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Jeu 8 Fév - 13:21



You're lost, really ?
Lennart & Airanwyn

« It’s a lot easier to be lost than found. It’s the reason we’re always searching and rarely discovered—so many locks not enough keys. »
Avec un soupir,
Airanwyn plonge son visage dans le seau d'eau juste devant lui. Elle est glaciale, mais ça a le mérite de terminer de le réveiller, en plus d'être une toilette sommaire. De toute manière,
ça ne sert à rien de s'embêter à se laver correctement, vu qu'il s'apprête à partir couper du bois, et non pas à se rendre à une soirée mondaine. D'ailleurs, il y a de fortes chances qu'il ne sache plus comment se comporter dans ce genre d'événements, ça remonte à tellement longtemps depuis la dernière fois... Puis, ce n'est pas comme si ça lui manquait. La trogne rapidement nettoyée -toilette de chat qu'ils appellent ça avec son fils- l'homme s'habille avec les premières nippes trouvées, chaudement. La température est loin d'être clémente par les temps qui courent, surtout à l'aube.

Sur la pointe des pieds, Airan sort de la petite maison (pas dans la prairie mais au milieu des montagnes, celle-là), se saisit de sa hache, de quelques cordes, et s'enfonce dans la forêt. Aujourd'hui, il aurait pu rester chez lui, à simplement débiter les troncs déjà abattus en fagots. Ca aurait été moins fatiguant. Le souci, c'est qu'il a repéré un vieux pin, salement amoché par la dernière tempête, qui menace de s'écraser sur une tanière occupée par la meute de loups du coin lors de la belle saison. La louve de tête y donne naissance
à ses petits et les y élève, Airanwyn ne voudrait pas que cette petite famille se retrouve sans domicile au dernier moment. Surtout que si le clan doit chercher une nouvelle antre,
ils pourraient avoir la mauvaise idée de se rapprocher de leur cabane, et ça, le bûcheron n'y tient pas des masses. Tant que la cohabitation peut rester pacifique, il s'estime content.

Il lui fallut environ trois heures pour atteindre l'arbre en question, puis finalement le mettre à terre du bon côté. N'ayant pas besoin de bois supplémentaire, et celui-ci étant de toute manière vermoulu sur pratiquement toute sa surface ou infesté de prasites, Airan préféra le laisser sur place. Au moins, il nourrirait le sol.
Néanmoins, sur le chemin du retour, il perçoit comme des bruits de pas. Confus, hiératiques. Caractéristiques de ceux qui cherchent leur chemin. Quelqu'un de perdu,
dans un coin pareil ? Il faut vraiment qu'il ou elle se soit sacrément égaré, vu l'endroit !
Mais il ne peut pas laisser cette personne errer à l'aveuglette comme ça, surtout que le temps se couvre méchamment. Le tonnerre gronde déjà dans le lointain, et il ne fait pas bon être dehors par ce genre d'intempéries.

En quelques minutes, il rejoint le malheureux perdu, et constate avec une certaine surprise qu'il s'agit de toute évidence  d'un jeune noble. On a voulu lui faire une mauvaise farce en l'égarant dans les bois ou bien... ?

- Eh, vous avez besoin d'aide ?

A l'évidence oui, mais bon, il préfère demander quand même.
(c) DΛNDELION
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Jeu 8 Fév - 22:08




Airanwyn & Lennart
“Sometimes,” he whispered, his lips brushing his cheek, “you need to be lost in order to be found.”


Qu’est-ce qu’il lui avait pris, de venir ici ? C’était ce que Lennart se répétait depuis de longues heures à présent. Il avait la gorge sèche, les yeux humides et était épuisé. En réalité, la réponse à sa question était simple : il était là parce que son père voulait qu’il soit là. C’était à cause de lui qu’il avait pris un bateau pour Kirkwall, avec pas grand-chose d’autre qu’un arc et un couteau de chasse. Une bourse d’or, aussi, et quelques vêtements de rechange, mais certainement pas assez pour passer une saison de chasse. Parce que son père ne voulait certainement pas qu’il revienne de cette chasse : depuis combien de temps essayait-il d’éloigner son dernier fils de sa demeure ? D’effacer de son existence l’avorton qui, en naissant alors qu’il n’était pas désiré, avait pris la vie de sa bien-aimée ?

Et il allait y arriver. Lennart en était persuadé. Voilà presque deux jours qu’il tournait en rond dans ces montagnes, gelé, affamé. Il avait bu lentement à sa gourde, mais elle aussi était à présent à sec. Il allait mourir, seul, dans ces bois, et son géniteur aurait le plaisir de n’avoir pas un seul sou à débourser pour l’enterrer... Vu qu’on ne le retrouverait certainement pas. Lennart déglutit difficilement en s’adossant à un arbre pour se reposer quelques minutes. Il aurait pu se changer en cygne, mais – dans la panique – il n’y avait pas pensé. Puis, lorsque la fatigue l’avait calmé, il n’avait plus eu la force de faire quoi que ce soit d’autre que d’errer à la recherche d’un chemin. De toute manière, il avait bien tenté de percer la canopée pour retrouver sa route, mais... Le résultat n’avait pas été très concluant.

