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Lun 4 Sep - 17:27

ft.
Genaël
« Renaissance dans la glace »
sous-titre
La neige, le vent, tout n'était que froid et désert de neige. Rosélie peinait à avancer, est-ce que ça faisait une heure ou deux jours qu'elle avançait ? Elle ne saurait le dire. Les bras contre son coprs qui tremblait en entier. Sa robe était trempée par la neige, ses cheveux recouvert des flocons qui tombaient encore dans les Dorsales de Givres. La neige entravait le moindre de ses mouvements, perdue dans les dorsales elle ignorait totalement sa direction. Etait-elle toujours en Orlaïs ? Dans un autre royaume ? Etait-elle toujours en vie au final ?

Les minutes passaient, ou bien etait-ce des secondes ? Ou des secondes ? La notion du temps était vague, le soleil derrière les nuages elle ne savait s'il venait de se lever ou s'il allait le coucher. L'elfe fini par tomber à genoux dans la neige. Gardant la tête baissée, se recroquevillant contre elle même pour tenter de réchauffer.

- J'ai froid....j'ai froid...

Pensant que dires ces quelques mots allait l'aider, Rosélie tremblait comme une feuille sous l'attaque du vent. Quelle idée débile elle avait eu quand même de s'enfuir. Pensant que l'aventure lui tendait les bras, c'était la trahison et l'abandon qui lui avait tendu les bras... Elle finit par s'éffondrer purement et simplement dans la neige, elle était trempée entièrement maintenant, le vent soufflant sa brise glaciale achevait de lui faire perdre connaissance...


Toujours tremblante Rosélie ouvrit doucement un oeil. Elle n'était plus dans la neige des dorsales. Comment avait-elle fait ? Encore sa magie qui avait fait quelque chose ? Une chambre à coup d'oeil, une chambre d'une bâtisse ou d'un chateau, ou une auberge peut-être ? Elle n'en savait rien. Elle regarda autour d'elle, pas de chaînes, donc cela ne pouvait pas être dans la chantrie, rassurant au moins. Elle examina la pièce, rien de suspect, elle ne connaisait donc pas l'identité de celui ou celle qui l'avait ramené des dorsales. Rrosélie était bien curieuse de savoir qui aurait pu la trouver dans la neige....

- Y a quelqu'un ?

.
Rosélie

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Mar 5 Sep - 21:57


La rose glanée dans l'aquilonà la rutilance de l'âtre
***

Les flocons rossent la gueule à demi camouflée du quidam en labeur, les paupières plissées, les cils tant pailletés qu'ils lui en obtureraient presque la vision. Il râle à chaque foulée, à chaque poussée dans l'importante épaisseur de neige que le firmament a mollardé sur la région, augure d'une tempête digne de ce nom. Les bourrasques s'époumonent aussi, davantage irascibles au gré des heures qui s'écoulent, sommant tout éclairé d'esprit d'aller s'enfouir dans un abri suffisamment solide. Lui s'y hâte d'ailleurs, sa paluche tombant lourdement sur la poignet qu'il tire avec une brutalité précipitée pour s'engouffrer dans la faille. Il referme l'immense huis d'un puissant coup de râble, son halètement faisant écho dans les prémices du vestibule désormais silencieux. Un instant pour se remettre de son intrépide badauderie – bien plus à l'aise en-dedans qu'au-dehors – puis il se hasarde plus loin, un agglomérat de bûches contre son poitrail. Il fait sciemment fi des héraldiques déchiquetés de l'Oeil vigilant planté d'une estoc, tristement accoutumé à les voir ainsi, simples vestiges ornant des murs froids. Une suite de froideur, d'ailleurs, ces pièces et corridors où plus âme ne vit, si ce ne sont par les visites éphémères d'olibrius itinérants. Il semble qu'il n'y a plus que lui, pour distinguer la luminescence d'antan dans les ténèbres dans lesquelles Fort Céleste a sombré. Car aujourd'hui encore, alors qu'il n'en est plus même le propriétaire légitime, son bastion vénéré lui est d'un précieux secours. Point seulement pour lui, par ailleurs, puisqu'il se fait ce soir refuge d'une belle aux bois dormant pour le moins inopinée.

Il pénètre dans ce qui fut jadis un bureau empli d'épîtres officielles, à présent toutes disparues, scellées ou détruites. Les meubles ont pour la majorité été abîmés si ce n'est saccagés, ne demeure là qu'un amas d'étagères, des loques de rideaux et une chaise à trois pieds. L'adonis dépose ensuite son modeste butin sur le sol, avant de biaiser son intérêt en direction d'une autre porte, dans laquelle se trouve ladite damoiselle cueillie par bonne fortune. Que diable fait-elle dans les environs, l'interrogation lui pilonne le crâne. Nul ne vient volontairement s'égarer par ces monts sans connaître le sentier ou fuir quelque chose, du moins plus depuis la déchéance de l'Inquisition. A moitié glacée sur le sol, l'eurythmie à peine audible, une créature d'apparence inoffensive parée à se faire faucher par la rudesse hiémale. Sans autre choix à l'horizon, il l'avait ramenée ici, et alitée dans l'une des seules chambres encore quasiment intactes. Un imprévu qui allait retarder sa besogne.

