la nervosité de celle qui avait décidé de prendre la tête shintait presque des murs autour d'eux. Malgré son impatience il se fit le plus calme possible pour ne pas la gêner, se dérouillant un peu le poignet crispé sur sa garde.

Au premier carrefour, ils avaient déjà une indication précise de la direction à prendre : une chose bienvenue. Il avaient basiquement juste à avancer et à survivre. Ce qui était déjà loin d'être facile à en croire tout les gardes du Fort.

Zarvia tourna un regard vers lui dés que les premiers bruits inquiétant se firent entendre dans le boyau étroit. Elle n'avait pas l'air rassurée et comptait sans doute sur son bras en cas de soucis. Il hocha légérement la tête, en la regardant, le visage inexpressif. Message comprit, Wilhelm serra sa garde de son épée et crispa la machoire. Il était prêt à avancer, quand Jeeeeeeeeeenkiiiiiiiiiiiiiiiins lui passa devant le nez, arc au poing, prêt à en découdre avec les dieux savaient ce qui les attendaient.

Wilhelm se serait probablement posé la question de savoir comment un archer avait vécu aussi longtemps à courir en beuglant. Zarvia fut étonnement réactive, et l'arrêtant avec la bonne arme du croche pied. Ça lui rappela étrangement Aeron dans sa prime jeunesse quand on la laissait seule avec sa fraterie. La naine se retrouva face contre terre avec Jenkins, offra le sombre spectacle des recrues s'éffondrant comme des chateaux de cartes.

Bizarrement, le barbare en aurait presque rit, si le gargouillement d'une engeance ne se rapprochait pas bien trop rapidement à son goût. Malgré l'intervention de la naine, la plus proche créature entendit sans peine le cri de bataille impromptu de leur boulet au pied. L'ennemi s'approcha des plus vulnérables en courant comme un beau diable. Wilhelm s'accroupit pour passer rapidement et brusquement son bras sous l'estomac de Zarvia, plongeant ainsi genoux à terre,tendit son épée et bloqua l'attaque de l'engeance.

La brutalité de l'assaut, ainsi que l'aspect repoussant ce qu'il évalua comme étant Hurlock – à croire qu'effectivement il avait écouté quelque chose à Fort Bastel, ses professeurs en aurait pleuré de joie. - le désarçonna quelque peu. On l'avait prévenu maintes et maintes fois de l'horreur d'affronter cette créature, mais l'avoir en face de lui était bien pire que ce qu'il aurait pu penser. Zarvia contre lui, il entreprit de se relever pour repousser l'engeance et attaquer. Il allait besoin d'avoir les mains libres pour les autres qui arriveraient.

[ECHEC AU DÉ]

Secoué par l'assaut brutal, déséquilibré par Zarvia et son bras tendu, il fut impossible pour lui de repousser l'immonde créature qui forçait sur sa parade improvisée.

« Aeeerooon.... » Qu'il siffla entre ses dents, sachant que sa meilleure amie était la plus proche pour le sortir de ce mauvais pas. « Pas que j'me fais chier, mais celui là est du genre collant... »

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Lun 31 Juil - 2:14




L'UNION

Join us, brothers and sisters. Join us in the shadows where we stand vigilant. Join us as we carry the duty that can not be forsworn. And should you perish, know that your sacrifice will not be forgotten. And that one day we shall join you
Une paire d’années auparavant, Aeron avait traqué un ours. La bête vieille et malade avait pris l’habitude de suivre les pistes de collets laissés par la tribu et d’y prélever sa nourriture. La chose avait fait long feu jusqu’au jour où elle était tombée sur l’un des gamins chargés de ramasser les prises et l’avait salement amoché. Un groupe de chasseurs avait remonté la piste jusqu’à une caverne et avait traqué l’animal pour mettre fin à la menace. Elle se rappelait encore de la pression de la pierre au-dessus de sa tête, de l’odeur musquée de l’antre, éclairée par les torches de la petite expédition. Elle nota les ressemblances : l’appréhension, la conscience qu’au-dessus d’elle il y avait des mètres et des mètres de roche toute prête à leur tomber dessus, l’odeur minérale de la caverne. Et les différences. Sous l’odeur de la pierre, une puanteur bien plus insidieuse que le parfum d’un prédateur à l’agonie. Il y avait quelque chose de corrompu dans les arômes qui lui parvenaient. Mais peut-être son esprit lui jouait-il des tours après tout… Elle s’attendait à trouver des engeances. Ils étaient venus pour ça. Peut-être lisait-elle trop dans son environnement dans l’espoir de survivre aux épreuves à venir. Elle secoua la tête autant pour chasser ses idées que pour dégager les quelques mèches rebelles de sa frange. Ce soir, elle avait attaché ses cheveux en une coiffure compliquée. Ils collaient désormais à son crâne, domptés à défaut d’être apprivoisés. Hors de question de donner aux engeances une occasion de se cramponner à sa crinière.