Fermer les yeux, voilà bien la dernière chose à faire. Pourtant, c’est ce qu’il fit – quelques secondes, avant d’entendre un bruit sourd d’arbre qui tombe. Le jeune noble sursaute, une main sur son cœur, tendant le cou. Il avait entendu dire qu’un sanglier pouvait renverser un arbre en le chargeant, mais il ne savait pas s’il pouvait apporter beaucoup de crédit aux histoires contées par ses aînés. Néanmoins, peut-être... Non, il faudrait être fou : mais pourtant, Lennart a l’espoir que quelqu’un soit quelque part, dans les bois. Tous ses sens aux aguets, l’adrénaline coulant à nouveau dans ses veines, il se remet à errer, à droite, à gauche, vers – il l’espère – la source du bruit. Pourtant, ce n’est pas lui qui en trouve l’auteur, mais bien l’inverse.

Lennart ne réagit pas immédiatement aux paroles de l’homme qui vient de lui apparaître. Il reste un instant totalement idiot devant lui, hésitant entre l’hallucination et la réalité. Parce que même dans ses rêves les plus fous... Son sauveur n’aurait pas pu être aussi bel homme. Le jeune blond se reprend bien vite, néanmoins, rompant la distance entre lui et... Le bûcheron, un air de désespoir total sur le visage. « Aidez-moi, je vous en supplie » parvient-il à articuler, retrouvant soudainement l’usage de la parole : « Ca va faire deux jours que je suis dans cette forêt, et si vous n’êtes pas ici pour m’achever, aidez-moi... S’il vous plaît. » sa gorge se serre un instant, luttant contre la panique qui tente de revenir. Sans s’en rendre compte, il est venu se saisir du bras de l’homme et pourrait presque passer pour un fou ; rougissant légèrement, il secoue la tête en reprenant : « Pardon, je... Je m’appelle Lennart. Lennart O’Wittelsbach et... Et oui, je suis perdu... » Reprenant quelque peu le contrôle de lui-même, Lennart plonge ses yeux dans ceux de son sauveur. Et s’il s’agit d’une hallucination, et que la mort se présente d’une manière si attirante... Alors il veut bien la suivre sur le champ.

HRP.
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Jeu 15 Fév - 11:02



You're lost, really ?
Lennart & Airanwyn

« It’s a lot easier to be lost than found. It’s the reason we’re always searching and rarely discovered—so many locks not enough keys. »
Ce n'est pas tous les jours qu'on trouve ce genre de créatures égarées dans les profondeurs de la forêt.
Pour le coup, Airanwyn ne va pas s'en plaindre. Le jeune homme qui lui fait face est tout ce qu'il y a de plus charmant, même la mine épuisée. Malgré la situation qui ne se prête pas du tout à ce genre de choses, il y a une part de lui qui ne peut s'empêcher de se demander si son sourire serait aussi doux qu'il se l'imaginait... Puis il se colle métaphoriquement une gifle, ce n'est pas le moment !
Le Trevelyan fronce légèrement les sourcils quand l'inconnu sous-entend qu'il pourrait être là pour l'achever. Pour qui le prend-il, au juste ? Ce n'est pas un sauvage. Même s'il doit avouer que, effectivement, son air ébouriffé et la hache ne doivent pas vraiment aider à ne pas le considérer comme une menace. Mairon en aurait beaucoup ri, tiens. Avec un soupir,
il pose son outil et tapote la main qui vient de lui saisir le bras.

- Allons, pas de panique. Je n'ai jamais tué qui que ce soit, et je ne compte pas commencer aujourd'hui. Je vais vous emmener chez moi, dans un premier temps. Vous pourrez vous y restaurer et prendre un repos bien mérité. Dans votre état, ce serait complètement inconsidéré de vous ramener jusqu'à Kirkwall tout de suite. D'autant plus que le temps se couvre méchamment...

En douceur, Airan reprend sa hache en main, la calant sur son épaule, et sans prendre la peine de décrocher la main de Lennart de son bras, il l'entraîne à sa suite au travers des arbres.

- Oh, et où avais-je la tête, moi... Je suis Airanwyn. Comme toujours, il garde son nom de famille pour lui. D'un pas tranquille, surveillant du coin de l'oeil que son protégé du moment parvienne à le suivre sans trop de difficulté, il parcourt le chemin qui les ramènerait à sa cabane. Comme il s'y attendait, il leur fallut plus de temps qu'il n'aurait espéré, mais par chance le ciel eut la décence d'attendre qu'ils soient à cinq minutes de la maison pour se mettre à déverser des trombes d'eau.

La porte ouverte, il fait entrer Lennart et ferme solidement le battant quand il entre à sa suite. C'est à ce moment-là que son fils adoptif pointe le bout de son nez, la curiosité éveillée par le bruit.

- Tiens, tu ramasses des gens et plus des champignons dans les bois, maintenant ?
- Eh, il s'est perdu, ça fait deux jours qu'il tourne en rond. Il a eu de la chance que je lui tombe dessus. Ne sois pas si médisant et va faire chauffer de l'eau pour un bain, il va en avoir besoin.
- Bon, bon, j'y vais... râle le jeune elfe en disparaissant par une porte.

