-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Ven 23 Mar - 21:24



paranoid
Sarren & Lennart

« It's amazing where the paranoid mind can take you. »
Kirkwall est prise, laissée entre les mains des mages après un affrontement éreintant et bon nombre de pertes, mais synonyme de liberté pour ces derniers. En parallèle d'une Chantrie qui resserre l’étau sur eux, les sbires de l'organisation désormais chargés de mettre fin à la vie de tout apostat. Heureusement, l'Inquisition s'est reformée pour leur venir en aide, même si cette guerre est loin d'être terminée. Cela concerne définitivement Sarren, il va sans dire. La fuite n'est plus envisageable, et puis, serait-elle vraiment en son intérêt ? A force de déserter, l'elfe se condamne bêtement, termine par se demander ce qu'il cherche réellement à fuir. La mort ? Le destin ? Fenara ? Pour cette dernière pensée, il ravale sa salive. Tout paraissait si simple quelques années auparavant, même lorsqu'il était simplement intégré au sein de la Garde des Ombres. Mais sa crainte l'a poussé à fuir une fois de plus loin de son amante, pour ne pas avoir à affronter ses fautes plus que dans l'optique de ne pas faire souffrir cette dernière. Il doit regarder la réalité en face.

Et il l'a fait, pendant la prise de Kirkwall. Si Sarren est resté en arrière une bonne partie de l'affrontement, il se remémore la mort de la chef Talys qui l'a motivé à s'avancer, à être plus sérieux. Peut-être n'est-il pas si lâche que ça, en fin de compte. Mais pour l'heure, tandis qu'un autre combat plus intense les attend contre la Divine en personne, il est à nouveau bercé par son angoisse et sa paranoïa. Qu'est-ce qui empêcherait un membre de son ancien clan de le retrouver ici puis d'en finir pour de bon ? Voilà qu'il se remémore la dernière rencontre avec Fenara ainsi que Josifen. Cela ne l'aidant pas, il chasse ses pensées, rumine alors qu'il est adossé contre un mur en pleine Hauteville. Il reste également ses anciens frères d'armes de la Garde de Ferelden, pour l'heure occupés par l'enclin ; son ex avec eux. Un court moment de répit.

Le mage inspire un bon coup puis redresse sa tête vers l'horizon. Quelle n'est pas sa surprise quand une silhouette familière accroche son regard : un elfe qui ressemble fortement à l'un de son ancien clan, les Halveri. Le doute s'installe, c'est déjà trop tard. Un peu maladroit dans ses mouvements, Sarren ne le perd pas des yeux mais tourne les talons pour se dissimuler derrière l'un des grands piliers de marbre de la place. Son cœur palpite. « C'est pas vrai... Je suis fichu. » Souffle-il pour lui-même, persuadé d'être seul dans les environs ; il n'a pas encore repéré un autre de ses compères caché derrière un pilier, lui aussi.
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Ven 30 Mar - 13:43




Airanwyn & Lennart
Paranoid



Kirkwall. A chaque fois qu’il ouvrait les yeux, qu’il regardait par la fenêtre, il s’attendait à voir la forêt, la montagne, le torrent. Le silence de l’humanité et le vacarme de la nature. Mais non. Lorsque le mage ouvrait les yeux le matin, et qu’il regardait par sa fenêtre, il voyait la ville. Airanwyn ne sortait plus avec sa hache sur l’épaule pour aller leur couper du bois pour le feu, mais en armure pour rejoindre la garde. S’il a des moments de répits, la vue de la mer lui rappelle qu’Hautecime n’est que de l’autre côté de cette étendue d’eau, et cette pensée le rend malade. Si Lennart travaille sur sa paranoïa, il ne peut oublier que quelque part, dans un manoir qui fut sa demeure, son père le voudrait mort.

