Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Dim 3 Sep - 17:53






► 10:39 - Denerim | why do you are even here ?
Une ombre de trop
Itzal & Lachlan
Attablé dans un coin sombre de la taverne, le quidam observe les allées et venues de la serveuse ; de nombreuses tables sont animées en cette soirée. Presque toutes, à vrai dire, excepté la sienne vide ainsi qu'une celle d'une âme désemparée. Celle-ci, marchand récemment endetté, noie ses problèmes dans la boisson présente ici chaque soir depuis une semaine. L'humeur n'est pas au beau fixe et ignorant les multiples relances, la plupart de ses amis ont retourné leur veste ; désormais le bougre est fiché en raison du contrat pour sa tête. Et le Corbeau est présent afin de remplir sa mission. Discrètement, les doigts enroulés autour de son verre, il lorgne le malheureux soupirant dans sa barbe. Aucun soupçon jusqu'à présent ; lui-même paraît n'être qu'un vagabond en quête de tranquillité, son bon pichet empoigné et prêt à être vidé. Les heures défilent ainsi, sans qu'il ne bouge plus en avant le petit doigt. De la patience, il en a à revendre, et l'assassinat n'en sera que plus aisé si sa cible n'est même plus capable de marcher droit. Dans son élément, il vérifie que ses stylets doubles sont bien à leur place attachés à sa ceinture ; à côté de sa sarbacane ainsi que sa flûte. Quand il effleure cette dernière, l'envie est là. Il s'abstient cependant. Tout à l'heure.

Noyé dans le brouhaha et à l'abri des regards, excepté le sien, le marchand se lève de table puis se dirige vers la seconde sortie à l'arrière de la taverne. Tel un voleur n'ayant pas suffisamment afin de payer ses consommations, il s'évapore dans la nuit sombre tandis que Itzal règle les siennes et lui emboîte secrètement le pas. Glissant suffisamment d'espace entre eux deux, il constate malgré tout la difficulté avec laquelle sa cible avance une fois à l'extérieur : titubant, s'aidant des murs à proximité dans son avancée, le spectacle n'est pas beau à voir. Cela ne change rien à sa tâche, sa lame est destinée à trancher la calvicule de l'ivrogne. Soigneusement dissimulé dans les ombres tout en le gardant en vue, le Corbeau emprunte les mêmes allées et rues encore trop fréquentées. Même à cette heure tardive, les habitants ne sont pas encore pressés d'aller se coucher.

En chemin, Itzal décroche sa flûte de pan nichée à sa ceinture. La future victime s'égare désormais dans des zones désertes, s'enfonçant sans en avoir conscience dans un cul-de-sac qu'il connaît bien ; aucune échappatoire donc. Un faible sourire sur son faciès, il mène l'instrument jusqu'à ses lèvres au détour d'un passage. Hors de vue, la mélodie s'échappe et résonne plus loin devant, où le marchand est mené à sa perte. Bientôt. Très bientôt. Déjà, l'une de ses mains se libère - l'autre s'occupant de tenir la flûte et glisse afin d'attraper l'un de ses stylets. Pas de sarbacane ce soir, sa cible est bien trop inapte à réagir pour qu'il ne gaspille inutilement l'une de ses flèchettes. Et puis le corps à corps, cela lui manque un peu. L'assassin est d'ailleurs pressé d'en venir à terme, son instinct le sommant d'être vigilant. Il n'est pas si seul.
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Mer 6 Sep - 11:41




Une ombre de trop

Don't even try to kill me, I'm the one who's trying kill here !

   Deux semaines, cela fait deux semaines qu'il court après cet homme, depuis qu'il l'a croisé par hasard au détour d'une rue. Sans prévenir, les voix de ses Dieux se sont manifestées, lui murmurant à l'oreille que celui-là faisait partie de la liste des sacrifiables. Deux semaines de permission gâchées à épier, surveiller, pour trouver le meilleur moment, celui qui serait le plus propice pour frapper. La patience est sans doute l'une des plus grandes qualités de Lachlan -oui, il en a- aussi ne voit-il pas cette dépense de temps comme une perte, mais plutôt comme un investissement. De toute manière, une mort en l'honneur des Dragons, ce n'est jamais perdu.

Assis sur un tonneau vide, dans la ruelle faisant face à l'entrée de la taverne où il avait vu sa cible pénétrer quelques heures auparavant, l'assassin attend patiemment, ses doigts jouant avec le pendentif autour de son cou. Quand, finalement, l'homme quitte le bâtiment... Le Templier fronce doucement les sourcils. Il est suivi. Un bandit qui en voudrait à sa bourse ? Non, sûrement pas, c'est un marchand ruiné, sur-endetté, au fond du caniveau. Il a pu le constater lors de sa filature, ces derniers jours. Alors qui est cette silhouette qui se glisse à sa suite ? Aussi interloqué que contrarié, Lachlan s'engouffre dans les petites rues adjacentes, profitant du couvert de la nuit pour continuer à suivre sa future victime et son mystérieux "ami", à une certaine distance. Juste par acquis de conscience, il glisse une main sous un pan de son long manteau de laine épaisse. Le contact gelé de son poignard contre sa peau le rassérène quelque peu.