Un sourire amusé sur le visage, Airanwyn lève brièvement les yeux au ciel puis reporte bien vite son attention sur son invité.

- Ne faites pas attention, il est toujours un peu grognon. Mais il est adorable. Le temps qu'il s'occupe de ça, vous voulez manger quelque chose, boire peut-être ?
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Jeu 15 Fév - 19:03




Airanwyn & Lennart
“Sometimes,” he whispered, his lips brushing his cheek, “you need to be lost in order to be found.”


Lennart ne peut s’empêcher de détailler le visage de son sauveur comme s’il s’agissait de la plus belle chose qu’il ait vu depuis toujours. En fait, c’était littéralement la plus belle chose qu’il ait vu depuis au moins deux jours. Plus, même, si on comptait son voyage – mais ce n’était pas vraiment le moment de penser à tout ça. Les joues du mage s’empourprèrent légèrement tandis qu’il secouait la tête. « Ce n’est pas ce que je voulais dire, mais... » sa gorge se serra légèrement, et il secoua la tête pour lui-même, se traitant mentalement d’idiot. Il n’avait jamais voulu supposer que parce qu’il avait à faire à un bûcheron, cela faisait de lui un sauvage... « Je pense que certaine personne voudraient ne plus me voir. Mais... A vrai dire, vous êtes plutôt charmant, je n’aurai jamais cru trouver quelqu’un comme vous au milieu des bois... » Il se racla la gorge, les bonnes vieilles habitudes reprenant le dessus. Flirter, n’importe qui vous direz que c’est comme une seconde nature chez lui. Pourtant, cette fois, ça lui semble vraiment important. « Merci... » rajoute-t-il doucement avec un léger sourire.

Il doit avouer que pouvoir passer la nuit autre part que dans ces bois l’enchantait. Surtout s’il se trouvait en si charmante compagnie... Lennart garda sa main sur le bras de l’homme – Airanwyn, donc – puisque celui-ci ne prit pas la peine de la déloger. Cela apportait au jeune blond beaucoup plus de réconfort qu’il ne voudrait bien se l’avouer, même s’il finit par le lâcher lorsque le chemin à travers les fourrés ne lui permis plus de coller le bûcheron autant qu’il le voudrait. Lennart voyait bien qu’il ralentissait Airanwyn, et il s’en voulu lorsqu’ils finirent par se prendre des trombes d’eau sur la tête. Une partie de lui voulait les abriter un minimum des intempéries, mais une autre voulait éviter de montrer à un inconnu qu’il était mage... Pour le moment. Il espérait au fond de lui qu’ils ne seraient bientôt plus si inconnu que ça – et tandis qu’il détaillait avec attention le dos de l’homme qui lui ouvrait la porte, Lennart s’en voulait presque d’avoir de telles pensées à ce moment précis.

Et plus encore lorsqu’un jeune adolescent aux oreilles pointues apparaît soudainement lorsqu’ils sont enfin dans la maison. Le mage écoute l’échange en silence, penaud, avant de se tourner légèrement vers son sauveur et hôte ; « Je... Je ne veux pas déranger... » Pour la première fois de sa vie, Lennart s’inquiète d’être de trop dans la demeure d’un homme. Il ne voit pas pourquoi cet étrange sentiment s’empare de lui, soudainement : un fils, un frère, un cousin où il ne savait quoi ne l’avait jamais empêché d’user de ses charmes au maximum, alors pourquoi aujourd’hui ce serait différent ? Quelque chose lui disait que ce n’était pas uniquement parce qu’il était fatigué. Lorsque le jeune elfe disparaît, et qu’Airanwyn s’adresse à nouveau à lui, un léger sourire reparaît sur le visage de Lennart. Rien que le fait d’être à l’abri en charmante compagnie le fait se sentir un peu mieux.

« Oh... Je ne dirais pas non à un peu d’eau et n’importe quoi à manger, en effet... » Il suit l’homme dans la maison, en prêtant attention à tous les détails de cette demeure, si différente de la sienne. Mais son regard, loin d’être dégoûter ou de porter un jugement, est plutôt éblouit. Il ne peut s’empêcher de trouver la maison charmante, aussi charmante que son propriétaire. « Est-ce qu’on peut plutôt se tutoyer ? » Automatiquement, Lennart revient coller Airanwyn, attiré comme un aimant. Un petit sourire, un peu timide, s’installe sur son visage tandis que ses bras enserrent gentiment l’un de ceux du bûcheron. « Et si tu me permets... J’aimerai t’aider, s’il te plaît. » Il ne voulait pas être un poids, il ne voulait pas être servi comme il pouvait l’être chez lui. Ses grands yeux cherchaient ceux du bûcheron et, doucement, son sourire s’élargit, comme si cet homme pouvait le ravir et le rassurer simplement par sa présence. Et, ça, c’était quand même perturbant. « Même si ces bras ont de gros muscles, je ne voudrai pas les faire trop travailler. » rajouta-t-il, taquin, flirtant comme pour se protéger de ces étranges émotions qui le faisait se sentir un peu trop bien pour la situation.

