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Lun 16 Oct - 2:23



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- bird set free -

Je croyais qu'après cette nouvelle libération pour venir me loger dans l'antre rassurant de Marianis, je n'aurais qu'à craindre une éventuelle apparition de Nero ou même celle du Divin Noir. Hélas, je ne m'étais bien rendu compte que durant ma fuite, j'avais laissé une traînée de poudre qui pouvait désormais exploser à tout instant. notamment parce que j'étais un apostat, que j'avais rencontré le duc de ghislain qui pouvait tout aussi bien s'avérer être un allié qu'un ennemi. Mais aussi, j'avais accepté de remplir une mission au nom de la Carta ; une tâche que je n'avais cependant jamais accomplis puisque la cible que l'on m'avait présenté m'avait filé entre les doigts. Oui, je devais me faire un peu plus de mourront. Me rendre compte que j'avais peut-être commis la plus grosse bêtise du siècle en me rendant directement à Tévinter. J'aurais peut-être dû accepter mon destin au sein de la Tour d'Orlaïs. Accepter d'être surveillé par des Templiers qui pourraient avant tout nous protéger plutôt que de nous mettre des bâtons dans les roues. Pourtant, je ne pouvais me résigner de mes crimes. Je me souviens encore de la réaction de cet homme qui se montra plus que méfiant à mon égard alors qu'à l'époque, j'avais l'autorisation de circuler librement. Oui. Les simples mortels n'arriveront probablement jamais accepter le fait qu'un mage n'est pas nécessairement sanguinaire, ni pleinement incontrôlable. Si le Créateur m'avait légué un tel pouvoir, c'est que peut-être me jugeait-il avant tout apte à le contrôler. Peu Importe. Me voilà en train de me balader à nouveau au sein de la Capitale Tévintide. Si je fais mon maximum pour afficher un sourire courtois aux passants qui arrivent des fois à ma portée, je ne suis guère présent pour me divertir, bien sûr que non. Comme à mon habitude, j'observe les alentours et ses passants. Je suis les yeux de ma maîtresse. Une ombre, une créature qui guette ses prochaines proies. J'espère bien souvent tomber sur des nobles et leur tirer les vers du nez ; posséder des renseignements compromettants à leur égard. Mais la tâche est plus délicate. Ici, on ne se prête pas au Grand Jeu. Personne n'y participe de leur plein gré... Et d'un côté, je me dis qu'ils ont probablement raisons. Ils ne sont pas comme nous autres, les Orlésiens. Si Festif, naïf et insouciant. Voilà pourquoi on devait se méfier d'eux ; les craindre. Notamment par leur discrétion qui les rendait d'avantage mystérieux. Mais les tensions politiques entre les contrées devaient-elles m'inquiéter pour autant ? Non. Désormais, seul les désirs de Marianis devenaient des ordres à mes yeux. J'oubliais l'impératrice et sa horde de nobles même si je gardais en moi, une certaine passion pour la culture de mon pays natal. Cela va de soi. Je balaye mes pensées d'un revers de la main lorsque je suis soudainement accosté par une demoiselle que je ne reconnais pas tout de suite comme étant une naine. D'ailleurs, j'ai le culot de chercher des chaines à ses poignets et son cou avant de me rendre compte que, malgré sa nature différent de la suprématie humaine, elle n'est pas de ces créatures que l'on asservit naturellement. Je me tends alors instinctivement. Que me voulait-elle donc ? Qui pourrait se préoccuper d'un esclave si ce n'est pour le replacer sur le marché ? À moins qu'elle ne soit l'une de ses petites mains, chargées de faire le sale boulot à la place de mon ancien maître ? Qu'il réclamait vengeance et qu'il m'avait retrouvé ? Oui, je n'avais pas mis de côté cette possibilité puisque l'on ne pouvait pas dire qu'après être devenu l'acquisition de Marianis, je ne m'étais aucunement éloigné de la demeure des Pavus. Je cherche donc presque à fuir la jeune femme, m'exclamant soudainement. ≪ - Oui ? Que désirez-vous ? ≫. J'avais cherché à me montrer poli, mais au lieu de cela, j'avais pris un ton sec, montrant clairement mon mécontentement.
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Lun 16 Oct - 12:52

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Arda & Kaida
You lived like a fool and you have come to a fool’s end. ▬ MARIO PUZO

Arda avait beau vivre à Qarinus, elle avait parfois l'impression de passer la moitié de son temps à Minrathie. Tant de gens intéressants vivaient là, tant d'affaires importantes s'y déroulaient. Sa visite actuelle l'occupait depuis le début de la semaine, et elle comptait rentrer chez elle le soir même. Mais avant cela, elle avait une dernière petite chose à régler.

