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Lun 1 Oct - 11:29

Quand Aurelius était enfant, Tévinter était pour lui un paradis. C'était là où il était né, c'était son unique monde, un monde où tout lui était dû d'une telle manière qu'il ne le remarquait même pas. Il pouvait passer ses journées à explorer les rues et les tours de Minrathie, ou les domaines familiaux dans la campagne. Déjà très sociable, il se liait facilement d'amitié avec les autres gosses, surtout celles et ceux issus du commun ou les esclaves. Il fallait dire que la plupart des autres enfants de son rang n'étaient pas du genre à grimper aux murs ou à sauter dans les flaques. Et puis on leur avait bien vit appris le prestige de la position. Chez les Argento, c'était différent : du moment qu'ils étaient dans les limites de leurs propriétés, Aurelius savait qu'il n'avait pas à traiter qui que ce soit différemment. Ce qui n'avait pas été sans difficultés à l'extérieur, comme ce jour où il avait convaincu un copain esclave d'explorer les abords de l'ambassade, et qu'ils avaient été découverts. Aurelius s'en était sorti avec un sermon, bien sûr, mais il n'avait jamais su ce qui était arrivé à l'esclave. Son père n'était pas arrivé à temps, et les gardes du magister en poste avait emmené le garçon, l'arrachant brutalement à sa vie. Lui arrachant brutalement la vie, en fait, songeait l'Aurelius d'aujourd'hui. Il y repensait souvent, dernièrement, se demandant si on lui avait accordé une mort rapide où si le magister s'était servi de son sang jusqu'à ce qu'il n'en ait plus une goutte. Le jeune Argento avait démarré un brutal éveil à la réalité ce jour-là, mais malgré tous les efforts de ses parents pour lui expliquer, il n'avait pas encore tout à fait compris.

Et puis l'adolescence était arrivée avec son cortège de révélations, d'hormones et d'injustices. Il s'était réfugié dans la débauche et les péripéties qui allaient avec, le tout avec le panache typique du trop jeune qui se croyait encore immortel. Le monde était pourri ? Et bien soit, il n'allait pas pouvoir le changer, alors autant en profiter. Entre ça et les quelques voyages commerciaux en compagnie de son père et de sa mère, ainsi que les séjours en Férelden, la patrie de cette dernière, son goût de l'ailleurs se développa très vite. Pourquoi rester dans un empire délabré obsédé par son illusion des grandeurs quand il pouvait y échapper ? Tout était mieux qu'ici, il en était convaincu. A à peine vingt ans, il avait franchi la frontière seul pour la première fois, sans demander son avis à personne. Il avait vagabondé jusqu'à ce qu'il accepte bon gré mal gré à participer aux affaires familiales, histoire de gagner de quoi continuer ses errances. Le reste était de l'histoire ancienne. Aujourd'hui, il savait que le reste de Thédas n'était pas parfait. Il s'y sentait plus chez lui qu'en Tévinter, même maintenant, mais c'était quelque chose qu'il espérait changer. Parce qu'il voyait son pays avec les yeux de l'expérience et l'idéalisme de l'enfance qui ne l'avait jamais vraiment quitté, parce qu'il voulait que les gosses puissent jouer entre eux sans risquer de voir l'un de leurs camarades disparaître dans la nuit. Parce qu'il voulait que les horreurs cessent enfin.

« Thédas à Aurelius... Ouhou ? » Albi agitait sa main devant ses yeux, qu'il cligna très fort avant de revenir au présent.

« Oh, pardon, je...réfléchissais. »

« Tu peux faire ça ? Wow ! »

« Hey ! »

« Non mais continue, comme ça tu parles moins. » Elle lui tira la langue, et il lui rendit le geste avec toute l'emphase dont il était capable.

« Excuse les. » fit Alyssa à Rhea en roulant des yeux. « Ils peuvent être impossibles. Enchantée aussi !»

« Je disais à Rhea qu'on pourrait organiser un voyage bientôt, elle et moi. Enfin, si ça te dit bien sûr. »

Elle sourit à Rhea, et Aurelius comprit que sa sœur avait décidé de prendre l'adolescente sous son aile. Ce qui était plutôt une bonne chose : Albi était généralement une bonne influence, et elle était farouchement loyale. Peut-être que Rhea apprécierait d'avoir une amie plus proche de son âge, également. Il ne connaissait pas encore grand chose sur elle, mais elle avait l'air d'être du genre solitaire. Mais avec ce qu'on racontait sur sa famille... Aurelius aurait pu la questionner sur les rumeurs, sur ce qui se racontait sur sa curieuse maladie dont il ne voyait pas de traces, sur la mort de sa mère, mais il préférait lui éviter un tel questionnaire. Si elle décidait d'en parler, Albi et lui seraient là pour l'écouter.