HRP.
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Ven 2 Mar - 19:55



You're lost, really ?
Lennart & Airanwyn

« It’s a lot easier to be lost than found. It’s the reason we’re always searching and rarely discovered—so many locks not enough keys. »
Mêmes s'ils sont trempés comme une soupe, au moins les voilà à présent au sec, et bien à l'abri. Tandis que son fils va s'occuper de ce qu'il lui a demandé, Airanwyn s'avance vers la cheminée pour y jeter une bûche supplémentaire. Les températures baissent de plus en plus, et la nuit s'annonce très fraîche. Il ne faudrait pas que l'un d'eux attrape la mort.

- Déranger ? interroge-t-il rhétoriquement en se tournant à nouveau vers Lennart. Allons, vous ne dérangez pas le moins du monde. Ca nous fait un peu d'agitation, c'est pas plus mal. Ce qu'il y a de rassurant, c'est que le père poule qu'il est n'a repéré aucun tic ni aucune réaction négative lorsque leur invité a posé les yeux sur les pointes des pavillons de Mairon. Comme il aurait dommage qu'un aussi joli minois ait des soucis avec les elfes. Très bien, je vais vous chercher ça. Enfin, te chercher ça, du coup. Le tutoiement ça me convient. A l'aimable proposition de Lennart de l'aider dans ses tâches, le Trevelyan cligne vaguement des yeux, un peu circonspect. Et il l'est d'autant plus quand, sans gêne aucune, le jeune homme commence à... Flirter ouvertement ? Mais oui, ça c'est bien du flirt, aussi sûr qu'on ne verra jamais tevintide sourire. Son premier réflexe ? Gentiment pousser le damoiseau et lui faire comprendre qu'il n'a plus de temps à perdre avec ce genre d'amourettes passagères. Cependant... Ce n'est pas ce qu'il fait. Ah, il veut jouer ? Eh bien pourquoi pas,
après tout. Lennart est une belle personne, et il a un effet assez inédit sur lui. Ce serait idiot de manquer une telle occasion.

- Oh, mais ces gros muscles peuvent parfaitement s'en sortir par eux-mêmes, tu sais. Et si tu allais t'asseoir ? Tu dois être épuisé. D'une main, il caresse les cheveux de l'homme contre lui en le toisant droit dans les yeux, un léger sourire aux lèvres ; puis il l'attrape par la taille pour aller le déposer de force sur une chaise, repartant en pouffant vers un placard dont il sort une miche de pain, de la viande séchée et un bout de fromage qu'il ramène sur la table. C'est simple, frugal, mais le dîner de ce soir n'est pas encore prêt, il faudra patienter un peu. Alors qu'il revient s'asseoir à côté de Lennart tout en lui servant un grand verre d'eau, il croise les bras en s'appuyant contre le dossier de la chaise. Alors dis-moi, joli coeur, dis-moi comment tu as réussi à te perdre ?
(c) DΛNDELION
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Sam 3 Mar - 19:24




Airanwyn & Lennart
“Sometimes,” he whispered, his lips brushing his cheek, “you need to be lost in order to be found.”


D’aucun pourrait trouver le jeune homme audacieux ; à peine est-il sauvé par un inconnu qu’il flirt ouvertement avec lui. Est-ce qu’il regrette son comportement ? Pas vraiment. Il est comme ça, il l’a toujours été : profiter de la vie avant tout. Aujourd’hui pourtant, il n’avait pas l’impression de jouer de son charme uniquement pour pouvoir finir dans le lit d’Airan. Oh, s’il en avait l’occasion, il ne cracherait pas dessus : le bûcheron avait un charme qui faisait bien plus d’effet à Lennart qu’il ne voudrait bien l’avouer... Et le mage a le sentiment que ce n’est pas uniquement physique. Lorsqu’il reprend la parole, la voix d’Airan l’apaise, le rassure, à un tel point qu’il pourrait fermer les yeux pour l’écouter parler. Ca aurait pourtant été triste de fermer les yeux, et de rater ceux de l’homme s’accrochant aux siens.

Tout son corps frémit, en particulier lorsqu’il sentit la main de l’homme glisser dans ses cheveux. Son cœur battait fort, trop fort, comme ça ne lui était jamais arrivé auparavant, ou pas parce qu’il se sentait bien. Un petit cri de surprise passa la barrière de ses lèvres lorsqu’Airanwyn le souleva par la taille sans apparente difficulté, pour aller le déposer sur une chaise. Lennart avait envie de l’embrasser. C’était soudain, c’était violent, mais il se rendait à présent compte que tout ce qu’il désirait, c’était le contact physique de son sauveur. Le jeune noble se retint évidemment de laisser ses lèvres effleurer la peau du bûcheron, mais la réalité de ce désir le laissa profondément seul sur sa chaise, tandis qu’Airan s’éloignait un instant. Ce n’était pas forcément de contact physique sexuel dont il avait envie, aussi étrange que cela pouvait lui paraître, mais de contact tout court.

