Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Jeu 1 Fév - 15:03




Ariel & Aloïs
I want you in my life forever


Aloïs cligna des yeux, laissant sa vision s’habituer à la luminosité de la pièce. Pendant un instant, et même s’il avait reconnu le plafond de la chambre de son compagnon, il ne comprenait pas ce qu’il pouvait bien faire ici. Le Templier se souvenait de l’horreur qui s’était abattu sur Jader, des Engeances, de l’incendie, de la douleur – qui était d’ailleurs toujours présente. L’effroi de la guerre, de ne pas pouvoir gagner, de ne pas pouvoir sauver de vie. Le plafond qui lui tombait dessus, brisait son poignet et sa certitude de ne jamais revoir Ariel. Etait-il ?... Non. Il avait à nouveau fermé les yeux avec un gémissement un peu pitoyable, mais son poignet le faisait trop souffrir et lui semblait bien trop lourd pour qu’il soit mort. Il se souvenait, à présent, du bateau, du voyage jusqu’à Lydes et... « Ariel ! ».

Son cœur se mit à battre plus fort alors qu’il ouvrait enfin les yeux, totalement, cherchant autour de lui d’un air perdu. Lorsque son regard se posa enfin sur son compagnon, tout près de lui, le Templier s’autorisa un sourire. Il voulut se redresser et, par réflexe, s’appuya sur ses deux mains, avant de lâcher un grondement sourd de douleur. Ce fut à ce moment-là, néanmoins, qu’il réalisa qu’il était non seulement couché, mais en plus nettoyé, changé et... Plus ou moins soigné, sa main étant « plâtrée ». Il afficha à nouveau un air perdu, et tendit un bras pour toucher Ariel, comme pour s’assurer qu’il était bel et bien là. « Ariel... Je suis désolée » répéta-t-il plus doucement en se rappelant s’être plus ou moins effondré dans ses bras, le soulagement d’être rentré à la maison passé. Tout son corps lui faisait mal, mais cela restait supportable et, plus que les nombreuses brûlures superficielles, il devait surtout ménager son poignet. « Combien de temps... Je dors depuis combien de temps ? »

Il ne quittait plus Ariel des yeux – son Soleil était actuellement son seul réconfort. Doucement, il parvint à se relever légèrement pour s’appuyer contre la tête de lit, et tendre piteusement son bras valide vers son compagnon. Il voulait un câlin, il voulait un baiser, il ne voulait plus jamais, jamais le quitter. « C’était... C’était horrible... » souffla-t-il doucement en sentant sa gorge se serrer et une larme brûlante rouler sur sa joue. Brûlantes comme ses lèvres inquiètes qui voulaient se délier, comme le souvenir âpre du feu autour de lui et sur sa peau : « Mon Soleil... Embrasse-moi, et dis-moi que tout va bien ici, je t’en supplie... »

HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Mar 6 Fév - 17:28




I don't want to leave you anymore

I'm not going to let you leave this place

    Oh, comme Ariel aurait aimé pouvoir faire plus que prendre son mal en patience, à tourner en rond comme un lion en cage, tandis que sa famille et l'homme qu'il aimait se jetaient dans la  gueule du loup. Ou plutôt, la gueule des Engeances. Son statut de Chevalier d'Orlaïs lui avait paru bien inutile, alors qu'il parcourait nerveusement les couloirs, Juliette dans les bras, en essayant de ne pas lui communiquer ses angoisses. Armand avait frôlé la mort, et voilà qu'il repartait déjà au coeur de la bataille. L'en dissuader ? Ariel y a songé, mais n'a même pas essayé. Les de Lydes sont têtus, c'est ainsi.

