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Dim 24 Déc - 11:43


THE SIN OF BLOOD


Cela faisait depuis le milieu de l'été, alors que la villa Tilani regorgeait de vie comme à son habitude, l'extérieur florissant des plantes d'Ivo, les enfants des esclaves libres de courir et jouer tant qu'ils ne dérangeaient pas les maîtres de la maison, les fêtes s'y déroulant, les rendez-vous aussi, certains plus profonds et poussés que d'autres. C'était la vie tout simplement.
Pourtant, dans les caves, après le vin précieux, et les réserves, le long d'un couloir humide, bien éloigné de la richesse de la villa, même si en marbre, se trouvaient les geôles des Tilani; et depuis le milieu de l'été des cris ou bruits étouffés s'y faisaient entendre, mais uniquement là; tout comme chaque adepte de la magie pouvait sentir qu'on utilisait l'interdit pour d'autres choses que le plaisir ou la connaissance.

Enfin...La connaissance, il y en avait eue, Sextus avait apprit beaucoup sur la résistance du corps humain, et de son esprit. Il avait profité du départ de Caelestis, après la mort désolante de son aîné lors d'une soirée organisée en ces lieux, crime jamais élucidé d'ailleurs, et son mariage, tout comme celui de Sextus, pour accueillir une offrande de Varian. Un templier, celui responsable des douleurs connues par Caelestis. Sextus avait promis de le venger, mais il savait que jamais son ami n'aurait accepté les méthodes utilisées. Et quand le Tilani voyait le résultat, il se disait qu'il avait eu raison d'attendre.

Si les cris du dénommé Caïn, si tant-est qu'il se souvienne de son prénom, étaient étouffés, c'est car l'une des premières choses que Sextus avait faite en l'accueillant était de lui coudre les lèvres; il voulait faire durer les choses, et les insultes avaient tendance à l'agacer. La masse qui était pendue au mur devant lui n'avait plus grand chose d'humaine, ou alors elle était l'incarnation de la douleur; mais c'était ce qu'il méritait. On ne comptait plus les coupures qui parcourraient le corps nu de l'ancien templier; Sextus s'était amusé, grandement; la majorité des supplices que Caïn avait subit, c'était lui-même qui se les étaient infligés, sous l'influence de la magie du sang manipulée par le Tilani. Ongles arrachés, main droite coupée, peau retirée et à vif par endroit; parfois simplement baladé dans la pièce, obligé de  prendre des positions douloureuses ou humiliantes; il n'y avait pas un endroit de ce corps désormais déformé par la torture qui n'avait subit les tourments infligés à Sextus qui avait annoncé dès le premier jour que Caïn subirait mille fois ce qu'avait vécu Caelestis. Mais il le maintenait en vie, usant de magie, non pas de soin, mais tout aussi sombre.