« Oui, je suis fatigué, mais pas à ce point-là, je te rassure. » avoua-t-il doucement en se redressant un peu. « Mon sauveur et sa demeure m’ont, comme qui dirait, réveillé. Et je suis sûr que le bain achèvera de me requinquer. » A l’évocation du repas qui n’est pas encore prêt, une étincelle passe dans les yeux du mage, mais il se retient de justesse de poser la question « quel repas ? ». Même si Airan semblait rentrer dans son jeu, il ne voulait pas le faire fuir pour autant. Avec un sourire, il le remercia et pris le temps d’avaler d’une traite le verre d’eau. « Joli cœur, hein ? » il pouffa légèrement avec un sourire, avant de finalement répondre : « Disons que mon père a voulu m’envoyer chasser pour la saison. Je viens d’Hautecime, normalement, et... Je ne suis pas vraiment doué pour ça. » Il eut un sourire désolé, hésitant à se confier plus. Quelque chose lui disait qu’il pouvait, mais la prudence le fit patienter. « Et puis, si je dois tomber sur toi à chaque fois que je me perds, je crois que je pourrais recommencer encore et encore. » affirme-t-il doucement en se rendant compte que ses doigts sont venus effleurer la joue d’Airanwyn.

Il est arrêté dans son geste par le retour du jeune elfe annonçant que le bain est prêt. « Tu ne veux pas venir avec moi, hm ? » tente Lennart dans un murmure taquin, en se penchant légèrement vers lui. Plus détendu, Lennart adresse un large sourire à Mairon en le remerciant chaleureusement, et se lève presque à regret pour le suivre dans la salle de bain. Enfin, « salle de bain », tout est relatif. Lennart se déshabille et rentre dans l’eau, laissant échapper un soupire d’aise. Que ça fait du bien. Il ne peut s’empêcher de penser que ce serait d’autant plus agréable si Airan pouvait être dans l’eau avec lui... Et tente de repousser ces idées tout en se séchant. Jusqu’à se rendre compte d’un léger problème, qui l’oblige par ailleurs à sortir de la pièce avec uniquement sa serviette autour de la taille, les joues légèrement rougit et un petit air à la fois adorable et gêné : « Airan ? Pardon, mais... Je n’ai pas de vêtements... » Pas que ça le dérangerait de se balader les fesses à l’air devant le beau blond, mais... Devant son fils ? On va éviter, quand même.

HRP.
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Mer 28 Mar - 12:02



You're lost, really ?
Lennart & Airanwyn

« It’s a lot easier to be lost than found. It’s the reason we’re always searching and rarely discovered—so many locks not enough keys. »
Cette étrange visite a au moins le mérite de briser un peu la monotonie de la vie qui s'est installée au sein de la maisonnée. Et puis Airanwyn n'a jamais rien eu contre ce genre de surprises... Surtout lorsqu'elles ont un aussi joli minois. Le comportement de Lennart l'a quelque peu surpris, il est vrai. Mais d'une bonne manière. Après tout, ce n'est pas tout les jours qu'on ramasse un jeune et séduisant inconnu dans la forêt et qu'il se met à flirter avec vous une fois ramené à la maison.
Avec un sourire aux lèvres, il l'écoute raconter qu'il est venu ici sur les ordres de son père, pour chasser. Sûrement dans le but de l'endurcir un peu, ce ne serait pas étonnant. Ou lui apprendre à se débrouiller seul en pleine nature ? Peut-être... En tout cas, dans son malheur il a eu de la chance de lui tomber dessus. Avec l'orage qui gronde au dehors, pas sûr qu'il aurait survécu à une nuit supplémentaire dehors. Le climat peut s'avérer tout aussi meurtrier que certaines bêtes des environs.
Sans protester, il laisse le jeune fereldien venir lui caresser la joue, le regard toujours accroché à son visage.

- En effet, tu n'as pas l'air bien doué pour la chasse. Pour le flirt, en revanche... C'est un sourire qu'il adresse à son fils quand celui-ci vient chercher Lennart pour l'informer que son bain est prêt. Il lève les yeux au ciel avec une moue amusée à ce que ce dernier lui glisse dans un chuchotement, puis le laisse filer se laver et se détendre un peu.
Pendant ce temps, Airan retourne à ses fourneaux. Laissez un invité et surtout un elfe le ventre vide, ça ne le fait pas. Il risquerait d'y avoir des conséquences malheureuses. Encore une fois, ce sera quelque chose de simple, à l'image de l'existence qu'il mène ici avec son fils adoptif. D'ailleurs, celui-ci vient donner un coup de coude dans les côtes de son paternel avec un léger rictus taquin.

- Alors, on fait du charme à un petit jeune ?
- Peut-être bien. pouffe-t-il tout en ajoutant quelques herbes dans le bouillon du ragoût qui mijote sur le poêle.
- Il est mignon... Mais il n'habite pas la porte à côté. Tu penses que...