Avec un soupire, il constata que son compagnon était déjà parti. Tout comme Mairon, d’ailleurs, qui devait certainement être heureux d’être ici. Lennart ne pouvait pas dire qu’il n’était pas heureux, quelque part : ils avaient leur propre maison, leur famille, une nouvelle vie... Il y avait juste cette ombre de doute et de paranoïa qui planait sur lui depuis qu’ils avaient quitté leur paisible cottage. Il avait d’ailleurs déjà hâte d’y passer quelques jours. Mais en attendant, lui ne connaissait pas vraiment la ville, et même si l’avoir survolé pour asperger les Templiers de fientes avait pu lui donner un aperçue de l’étendu de Kirkwall... Une fois au sol, c’était autre chose.

Pourtant, entre inquiétude et curiosité, il fallait trancher. Et le jeune mage ne pouvait décemment pas rester enfermé à la maison toute la journée, à user de sa magie pour faire pousser les plantes. Oh, les premiers jours, voire les premières semaines, c’est bien ce qu’il avait fait. Etudier la magie dans le but d’acquérir une nouvelle forme ; il voulait pouvoir se transformer en loutre, et il n’était pas loin d’atteindre son but de métamorphose parfaite : plus de trois mois qu’il s’entraînait intensément, et un peu plus d’un an qu’il avait commencé à étudier la question. Pourtant, cela ne changeait pas le fond du problème. Alors, après avoir débattu avec lui-même, il était finalement sorti. Il ne savait pas trop où ses pas l’avaient mené, mais tout ce qu’il savait, c’est qu’il avait bien marché. Qu’il avait oublié, pendant un temps, ses inquiétudes. Et puis, elles étaient revenues.

Parfois, il suffisait de croiser un regard, d’apercevoir un visage, pour soudainement être étreint d’un doute. Et si l’envie de se changer en cygne et de déguerpir par les airs se faisait de plus en plus forte, le blond pris plutôt la fuite pour trouver refuge derrière un pilier, les yeux clos, tentant de calmer ses appréhensions. Jusqu’à entendre une voix qui le fait sursauter légèrement, et porter sa main à son cœur. Ce n’est « que » Sarren. Lennart jette un coup d’œil par-dessus son épaule, et fait un signe à l’elfe qui avait combattu avec lui pour Kirkwall... Et qui semblait lui-même en grande détresse. « Sarren ! Sarren ! » lui lance-t-il en essayant de se faire le plus discret possible, son cœur tambourinant encore à sa poitrine à cause de la frayeur que venait de lui faire son camarade. « J’ai besoin d’aide. » articule-t-il le plus silencieusement possible, hésitant un instant avant de finalement se lancer. Devenir une loutre pour quelques secondes était chose aisée et, la panique aidant certainement, c’est un petit animal brun qui quitta la sécurité d’un pilier pour en rejoindre un autre... Redevenant lui-même face à l’elfe.

HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Dim 1 Avr - 22:28



paranoid
Sarren & Lennart

« It's amazing where the paranoid mind can take you. »
Son cœur rate clairement un battement à la voix qui l'interpelle à proximité, avant de tourner la tête et de reconnaître Lennart. Il était si accaparé par la vision devant lui qu'il ne l'avait pas remarqué, même après s'être dissimulé derrière l'un des grands piliers. Seulement ce qui l'étonne est sa réaction semblable à la sienne. Un inquiétude palpable à des kilomètres alors que c'est censé être lui, en mauvaise posture. Que se passe-il ? Il observe son compagnon prendre une forme de loutre pour rejoindre sa cachette improvisée où ils pourront converser plus discrètement et surtout plus en sécurité. C'est d'ailleurs là que Sarren lui rétorque enfin ; mesurant tout de même son timbre de voix comme si il chuchotait. « Qu'est-ce que tu racontes ? Je suis mal, moi aussi... » La panique se mêle bien à la paranoïa et la voir chez un autre ne l'aide pas vraiment.