Soudain, la voix cristalline quémande. Quelqu'un ? Pris de court, le voilà à hésiter. Mais il se meut finalement, et entre lentement dans la pièce, sans se rendre compte de l'aspect patibulaire qu'il offre en guise de première rencontre. Le galbe sombre et anonyme sous sa capuche, qu'il fait choir après un instant à observer la vénus. Sitôt, ses prunelles diaphanes se révèlent, douces et concernées, et son faciès a la vraisemblance du bienveillant – certes éreinté.
« Réveillée ? » Demande t-il d'un phonème naturellement rassérénant. Il retire alors ses gants, et approche. « N'ayez crainte, vous êtes en sûreté. Vous permettez ? » Sa paume, source de chaleur, fond délicatement sur la joue blême de la sylphide, dont la fraîcheur heurte son épiderme. Il revérifie sa température en saisissant et en massant ses gracieuses phalanges, pour obtenir le même résultat. « Vous êtes encore gelée, il faut urgemment réchauffer votre organisme et ces couvertures ne suffiront pas. D'ordinaire, j'évite de ressusciter ces cheminées pour ne pas signaler ma présence, mais la tempête nous servira d'égide le temps qu'il faudra, et vous en avez besoin. Restez sereine pendant que je m'acquitte de cela, nous parlerons après. »

Ceci énoncé, Gwenaël disparaît dans l'office limitrophe pour y récupérer les bûches, qu'il dispose dans le vieil âtre antérieurement nettoyé. Plusieurs voyages sont nécessaires à l'opération, qu'il mène progressivement à bien sans s'inquiéter des éventuelles conséquences. L'intempérie qui s'annonce leur octroiera une parfaite autarcie, à mille lieues des yeux et des oreilles intéressées de ses détracteurs. Les flammes jaillissent enfin, chaloupent docilement pour le binôme tout de go lovés dans une onde de lueur et de chaleur. Et le gentilhomme de se redresser, satisfait de ce baume qui pansera à lui seul les maux de la sylphide, à laquelle il s'adresse.
« Voilà, votre sorgue sera plus agréable et réparatrice ainsi. » Il la contemple depuis sa position. « Alors. J'opine que vous n'êtes pas venue musarder ici pour vous repaître du paysage ? »

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Sam 9 Sep - 19:58

ft.
Genaël
« Renaissance dans la glace »
sous-titre
Elle était inquiète, bien sûr. L’endroit ressemblait à une chambre avec de vieux meubles, poussiéreux vu d’ici. Elle était un lits avec draps et couvertures qui lui tenaient chaud, malgré le fait qu’elle avait encore froid, trop froid. La chambre possédait également une cheminée, qui était vide, pas de feu, pas de chaleur hormis les draps. Tout cela ressemblait à la tour du cercle, enfin une partie abandonnée. Serait-ce les templiers qui l’auraient sauvé ? Ils attendaient peut-être qu’elle se réveille pour la mettre a mort ? Ou bien pour l’apaiser ? Elle aurait préférée qu’ils la laissent dans la neige, en train de mourir de froid, plutôt que de revenir dans la belle cage dorée du cercle…
Soudain la porte s’ouvrit, l’elfe fixait l’homme qui entrait dans la pièce, elle ne le connaissait pas. Elle ne savait qui c’était, mais en revanche, elle était sûr qu’elle ne l’avait jamais vu au sein de la tour du cercle. Un nouveau templier ? Il n’en avait pas l’armure et il semblait bien trop occupé par l’état de la mage pour être un de ses geôliers.
Il s’approcha de la petite Elfe, lui assurant qu’elle était en sécurité, venant s’assoire à côté d’elle. Rosélie remonta un peu plus sa couverture sur elle. Sa robe de mage n’étant pas sur elle, l’Elfe se retrouvait dans des habits inconnus, trois fois plus grands qu'elle. Etait-ce celui de l'homme ? Mais alors il avait plusieurs habits ? Il habitait ici ?

- «  Où suis-je exactement ? »

L’homme lui saisit la main et s’inquiétta pour sa température. Et partit presque aussi vite chercher de quoi la réchauffer, avant qu’il ne quitte la pièce, la petite mage lui cria.

- « Et qui êtes-vous ?! »

Elle n’aurait sa réponse que lorsque celui-ci reviendrait et après qu’il aurait rallumer la cheminée dans la pièce où elle se trouvait. Elle le regarda allumer les bûches et créer un véritable refuge de chaleur, puis il s’intéressa de nouveau à elle. Quel étrange homme, il n’avait pas demandé son nom, son avis ou quoique ce soit d’autres. Juste il s’inquiétait de son état. C’était bien sûr très agréable et attentionné, mais étrange. Elle écouta l’inconnu parler, et lui demander quelque chose. Rosélie n’avait pas compris un broc de ce que cet homme racontait, était-ce des mots dans une autre langue ?

- « Musa quoi ? Mais on ne peut pas manger un paysage, si ? »

La voilà dans une belle situation, l’homme qui prenait soin d’elle parlait sans doute dans une autre langue parfois, ou alors avec des mots qu’elle ne comprenait pas. L’elfe devina assez rapidement, que l’inconnu avait du grandir avec des traditions et des beaux atours, avec un langage raffiné, ainsi que de belles manières envers les dames et autres seigneurs. C’était sans doute de là que venait la différence entre eux, notamment pour le langage.