Sextus entra dans la pièce en se pinçant le nez, l'odeur ne s'arrangeait pas, mais il comptait en finir, ce petit jeu solitaire l'ennuyait enfin et il avait d'autres préoccupations, comme une étrange invitation au Cercle de Minrathie, et donc un voyage à préparer et des personnes à mettre en sécurité; la chose dans sa cave, il était temps d'en finir. Il siffla, ce qu'il faisait à chaque fois pour signaler à son prisonnier qu'il était là et allait lui parler; oh il en avait mit du temps à lui apprendre à relever la tête et l'écouter quand il faisait ça, mais en trois mois on apprenait bien des choses même aux plus résilients.
"Le grand jour est enfin venu, pour toi....Non, ce n'est pas ton précieux qui, Félix ? Mais la Fin. Et pas la peine de me remercier, je sais" dit-il en laissant sa dague entrer dans le poitrail de son prisonnier, commençant à tracer un symbole sur la peau plus qu’abîmée "c'est même moi qui devrait te remercier, j'ai beaucoup apprit. T'ais-je déjà raconté l'histoire de ces lieux ? C'est là où en plus d'enfermer les ennemis de la famille, on torturait les esclaves mécontents. Je n'ai jamais fait cela, mon père non plus, il me semble que c'est ma grand-mère, Maevaris, qui a fait cesser ces horreurs. Il n'y a aucun intérêt à torturer un esclave après tout" dit-il avec un rictus après avoir terminé ses signes sanglants, puis il souleva la tête de Caïn et pour la première fois depuis trois mois, il coupa les tiges de fer qui fermaient sa bouche; il voulait voir, peut-être entendre si il n'avait pas oublié comment parler, sa réaction face à ce qu'il allait lui annoncer. Reculant pour se poser sur une chaise un peu plus loin dans la pièce, il siffla à nouveau pour croiser, sans pitié, le regard de la chose. "J'ai beaucoup réfléchit à comment en finir, mais une simple mort serait trop simple, trop généreuse, alors j'ai eu une idée, quelle serait la pire chose pour vous autres, templiers Andrastéens ?" il laissa quelques secondes de suspens avant de répondre à sa propre question, se penchant en avant sur sa chaise, un sourire sadique sur le visage; c'était une autre face de lui-même, que peu connaissaient, et la majorité ne vivaient pas pour la raconter. "Je vais invoquer un démon, en toi, je vais te montrer ce que vous craignez vraiment de nous autres." Il avait bien entendu étudié la chose pour que ça ne dégénère pas, et de toute manière, Caïn mourrait avant que le démon puisse prendre réellement le contrôle, l'ex templier souffrirait, le démon repartirait dans l'immatériel et Sextus pourrait aller prendre un bain, il inviterait peut-être sa femme et une ou deux esclaves qu'elle appréciait, Ivo aussi pourquoi pas; il fallait bien se détendre un peu après tout ça.



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Dim 24 Déc - 15:04


the sin of blood

Combien de temps Caïn a-t-il eu la conviction que Félix viendrait le secourir à nouveau ? Qu'il le chercherait et finirait bien par le trouver, le sortir des griffes du Magister auquel il fut livré il y a ce qui lui semble être une éternité, par un traître sous ses ordres. Maintenant encore, la carcasse si entaillée et sanglante qu'elle n'est plus reconnaissable, c'est le cas. Son seul espoir qui à chaque jour, semaine, mois qui passait, s'est effrité, mais n'a pas disparu. C'est probablement encore la seule chose - outre les sombres sortilèges du mage qui lui permet de ne pas succomber à ses blessures autant physiques que psychiques, ses maux qui le hantent à la manière d'un cauchemar sans fin, l'absence de Lyrium qui le ronge ; il était déjà au bord de la folie mais désormais une barrière de plus s'est rompue à l'intérieur. La salive s'accumule toujours plus à l'intérieur de sa bouche, s'échappe parfois entre les fils qui retiennent ses lèvres fermées depuis trop de temps. Chaque cri ou complainte est alors étouffée au creux de sa gorge, comme s'il était devenu muet, mais pas sourd ni insensible à la douleur. Celle-ci l'empêche de tomber trop longtemps dans l'inconscience et dans le sommeil, juste ce qu'il faut pour le tenir éveillé. Un supplice qu'il mérite très probablement après avoir infligé milles douleurs à des mages pour le simple fait d'être ce qu'ils sont ; cependant il ne regrette rien de ses agissements... pas tous, du moins. Il ne sait plus exactement parce que dans une telle situation, si faible, il pourrait presque en venir à regretter de s'être engagé dans l'Ordre. Caïn blâme les mages, sa haine et sa crainte est justifiée, non ? Si il pouvait montrer à tout Thédas son état actuel, l'état de son échine ravagée, sa main directrice coupée où ne réside plus qu'un rognon mal cicatrisé à l'extrémité, ses bouts de peaux arrachés. Pour un habitué qui inflige de la torture, celle-ci dépasse tout ce qu'il aurait pu soupçonner. Sans sortie de secours, quand les outils flagellent la carcasse sans autre dessein que l'amusement ou la haine, la vengeance, elle est bien plus intense. Mais étrangement, à force de ressentir la douleur, le blond s'y est accoutumé ; il pourrait presque dire qu'il y prend un plaisir malsain alors que l'envie que tout s'arrête sonne comme une litanie sans fin.