A présent, il faut voir le résultat. Jader est tombée, et même s'il a récupéré tout le monde en un seul morceau -et en plus une enfant ramenée par Alaric à laquelle ce dernier semble s'être déjà bien attaché- Aloïs est dans un état relativement... Lamentable. Au fond, ce n'est rien de grave. Un poignet cassé, quelques contusions, une grosse frayeur... Rien de mortel, et c'est ce qui rassure l'héritier de Lydes.
Néanmoins, voir son amour dans cet état reste quelque chose de difficile à vivre. Ce qui ne l'empêche pas de rester à son chevet la plupart du temps, ne s'accordant des pauses que pour s'occuper un peu de sa fille, ou se reposer l'espace de quelques dizaines de minutes.
Jusqu'à ce que, enfin, Aloïs ne revienne à lui. Doucement, Ariel passe une main sur la joue de son amant en un geste rassurant.

- Calmes-toi, tout va bien. Tu es resté inconscient un peu plus d'une journée, ça a permis de te soigner correctement, c'est déjà ça. Tout en laissant sa paume calée contre la joue du Templier, le de Lydes se penche pour venir effleurer ses lèvres des siennes, tendrement. Tu m'as inquiété. Est-ce que tu aurais faim, ou soif ? Tu vas devoir rester alité encore un peu et reprendre des forces, juste pour être sûr que tout aille bien. Alors n'envisages pas me fausser compagnie avant un bon moment, sinon je jure devant Andrasté que je t'attache au montant du lit.

Oui, il est sérieux ; et oui, il le ferait.

.SHADOW
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Jeu 8 Fév - 20:35




Ariel & Aloïs
I want you in my life forever


La présence d’Ariel à ses côtés était un véritable soulagement pour Aloïs, comme un baume naturel, tranquillisant sa panique, apaisant son anxiété et calmant même quelque peu la douleur de son poignet. C’était psychologique, il le savait : toute son attention était portée sur la seule chose qui comptait pour lui ; le reste était laissé de côté pour un temps. Détailler cet être magnifique qu’est son compagnon l’apaise, lui fait oublier les horreurs qu’il a pu voir. Le contraste est saisissant entre Ariel et les monstres qu’il a pu affronter, entre la tranquillité de Lydes et le chaos de Jader... La gorge d’Aloïs se serre, mais il tente d’oublier ce qu’il a pu voir, se concentrant sur le visage de son rayon de soleil personnel, sa bouche, ses paroles.

Un peu plus d’une journée ?... Aloïs accuse le coup, hagard. Plus d’une journée – en effet, ça avait laissé tout le loisir du monde à un médecin ou il ne savait qui de s’occuper de son cas. « Je suis désolé... » répéte-t-il doucement, en finissant par se calmer lorsqu’il sent les lèvres de son bien-aimé effleurer les siennes. Il sait que ce sentiment d’apaisement ne durera pas, mais il s’y accroche avec toute la force de son esprit. « Oui, mais je ne veux pas que tu partes. » ses doigts valides cherchent le vêtement d’Ariel pour s’y agripper tandis que ses yeux s’écarquillent légèrement. Il avait soif plus que faim, mais il ne voulait pas voir le brun s’éloigner, quitter la pièce. Pas dans l’immédiat. Qu’il fasse appeler quelque serviteur : n’étaient-ils pas là pour ça ?

Un soupire s’échappe de ses lèvres, et le blondin a l’impression que rien ni personne ne serait capable de lui arracher un sourire actuellement, même si son compagnon est sur le point d’y arriver – laissons un peu de suspense. Son regard dérive à nouveau dans le vide, quelque part autour d’Ariel. Au moins, tout va bien ici, même si son état a inquiété. « Je suis désolé, » répéta-t-il doucement, « je... » Son cerveau prend du temps avant d’imprimer ce que viens de dire Ariel, et il secoue finalement la tête en laissant un sourire s’étirer sur ses lèvres, amusé. « Eh bien, peut-être que je ferai semblant de partir, alors, lorsque je serais remis sur pied, et... Tu pourras m’attacher à loisir. » Un instant, une étincelle passe dans ses yeux, son sourire se fait plus franc, plus taquin, alors qu’il cherche le regard d’Ariel avec malice, ayant une toute autre vision de la chose en tête.