- « Excusez-moi, j’vous ais même pas remercié, pour m’avoir sauvé la vie. J’étais…perdue »

Le remercier, c’était le moins qu’elle puisse faire en attendant de pouvoir savoir s’il fallait lui dire honnêtement la raison de sa présence dans ces montagnes et cet enfer blanc.
Rosélie

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Mar 26 Sep - 15:54


La rose glanée dans l'aquilonà la rutilance de l'âtre
***

Une pléiade d'interrogations, somme toute légitimes. Etre ainsi mise face à un inconnu à peine le voile de la narcose levé a de quoi tourmenter, quand bien même Gwenaël a t-il en cet instant le potentiel irascible d'un curcubitacé. Sans doute aurait-il été adéquat de lui décliner son identité de prime abord, mais les myocarde ont davantage de chance de s'ouvrir lorsqu'un âtre exécute sa danse ignée à proximité. Un temps pour chaque chose et surtout point de précipitation, au risque d'épeurer la frêle créature manifestement trop juvénile pour être abandonnée dans les géhennes de ce monde. Il n'a d'ailleurs plus la gueule régalienne qui aurait contribué à le faire appaître moins patibulaire, la faute à ses nippes, son faciès hirsute et l'érubescence de ses yeux épuisés. Lui qui a cessé de contempler son miroitement depuis plusieurs semaines jouerait de méfiance s'il croisait un quidam avec pareille dégaine. Pis encore depuis que la sylphide a remarqué l'absence de ses habits originels, remplacés par ses atours à lui, vieux mais de bonne facture. Sujet auquel il préfère ne pas brandir d'allégation tout de go et à moins que ne fleurissent des suspicions quant à son intégrité. Ses actions, depuis qu'il l'a cueillie dans l'aurore de l'intempérie, ne palpitent que d'une bienveillance désintéressée. Pour preuve, il ne s'enhardit point à avaler plus de distance entre eux, préservant un fossé salutaire et probablement rassurant dans le dessein de se refleter amical et emprunt de respect. Toujours proche du foyer tout juste embrasé, il croise les bras sur son poitrail, le bassin visible et dépourvu d'une quelconque arme – laissée au repos dans la pièce contigüe. Jusqu'à présent suave mais sérieux, il arbore une fugace mimique pantoise qui se mue en un ricanement, quand elle tente de décoder ses propos.

« Je vois. » Il se peinturlure d'un rictus désolé, et conclut sans hésitation qu'elle est issue de la plèbe – une sagacité assez diaphane à en voir ses esgourdes acuminées, les elfes ont rarement leur place chez les dignitaires, si ce n'est dans le cheptel des domestiques. « Je vais tâcher d'être plus clair. » Lui promet-il avec sympathie.

Emphase et décorum mis de côté, il se satisfait des remerciements qui constatent son vouloir de bien faire, toujours enchanté d'empêcher une âme d'être trop tôt fauchée. Toutefois, tel acte salvateur s'accompagne de son lot de questions, plus encore pour un écorché tel que lui, contraint de demeurer aux aguets depuis plusieurs lunes. Aussi, le terme utilisé pour justifier de son naufrage montagnard lui fait courber un sourcil soupçonneux. A en voir son expression, voilà le mâle peu convaincu.
« Je vous en prie. » Se contente t-il tout d'abord de répondre. « Mais... » Ainsi point l'aube des ennuis. « Ca fait longtemps que plus personne ne vient se perdre ici, en sachant que la seule citadelle habitée à des lieux à la ronde a été désertée. » Son silence pourtant sombre ne se fait pas moins hyalin, c'est à la forteresse dans laquelle ils sont réfugiés qu'il fait référence. Le mobilier encore en état d'être utilisé témoigne d'une agonie récente, l'effervescence de ces corridors est en berne depuis peu de temps. L'amorce étant lancée, il obervse un peu plus intensément la jolie apsara, vraisemblablement en quête de quelque chose. « Vous n'êtes pas dalatienne. Aussi surprenant que ça puisse paraître, je les connais bien et je sais reconnaître l'un des leurs lorsque j'en vois un. » L'instant n'est pas à narrer les motifs pour lesquels il semble aussi bien connaître ces sylphes altiers tant attachés à leur passé, malgré le fait qu'il soit humain. Son phonème fait cependant montre d'une assurance qui ne trompe guère et atteste de sa bonne foi. « Et les elfes des Bascloîtres ne se promènent pas avec une robe de mage sur le dos... »

Ses prunelles se fichent dans les siennes. Aussi songe-creux puisse t-il être, Gwenaël n'est pas encore le dernier des imbéciles. Pis encore, il est même le premier au fait des maux qui chamarrent ce continent. Désireux de ne pas l'effrayer, il ne se meut pas, ni ne mue d'expression.
« Etre à la merci des apôtres de la Chantrie est une bonne raison pour se « perdre »... les temps sont durs pour les mages. »

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Jeu 28 Sep - 17:19

ft.
Genaël
« Renaissance dans la glace »
sous-titre
Rosélie ne savait quand, ni comment elle était arrivée ici, l'espace de quelques instants et surtout une grosse inconscience et la voilà en sécurité "au chaud" comme elle avait envie de le penser. Cependant l'homme qui l'avait accueilli semblait étrange, ou alors trop noble pour être réellement son sauveur. Ceux qui venaient à son secours étaient généralement des gens qui paraissaient noble au départ et puis la trahissez sans aucun remords, comme Marcus. Mais Marcus avait l'avantage de parler clairement dés la première phrase.