Mairon n'a pas le temps d'en dire plus, car voilà que Lennart pointe timidement le bout de son nez, seulement revêtu d'une serviette, pour demander des vêtements. Soudainement, le Trevelyan se sent un peu idiot d'avoir pu négliger un détail pareil. Même s'il ne regrette pas de pouvoir admirer un tel spectacle. Il en viendrait presque à regretter la présence de son fils, qui l'empêche de faire une bêtise définitivement pas très chantriste sur la table. Ou n'importe où ailleurs. Ouh, quel mauvais parent.
Quittant ses rêveries interdites aux non majeurs, Airan acquiesce d'un hochement de tête en lui indiquant de le suivre d'un geste de la main.

- Viens, j'ai ce qu'il te faut dans ma chambre. Ca risque d'être un peu trop grand pour toi, mais au moins tu seras au chaud. Une fois dans la petite pièce presque austère qui ne contient qu'un grand lit, une armoire et un petit guéridon, Airanwyn se met à farfouiller dans ses affaires pour en tirer quelques fripes qui devraient convenir à son invité surprise. Tiens, essaie ça. Je pense que ça ira. Je me retourne et promis je regarde pas. Ajoute-t-il avec un sourire en s'exécutant, croisant les bras.
(c) DΛNDELION
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Ven 30 Mar - 13:04




Airanwyn & Lennart
“Sometimes,” he whispered, his lips brushing his cheek, “you need to be lost in order to be found.”


La situation est cocasse et, quelque part, elle aurait même pu être gênante. Lennart, sorti de son bain et sans autre vêtements que ceux qu’il a porté pendant deux jours à errer dans la forêt, se voit contraint de rejoindre le père et le fils dans la pièce à vivre, interrompant apparemment une conversation. Qui tournait peut-être autour de lui ? Cette idée, si les murmures étaient positifs, le ravissait. Dans le cas contraire... Il préférait ne pas y penser. Il adresse un sourire désolé à Mairon, mais ne rate pas le regard d’Airanwyn. Un regard qui semblait en dire long sur ce qu’il pensait du spectacle du petit noble quasiment nu, et qui ne pouvait que flatter Lennart malgré la présence du jeune elfe. Le féreldien hoche doucement la tête en le suivant, fermement cramponné à sa serviette.

Il se détend sensiblement lorsqu’ils se retrouvent dans la chambre du maître des lieux. Lennart en a rapidement fait le tour en un seul coup d’œil mais, contrairement à ce que lui ou le reste de sa famille aurait pu en penser, il apprécie la simplicité de la pièce. C’est tellement différent de chez lui que cela lui permet d’oublier un peu la pression qui pèse sur ses épaules, et les reproches qui lui sont constamment adressés. « Oh, ce n’est rien. Tant que je ne meurs pas de froid et que je ne choque pas ton fils... » un sourire amusé flotte sur ses lèvres lorsqu’il quitte sa contemplation de la pièce pour revenir à la contemplation de son aîné, jusqu’à ce que celui-ci lui trouve enfin de quoi s’habiller.

Sa remarque arrache un sourire un peu plus taquin à Lennart, qui le remercie en attrapant les vêtements. Néanmoins, lors qu’Airanwyn se retourne, le jeune mage n’en profite pas pour s’éloigner et se changer le plus rapidement possible – non. L’occasion est trop grande, trop belle, et il vient plutôt se glisser dans le dos de son hôte avec, toujours, ce petit sourire en coin. « Oh, tu sais... Ca ne m’aurait pas indisposé... » lui souffle-t-il à l’oreille, en laissant sciemment tomber sa serviette à ses pieds, et à ceux d’Airan. Puis, après avoir déposé un rapide baiser sur sa nuque, le cadet remet une distance un peu plus décente entre eux pour se rhabiller rapidement. Dire qu’il n’avait pas un instant pensé à rester en tenue d’Adam et finir sur le lit serait un mensonge, mais ils avaient laissé un fils et – surtout – un repas dans l’autre pièce. Et Lennart devait avouer qu’à présent que l’odeur de la nourriture avait chatouillé ses narines, il se rendait compte qu’il était affamé. « Je suis prêt, merci. » lance-t-il finalement en retrouvant une voix égale, et un sourire un peu plus sage. « Ca ne me va pas trop mal, j’ai l’impression ? » pouffe-t-il légèrement avant de tourner sur lui-même.

Sans vraiment attendre, Lennart attrape l’une des mains d’Airan dans le but de l’entraîner à nouveau dans la pièce à vivre, où le repas les attend déjà. Son regard s’illumine à nouveau, tandis qu’il lâche la main de son hôte pour s’installer à table, remerciant Mairon de les avoir servis. « Merci, pour tout ça. J’ai vraiment eu de la chance. » Son sourire devient plus tendre, et son regard presque mélancolique alors qu’il pense qu’il est beaucoup mieux reçu chez des paysans inconnus vivant dans la montagne que dans sa propre famille. Hormis deux exceptions, certes. Voilà qui donnerait à réfléchir à beaucoup de nobles, s’ils savaient ça... Que l’un d’entre eux se sentait mieux, ici, loin de sa patrie, de ses couverts en argent et de ses draps de soie. . « C’est délicieux, et j’étais affamé. Et je ne dis pas ça pour te flatter ! » anticipe-t-il entre deux bouchées. . « J’aime vraiment... Toute cette sophistication des grandes familles... C’est épuisant. Je peux en avoir un peu plus, s’il vous plaît ? »