« Le pire qu'un de mes oncles ait jamais fait, c'était de sortir sans pantalon sur son balcon tous les matins à neuf heures, il était un peu distrait. Nero ... Nero est...et bien, un pur produit de notre bonne vieille magocratie, dans une famille de purs produits de notre bonne vieille magocratie. Quelque part, il n'a pas eu beaucoup de choix concernant la direction prise par sa vie, mais...c'est vrai que cela n'excuse pas tout. Personne n'est condamné par sa famille. Sinon il n'y aurait jamais eu de Dorian Pavus. Ni de Rhea Pavus, maintenant que j'y pense ! »

Oui, le célèbre Dorian n'aurait pas aimé voir ce que son héritage était devenu. L'ancien magiser était rapidement devenu un modèle pour Aurelius, qui avait dévoré tous les écrits qu'il avait pu trouver de lui ou sur lui. Aujourd'hui, autant dire qu'il n'était guère populaire de le mentionner, mais son modèle était un qu'Argento comptait bien suivre. Et peut-être bien que son sang révolté n'avait pas encore totalement disparu, se dit-il en contemplant Rhea.

« Tu sais, être mage ça ne fait pas tout, contrairement à ce qu'on essaie de nous faire croire dans le coin. C'est un de nos problèmes, d'ailleurs : on se repose tellement sur la magie qu'on s'imagine incapables de fonctionner sans elle. Et c'est dangereux. Ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier, voilà un bon conseil ! Mais a-t-on besoin de magie pour gouverner ? Non. On a surtout besoin de bon sens, et chez nous c'est une denrée trop rare. Tu n'as pas besoin de magie pour accomplir ce que tu souhaites, Rhea. Dis moi, si on t'en donnait la possibilité...qu'est-ce que tu ferais ? »
Aurelius Argento

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Ven 5 Oct - 11:14

Waiting for a new life
Aurelius & Rhea
Are you healed Or are you still just reeling? Are you fine? Have you found a way to escape? ▬ Muse

Aurelius sembla perdu dans ses pensées pendant quelques instants, et se fut sa sœur qui l’en sortit non sans une bonne dose de taquinerie. Tous deux aimaient décidément se taquiner, et Alyssa s’en excusa, roulant des yeux. Rhea sourit en réponse : en toute franchise, elle trouvait leur papotage plein d’esprit de plus en plus amusant… même si elle imaginait que ça pouvait laisser, à la longue.

Albi mentionna l’idée qu’elle avait eue de partir en voyage avec Rhea, l’invitant à les accompagner. "Oui, quelque part dans les Marches Libres", précisa l’adolescente. Clairement, elle était enthousiasmée… Elle songea que maintenant qu’elle était plus libre et plus solide, même si elle restait à Tevinter pendant quelques temps encore, elle pourrait faire comme Albi. Voyager quand ça la tentait, faire un tour dans les Marches Libres ou même plus loin si elle en avait besoin. Jusqu’à présent, elle avait toujours imaginé que si elle quittait le territoire, ce serait pour ne plus revenir ; mais l’idée de voyages tous simples, d’allés retours et de visites de plaisance, était tentante aussi. Ça avait un côté presque extravagant.

La magister repris sur le sujet de son oncle et du reste de sa famille. Lui-même n’avait manifestement pas autant à se plaindre de la sienne… même si elle ne pouvait pas reprocher à son oncle à elle de sortir sans pantalon sur le balcon. C’était presque dommage. A la limite, ça l’aurait rendu plus humain.

Rhea haussa les épaules. Bien sûr, Nero, comme tout le monde, était avant tout le produit de son éducation…. Ça n’excusait pas tout, mais ça expliquait bien des choses. Peut-être elle-même aurait-elle eu un point de vue différent sur le monde si elle était née mage, sans tous ses problèmes de santé, comme une vraie fille digne de ses parents. Peut-être lui aurait-elle ressemblé ? Mais elle ne croyait pas, ou en tout cas ne voulait pas y croire. De toute façon, cela importait peu.

En tout cas, les propos d’Aurelius lui faisaient plaisir. Elle ignorait si elle était réellement similaire à Dorian Pavus, mais elle voulait le croire… Il était, après tout, le seul membre de sa famille dont elle était fière, même si elle ne l’avait de toute évidence jamais rencontré.