Précautionneusement mais surtout le plus rapidement possible, le déserteur pointe du doigt la direction de l'elfe plus loin alors qu'il plonge son regard dans celui de son semblable mage. « Il est là pour moi, j'en suis certain. » Couine-il d'ailleurs pour accompagner son geste, quitte à se heurter plus tard à des questions gênantes à propos de son passé. Seul Gwenaël est vraiment informé qu'il a abandonné son clan tel un couard. Après tout, ce n'est pas une information qu'il ébruite. Mais pour l'heure sauver sa peau l'importe plus...

Une fois encore, son angoisse s'amplifie quand il remarque que l'homme qu'il soupçonne d'être là pour lui s'approche de leur direction. Calmement mais sûrement, il s'achemine vers eux et Sarren se colle littéralement au pilier qui le dissimule avec Lennart. « Mince, je crois qu'il m'a vu ?! Il faut qu'on trouve une autre cachette, vite. » Ce qui l'inquiète maintenant est de changer de cachette sans être encore plus repéré, déjà qu'il soupçonne d'avoir été découvert. Si l'humain à ses côtés a l'avantage d'être métamorphe, lui ne l'est pas et le regrette pas mal, sur le moment. Il s'accroche machinalement au bras de ce dernier, la lueur dans ses prunelles témoignant de son agitation et criant presque un beau sauve-qui-peut.
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Ven 6 Avr - 14:36




Airanwyn & Lennart
Paranoid



Il ne sait pas vraiment si rejoindre Sarren dans sa cachette improvisée est sa meilleure idée, car ils sont à présent certainement plus facilement repérable ; mais avoir quelqu’un à ses côtés est également plus rassurant, en un sens. Sarren le protègerait un peu, s’il venait à se faire agresser, n’est-ce pas ? Mais alors qu’il tente de trouver du réconfort en la présence de l’elfe, celui-ci semble... Aussi paniqué que lui. Et ses paroles firent légèrement froncer les sourcils du blond, qui allait rétorquer qu’il était suivi sans en avoir le temps ; « Là pour toi ?... » Le mage féreldien dû laisser apparaître une expression des plus perplexes car, lorsqu’il lança un coup d’œil autour d’eux, il ne vit... Personne, hormis... « Sarren, il... »

Mais son compagnon baragouine à nouveaux des paroles qui font monter la panique de Lennart d’un cran. Sarren pense que l’homme en a après lui ; Lennart est persuadé qu’il s’agit de l’un des domestiques de son père ayant l’habitude de partir à la chasse avec lui. Sarren doit confondre, et Lennart croit sincèrement que celui qui se rapproche d’eux veut sa peau – voire sa tête, histoire de la ramener une bonne fois pour toute à Hautecime et débarrasser les O’Wittelsbach du dernier rejeton rejeté. Il se laisse entraîner, dans un premier temps, avant de tirer sur le bras de Sarren sans prévenir pour tourner dans une ruelle sombre et presque s’asseoir derrière des cartons. A bout de souffle, plus parce que la panique étreignait ses poumons que parce qu’il avait couru, le blondin pris le temps de récupérer un peu de son souffle avant de lâcher : « C’est pour moi qu’il est là ! C’est l’un des domestiques de mon père, l’un de ses chasseurs, j’en suis certain ! »

Lennart dressa légèrement le cou pour jeter un coup d’œil par-dessus le tas de cartons, avant de se rabattre soudainement avec un gémissement pathétique : « Si seulement Airan ou la garde pouvait passer dans le coin, je suis foutu... Moi qui pensait enfin avoir la paix ici... Tu me laisseras pas tomber, hein ? » demanda-t-il en plongeant son regard dans celui de Sarren, y cherchant du réconfort, avant de rajouter en appuyant bien sur le fait que c’était lui la victime, et non pas l’elfe : « Moi je t’aiderai, si quelqu’un te suivait dans le but de te tuer froidement... Mais d’ailleurs pourquoi pensais-tu qu’il est là pour toi ?... » Et puis, soudainement, l’effroi se lit dans les yeux de Lennart : « Tu penses... Tu penses que quelqu’un pourrait savoir qu’on est tous les deux ici ? Tu penses qu’il est là pour toi et moi ? Ca expliquerait pourquoi on se retrouve ici, ensemble, dans cet état... » Si la paranoïa empêche le mage de réfléchir correctement, elle ne l’empêche en tous cas pas de spéculer sur tous les malheurs qui risquent de leur arriver...

HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Lun 9 Avr - 17:43



paranoid
Sarren & Lennart

« It's amazing where the paranoid mind can take you. »
Au lieu de se rassurer, chacun semble plutôt parvenir à faire monter d'un cran la pression et la nervosité de l'autre. Le bougre censé être là pour l'un d'entre eux s'approche d'ailleurs de leur position, pour ne rien arranger. Automatiquement l'ancien Garde entraîne son compagnon d'infortune vers une autre cachette avant d'être tiré par celui-ci dans une ruelle sombre. Cachés derrière des cartons mais dans un cul de sac - sauf s'ils grimpent, ils ne sont pas sortis d'affaire. Au moins tranquilles pour l'heure, le temps de mettre les choses au clair sur qui est la véritable victime ici...

Car si Sarren est persuadé que cet elfe est là pour sa propre peau, le voilà bien pris au dépourvu quand Lennart lui annonce que non, il est là pour lui. Son histoire prend d'ailleurs plus de sens à l'explication qu'il lui offre même si il n'est pas en accord avec ses propres impressions. « Mais non... » Il aimerait tant surenchérir avec sa paranoïa montante, quitte à dévoiler des informations concernant son passé de déserteur. Avoir le temps de répondre aussi, accessoirement, même si pour l'heure son comparse monopolise la parole. Bientôt ils échangent un regard où Sarren remarque toute la détresse ainsi que l'appel à l'aide dans ses prunelles. Un peu comme lui. « Bien sûr que non je ne te laisserais pas tomber, mais... » Une fois encore coupé, il l'observe avec des gros yeux. Ses liaisons nerveuses s'échinent à éclaircir la situation actuelle sans parvenir à rester serein. Au contraire son angoisse est alimentée à la réflexion - qu'il juge censée qui arrive jusqu'à ses oreilles.

« Tu n'as peut-être pas tord... En tout cas je le reconnais, c'est un membre de mon ancien clan que j'ai déserté, il est forcément là pour moi en plus de toi ! » Que l'autre soit sur leurs traces à tous les deux fait maintenant plus de sens dans sa tête, même si il se pose encore des questions. « Peut-être sait-il que nous sommes tous les deux ensemble ici ? C'est pour ça que ton père aurait engagé ses services... Pourquoi ton père, d'ailleurs ? » Entre suppositions et interrogations, son rythme cardiaque s'accélère considérablement ; sans évoquer son adrénaline qui ne retombe pas. « Il faut qu'on sauve notre peau ! Si on coopère, on parviendra à se sortir d'ici... Tu as une idée d'où nous pourrions aller nous réfugier ? Et il faut que l'un de nous vérifie si il est toujours dans le coin... » Sarren ravale sa salive, les yeux rivés dans ceux de Lennart, hésitant à se porter volontaire. L'attente ici est aussi terrible qu'elle est rassurante, car ils ne sont pas visibles. Des proies faciles en revanche...
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Ven 13 Avr - 20:40