Que reste-il de Caïn, au final ? De ses objectifs, ses envies, son être, son âme ? Il ère dans des ténèbres sans fin depuis qu'il est enfermé au sein de cette cave, plongé dans sa phobie, en solitaire sans lumière quand son bourreau n'est pas présent pour lui infliger un tourment supplémentaire. Le pire, c'était durant les premiers jours, tout lui revenait en tête ; ce qu'il avait déjà subit avec d'autres mages. Autre âge, autre époque, mais c'est là que sa haine à l'encontre des mages s'est dévoilée, fut alimentée, s'encrant dans un esprit déchiré. Esprit martyrisé, maintenant brisé, le Chevalier sous-Capitaine se plie à la volonté de son geôlier ; un sifflement résonne et sa tête se relève doucement, avec la sensation qu'elle pourrait craquer et chuter de son piédestal à chaque seconde qui passe. Ses pupilles, à peine plongées dans les siennes, sont comme vides. Un pantin désarticulé n'attendant plus que son sauveur si ce n'est sa dernière heure, faute d'avoir creusé sa propre tombe. Il se demande même si le Créateur l'acceptera à ses côtés, au final, et surtout pourquoi celui-ci n'abrège pas ses souffrances. Est-ce que c'est sa leçon ? Est-il allé trop loin ? Mais pour Félix il aurait pu faire n'importe quoi, même enfreindre le Cantique, dépasser les limites. Pour Félix, toujours pour Félix, un prénom qui le berce encore quand il arrive jusqu'à ses oreilles - même prononcé par une bouche impure et qui laisse entrevoir cette fameuse bribe d'espoir dans son regard. Juste avant qu'elle ne soit remplacée par un cri étouffé mais venant bien du fond du cœur. Il ne regarde même plus, il sent ; la dague qui trace quelque chose sur sa peau abîmée et souillée. Et même si son bourreau lui parle encore, il n'écoute pas tellement, à moitié. C'est la Fin, c'est sûr ?

Un supplice s'achève, dans l'attente qu'un énième suive, il le sait. Caïn discerne vaguement les signes tracés ou plutôt le sang neuf recouvrant une bonne partie de sa chair ainsi que du liquide carmin plus ancien stagnant dessus. Puis sa tête est redressée, douloureusement, pour que ses lèvres soient libérées. Trois mois qu'il ne peut plus les ouvrir mais il parvient à les bouger un peu avant de cracher brusquement un mélange de sang et de salive ; enfin il ravale celle-ci avec un goût désagréable en bouche. Et là, il comprend le geste du Magister, pour répondre à une question... Non... Pour qu'il se délecte de sa réaction après lui avoir annoncé le déroulement de sa dernière heure ; possédé par un démon. Son cœur palpite, il ne pensait pas qu'il pourrait encore ressentir de la peur, la vraie, après tout ce qu'il a subit et supporté. Cela ne l'empêche pas de s'étouffer à moitié quand il essaie de parler ou d'articuler. Rien de réellement audible ne s'échappe d'entre ses lèvres avant plusieurs bonnes secondes. « ... N... Non ! » Sa gorge, son palais, tout est affreusement déshydraté si on enlève les liquides naturels ; à nouveau il s'exprime quand même comme il peut, la voix complètement cassée. « Fé... Félix... Il me vengera... C'est le seul qui... » Ses yeux sont humides. Des larmes s'écoulent, autant par frustration qu'en raison de son angoisse, de ses désirs inachevés ; il s'en veut de se montrer encore une fois aussi faible mais c'est un homme brisé. Il tremble, le manque de Lyrium ne l'aide pas à garder le contrôle. Quitte à mourir, Caïn aurait préféré une mort plus honorable, pas devenir une abomination.