L'humain semblait annoncer que plus personne ne vivait dans les parages depuis un moment, parce qu'il y avait déjà eu des gens ? Qui serait assez fou pour habiter en plein milieu des montagnes et surtout dans la neige ? Enfin si elle était toujours dans les dorsales, mais étant donné qu'elle mourrait de froid, elle se doutait qu'elle ne pouvait pas être ailleurs. L'endroit le plus froid de Thédas, voilà où elle devait être, a moins qu'elle soit morte ? Mais non, sinon elle n'aurait pas froid. Pourtant, si plus personne n'habitait ici, que faisait-il là lui ?

- "Mais vous habitez ici pourtant non ? Donc il y a encore quelqu'un."

En le remerciant et donnant une excuse bidon Rosélie avait l'impression qu'il lisait en elle comme dans un livre. Pouvait-il lire dans son esprit ? Était-il un mage aussi ? Était-il un agent de la chantrie qui attendait les renforts pour l'amener au cercle afin qu'elle y soit exécutée ou apaisée ? Cela la dérangeait la façon dont il expliquait ce qu'il pensait de qui elle était vraiment et la raison du pourquoi elle était ici. Rosélie chercha dans la pièce toutes les issus où elle pourrait courir en cas de besoin, ramenant ses jambes proche d'elle pour bondir et courir au besoin. Il avait trouvé donc qu'elle était une mage et qu'elle était pourchassée par les templiers. Un homme intelligent Rosélie n'en douta pas une seconde.

- "Et vous êtes avec eux ? Vous allez me livrer à la Chantrie ? Ou alors c'est vous qui allez m'apaisée ?"

Elle avait peur à cet instant, il l'avait peut-être sauvée, mais il restait un inconnu, un inconnu qui comprenait trop de choses trop rapidement, d'après l'avis de l'Elfe, il avait dû s'attirer beaucoup d'ennuis auparavant à force d'être aussi futé.

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Rosélie

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Mer 4 Oct - 18:37


La rose glanée dans l'aquilonà la rutilance de l'âtre
***

A la merci des clébards qui se disent andrastiens... le Créateur lui en est témoin, lui aussi sait ce que cela fait. Il les a par maintes fois entendu clabauder, les limiers de la Divine, dans son sillon et celui de ses troupes si non décimées, aujourd'hui éparpillées. Si lui était parvenu à y réchapper non sans la précieuse aide de ses homologues, il n'ose imaginer le chemin de croix de l'elfette pour parvenir jusqu'ici. D'où s'était-elle donc échappée ainsi ? Combien de temps à courir les landes avec l'espérance de survivre ? Il se sent navré pour elle, à son jeune âge, l'on ne devait pas coudoyer pareilles tribulations. Il ne réagit pas tout de go lorsqu'elle l'interroge sur le logement, qu'il a le réflexe de contempler un fugace instant. Tant de magnificence devenue vestiges, si seulement elle avait pu connaître cet endroit dans son apparat d'autrefois, peut-être aurait-elle pu ressentir cette indicible ataraxie que l'on y puisait. Aujourd'hui, c'est à peine s'il entend le myocarde de la citadelle palpiter.

Puis, le voile de la véracité dilacéré, aisé que de conjecturer avec maestria sur l'essence de l'ondine qui constitue à elle seule un immensurable indice ambulant. Elle n'a pas marotte à se tapir dans la discrétion, ou n'en a peut-être pas eu le temps. Il la voit néanmoins se tendre imperceptiblement, quêter des prunelles pour une hypothétique échappatoire, dûment méfiante quant à ce quidam un peu trop perspicace qui l'a recueillie. S'il incline sensiblement le chef sur son côté dextre de prime abord, il se fend promptement d'une mimique surprise quant à ses suspicions. Tant et si bien qu'il ne peut bâillonner son étonnement.
« Moi ? » Elle ignore qui il est, telle est la raison de ses fuligineux soupçons. Mieux vaut y remédier avant que le mysticisme ne lui sorte des pores, nonobstant son innocuité apparente, elle demeure une mage, et lui n'est guère templier. Paluches toujours en évidence, il approche, saisit une chaise à demi rongée qu'il place aux abords de la couche avant d'y poser son séant.

« Je ne ferais jamais une chose pareille. A dire vrai, j'ai moi aussi été traqué, humilié et blessé par la Chantrie... pour avoir voulu aider les gens comme vous. » Il pose son regard diaphane sur elle, tranquille, mais visiblement meurtri. Il sourcille un instant, semble songer ardemment, puis il soupire avec lourdeur. « Je m'appelle Gwenaël... l'ancien Inquisiteur. » Décliner ainsi son identité lui écorche le gosier, tant et si bien que ses yeux se baissent, presque honteux d'être lui-même. Il ignore si la sylphide le connaît, mais suppute qu'elle a déjà entendu parler de son Organisation déchue. « Vous êtes ici à Fort Céleste, la demeure de l'Inquisition, ou ce qu'il en reste... La forteresse n'est plus habitée depuis la dissolution obligée de mon Ordre, je ne fais qu'y errer de temps en temps. Vous avez eu beaucoup de chance que je vous trouve, j'étais en route pour quitter les environs avant que la tempête ne me bloque. Au vu de votre état je n'ai eu d'autre choix que de faire demi-tour, vous n'auriez pas survécu au trajet. » Il guigne en direction de la fenêtre, à travers laquelle l'on entend les bourrasques clamer. « J'ai rassemblé suffisamment de bois et de vivres pour tenir jusqu'à ce que l'intempérie cesse, ça ne durera que deux ou trois jours. D'ici là vous serez rétablie, à condition que vous mangiez et dormiez bien. »