Airanwyn & Lennart
Paranoid



Au moins, Lennart est quelque peu rassuré lorsque Sarren lui annonce que, non, il ne le laisserait pas tomber. Ce n’est certes pas assez rassurant pour amoindrir sa panique, surtout lorsqu’elle alimentée par celle que Sarren semblait lui-même ressentir, sans qu’il ne comprenne bien pourquoi. Qu’avait donc pu faire son camarade pour se faire prendre en chasse, lui aussi ? Pour craindre à ce point le mercenaire envoyé par son père ? Il en était certain, persuadé. Il avait prévenu Airanwyn, que s’installer à Kirkwall n’était pas l’idée du siècle, qu’il aimait profondément leur petit havre de paix en montagne... Pourquoi, cette fois, son cher et tendre n’avait-il pas craqué et cédé à ses supplications ? Peut-être parce que lui-même avait cédé dans un désir de faire plaisir à son compagnon et d’éviter une vaine et inutile dispute. En attendant, voilà où il en était.

« Tu as déserté ton clan ? » demande soudainement Lennart en prenant conscience de ce que vient de dire l’elfe, appuyant d’ailleurs ses propos – ce qui n’allait certainement pas apaiser leurs craintes. « Et c’est suffisant pour vouloir ta mort ?... » Là, le cygne est sur le cul – littéralement, et pas uniquement parce qu’il est recroquevillé dans une ruelle derrière des cartons. Remarque, les raisons pour lesquelles sont père voudrait le voir mort n’ont pas beaucoup plus de logique ou d’indulgence que ça : « Il m’a toujours détesté, parce que ma mère est morte en me mettant au monde alors qu’il n’avait pas prévu de m’avoir. Et le fait que je sois mage... Et homosexuel n’a pas arrangé les choses. Il a déjà tenté de me faire disparaitre plusieurs fois, en m’envoyant chasser alors que... Enfin, sans Airan’, je serais certainement déjà mort. » confit-il d’une voix tremblante. « Je pensais être tranquille, ici !... » gémit-il doucement, plus pour lui-même que son compagnon de galère.

Ils se fixaient tous les deux dans le blanc des yeux, ce qui n’arrangeait rien – surtout lorsqu’on pouvait lire le reflet de sa propre panique dans le regard de l’autre. « Je ne connais pas cette partie de la ville... Je ne sais pas si se cacher chez nous serait une excellent idée... Une taverne, peut-être ? C’est plein de monde, on pourrait s’en sortir... » Les idées ne pleuvent pas, c’est clair. Pourtant, Lennart pose courageusement une main sur l’épaule de Sarren. « J’y vais. En Cygne, je pourrais m’en sortir s’il tente quelque chose. Si tu m’entends trompeter, alors cours. »

Lennart est loin, très loin d’être sûr de lui. Pourtant, après une grande inspiration, il se change en cygne et tend le cou. Evidemment, leur suiveur entre dans la ruelle qui est pourtant un cul de sac et, loin (très loin) de se dire que le pauvre bougre vit peut-être tout simplement ici, le blondin est persuadé qu’il vient pour eux. Alors, il déploie ses ailes pour voleter au visage du bougre en trompetant, donnant à Sarren le signal de sa fuite.

HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Sam 14 Avr - 15:22



paranoid
Sarren & Lennart

« It's amazing where the paranoid mind can take you. »
Sans étonnement, la fameuse question arrive sur le tapis. Sarren rétorque alors en lui épargnant des détails que de toute manière, il n'est pas censé dévoiler. Seulement le principal pour lui permettre de mieux comprendre le bourbier dans lequel il se trouve actuellement et lui faire réaliser - il l'espère que lui aussi est en danger. « Oui. Et c'est un clan... spécial. Ils ne me laisseront pas en paix. Jamais. » Tout comme sa conscience ne le laissera jamais en paix, ni son ancien amour, ni son ancien mentor, ni ses anciens camarades. Le clan Halveri ne fonctionne pas à la manière d'autres clans Dalatiens, même si Lennart n'est probablement pas en mesure de se faire une idée sur les différences entre ce genre de groupes.

