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Ven 8 Sep - 21:32


Aria de Lydes
Cercle de mages d'Orlais

À mon très cher frère Anthelme de Lydes,

Ce n'est pas dans mes habitudes de venir aux nouvelles, mais il me semble que ces derniers temps, si je ne le fais pas, personne ne le fera. Je vais bien, autant que possible compte tenu des circonstances, et j'espère que tout le monde se porte bien à Lydes. Comment va Arthur ? Je me prends à espérer que personne d'autre dans notre famille ne sera frappé par le don de magie, et j'ai parfois peur pour ton fils. Je suis sotte et je m'inquiète sûrement trop, je ne l'ignore pas.

C'est étrange comme le monde prend de nouvelles couleurs quand on n'a rien d'autre à faire que de le contempler par une fenêtre. Je me languis des jardins de la maison, des longues promenades à cheval et des pique-nique en forêt. Sentir la chaleur du soleil sur ma peau me manque, et plus étonnant, la pluie également. Ici les jours passent, mornes et gris, rendant l'extérieur sans cesse plus chatoyant.

Il est des jours où je me fais violence ne serait-ce que pour me sortir du lit. Je reste là, ni endormie ni vraiment éveillée, le regard rivé sur le plafond, à me demander ce que je peux bien faire ici. Il n'y a aucune raison qui justifie qu'on prive ainsi de liberté des centaines de mages à travers le pays. Je comprends la peur des gens, mais rien ne dit que c'est une solution viable. Dresser des murs n'empêche jamais quiconque de les franchir, ou de les abattre. Je n'ose contester cette décision, mais je la questionne fermement : suis-je réellement plus dangereuse qu'un bretteur et son épée ? Ou alors la terreur aurait saisi le cœur des nôtres si profondément qu'ils en auraient peur que les mages n'explosent au moindre pas de travers ?

Ces interrogations m'épuisent, tout comme l'ennui dans lequel je sombre lentement. Vous me manquez tous énormément, et vous ne pouvez imaginer à quel point la moindre seconde d'amusement me semble désormais précieuse. Je ne crains d'ailleurs que mon talent au Jeu ne s'émousse ici, faute d'être défié : entre ces murs, tout perd lentement de sa substance, se flétrit imperceptiblement comme les pétales d'une fleur assoiffée.

J'ai soif de vous voir, de discuter de tout et de rien comme n'importe quelle dame de mon rang. Mais ici je ne suis que mage, rien de plus. Cette partie moi a ici enflé jusqu'à prendre possession de mon identité toute entière. Je ne suis plus Aria, ta sœur chérie qui te taquine du bout des lèvres sur ta dernière conquête. Je ne suis qu'une autre manieuse d'électricité dont on a rangé le phylactère comme on range un livre. Une entrée dans un rayonnage, une immense bibliothèque vivante mais inanimée.

Pardonne-moi si je m'étale en plaintes et en jérémiades, et pardonne-moi encore plus de te faire subir cette pénible lecture. Je n'ai jamais osé répondre aux lettres d'Armand, et je suppose qu'Ariel est bien trop occupé pour accorder du temps à m'écrire. Quant à Alaric, je préfère ne pas l'accabler davantage. J'ai parfois l'impression qu'il ne me reste plus que toi. Armand a beau être mon jumeau, quelque part je n'arrive pas à lui pardonner de m'avoir conduite ici. Il l'a fait par égard pour moi, avec beaucoup de dignité et de courage, mais ce n'est pas parce qu'on tire un coup sec sur un os déboîté que ça ne fait pas mal. C'est simplement comme ça qu'il faut procéder pour limiter la souffrance et les effets secondaires. M'aurait-il coupé un bras ou arracher les yeux qu'Armand ne m'aurait pas moins mutilé. J'essaie de prendre du recul, de relativiser, de me mettre à sa place, mais comment ? Comment le puis-je, alors que je suis enchaînée par les liens invisibles de la loi ?  