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Jeu 19 Oct - 15:46

ft.
Genaël
« Renaissance dans la glace »
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Rosélie ne quitta pas des yeux l'inconnu. La peur la saisissait tout comme le désespoir de s'être faite attraper par la chantrie après avoir tant voulu vivre libre. Comment être aussi stupide et risquer sa vie pour échapper a une petite vie confortable au sein de la tour. Peut-être que son entêtement était finalement le pire défaut qu'elle puisse avoir, même après son envie de chaparder tout ce qui brille et même qui ne brille pas.

Mais lorsque son sauveur réagit, elle fut surprise de remarquer que lui-même était surpris qu'elle puisse penser qu'il appartenait à la chantrie. Il n'allait donc pas l'apaiser, l'espoir renaissait, du moins une pointe, puisqu'il y avait toujours la possibilité d'être simplement executée. Mais ce fut le soulagement total lorsqu'il lui avoua avoir été traqué et humilié par la chantrie. Etait-il mage ? Elle n'a pas eu le temps de poser la question que voilà la réponse. L'ancien inquisiteur ? Rosélie resta bouche bée devant l'homme. Elle avait été sauvé un homme légendaire. L'inquisition avait fait rêver Rosélie étant petite, elle pensait elle aussi réussir un jour à devenir quelqu'un aux yeux des autres, un exemple. Elle avait rêvée devenir l'idole pour tous les Elfes dans les bas-cloître, devenir la chef des nouveaux Elfes renouant avec l'ancien savoir et dévoilant que le monde n'était pas hostile, mais bien mieux que les cités humaines. Elle était en quelques sortes devant son idole.

- Vous êtes l'inquisiteur... et ... je suis à Fort Céleste ?!..

Elle voulu se lever rapidement pour foncer dans ses bras, mais à peine son pied toucha le sol, que le froid la parcouru immédiatement, elle était encore faible et ses jambes tremblaient alors qu'elle avait simplement touché rapidement la pierre du château.

- Si j'avais pas aussi froid je vous aurez sauté dessus pour vérifier que êtes bien réel. J'ai voulu vous ressembler. On parlait de l'inquisition et de l'inquisiteur à Val Forêt,
un modèle, un exemple pour les bandits et une lumière dans l'obscurité pour les citoyens.
Dans le bas-cloître on cherchait même à deviner à quoi votre forteresse pouvait ressembler.


Elle se rendit compte qu'elle en disait peut-être trop d'un coup et que pour quelqu'un qui avait frôlé la mort par congélation et surtout qui occupait du temps à l'inquisiteur elle n'était pas forcément la plus qualifié pour discuter avec lui.

- Pardon, je parle trop non ? Merci de m'avoir sauvé et d'avoir pris du temps pour éviter que je ne meurs. J'aimerai pouvoir vous aider, mais j'imagine qu'une Elfe mage en cavale, ne peut rien pour vous, si ?  
Rosélie

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Dim 22 Oct - 17:40


La rose glanée dans l'aquilonà la rutilance de l'âtre
***

La véracité levée prend la sylphide aux tripes, coite face à ce quidam dont on connaît jusque dans les plus hautes strates du pouvoir. Il a coudoyé les rois, les impératrices et les dignitaires d'autres nations, offrant également son esgourde et ses services aux individus issus de la plèbe. Un médiateur des peuples, un idéal de liberté, voilà tout ce que l'Inquisiteur avait un jour symbolisé, avant que l'Histoire ne se répète cruellement. Une boucle bouclée, puisque l'Inquisition avait été à l'origine de l'émancipation des mages, aujourd'hui inhumée par cette même Chantrie qu'elle avait domptée. Ironie du sort qui ne fait point sourire le principal intéressé, aujourd'hui réduit au rang de pochard, d'un homme de peu qui comme tout le reste, tente de survivre sans grandes ambitions. Une image de lui-même à laquelle il commence à s'accoutumer, raison pour laquelle distinguer cet éclat dans les prunelles de la jeune fille l'emplit de confusion. L'inconfort est palpable, plus encore lorsqu'elle se fait sémillante à l'idée d'avoir été secourue par cette légende disparue. Tant enfiévrée par son humeur qu'elle essaie de se lever, engendrant une mouvance dissuasive de la part de son hôte, avant qu'elle ne renonce à son impulsion. Interloqué par son discours et cette ondée de dithyrambes à laquelle il ne prête plus véritablement foi, il la contemple, incrédule. Il se frotte la nuque avec incommodité, à mille lieues de sa superbe d'autrefois.

