Un mage apostat en cavale (Dhaveira + invités)
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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Into the Wilds
Au loin, je pouvais voir une épaisse fumée noire danser à la verticale où la place centrale de Denerim. J’imagine que les gardes et tous les gens s’étaient affairés à éteindre le feu qui ravageait la populaire boutique d’herboristerie. Qu’est-ce que je faisais à plusieurs lieux sur une colline de la capitale de Ferelden ? Je suis actuellement en fuite, je ne pouvais plus rester dans cette ville. Tôt ou tard, ils auraient découvert que je suis la cause de la mort de mon beau-père et on m’aurait soit accusé de meurtre ou on m’aurait enfermé dans ces tours de mages. Ni un et ni l’autre ne m'enchantent guère. La seule solution était la fuite, le seul problème, je n’avais ni plan et ni direction où aller. Je n’avais même pas eu le temps de planifier correctement mon évasion. Ils vont bien voir qu’il manque un corps dans la maison, il aurait fallu que je fasse croire à un enlèvement ou un truc du genre. Je laissai Denerim derrière moi. J’espère pouvoir rencontrer des voyageurs et m’en aller ailleurs, laisser cette ville maudite derrière moi.
Je ne savais pas si j’allais dans la bonne direction, en fait, je suis actuellement perdu dans la forêt. J’étais habitué de m’aventurer pas trop loin afin de cueillir des plantes pour mes potions, mais jamais j’avais couru comme un imbécile dans la forêt, la nuit sans savoir où j’allais. J’avais apporté quelques provisions, mais pas assez. Si je m’auto-rationne, je pourrais aller jusqu’à trois ou quatre jours. Faudrait que je chasse, mais je ne veux pas tuer des animaux et les arranger. J’ai une certaine empathie animale qui m’empêche de faire tous ces actes, même dans le but de me nourrir.
Où aller ? Ça doit être la millième fois que je me pose cette question. Je ne sais même pas où je suis. J’eu peur pendant quelques instants. Et si je ne réussis jamais à retrouver le chemin ? Je vais probablement finir par me faire dévorer par un ours ou une meute de loups affamés. Je décidai de fermer les yeux. Je pris une grande respiration afin de me calmer et j'enroule ma main droite autour de mon pendentif en bois travaillé, sculpté en forme de Hahl. C’est avec désespoir et conviction que j’appelais à l’aide :
« Ghilan’nain. Mère des Hahls, je vous en supplie, aidez-moi à retrouver mon chemin. Que votre grâce puisse éclairer mon chemin. »
Ma mère m’avait souvent dit que Ghilan’nain était celle que les elfes priaient pour ramener saints et saufs les elfes égarés pendant une chasse ardue. Je croyais fortement aux divinités elfiques et la mère des Hahls était l’une de mes préférés. Je souhaitai fortement pouvoir sortir de la forêt. Du coin de l’oeil, je vis une créature ressemblant à un hahl tourner les talons. Je clignai des yeux et il n’était plus là. Je su intérieurement que je devais aller dans cette direction. C’est avec certitude que je pris la direction où j’avais vu la magnifique créature. Je pensais pouvoir la rattraper, mais je ne vis aucun signe de celle-ci. Comme si on m’avait envoyé un signe afin de m’aider brièvement. Une aide que j’appréciais sur le moment puisque je crois avoir une chance de me sortir de cette forêt.
Alors que je me croyais perdu, je vis du coin du regard la même créature qui me fixait pendant une seconde pour repartir dans la même direction, comme si elle m’attendait. Je continuai dans cette direction en pressant le pas. Alors que j’atteins le sommet d’une petite pente, mon regard chercha la belle Hahl, mais je ne la vis pas. Était-ce un petit jeu du chat et de la souris ? Une manière pour la déesse Ghilan’nain pour m’amener sur le bon chemin ?
Soudain, un cri perça à travers la forêt. Un cri qui me glaça le sang, à la première écoute, je ne pouvais pas identifier l’origine de ce cri. Je ne sais pas quelle folie qui me pousse à aller vers le cri, mais je me dirigeai vers celui-ci. Un autre cri retentit non loin de moi, ça ressemblait à un cri d’un être vivant, un humain ? Une femme ? Le cri avait l’air de celui de quelqu’un qui avait mal. J’arrivai dans une petite clairière et je vis une femme qui rampait au sol. Nos regards se croisèrent et instinctivement, je levai les bras vers le ciel, pour lui montrer que je n’avais pas d’armes et que je ne suis pas hostile.
« J’ai entendu vos cris non loin...oh ! Vous êtes blessée, voulez-vous que je vous aide ? »
Que possiblement un jeune homme de mon âge, bien habillé pouvait bien aider une femme qui semblait avoir tous les atouts pour survivre en milieu hostile ? Eh bien, je sais comment fonctionne la magie de guérison et je peux concocter des potions pour aider la jeune femme à reprendre de ses forces.
Je ne savais pas si j’allais dans la bonne direction, en fait, je suis actuellement perdu dans la forêt. J’étais habitué de m’aventurer pas trop loin afin de cueillir des plantes pour mes potions, mais jamais j’avais couru comme un imbécile dans la forêt, la nuit sans savoir où j’allais. J’avais apporté quelques provisions, mais pas assez. Si je m’auto-rationne, je pourrais aller jusqu’à trois ou quatre jours. Faudrait que je chasse, mais je ne veux pas tuer des animaux et les arranger. J’ai une certaine empathie animale qui m’empêche de faire tous ces actes, même dans le but de me nourrir.
