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Mer 20 Déc - 22:56


LIES AND CONSEQUENCES



Les vallaslins étaient encore fraiches sur son visage, elle avait parfois du mal à reconnaitre son propre reflet, mais les marques de Mythal étaient tracées pour lui rappeler le chemin qu’elle avait choisi, celui du devoir, contrairement à d’autres. Mais  elle balayait ces pensées, ses pensées, son cœur était passé à autre chose, elle était une autre, et elle avait quelque chose à accomplir, peu importe les blessures, les seuls fraiches qu’elle devait sentir se trouvaient sur son visage, marquage typique des siens, à qui elle avait fait ses adieux avant de partir sans se retourner pour voir ses pères et ses pairs. Elle n’aurait peut-être pas eu la force de continuer alors elle n’avait pas regardé en arrière. Et il était trop tard désormais. Elle avait dû être prudente sur la route, les politiques des shemlens faisant d’elle une criminelle pour qui elle était, et puis de manière générale, pour les mauvaises relations entretenues….ou les préjugés qu’elle avait sur ces derniers ; elle allait devoir travailler avec ces derniers, et se demandait combien ils étaient dans le camp qu’elle allait rejoindre, elle se questionnait aussi sur le nombre des siens présents. Et sur milles autres choses.

Mais voilà, elle était arrivée à Fort Bastel, elle s’y était présentée, devant l’étonnement de certains ; manifestement la majorité des personnes présentes n’étaient pas là par choix, au début en tout cas, et si il y avait eu des arrivées massives de mages à cause de la Chantrie, de voir un dalatien se présenter de son plein gré était une chose rare. Elle avait été introduite, dans ses vêtements de seconde, au chef des Gardes des Ombres, un humain, à qui elle avait fait part de son intention de rejoindre les Warden ; elle était restée assez floue sur les raisons ; c’était simplement son devoir dans ces temps-ci, voilà tout. Elle avait expliqué ses capacités de mages, laissant bien de côté le secret de ses rêves ; ça ils n’avaient pas besoin de savoir, pour l’instant. On lui expliqua ce que cela impliquait d’être recrue et qu’elle recevrait la tenue officielle à la fin d’une cérémonie qui aurait lieu au plus tôt, nommée l’Union. Elle accepta les termes et conséquences de son engagement puis fit le tour des lieux, accompagnée de deux autres recrues arrivées depuis peu, forcées manifestement, des frères, Leeroy et Jenkins, qui ne lui donnaient pas une image positive des Shems.

Si elle était arrivée avec l’aurore, c’était désormais le crépuscule qui tombait sur Fort Bastel, alors que Fenara embrassait sa nouvelle vie. Elle avait lors de la visite repérée un arbre ancien, et s’y était naturellement dirigée une fois libérée de sa visite pour assimiler ses nouveaux devoirs et cette vie bien éloignée de la précédente. Mais en arrivant près de l’arbre, elle vit une silhouette qui s’apprêtait à y monter. Et cette silhouette elle la connaissait par cœur. En parlant de cœur ce dernier fut pris de rage alors qu’elle se saisissait de son bâton et envoyait valser contre un mur, d’un seul sort, qui voulait grimper à l’arbre. Fensas. Elle ne voulait pas savoir ce qu’il faisait ici, elle voulait des explications, elle voulait une justice, elle voulait réparer ce cœur brisé qui ne cessait de saigner. Elle s’approcha de lui à terre et dirigea son bâton – ils avaient fait les leurs ensemble, pendant leur enseignement – vers son torse.
« Toi. Traitre. Lâche. Fuyard. Fenedis. » elle avait tellement plus à dire mais tout se mélangeait sans sa tête, même si la rage, née de la douleur, était l’élément le plus marquant « que fais-tu ici Fensas ? C’est pour ça que tu es parti, tu n’as pas trouvé mieux ? » Les réponses à ses questions, elle les avait à moitié, c’était l’incompréhension de le voir ici qui l’emportait ; pourquoi lui, pourquoi maintenant, pourquoi comme ça ?