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Lun 23 Avr - 11:45



You're lost, really ?
Lennart & Airanwyn

« It’s a lot easier to be lost than found. It’s the reason we’re always searching and rarely discovered—so many locks not enough keys. »
Cette nuit, s'il ne se passe rien entre Lennart et lui, c'est que bon sang le Trevelyan a sacrément mal interpréter les signes. D'un autre côté il ne veut pas s'emballer non plus par peur d'être... Déçu ? Oui, il y a sans doute un peu de cela. Mais aussi, il ne veut pas effrayer le jeune fereldien, lui donner l'impression d'être ce qu'il n'est pas. Est-ce habituel pour lui de ramener des jeunes gens chez lui pour les passer à la casserole aussi tôt ? Non, pas le moins du monde. A vrai dire c'est même une première. D'ordinaire les créatures qu'il emmène chez lui sont couvertes de fourrure ou de plumes. Il les soigne, puis les rend à la forêt. Ses semblables bipèdes se perdent rarement dans les environs. Est-ce de la chance s'il a trouvé Lennart ? Ou bien est-ce quelque chose de plus grand que cela encore qui se joue sans même qu'il le réalise ?

Ses réflexions sont interrompues lorsqu'il sent le corps du jeune homme contre le sien. Les lèvres d'Airanwyn s'ourlent d'un sourire, et même si la tentation de se tourner pour jeter une rapide oeillade, il n'en fait rien. Lui, un voyeur ? Créateur l'en préserve, certainement pas. Même si, à en juger par les paroles de Lenn, celui-ci n'aurait rien contre le fait que le bûcheron se permette de se rincer un peu l'oeil. Pourtant il reste sage et ne se retourne que lorsque son invité l'informe qu'il est à nouveau décent.

- Ca te va très bien. Bon, tu flottes un peu dedans c'est vrai, mais ça donne un côté... Mignon ? pouffe-t-il doucement tout en serrant sa main dans la sienne en le suivant à l'extérieur de la chambre. Là il le laisse s'installer à table tandis que lui va s'occuper de venir installer les dernières choses qui manquent. L'eau entre autres, dont il sert un grand verre à chacun, avant de s'asseoir à son tour, à la gauche de Lennart. Eh bien, tu manges comme un affamé ! Mais de rien, ça nous fait plaisir de pouvoir te venir en aide.

~°~°~°~°~

Le repas engloutit, la vaisselle faite et rangée dans un coin pour qu'elle sèche, Mairon a tôt fait de grimper l'échelle qui le mène jusqu'au petit appentis sous lequel son père lui a fait une chambre. Ce n'est pas bien grand, mais pour le jeune elfe c'est parfait. La taille réduite de cette pièce lui procure même un certain sentiment de sécurité.
Airanwyn lance le torchon sur la table après s'être essuyé les mains, et s'étire un peu en maugréant contre ses articulations qui le tiraillent. Ceci dit un nouveau sourire prend rapidement place sur son visage, alors qu'il s'approche du fereldien pour passer une main dans ses cheveux.

- Si tu veux aller dormir, je te laisse mon lit. A moins que... Tu veuilles que je reste ? La mine taquine, le Trevelyan penche la tête pour venir légèrement effleurer les lèvres de Lennart des siennes. S'il refuse le contact -et la proposition- évidemment il respectera sa décision. Il espère juste qu'il ne se sentira forcé à rien.
(c) DΛNDELION
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Lun 23 Avr - 14:37




Airanwyn & Lennart
“Sometimes,” he whispered, his lips brushing his cheek, “you need to be lost in order to be found.”


La situation avait radicalement changé depuis la veille – c’est du moins ce que constatait Lennart tandis qu’il terminait d’engloutir son repas. Il avait eu une sacrée chance, peut-être même plus qu’il n’en avait jamais eu dans sa vie. Qui aurait pu croire qu’après presque deux jours à errer dans la forêt, perdu, affamé et sans eau, il serait tombé sur un aussi gentil et agréable sauveur ? Même avec sa hache et le soupçon bien vite effacé qu’il soit envoyé par son père, Airanwyn avait tapé dans l’œil de Lennart. Les mauvaises langues diraient que ce n’était pas bien difficile pourvu que vous soyez un homme : et peut-être, au fond, avaient-elles raison. Mais dans ce cas précis, Lennart se sentait différent. Oh, certes, il ne jouerait pas comme il jouait avec son hôte s’il n’avait aucune envie de finir entre ses draps, mais... Il se surprenait à apprécier cette douceur et cette gentillesse. Cette simplicité. Et une petite voix au fond de lui susurrait qu’il saurait s’en contenter sans frustration, si l’homme n’avait pas répondu à ses avances.