Puis, finalement, l’étincelle passe et, rapidement, il redevient sérieux. « Je ne veux plus te quitter, Ariel... Je ne veux plus jamais partir... » soupire-t-il sans vraiment faire attention à ce qu’il dit, sans se rendre compte qu’il ouvre grand la porte aux idées qu’Ariel lui soufflent et lui répètent depuis qu’ils sont ensemble – idées qui ont certainement fini par se frayer un chemin jusqu’à son esprit. « Tu es l’amour de ma vie... » souffle-t-il, la gorgée serrée. « Je n’ai pensé qu’à Juliette et toi... J’ai eu si peur... Si peur qu’on soit séparé... »


HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Lun 12 Fév - 10:51




I don't want to leave you anymore

I'm not going to let you leave this place

    Les doigts d'Ariel caressent doucement la joue de son amant tandis qu'il le contemple silencieusement, à l'écoute. Il ne l'avouerait probablement jamais à haute voix, mais il a eu peur de le perdre, et cette simple pensée lui coupe le souffle. D'un signe de la main, le de Lydes interpelle une jeune domestique, si discrète qu'elle se faisait jusque là parfaitement oublier dans un coin de la pièce, et lui ordonne de quelques mots brefs d'aller demander en cuisines à ce que l'ont prépare quelque chose pour Aloïs.

La servante partie, Ariel reporte toute son attention sur le Templier, avec un sourire amusé. Malgré tout, il ne perd pas le nord, le Martell. C'est rassurant de voir qu'il peut encore plaisanter et sourire. Ce merveilleux sourire dont l'aîné ne se lassera jamais, il en est certain.

- Cesse de t'excuser. Et ne donne pas de crédit à mes mauvaises idées, sinon je vais avoir de les mettre en pratique. pouffe-t-il en glissant une main dans la sienne, entrelaçant leurs doigts. Néanmoins, bien vite le ton redevient plus grave. L'héritier de Lydes laisse échapper un infime soupir... Mais ne manque pas cette perche monumentale qui lui est tendue, qu'il compte bien évidemment saisir. Ce serait trop bête de la manquer.

- Alors reste. Ne pars plus. Quitte les Templiers, au diable Val Royeaux et son maudit Cercle. Si tu m'aimes vraiment, si je suis bel et bien l'amour de ta vie, ne m'inflige plus pareille inquiétude. Je te veux auprès de moi, chaque jour qu'Andrasté fera.

Oui, c'est purement égoïste. Ariel en est conscient, même s'il préfère se dire que de cette façon, il sera plus à-même de le protéger. La vérité, c'est qu'il en a assez de voir toutes les personnes les plus précieuses à ses yeux se disperser aux quatre coins de Thedas pour risquer bêtement leur vie.

.SHADOW
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Lun 12 Fév - 22:39




Ariel & Aloïs
I want you in my life forever


Aloïs n’a jamais tant aimé cette capacité qu’ils avaient, avec son compagnon, à pouvoir se comprendre sans mot. Quand Ariel envoie l’une des domestiques – que le Templier n’avait d’ailleurs même pas vu – lui faire préparer quelque chose, le soulagement qui passe dans son regard est immense. Il ne veut surtout pas être seul, il ne veut personne d’autre qu’Ariel ; le seul qui parvient encore à le faire sourire alors qu’intérieurement, le blondin est hanté par les images de la ville en feu, des Engeances, par les cris de ceux qu’il n’a pas pu sauver. Le sourire qu’il a pu afficher, le sous-entendu lubrique qu’il a pu glisser, tout disparaît rapidement pour redevenir sérieux. Sa gorge se serre tandis qu’il murmure ce qu’il a sur le cœur, serrant doucement entre ses doigts ceux qu’Ariel à entrelacés aux siens.