J'ai cependant trouvé à m'occuper, d'une manière qui te fera sûrement ricaner. J'apprends l'art délicat et précis de la confection de la cotte de mailles : ça passe le temps et c'est ma foi plus original que la simple broderie. Cela a bien fait rire le forgeron, et puis il s'y est fait. Pas besoin de force physique pour cela : c'est simplement de la patience et de la technique. Pour l'instant, je ne fais pas de pièces très impressionnantes, mais j'espère bien un jour t'offrir une cotte fine et solide qui te protégera. Je compte bien en offrir une à chacune des têtes brûlées qui me servent de frères, bien sûr. Cette pensée me distrait de mon ennui et c'est une façon de rester proches de vous.

J'espère avoir très bientôt de tes nouvelles,

Aria de Lydes.


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Mar 12 Sep - 22:57

Ma très chère Aria
Je suis navré de ne pas t’avoir écrit de lettres plus tôt, mais j’ai été plutôt occuper avec Aveline dernièrement. Je suis heureux, enfin pas réellement, de lire que tu te portes bien et j’espère que cela est la vérité et que tu ne me mens pas pour ne pas m’inquiéter. En ce qui concerne Arthur il va bien, malgré une mésaventure avec un loup dans les bois, loup qui n’est plus vivant bien évidemment.

Tu sais que de te savoir aussi déprimée m’attriste vraiment, je m’en veux de n’avoir rien tenté lorsque tu as été mené au cercle. Je trouverai une solution pour te faire revenir à la maison, avec ta famille, pour le moment je n’ai pas véritablement de solution mais j’en trouverai une. Ta compagnie me manque beaucoup, je suis seul avec Ariel dans notre demeure et malgré tout l’amour que je lui porte, il arrive encore de nous disputer pour des détails comme lorsqu’on était enfants. Cette situation peut être pesante par moment je l’avoue.

Honnêtement si je le pouvais je ferais comprendre aux autres que non, enfermés les mages est une très mauvaise idée, je te connais, je sais que tu ne ferais pas de mal aux autres avec ta magie, sans une bonne raison en tout cas. Tout le monde peut être dangereux avec une arme dans la main et même sans, Orlais en est la preuve, rien qu’avec des paroles on peut faire des dégâts ici. Enfin je suppose que te dire cela ne change rien et ne te remontera pas le moral. Désolé.

Toi, tu apprends l’art des cottes de mailles ? Excuse moi mais j’ai du mal à t’imaginer en train de faire cela, tu sembles bien trop délicate je comprends donc totalement la surprise du forgeron. En tout cas je serais heureux et fière de porter l’une de tes créations, j’ai hâte.

Excuse-moi je vais devoir m’arrêter là pour l’instant, Arthur vient de renverser de l’encre un peu partout, je vois ses traces de doigts sur les murs. Je dois m’en occuper avant qu’Ariel tout dessus.
Je t’embrasse et je t’écrirai le plus vite possible une autre lettre.

Codage par Libella sur Graphiorum, parchemin de ftourini
Anthelme de Lydes

Anthelme de Lydes

Rebellions are built on hope
▲ MESSAGES : 288
▲ OCCUPATION : Chevalier d'Orlais
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Combat à l'épée et bouclier ou épée et dague. Excellent cavalier aussi.
▲ LOCALISATION : Orlais

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Mer 13 Sep - 19:03


Aria de Lydes
Cercle de mages d'Orlais

À mon aîné,

J'aime cette dénomination, ça te rend plus vieux, presque plus sage. Je sais bien qu'il n'en est rien, et qu'Ariel doit s'arracher ses magnifiques cheveux plusieurs fois par jour. Ménage-le, le pauvre a tellement de choses à devoir faire, l'intendance, s'occuper de la propreté des sols et vérifier les menus trois ou quatre fois dans le détail, essayer ses nouvelles tenues... Je me moque. Je l'adore, tu sais bien, mais je t'adore toi aussi et je sais bien ce qu'un cocktail comme vous deux peut donner comme résultat. Peut-être devrais-tu décompresser en voyageant un peu ? Emmener Arthur voir du pays, ça ne pourra pas faire de mal. Si de toute façon les loups essaient déjà de le dévorer à Lydes, que craint-il ? Son père sera de toute façon là pour le défendre.