Où aller ? Ça doit être la millième fois que je me pose cette question. Je ne sais même pas où je suis. J’eu peur pendant quelques instants. Et si je ne réussis jamais à retrouver le chemin ? Je vais probablement finir par me faire dévorer par un ours ou une meute de loups affamés. Je décidai de fermer les yeux. Je pris une grande respiration afin de me calmer et j'enroule ma main droite autour de mon pendentif en bois travaillé, sculpté en forme de Hahl. C’est avec désespoir et conviction que j’appelais à l’aide :
« Ghilan’nain. Mère des Hahls, je vous en supplie, aidez-moi à retrouver mon chemin. Que votre grâce puisse éclairer mon chemin. »
Ma mère m’avait souvent dit que Ghilan’nain était celle que les elfes priaient pour ramener saints et saufs les elfes égarés pendant une chasse ardue. Je croyais fortement aux divinités elfiques et la mère des Hahls était l’une de mes préférés. Je souhaitai fortement pouvoir sortir de la forêt. Du coin de l’oeil, je vis une créature ressemblant à un hahl tourner les talons. Je clignai des yeux et il n’était plus là. Je su intérieurement que je devais aller dans cette direction. C’est avec certitude que je pris la direction où j’avais vu la magnifique créature. Je pensais pouvoir la rattraper, mais je ne vis aucun signe de celle-ci. Comme si on m’avait envoyé un signe afin de m’aider brièvement. Une aide que j’appréciais sur le moment puisque je crois avoir une chance de me sortir de cette forêt.
Alors que je me croyais perdu, je vis du coin du regard la même créature qui me fixait pendant une seconde pour repartir dans la même direction, comme si elle m’attendait. Je continuai dans cette direction en pressant le pas. Alors que j’atteins le sommet d’une petite pente, mon regard chercha la belle Hahl, mais je ne la vis pas. Était-ce un petit jeu du chat et de la souris ? Une manière pour la déesse Ghilan’nain pour m’amener sur le bon chemin ?
Soudain, un cri perça à travers la forêt. Un cri qui me glaça le sang, à la première écoute, je ne pouvais pas identifier l’origine de ce cri. Je ne sais pas quelle folie qui me pousse à aller vers le cri, mais je me dirigeai vers celui-ci. Un autre cri retentit non loin de moi, ça ressemblait à un cri d’un être vivant, un humain ? Une femme ? Le cri avait l’air de celui de quelqu’un qui avait mal. J’arrivai dans une petite clairière et je vis une femme qui rampait au sol. Nos regards se croisèrent et instinctivement, je levai les bras vers le ciel, pour lui montrer que je n’avais pas d’armes et que je ne suis pas hostile.
« J’ai entendu vos cris non loin...oh ! Vous êtes blessée, voulez-vous que je vous aide ? »
Que possiblement un jeune homme de mon âge, bien habillé pouvait bien aider une femme qui semblait avoir tous les atouts pour survivre en milieu hostile ? Eh bien, je sais comment fonctionne la magie de guérison et je peux concocter des potions pour aider la jeune femme à reprendre de ses forces.
Invité
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Un mage apostat en cavale
Edrian & Dhaveira
I've been through the desert on a horse with no name, It felt good to be out of the rain. In the desert you can remember your name 'Cause there ain't no one for to give you no pain. ▬ America
Elle hurla en sentant, soudainement, le sol se dérober sous ses pieds, hurla en réalisant que le talus qu'elle s'efforçait d'escalader se révélait plus ardu que prévu, et qu'elle tombait - hurla d'abord de surprise, puis de douleur, comme sa jambe, brutalement, se meurtrissait dans sa chute, et qu'elle heurtait le sol...
Dhaveira ne connaissait pas très bien ce coin-ci. C'était la deuxième fois seulement qu'elle venait à Ferelden. Après un passage mouvementé sur la côte orageuse, elle s'était approchée de Denerim... Approchée - mais pas trop. Pour avoir déjà visité la capitale fereldienne deux ans auparavant, elle n'avait pas la moindre envie d'y retourner. Trop grande, trop peuplée - trop de regard méfiants de la part de ces agaçants humains qui la peuplaient... La cité n'était pas faite pour elle. Elle n'avait jamais aimé les villes, de toute façon. Et puis, il y avait Shielan. Shielan avec lequel elle y était entrée, la dernière fois, Shielan avec qui elle avait passé son temps à partager ses impressions et son mépris, à plaisanter et à s'effarer devant chaque bizarrerie de la vie citadine... Shielan... Ses souvenirs devaient encore hanter toutes les rues qu'ils avaient traverser ensemble. Elle ne voulait pas être confrontée à ça.
Non, tout ce qu'elle comptait faire, c'était passer par là sans s'y attarder et continuer son errance à travers Ferelden - aller vers le sud, peut-être refaire route vers Orlais... En tout cas, c'était le plan avant qu'elle ne se blesse.
Les cris finirent par mourir dans sa gorge quand elle reprit un peu de contrôle sur elle-même. S’immobilisant, elle fit silence et observa un moment les alentours. Ce hurlement... trop idiot. Elle avait peur d'avoir attiré quelqu'un - une personne mal intentionnée, peut-être. C'était le prix de voyager seule, cette vulnérabilité, cette peur quasi perpétuelle... Un an avait passé, mais son frère lui manquait toujours autant. Heureusement, pour l'heure, elle n'entendait rien venir. Un peu de chance, pour une fois ? En serrant les dents, elle se redressa pour observer sa blessure. Rien de cassé, lui semblait-il. Mais elle saignait... Elle avait du se couper sur un rocher pointu, ou peut-être n'était-ce qu'une grosse éraflure... Contrairement à son frère, elle n'avait jamais étudié les méthodes de soins : pourquoi aurait-elle du, puisqu'ils voyageaient toujours ensemble ? Là, toute seule avec sa jambe blessée, la chasseuse se sentit soudain bien désarmée.