Cependant, alors qu'une douce et incongrue mélodie s'élève dans les airs, un éclat attire son regard plus loin sur les toits. En plissant les yeux, il lui semble qu'il parvient à distinguer deux... Trois silhouettes ? Il n'en est pas certain. Les battements de son coeur s'accélèrent, tout ceci devient de plus en plus idiot. Et risqué. Son visage ne serait pas éternellement dissimulé sous sa capuche, et s'il n'est pas encore venu à Denerim sous la bannière des Templiers, cela pourrait finir par arriver. Si quelqu'un le reconnaissait, alors ? Voilà qui serait fâcheux à justifier... Mais l'excitation de la traque et le frisson de l'inconnu sont plus forts. Tout comme la voix de Lusacan, qui vient lui siffler dans le creux de l'oreille qu'il a déjà trop traîné.
Alors, se saisissant de sa dague, Lachlan décide de s'élancer directement. Le tout pour le tout, tant pis. A ce stade-là, ce serait à qui se montrerait le plus rapide. Et... Ce n'est pas lui. A peine eut-il le temps de s'extirper des ombres de la ruelle où il se dissimulait qu'un carreau d'arbalète jaillit comme de nul part, pour se ficher dans le crâne du marchand. Celui-ci trébuche, chute. Mort. Un grognement échappe au tévintide expatrié, mais il n'a pas le temps de râler davantage. Un second carreau vient se planter dans le mur derrière lui, à quelques centimètres à peine de son bras, puis un troisième manque également de peu l'homme qu'il venait de tenter de doubler. Par pur réflexe, il saisit le bras du type et l'entraîne à sa suite, à couvert. Se mêlant à ses pensées, les intonations chantantes d'Urthëmiel se font entendre à leur tour : Un allié inattendu mais bienvenu.

- Je n'ai aucune idée de qui tu es, mais pour une raison ou une autre, on nous a non seulement volé notre cible, mais également tenté de nous tuer dans le même temps. J'ai rien contre le fait de me faire souffler une mort sous le nez, mais en revanche je prends plutôt mal les tentatives d'assassinat. Tu m'aides à coincer ces salopards ou pas ?

Question simple, précise. Qui a le mérite d'aller droit à l'essentiel. Evidemment, on ne peut pas parler de confiance dans un cas pareil, mais ne dit-on pas que l'ennemi de mon ennemi est mon ami ? Ca se tente.

.SHADOW
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Mer 6 Sep - 18:19






► 10:39 - Denerim | why do you are even here ?
Une ombre de trop
Itzal & Lachlan
Son instinct ne le trompe jamais. La mélodie est écourtée quand il sent une présence à proximité, dans son dos, et lorsqu'il lui semble apercevoir du mouvement au niveau des toîts. Des alliés du marchand endetté ? Non, très peu probable. Itzal mise plus sur des mercenaires si ce n'est d'autres assassins avec la même cible en vue ; la sienne. Malheureusement, en s'attardant sur les ombres apercues plus haut, il perd du temps. De précieuses secondes durant lesquelles la personne qu'il sentait à ses arrières le double promptement, une dague en main. Le bougre est rapide. Même en s'élançant à sa suite, le Corbeau doit se rendre à l'évidence : sa cible lui passe sous le nez. Mais pas à cause du doubleur. Le carreau d'arbalète siffle puis se plante en plein crâne de la victime, provenant des hauteurs ; ainsi n'avait-il donc pas rêvé. Soit. Son contrat est achevé, non sans une certaine frustration, mais dans tous les cas terminé. Impossible de ressusciter le malheureux puis de le rendre à la faucheuse une seconde fois.

Néanmoins, la soirée n'est pas clôturée. Aucun temps de répit n'est accordé, ni pour râler, ni pour connaître l'identité de l'homme à ses devants ; ce sont trois carreaux qui surgissent à nouveau. Deux en la direction du doubleur puis le troisième en la sienne, alors qu'il est entraîné dans l'ombre d'un mur. Abrité et pour le moment hors de danger. Il grogne ; le geste de l'inconnu n'était pas nécessaire mais il lui adresse tout de même un regard de remerciement. Retour maintenant à ses - ou plutôt à leurs moutons. La réponse suite à la proposition de ce qui paraît être un allié momentané est simple et concise : « Nos identités respectives importent peu pour le moment. Je te suis, je rêve de leur enfoncer leurs carreaux dans la carotide. » Pour Itzal non plus un tel geste n'est pas acceptable. Et si les assaillants sont réellement des assassins digne de ce nom, ils doivent s'attendre à des représailles ; qui ôte ou tente d'ôter une vie doit être préparé à mourir en retour. Pour sa part, il est préparé depuis plusieurs années déjà et ne s'en inquiète guère. Mais là, ce n'est pas son heure.