Quelques mois auparavant, quelques collègues du Carta, en dehors de Tevinter, lui avaient fait parvenir des nouvelles troublantes. Ils avaient loué les services d'un mage, un elfe barde venu d'Orlais, pour appréhender une ennemie à eux sans se salir les mains. Le bougre avait eu la très mauvaise idée de les rouler, et de partir sans accomplir sa tâche. Ils se dirigeait vers l'Empire, l'avaient-ils informée : si elle pouvait s'occuper de lui, ça leur rendrait grand service. Toujours prête à s'assurer la fidélité de ses amis, ainsi qu'à démontrer aux yeux du monde qu'on ne se foutait pas impunément de la gueule du Carta, Arda avait accepté de se pencher sur le sujet. Et à présent, cet elfe, elle l'avait devant elle.

Elle répondit à son ton revêche par un sourire glacial.

-"Kaida Maidh. Je m'attendais à de meilleures manières, de la part d'un homme dans ta situation."

Quand elle avait retrouvé sa trace parmi les esclaves de cet inabordable magister Pavus, il avait déjà quitté son service pour celui de la fille de l'archonte, Marianis Caelina. A partir de ce moment-là, Arda avait du se résigner à attendre avant de pouvoir l'atteindre. La mage était réputée pour être une femme dangereuse, puissante, haut placée, et se la mettre à dos aurait été problématique, surtout pour une raison somme toute minime. Mais Arda était patiente.

Bien sûr, même là, éloigné de la maison de sa maîtresse, l'elfe demeurait sous sa protection. Arda ne pouvait pas faire grand chose contre lui. Il aurait peut-être été possible de le faire disparaître discrètement, sans qu'on ne l'associe à l'affaire, mais cela restait un risque... Il ne semblait pas être un simple esclave rapidement oublié : il était un mage, un ancien barde, et la Caelina risquait de le prendre personnellement. Mieux valait éviter qu'elle ne vienne trop fouiner dans ses affaires. Sans ajouter qu'il pourrait s'avérer plus utile vivant.

Ignorant totalement sa question, elle continua, sans se presser : "Là d'où je viens, il y a un dicton qui dit que le temps a beau passer, le Carta n'oublie jamais rien. Je me demandais si tu l'avais déjà entendu ?"


▬ Gasmask
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Lun 16 Oct - 16:04



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≪ - Kaida Maidh. Je m'attendais à de meilleures manières, de la part d'un homme dans ta situation. ≫. Je me fige. Elle connais mon nom. Comment cela se faisait-il ? Moi, je ne la connaissais pas. Que me voulait-elle ? Avais-je bien raison ? Est-ce Nero qui l'avait envoyé pour me retrouver ? Ou une quelconque personne qui désirerait me faire du mal ? Dans tout les cas, quelque chose me disait qu'elle n'était pas là pour une bonne chose en ce qui me concernait. Que peut-être devrais-je me mettre en garde, ce qui me poussa d'avantage à hausser le ton. ≪ - Comment me connaissez-vous ? Je ne dois respect et obéissance qu'à Marianis. ≫. Si mes dernières paroles avaient une part de vérité, cela était aussi faux en quelque sorte. Je me devais d'être toujours du côté de la demoiselle, mais si j'osais me montrer irrespectueux envers une personne plus élevée que ma propre condition, cette dernière pouvait réclamer des réparations envers la-dite propriétaire. Je l'avais bien vu avec Nero alors que j'avais brûlé la moitié d'un visage de l'un de ses invités. J'avais été durement puni pour cela... Mais Marianis n'est pas comme le Magister Pavus. Elle ne me ferait sans doute pas fouetté comme lui l'avait fait. Ou du moins, je le supposais. Je me pensais alors pleinement sain et sauf même si rien n'était encore joué alors que je ne connaissais pas encore pleinement les attentions de la demoiselle... Du moins, jusqu'à ce qu'elle reprit la parole, évoquant la Carta. Je fis un léger pas à reculons, presque sans le vouloir, instinctivement. Ainsi elle faisait parti de la Carta ? Cela ne m'étonnait pas, et d'un côté... Je me rendais dorénavant compte à quel point cette organisation s'étendait de long en large, passant du merveilleux pays d'Orlaïs jusqu'aux tréfonds de Tévinter ; semblable à une toile d'araignée dans laquelle on pouvait se piéger. Je fais les yeux ronds. ≪ - ...Vous... Vous... faites parti de la Carta ? ≫. J'ai comme la sensation de sentir le sol s'effondrer en-dessous de moi. Il ne manquait plus à ce que les templiers ne rappliquent. Heureusement que cela ne risquait pas d'arriver... Mais la Carta... Sérieusement ? Automatiquement, je tente de me défendre, ravalant ma salive et tentant de faire bonne figure. ≪ - Comme je suis parti, la Carta ne m'a également point aidé, comme il était convenu de faire... On devrait être quitte, non ? ≫. Mais bien sûr, peut-être que cela n'est toujours pas suffisant. ≪ - Et... Et la criminelle que la Carta recherchait n'avait pas vraiment l'air d'être une criminelle, justement... Je... Je pensais que l'on ne m'avait pas tout dit à propos de... Ma mission... ≫. Je baisse la tête, n'osant plus regarder la naine dans les yeux. Oui, j'avais probablement fauté... Mais-ce que cela valait-il la peine de se faire punir pour si peu ? J'espérais que non, même si j'avais le sentiment que la Carta était loin d'être une organisation sûre. Que lorsque l'on se frottait à l'illégalité, on en payait les conséquences.
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Mar 17 Oct - 0:24