Elle aurait aimé, ceci dit – le rencontrer. Elle aurait probablement été totalement intimidée, mais ça lui aurait plu. C’était une chose d’entendre parler de lui, de rassembler anecdotes et informations à son sujet malgré le JSHJZS que ses parents avaient pour lui, mais lui parler en aurait été une autre. Elle se demandait comment il était dans la vraie vie. Plus assuré qu’elle, c’était certain. Semblable à Aurelius, peut-être.

-"Eh, j’espère que vous avez raison."

La plupart des enfants altus recevaient une éducation très politique de la part de leurs parents, mais pour elle, tout ça avait cessé très vite. Elle était une honte à cacher quelque part, pas une future héritière à instruire… Elle l’avait accepté, mais se disait maintenant que s’impliquer dans la vie tevintide serait une belle revanche sur bien des gens. Et ce serait utile au monde – plus utile, en tout cas, que de s’exiler quelque part dans le Sud et de disparaître.

Aurelius disait qu’il n’était pas nécessaire d’être mage. Beaucoup de gens l'auraient contredit. Elle-même était d’accord sur le fond, être mage ne faisait pas de qui que ce soit un meilleur dirigeant - ou une meilleure personne. Idéalement, les deux caractéristiques, « être un mage » et « être en charge », n’auraient dû rien avoir à voir entre elles. La réalité était toute autre, cependant, ici comme ailleurs en Orlais pour d’autres raisons. La société tévintide était bel et bien une magocratie, et entre ça et son manque d’expérience, avait-elle réellement la moindre chance de réaliser quoi que ce soit d’important, ici ?

-"Dans le monde parfait peut-être, mais on en est loin. Je ne suis pas une politicienne. Mais... Si je pouvais m’impliquer... Si je pouvais être sûre de servir à quelque chose, je le ferais, oui."
Elle avait en tout cas envie d'être ce type de personne, le type qui est prêt à se battre pour ses idées. Et elle ne pouvait le faire seule, elle aurait été incapable de savoir par où commencer, seule, mais s'il y en avait d'autres... Des gens comme Aurelius... Alors... "Je veux dire, je ne compte pas partir tout de suite, tout de suite, de toute façon. Je viens d’hériter d’une maison, après tout." Elle songea à la demeure de Qarinus, où elle n’avait plus remis les pieds depuis la mort de sa mère. La lenteur des procédures administratives y étaient pour quelque chose, mais pas uniquement... Vivre là-bas serait étrange, dans les premiers jours.



▬ Gasmask
Rhea Pavus

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Dim 7 Oct - 12:05

En retournant au pays, Aurelius s'était souvent demandé quelle serait sa relation avec sa famille maintenant qu'il n'était plus en vadrouille. Lors de ses rares visites, ils avaient toujours été contents de le retrouver, même si la distance entre son père et lui n'avait jamais vraiment diminué. Il n'était plus là, aujourd'hui. La mère et la sœur d'Aurelius étaient toute la famille qu'il lui restait en Tévinter. Et si Lucina souffrait encore de la perte de son mari, elle ne s'était pas effondrée pour autant ; ce n'était pas son genre. Mais elle avait accueilli son fils avec effusion, et Albi... Albi avait grandi. Vraiment grandi, il le réalisait pleinement. Outre ses retours épisodiques, leur relation s'était principalement construite de manière épistolaire. Se côtoyer tous les jours, c'était autre chose. Et il avouait volontiers qu'il aimait ça : ils s'étaient naturellement glissé dans une dynamique de confiance, entre affection et chamailleries amusées. De plus, ils travaillaient bien ensemble, et l'aînée se reposait sans hésiter sur sa cadette lorsqu'il s'agissait de gérer les affaires familiales locales : elle s'en sortait très bien avant lui, il n'avait aucune raison de regarder par-dessus son épaule. Il ne savait pas s'ils pourraient complètement rattraper le temps perdu, mais ils pouvaient au moins en créer du nouveau.

« Les Marches Libres, c'est décidé ! Ce qui nous laisse l'embarras du choix, il y a tant à voir ! »

Et quand Albi avait un plan, elle allait jusqu'au bout. Avec elle, Rhea était entre de bonnes mains. Avoir l'occasion de passer la frontière, d'expérimenter la vie en-dehors de Tevinter, c'était une opportunité dont on ne pouvait que bénéficier. Du moins si l'on était disposé à garder l'esprit ouvert, ce qui semblait être le cas de Rhea. Voyager, c'était une excellente manière d'acquérir de la perspective, et de l'employer à bon escient au retour. Si l'on décidait de revenir, bien sûr ; parfois, on réalisait simplement que sa place était ailleurs. Si la jeune femme devait décider un jour de ne jamais revenir, ce n'était pas Aurelius qui allait lui en vouloir.