C'est l'heure de rendre des comptes. Itzal penche brièvement la tête sur le côté et lève ses yeux en direction des toits tout juste désertés ; il a seulement le temps d'apercevoir les ombres couardes fuir la zone. « Vite, ils s'enfuient. » C'est donc le Corbeau qui prend les devants dans la course poursuite qui s'amorce, restant au niveau des habitations. Inutile de perdre du temps en grimpant aux toits où il serait une cible facile. Logiquement, si l'autre homme à ses côtés possède un minimum de jugeote, il pense la même chose. Les ombres filent toujours en sautant de toitures en toitures malgré la fatigue de l'une d'entre elle ; se stoppant un court instant dans son élan, celle-ci se retourne et tente une fois encore de ralentir ses poursuivants à l'aide d'un carreau. Inefficace, cependant, Itzal s'abritant du jet grâce à la devanture d'une maison. Il espère désormais que les deux salopards ne vont pas s'éterniser en hauteur mais il en doute ; ces derniers vont bientôt être forcés de continuer à même le sol, s'ils ne se décident pas à combattre de front entre temps.
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Jeu 14 Sep - 11:49




Une ombre de trop

Don't even try to kill me, I'm the one who's trying kill here !

   Décidément, ça fait beaucoup de monde pour un malheureux marchand surendetté. Un peu trop, même... La méfiance commence à gangrener Lachlan, qui décide de rester sur ses gardes. Et si la cible de ces deux ombres fuyardes n'était pas cet individu bedonnant mais son allié de l'instant, voire lui-même ? Improbable, étonnant, mais pas parfaitement impossible. Cependant, il a du mal à voir comment et pourquoi on voudrait s'en prendre à lui. Dès le premier posé à Denerim, il n'a jamais mentionné une seule fois son pseudonyme, et encore moins sa véritable identité, pas plus qu'il a laissé entendre à qui que ce soit le métier qu'il exerce. La réponse réside peut-être en cet autre homme... Qui s'élance déjà en avant pour partir à la poursuite de leurs agresseurs respectifs. Eh là, pas si vite !

Grimper sur les toits, il sait que ce n'est pas la meilleure des idées. C'est pourquoi Lachlan s'acharne à rester sur le plancher des vaches, jetant de réguliers coups d'oeil en l'air pour s'assurer qu'il ne perd pas de vue le duo d'arbalétriers qui s'enfuit. Avec un claquement de langue, il se rabroue de ne pas avoir jugé utile d'emporter la sienne, d'arbalète. Bah, de toute façon il aurait été difficile d'encocher un carreau tout en courant, et même s'il loupe rarement sa cible, il y a fort à parier que ça aurait été un échec cuisant. Non, il va falloir la jouer plus fine que ça.
Un léger rictus étire le coin des lèvres du Templier. Les toits se terminent à une quinzaine de mètres de là, et à moins qu'il ne leur pousse des ailes, ils devront soit descendre continuer leur folle escapade dans les ruelles, ou bien faire demi-tour. Dans un cas comme dans l'autre, ce serait une superbe occasion d'en attraper au moins un au vol.

Au final, les deux larrons se décident à quitter les hauteurs. Sans se soucier de son compagnon de chasse du moment, Lachlan agrandit ses foulées pour tenter de les rattraper, profitant que la distance les séparant se réduise à cause du temps qu'ils sont forcés de prendre pour ne pas s'écraser en bas. S'élançant de toutes ses forces, le Templier se jette pour essayer de plaquer l'un d'entre eux... Mais c'est l'échec cuisant. Sa proie lui file entre les doigts, et il termine avec pertes et fracas dans un amoncellement de cagettes de poissons qui n'ont plus vu la mer depuis longtemps, ça se sent.
Son amour-propre sérieusement écorché, l'assassin se redresse tant bien que mal, adresse un grognement à l'autre homme signifiant qu'il ne veut aucun commentaire, et... Mince. Les deux autres demeurés en ont profité pour jouer les filles de l'air.
Lachlan donne un coup de pied dans un seau en étouffant à moitié une flopée de jurons.

- Putain, saloperies ! Ces abrutis sont des Corbeaux, tu crois ? J'sais pas... Ils ont pas l'air bien doués non plus. Mais là j'ai pas été mieux qu'eux, bordel.

L'esprit embrumé par la colère, il devient difficile de réfléchir correctement. Pourtant, il ne compte pas les laisser s'en sortir comme ça pour autant. Non, il va trouver une solution, leur mettre la main dessus, et leur faire payer leurs affronts. Au centuple.