Le nain les laissa à un croisement avec un ordre. Livrés à eux-mêmes. Les engeances dans cette direction, ne faites pas d’histoire et bon vent. À la lumière des torches, le couloir semblait encore s’être rétréci. Aeron crispa une main sur l’un des nombreux talismans cousus dans son armure, articulant une prière muette à une divinité de la guerre. Pourvu qu’ils survivent tous les deux à cette soirée. Si c’était le cas, elle ne râlerait plus contre les entraînements, elle serait fière de représenter les Chasinds au milieu des Gardes des Ombres, elle…

Plusieurs choses se produisirent simultanément. D’abord le bruit de quelque chose de vivant là-bas plus loin dans le couloir parvint à ses oreilles. La naine, Zarvia, parut sur le point de confirmer les soupçons du groupe quand de ce dernier, Jenkins surgit comme un boulet de canon. La suite, Aeron ne la comprit qu’à moitié. Zarvia tenta dans un effort héroïque de bloquer la charge de l’archer. Y parvint aux dépens de son équilibre. Le duo s’effondra dans un grand désordre. Wilhelm décida de les aider, ce qui était tout à son honneur malgré le péril imminent. Il était en plein relevage de naine lorsque le Hurlock surgit du couloir. La jeune femme vit la créature se précipiter vers son meilleur ami avec horreur. Wyl parvint à éviter la première attaque mais se retrouva à une dangereuse proximité de l’engeance.

Elle n’attendit pas son appel au secours pour se porter à leurs côtés. Désemmêler le trio était plus facile à dire qu’à faire. D’abord parce que Jenkins était encore dans l’équation et que ses velléités belliqueuses ne semblaient en rien entamées par ce contretemps ensuite parce que tous les trois se retrouvaient pris dans une position qui était la chronique d’un désastre annoncé. Ensuite parce que le Hurlock maîtrisait le terrain. Elle tenta de donner un coup de dague à la créature mais celui-ci réagissant avec des réflexes qui parlaient d’eux-mêmes – les instructeurs le lui avaient cent fois répété pourtant qu’ils ressemblaient peut-être à des monstres sans âme mais qu’ils savaient se battre – opposa son bouclier à son coup. La lame ripa contre le métal et le choc remonta dans son bras. Elle grimaça. Elle allait le payer demain matin. S’il y avait un demain main dans les projets des dieux. Se préparant pour une nouvelle attaque, elle jeta un coup d’œil bref et anxieux au couloir. Une engeance ne se baladait jamais seule. Qui savait ce que ce couloir contenait encore comme horreurs prêtes à leur tomber dessus. C’est avec les paumes humides et la gorge serrée qu’Aeron se prépara au pire.

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love.disaster
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Mer 2 Aoû - 14:58




Plus le temps passait moins Fenara était convaincue de son engagement dans la Garde. Enfin non, ce n'était pas ses motivations qui lui paraissaient finalement mauvaises mais plutôt la compagnie qui l'entourait. Etaient-ils réellement l'unique espoir de Thedas en cas d'Enclin ? Si c'était vraiment ça, autant se tuer maintenant, cela éviterait des souffrances à suivre. Ils s'étaient élancés dans les tréfonds, et elle y avait retrouvé la même angoisse que quand elle y était allée avec Aguilar; la disparition du ciel, l'air fermé, la fin de l'espace. Elle voulait ressortir, c'était à en souhaiter l'arrivée de l'enclin, car quitte à se battre contre les engeances, autant que ce soit en plein air. Le garde nain, expérimenté, avait fini par les abandonner à un tournant; elle n'aimait pas trop ça. Oui il fallait faire ses preuves, mais la dernière fois, elle n'avait pu qu'être témoin de l’imbécillité d'une recrue face au professionnalisme d'un garde senior. Mais il fallait avancer, alors elle le faisait, laissant de la lumière sortir de son bâton pour éclairer la voie. Elle avait également donné son nom, vu que cela semblait coutume, un peu avant leur entrée sous terre.