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Jeu 21 Déc - 20:25


lies and consequences

Sarren n'a pas à se plaindre de sa vie en communauté dans la Garde, au moins il sait qu'il se bat pour une cause juste. Si déserteur il est, parmi ses compagnons non informés sur ses vraies origines, il arrive facilement à se fondre dans la masse ; la plupart portent en eux de véritables fardeaux à sa manière et n'aiment pas forcément les évoquer. C'est peut-être également pour cette raison qu'il trouve son compte, que certains démons de son passé peuvent être écartés en œuvrant avec ses frères et sœurs de devoir. Pour le moment l'elfe s'en sort plutôt bien ; derrière les murs de Fort Bastel il se sent moins vulnérable. Sa crainte est que ceci ne dure pas malgré les quelques mois déjà écoulés et une certaine confiance s'installe petit à petit quant à sa survie, et toujours plus de déni concernant sa peine de cœur. N'en est-il pas le responsable après tout ? Sarren, anciennement Fensas, pense toujours à elle. Fenara. Heureusement qu'elle ne hante pas ses nuits où il se protège à l'aide d'herbes mais ses journées ou soirées en solitaire l'amènent parfois à y songer, comme en cette heure tardive. C'est avec une bouteille attrapée dans la réserve du Fort qu'il arpente les pavés en direction de l'un de ses coins préférés, le grand arbre. Et comme un rituel, il s'apprête une fois de plus à grimper pour rejoindre les branches et être en paix, accompagné de la boisson. Mais il n'a pas le temps. Aussitôt il est projeté, sa garde baissée, s'étalant contre le mur le plus proche qui arrête sa course ; autant dire que la bouteille se brise automatiquement elle et le liquide qu'elle contenait.

Un peu sonné, un instant, Sarren lève la tête pour voir apparaître... son pire cauchemar. Fenara, vraisemblablement en chair et en os comme il ne rêve pas, même si elle est différente. Munie de vallaslins qu'elle n'avait pas lors de leur dernière entrevue, alors il devine, elle est en mission. Pour lui, non, pas sûr, mais elle est là devant lui. L'envie de partir la queue entre les jambes est plus forte que tout quand bien même c'est imprudent et inutile, à la manière de l'ignorance qu'il feint soudain pour se sortir de cette situation. « Vous faites erreur sur la personne, je m'appelle Sarren et je ne connais pas de Fensas. C'est sûrement un malentendu. Si vous permettez, je vais... » L’extrémité du bâton de la jeune elfe pointe en sa direction, menaçante. Lui se contente de trouver une issue de secours et commence à se relever pour qu'à la première occasion il puisse courir loin. Où, il ne sait pas encore, il est un peu piégé ici, mais loin. Si Fenara rejoint la Garde, il faut qu'il parte. Il n'est pas prêt à l'affronter, à affronter le poids de ses erreurs, tout se bouscule intérieurement alors qu'en extérieur il tente de paraître le plus neutre possible. « Je dois partir... j'ai un rapport à faire... » De toute façon ses yeux mentent autant que sa voix hésitante, incertaine. Comme si il allait faire douter Fenara ; elle n'est pas idiote. C'est un gain de temps, ni plus ni moins, et voilà qu'il tente une percée, une sortie.


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Jeu 21 Déc - 21:50


LIES AND CONSEQUENCES




Il était sérieux là ? Il pensait vraiment, sincèrement, la tromper ainsi ? "Ma harel lasa" murmura-t-elle entre ses dents alors qu'il prétendait être un autre. Sarren, l'amical, celui en qui on pouvait avoir confiance. Vraiment, c'était d'un faux exemplaire. Et alors qu'il se levait pour s'enfuir, encore à croire qu'il ne savait fait que cela, elle lâcha d'une voix glacée "Ma emma harel" oh oui qu'il devait avoir peur d'elle, la fureur de Fenara était féroce, sa pire ennemie et parfois sa meilleure alliée, il pensait vraiment pouvoir faire ça, sous son nez ? Elle plongea son bâton dans le sol tout en lâchant un ordre à son encontre, ou une indication à la magie qu'elle manipulait. "Mana !" et une flopée de racines en s'échappèrent du sol pour aller l'attraper au niveau des chevilles avant de le plaquer contre la terre meuble. Heureusement la nuit étant tombée et l'endroit étant discret, personne ne pouvait les surprendre; ils étaient non loin des écuries, à en croire les fétus de paille qui s'empilaient en désordre à côté d'eux quand elle le rattrapa alors qu'il ne pouvait pas bouger. "Dirthana-ma" lui dit-elle en crachant sur le sol, les yeux plein de haine.