Pleine de reproches pour elle-même, Dhaveira entreprit de se relever. Il y avait une clairière, pas loin - elle venait d'y passer. Une clairière, avec une rivière. Elle pourrait au moins... laver la plaie. Se reposer près de l'eau. Et après... après, on verrait. Elle se remit en route, douloureusement. Après quelques pas seulement, elle sentit sa jambe se dérober sous elle. Elle poussa un cri et un juron en heurtant à nouveau le sol, et ferma les yeux.
Un peu de courage.
Elle traversa la distance qui la séparait de la clairière d'un pas irrégulier et malabile, laissant malgré elle échapper plus de cris de douleur, finissant par tomber à nouveau, l'objectif presque à portée de main. Cette rivière... elle ramperait à sa rencontre, s'il le fallait.
Elle était à mi-chemin quand un bruit de pas lui indiqua qu'elle n'était plus seule. Soudainement glacée, elle se retourna vers l'intrus.
C'était un homme. Leurs yeux se croisèrent comme la chasseuse, par réflexe, posait sa main sur le manche du petit couteau qu'elle transportait à sa ceinture - piètre défense dans son état, mais que pouvait-elle faire de plus ? Lui, cependant, ne semblait pas mal intentionné. C'était un humain, seul, du moins à ce qui semblait... et il levait les bras comme pour indiquer qu'il ne présentait aucune menace. Dhaveira soupira - entre soulagement et résignation - et se détendit légèrement.
-"Blessée ? Non, je rampe juste par terre pour le plaisir." Elle grimaça, se redressant un peu en gardant un œil attentif sur le jeune homme. Oh, il se prétendait peut-être inoffensif, mais on n'était jamais trop prudent...
Il ne servait à rien d'être désagréable, pourtant. Cet homme, qui qu'il soit, était peut-être sa seule chance de se sortir de ce mauvais pas. Il lui avait offert de l'aider... Ce n'était pas typique, pour un humain, de se montrer généreux de cette façon avec une elfe clairement dalatienne - mais s'il était sincère... alors elle ne pouvait que l'en remercier.
-"Je veux dire... Oui. Je suis tombée. Et pour l'aide... Si vraiment tu veux m'en offrir, ce ne serait pas de refus." Elle ne le quittait pas de ses yeux attentifs. Si elle acceptait de l'aide, elle voulait aussi savoir de qui elle provenait. "Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu fais ici ?"
Dhaveira ne connaissait pas très bien ce coin-ci. C'était la deuxième fois seulement qu'elle venait à Ferelden. Après un passage mouvementé sur la côte orageuse, elle s'était approchée de Denerim... Approchée - mais pas trop. Pour avoir déjà visité la capitale fereldienne deux ans auparavant, elle n'avait pas la moindre envie d'y retourner. Trop grande, trop peuplée - trop de regard méfiants de la part de ces agaçants humains qui la peuplaient... La cité n'était pas faite pour elle. Elle n'avait jamais aimé les villes, de toute façon. Et puis, il y avait Shielan. Shielan avec lequel elle y était entrée, la dernière fois, Shielan avec qui elle avait passé son temps à partager ses impressions et son mépris, à plaisanter et à s'effarer devant chaque bizarrerie de la vie citadine... Shielan... Ses souvenirs devaient encore hanter toutes les rues qu'ils avaient traverser ensemble. Elle ne voulait pas être confrontée à ça.
Non, tout ce qu'elle comptait faire, c'était passer par là sans s'y attarder et continuer son errance à travers Ferelden - aller vers le sud, peut-être refaire route vers Orlais... En tout cas, c'était le plan avant qu'elle ne se blesse.
Les cris finirent par mourir dans sa gorge quand elle reprit un peu de contrôle sur elle-même. S’immobilisant, elle fit silence et observa un moment les alentours. Ce hurlement... trop idiot. Elle avait peur d'avoir attiré quelqu'un - une personne mal intentionnée, peut-être. C'était le prix de voyager seule, cette vulnérabilité, cette peur quasi perpétuelle... Un an avait passé, mais son frère lui manquait toujours autant. Heureusement, pour l'heure, elle n'entendait rien venir. Un peu de chance, pour une fois ? En serrant les dents, elle se redressa pour observer sa blessure. Rien de cassé, lui semblait-il. Mais elle saignait... Elle avait du se couper sur un rocher pointu, ou peut-être n'était-ce qu'une grosse éraflure... Contrairement à son frère, elle n'avait jamais étudié les méthodes de soins : pourquoi aurait-elle du, puisqu'ils voyageaient toujours ensemble ? Là, toute seule avec sa jambe blessée, la chasseuse se sentit soudain bien désarmée.
Pleine de reproches pour elle-même, Dhaveira entreprit de se relever. Il y avait une clairière, pas loin - elle venait d'y passer. Une clairière, avec une rivière. Elle pourrait au moins... laver la plaie. Se reposer près de l'eau. Et après... après, on verrait. Elle se remit en route, douloureusement. Après quelques pas seulement, elle sentit sa jambe se dérober sous elle. Elle poussa un cri et un juron en heurtant à nouveau le sol, et ferma les yeux.