Et les Dieux semblaient vouloir lui donner raison, car, alors que tout laissait croire à l'approche d'Engeances, un cris qu'elle connaissait que trop bien, se fit entendre et elle vit Jenkins partir comme un idiot en avant. Exactement comme son frère quelques temps plus tôt. Fenara pesta, se remémorant la cicatrice encore douloureuse sur son flanc que lui avait valut une idiotie de la sorte il y a peu. Heureusement, la naine, Zarvia, Zavria ? en tout cas, elle possédait des réflexes. Et même si cela ne se passait pas exactement comme, prévu, Jenkins fut arrêté net alors que l'engeance apparaissait. Puis ce fut un chaos sans nom; une chute, une autre chute, un coup qui ne fonctionne pas, une défense percée. Le tout dans un endroit avec un espace terriblement réduit et une menace approchant. Si à trois, quatre, ils n'était pas capables d'arrêter une engeance, la situation était terrible. Au lieu de lancer un sortilège sur l'engeance au prise avec les autres recrues, car cela aurait pu les toucher, Fenara commença à se concentrer pour rendre l'engeance confuse, et faciliter le travail de ses alliés; mais elle ne put réussir son sort, ce dernier étant interrompu par une flèche; heureusement, l'instinct ou ses oreilles l'avaient sauvée; et elle avait pu mettre son bâton entre elle et la flèche juste à temps, envoyant cette dernière rebondir contre un mur et sur le sol. Une autre engeance, armée d'un arc, venait d’apparaître au bout du couloir. Ca allait vraiment être très long.





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Mer 2 Aoû - 15:10




INTERVENTION DU MJ
Attention à vos petites fesses !

Tout ce qui aurait mal pu se passer s'est mal passé; vous êtes dans les tréfonds, face à une, puis deux engeances, et le destin semble s'être ligué contre vous, vous trébuchez, vos coups ne font pas effets, vous n'avez pas le temps de lancer vos sortilèges. En plus de l'engeance aux prises avec Wilelhm, Zarvia, Jenkins, dans un sens, et Aeron, une autre a pointé le bout de son immonde visage un peu plus loin, profitant du chaos ambiant pour tirer une première flèche, par chance évitée par Fenara. Elle se prépare à en tirer une deuxième, qui va frôler Arys, déchirant sa robe de mage. Le petit jeune, trop stressé par la situation, pousse un cri de terreur avant d'agiter son bâton. Vous ne savez pas trop comment, lui-même à l'air étonné, mais l'engeance en face de vous, Wilelhm, Zarvia et Aeron, se met aussitôt à flamber, dans un hurlement strident, elle se consume, laissant une fumée noire envahir les lieux, ainsi qu'une odeur particulièrement immonde. Vous êtes aveuglés, peut-être même dérangés pa l'âpre fumée, mais libérés de cette engeance en particulier.

Cependant, quand la fumée se dégage enfin, vous pouvez apercevoir, là où se tenait l'engeance à l'arc, d'autres formes. Une..deux...Trois autres engeances. Et avant d'avoir pu faire quoique ce soit, Jenkins, à peine redressé, se prend une flèche entre les deux yeux, s'écroulant sur le sol comme un vieux sac à patates. Estaïr, bien que coincé, lance un cri guerrier, et charge, bousculant ceux sur son passage. Le chemin est étroit; vous pouvez essayer de l'accompagner; utiliser l'arc de Jenkins, sur le sol à côté de son corps, prier vos dieux, essayer de calmer Arys qui menace, aux vues de ses nerfs qui lâchent, de tout faire flamber sur un coup de stress, ou peu importe. C'est vous ou les engeances désormais, et la mort est à vos trousses.




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Jeu 3 Aoû - 14:21


     
     

     
L'Union.