« Eh bien... je n'ai rien d'extraordinaire, comme vous pouvez le constater... » A trop encenser un olibrius, les vérités sont déviées, il n'ose demander de quelle façon ces gens là le projetaient. Il ne veut pas savoir, au risque d'embrocher lui-même son cœur déjà moribond. « Restez dans vos couvertures, je vous assure que vous aurez tout loisir de me bondir dessus plus tard. »

Il se lève de son siège de fortune et remonte lesdites couvertures sur le corps frêle et grelottant de la donzelle, à laquelle il accorde malgré tout une mimique chaleureuse. La voir ainsi effervescente de vie et de curiosité à brûle-pourpoint a au moins le mérite de le rassurer sur sa condition, elle se rétablirait sans doute rapidement, à son plus grand plaisir. Debout devant elle, il cueille derechef son remerciement avec une faible risette.
« Il n'y a pas de quoi. » Avant que cette dernière ne soit forcée de s'élargir à l'innocuité apparente de son interlocutrice. Une volonté d'aider touchante, voilà longtemps qu'à l'exception de Talys, nul ne lui avait suggéré de le soutenir. Finalement, la compagnie d'une apostate à la moue aussi adorable lui changerait peut-être les idées le temps que la tempête se lénifie. « Si l'Inquisition était toujours en vie, j'aurais accepté votre aide sans hésitation. Malheureusement, ce n'est plus le cas, et croyez bien que même sans magie, je reste une cible plus que gouleyante pour la Divine et ses laquais. Je vous attirerais plus d'ennuis que je ne vous les éviterais, vous serez plus en sûreté sans moi. » Il opine positivement du chef pour entériner ses propres propos. « J'ai de toute façon l'intention de quitter le pays, vous devriez en faire de même. » Il guigne subitement en direction de l'huis. « Oh, une petite seconde, je reviens. »

Gwenaël disparaît dans la pièce adjacente, depuis laquelle s'élèvent divers sons témoignant de son activité. Une fragrance de pitance flotte dans l'atmosphère, venant chatouiller le sens olfactif de l'elfe pour lui augurer un souper si, non digne de ce nom, aura de quoi soulager son organisme. L'adonis s'en revient, une gamelle fumante dans une paluche, qu'il tend à l'apsara une fois auprès d'elle.
« Tenez, j'ai allumé un feu de l'autre côté et en ai profité pour cuisiner quelque chose tandis que vous dormiez. » Un simple ragoût, agape usuelle des pérégrins qui sillonnent le continent sans possibilité de s'octroyer un repas plus varié. Cependant, les effluves titillent l'appétit, les bribes de viande rouge – du lapin, assurément – flottent avec quiétude parmi des légumes grossièrement taillés. Non pas que l'ancien seigneur soit un cordon-bleu, mais il a toujours été adroit à la cuisine. « Comment vous appelez-vous ? »

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Jeu 26 Oct - 17:31

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Genaël
« Renaissance dans la glace »
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Les mots qu'il employait trahissais sa honte et son chagrin, Rosélie pouvait bien le voir qu'il était la moitié de ce qu'il avait pu être, même si elle ne l'avait jamais vu avant ce jour, les histoires qui circulaient dans le bas-cloître le définissait comme un héros, un modèle et même peut-être l'incarnation d'un dieu. Aujourd'hui Rosélie avait l'exemple d'un héros qui n'avait plus sa place, comme elle n'avait plus eu sa place dans le monde lorsque ses pouvoirs s'étaient manifestés. Au final il n'était pas si différent d'un mage, à l'exception que lui il était simplement oublié alors que les mages étaient enfermés puis oubliés. Une étape de plus pour des gens doués de magie. Triste bilan de voir ce qu'arrivait a ceux qui n'était pas comme la plupart du peuple. Rosélie se dit qu'elle profiterait du temps qu'elle avait avec lui pour essayer de lui remonter le moral. Après tout, si elle y arrivait peu de personnes pourrait se targuer d'avoir remonté le moral de l'inquisiteur.

Il avait l'intention de quitter le pays, il parlait d'Orlaïs ? Il invita même Rosélie à faire la même chose. L'Elfe y pensa rapidement, c'était en fait le but avant qu'elle ne soit perdu dans le froid et le vent. Visiblement raté, elle avait visé le premier pays après les montagnes, mais elle n'avait sans doute jamais passé la frontière, mais elle avait réussie à échapper aux templiers, donc elle était quand même plutôt fière d'elle. Soit elle était douée, soit ils étaient vraiment nuls. Rosélie penchait pour la première option, beaucoup plus glorieuse pour elle.

Alors qu'elle allait répondre à cet inquisiteur déchu, il lui dit d'attendre et partit dans la pièce d'à côté. Avec le bruit qui ressemble à ceux entendu dans les cuisines de la tour et l'odeur le ventre de Rosélie commence à faire du bruit. Son corps tout entier vient de comprendre qu'il s'agit de nourriture. C'est vrai qu'avec toute cette aventure, elle n'avait pas prit le temps de manger correctement voir manger tout court en réalité. Elle vraiment chanceuse au final...

Gwenaël revint dans la pièce avec une gamelle remplis. L'apprentie mage à l'impression d'être au paradis. A peine posé que Rosélie à envie de se jeter dessus.


- Merci ! Vous êtes un véritable sauveur !

Elle avait connu la faim, toute son enfance à vrai dire, mais généralement au bas-cloître lorsqu'elle arrivait enfin à trouver à manger c'était rarement un plat de ce genre, la plupart du temps il s'agissait de viande séchée, de morceau de porc ou quelques fruits. Il lui offrait un véritable repas digne de la tour. C'était vraiment le meilleur sauvetage du monde.

l'Elfe n'attendit pas une seconde de plus pour commencer à manger, son ventre avait faim et il fallait le remplir, pas le temps de parler plus. l'apprentie dégusta ce plat comme si c'était le meilleur de tous. Chaque morceau de viande qu'elle mâchait devenait le met le plus succulent qu'il puisse exister et la chaleur qui s'en dégageait était encore plus agréable. Alors qu'elle prenait une nouvelle bouchait l'inquisiteur lui demanda son nom. La bouche pleine elle finit par avaler légèrement avant de répondre.