« Tous les Pavus actuels ne sont pas forcément mauvais, tu en es la preuve. » reprenait-il. « Adrian a l'air plutôt bien aussi, loin du noble tévintide habituel. Je ne sais pas si tu as eu l'occasion de beaucoup le fréquenter. »

Aurelius l'avait croisé plusieurs fois, et il appréciait ce qu'il avait vu. L'homme était doux, sensible, et extrêmement différent de Nero. Son retour au pays avait l'air éprouvant pour lui, et Argento savait ce que c'était que de sentir étranger en sa propre nation. Rhea aussi, sans doute. Alors l'appartenance, on espérait surtout la trouver avec les bonnes personnes.

« J'ai toujours raison ! Enfin, la plupart du temps. Enfin, si l'on excepte cette histoire en Orlaïs. Et en Férelden. Et au Nevarra. En Antiva aussi, mais ce n'était pas uniquement de ma faute. La première fois en tout cas. »

Albi et Alyssa échangèrent un bref regard avant d'étouffer un ricanement que Aurelius, dans sa mansuétude, décida d'ignorer copieusement. Non, franchement, tout ce qui s'était passé ici ou ailleurs n'était techniquement pas sa faute ! Enfin, pas toujours. Enfin, d'un certain point de vue. Enfin, il préférait ne plus y penser. Voilà, il pouvait faire ça. Il était très fort pour ne pas penser, quand ça l'arrangeait. Et puis il venait d'avoir une autre idée, qui prit aussitôt le dessus sur le reste de son esprit. Une idée née d'une impulsion subite, comme souvent, mais n'était-ce pas celle qui valait le plus le coup ? Et si son invitée souhaitait vraiment apprendre pour mieux faire une différence... Il tourna son regard sur Rhea, lui demandant avec un grand sourire : « Je viens de penser à un truc, et tu n'es pas obligée d'y répondre maintenant, ni même d'y répondre par l'affirmative, mais... est-ce que ça te dirait de devenir l'assistante d'un magister ? »
Aurelius Argento

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Lun 8 Oct - 14:01

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Aurelius & Rhea
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C’était décidé, c’était aussi simple que ça : Rhea partirait bel et bien en voyage avec Albi et son amie Alyssa… Elle allait l’attendre avec impatience. Elle ne put s’empêcher de sourire, s’en réjouissant déjà.

Ce n’était pas encore pour tout de suite, cependant. Ils parlaient toujours de Tevinter – et de sa famille... Selon Aurelius, ils n’étaient pas tous si terribles. Il la cita elle-même comme exemple, ainsi qu’un

Les Pavus qu’elle avait le plus fréquenté, de son grand-père à son jeune cousin, lui avaient tous semblé sortis du même moule… Mais elle était restée solitaire pendant longtemps, pas vraiment du genre à apprécier les réunions familiale et les visites de plaisance, et probablement y en avait-il qu’elle n’avait jamais eu l’occasion d’apprendre à connaître. Elle n’avait jamais eu la moindre envie de leur laisser une chance, en fait. Cet Adrian revenait de l’étranger, à ce qu’elle en savait ; elle ignorait ce qui l’avait ramené à Tevinter. Pas une place de magister laissée par son père, en tout cas.

-"J’ai entendu parler de lui. Ma mère ne l’aime pas." Un battement ; elle rectifia. "Aimait. Ne l’aimait pas." Elle devait encore s’y habituer... En tout cas, dans l’absolu, l’opinion de sa mère était plutôt bon signe, pour Adrian. Elle se serait méfiée si Nerva l’avait apprécié. Peut-être aurait-elle l’occasion de le croiser, à présent.

Peu importait, de toute façon. Rhea ne voulait pas se laisser définir par son nom, que ce soit en bien ou en mal. Elle ne tenait pas à laver son nom des actions de ses parents ou à devenir l’un des ‘bons Pavus’ aux côtés de Dorian et de – peut-être - Adrian. Si elle devait faire son propre effort pour redresser la barre à Tevinter, ce ne serait pas en tant que Pavus. Ce ne serait pas pour sa famille.  