Oh, oublie ce que je viens d'écrire. Je suis trop emportée, et bien trop prompte à souhaiter que l'on vienne à moi, puisque je ne peux venir à vous. Ta lettre est une véritable bouffée d'air pour moi qui étouffe ici. Mais ne te risques pas à un voyage si tu ne le souhaites pas. Je ne voudrais pas devenir un poids pour vous.

Et je ne te permets pas de te moquer de moi quand je te parle des mes réalisations de métal. Ce n'est pas bien compliqué, en vérité, il faut juste s'armer de patience et avoir un bon doigté, ce qui est mon cas. Avoir des saucisses de l'Emprise du Lion à la place des doigts n'aide en rien quand il s'agit de faire passer quatre anneaux dans un, crois-moi. Parfois, j'utilise mes ratés pour faire des choses un peu plus originales, cela ressemble à des sculptures. Le forgeron voit ça d'un mauvais œil, arguant tout bas que je gâche sûrement de précieuses onces de métal, mais je n'en ai cure. Si je dois être enfermée dans une tour - j'allais écrire, "entre quatre murs" mais les tours n'en ont qu'un, ces traîtresses ! - autant que je puisse occuper mon temps comme je le souhaite. Je le paie assez pour ne pas avoir à souffrir sa mauvaise mine.

Je m'emporte encore une fois, signe que je ne parle sûrement pas assez. Il me manque un exutoire, un vrai défouloir, un bon banquet tous ensemble ou une partie de chasse dans notre domaine. Peut-être même pire et moins recommandable, mais ce n'est pas très correct de parler de ça à son frère, non ? Quoique. Vous devez forcément parler de galanteries, entre hommes. Pourquoi devrais-je rester silencieuse ? Ce n'est pas juste.

Pas grand-chose n'est juste, d'ailleurs.

Pardon cher Anthelme de finir cette lettre sur une note aussi négative, mais je pense que je vais aller me défouler sur mes cerceaux de métal, mes petits maillons que j'assemble un à un, comme si je devais ainsi redonner cohérence à ma vie.

Je m'ennuie de vous,

Aria.



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Jeu 14 Sep - 0:09

Ma petite sœur .
Plus vieux et plus sage ? Je ne suis pas si vieux que ça, et je suis vexé pour le plus sage. Enfin, il est vrai que je ne rends pas la vie facile à Ariel par moment mais notre relation à toujours était ainsi, si je ne faisais plus rien, je ne serais plus vraiment moi-même non ? C’est comme si toi tu ne disais plus rien sur mes relations, tu ne serais plus ma petite enquiquineuse favorite.

Pour ce qui est de ton idée d’emmener Arthur en voyage, hé bien j’y ai pensé et plusieurs fois. A de nombreuses reprises j’ai voulu venir te voir avec lui mais pour être honnête, j’ai peur pour lui, j’ai l’air ridicule non ? Moi qui me vante en général, je suis effrayé par l’idée de faire sortir mon fils de Lydes, je ne lui rends pas service il devrait voyager comme nous l’avons fait dans notre enfance, mais je n’y arrive pas. Il suffirait d’une petite erreur et il pourrait être blessé par ma faute, je refuse cette idée, alors excuse-moi petite sœur mais je crains de ne pouvoir emmener ton neveu jusqu’au cercle.
Lorsque je pourrais venir te rendre visite, j’aimerais que tu me montres tes créations, je suis vraiment curieux de voir de quoi tu peux être capable. Et ce forgeron tu as bien raison de l’ignorer et s’il te gêne vraiment, tu sais que tu as des frères qui peuvent s’occuper de son cas, fait lui comprendre qu’on ne dérange pas une de Lydes.

Aria, petite sœur, je suis choqué que tu puisses penser à ce genre de choses, vraiment. Et pour ta gouverne, non, je ne parle jamais de mes relations avec les autres hommes, c’est peut-être étonnant mais j’aime garder ma vie privée pour moi.