.SHADOW
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Sam 16 Sep - 14:59






► 10:39 - Denerim | why do you are even here ?
Une ombre de trop
Itzal & Lachlan
Même lorsqu'il s'abrite des carreaux lancés avec peu de précision dans l'élan, le Corbeau ne perd pas de vue les deux individus en fuite. La fin des toits est proche et la chance risque de tourner à son avantage ainsi que celui de son allié temporaire dans la course poursuite ; inspirant profondément, il ne perd pas son rythme actuel. Il tente par ailleurs d'accélérer un tantinet mais l'homme à ses côtés le devance une énième fois en cette soirée. Ah, la fougue de la jeunesse. Même bien entraîné, expérimenté, son énergie s'amenuise plus rapidement avec les années marquant ses traits et sensibilisant ses muscles. Il n'en reste pas moins redoutable, au contraire, mais c'est l'autre qui remporte cette manche là. Ou presque. Celui-ci s'échoue salement contre les cagettes disposées à la sortie de la ruelle, ralentissant automatiquement Itzal qui n'a pas le temps de rattraper l'erreur. Si sa sarbacane est sortie - accrochée à ses doigts, la fléchette glissée à l'intérieur et prête à être envoyée, les cibles se sont déjà volatilisées. Bravo. Un regard lourd de sens est lancé au responsable, suffisant à l'absence de commentaires désobligeants ; ainsi qu'un soupire qui suit dans la foulée.

Aucune main n'est tendue pour aider à relever le fougueux - s'en sortant très bien tout seul. A la place, l'assassin examine déjà les traces de pas laissées par leurs assaillants. La direction n'est pas difficile à deviner mais ils sont probablement loin, maintenant. Plus ils tarderont et plus il sera laborieux de leur remettre la main dessus. Itzal est néanmoins rassuré sur deux points : d'une part, ils sont pressés. Impossible de prendre le temps de couvrir ses traces avec une telle agitation. D'un autre côté, l'un des deux hommes est fatigué et à moins que son compagnon lui fausse compagnie, ils ne vont pas quitter la ville aussi tôt. Le Corbeau reste silencieux en y songeant avant que l'autre ne lui rappelle bien assez vite sa présence ; en plus de la désagréable odeur de poisson qui suinte désormais de ses loques. « Il ne reste plus qu'à les pister. » Rétorque-il d'abord, revenant malgré tout sur la réflexion piquante lancée à l'encontre des Corbeaux auxquels il appartient. Mais ça, son allié du moment ne pouvait pas le savoir. « Et ça m'étonnerait. Le seul Corbeau apte ici est à tes côtés. » Encore une fois, il s'abstient de faire un commentaire sur l'échec cuisant de son compagnon d'infortune actuel.

« Je ne sais pas de ton côté mais je n'abandonne pas leur traque. Si t'es toujours d'attaque, dépêchons-nous, même si ça va être dur de supporter ton odeur maintenant. » Automatiquement, une grimace se forme sur son faciès, appuyant ses dires. Il espère qu'ils ne seront pas repérés en avance en raison de celle-ci. Ce qui pourtant, est très probable. Aucune narine fonctionnant correctement ne peut ignorer la puanteur émanée par la poiscaille, réduisant les chances de toute approche discrète une fois à proximité. Itzal s'éloigne déjà, suivant la piste d'un pas assuré même s'il en arrive bien vite à l'aveuglette. Les seules traces qui l'aident sont à peine visibles et proviennent de bottes aux semelles humides. Elles semblent continuer en direction du bascloître ; très calme à cette heure-ci. Seulement avant d'y pénétrer, ses pas le mènent à côté, ne s'inquiétant pas de la présence de son allié. Inutile de vérifier visuellement avec l'odeur qui lui donne presque la nausée. Le Corbeau se faufile jusqu'à l'une des habitations. Après une brève inspection au niveau des fenêtres et derrière la porte, il semble que celle-ci soit vide ou ses habitants dans les bras de Morphée. « Attends-moi là. » Il crochète la serrure, s'introduisant discrètement avant de ressortir cinq minutes plus tard avec des vêtements larges - assez il l'espère sous le bras. Il lui tend. « C'est une infection, enfile ça avant qu'on continue. » Et ensuite enfin, ils pourront se rendre au sein du quartier réservé aux elfes citadins afin de fouiller la zone.
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Dim 24 Sep - 16:40




Une ombre de trop

Don't even try to kill me, I'm the one who's trying to kill here !

   Dire que son amour-propre a été froissé serait un affreux euphémisme. Il serait prêt à exterminer tous les poissons de tous les océans et points d'eau de Thédas juste pour laver son honneur. D'ailleurs, à propos de laver, il aurait bien besoin d'un bain là... Lachlan fronce le nez avec une grimace dégoûtée, voilà qu'il sent aussi bon que la cuisine d'une certaine personne, au Cercle de Val Royeaux. Affreux.