Un peu de courage.
Elle traversa la distance qui la séparait de la clairière d'un pas irrégulier et malabile, laissant malgré elle échapper plus de cris de douleur, finissant par tomber à nouveau, l'objectif presque à portée de main. Cette rivière... elle ramperait à sa rencontre, s'il le fallait.
Elle était à mi-chemin quand un bruit de pas lui indiqua qu'elle n'était plus seule. Soudainement glacée, elle se retourna vers l'intrus.
C'était un homme. Leurs yeux se croisèrent comme la chasseuse, par réflexe, posait sa main sur le manche du petit couteau qu'elle transportait à sa ceinture - piètre défense dans son état, mais que pouvait-elle faire de plus ? Lui, cependant, ne semblait pas mal intentionné. C'était un humain, seul, du moins à ce qui semblait... et il levait les bras comme pour indiquer qu'il ne présentait aucune menace. Dhaveira soupira - entre soulagement et résignation - et se détendit légèrement.
-"Blessée ? Non, je rampe juste par terre pour le plaisir." Elle grimaça, se redressant un peu en gardant un œil attentif sur le jeune homme. Oh, il se prétendait peut-être inoffensif, mais on n'était jamais trop prudent...
Il ne servait à rien d'être désagréable, pourtant. Cet homme, qui qu'il soit, était peut-être sa seule chance de se sortir de ce mauvais pas. Il lui avait offert de l'aider... Ce n'était pas typique, pour un humain, de se montrer généreux de cette façon avec une elfe clairement dalatienne - mais s'il était sincère... alors elle ne pouvait que l'en remercier.
-"Je veux dire... Oui. Je suis tombée. Et pour l'aide... Si vraiment tu veux m'en offrir, ce ne serait pas de refus." Elle ne le quittait pas de ses yeux attentifs. Si elle acceptait de l'aide, elle voulait aussi savoir de qui elle provenait. "Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu fais ici ?"
▬ Gasmask
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Into the Wilds
On scrutant davantage la jeune femme, je vis qu’elle avait des oreilles pointues. J’aurais dû la reconnaître en tant qu’elfe, c’est évident maintenant, elle possède les traits fins de cette magnifique race. Je raclai la gorge lorsque l’elfe des bois empoigna sa dague. Je dois avouer que si elle décide de me lancer sa dague, elle aurait probablement toutes les chances de me toucher. Elle avait l’air d’être sur ses gardes et je ne pouvais pas lui en vouloir d’agir de la sorte. L’elfe Dalatienne répliqua aussitôt lorsque je lui avais révélé qu’elle était blessée. Je sentis un certain sarcasme dans ce qu’elle disait. Quoi faire ? Quoi dire ? Je ne savais pas trop, je ne connais pas cette personne. Qui sait, elle est de mauvaise humeur d’être dans cette état.
Soudain, elle se reprit en me révélant qu’elle avait chuté et qu’elle voulait finalement de mon aide. Je baissai tranquillement mes bras pour les remettre sur le côté. Mon regard était toujours rivé vers le sien. Alors que j’allais retirer mon sac de voyage, elle me demanda qui j’étais et ce que je faisais ici. Les deux questions que je ne voulais pas répondre. Sur le coup, je décidai de lui révéler une partielle de la vérité :
« Je suis Edrian et je suis un herboriste itinérant. »
C’était plus ou moins vrai puisque je n’étais pas un herboriste itinérant, mais puisque je suis en fuite, ça peut fonctionner non ? Lentement, je retirai mon sac de voyage et le déposa en face de moi. Je m’adressai à l’inconnue elfique tout en gardant un ton calme :
« J’ai dans mon sac des potions et un baume avec des propriétés curatives. Puis-je examiner votre blessure ? »
J’espérais qu’elle accepte ma présence auprès d’elle pour que je puisse évaluer l’étendu de sa blessure. Je ne suis pas un guérisseur de métier, mais j’ai une base en guérison qui me permet de traiter les blessures mineures. Je crois bien avoir son approbation, elle resta sur ses gardes, ce qui est tout à fait normal.