Il termina son troisième verre d’eau – c’est qu’il avait besoin de s’hydrater – et avait tenté d’aider un peu à débarrasser et faire la vaisselle, lorsque les tâches ménagères furent accomplies et que le jeune elfe remonta dans... Ce qui était certainement sa chambre. Le torchon qui atterrit sur la table lui arrache un sourire, quoi qu’il en flotte toujours un léger sur les lèvres du mage depuis qu’il est arrivé ici. A son plus grand damn, il se prend à rêver d’une telle vie. Peut-être même avec cet homme qu’il ne connait pourtant qu’à peine. Ses lèvres s’étirent encore un peu plus lorsque la main de l’homme vient trouver ses cheveux, et une lueur taquine traverse son regard, en écho à celle qu’il décèle chez Airanwyn, tandis qu’il s’apprêtait à lui répondre.

Mais il n’en a pas le temps : déjà, le bûcheron penche la tête vers lui pour effleurer ses lèvres des siennes. Lennart se fige, l’espace d’une seconde, le temps que son cerveau analyse la situation. Comprenne que, non, il ne rêve pas et, oui, ça se passe pour de vrai. L’une de ses mains vient attraper la chemise de l’homme pour l’attirer contre lui, tandis que l’autre trouve sa place sur sa nuque : et ses lèvres kidnappent celles d’Airanwyn avec fougue. Mais également avec une certaine tendresse qui le surprend. Pour une fois, il ne désire pas posséder – il veut apprivoiser. Désespérément. Partager. « Je suis un peu fatigué, mais pas encore assez pour dormir. Et je serais plus que ravi que tu restes avec moi... » Un sourire en coin releva le coin de ses lèvres, qu’il n’avait toujours pas totalement détaché de celle de son hôte. Et pour cause, bien qu’il se relevait, il l’embrassa à nouveau. L’envie était trop forte pour qu’il y résiste, glissant une main douce et tendre sur sa nuque et dans ses cheveux.

A regret, Lennart finit par ses détacher du corps musclé du bûcheron dont il saurait (il en était certain) apprécier l’entièreté. Il semblait s’être éveillé, comme si son bain et son repas l’avait revigoré – ainsi que certains étranges sentiments que tout le monde jugerait beaucoup trop précoces et qui le troublait, même s’il tentait de ne rien laisser paraître. « Si ce n’est pas un rêve, et si je ne suis pas mort... Je t’attends dans ton lit. » lança-t-il d’une voix taquine, mais accompagné d’un doux sourire – et alors, Lennart s’éclipsa, non sans avoir fait tomber la chemise avant de disparaître dans la chambre, où il s’allongea sur le matelas en attendant bien sagement qu’Airanwyn ne le rejoingne.

HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
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Jeu 21 Juin - 12:25



You're lost, really ?
Lennart & Airanwyn

« It’s a lot easier to be lost than found. It’s the reason we’re always searching and rarely discovered—so many locks not enough keys. »
Cette soirée ne se déroule absolument pas comme il l'avait imaginée ce matin en se levant. Comme d'habitude, il pensait prendre un repas tranquille en compagnie de Mairon, peut-être jouer à un jeu de dés avec lui après le dîner pourquoi pas. Mais est-ce qu'il s'attendrait à faire la rencontre d'un jeune noble fereldien en détresse au plein cœur de la forêt ? Non. Pas plus qu'il ne se serait attendu à ce que les choses deviennent aussi personnelles dans un laps de temps si court. Lennart est charmant. Vraiment. Il a de l'esprit et pour ne rien gâcher il est beau comme tout. Là cependant, c'est différent. Il y a quelque chose d'autre, quelque chose de plus... Sans que le Trevelyan ne parvienne à mettre le doigt dessus.

Ce qui ne les empêche d'en être là où ils en sont. Un sourire ravi fleurit sur le visage d'Airanwyn tandis qu'il rend le baiser au jeune homme. Ses lèvres sont plus douces qu'il ne l'avait imaginé. La proximité avec Lennart a quelque chose d'enivrant. Il voudrait pouvoir le garder contre lui pour les heures à venir, et peut-être plus encore. L'une de ses mains va se poser que la joue du fereldien pour la caresser du bout des doigts, délicatement. Un nouveau sourire ourle ses lèvres aux mots de son compagnon. Un sourire qui s'étire un peu plus alors Lenn se défait de sa chemise, la laissant tomber sur le sol avant de disparaître dans la chambre.
Tranquillement, il ramasse le vêtement puis rejoint à son tour la petite pièce dont il referme la porte non sans lancer un regard appréciateur au jeune noble qui se trouve déjà alangui sur le lit. La chemise accrochée au coin de l'armoire, le Trevelyan se débarrasse à son tour du haut qu'il porte, et vient se glisser sur le matelas, au dessus de Lennart qu'il prend le temps de contempler durant quelques instants.

- Tu es tellement beau. vient-il souffler à son oreille avant de lui mordiller délicatement la peau. Peu importe ce qui surviendrait le lendemain matin, peu importe la décision que prendrait le fereldien qu'il serre au creux de ses bras, cette nuit il n'y a que l'étreinte qu'ils partagent qui compte à ses yeux.
(c) DΛNDELION
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