     
Évènement commun

   

   
Boum.
Ce n’était pas violent – simplement brutal. Le sol contre ma tête, le sol contre mon dos, le sol contre mon ventre, et la torpeur me saisit un instant. J’en oubliai la raison pour laquelle j’étais face contre la pierre. La Pierre. J’avais beau avoir joue et poitrine écrasées contre son giron, je ne la ressentais plus.
Autour de moi dominaient les cris abominables.
Je respirai profondément lorsqu’un bras se glissa sous mon estomac, libérant ainsi mes pensées. Et mes craintes. Je me débattis brièvement en imaginant une engeance sur ma poire, et j’ouvris les yeux pour voir le visage de Wilhelm tendu face à un monstre. J’en avais déjà vu un d’aussi près. L’envie de vomir me saisit avec la brutalité de la première fois.
Ainsi coincée, je me trouvai impuissante et ne pus qu’observer le déroulement de l’action.
Aeron se précipita au secours de son ami, mais rien n’y faisait : la créature résistait à tous leurs assauts. Et aucun d’entre nous ne trouvait d’échappatoire : ni le colosse coincé par la foule environnante, ni la blonde aux prises avec l’engeance, ni moi que l’on protégeait avec entrain.
Et soudain, un brasier. Le Hurlock que j’observais avec insistance s’embrasa immédiatement en braillant, et je tentai de couvrir mes oreilles et mon nez. Mais rien à faire. L’odeur du brûlé et les râles de sa souffrance me frappèrent.
Quand la fumée se dissipa, je lançai tout de suite à Wilhelm :

« Merci beaucoup. »

J’étais sincère ; et pourtant, ma voix tremblait. Je me sentais complètement dépassée par les évènements et la seule envie m’habitant était la fuite. Pourquoi rejoindre la Garde des Ombres pour survivre au Carta ? Jamais de ma vie le danger n’avait été aussi présent. Ni avec Aravar, ni avec l’elfe mage, ni avec personne.
Sous mes yeux, Jenkins fut abattu d’une flèche entre les deux yeux. Je regardai, interdite, son corps choir sur le sol. Cet enfoiré était mort.

« Je vais le tuer… », murmurai-je entre mes dents.

Pour la première fois, je me demandais si mon tour n’était pas arrivé. Une angoisse profonde tordit mes entrailles et me paralysa. Me stoppa net dans mon attention d’avancer. Je jetai un regard en arrière en me demandant si je ne pouvais pas fuir. Quelle idée de combattre les engeances ! Je n’étais pas une combattante, moi ! Il suffisait de regarder cette arme merdique que je me trimballais depuis des années et qui menaçait de se briser à chaque coup. Et impossible pour moi de prendre l’arc de Jenkins : j’avais aucune idée de comment utiliser un machin pareil et, douée comme j’étais, j’arriverais à toucher Wilhelm.
Non, rien à faire. J’étais complètement inutile. Et je n’avais rien à foutre ici.
Je ne réussis pas à esquisser le moindre mouvement que le second colosse dont j’avais oublié le nom nous dépassa tous dans un cri. J’entendis la pierre nous rapporter ses échos alors que l’homme me bouscula, armé de sa hache à deux mains.
Boum.
Je me rattrapai au mur, amortissant ainsi ma chute au dernier moment. Je déglutissais. Je ne pouvais pas me permettre de fuir : avoir la Garde des Ombres en plus du Carta sur le dos ? Autant aller me tuer sur les engeances. Au moins, je serais auprès de la Pierre
La fuite ne m’était pas permise. Il fallait que je reste, et que j’avance.
Merde. Mes jambes refusèrent d’obéir. De me porter en avant, vers le lieu du combat. Soutenir le colosse sans nom ? Bordel, je risquais plus de me prendre sa hache sur un coup perdu – ou volontaire – qu’autre chose !
Il n’y avait pas moyen de négocier avec les engeances ? Là au moins, j’avais une chance…
Forcée à l’immobilisme, j’attendais une ouverture au sein du combat… A défaut de marchander, je pouvais tenter de faire coupe-jarret… je devais juste espérer que mes compagnons tiendraient face aux engeances. Je me chargerais des restes… Juste le temps d’être prête.
La dernière fois que je m’étais occupée des miettes de quelqu’un, les choses avaient mal tourné.