Ne t’excuse pas, il est normal de réagir ainsi, à ta place je serais surement beaucoup moins conciliant, une chance pour les templiers que je ne sois pas mage. J’attendrais ta prochaine lettre avec impatience en tout cas.
Tu nous manques, Arthur me dit de te dire que tu lui manques beaucoup.

Anthelme.

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Anthelme de Lydes

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Mar 26 Sep - 23:42


Aria de Lydes
Cercle de mages d'Orlais

À Anthelme,

Cette fois, je sais que si tu es plus vieux que moi, tu n'en es pas plus sage. Sais-tu que j'ai reçu la visite de notre cher couturier ? Ariel l'avait envoyé me porter un cadeau, et je le remercie d'être si prévenant.

Anthelme, tu m'inquiètes. Je sais bien qu'après ce qu'il s'est passé, tu crains pour la vie d'Arthur, et peut-être même la nôtre ou la tienne, mais je t'assure que ce n'est pas d'Aloïs dont il faut se méfier. J'aimerais te convaincre que tu n'as rien à craindre de personne, que tu es au-dessus de tout, mais les temps me prouvent déjà que j'ai tort. Anthelme, j'apprécie ta prudence, ta prévenance et par-dessus tout, ce bouclier que tu es, toujours prêt à protéger ta famille. J'ai seulement peur que tu ne te trompes de cible.

J'aimerais tant voir Arthur grandir moi aussi, mais je comprends que tu ne veuilles pas le mettre sur des routes aussi dangereuses, surtout pour y voir une tante aigrie et déprimée à force de pourrir seule dans sa tour, occupée à s'écorcher les doigts sur des bouts de métal. J'y passe mes nerfs à défaut de pouvoir me défouler autrement : j'espère bientôt pouvoir mettre mon enfermement à profit en apprenant de nouvelles techniques magiques.

L'isolement me fait étrangement penser à toi, tu sais. J'ai beau être entourée, je n'ai personne de vraiment proche à qui me confier ou avec qui rire. Il y a bien tes lettres qui illuminent mes journées mais... Ce n'est pas de cela dont je veux parler, et je pense que tu sais très bien où je veux en venir.

Arthur est un magnifique cadeau que t'as fait Alessia, mais il est peut-être temps de voir vers l'avenir. Si je comprends qu'on puisse vivre seul et heureux, je serais soulagée de te voir accompagné. Ce n'est pas ma décision, bien sûr, mais promets-moi d'y accorder une pensée. En ce qui me concerne, je pense qu'il n'y a plus grand-chose à faire. Au moins ne serais-je pas mal accompagnée... mais la solitude me pèse parfois.

Une chance en effet que tu ne sois pas mage, et que ce soit moi qui ait hérité de ce don. J'espère sincèrement que ce qui ne me tue pas me rendra plus forte, et que je serais un jour votre bouclier à mon tour.

Je t'embrasse,

Aria


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Mer 4 Oct - 17:09

Aria.
Crois-tu que commencer ta lettre en me parlant du couturier me donnerait envie de lire la suite ? Pour être honnête j’ai failli ne pas finir ta dernière lettre.

Je t’inquiète vraiment ? Je ne vois pas où est le souci, je me méfie d’Aloïs, tout simplement parce que je ne le connais pas et que je ne veux pas qu’Ariel ait des problèmes. Toi et Ariel auraient beau me dire que cet homme ne posera aucun problème, je ne changerais pas d’avis c’est ainsi, tu devrais le savoir pourtant qu’à Orlais il faut toujours se méfier.

Pourrir seule ? Es-tu certaine ? Tu m’as pourtant bien parlé du couturier au début de ta lettre, tu ne dois pas si être seule que ça s’il te tient compagnie. Enfin, profite de ton passage au cercle pour améliorer tes dons, tu sortiras de cette prison d’une manière ou d’une autre.

L’avenir j’y pense rassure toi, je fais en sorte qu’Arthur ait un avenir et surtout qu’il ait tout ce qu’il faut pour survivre en Orlais. Il est bien plus important que moi, alors me marier de nouveau n’est pas une priorité même si cela ne m’étonnerait pas que Père m’impose un nouveau mariage.