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Mar 26 Déc - 21:26


THE SIN OF BLOOD


Le voir craquer psychologiquement est un délice que Sextus ne perdra jamais; les larmes qui coulent sur ses joues, son esprit qui s'échappe, qui est faible, qui ne tient même plus aux convictions de ces mois dernier, car il le savait, il le lisait en lui, Félix, encore Félix; il en avait parlé à Nero qui lui avait demandé un petit présent une fois Caïn terminé; la récompense de ce cadeau ainsi que l'ennui d'avoir un invité permanent à tourmenter de manière régulière avaient achevée la volonté de Sextus de garder Caïn en vie le plus longtemps possible jusqu'à qu'il ne soit plus rien. Quoique il n'était déjà plus grand chose. Et c'était réjouissant, de savoir que Caelestis respirait la vie et la santé alors que celui qui lui avait infligé tant de tourments n'était même plus l'ombre de lui-même. Entre le manque de lyrium et ce qu'il avait subit ici entre autres; ce n'était qu'un déchet, même si sans le savoir, il l'était déjà avant.

"Oh ton Félix ne viendra pas, il a même pas dû bouger de sa tour d'Ivoire" lâcha Sextus avec un sourire satifsait avant de trancher légèrement son avant bras et de refermer le poing; il contrôlait désormais le corps entier de Caïn qu'il fit se tendre à l'extrême, rouvrant blessures anciennes, faisant saigner encore plus les nouvelles, et lui apportant puissance et magie. Il ne bougea même pas de son fauteuil, obligeant le templier à se contorsionner pour bien le voir; il aimait ce désespoir dans ces yeux, ce sentiment d'être tout puissant, d'avoir gagné; il l'avait vu chez plusieurs personnes, et il ne s'en lasserait probablement jamais. "Et si. Un démon. je me demande lequel d'ailleurs ?" Il eut un petit rire "La Luxure pour ton cher Félix ? Ou le Désespoir qui te ronge ? Le Peur peut-être, celle de mourir ? " la colère et l'orgueil n'avaient pas leur place dans ce petit jeux, trop brisés chez le Templier pour pouvoir être attirés par ce corps détruit. "Tu vas goûter au vrai pouvoir des mages, tu devrais pourtant aimer ça." Sans bouger il se connecta doucement avec l'immatériel, appelant lentement, très lentement les esprits corrompu jusqu'à en sentir un prêt à se connecter. "Oh c'est donc la peur ? Mourir après tant de chose te terrifie à ce point ? C'est drôle." Il aurait pu être soulagé le remercier, quel ingrat. "Remercie-moi pour ce que je te fait, dis que tu le mérite et tu seras libre." Il ne parlait que de la liberté comme mort et ne lui laissait pas le choix, Caïn dirait les mots que Sextus voulait car il était sous sa poigne.

Une fois les oreilles satisfaire, il laissa l'esprit entrer plus en Caïn, mais en contrôlant comme il l'avait apprit le débit; c'était délicat, mais Sextus avait une maîtrise poussée des arts magiques qu'il utilisait, pour compenser un manque de puissance brute, et ce n'était pas si mal, au final. Pratique. Alors que devant lui le corps se défigurait, de changeait avec son lot de cris, pas retenus cette fois-ci, il attendit le dernier moment, juste avant que l'esprit prenne le contrôle pour serrer son autre poing où il avait tracé de sa dague le même symbole que sur le torse désormais peu reconnaissable de Caïn. Et ce dernier implosa; il put sentir le flux de magie, l'immatériel tordu alors que le démon de peur y retournait, sans s'arrêter sur un Sextus qui n'avait aucune crainte; la luxure aurait été plus difficile à repousser, mais là, c'était facile. La mort avait été violente et directe, mais l'avant suffisamment douloureux pour qu'il soit satisfait de la situation; et la tête était intacte, il connaissait un magistrat qui serait content. Se relevant du fauteuil, marchant dans la flaque de sang et de chair, il s'arrêta pour tapoter doucement les cheveux qui restaient sur le semblant de cadavre implosé.
"Tout est fini" puis il quitta la pièce, en sifflotant un petit air joyeux; il était temps d'aller se détendre avec un bon bain.