Le Templier adresse un grognement à l'autre homme, en réponse à son regard lourd de sens. Oui, il est au courant, il s'est loupé magistralement. Pas besoin de le juger silencieusement de la sorte, ça va. Comme il peut, Lachlan chasse les morceaux de chair pourrie et les écailles éparpillées de ses vêtements. C'est vain, mais au moins ça passe un peu de pommade sur sa fierté blessée. Jusqu'à ce qu'il hausse un sourcil en entendant l'autre lui révéler qu'il n'est ni plus qu'un Corbeau. Oh. Tu parles d'un retournement de situation. Ceci dit, le tévintide en retire un certain sentiment de satisfaction. Pouvoir observer un Corbeau expérimenté en plein travail, c'est chose rare. Il pourrait en apprendre. Aussitôt, il décide de redoubler d'attention.

- Evidemment que je suis toujours d'attaque. Et mon odeur, elle te dit merde. marmonne-t-il d'une voix basse, passablement agacé. Davantage par sa propre incompétence que par la pique de son allié du moment, d'ailleurs. Il est conscient que cette puanteur ne sera pas un avantage lors de leur traque, mais que peut-il y faire ? Se plonger dans l'eau ne serait pas beaucoup mieux comme solution, pas beaucoup plus discret. Et le fait d'être complètement détrempé l'handicaperait dans ses mouvements. Tant pis, ils devront composer avec.

Silencieusement, il suit donc le Corbeau qui remonte une piste ténue. Oh, il aurait pu s'en charger lui aussi, il n'est pas mauvais en matière de pistage. Mais il préfère de loin laisser son aîné mener la barque pour le moment, ce qui lui laisse l'opportunité d'en prendre de la graine, si jamais.
C'est avec une certaine surprise qu'il se retrouve près du Bas Cloître de la ville. Tiens donc... Alors qu'il s'apprête à continuer sur leur lancée, la voix de l'autre homme l'interrompt dans son élan naissant. Il lui faut peu de temps pour disparaître dans une maison, puis en reparaître moins de cinq minutes plus tard, des vêtements dans les mains qu'il lui tend. Lachlan hausse les yeux au ciel, mais s'en saisit sans protester, se débarrasse de ses fripes nauséabondes, et enfile les autres qui par chance se trouvent être à sa taille ; le tout sans aucune trace de pudeur. Ce dernier point n'a jamais été son fort, dirons-nous.

Une fois rebraillé, l'assassin en pleine déveine nocturne entreprend cette fois-ci de prendre les devants. Sans attendre son aîné, il s'engage dans les ruelles du Bas Cloître, les sens aux aguets. Au bout de deux ou trois minutes cependant, Lachlan ralentit le pas pour venir se placer aux côtés du Corbeau et ainsi pouvoir lui parler sans avoir à trop hausser la voix.

- Si ce sont des Elfes, ça va se corser un peu. Le côté positif de la chose, c'est que s'ils avaient été mages, ils auraient déjà tenté quelque chose de plus agressif envers nous, je pense. ... Sauf s'ils sont plus malins qu'ils en ont l'air et gardent de quoi nous surprendre en cas de pépin. A cette perspective, une grimace contrariée déforme légèrement le contour de ses lèvres. Les mages compliquent toujours tout. Pour aller plus vite, ils pourraient se séparer. Mais ce n'est jamais une bonne idée. Ils n'en ont vu que deux, oui, mais qu'est-ce qui leur garantissait qu'il n'y en avait pas davantage ? Sauf que justement... La piste se scinde en deux.

- Et merde. On fait quoi ? Va pas croire que je ne peux déjà plus me passer de toi,
mais si jamais ils tentent de nous piéger, ça pourrait mal tourner.


.SHADOW
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Ven 29 Sep - 10:27






► 10:39 - Denerim | why do you are even here ?
Une ombre de trop
Itzal & Lachlan
Au moins son allié n'a-il pas perdu de son répondant, c'est bon signe. Itzal n’émet aucune réflexion de plus et s'occupe plutôt de suivre les traces laissées. Plus ils avancent, plus elles s'amenuisent, sans étonnement. Le Corbeau est d'ailleurs le seul à faire part de ses talents de pistage puisque l'autre lui colle le train sans rechigner ; il observe probablement de quelle manière il s'y prend. Sur ceci Itzal n'y voit aucun inconvénient. Seulement, avant de parvenir là où mène la piste, il fait une halte dans une demeure puis en ressort des vêtements sous le bras. Les offrant à son compagnon, il espère ne pas avoir à le convaincre plus en avant de les enfiler. Son ton est clair, peut-être sec, mais parle de lui même. Si ce n'est pas un ordre qui sort d'entre ses lèvres, c'est une demande peu négociable. Le maître assassin est quoi qu'il en soit satisfait que les loques suintant le poisson soient laissées derrière eux. Sans tarder, il emboîte le pas du rôdeur en direction du Bascloître. Lui aussi est sur ses gardes maintenant qu'ils demeurent dans une zone délicate, susceptible d'être piégée dans l'attente de leur venue. Les ruelles sont plutôt calmes à cette heure-ci et témoignent que la plupart des elfes sont aux bras de Morphée mais mieux vaut ne pas perdre ses réflexes.