Je pris le temps de relever son bas de pantalon pour ne pas faire exprès de toucher sa blessure. Je grimacai afin d’exprimer mon dégoût face à la blessure, bon ok je dois avouer que je ne suis pas habitué de voir des plaies. Je vis l’étendu de la blessure, ce n’était pas très profond, mais je compris pourquoi la dalatienne avait tant mal. Je relevai mon regard vers le haut afin de m’adresser à l’elfe, je préférai l’avertir :
« N’ayez pas peur, je vais utiliser la magie pour vous soigner. »
Je n’avais pas tant d’expérience, alors je ne sais pas exactement ce que ma magie va lui faire. Espérons que je puisse soigner sa plaie en son complet. Je me concentrai, je me rappelai des petites leçons de ma mère, puis je mis un emphase sur la plaie. Mes deux mains se mirent à jaillirent d’une lumière verte. J’approchai mes mains de la plaie pour permettre à la lumière salvatrice de faire son travail. Je perdis le contrôle après quelques secondes et ma magie disparue aussi vite qu’elle a apparu. La plaie n’était pas totalement refermée. On dirait qu’elle avait légèrement cicatrisé. Au moins, elle ne saignait plus. Je m’adressai à la jeune femme avec une mine déçue :
« Désolé, j’ai fais de mon mieux pour ce qui est de la magie...Mais ne nous décourageons pas ! Dans mon sac, j’ai un baume qui va accélérer la guérison et la cicatrisation. Puis, j’ai une petite potion qui va vous permettre de reprendre vos forces rapidement. »
Oui, quand j’ai un but en tête, je fais tout pour y parvenir. J’ai en tête de faire tout mon possible pour soigner cette étrangère. Je sortis un petit pot oval en vitre que j’ouvris très rapidement. Je sentis le baume qui avait une odeur de lavande. Avec le temps, j’ai appris à insérer de la saveur dans mes créations sans altérer les effets de la potion. Je mis un peu de crème sur mon index droite et j’en déposai délicatement sur la plaie de l’elfe. La crème n’est pas supposé de chauffer, au contraire, elle laisse un sentiment salvatrice, mais avec une température un peu plus froide. Je pris par la suite un bandage assez simple dans mon sac qui m’était destiné au cas où s’il m’arrivait quelque chose. J’enroulai le tout avec délicatesse et attention autour de la plaie traitée. Content, je fouillai à nouveau dans mon sac en y trouvant la petite fiole en vitre qui avait un liquide rougeâtre. Je la présentai fièrement à l’elfe en lui tendant devant elle :
« Et ça, c’est la potion que je vous ais parlé. C’est l’une de mes créations d’herboristes. Elle va vous permettre de reprendre votre force vitale, oh et elle a un petit goût à la fraise. Je vous dis, vous allez vous remettre rapidement. »
Dis-je avec un sourire, confiant de mes dires et de mes capacités.
Soudain, elle se reprit en me révélant qu’elle avait chuté et qu’elle voulait finalement de mon aide. Je baissai tranquillement mes bras pour les remettre sur le côté. Mon regard était toujours rivé vers le sien. Alors que j’allais retirer mon sac de voyage, elle me demanda qui j’étais et ce que je faisais ici. Les deux questions que je ne voulais pas répondre. Sur le coup, je décidai de lui révéler une partielle de la vérité :
« Je suis Edrian et je suis un herboriste itinérant. »
C’était plus ou moins vrai puisque je n’étais pas un herboriste itinérant, mais puisque je suis en fuite, ça peut fonctionner non ? Lentement, je retirai mon sac de voyage et le déposa en face de moi. Je m’adressai à l’inconnue elfique tout en gardant un ton calme :
« J’ai dans mon sac des potions et un baume avec des propriétés curatives. Puis-je examiner votre blessure ? »
J’espérais qu’elle accepte ma présence auprès d’elle pour que je puisse évaluer l’étendu de sa blessure. Je ne suis pas un guérisseur de métier, mais j’ai une base en guérison qui me permet de traiter les blessures mineures. Je crois bien avoir son approbation, elle resta sur ses gardes, ce qui est tout à fait normal.
Je pris le temps de relever son bas de pantalon pour ne pas faire exprès de toucher sa blessure. Je grimacai afin d’exprimer mon dégoût face à la blessure, bon ok je dois avouer que je ne suis pas habitué de voir des plaies. Je vis l’étendu de la blessure, ce n’était pas très profond, mais je compris pourquoi la dalatienne avait tant mal. Je relevai mon regard vers le haut afin de m’adresser à l’elfe, je préférai l’avertir :
« N’ayez pas peur, je vais utiliser la magie pour vous soigner. »
Je n’avais pas tant d’expérience, alors je ne sais pas exactement ce que ma magie va lui faire. Espérons que je puisse soigner sa plaie en son complet. Je me concentrai, je me rappelai des petites leçons de ma mère, puis je mis un emphase sur la plaie. Mes deux mains se mirent à jaillirent d’une lumière verte. J’approchai mes mains de la plaie pour permettre à la lumière salvatrice de faire son travail. Je perdis le contrôle après quelques secondes et ma magie disparue aussi vite qu’elle a apparu. La plaie n’était pas totalement refermée. On dirait qu’elle avait légèrement cicatrisé. Au moins, elle ne saignait plus. Je m’adressai à la jeune femme avec une mine déçue :
« Désolé, j’ai fais de mon mieux pour ce qui est de la magie...Mais ne nous décourageons pas ! Dans mon sac, j’ai un baume qui va accélérer la guérison et la cicatrisation. Puis, j’ai une petite potion qui va vous permettre de reprendre vos forces rapidement. »
Oui, quand j’ai un but en tête, je fais tout pour y parvenir. J’ai en tête de faire tout mon possible pour soigner cette étrangère. Je sortis un petit pot oval en vitre que j’ouvris très rapidement. Je sentis le baume qui avait une odeur de lavande. Avec le temps, j’ai appris à insérer de la saveur dans mes créations sans altérer les effets de la potion. Je mis un peu de crème sur mon index droite et j’en déposai délicatement sur la plaie de l’elfe. La crème n’est pas supposé de chauffer, au contraire, elle laisse un sentiment salvatrice, mais avec une température un peu plus froide. Je pris par la suite un bandage assez simple dans mon sac qui m’était destiné au cas où s’il m’arrivait quelque chose. J’enroulai le tout avec délicatesse et attention autour de la plaie traitée. Content, je fouillai à nouveau dans mon sac en y trouvant la petite fiole en vitre qui avait un liquide rougeâtre. Je la présentai fièrement à l’elfe en lui tendant devant elle :
« Et ça, c’est la potion que je vous ais parlé. C’est l’une de mes créations d’herboristes. Elle va vous permettre de reprendre votre force vitale, oh et elle a un petit goût à la fraise. Je vous dis, vous allez vous remettre rapidement. »
Dis-je avec un sourire, confiant de mes dires et de mes capacités.