- Rosélie

Elle avait remarqué quelque chose, il n'avait pas donné de nom de famille, pourtant tout les seigneurs en avait un normalement. Elle avala toute sa bouchée correctement avant de poser sa question.

- Je peux vous demander quelque chose ? Est-ce que Vous avez un nom de famille vous ?

D'ordinaire c'était les simple citoyens qui n'avaient aucun nom, se pouvait-il que l'inquisiteur était un fermier à la base ? Ou un citoyen comme elle avait détroussée plusieurs fois ?

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Rosélie

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Mer 8 Nov - 11:29


La rose glanée dans l'aquilonà la rutilance de l'âtre
***

Les arabesques de fumet chatouillent également les naseaux de l'adonis : la pitance improvisée avec les moyens du bord semble porter ses fruits et le mets lui-même en appétit. Mais plus encore que la conviction du rumen qui crie famine, la réaction de la nymphette le porte au ravissement. Il ignore ce que cela peut être d'être à l'agonie d'aliment, lui qui, sans coudoyer les hautes strates de l'empire, n'a jamais manqué de rien aussi loin qu'il puisse se le remémorer. Gourmand plus que gourmet, il est de ceux qui préfèrent trancher le pain en dix et partager de bon cœur, plutôt que de se bâfrer à s'en éclater la panse dans un accès d'égoïsme et d'épicurisme. Davantage de la roture que de la seigneurie, les choses lui ont toujours convenu ainsi. C'est un plaisir véridique qui s'ébauche sur son faciès lorsque la charmante ouaille se jette sur ce repas opportun, remerciements auxquels il offre une réponse en opinant simplement du chef. Il reprend ensuite place sur la chaise aux abords de la couche, accueillant l'identité de celle qu'il a arraché aux serres de la Faucheuse. Rosélie. La consonance n'est définitivement pas dalatienne et achève de le convaincre qu'elle n'est le fruit d'aucun clan, si tous les indices précédents n'avaient pas suffit. Puis il patiente, son regard hyalin flanqué sur l'âtre qui psalmodie sa mélopée de flammes... jusqu'à ce qu'une nouvelle interrogation n'échoue à son esgourde, reportant son attention sur son interlocutrice.

« Moi ? Oh, non, non, je n'ai aucun nom. » Paroles fluides qui ne se fardent d'aucun embarras, car le fait qu'il n'ait jamais bénéficié d'aucun patronyme ne constitue un secret pour personne. Un avantage pour les quidams de la plèbe, une source de dédain pour les beaux sires. Lui, n'en avait jamais senti l'absolu nécessité, déjà bien assez chançard d'avoir toujours joui d'un plafond au-dessus de son crâne, et surtout, de l'inconditionnel amour d'un parent adoptif. Le visage sémillant de ce dernier fleurit dans son esprit, un instant de mélancolie, enchevêtrée à l'intègre bonheur de ces années de vie commune. « L'on m'a abandonné aux portes de Fort Céleste alors que je n'étais encore qu'un bébé... les soldats m'ont trouvé et conduit auprès de l'Inquisiteur de l'époque, Falathar, si vous avez entendu parler de moi vous avez forcément entendu parler de lui. » Un chasseur dalatien, homme quiet et débonnaire, qui avait été le héraut de leur Ordre durant plusieurs décennies. « Il m'a adopté et m'a éduqué comme son propre fils... un humain élevé par un elfe, plutôt ironique n'est-ce pas ? » Il échappe un rire dérisoire. « Comme vous l'aurez compris j'ai passé la moitié de ma vie entre ces murs, l'autre à voyager dans Thédas. L'avantage certain de s'épanouir au cœur même de l'Inquisition est le brassage ethnique, j'ai côtoyé tous les individus imaginables, l'on m'a transmis les valeurs de différentes cultures – pour vous dire, je connais les codes de la cour orlésienne autant que je parle elfique. »

Un Inquisiteur digne de ce nom se doit d'être polyvalent, pléthore d'aptitudes en guise d'armes pour être toujours prêt à affronter la situation. Gwenaël est bon élève, bien qu'il favorise la simplicité à la complexité.
« Qu'en est-il de vous ? En tant que mage, j'imagine que vous avez grandi ou êtes au moins passée par une Tour ? »

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Mar 2 Jan - 19:08

ft.
Genaël
« Renaissance dans la glace »
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Le repas servis par son sauveur est le plus délicieux qu'elle ait mangé depuis longtemps. Même à la tour elle n'avait pas déguster des repas aussi bon, et elle ne pensait même pas aux repas lors de sa fuite avec les autres, les repas était très...spartiate. Alors quand un repas chaud arrivait c'était un véritable bonheur et même une bénédiction.

A la question posée par l'Elfe, l'ancien inquisiteur fut surpris. C'était évidement une question légèrement indiscrète pour une inconnue. Pas de nom de famille donc, c'était un membre issus du peuple donc ? Alors les histoires qu'on racontait dans le bas-cloître se confirmait. Un gars simple et devenu une idole. Mais Rosélie ignorait qu'il avait été abandonné en tant que bébé, une chance sans doute que l'inquisteur de l'époque ait décidé de l'adopter.