Quand l'autre assassin souffle à son oreille ses avis, il hoche tout d'abord positivement la tête. « Dans le doute, préparons-nous au pire, donc à des sorts. Je ne pense pas non plus qu'ils sont mages vu leur dégaine mais ça ne veut rien dire. Elfes en revanche... tu parles d'un sacré avantage. » Rétorque-il en fronçant les sourcils, évoluant toujours aux côtés de l'autre sur la piste laissée. Jusqu'à ce qu'elle de scinde en deux et lui arrache un grognement de mécontentement. Quelque chose dérange d'ailleurs Itzal. Plus il y pense, plus c'est ce qui lui paraît le plus probable... Alors il fait part de ce qu'il songe. « Je sens le piège à plein nez. Les traces sont beaucoup plus visibles que tout à l'heure, comme si ils avaient fait exprès... » Il se penche et tâte le terrain de ses doigts. « Surtout celle-ci. » L'une des pistes présente des traces de pas plus profondes que l'autre, donc automatiquement plus facile à suivre. Peut-être est-ce aussi dû à la fatigue ; l'un des deux était plus essoufflé que son compagnon.

Le Corbeau fait le point sur la situation actuelle en pianotant légèrement au niveau de sa barbe avec ses doigts. « Nous avons deux possibilités : se séparer et risquer d'être en mauvaise posture, ou suivre l'une à deux. Mais en faisant cela, nous risquons tout autant de leur laisser une opportunité de s'enfuir. » Il relève la tête vers son allié, n'aimant pas perdre ce temps précieux pour débattre. Les deux options sont risquées mais reste à voir leurs priorités. Une chose est certaine : Itzal veut mettre la main sur ces deux hommes. Il ne doute pas de ses propres capacités, tout en ayant conscience qu'il n'est pas surpuissant surtout face à des inconnus. Ce sont des cibles dont il ignore les compétences et ceci pourrait se retourner contre lui ; contre eux. « Je suggère qu'on reste ensemble, mais il faudrait placer des pièges vers la sortie avant, si jamais. » Heureusement que les grandes portes du Bascloître sont la seule sorte possible ; l'autre côté, après le pont, étant fermé à clef à cette heure-ci. Le maître assassin vérifie déjà dans ses poches ce qu'il transporte.
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Ven 3 Nov - 11:39




Une ombre de trop

Don't even try to kill me, I'm the one who's trying to kill here !

   Cette piste qui se scinde en deux est une putain d'épine dans son pied. Lachlan rumine intérieurement, fâché à la fois contre lui-même et contre ces deux ombres après lesquelles ils courent. Pourquoi avoir tué ce marchand, s'ils ne sont manifestement pas des Corbeaux ? La question pourrait lui être retournée, certes, mais lui sait pourquoi il le visait. Après, est-ce que ça voudrait dire pour autant qu'il sortirait le plus naturellement du monde qu'il voulait l'égorger parce que ses dieux le lui avaient exigé... Non. Pas totalement fou non plus, l'animal. Dérangé et un tantinet instable, tout au plus.

Silencieux et attentif, il écoute son aîné lui exposer son point de vue sur la marche à suivre. Au moins sont-ils d'accord sur un point : ça empeste le piège à plein nez. Ou bien est-ce un relent de poisson pas frais encore accroché à lui ? Bah, peu importe. Se séparer n'est donc pas une brillante idée. Mais poser un piège ? Perplexe, Lachlan arque un sourcil en coulant un regard interrogatif au Corbeau. Avec quoi espère-t-il piéger un si grand passage, au juste ? Deux bouts de ficelles, de vieilles planches et une culotte de vieille rombière mis bout à bout n'ont jamais donné un filet de capture digne de ce nom, ça se saurait !

- Alors, moi je veux bien, hein. Mais tu veux faire comment ? Tu caches une ribambelle de pièges à loups dans ton... Bouge pas, j'reviens. Frappé par sa propre bêtise, le Templier se tait soudainement. Mais c'est bien sûr, pourquoi n'y a-t-il pas pensé avant ? Sans même prendre le temps d'expliquer quoique ce soit à son camarade de traque, Lachlan disparaît dans une ruelle une bonne dizaine de minutes, avant de revenir vers lui avec un sac de toile qu'il pose au sol en faisant le moins de bruit possible. On est passé devant la bicoque d'un chasseur, tout à l'heure. J'avais pas fait attention aux peaux qui séchaient dehors jusqu'à maintenant. On a tout ce qu'il faut pour piéger le passage : collets et pièges à loups.