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Un mage apostat en cavale
Edrian & Dhaveira
I've been through the desert on a horse with no name, It felt good to be out of the rain. In the desert you can remember your name 'Cause there ain't no one for to give you no pain. ▬ America
Edrian, se présenta-t-il brièvement. Un herboriste itinérant. C'était presque... trop beau pour être vrai. "Dhaveira", marmonna-t-elle en réponse pour se présenter. Elle se laissa approcher, hochant lentement la tête en lui laissant voir sa jambe - non sans une grimace. Elle regarda, attentive, les geste du jeune homme, cherchant à discerner le moindre geste mal intentionné dans son comportement. Mais non : il semblait bel et bien décidé à l'aider. Et quand bien même ce ne serait pas le cas, que pouvait-elle bien faire à part se remettre entre ses mains ?
Quel hasard, tout de même, d'avoir ainsi croisé la personne qu'il lui fallait alors qu'elle était blessée. Un hasard... mais en était-ce vraiment un ? Bénis soient les Créateurs. Une réflexion machinale... Elle esquissa un sourire avant de se rembrunir quand l'herboriste dévoila la plaie. Moins vilaine qu'on aurait pu le croire... moins profonde... mais ça ne l’empêchait pas de saigner et de faire mal. Elle ne s'était vraiment pas ratée.
Quand il affirma vouloir utiliser la magie pour la soigner, elle fut surprise, mais pas affolée. Dhaveira respectait la magie et ne craignait pas les mages... Mais cette information lui en apprenait déjà plus sur son sauveur surprise. Probablement un apostat en fuite... originaire de Denerim, peut-être ? Il devait y en avoir beaucoup sur les routes ces derniers temps, avec la réouverture des cercles. Était-ce pour ça qu'il avait été si évasif quant à son identité un peu plus tôt ? Elle hocha la tête pour lui indiquer qu'elle était d'accord, qu'il pouvait s'y mettre. Sa la magie pouvait l'aider, elle l'accepterait avec plaisir.
Une douce lumière se rependit être ses mains et la plaie, et la chasseuse ne put s’empêcher de regarder, fascinée. En voyant ça, comment pouvait-on imaginer que la magie sit autre chose qu'un don ? Le sort ne dura pas très longtemps, mais la sensation de chaleur et de soulagement perdura. La blessure avait déjà l'air bien moins vilaine, pas tout à fait fermée, mais plus qu'acceptable aux yeux de la dalatienne.
-"C'est plus que tout ce que je pouvais espérer", lui répondit-elle avec reconnaissance quand il s'excusa pour le succès restreint de sa magie. Et c'était bien vrai : si elle était rester seule, elle serait toujours en train de pisser le sang. "Merci." Mais quand il reprit la parole pour lui proposer une potion. Elle n'était pas paranoïaque au point de croire qu'il cherchait à l'empoisonner, ou quoi que ce soit... mais elle se demandait quel était son intérêt à s'occuper d'elle de cette façon. Selon toutes les apparences, il était un humain. Or, si son opinion de ces derniers s'était un peu améliorer ces trois dernières années, il n’empêche que Dhaveira les considérait toujours comme des êtres profondément intéressés. Si matérialistes, toujours, avec leur argent et le reste... Alors, celui-là, que lui voulait-il ?
Elle le regarda fouiller dans son sac et en sortir une petite fiole au contenu rougeâtre.
-"Je vois. Mais qu'est-ce que ton aide va me coûter, exactement, Edrian ?"
Elle n'avait de toute façon pas grand chose à lui offrir. Quelques pièces de monnaie qu'elle gardait sur elle en cas de besoin, du petit matériel de voyage... Ses armes, dont elle refusait de se séparer. Rien de bien intéressant, semblait-il, pour le jeune homme. Elle préférait l'en prévenir tout de suite.
Quel hasard, tout de même, d'avoir ainsi croisé la personne qu'il lui fallait alors qu'elle était blessée. Un hasard... mais en était-ce vraiment un ? Bénis soient les Créateurs. Une réflexion machinale... Elle esquissa un sourire avant de se rembrunir quand l'herboriste dévoila la plaie. Moins vilaine qu'on aurait pu le croire... moins profonde... mais ça ne l’empêchait pas de saigner et de faire mal. Elle ne s'était vraiment pas ratée.
Quand il affirma vouloir utiliser la magie pour la soigner, elle fut surprise, mais pas affolée. Dhaveira respectait la magie et ne craignait pas les mages... Mais cette information lui en apprenait déjà plus sur son sauveur surprise. Probablement un apostat en fuite... originaire de Denerim, peut-être ? Il devait y en avoir beaucoup sur les routes ces derniers temps, avec la réouverture des cercles. Était-ce pour ça qu'il avait été si évasif quant à son identité un peu plus tôt ? Elle hocha la tête pour lui indiquer qu'elle était d'accord, qu'il pouvait s'y mettre. Sa la magie pouvait l'aider, elle l'accepterait avec plaisir.
Une douce lumière se rependit être ses mains et la plaie, et la chasseuse ne put s’empêcher de regarder, fascinée. En voyant ça, comment pouvait-on imaginer que la magie sit autre chose qu'un don ? Le sort ne dura pas très longtemps, mais la sensation de chaleur et de soulagement perdura. La blessure avait déjà l'air bien moins vilaine, pas tout à fait fermée, mais plus qu'acceptable aux yeux de la dalatienne.