Tu as toujours été forte Aria, c’est pour ça que c’est toi qui hérité de la magie, c’est quelque chose sur laquelle il ne faut pas avoir de doute. Mais si tu pouvais éviter de jouer le bouclier en te cherchant les ennuis ça serait bien. Tu ne voudrais pas qu’Ariel se fasse des cheveux blancs n’est-ce pas ?

Je dois te laisser pour le moment, Arthur et Ester ont volé quelque chose et je dois aller vérifier ce que c’est.

Anthelme.


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Anthelme de Lydes

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Mer 4 Oct - 17:22


Aria de Lydes
Cercle de mages d'Orlais

À Anthelme de Lydes, mon aîné,

Hé bien, si la simple mention d'un couturier t'empêche de lire mes courriers, je t'en prie, cesse donc de m'écrire. Comme si sa présence rassurante était comparable à celle d'être auprès des miens ! De quoi es-tu donc jaloux, au juste ? Il est le seul présent ici, et c'est lui que tu accables ? Je sais bien que toi et Ariel avez des obligations, et que je suis sans doute un poids trop lourd pour que vous puissiez le porter en sus de la gestion du domaine et de vos familles respectives. Je ne suis d'une demi-sœur, après tout. Je suis forte. C'est pour ça que je suis mage.

Si je m'étais tournée vers toi en priorité, quitte à te secouer dans tes certitudes et ta méfiance, c'est parce que j'avais confiance en toi, frère. Je me disais peut-être que la distance et l'application que l'on met à écrire ces mots nous assagirait. Comme j'ai eu tort !

Pense à ton avenir. Pense à Arthur. Oublie-moi entre ces pierres froides comme un cadavre vivant, laisse-moi apprendre à devenir l'arme, le monstre que tout le monde redoute. Cela vaut sûrement mieux que la froideur de tes mots. Je ne veux surtout pas occuper ton précieux temps à te soucier de moi autant que je me soucie de toi, alors, s'il-te-plaît, ne prends plus la peine de m'écrire.

Aria.


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Mer 10 Jan - 17:05


Aria de Lydes
Cercle de mages d'Orlais

Mon très cher grand frère,

J'espère que tu auras quand même ouvert cette missive... Il me faut m'excuser tout d'abord, et c'est ce que je fais. Je suis terriblement impulsive et j'ai bien conscience d'avoir un caractère difficile : tu as bien du mérite d'être mon frère, Anthelme.

Armand m'a rendu visite, et je dois avouer qu'il n'est pas étranger à la raison pour laquelle je t'écris aujourd'hui. Il est plus adulte de reconnaître mes torts plutôt que de me morfondre sur ma bêtise...

Mais assez parlé de moi ! Comment vas-tu ? Et comment va Arthur ? J'ose croire que Lydes reste calme malgré tout : entre l'Engeance et les sempiternelles intrigues politiques, je prie pour que vous vous portiez tous au mieux. Vous me manquez tellement... Et Lydes aussi, bien sûr. Voir le même paysage de ma fenêtre a quelque chose de profondément ennuyeux, et la verdure luxuriante de la maison me manque.

Je ne te demande pas si tu comptes me rendre visite un jour : entre tes obligations, ton adorable fils et la distance qui nous sépare, je comprends que tu ne puisses pas avoir le loisir de venir voir une petite sœur aussi caractérielle et changeante. Tu es le bienvenu quoi qu'il arrive, cela dit. J'adorerais recevoir la visite d'Aveline également, mais elle est bien trop occupée. Tout comme Ariel...

Oh non, regarde moi qui me morfonds encore. Je devrais être plus positive, surtout depuis que j'ai réellement commencé à m'entraîner à la magie martiale. Hors de question que je reste un poids mort une minute de plus ! Je t'envoie également un petit bijou de ma confection : il y a de fortes chances qu'il ne soit pas à ton goût (j'avoue que je ne les connais pas bien) mais ça me fait plaisir de te l'offrir. Il s'agit d'un petit bracelet de mailles en métal précieux, rien qui ne soit d'utilité sur un champ de bataille... J'espère que ça te plaira.

Je t'embrasse fort,

Aria


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