©️S a n i e


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Ven 11 Aoû - 1:35



L'union

La bleusaille en baptême de sang.


Cela ne servait de rien. Ils avaient tous l'air de poissons hors de l'eau, cela en devait risible, au mieux. Aucune des recrues ne semblait prête à gérer une seule engeance, même celles qui avaient l'air relativement sûre d'elles. Le mage gringalet qui donnait l'impression d'avoir besoin de lange eut tout de même un soupçon inespéré d'instinct de survit, en immolant l'immonde créature sans autre forme de procés. Wilhelm repousse le cadavre ambulant d'un rageux mouvement d'épée, et se redresse, fin libre de cette parade lamentable. L'humeur à vif, il ne réponds pas aux remerciements de la jeune naine, trop occupé à cligner férocement des yeux pour arriver à en reprendre vaguement possession : le reste de la garnison arrive, et ils n'attendront pas sagement.

Entre une quinte de toux provoquée par l'acidité de la fumée, il arrive finalement à voir ce qui ressemblait à une vision de l'enfer, pire que la Chantrie de Fort Bastel. Une triplette d'engeance qui les fixaient, s'approchant dangereusement du triste comité de bras cassés qu'ils étaient. Jenkins tenta de se relever, mais une flèche réduisit à néant son dernier effort. Se fut ensuite le type massif qui le bouscula sans ménagement en passant comme une flèche. Une très grosse et lourde flèche.

Sa mauvaise humeur touchant le plafond de ses limites, il fallut à Wilhelm une bonne seconde de flottement pour qu'il ravale son envie de trancher dans le tas. Estaïr le faisait assez pour deux personnes. L'arc gisait comme un animal blessé non loin de lui, mais il serait plus rassuré par celui d'Aeron.

Laquelle il avança à ses côtés d'une tape sur l'épaule un peu bourrue, le barbare n'était nullement d'humeur aux politesses « Il va être vite débordé, vise la tête! »

Il tourne la tête vers les deux mages, du moins un et demi vu la tête que le briquet sur patte semblait tirer, livide et à la lisière de la conscience. « On aura besoin de soutien, si vous connaissez un tour à la con pour nous faciliter la tâche, faites, vite! »

Les trois engeances commencèrent à fondre sur l'autre recrue, et c'est non sans un râlement de mauvaise humeur qu'il avance en sifflant bruyamment vers la créature la plus proche. Estaïr était peut-être assez con pour se jeter dans la gueule du loup, il restait une force de frappe non négligeable dans un environnement aussi traître. Une engeance de tombé, ils étaient loin du compte.

L'engeance est réceptive, et libère l'autre recrue de son attention pour se concentrer sur celle de Wilhelm. Le barbare essaye d'oublier un instant la tronche décrépite de cette horreur, et de l'affronter comme n'importe quel adversaire. Malgré les échange d'estoc, parade et revers, si Wilhelm n'arrive pas à lui porter le moindre coup, il tente déjà de son mieux de ne pas se retrouver entaillé ou empalé d'une quelconque façon.
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Jeu 24 Aoû - 20:14




La situation semblait dégénérer; les engeances étaient plus nombreuses et personne n'arrivait à rien; Fenara pouvait sentir la magie crépiter autour du jeune mage roux; elle sentait qu'il ne contrôlait pas vraiment ce qu'il faisait, que c'était la nervosité qui s'exprimait...Il était un casse-croute parfait pour un démon si il continuait comme ça. Ce n'était pas le seul qui laissait la crainte parler, elle pouvait la sentir parcourir toutes les autres recrues; la naine par exemple semblait figée sur place: et si l'un des barbares partait en courant comme une brute sans cervelle, l'autre semblait un peu moins rassuré, criant pour de l'aide. Fenara poussa un long, très long et profond soupir. Elle avait afronté pire avec une seule autre personne la semaine précédente, hors que question qu'elle meure ici entourée de ces shems bons à rien.