Ni une ni deux, il se saisit de quelques pièges pour les placer à des endroits stratégiques sur le chemin, en travers de la porte, profitant des ombres jetées par les bâtiments et de quelques fétus de paille sans doute tombés d'une charrette de passage pour dissimuler le tout. Une fois satisfait de son travail -ce qui ne lui prit que peu de temps, habitué à la manoeuvre- Lachlan vient à nouveau au niveau du Corbeau et le dépasse même pour s'engager sur la piste qu'ils ont préalablement décidé de suivre.

- Allons-y, on a déjà perdu trop de temps.

Si ces deux rats parvenaient à leur échapper, il le vivrait mal.

.SHADOW
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Jeu 30 Nov - 10:51






► 10:39 - Denerim | why do you are even here ?
Une ombre de trop
Itzal & Lachlan
C'est un piège, c'est évident, et si plusieurs options s'offrent à eux - peut-être trop, une seule leur permettra de coincer les bougres sans trop de dégâts de leur côté. Un pari risqué, en somme, mais faisable. C'est le Corbeau qui exprime le premier son opinion en évaluant la situation et évoquant ce qui lui paraît le plus censé. Mais, sûrement est-ce dû à l'évocation des pièges, son acolyte réagit au quart de tour, puis se stoppe en plein élan. A-t-il compris ce qu'il avait en tête ? Visiblement oui, puisque lorsqu'il revient après l'avoir abandonné plusieurs minutes, le blond est chargé d'un sac de toile contenant ce à quoi il pense. Bien, pense Itzal, c'est une chose de faite. Lui aussi avait remarqué la fameuse bicoque, sinon il n'aurait probablement pas pris la peine de proposer la chose. Sans réflexion, il vérifie simplement le contenu du sac pour voir le nombre de pièges qu'ils vont pouvoir poser. Il en attrape également en main pour en disposer stratégiquement, s'occupant principalement d'un côté tandis que son allié se charge de l'autre.

Et voilà, un peu plus tard, le passage est suffisamment piégé pour éviter toute fuite mais comme le souligne si bien celui qui l'accompagne, ils ont déjà perdu trop de temps. « Oui. Ils ont peut-être eu le temps de s'organiser plus, mais nous aussi. Allons-y. » Ni une ni deux l'un des chemins est emprunté, celui où les traces de pas sont les plus profondes. Ils attendent très probablement leur arrivée alors les mains de l'assassin glissent sur son stylet double. Ses sens sont en alerte. Bientôt ils parviennent à l'arrière d'une maison du bascloître menant très probablement au cellier ou une pièce du même genre ; c'est là où la piste s'arrête. Le Corbeau fait un signe avec ses doigts au blond de surveiller les alentours le temps qu'il cochette la serrure et qu'ils pénètrent enfin pour découvrir, en effet, un cellier. Celui-ci est vide mais nulle trace des enfoirés qu'ils recherchent, excepté d'autres traces de pas menant à un meuble assez large... Itzal parle à voix basse. « Il doit y avoir une trappe dessous, file moi un coup de main. » D'ailleurs le meuble censé dissimulé cette trappe n'a pas été correctement replacé, signe que les bandits ou au moins l'un des deux séjourne en bas. Avec aucune échappatoire.

Quand le meuble est finalement ôté, le Corbeau dévoile ses armes avant qu'ils n'entrent dans cette sorte de cave. Des escaliers y mènent et le tout ressemble finalement plus à un petit labyrinthe souterrain qu'à une cave, aux premiers abords. Cependant deux voix résonnent au loin. Et sans prévenir, supposément l'un de leurs précédents assaillants referme violemment la trappe juste en haut ; alors ils étaient bien plus que deux... au moins trois. « Bien évidemment, c'était prévisible. Occupons-nous des deux qui sont ici et je suis sûr que nous retrouvons l'autre agonisant sur nos pièges. »
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Ven 26 Jan - 19:54




Une ombre de trop

Don't even try to kill me, I'm the one who's trying to kill here !

   La seule voie de fuite ayant était dûment piégée, les deux compagnons du moment peuvent poursuivre leur traque, qui touche à sa fin. Lachlan peut le sentir, ils sont proches du but. Leurs proies sentent qu'elles n'ont aucune échappatoire, ce qui les rendra plus imprudentes. Plus faciles à saisir, et surtout à éliminer. Un animal acculé n'a rien à perdre, mais il devient surtout plus stupide, suivant l'expérience personnel du tevintide.
Sans sourciller, il suit donc le Corbeau, silencieusement. Ce n'est guère plus qu'un hochement de tête qu'il lui adresse quand il lui indique de faire le guet le temps qu'il s'occupe du verrou. Le quartier est tranquille, mais mieux vaut rester sur ses gardes. La porte ouverte, ils s'engouffrent dans la maisonnette comme deux ombres, dégagent la lourde étagère de la trappe sur laquelle elle se trouvait, et descendent dans le sous-sol. Presque aussitôt, le battant de bois se referme violemment au dessus d'eux. Ce qui, pourtant, n'arrache même pas un frémissement à Lachlan. Comme le fait si bien remarquer le rouquin, il s'y attendait. Seule réaction, la voix de Lusacan s'élève au sein de son esprit, un brin moqueuse : "Te voilà dans de beaux draps, Valerius. Enfin, maintenant que tu es là, tu n'as plus qu'à te débarrasser d'eux."