En parallèle le déserteur écoute ce dernier évoquer les raisons du paternel qui a l'air d'être un homme détestable et étriqué d'esprit. Il en reste un peu sans voix mais pas moins à l'écoute ni empathique à son égard. De toute façon, jusqu'à preuve du contraire, ils sont toujours ensemble dans la même galère. Seul leur passif diverge. Les yeux dans les yeux, la paranoïa grandissante, il faut que l'un d'entre eux se décide sur la marche à suivre. Une éventuelle cachette ? Un refuge sûr ? Sarren espérait que son comparse ait une issue de secours à proposer... ce n'est apparemment pas le cas. Il avale lentement sa salive, sa tête bouillante à mesure qu'il cherche une idée, lui aussi. Premièrement ils doivent sortir de ce cul-de-sac. Quand Lennart propose d'aller en éclaireur, c'est un soupire de soulagement que l'elfe peine à retenir ; quand bien même cela l'inquiète tout autant pour son compagnon. « Merci... Courage. Je me tiens prêt à l'attaque si ça tourne mal. » Il lui montre qu'il ne le laisse pas tomber alors qu'il est en vérité également peu sûr de lui. Ils se sont bien trouvés encore, ces deux là.

C'est l'instant de vérité. Toujours derrière les cartons, son palpitant tambourine à l'intérieur de sa poitrine. Il n'ose sortir même un bout de sa tête pour voir si son acolyte sous forme de cygne ne rencontre pas de problèmes. Si c'était le cas, il aurait entendu le signal. Sarren inspire fort et sursaute soudain quand celui-ci trompette comme il le craignait. Sans perdre une seconde le voilà qui sort de sa cachette à la manière d'un rat empoisonné puis fonce en trombe vers la sortie de la ruelle non sans bousculer le chasseur qu'il pense être là pour lui. Dans la précipitation il en oublie de regarder son visage, dissimulant plutôt le sien. Puis toujours les jambes à son cou, il s’engouffre dans le premier établissement qu'il croise et qu'il pense être une taverne. C'est en vérité... la Rose en fleur. Une maison close de très forte réputation à Kirkwall, le laissant un peu bêta à l'entrée avant que derrière lui n'arrive Lennart de retour sous sa forme humaine. « Euh... Cachons nous ici quelque part. J'ai peur qu'il nous ait encore suivi. »
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Dim 13 Mai - 20:27




Airanwyn & Lennart
Paranoid



Lennart prend son courage à deux mains (ou à deux ailes) et se change en cygne pour aller voleter dans le giron de l’inconnu qui les suivait depuis beaucoup trop de temps à leur goût pour que cela ne devienne pas suspect. Aux prises avec le pauvre homme, il trompette pour avertir son compagnon que c’est l’heure de fuir, et espère bien étourdir un minimum leur potentiel agresseur également, ou au moins faire rappliquer les gardes... Ce qui ne semble malheureusement pas pour tout de suite. En revanche, Sarren bouscule celui qui les a pris en chasse en passant, permettant à Lennart de s’éloigner rapidement en quelques coups d’aile tandis que l’homme tombe à terre. Il ne s’inquiète pas de son état et continue de voler encore quelques secondes avant d’être sûr d’avoir disparu de sa vue, et de reprendre forme humaine pour rejoindre Sarren, le souffle court.

Sarren qui, d’ailleurs, ne semble pas sûr de lui lorsqu’il lui dit de se cacher dans cet établissement ; ce que Lennart ne comprend d’abord pas... Jusqu’à voir de quoi il s’agissait. « Hein ? Non, je ne rentre pas là-dedans ! » s’étrangle-t-il en faisant un pas en arrière, par réflexe. « Qu’est-ce qu’Airan va dire s’il l’apprend ! » siffle-t-il, partagé entre sa panique et son bon sens. Airanwyn savait tout de Lennart et de son passé quelque peu... Sulfureux, parce que Lennart ne lui avait jamais rien caché, mais tout ça était derrière lui. Et il ne voulait certainement pas que son compagnon pense qu’il était retombé dans la luxure. Il hésita un instant, ses yeux lançant des éclairs autant à la porte de l’établissement qu’à Sarren, et il finit par passer le battant de bois avec un grognement. C’est qu’il avait cru entendre des bruits de pas sur les pavés, et il préférait se cacher avant de vérifier qu’il n’ai pas halluciné.