Un voile sombre passe dans son regard. Doucement, du pouce, il caresse la main d’Ariel sans la lâcher, des yeux plein de tristesse posée sur son amour. Aloïs est touché, presque plus blessé que lorsque ce plafond en feu lui est tombé dessus. Comment Ariel peut-il un seul instant douter de son amour, ou faire mine d’en douter, et s’en servir contre lui ? Le Templier détourne le regard, ne pouvant le supporter. Il a dû mal à retenir les larmes qui veulent s’échapper ; c’est trop pour lui, et le Templier finit par sangloter avec autant de retenu qu’il en est capable. « Tu es injuste... » Bien que sa voix soit brisée, le blondin tente de garder contenance. Durant quelques secondes, la pression qu’il exerçait sur la main d’Ariel diminue tandis qu’il hésite à la lâcher... Mais Aloïs ne peut s’y résoudre. « Si tu savais... Si tu savais comme c’est dur, d’être loin toi et de... »

Aloïs se coupe, parce qu’il a perdu sa phrase, parce qu’il se perd, parce qu’il ne sait plus quoi dire – surtout parce qu’il ne veut pas hoqueter comme un idiot entre deux paroles. Mais il repense à tous ses voyages éreintants et bien trop réguliers qu’il faisait, lui, pour venir rendre visite à son amant, à Lydes. Et à la discussion qu’il a eu avec Marian... « Tu sais, il y a des choses que je ne t’ai pas dit... Que je n’ai dit à personne, en fait. » un léger sourire finit par étirer ses lèvres. Un sourire fatigué, et son regard esquivait toujours celui d’Ariel. « J’ai sauvé un mage... J’ai aidé un mage à s’échapper, une fois... » Il en est un peu fier même si, par la suite, il a toujours craint qu’on ne le démasque. « Ariel... Mon Soleil... Tu n’as pas le droit de douter de moi, toi aussi... » Le jeune homme finit par reposer les yeux sur son compagnon, lentement. Il est épuisé de se demander où est sa place, depuis de si longues années. Il est épuisé de lutter contre Ariel, depuis de si longues semaines.

« Je... D’accord. » Après quelques secondes sans répondre, la sentence tombe. Un léger sourire s’étire sur ses lèvres, et il lâche doucement la main d’Ariel pour glisser la sienne sur sa joue, dans ses cheveux. Petit à petit, la tristesse disparaît de son regard, comme s’il renaissait, comme s’il redécouvrait son amant, s’émerveillant un peu plus à chaque seconde qui passaient. « Si tu te sens capable de me supporter tous les jours... Et de supporter mon... Seuvrage... J’ai bien trop envie de rester avec toi pour te prouver chaque jour que mon amour n’a pas de limite... » Le Templier ferme les yeux, quelques secondes, en s’imaginant la vie aux côtés d’Ariel sans avoir à faire une semaine de voyage. Et son sourire s’étire finalement un peu plus, pour devenir radieux : « Chéri... J’ai tué une Engeance. »

HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Jeu 15 Fév - 11:43




I don't want to leave you anymore

I'm not going to let you leave this place

    Ariel vient de faire montre d'un égoïsme monstrueux ; il le sait. Ô combien il en est conscient. Le regrette-t-il ? Pas réellement. C'est ainsi qu'il est, au moins en est-il conscient, ce qu'il juge être déjà pas si mal que ça. Il pourrait faire des efforts pour s'améliorer, mais il n'en a pas vraiment envie. Pourquoi serait-ce à lui de changer ? Il se convient parfaitement ainsi.
En revanche, il s'en veut de blesser Aloïs. Ses mots l'ont atteint, il le voit bien. Un pincement au coeur, il ne le quitte pas du regard pour autant. Il obtiendra ce qu'il veut. Autant pour lui que pour le propre bien de son amant. S'il venait à le perdre, le de Lydes avait l'impression que son monde s'effondrerait. Bien sûr, il aurait encore sa fille, sa magnifique petite princesse, mais ce ne serait pas pareil.

Aux révélations du Templier, Ariel ne peut retenir une expression de surprise. Il a aidé un mage à s'échapper du Cercle ? Andrasté lui vienne en aide si jamais Seneca l'apprenait... Raison de plus pour qu'il vienne vivre à Lydes, auprès de lui. Si loin, à Val Royeaux, il n'aurait jamais le temps d'intervenir en sa faveur. Et il n'est pas certain que Aveline fasse quelque chose pour lui, même en connaissance de cause. Elle ne voudrait pas compromettre sa position à la cour impériale, et même s'il lui en voudrait, Ariel comprend ses raisons. Evidemment. A Orlaïs, il en va ainsi. Les apparences priment sur le reste.