-"C'est plus que tout ce que je pouvais espérer", lui répondit-elle avec reconnaissance quand il s'excusa pour le succès restreint de sa magie. Et c'était bien vrai : si elle était rester seule, elle serait toujours en train de pisser le sang. "Merci." Mais quand il reprit la parole pour lui proposer une potion. Elle n'était pas paranoïaque au point de croire qu'il cherchait à l'empoisonner, ou quoi que ce soit... mais elle se demandait quel était son intérêt à s'occuper d'elle de cette façon. Selon toutes les apparences, il était un humain. Or, si son opinion de ces derniers s'était un peu améliorer ces trois dernières années, il n’empêche que Dhaveira les considérait toujours comme des êtres profondément intéressés. Si matérialistes, toujours, avec leur argent et le reste... Alors, celui-là, que lui voulait-il ?
Elle le regarda fouiller dans son sac et en sortir une petite fiole au contenu rougeâtre.
-"Je vois. Mais qu'est-ce que ton aide va me coûter, exactement, Edrian ?"
Elle n'avait de toute façon pas grand chose à lui offrir. Quelques pièces de monnaie qu'elle gardait sur elle en cas de besoin, du petit matériel de voyage... Ses armes, dont elle refusait de se séparer. Rien de bien intéressant, semblait-il, pour le jeune homme. Elle préférait l'en prévenir tout de suite.
▬ Gasmask
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Into the Wilds
J’entendis la Dalatienne murmurer quelque chose, mais puisque mon attention était porté sur sa blessure, je ne pouvais entendre ce qu’elle disait. Peu importe, mon objectif du moment était de soigner la blessure. Malgré tout, je ne réussie pas à refermer la plaie en sa totalité, ce qui me frustra intérieurement puisque je ne suis pas à mon plein potentiel magique. Je suis actuellement un mage très novice. C’est donc avec déception que je lui annonçai que sa plaie n’était pas totalement soignée. Elle ne semblait pas fâchée de la situation, même qu’elle semblait ravie de ma tentative pour la soigner. En plus, je décidai de ne pas en rester là, j’appliquai minutieusement le baume curatif en mettant par la suite un bandage.
Je peux avouer que je suis content du résultat malgré qu’il ne soit pas optimal. Je ne dois pas trop pousser non plus, ce n’est pas comme si je suis un expert en la matière non plus. Pour l’instant, je dois me contenter de soigner ce qui a trait à de petites blessures.
Je me relevai pour revenir à la hauteur de l’elfe aventurière. Elle me remercia tout simplement, un fin sourire apparut sur mes lèvres. C’est le merci qui me rappela pourquoi je lui avais prodigué des soins comme ça. J’eu comme une satisfaction personnelle d’avoir fait ce geste gratuit qui avait pour seul but d’aider une personne dans le besoin.
Lorsque je lui proposai ma fameuse potion, l’elfe resta sceptique, comme si cela lui coûterait quelque chose alors que je lui avais bien proposé sans prix. Je ne m’attendais pas à cette question, ça pouvait se voir que je ne savais pas quoi répondre, je finis par lui dire :
« Eh...je vous ai aidé parce que vous étiez dans le besoin, en soi, vous n’êtes pas une cliente. »
Je ne savais pas si je l’avais convaincu. Peut-être qu’elle n’était pas habitué à recevoir de la simple générosité ? Une pensée surgit dans ma tête, comme si on me poussait à aller de l’avant. Et si je profitai de ce moment pour avoir une personne pour m’accompagner ? Je repris la parole, elle pourrait facilement détecter que je suis actuellement mal-à-l’aise de lui demander de l’aide.
« Bah...si vous le voulez bien...vous pourriez m’accompagner pour que je puisse retrouver le chemin ? Je dois avouer que je suis perdu dans la forêt. »
Intérieurement, j’espérais pouvoir obtenir de son aide, le plus loin que je suis de Denerim, mieux que je vais me porter. Je regardai derrière moi pour scruter les alentours. Non, je ne suis pas devenu paranoïaque à ce point, mais il est toujours prudent de surveiller ses arrières. Qui sait, j’ai peut-être des templiers à mes trousses. Je dois fuir.
Je peux avouer que je suis content du résultat malgré qu’il ne soit pas optimal. Je ne dois pas trop pousser non plus, ce n’est pas comme si je suis un expert en la matière non plus. Pour l’instant, je dois me contenter de soigner ce qui a trait à de petites blessures.
Je me relevai pour revenir à la hauteur de l’elfe aventurière. Elle me remercia tout simplement, un fin sourire apparut sur mes lèvres. C’est le merci qui me rappela pourquoi je lui avais prodigué des soins comme ça. J’eu comme une satisfaction personnelle d’avoir fait ce geste gratuit qui avait pour seul but d’aider une personne dans le besoin.
Lorsque je lui proposai ma fameuse potion, l’elfe resta sceptique, comme si cela lui coûterait quelque chose alors que je lui avais bien proposé sans prix. Je ne m’attendais pas à cette question, ça pouvait se voir que je ne savais pas quoi répondre, je finis par lui dire :
« Eh...je vous ai aidé parce que vous étiez dans le besoin, en soi, vous n’êtes pas une cliente. »
Je ne savais pas si je l’avais convaincu. Peut-être qu’elle n’était pas habitué à recevoir de la simple générosité ? Une pensée surgit dans ma tête, comme si on me poussait à aller de l’avant. Et si je profitai de ce moment pour avoir une personne pour m’accompagner ? Je repris la parole, elle pourrait facilement détecter que je suis actuellement mal-à-l’aise de lui demander de l’aide.