Et pourtant elle détestait être comme ça avec lui, mais lui avait-il laissé le choix ? Pas vraiment. Et son comportement présent ne faisait qu'empirer les choses; ô comme le coeur de Fenara hurlait, déchiré entre l'amour et le ressentiment profond, entre les larmes de sang et les larmes de joies de le retrouver; mais ses yeux ne lançaient que des éclairs.
"On a tout vécu ensemble, tu penses me berner si facilement ? Je connais chaque cicatrice sur ton corps; au coude ? mauvaise chute quand on était enfant, c'est en te soignant spontanément que tu as découvert ta magie." et elle pouvait continuer longtemps, mais ses pouvoirs suivaient ses mots, et les racines découvraient le coude en question, la cicatrice était là, presque invisible avec le temps, mais belle et bien là. "Garas quenathra ? Pourquoi es-tu parti...pourquoi n'es-tu pas revenu ? Ir suledin nadas..." son ton était passé de la colère à la tristesse des plus profondes. Elle retira la racine qui lui couvrait la bouche pour le laisser s'exprimer un instant mais elle secoua la tête et se ravisa; si elle devait faire ce qu'elle était supposée faire, elle ne pourrait jamais l'accomplir si elle entendait encore ne fois sa voix.

"Halam sahlin" dit-elle alors qu'il se retrouvait à nouveau muet et que les racines recouvraient même ses yeux; elle était incapable de le tuer si il la regardait. C'était son devoir, il était lâche, traitre, il lui avait brisé le coeur dans le pire des moments. " Ir Bellanaris Din'an Heem" annonça-t-elle alors qu'elle manipulait la magie; les racines se resserraient lentement contre lui, il n'avait aucun moyen de se défendre, il allait mourir étouffé, écrasé de sa main, par la volonté de Fenara...volonté vacillante. "Ar'din.... Ar'din nuvenin na'din nuvenin na'din" elle ne pouvait pas, elle en était incapable, relâchant les racines, libérant celui qui était parti avec son coeur, elle s'adossa contre le mur le plus proche, se laissant glisser contre la pierre jusqu'à finir sur de la paille; ses yeux froids étaient désormais débordants de larmes. "Tu peux partir...fuis encore, Fensas, Sarren peu importe après tout, le mal est déjà fait."

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Ven 22 Déc - 22:09


lies and consequences

C'était complètement idiot, stupide, même horrible, sachant tout ce qu'ils ont traversé ensemble. Feindre être un inconnu, l'ignorance, puis fuir une fois de plus la queue entre les jambes pour ne pas avoir à se justifier ni affronter son aimée lâchement abandonnée. Évidemment qu'il ment. Et il ne va pas bien loin ; Fenara l'arrête dans sa course à l'aide de racines, de la magie de la terre, comme c'était prévisible. Sarren est capable de se défendre, là n'est pas le problème, c'est l'envie qui manque. Les émotions qui se bousculent et le manque de contrôle certain s'il tentait quoi que ce soit, sans évoquer la fureur de l'elfe qu'il connaît mieux que quiconque. Là il est plutôt silencieux, détourne le regard, piégé tel un débutant. Aucun mot ne veut ou plutôt n'est en mesure de sortir, surtout qu'elle s'aide d'une racine pour lui couvrir la bouche même si elle continue de dialoguer en énonçant des vérités. Quand son coude est dévoilé, la nostalgie s'amène, ses sourcils se froncent, envahi par des regrets ; et de la peine surtout. Alors même si il était en mesure de s'exprimer, il ne saurait quoi dire. C'était son choix, aussi mal ficelé soit-il, et le mal est fait. Des cœurs se sont brisés. Il n'est pas le plus à plaindre, ce sont les conséquences de ses propres actes. Pourtant si il s'était certes préparé pour répondre de ces derniers, de sa trahison, retrouvé par l'un des siens, il ne s'attendait pas à ce que ce soit Fenara qui l'achève. Elle ne va pas le laisser s'en sortir, n'est-ce pas ? Ses pupilles humides se questionnent, dévisagent son amour déchu avec un profond sentiment de vulnérabilité. Un sentiment qu'il n'avait pas expérimenté depuis un moment. Mais face à elle... Il réalise qu'il ressent toujours la même chose ; qu'il l'admette ou non.