Pourtant, c'est un sourire qui vient bien vite éclairer la mine de l'héritier de Lydes, alors qu'il se penche une nouvelle fois vers Aloïs pour déposer un baiser sur sa joue. Il a gagné. Son amour restera finalement avec lui, et cessera ses allers retours infernaux. La persévérance, ça paie toujours.

- Evidemment que je suis capable de te supporter tous les jours, idiot. Sinon je ne t'aurais jamais demandé de vivre avec moi. ... Tu as tué une Engeance ? Mais tu n'es pas Garde des Ombres, qu'est-ce qui t'a pris ? Il faut que tu sois comme tous les héros et autres chevaliers des grandes histoires, n'est-ce pas ? Inconsidérément courageux. pouffe-t-il en lui volant un baiser, un sourire toujours accroché aux lèvres.
Je suis si fier de toi.

Enfin, la domestique revient avec un plateau comportant à peu près tout ce dont pourrait rêver Aloïs pour soulager sa faim et sa soif, qu'elle dépose révérencieusement sur la petite table voisine du lit, avant de s'incliner respectueusement et de sortir sur le commandement d'Ariel.

.SHADOW
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Jeu 15 Fév - 23:14




Ariel & Aloïs
I want you in my life forever


Aloïs savait pertinemment qu’un jour ou l’autre, il aurait cédé à Ariel. Parce que, au fond, même s’il essayait de se prouver quelque chose à lui-même... Il en mourrait d’envie. Mais que son compagnon lui arrache cette victoire de manière si violente était, quelque part, vraiment blessant. Il sait très bien que, contrairement à Ariel, il était trop romantique – certainement trop pour son propre bien. Mais il aurait vraiment aimé que les choses se passent autrement. Peut-être, finalement, en avait-il trop attendu d’Ariel. Peut-être était-il trop naïf pour voir que, depuis le début, il se faisait manipuler. Aloïs parle pour sauver les apparences, mais il est soudain assailli par le doute. Toute l’admiration qu’il toujours pour le de Lydes et qui, habituellement, transparait dans son regard... Tout a disparu. Il ne reste plus que la froide déception d’un esprit qui s’égare et se pose trop de questions. Se fait-il manipuler depuis le début ? Cela ne serait pas étonnant, pour un adepte du Grand Jeu. Son sourire s’efface, progressivement, pour ne plus laisser place qu’à un masque glacial de neutralité, surtout face à l’air surpris d’Ariel. Si même son Soleil doutait de lui... Le Templier avait juste envie de quitter la pièce, et de s’isoler pour réfléchir. « Ariel, je ne sais pas si... »

Ce n’est qu’un murmure, une phrase qui meurt au fond de sa gorge avant d’être achevée. Les lèvres d’Ariel sur ses joues on quelque chose d’électrisant, et semble réveiller le Templier chamboulé. Doucement, il relève les yeux vers ceux d’Ariel, observe son sourire, et ses lèvres lui font echo sans qu’il ne s’en rende compte. L’adrénaline pulse soudainement dans ses veines, comme pour sortir de ce cauchemar, de ces pensées négatives qui ne cessent de tourner dans son esprit depuis qu’il a vu Jader en flamme. Et ses yeux. Ses yeux ne mentent pas. Il le sait, il en est certain. Comment a-t-il pu laisser un nuage passer devant son soleil personnel ? Comment a-t-il pu se laisser pervertir, et laisser pervertir l’image qu’il a de son amour, par la douleur et la peur qui ne le quitte plus depuis plusieurs jours ? Quelques larmes chaudes coulent à nouveau le long de ses joues, tandis qu’il se redresse pour venir chercher un autre baiser, oubliant son corps meurtri pour embrasser Ariel, glisser sa main sur sa joue, ses cheveux, sa nuque, l’embrasser jusqu’à y perdre son souffle, se moquant éperdument du retour de la domestique. Comment a-t-il pu douter, lui, l’inébranlable amant ? Ce n’est plus à Ariel qu’il en veut, mais bien à lui-même. Parce que c’est bien pour ses qualités, autant que ses défauts, que le Martell est tombé amoureux du de Lydes. Et vient d’en retomber amoureux, encore.