« Bah...si vous le voulez bien...vous pourriez m’accompagner pour que je puisse retrouver le chemin ? Je dois avouer que je suis perdu dans la forêt. »
Intérieurement, j’espérais pouvoir obtenir de son aide, le plus loin que je suis de Denerim, mieux que je vais me porter. Je regardai derrière moi pour scruter les alentours. Non, je ne suis pas devenu paranoïaque à ce point, mais il est toujours prudent de surveiller ses arrières. Qui sait, j’ai peut-être des templiers à mes trousses. Je dois fuir.
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Un mage apostat en cavale
Edrian & Dhaveira
I've been through the desert on a horse with no name, It felt good to be out of the rain. In the desert you can remember your name 'Cause there ain't no one for to give you no pain. ▬ America
Dhaveira observa le visage du jeune homme sans rien répondre, cherchant à voir s'il était sincère ou pas. Il en avait l'air... et elle ne demandait pas mieux qu'à le croire. Il disait ne pas la considérer comme une cliente... qu'il l'avait simplement aidée parce qu'elle était dans le besoin. Elle hocha la tête, lentement. "Oh." Elle soupira, pesant en elle le pour et le contre. Il n'avait pas l'air malhonnête. Perdu, certainement, peut-être même un peu intimidé, mais pas malhonnête. Et de toute façon, quel choix avait-elle à part lui faire confiance ? Il l'avait bien soignée... Et c'était un mage, il avait l'air de quelqu'un de correct.
-"Très bien", souffla-t-elle. Elle se sentait fatiguée, soudainement : elle n'avait plus envie de rester sur la défensive. "Okay. Je suis désolée, je ne voulais pas sembler désagréable. C'est juste que c'est rare, de rencontrer des gens désintéressés, par les temps qui courent." Elle eut un faible sourire.Elle devenait méfiante, bien trop méfiante... Comment sa faisait-ils que les années la rendent à la fois plus ouverte, mais aussi plus méfiante ? "Montre moi un peu cette potion, pour voir. C'est vraiment une chance que je sois tombée sur toi." S'il persistait à la vouvoyer, elle ne voyait pas de raison de faire tant de manières.
L'inconnu avait quand même une petite idée d'un service qu'elle pourrait lui rendre - service qu'il avait d'ailleurs l'air plutôt gêné de lui proposer. Pourtant, l'idée n'était pas mauvaise : une service pour un service, voilà qui convenait bien mieux à la dalatienne que toute autre forme de paiement, surtout que ce qu'il lui demandait n'était pas bien compliquer. L'accompagner, l'aider à retrouver son chemin... Elle observa sa dégaine plus attentivement. Des vêtements de citadin, les vêtements de quelqu'un qui n'avait sans doute pas prévu de faire un long voyage... Denerim, il vient de là, c'est sûr, songea-t-elle. Il doit fuir des templiers ou quelque chose comme ça. Elle eut une nouvelle pensée pour son frère.
Elle recouvrit précautionneusement sa plaie pansée de son pantalon, et plia doucement la jambe. Toujours présente, la douleur s'était toutefois déjà bien calmée... Elle pourrait marcher sans trop de mal. Au moins une chose de réglée...
-"Si tu es perdu, je pourrais bien t'aider, oui. Mais pour ça, il faudrait déjà que je sache où tu te rends..." Elle étendit à nouveau la jambe. "Je pensais faire route vers le nord, mais je n'ai pas de destination particulière en tête. Je pourrais toujours en changer."
-"Très bien", souffla-t-elle. Elle se sentait fatiguée, soudainement : elle n'avait plus envie de rester sur la défensive. "Okay. Je suis désolée, je ne voulais pas sembler désagréable. C'est juste que c'est rare, de rencontrer des gens désintéressés, par les temps qui courent." Elle eut un faible sourire.Elle devenait méfiante, bien trop méfiante... Comment sa faisait-ils que les années la rendent à la fois plus ouverte, mais aussi plus méfiante ? "Montre moi un peu cette potion, pour voir. C'est vraiment une chance que je sois tombée sur toi." S'il persistait à la vouvoyer, elle ne voyait pas de raison de faire tant de manières.
L'inconnu avait quand même une petite idée d'un service qu'elle pourrait lui rendre - service qu'il avait d'ailleurs l'air plutôt gêné de lui proposer. Pourtant, l'idée n'était pas mauvaise : une service pour un service, voilà qui convenait bien mieux à la dalatienne que toute autre forme de paiement, surtout que ce qu'il lui demandait n'était pas bien compliquer. L'accompagner, l'aider à retrouver son chemin... Elle observa sa dégaine plus attentivement. Des vêtements de citadin, les vêtements de quelqu'un qui n'avait sans doute pas prévu de faire un long voyage... Denerim, il vient de là, c'est sûr, songea-t-elle. Il doit fuir des templiers ou quelque chose comme ça. Elle eut une nouvelle pensée pour son frère.
Elle recouvrit précautionneusement sa plaie pansée de son pantalon, et plia doucement la jambe. Toujours présente, la douleur s'était toutefois déjà bien calmée... Elle pourrait marcher sans trop de mal. Au moins une chose de réglée...
-"Si tu es perdu, je pourrais bien t'aider, oui. Mais pour ça, il faudrait déjà que je sache où tu te rends..." Elle étendit à nouveau la jambe. "Je pensais faire route vers le nord, mais je n'ai pas de destination particulière en tête. Je pourrais toujours en changer."
▬ Gasmask
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