Aurelius semblait réfléchir. C’était assez impressionnant, la manière dont il pouvait passer d’une chamaillerie légère avec sa sœur à une plaisanterie sur ses aventures à un sujet plus grave, presque sans transition. Chez d’autres, ça aurait pu donner l’impression qu’il ne prenait rien de tout ça très au sérieux, mais la jeune femme ne le croyait pas. Il devait être sincère, de cette façon étrange et emphatique. C’était juste une façon d’être.

Heureusement qu’elle le croyait sincère, d’ailleurs, car sinon elle aurait pu prendre la proposition qui suivit comme une moquerie.

-"Moi ?", demanda-t-elle d’abord bêtement – stupide, encore une fois, stupide ! Mais pour sa défense, la proposition avait quelque chose de surréaliste. Il venait en effet de lui demander ce qu’elle penserait de devenir son assistante – l’assistante d’un magister – et travailler à ses côtés…

Elle cligna les yeux et chercha une réponse. « Vous pensez, vraiment ? » Elle avait du mal à le concevoir, quand bien même elle ne doutait pas que l’homme était sérieux.  En se levant le matin, si on lui avait dit qu’elle entendrait ce genre de proposition – et qu’elle considèrerait sérieusement d’accepter – elle n’y aurait jamais cru. S’allier à un magister, elle ? Jamais de la vie – et pourtant… Elle s’imagina un instant à quoi ressemblerait sa vie comme cela. Elle avait du mal à se le figurer, dans le fond – elle n’avait qu’une vague idée de comment les choses se déroulaient au Magisterium, et une idée probablement faussée par sa vision très noire des choses, en plus. Quand bien même. Elle s’imagina croiser son oncle au détour d’un couloir, s’habituer à cette Ambassade où elle s’était sentie si étrangère quelques heures plus tôt, être au plus près de ce milieu politique qu’elle avait généralement eu le réflexe de fuir. Elle, assistante de Magister ? Une plaisanterie…

-"Je ne sais pas. Je devrais y réfléchir."


Pas d’engagements pour l’instant… Il lui semblait qu’elle devait au moins passer une nuit dessus et y songer un peu plus posément plus tard. Elle aurait souhaité avoir quelqu’un avec qui en parler, mais elle ne savait pas vraiment vers qui se tourner. Renatus, le frère du Divin ? Ce serait risqué. Il risquerait de tout répéter à son frère, et celui-ci pourrait finir par en parler à son oncle.

Son oncle l’apprendrait de toute façon, si elle acceptait. Tout le monde l’apprendrait, sauf ceux qui, comme sa mère, étaient partis trop tôt pour le vivre. Peut-être ce cher Nero succomberait d’une crise cardiaque en apprenant la nouvelle ? Il y aurait une justice.

-"C’est… c’est intéressant, en tout cas – réellement."
Ce n’était pas vraiment la même chose que la proposition de voyage – ceci était plus sérieux, plus important. "J'espère que vous ne regretterez pas de me l'avoir proposé !", plaisanta-t-elle, un peu nerveusement.


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Rhea Pavus

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Lun 8 Oct - 21:01

Parfois, c'était effectivement aussi simple que ça. On prenait la décision sur un coup de tête, mais on s'y tenait. Mais si cela pouvait marcher pour un voyage, c'était différent lorsqu'il s'agissait d'un but plus complexe : Aurelius ne faisait pas de politique depuis longtemps, mais il avait très vite compris qu'il ne suffisait pas de vouloir pour pouvoir. Toute la bonne volonté du monde ne pouvait rien contre le mastodonte de la bureaucratie tévintide, sans parler de leur dévouement à des traditions aussi séculaires que dépassées. Enfin, c'était agréable de se dire qu'on pouvait encore s'évader le temps d'une escapade. L'héritier des Argento enviait le temps pas si lointain où il pouvait choisir une direction au hasard et s'y élancer sans regarder en arrière, quand il n'avait pas toutes ces entraves. Enfin, en attendant il pouvait toujours vivre par procuration, et le Créateur savait qu'Albi méritait tout ce qui pouvait se rapprocher de vacances. C'était elle qui était restée au pays, qui avait secondé leurs parents sur place tandis que son frère vadrouillait. Peut-être n'était-ce que justesse que les rôles s'inversent un tant soit peu. Il y avait tant à voir au-delà de l'Empire, et Rhea méritait elle aussi de le voir de ses propres yeux. Rien de tel que partir au loin pour regarder d'où l'on venait avec une nouvelle perspective...