« Je l’ai tué parce qu’elles nous ont attaqué... J’en ai tué une, et blessé une autre... Je n’ai jamais cherché à être un héros. » un sourire un peu plus timide étira ses lèvres tandis qu’il le dévorait du regard, avant de pouffer un peu. Il était épuisé, et il se détestait pour ça. Pour ces sauts d’humeur, ces doutes qui n’ont pas lieu d’être, et qu’il ne partagerait jamais. Il était celui qui croyait en Ariel et en leur amour plus qu’en tout autre chose... Il était le romantique, et cela ne devait pas changer. De son bras libre il chercha à attirer Ariel contre lui. Aloïs avait besoin de le sentir, de l’avoir près de lui. « Tu es fier de moi, vraiment ? » Il sait très bien que oui, il suffit de regarder son amant pour le voir, mais il ne peut s’empêcher de demander, oubliant un instant les vertues de la modestie. Ce n’est pas souvent qu’on lui dit explicitement être fier de lui. Ses doigts effleurent la mâchoire de son compagnon, un moment, avant qu’il ne murmure : « Ariel... Ne me laisse pas faire de bêtises, s’il te plaît. Jamais. »

Evidemment, son amant ne peut pas savoir de quoi il parle exactement, mais c’est mieux ainsi. En souriant, Aloïs vient chercher un autre baiser, rapide, léger, avant de bien vouloir relâcher un peu Ariel pour se réinstaller confortablement pour manger, masquant au mieux sa grimace de douleur lorsqu’il doit se tortiller pour s’asseoir bien droit. « Je peux écrire ma lettre de démission dès que j’ai terminé de manger, si tu veux. Comme ça, ce sera fait, on ne pourra pas revenir dessus. » il hocha solennellement la tête, avant d’esquisser un sourire un peu plus taquin : « Est-ce que mon Seigneur aurait l’amabilité de me servir un peu de poulet, de pommes de terre et un grand verre d’eau ? » Aloïs pouffa un peu, en le détaillant avec cet air d’amoureux transi qu’il avait parfois – assez souvent, finalement. « Moi aussi, je suis fier de toi... Même quand je ne vais pas bien... Même quand je doute des choses les plus fondamentales... Tu es là, juste là, tu me rappelles quelles sont les choses essentielles et tu me fais sourire... »

HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Lun 19 Fév - 12:57




I don't want to leave you anymore

I'm not going to let you leave this place

    Bien qu'il se rende compte qu'il y a quelque chose qui dérange son amant, Ariel ne parvient pas pour autant à comprendre quoi. Ni pourquoi. Est-ce son comportement qui l'indispose ? Peut-être est-il allé trop loin... Même pour un condensé de gentillesse et de magnanimité comme Aloïs. Durant quelques instants lui paraissent une éternité, l'héritier de Lydes craint d'avoir perdu la confiance de son amour. Que par son attitude, peut-être, il ne soit parvenu à le faire douter de ses sentiments. Des sentiments qui sont pourtant sincères, comme ils ne le sont que trop rarement en dehors de sa famille. Car s'il porte un amour inconditionnel aux siens, Ariel est bien moins compréhensif avec tout intrus qui se présenterait. Comment le Martell était-il parvenu à se frayer un chemin au travers du coeur pourtant bien protégé d'Ariel ? Ah, c'est une question à laquelle le principal concerné aimerait avoir la réponse, lui aussi.