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Arda & Kaida
You lived like a fool and you have come to a fool’s end. ▬ MARIO PUZO

Son premier réflexe, quand elle révéla savoir qui il était, fut de se méfier et de se réfugier derrière le nom de sa maîtresse. Fort logique - en tant qu'esclave, ici, Marianis Caelina était plus ou moins sa seule défense contre ses ennemis - mais Arda ne put s’empêcher de le voir d'un mauvais œil. Aurait-elle agi de la même façon à sa place ? Sans aucun doute, oui. Le jugerait-elle néanmoins pour cette preuve de lâcheté ? Bien sûr.

En tout cas, ses manières intimidantes faisaient leur petit effet. Cela lui plaisait beaucoup... même s'il était moins jubilatoire de s'en prendre à quelqu'un avec qui elle n'avait pas de problèmes personnellement. Dans le fond, ses actions envers le Carta ne l'avaient pas directement affectée, elle, pas plus que celles de Zarvia, la naine qu'il avait laissé filer... Mais les avantages qu'elle espérait trouver dans la situation seraient bien pour elle, eux.

Elle cessa de sourire. "Tu comprends vite", commenta-t-elle non sans ironie. Oui, oui, elle faisait partie du Carta ; plus que ça, elle incarnait le Carta. Mais ça, Kaida n'avait pas besoin de le savoir. Il lui suffisait qu'il la voie comme une ennemie... Comme une menace.

Elle n'esquissa pas l'ombre d'un sourire en écoutant ses excuses... Ce n'est pas la première fois qu'elle entendait quelqu'un qui était en tort tenter de se justifier. Croyait-il sincèrement que ses employeurs l'auraient informé de tous les détails de sa mission ? Ce n'était pas à comprendre que servaient les larbins.

-"Permet moi de clarifier les choses. C'est moi qui décide qui est un criminel. C'est moi qui décide quand nous sommes quitte." Quant à la justice de ses décisions... Depuis quand une organisation criminelle devait-elle être juste ? "De la manière dont je vois les choses, avec ou sans notre aide, te voilà à Tevinter, comme tu le désirais." Arda se demanda vaguement si c'était vraiment ce qu'il avait voulu, être un esclave pour la fille de l'archonte. Peut-être que c'était son truc à lui ? "De l'autre côté, par contre, Zarvia est toujours au large... Grâce à toi." Les détails exact et sa responsabilité réelle dans l'affaire, elle s'en préoccupait peu. Ceci n'était pas sensé être un procès équitable.

Elle laissa quelques instants ses paroles faire leur petit effet - elle s'amusait, il fallait le dire - puis posa une nouvelle question, changeant à nouveau de sujet... "Tu as mentionné Marianis. Quels sont tes rôles exacts aurpès d'elle ?"