« De ce que je comprends, cela n'était pas facile avec tes parents. Avec ta mère. Si un jour tu devais avoir besoin d'en parler, sache que tu pourras toujours le faire avec nous. Perdre un parent...ce n'est jamais facile, quelle que soit notre relation avec eux. »

Albi avait parlé avec douceur, et rien dans sa voix ne forçait une confession. C'était une offre sincère, et si Rhea devait ne jamais y répondre, ce n'était pas elle qui allait lui en tenir rigueur. Ni Aurelius, qui reconnaissait volontiers que les problèmes qu'il avait pu avoir avec son père n'étaient rien à côté de ceux de la jeune Pavus. Il savait aussi ce que c'était que de ne pas vouloir être jugé à l'avance par son nom, que ce soit en bien ou en mal.

« Le nom qu'on porte n'a pas à nous définir : ce sont nos actes qui comptent. Je n'essaie pas de placer un poids sur tes épaules en mentionnant Dorian, seulement...disons que c'est un bon exemple du fait qu'on peut sortir de l'ombre de son propre nom. Et si je parle d'Adrian, c'est parce que je pense sincèrement que c'est quelqu'un de bien. Il est trop doux pour un tévintide pur souche, ce qui est un bon point en ce qui me concerne. Et lui aussi, c'est un étranger chez lui. Je me disais que vous pourriez peut-être vous entendre, et que cela pourrait vous faire du bien à tous les deux. Mais rien ne vous y oblige non plus. »


Deux étranger au sein de leur propre patrie, ces deux Pavus avaient au moins ça en commun. Il n'allait pas forcer le destin pour autant ; seulement, il ne pouvait pas s'empêcher d'essayer de rapprocher les gens qui pouvaient bénéficier d'un soutien mutuel. Peut-être bien parce que malgré sa facilité à socialiser, il ne s'était jamais vraiment senti d'appartenance au pays quand il était plus jeune. De ce qu'il savait de Rhea, elle avait vécu une vie très retirée jusqu'à la mort de sa mère. Il aurait d'ailleurs pu avoir bien des questions à ce sujet, entre les rumeurs et les ragots, mais il n'avait pas envie de l'embêter avec ça. Il avait envie de la considérer pour ce qu'elle était maintenant, pas ce qu'elle avait pu être avant. C'était aussi ce qui l'avait tout à coup poussé à faire cette surprenante proposition. Ce n'était pas ce qu'il avait eu en tête en conviant Rhea en sa demeure, mais cela lui semblait maintenant naturel de l'avoir fait.

« Tu peux prendre tout le temps que tu veux pour y réfléchir, je réalise bien que ça sort de nulle part... Ce n'était pas prévu, crois moi. Et je ne te le proposerais pas si je ne t'estimais pas capable. Ce n'est pas une position très glamour, et je pense que tu as autant envie que moi de passer du temps entre les murs de l'ambassade, mais ça pourrait être un bon moyen pour toi d'apprendre comment ça se passe là-derrière. Comprendre le système est essentiel si on veut pouvoir le changer un jour. » Il se tut un instant, comme s'il venait de penser à autre chose. « Mais il ne faut pas que tu te sentes forcée à accepter. Et cela me fait penser à une autre question essentielle, j'aurais dû commencer par ça... Qu'est-ce que toi, tu voudrais faire, Rhea ? Maintenant que tu es libre de tes choix. Si tu ne le sais pas encore, tu as encore le temps d'y réfléchir. Et quoi que tu décides de faire de ta vie... Je t'y aiderai de mon mieux, je t'en fais la promesse. »

« Tu peux compter sur moi, aussi. » sourit Albi.

C'était aussi simple que ça.
Aurelius Argento

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Mer 10 Oct - 14:51

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Rhea réprima une grimace en entendant Albi parler de sa mère. Dire que les choses n’avaient pas été faciles entre elles était un doux euphémisme... Elle n’avait pas envie de s’attarder sur le sujet.

Elle haussa les épaules, tentant de sembler détachée. "Non... Ca va aller. Mais merci." Elle ne pensait pas pouvoir accepter sa proposition, que ce soit maintenant ou plus tard. Honnêtement, la question du deuil de sa mère était compliquée, et elle n’avait pas vraiment le courage de l’expliquer à qui que ce soit. Par où commencer, d’abord ? Leurs disputes, l’incompréhension entre elles, les quelques gestes d’affection maternelle que Rhea avait tous rejetés ? La fois où elle avait appris que son vrai père biologique était son jumeau ? La fois où sa mère avait tué le jeune homme dont elle était stupidement amoureuse ? La fois où sa disparition suspecte avait apparemment résulté en sa guérison miraculeuse ? Créateur, sa famille avait un vrai problème.