« Oh, par le Créateur... » lâcha-t-il lorsque son regard s’habitua à l’ambiance des lieux. Il n’aurait jamais cru entrer dans un tel endroit un jour, d’autant plus que ce qu’il voyait ne l’attirait pas réellement. Des femmes, et puis quoi encore ? Il tenta de se faire tout petit pour se faire oublier, et resta près de Sarren ; « Bon, on est là, on fait quoi maintenant ?... » murmura-t-il, ne se sentant décidément pas à sa place, et priant pour ne croiser aucun garde ici.

HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Mar 15 Mai - 13:57



paranoid
Sarren & Lennart

« It's amazing where the paranoid mind can take you. »
Ils n'avaient pas le choix. Pas vrai ? Malgré les protestations de son compagnon d'infortune, Sarren s'est faufilé à l'intérieur le premier, finalement suivi en raison du manque d'options se présentant à eux. Il faut dire qu'avec toute l'angoisse accumulée, il n'a pas hésité à deux fois mais réalise que le lieu n'est pas forcément le plus approprié. Une maison close débordant de jupons à ras des fesses si ce n'est soulevés, de gémissements suggestifs provenant des étages, de rires gras de quidams déjà alcoolisés et pelotant des prostituées. Lorsque le déserteur y songe, c'est la première fois qu'il met les pieds dans un bordel : voilà pourquoi il reste quelques instants interdit en observant ce qui se trouve sous son nez. Loin d'être choqué, il est plutôt mal à l'aise et tout comme Lennart, ne se sent guère à sa place. Il ravale sa salive puis inspire un grand coup. « Bon, il faut que... nous ne restions pas sur le pas de la porte. » Ce ne serait pas mal pour commencer, en effet. Il attrape instinctivement le bras de son comparse pour l'inciter à le suivre plus en avant, cherchant une cachette improvisée en craignant que leur poursuivant ne pénètre sans prévenir par la porte d'entrée.

C'est sans compter sur l'une des employées qui les intercepte à peine leur pied posé dans la grande pièce principale. « Bienvenue à la Rose en Fleur. Peut-être puis-je vous être utile, je vois que vous êtes perdus. Sachez que vous pouvez demander les services d'une ou plusieurs prostituées. Après tout, plus on est de fous, mieux on se fait plaisir ! Nous avons aussi deux hommes à l'étage, si vous êtes intéressés. » Elle achève sa tirade par un clin d’œil suggestif et termine également d'enfoncer Sarren dans une profonde gêne, lâchant automatiquement le bras de son ami. Pas qu'il ne soit pas intéressé par les hommes, non, mais là n'est pas la question... Il s'apprête à se justifier quand résonne derrière lui la porte d'entrée. Pas le temps pour ça, il refuse poliment. « Merci mais nous nous en sortirons... » L'elfe entraîne maintenant Lennart dans la première pièce à proximité, qu'il ouvre et referme derechef avec son palpitant agité. Il est persuadé que les chambres pour s'adonner à des activités plus... explicites sont uniquement celles de l'étage mais c'est là qu'il se trompe. A peine la porte de la salle est-elle refermée que des gémissements résonnent dans son échine. Le souffle court, il réalise la scène qui se déroule dans celle-ci, n'osant piper un mot et ainsi trahir leur présence : il lorgne plutôt en direction du métamorphe. Une meilleure idée, une issue de secours de dernière minute ? C'est un appel à l'aide dans son regard.
(c) DΛNDELION
avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

- Sujets similaires