Elle lui demande ce qu'il fabrique ici tandis que sa bouche est libérée de toute entrave, un instant. Aussitôt, il n'a pas un instant pour souffler ni répondre qu'elle est recouverte et que ses yeux subissent le même sort. Tout devient sombre, tout est noir, son cœur palpite en s'imaginant ce qui va suivre. Alors instinct de survie très probablement, il commence à se débattre et s'égosille sans succès étant donné que toute parole souhaitant sortir de ses lèvres est étouffée par les racines. Les liens se resserrent peu à peu autour de lui ; il lui resterait bien une option impliquant le combat mais... Toujours un mais. Il est partagé entre l'envie d'accepter son destin, il le mérite, ou de sauver une fois de plus sa peau, de ne penser qu'à ses propres intérêts, de courir pour sa vie. D'un coup la tension est relâchée et il termine libéré non pas grâce à un tour de sa part mais bien par la volonté de Fenara. Indécise, elle aussi, dans ce jugement final. Elle... l'aime encore. Non ? Après les séquelles qu'il lui a laissé, le cœur presque arraché, à moins que ce ne soit que de la pitié, en souvenir de leur passé. Sarren retrouve au moins ses sens dont il était privé et avec eux ses pensées un tantinet moins agitées.

C'est maintenant ou jamais si il veut partir, elle le lui propose même. Et tandis qu'il se relève précipitamment, s'aidant du mur à proximité, que ses pas s'éloignent, ils terminent bloqués. Il n'y a aucun sort, aucune magie derrière tout ça, juste un problème venant de lui-même. Le déserteur se retourne et observe Fenara plongée dans la paille. Cette vision l'amène à revenir vers elle, même en sachant pertinemment qu'il s'enfuira encore, ce soir c'est elle qui gagne. « Non. Je ne peux pas... » Il se retrouve finalement au dessus d'elle, sans savoir ce qui lui prend si ce n'est une faiblesse. Il n'y a plus de Gardes, de Fort Bastel, de missions, juste elle et lui, réunis, mais oui le mal est déjà fait. « Emma sa'lath... Ça n'a pas changé, même si je suis parti, même si je t'ai blessé. » Des mots doux qu'il n'est plus en droit de prononcer, pas après tout ça, s'échappent malgré tout. Ils sont suivis par des gestes qui le sont encore moins, mais ils n'ont jamais officiellement clamés être séparés ; au final ils ne savent pas où ils en sont. Sarren retourne au stade de Fensas, ce soir, il est emporté, il craque après plusieurs mois plongé dans une autre vie. Et ses lèvres capturent brusquement les siennes alors qu'il devrait déjà être loin, avoir même déjà quitté la Garde où il sait qu'il ne peut plus séjourner. Si ça se trouve, il n'atteindra jamais les portes de sortie du Fort et elle le tuera quand même avant ; rien que pour ce qu'il ose. Au moins l'aura-il revue avant que tout ne s'éteigne, avant qu'il ne sombre définitivement.

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Mar 30 Jan - 0:06


LIES AND CONSEQUENCES




Il était parti, hein ? Encore, à nouveau. Il avait prit ses mots au pied de la lettre et les jambes à son cou. La laissant sur le sol à lâcher toutes les larmes de son corps, seule, encore, à nouveau. Mais alors qu'elle pensait cela, la présence qu'elle ne connaissait que trop bien revenait, refusant de fuir alors qu'elle lui laissait une ultime chance. Plus que ça, il lui déclarait un amour qu'elle pensait mort, presque des excuses avant de l'embrasser. Elle frissonna au contact de leurs lèvres, traversée par des sentiments qu'elle pensait enterrés mais qu'elle dont elle n'avait jamais fait le deuil. Comment le faire, après tout ce qu'ils avaient vécus ? Comment oublier quelqu'un que vous connaissez depuis toujours, à qui vous avez tout sacrifié, tout offert, quand bien même vous a-t-il arraché le coeur pour vous le rendre sans préavis ? Comme un animal blessé elle passa ses bras autour de son cou, s'y accrochant avant de lui sauter dessus, leur faisant prendre appui sur le mur, les jambes entourant son bassin, lui rendant son baiser passionné, puis laissant leur deux fronts se toucher, jusqu'aux arrêtes de leurs nez, ses mains traversant ses boucles noires. "Vhenan, emma sa'lath" écho à ses propres mots en lesquels elle avait follement, naïvement et consciente de cela, envie de croire.
Et dire qu'elle aurait pu le tuer quelques minutes plus tôt. En aurait-elle seulement été capable ?