De toute façon, par pudeur – ou peut-être par orgueil – Rhea préférait gérer cela toute seule. Les Argento étaient bien intentionnés, clairement, et l’aide qu’ils lui proposaient déjà pour les voyages et la politique était la bienvenue, mais ceci était différent. Leur propre expérience, avec la mort de leur père à eux, devait être très différente de la sienne… Et cette affaire était privée, très privée. Et puis, même si elle ne croyait pas que les Argento auraient changé d’opinion à son propos en apprenant tout ça, elle préférait ne pas tenter le coup.

Elle vida son verre de vin, espérant mettre rapidement à ce sujet de conversation.

Aurelius parlait à présent de son nom, de ce que ça signifiait, ou pas, d’être une Pavus. Ce qu’il disait résonnait en elle, c’est ce qu’elle croyait aussi, ou du moins ce qu’elle voulait croire. Quant à Adrian, elle devait avouer que ses descriptions la rendaient curieuse. Un étranger chez lui, trop doux pour être un tévintide pure souche ? Généralement, elle faisait tout son possible pour éviter les rencontres avec d’autres Pavus - c'était pour ça qu'elle ne s'était jamais intéressée plus que ça à lui - mais là, elle devrait peut-être faire une exception. "J’essaierai de lui parler, alors."

Aurelius parla de la proposition qu'il lui avait faite, celle de devenir son assistante. Selon lui, le poste n'avait rien de glamour (même si elle était sûre que pas mal de gens l'auraient envié)..

-"En tout cas, c’est vraiment une grosse proposition. Je ne m'attendais pas à ça en me réveillant au matin." Lui non plus, apparemment, il avait pris la décision sur un coup de tête et elle espérait qu'il ne vienne pas à le regretter, qu'elle accepte ou non. "Je ne sais pas encore, mais j'y réfléchirai, promis.

Elle y accorda quelques instants de réflexion. Elle n'étyait même pas sûre elle même de ce qu'elle désirait exactement, il lui semblait parfois que la réponse changeait de minute en minute. Un instant elle se disait que s'investir à Tevinter était son devoir ; l'instant d'après, qu'elle n'en avait rien à faire et qu'elle préférait s'en éloigner le plus possible. Et puis, parfois, elle se disait que rester en vaudrait la peine juste pour être une aiguille dans le pied de son oncle. "C’est un peu comme vous, je suppose ? Je n’ai jamais vraiment pensé faire de la politique ici. Ni quoi que ce soit d’autre, en fait. Mais en même temps, j’en ai l’opportunité maintenant, et tellement peu de gens en ont l’opportunité, et si seuls ceux qui ont le goût du pouvoir devaient le faire, alors, il ne faut pas s’attendre à trouver de bonnes personnes aux rennes, non ?" Elle haussa les épaules. "Mais en dehors de ça, je veux, je ne sais pas... Ma vie a beaucoup changé, dernièrement. Ce n'est pas facile d'y voir clair."

C'était vrai, sincère, et nouveau pour elle : elle n'avait pas l'habitude de parler de sa propre vie comme ça. Que voulait-elle, au juste ? Des amis, un but, une vie à elle... Des gens en qui elle avait confiance... Peut-être était-ce le plus important, ça. 


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▲ COMPÉTENCES ET ARMES : RHEA EST SURTOUT FIÈRE DE SON ESPRIT CRITIQUE FACE À SA SOCIÉTÉ... MALHEUREUSEMENT, C'EST UN PEU LA SEULE COMPÉTENCE UTILE QU'ELLE POSSÈDE RÉELLEMENT. AVEC, PEUT-ÊTRE, UNE LANGUE BIEN ACÉRÉE.
▲ LOCALISATION : QARINUS A PRESENT, DANS LA DEMEURE QU'ELLE A HÉRITÉ DE SA MÈRE

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Ven 12 Oct - 14:21

Il suffit à Aurelius et Albi d'échanger un seul regard pour s'accorder sur le fait qu'il ne fallait pas creuser la question concernant la mère de Rhea. Ils ne prétendaient certainement pas comprendre ce que l'adolescente avait traversé -et traversait encore- même si tous les trois avaient perdu un parent. Chacun gérait ce genre de deuil différemment, et auraient-ils su l'entière vérité que leur opinion de leur nouvelle amie n'aurait pas changé. L'amour inconditionnel au sein de la famille ne l'était pas autant qu'on voulait bien le faire croire, et la jeune Pavus avait traversé assez d'épreuves avec les siens pour savoir au mieux comment faire face à la situation. Les Argento seraient là pour elle quoi qu'il arrive, et ils n'avaient aucune intention de creuser la question plus loin.