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Mer 27 Déc - 19:12


the sin of blood

Condamné depuis que ses pieds ont foulé cette cave marbrée, Caïn aurait dû le sentir, le savoir ; et si après toutes ces épreuves il avait été libéré, il aurait très probablement sombré dans une folie plus pure et intense que le Chevalier Capitaine. Tel un drogué en manque, un chien à qui il manque désormais bon nombre de morceaux de lui-même, à qui il ne reste plus que son âme écorchée à vif ; à qui la docilité s'est même beaucoup trop encrée que ce soit par magie du sang ou par épuisement. Combien de fois pourtant au commencement, avait-il, après avoir craché toute sa haine envers le blond, menacé que Caelestis subirait un sort pire entre les mains de Félix. Mais bien évidemment, son bourreau n'en était que plus cruel et peu à peu sa rage interne s'est éteinte. Il ne reste plus qu'une carcasse vide qui bientôt, sera engloutie par plus de ténèbres ; par un démon. Même Félix ne peut plus rien pour lui, ça le tue de l'admettre, encore plus de l'entendre de la bouche de ce mage. Caïn sert fort les dents, ses tremblements s'accentuent. Bientôt et encore une fois, sûrement la dernière, il n'est plus maître de son corps. Le pantin qu'il est est forcé de tendre ses extrémités complètement meurtries sans considération de ses blessures ; de toute façon il n'a pas le choix, son seul droit est de crier sans barrières qui retiennent ses lèvres. Maigre consolation, si c'en est une, avant sa dernière heure. En revanche son humiliation ne s'achève pas aussi vite, non, ce serait trop beau. Encore par les paroles auxquelles il ne rétorque, son cœur battant à une vitesse folle et témoignant plus de peur dans le cas présent que d'autre chose. La luxure, elle aurait pu, s'il n'était pas tant désillusionné. Et la colère, elle, est trop profonde, même usée, pour être ressortie ainsi. Seul le désespoir aurait pu l'emporter, sans cette crainte viscérale de devenir abomination, peut-être plus que la mort en elle-même finalement.

Puis il est forcé de parler, de dire ce qu'il ne pense pas, ce qu'il n'aurait jamais pensé. Il aurait préféré une mort plus rapide et moins humiliante. « Merci pour... ce que vous faites... Je... le... mé...rite. » C'est douloureux, ce qui sort de sa bouche sans contrôle, non pas physiquement mais plus mentalement. Lui restait-il encore un minimum de fierté ? Il semblerait. Cette même fierté qui se tord dans tous les sens au même titre que sa carcasse qui est définitivement perdue. Son esprit est faible, trop faible, le démon gagne la bataille d'emblée, facilement. Ses derniers cris s'achèvent quand ses membres sont changés en monstruosité, juste avant que la créature ne fasse entièrement sien son être, mais c'est déjà noir pour lui. Son torse qui explose, il ne le sent même pas, il est déjà dans le néant et ses yeux s'éteignent ; enfin le Chevalier sous capitaine est délivré pour de bon. S'il avait un regret, ce serait celui de n'avoir jamais confié ses sentiments à Félix, mais quelle importance maintenant ? Son temps est écoulé, reste à voir si son âme trouvera un jour un réel repos de l'autre côté.


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