▬ Gasmask
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Jeu 19 Oct - 11:19



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≪ - Tu comprends vite. ≫. Je ne réagis pas face à sa remarque. Je reste de marbre, entre la défiance, la méfiance et l'inquiétude. Déjà que je me contentais d'une basse situation, les choses ne s'arrangeaient en rien pour moi. Jamais cela n'allait s'arranger. Andrasté avait pris la décision à ce que je fuis éternellement. Elle ne voulait pas me voir respirer, peut-être même espérait-elle me voir périr un jour de mes ennemis. Pourtant, j'aurais également tout aussi bien pu rester chez Nero. J'aurais pu périr lors d'un sacrifice ou sous ses coups. Si elle n'avait cessé de me mettre des bâtons dans les roues, elle avait également permis à Marianis de me retrouver, et ça, ce fut une bonne chose. Un fait sur lequel je me raccrochais malgré moi. Envers et contre tout. La naine serait alors une nouvelle épreuve que je devrais à nouveau combattre ou fuir. Oui. Peut-être que je saurais trouver un moyen afin de la contourner un jour ou l'autre. Et pour l'instant, j'avais Marianis pour me protéger d'elle... J'avais supposé également que mes justifications suffiront à convaincre la demoiselle que je n'étais pleinement pas fautif de la fuite de Zarvia, mais non. Elle ne voulait pas l'accepter. Bien au contraire. Elle affirma également que même si j'étais parvenu à mon but de moi-même, j'avais malgré tout eu ce que je voulais et pas eux. Je me serais certainement emporté dans une autre situation, mais pas présentement. J'avais bien compris que la Carta était une organisation criminelle un peu trop structurée. Si je voulais m'en sortir sain et sauf, mieux valait ne pas les provoquer et, à la rigueur, accepter pleinement sa faute pour faire profil bas avant de trouver un nouveau compromis. Et il semblerait qu'Arda en ait trouver un même s'il semblerait qu'elle ne s'exprime pas totalement dessus puisqu'elle évoque soudainement Marianis, demandant quels sont mes rôles auprès d'elle. Je cherche un instant mes mots, ne désirant aucunement mettre ma maîtresse à dos à son tour et ne voulant également pas m'attirer d'avantage de mésentente avec la Carta. ≪ - Je la sers, tout simplement. Ce qu'elle m'ordonne de faire, je l'exécute. ≫. La vérité, c'est que je n'avais pas vraiment d'ordres précis, même si j'avais une mission en particulier que je devais appliquer et qu'elle m'avait attribué, connaissant mes anciennes activités de barde ; celle de surveiller les alentours et de récolter les informations qui pourraient lui être bénéfiques. D'ailleurs, je me disais soudainement que je devais probablement parler de mes mésaventures avec la Carta et de ma nouvelle rencontre avec Arda. Peut-être qu'elle pourrait, en effet, trouver une solution à ce problème qui ne pouvait plus durer.
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Dim 12 Nov - 1:04

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Arda & Kaida
You lived like a fool and you have come to a fool’s end. ▬ MARIO PUZO

La réponse de l'elfe était on ne peut plus évasive. Il faisait ce qu'on lui ordonnait ? De la part d'un esclave, ce n'était pas une grande surprise. Elle claqua la langue impatiemment : "De toute évidence." Elle n'avait pas spécialement envie de perdre son temps à tourner autour du pot de la sorte... Et de toute façon, elle avait déjà sa petite idée sur les occupations de Kaida, ce qu'elle expliqua en continuant : "Je suppose que tu n'as pas envie d'être plus spécifique que ça ? Il faut me comprendre. Je suis quelqu'un de curieux."

Elle s'approcha un peu, comme pour lui faire une confidence. Malgré son attitude sûre d'elle, elle demeurait sur ses gardes : Kaida était un mage, loin d'être sans défenses malgré sa condition. Elle n'était d'ailleurs pas venue seule... Un autre membre du Carta l'accompagnait sous ses ordres, surveillant discrètement l'échange un peu plus loin... Mais, idéalement, aucune intervention ne serait nécessaire.

-"Je veux dire, c'est étrange, n'est-ce pas ? Une personne comme Marianis n'aurait qu'à aller sur le premier marché venu pour se trouver un esclave... Et pourtant elle se cause tant de difficulté pour toi. Qu'est-ce qui te rend si spécial ? Ta magie, ton passé de barde ? Plus je me renseigne à ton propos, plus je m'intrigue."
Espionnait-il pour elle ? C'était la théorie de la naine pour l'instant. Idéalement, Arda aurait aimé le pousser à espionner pour elle à sa place - la fille de l'archonte devait être une personne intéressante - mais c'était ambitieux... Le risque étant qu'il décide de lui rapporter cette entrevue à la place. Pour l'instant, elle se contentait de sonder le terrain.  


▬ Gasmask
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