Elle savait quoi faire, quelque chose qui avait déjà prouvé son efficacité la dernière fois; c'était risqué car une mauvaise maîtrise pouvait faire s'écrouler le sol sous leurs pieds; mais si elle réussissait à doser correctement, ils s'en sortiraient tous et récupérer le sang ne serait plus qu'une question de minutes. Mais pour cela il lui faudrait plus de magie, car sa vue était en partie obstruée par les géants et qu'ils se tenaient sur la route de son sort. Elle tendit la main vers le cadavre de Jenkins; il était mort aussi bêtement que son frère ainsi subirait-il la même fin. Doucement son corps se désintégra en une fine poussière tandis que Fenara pouvait sentir ses capacités et réserves magiques augmenter. Concentrant sa magie, elle planta son bâton dans le sol qui se mit à trembler. Une fissure fit son chemin, de la mage jusqu'aux engeances, passant entre les recrues; les créatures de l'enclin, soudainement se retrouvèrent plus ou moins coincées dans le sol, ce qui rendait désormais leurs mouvements bien plus compliqués, donnant un franc avantage aux guerriers, comme supplié par le barbare chevelu.
"De rien" lâcha-t-elle en récupérant son bâton du sol avant d'aller se poser contre le mur; elle avait fait ce qui devait être fait, elle n'allait pas non plus faire tout le boulot.


[hrp: réussite aux dés ! (pour une fois)]



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Jeu 24 Aoû - 20:46




INTERVENTION DU MJ
Attention à vos petites fesses !

Alors que les choses semblaient être mal parties, Estaïr n'arrivant pas à toucher les engeances à cause de la taille de sa hache, de celle du couloir et des engeances qui esquivent, tout comme Wilhelm n'arrive pas à toucher la sienne; que Zarvia est pétrifiée et que d'autres ont l'air sur le point de flamber sur place, un nouvel événement se produit.

Vous sentez le sol trembler sous vos pieds. Qu'est-ce encore ?  Le tunnel qui s'effondre ? Une créature sous-terraine qui creuse ? Un Troll ? L'Archidémon ? L'Enclin tout entier qui se dirige vers vous ? Non, c'est, pour la première fois depuis votre descente dans les tréfonds, une lueur d'espoir. Enfin ! Les engeances, tout aussi surprises, s'enfoncent dans le sol; les genoux, le torse, le milieu des jambes, ça dépend, mais ça surprend. Estaïr en profite pour décapiter, sans soucis, les deux qui sont en face de lui. La tienne, Wilhelm, est désarmée, et elle ne fait que gigoter devant toi; la terminer ne devrait pas causer de soucis.

C'est là que par le fond vous entendez une voix familière. "Qu'est-ce que vous en foutez comme bordel par les Hauts !" Vaughn, le nain. Vient-il d'arriver ou vous observe-t-il depuis un moment déjà ? "Et vous en prenez du temps, bande de princesses; franchement, c'est pas le moment, ni l'endroit de faire la sieste." Il se tourne vers toi, Wilhelm, qui a toujours une engeance en vie qui gigote juste en face. "Bah alors mon p'tit, on sait plus se servir d'une épée ? Ils vous apprennent plus rien à l'entrainement ?" Il jette un regard à tout votre groupe, vous pouvez voir qu'il vous juge. Tous. "Bon maintenant dépêchez-vous de prendre le sang, on a pas que ça à faire. A moins que ça soit trop compliqué pour vous ?" Il roule des yeux avant de remarquer quelque chose. "Attendez, l'en manque pas un là ? Il a filé ? Vous en avez fait quoi ? Me dites pas que je vais devoir faire un rapport au chef..." Il marmonne dans sa barbe quelque chose concernant le Commander-Garde et même l'elfe venue avec lui, suivit de termes assez peu polis.

Estaïr nettoie son arme, sans rien dire, mais Arys lui, va expliquer tout au nain, en regardant très mal Fenara; il parle assez fort pour que ceux qui veulent puissent l'entendre et explique qu'elle a usé d'une magie mauvaise (sans préciser qu'elle est autorisée) pour puiser de la puissance dans le corps du disparu; ce à quoi Vaughn répond qu'il s'en fiche comme de sa première paire de chaussettes avant de vous demander de vous dépêcher.

Vous devez donc finir l'engeance restante, vous remettre de vos émotions (au plus vite), récupérer le sang et retourner à la surface, pour la suite de la cérémonie.

[HRP: L'engeance étant désarmée et immobilisée, elle ne nécessitera pas de jet pour mourir. Vous avez un tour de calme avant de retourner à la surface pour la véritable Union]



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