Bien vite, ces doutes s'effacent. Le Templier -ou bientôt l'ex Templier plutôt- fait fi de la douleur pour venir quérir quelques baisers, qu'il lui rend avec plaisir, tout comme ses caresses. Quand il songe qu'à présent, Aloïs sera tout à lui, et qu'il pourra bénéficier de ce genre d'attentions quand bon lui semble sans avoir à souffrir de la distance qui les séparait autrefois, son coeur s'emballe quelque peu. La perspective est charmante.
Sans protester, il se laisse attirer contre lui, mais prend garde en s'installant de ne pas le brusquer. Du bout des doigts, il lui caresse la joue, suit la ligne de sa mâchoire pour rejoindre l'autre, tout en le couvant du regard.

- Evidemment que je suis fier de toi. Et il est hors de question que tu fasses quoique ce soit de stupide, surtout pas à présent que nous pouvons finalement profiter l'un de l'autre sans avoir à craindre une énième séparation. Opinant du chef sans se départir de son sourire, Ariel s'écarte de son amant pour lui composer l'assiette demandée, et se permet d'ajouter quelques légumes au tout, quand bien même il ne les a pas demandés. Je ne veux plus rien voir dans cette assiette, tu as besoin de reprendre des forces, mange tout. Quant à ta lettre de démission, je serais ravi de te voir la rédiger ensuite, évidemment.

Touché par les paroles de son amant, Ariel revient ensuite se lover contre lui, glissant un bras sous le sien et déposant la joue contre son épaule. Pour un peu, il prierait presque le Créateur pour que, enfin, tout se passe pour le mieux, et que ce soit la fin des ennuis.

.SHADOW
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Mar 20 Fév - 15:48




Ariel & Aloïs
I want you in my life forever


Un sourire bienveillant s’étire sur les lèvres d’Aloïs pour ne plus le quitter. Du moins, il aimerait bien que ce sourire ne le quitte plus, tout comme la présence d’Ariel à ses côtés. Penser, d’ailleurs, que c’est à présent le cas, qu’ils pourraient désormais vivre ensemble... Ça lui paraît presque impossible. Aloïs a l’impression que, dans quelques jours, il devrait reprendre la route et quitter son amour pour quelques mois encore. Mais non, pourtant, et cette perspective le remplie de joie, tout particulièrement lorsque, après l’avoir servi, Ariel vient se lover contre lui, faisant regretter à Aloïs de ne pas avoir ses deux mains valides pour pouvoir le garder contre lui en mangeant. « Tout ça ? Mais qu’est-ce que tu m’as rajouté ? » pouffa le blondin, l’œil taquin, en poussant un peu un légume du bout de sa fourchette. Avant de l’engloutir ; il n’avait rien contre la verdure.

Lorsqu’il eut terminé de manger, Aloïs ne réclama pas immédiatement un morceau de papier. Oh, il n’avait pas oublié ; et même si cela lui avait échappé, il savait pertinemment que ce n’était pas quelque chose sur lequel Ariel ferait l’impasse. Mais le futur ex-Templier préféra commencer par poser l’assiette plus loin, en faisant attention à son poignet et à son amant, et se blottit à nouveau contre lui. Il devait avoir ne pas être serein vis-à-vis de cette lettre, être quelque peu anxieux par rapport à ce que le futur lui réservait. Quitter les Templiers était un saut dans le vide pour Aloïs, même s’il avait – et heureusement – Ariel pour le soutenir.

Le jeune Martell soupira un peu, avant de se décider à glisser une main sous la chemise d’Ariel, tendrement, pour caresser son ventre, et remonter doucement vers son torse. Finalement, il se redressa – avec l’obligation de ne pas bouger, il ne tenait pas en place – et vint voler quelques légers baisers à Ariel en commençant à lui enlever sa chemise : « Je sais bien que certaines choses ne seraient pas prudente à effectuer, à l’heure actuelle... » murmura-t-il en rougissant. « Mais j’ai juste... J’ai juste besoin de te voir, et de te sentir contre moi. » Il hocha légèrement la tête, avant d’ôter lui-même sa chemise, retenant quelques grimaces, dévoilant son corps meurtri, commotionné et brûlé par endroit. Aloïs voulait juste sentir la peau d’Ariel contre la sienne ; et il lui offrit son plus beau sourire pour l’y encourager.

HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Ven 2 Mar - 11:44




I don't want to leave you anymore

I'm not going to let you leave this place

    La réflexion de son amant face aux légumes qu'il lui a ajoutés dans l'assiette lui tire un léger rire. Allons, ce n'est pas un peu de verdure qui allait effrayer un fier Templier qui est venu à bout d'une Engeance à lui tout seul, non ? Même s'il songe avec une satisfaction certaine que Templier, à présent Aloïs ne l'est plus. Et voilà qui est tout à fait pour le ravir. Mais la verdure est bien vite avalée, tout comme le reste de son repas d'ailleurs. Un sourire ravi aux lèvres, Ariel le laisse déposer la vaisselle plus loin pour ensuite revenir se lover contre lui, en faisant de même de son côté.

En revanche, c'est un sourcil perplexe qu'il arque en sentant les doigts du Martell se glisser sous le tissu de son haut, venant ensuite lui ravir quelques baisers. Ce genre d'exercices, s'ils n'ont rien de désagréable et que dans une autre situation il s'y serait plié avec plaisir, ne sont pourtant pas conseillés dans l'immédiat étant donné l'état dans lequel se trouve le cadet. Grognant vaguement en signe de protestation, Ariel finit pourtant par céder au caprice de son amant. Qui pourrait résister à une moue aussi adorable que la sienne ? Le de Lydes se redresse légèrement pour mieux se réinstaller, dos contre les coussins qu'il a relevés, puis ouvre son vêtement pour en écarter les pans. Délicatement, il pose les mains au niveau des hanches d'Aloïs et l'attire à lui, l'allongeant sur son torse, les jambes de ce dernier entre les siennes. Là, il caresse affectueusement la chevelure blonde du jeune homme, après avoir calé sa joue contre le sommet de sa tête.

- Reposes-toi, chéri. On s'occupera de tout le reste plus tard. Je reste avec toi.

.SHADOW
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Lun 5 Mar - 14:44




Ariel & Aloïs
I want you in my life forever


Le rire d’Ariel est la plus belle chose qu’il fut donné à Aloïs d’entendre. Sans objectivité, évidemment, mais le résultat était là : tout ce qui faisait son compagnon était une source de joie et de réconfort pour le futur-ex-Templier. Du moins, lorsque celui-ci n’usait pas fourbement des faiblesses du blondin pour le faire plier à sa volonté, et écorché son cœur quelques instants par la même occasion – même si ce n’était absolument pas voulu. Les grognements qui échappèrent au de Lydes lorsqu’Aloïs laissa ses mains le caresser de la même manière que s’il avait voulu s’adonner à un certain sport de chambre le fit rougir jusqu’au oreille, avant de laisser entendre que ce n’était pas ce qu’il voulait, dans l’immédiat. Oh, s’il avait été en pleine forme, nul doute qu’Aloïs n’aurait pas rechigner à faire l’amour à son amant ; mais de toute évidence, aucun des deux ne le voulait à l’heure actuel. Parce que c’était plus prudent comme ça.

« Merci... » soupira Aloïs en laissant Ariel lui présenter son torse et s’installer – le laissant également l’installer lui-même. Ainsi caler contre Ariel, son torse contre le sien, il lui semblait être au paradis. Pardon, il était au paradis. Sentir sa peau contre la sienne lui procure une sensation de chaleur, de réconfort et de bien-être qu’il n’aurait jamais cru possible après l’enfer qu’il avait vécu et vu. Mais tout son monde, celui qui comptait vraiment, était là, au creux des bras de son amant, et Aloïs laissa échapper un petit soupire d’aise en nichant son visage dans le cou d’Ariel, glissant son bras valide autour de sa taille. « Tu ne peux pas savoir à quel point je t’aime, et tout ce que je suis prêt à faire pour toi... » Il n’avait pas vraiment fermé les yeux, mais se sentait bien, tellement bien. « Ah, si on pouvait rester comme ça pour toujours... »

HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

- Sujets similaires