- J'ai entendu parler de cet inquisiteur aussi. Les histoires sur l'inquisition c'était ce qui me berçaient avant.

Il était vrai qu'un humain qui élève un elfe c'était peu courant, mais plus commun que l'inverse. Dans le bas-cloître il n'y avait un enfant humain élevé parmi les "oreilles pointus" les orphelins étaient envoyés à la chantrie locale pour être élevé.

- Vous parlez Elfique ? Vous avez vécu beaucoup d'aventure ? Vous avez le monde entier ? Vous connaissez toutes les grandes personnes de ce monde ?

Le visage de la jeune Elfe était en admiration devant ce personnage de légende qui avait vécu mille et une vie. Qui avait vu les paysages du nord du sud, de l'ouest et de l'est de Thédas. Chose qu'elle n'avait vu que lorsqu'elle était au cercle sur une immense carte.

En revanche Rosélie ne s'était pas attendu à la question que lui posait à cet instant. Pourquoi voulait-il connaître un peu plus sur elle ? Elle n'était qu'une Elfe mage en fuite après tout.

- J'ai grandi dans un bas-cloître à Val Forêt, il y a moins d'un an j'ai été amené dans la tour d'Orlaïs et je me suis enfui il y a quelques semaines avec d'autres et aujourd'hui je suis là.

Il connaissait le parcours de la jeune Elfe maintenant, mais en le racontant Rosélie se dit que sa vie était beaucoup moins spectaculaire que lui alors pour jusqu'à aujourd'hui elle était persuadée de vivre une aventure depuis le bas-cloître.
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Rosélie

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Jeu 18 Jan - 12:58


La rose glanée dans l'aquilonà la rutilance de l'âtre
***

Le fait que l'elfette ait ouï-dire de son paternel adoptif lui réchauffe le cœur, quand bien même la réminiscence de ce dernier fait souffler une brise algide tout le long de son épine dorsale. Que ne donnerait-il pas au Créateur et à sa compagne pour qu'ils lui octroient de retrouver Falathar – lui, au moins, saurait ce qu'il convient de faire en ces temps obscurs et sans horizon. Une véritable nitescence dans les ténèbres, toujours présente, même à l'antipode de Thédas, pour le guider dans les instants délicats. Plus qu'un souvenir lithographié dans le marbre de sa mémoire, à jamais chéri, vénéré par la moindre cellule de son organisme. Mais il retient davantage de chagrin face à son interlocutrice qui semble le tenir en grande estime, bercée, comme elle le dit si bien, par les contes et les narrations de ses exploits. Et avant de répondre à son nouveau ressac de questions, il lui laisse le loisir de faire suite aux siennes, naturellement curieux de la nymphette qu'il a arraché à une mort certaine. Une histoire somme toute usuelle, avec son jour à marquer d'une pierre noire lorsque les autorités chantristes l'ont conduite à une Tour.

« C'est très courageux de votre part de vous être sauvée, et vous n'étiez donc pas seule. Comment cela se fait-il que vos camarades ne vous aient pas suivie jusqu'ici ? » Peut-être n'aurait-elle ainsi pas achevé sa course dans les cimes tempétueuses aux alentours de Fort Céleste – à moins qu'il n'en aurait eu plusieurs à secourir s'ils s'y étaient tout de même hasardé. « Je souhaite qu'ils aient réussi à trouver un refuge, une âme charitable pour les aider. »

Ces dernières se font rares depuis la restauration des Cercles et de leur autoritarisme, mais les alliés demeurent toujours. Il en vient presque à s'interroger sur ce qu'aurait pu être son existence s'il n'avait pas été glané aux huis de cette citadelle, s'il avait grandi au sein de cette famille qui a choisi de l'abandonner. Etaient-ils paysans ou rupins, bretteurs ou mages, orlésiens ou étrangers ? Une quête à ses origines vaine, en presque quatre décennies de vie, il n'a toujours rien réussi à cueillir. Il chasse ces pensées et se recentre sur la conversation, il aurait tout le reste de la sorgue pour se lamenter de son sort.
« En effet je parle elfique, mon père me l'a enseigné, il était fier de pouvoir me léguer un peu de lui. J'ai eu l'occasion de le pratiquer avec les quelques dalatiens que nous avions dans l'Inquisition, puis notamment avec l'ancien clan de Falathar, avec lequel il restait en contact. » Un atout totalement inopiné et non négligeable pour un simple shemlen. « Des aventures, oui, j'en ai vécues, maintes et maintes. J'ai traversé beaucoup de nations et ai rencontré bien des personnes. Je ne prétends pas connaître tous les grands de ce monde, mais j'ai pas plusieurs fois eu l'opportunité de m'entretenir avec l'Impératrice d'Orlais, par exemple. » Rien d'exceptionnel à ses prunelles, puisque déjà petit, on l'envoyait parfois coudoyer la cour de cette nation.

Un léger sourire orne furtivement les lippes de Gwenaël à l'idée que Rosélie puisse en être impressionnée, mais il en revient à une priorité.
« Melava somniar da'len. » Enonce t-il en un parfait elfique, avant de traduire. « Il est temps de rêver. » Une invitation au sommeil, car ils en ont besoin tous deux. « Vous devez vous reposer, nous aurons tout le temps que vous voudrez pour reprendre cette discussion demain. »

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