Et puis tout cela ramenait une fois de plus Aureliuse face à sa propre perte. Depuis son retour et son intronisation au Magisterium, il avait à peine eu le temps de digérer l'information, et encore moins de s'y confronter : son père était mort. Son père, avec qui il s'était souvent heurté tant leur caractère était différent. Son père, qui lui avait malgré tout transmis des valeurs auxquelles il aspirait encore aujourd'hui. Son père, qui n'avait peut-être pas tout fait correctement mais qui avait fait de son mieux. Son père, avec qui il ne pourrait jamais partager une simple discussion. C'était encore pire pour sa mère et sa sœur, bien sûr : Lucina et Albi avaient vécu au jour le jour avec lui toute leur vie, et il savait qu'elles souffraient énormément de l'avoir perdu aussi brutalement. Sans pour autant se laisser abattre, ce n'était pas le genre des Argento. Et aujourd'hui Aurelius était avec elles, il était rentré à la maison pour enfin assumer ses responsabilités. Il aimait se dire que son père aurait été fier, mais les jours difficiles il ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'il était trop tard...

« Je ne m'attends jamais à rien en me réveillant le matin, ça rend les journées au Magisterium un brin moins décevantes. » reprit-il l'air de rien. « Tu es une jeune femme intelligente, et qui se pose de bonnes questions : autant de qualités qui sont rares parmi nos semblables. Si tu devais accepter, je suis sûr que tu t'en sortirais très bien. »

Il le pensait, il ne disait pas cela simplement pour lui faire plaisir ou l'encourager à accepter. Si elle devait finir par refuser, il n'en prendrait nul ombrage et tiendrait sa promesse de l'aider à trouver sa propre voie. Bien sûr, il espérait quand même qu'elle lui dirait oui, même si cela devait être bien plus tard : plus il y réfléchissait, et plus il pensait qu'elle avait beaucoup à apporter. Plus qu'elle-même ne le pensait.

« Savoir qu'il existe parmi nous des gens comme toi, qui n'ont pas encore abandonné face à la pression du système et qui n'ont pas peur de penser par eux-mêmes... Et bien, je dois dire que c'est encourageant, ça prouve qu'il est encore temps de me battre. Merci, Rhea. » Il lui fit son plus grand sourire, sincère, avant d'éclater de rire à sa remarque. « Non, on ne peut pas dire que je m'y attendais. Enfin, j'avais bien conscience que mon tour viendrait, mon père n'allait pas vivre éternellement, mais...je ne pensais pas que cela se ferait comme ça. J'aurais pu refuser, j'imagine, abandonner toute prérogative sur mon titre de magister et ma citoyenneté impériale, devenir un véritable vagabond sans patrie, mais...et bien, disons que même si j'en ai eu très envie, je n'ai pas pu. J'ai ma famille, ici. Et il y a des gens qui comptent sur moi, des gens que j'ai une chance d'aider, aussi infime soit-elle. » Il haussa les épaules. « Je crois que ce n'est pas uniquement parce que je le veux, mais parce que je le dois. Et là non plus tu n'as pas tort : il est temps que les bonnes personnes prennent aussi les rennes. Pour montrer à tous ceux qui recherchent le pouvoir qu'ils ne pourront plus le faire en toute impunité. Mais tu as encore le temps de voir venir. Réfléchis, imagine ce qui te permettrait de t'épanouir, suis ton instinct, ta conscience. Voyage, si tu le dois. En tous les cas, Albi et moi serons toujours là pour t'aider le moment venu, quelle que soit ta décision. »

L'elfe qui avait guidé Rhea au domaine -Cedric- réapparut dans le jardin, et attira l'attention d'Aurelius d'un signe de tête. Ce dernier rejeta sa tête en arrière et poussa un profond soupir, avant de se relever : « On m'attend à une délégation, et on dirait qu'ils ont de l'avance. Typique. Je vais devoir vous laisser... » Il se dirigea vers Rhea, et s'inclina brièvement en guise de salut, avant de se fendre d'un clin d’œil : « Je suis heureux et honoré d'avoir fait ta connaissance, Rhea Pavus. Tu sais où nous trouver. » Puis il s'éclipsa en compagnie de l'elfe, laissant Rhea en compagnie d'Albi et Alyssa.

« Bon ! » fit la jeune Argento, enthousiaste. « Je crois qu'on a un voyage à préparer ! »
Aurelius Argento

Aurelius Argento

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