- Ca me paraît le plus raisonnable. lâche-t-il, autant à l'intention du Corbeau que du Dragon qu'il est persuadé d'entendre. D'une main, il se saisit de sa dague -une épée étant de toute manière inutile dans un endroit aussi exiguë- et prend la tête des opérations sans demander son avis à l'assassin.

Une piste est facile à suivre, dans un lieu pareil. La poussière n'est pas bougée régulièrement, et même l'aspect labyrinthique de la structure ne peut pas leurrer quelqu'un qui prend la peine de jeter deux secondes un oeil par terre. Ces deux idiots ne se sont pas séparés. A la bonne heure. Un léger satisfait étire les lèvres du tevintide, alors que les murmures se font de plus en plus nets. Ils sont proches, très proches.
A pas de loup, Lachlan frôle le mur, silencieux, jusqu'à atteindre le coin d'une intersection. Là, il bondit hors de sa cachette, saisit le premier énergumène qui lui passe sous la main, et le jette contre la paroi opposée, le laissant ainsi aux bons soins du Corbeau. Lui, a tôt fait d'attraper le second comparse à la gorge, et aussitôt lui plante sa lame dans la poitrine, jusqu'à la garde. Les iris fichés dans ceux de sa victime, il siffle d'un ton froid :

- Je déteste qu'on essaie de me doubler sur mon propre terrain. Puis, d'une torsion du poignet, il incline la dague de façon à arracher un cri de douleur à l'elfe -car oui, il s'agit bien d'elfes, ou du moins lui en est un- et la descend brutalement vers le sol, tranchant la chair et les entrailles sur son passage. Lachlan lâche le corps agonisant, prend soin de nettoyer son arme sur le vêtement du malheureux, et se tourne ensuite vers le rouquin, pour voir où il en est.

.SHADOW
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Sam 27 Jan - 15:52

Itzal et Lachlan ne sont pas tant coincés comme des rats, au contraire, ce sont les deux autres hommes qui sont pris au piège et ils ne risquent pas d'aller bien loin. Peu importe la structure du lieu, la piste est simple à suivre ; le Corbeau remarque les traces au sol sans perdre une miette des bruits environnants. Une fois encore les deux bougres s'échangent des œillades significatives jusqu'à rejoindre les fuyards pris au dépourvu. Si son acolyte bondit le premier, Itzal ne reste pas sans rien faire ; à l'instant même ou l'une des cibles est projetée contre la paroi, il lui plante son stylet dans l'abdomen puis l'achève. Quand il se retourne, l'autre est décédée, les deux elfes ne sont plus que des carcasses qui trempent dans leur hémoglobine. Et il ne souligne pas la réflexion lancée mais lui aussi déteste qu'on essaie de le doubler sur son terrain. Enfin, c'est terminé, ou presque.

« Il en reste un. » Souffle-il sans prendre le temps de nettoyer sa lame ensanglantée, prêt à rebrousser chemin avant de découvrir ce qui semble être une seconde trappe : il tente sa chance et l'ouvre, invitant Lachlan à le suivre. Ils arrivent directement dans l'une des ruelles du bascloître, accueillis par un écho très proche ; le troisième fuyard s'est rué tête baissée dans les pièges installés. Il souffre mais n'est pas encore mort, ce qui risque pas de tarder, après tout Itzal a déjà perdu assez de temps et il soupçonne que c'est la même chose pour son allié temporaire. « C'est terminé, plus de fuite. » Il ne nargue même pas l'elfe coincé, plus blasé qu'autre chose, l'achevant sans prendre le temps de cueillir des informations avant. C'est futile, même si ce n'était pas de sa main ni celle du blond, la cible est morte, le contrat est rempli. Et il est préférable pour eux de ne pas s'attarder ici, les gémissements plaintifs ont probablement réveillé du monde, plus chez les elfes que les gardes.

Le maître assassin, une fois hors du bascloître, se tourne vaguement vers Lachlan à qui il n'a aucun compte à rendre - et inversement, même s'ils ont fait une bonne équipe. Il se moque si celui-ci l'ignore avant de reprendre sa route mais si jamais, il lui propose une excursion dans une taverne encore ouverte, car il a bien envie de se rafraîchir le gosier. Rien de tel pour finir la soirée plutôt agitée. Et qui sait, malgré leurs routes qui vont se séparer à l'aube, ils seront sûrement amenés à se recroiser dans d'autres circonstances. Peut-être en tant qu'ennemis, cette fois-ci ? Personne ne peut le dire mais Itzal ne s'en inquiète pas.
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

- Sujets similaires