Elle reposa les pieds à terre et posa une main sur sa joue.
"Vhenan, il faut que je te dise quelque chose" c'était l'occasion, les dieux peut-être, le destin joueur, qui faisait qu'elle le retrouvait maintenant. Elle aurait pu ne jamais le dire, étant la seule au courant, mais il avait plus que sa part dedans, aussi devait-elle lui dire, qu'elle doive le tuer un jour ou non, quand bien même en serait-elle probablement incapable, malgré tout ce qu'elle pouvait penser, surtout si il faisait désormais amende, réellement, et restait, recommençait; elle pourrait le pardonner une fois, mais il ne fallait pas qu'il joue plus avec son coeur. Ca, elle ne supporterait pas. "Tu ne m'as pas laissée si seule que ça." Elle glissa une main sur le bas de son ventre comme une indication avant de laisser sa tête glisser contre le torse de Sarren, pour cacher les larmes qui revenaient dans ses yeux. "Mais ça n'a pas tenu...je n'ai pas réussis..." elle se sentait coupable; elle savait que c'était absurde, que c'était des choses qui arrivaient, mais elle avait dû supporter cela seule, dans la surprise de la chose, dans sa douleur, qu'elle partageait désormais avec lui qui aurait dû être là. Qui était là maintenant. Et c'était tout ce qui comptait, non ?




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Lun 5 Fév - 22:38


lies and consequences

Pas de fuite, pas cette fois, pas encore, le Fensas intérieur craque. Son cœur est trop faible pour ignorer les sentiments qui l'étreignent, des sentiments qui ne l'ont jamais quitté. Comme les sensations qu'il retrouve avec Fenara ; même si ce ne sont que de simples caresses, un baiser, des frissons partagés. Il se sent si bien et si mal en cet instant, en connaissance de cause, de toute la peine causée à son amour qui résonne presque en lui. Quand elle enroule ses bras autour de son cou, automatiquement il glisse les siens autour de sa taille, emporté dans un élan. Qu'adviendra-il d'eux, désormais ? L'elfe ne se questionne pas là dessus sans quoi cela finirait de l'achever ; il profite de cette entrevue inestimable et éphémère. Mais il ne s'attend pas à la suite, oh ça non, elle le laisse encore plus sans voix. Son visage se décompose lentement le temps que l'information monte au cerveau et qu'il puisse faire le rapprochement. C'est comme si son cœur venait de s'arrêter de battre quelques minutes. Lorsqu'il se met de nouveau en route, que l'oxygène remonte jusqu'à son cerveau, sa paume rejoint celle de Fenara sur le bas de son ventre, sans déloger sa tête cherchant du réconfort contre son torse. Sa gorge est nouée et clairement, aucun son ne parvient à s'échapper, seul son corps parle à sa place ; ses yeux sont humides, sa main tremble.

C'est sa faute. Sa fuite est la cause de cette fausse couche, même psychologiquement, ça ne peut pas être autrement, et il n'avait rien vu venir. Après ça comment peut-il présenter des excuses ? Il ne peut pas. « Vhenan... » Le déserteur donne de sa chaleur à Fenara puis amène sa tête contre la sienne plus bas, fermant les paupières quelques secondes. Le silence le plonge dans ses songes bordés de "et si". L'avoir laissée surmonter une telle épreuve seule... Mais comment aurait-il pu savoir ? Et que cherche-il maintenant, le pardon ? Non, il ne sait pas. Si elle ne l'achève pas cette soirée, sa lâcheté l'emportera à nouveau, c'est un cycle infernal, la fuite de la confrontation et de ses propres erreurs accumulées, entassées, qui n'en finissent plus. Finalement il recouvre une voix plus entière ; « Ce n'est pas de ta faute. C'est moi. » Il attrape délicatement son faciès entre ses doigts, sa mâchoire plus exactement, puis ses joues, les yeux dans les yeux. Ainsi positionnés ils se voient à l'envers mais cela ne rend pas l'échange visuel moins intense ni le second baiser qui s'en suit et qui malheureusement, ne réparera pas plus un cœur abîmé. Ce n'est qu'un baume temporaire. « Quand est-ce que... c'était ? » Son souffle chaud est proche, il cogne contre elle, déjà un peu recouverte de paille comme lui l'est. D'ailleurs il en remarque un coincé dans ses cheveux, qu'il retire naturellement, les yeux plutôt fuyants le temps d'avoir une réponse... Réponse qui n'est pas si urgente, non ? La douleur doit être encore vive.


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