Just kids | ft. Aurelius [FB]
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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Just kids
Agrippa & Aurelius
You know what's weird? Day by day, nothing seems to change, but pretty soon...everything's different. ▬ Bill Watterson
"...dix-neuf... vingt ! J'arrive !"
Agrippa se recroquevilla dans sa cachette, perchée au sommet d'un muret et dissimulée dans l'ombre d'un petit arbre. En contrebas, Marius Vera, un enfant de neuf ans commençait ses recherches.
Marius, en terme de cache-cache, aurait pu être décrit comme le rival ultime d'Agrippa. Déjà, parce que sa mère à elle travaillait pour son père à lui, un détail, peut-être, mais qui rendait toute victoire de l'un sur l'autre plus significative. Ensuite, parce que par un étrange hasard, ils partageaient le même anniversaire, et qu'avoir le même âge au jour prêt engrangeait un certain esprit de compétition. Et enfin - et surtout - parce qu'ils étaient tous les deux les meilleurs à ce jeu, que tout le monde dans leur petite bande le savait, et que si les autres enfants étaient bien sûr autorisés à jouer avec eux, personne ne s'y trompait. La vraie compétition avait lieu entre eux.
-"Cato ! Je t'ai vu !"
Bon, un premier perdant, et ce n'était pas bien surprenant. Cato était le plus mauvais à ce jeu, toujours à se planquer derrière le même recoin de mur. Et si Cato avait été retrouvé, alors... "Cassius !" Voilà. Son frère n'était jamais bien loin. Agrippa écouta leurs protestations et leurs plaintes pendant que l'autre se moquait gentiment d'eux et continuait ses recherches. La partie continuait... Qui restait-il ? Elle fit rapidement un petit tour mental de leur groupe. Sans doute n'allait-il pas tarder à en dénicher d'autres.
Plus de bruit, pourtant, à part le papotage des deux frères et les bruits de la rue, un peu plus loin. Qu'est-ce qu'il faisait, là dehors ? Est-ce qu'il cherchait toujours dans cette rue-ci, où est-ce qu'il avait été voir plus loin ? Elle s'impatientait... Elle n'avait jamais été douée pour attendre. Peut-être juste un petit coup d’œil...
-"Agrippa ! Trouvée !"
-"Noon !"
Elle leva les mains au ciel, outrée. Se faire retrouver si vite, en troisième place - surtout après les frères Cats ! C'était une véritable honte ! Les autres n'allaient jamais la laisser oublier ça. Sans même y réfléchir, elle se replongea dans sa petite planque. "Sors de la, Agrippa, je t'ai vue !" Noooonn... Elle grogna, et se releva de mauvaise grâce. C'était de la triche, songeait-elle intérieurement... Si elle n'avait pas bougé, il ne l'aurait jamais trouvée... Et elle ne pourrait plus réutiliser la même cachette avant des mois, à présent ! C'était vraiment stupide... "Dépêche toi, un peu... Sinon c'est moi qui vient de chercher..." Elle s'énerva. Pour qui il se prenait, à la fin ? "Ah oui ? Essaie, alors !"
Et puis, sans crier gare, elle sauta au sol et tira la langue et se mit à courir.
Elle n'eut le temps que de voir le visage mécontent de son ami avant de tourner les talons. Elle l'entendit la suivre, en criant quelque chose à propos des règles du jeu et de sa mauvaise attitude. Mais peu lui importait ! Elle fonçait comme un bolide sans écoute quoi que ce soit, et sans même réellement regarder où elle allait. Franchement, mieux valait ça que de rester avec les autres à les écouter se moquer d'elle.
Elle s'engouffra dans la rue marchande d'à côté, zig-zaguant entre les gens en espérant perdre le garçon derrière elle. Avec un peu de chance, elle pourrait se trouver un nouvel endroit sympa pour passer tout le reste de la journée loin de ses amis ennuyeux et de son quartier habituel qu'elle connaissait de toute façon déjà par cœur.
Elle ne s'arrêta que quand elle arriva à bout de souffle. Le cœur battant, elle reprit son souffle, les mains sur les genoux, avant de regarder autour d'elle. Elle n'était pas sûre d'exactement où elle était, mais ça ne l'inquiétait pas trop. Elle finirait bien par rentrer chez elle - et pour l'instant, elle n'était pas très pressée. Tout spécialement à présent qu'elle avait remarqué l'énorme trou dans son pantalon, qui n'était définitivement pas là avant.
Oui, il valait mieux profiter un peu du moment pour se promener.
Agrippa se recroquevilla dans sa cachette, perchée au sommet d'un muret et dissimulée dans l'ombre d'un petit arbre. En contrebas, Marius Vera, un enfant de neuf ans commençait ses recherches.
Marius, en terme de cache-cache, aurait pu être décrit comme le rival ultime d'Agrippa. Déjà, parce que sa mère à elle travaillait pour son père à lui, un détail, peut-être, mais qui rendait toute victoire de l'un sur l'autre plus significative. Ensuite, parce que par un étrange hasard, ils partageaient le même anniversaire, et qu'avoir le même âge au jour prêt engrangeait un certain esprit de compétition. Et enfin - et surtout - parce qu'ils étaient tous les deux les meilleurs à ce jeu, que tout le monde dans leur petite bande le savait, et que si les autres enfants étaient bien sûr autorisés à jouer avec eux, personne ne s'y trompait. La vraie compétition avait lieu entre eux.
-"Cato ! Je t'ai vu !"
Bon, un premier perdant, et ce n'était pas bien surprenant. Cato était le plus mauvais à ce jeu, toujours à se planquer derrière le même recoin de mur. Et si Cato avait été retrouvé, alors... "Cassius !" Voilà. Son frère n'était jamais bien loin. Agrippa écouta leurs protestations et leurs plaintes pendant que l'autre se moquait gentiment d'eux et continuait ses recherches. La partie continuait... Qui restait-il ? Elle fit rapidement un petit tour mental de leur groupe. Sans doute n'allait-il pas tarder à en dénicher d'autres.
Plus de bruit, pourtant, à part le papotage des deux frères et les bruits de la rue, un peu plus loin. Qu'est-ce qu'il faisait, là dehors ? Est-ce qu'il cherchait toujours dans cette rue-ci, où est-ce qu'il avait été voir plus loin ? Elle s'impatientait... Elle n'avait jamais été douée pour attendre. Peut-être juste un petit coup d’œil...
-"Agrippa ! Trouvée !"
-"Noon !"
Elle leva les mains au ciel, outrée. Se faire retrouver si vite, en troisième place - surtout après les frères Cats ! C'était une véritable honte ! Les autres n'allaient jamais la laisser oublier ça. Sans même y réfléchir, elle se replongea dans sa petite planque. "Sors de la, Agrippa, je t'ai vue !" Noooonn... Elle grogna, et se releva de mauvaise grâce. C'était de la triche, songeait-elle intérieurement... Si elle n'avait pas bougé, il ne l'aurait jamais trouvée... Et elle ne pourrait plus réutiliser la même cachette avant des mois, à présent ! C'était vraiment stupide... "Dépêche toi, un peu... Sinon c'est moi qui vient de chercher..." Elle s'énerva. Pour qui il se prenait, à la fin ? "Ah oui ? Essaie, alors !"
Et puis, sans crier gare, elle sauta au sol et tira la langue et se mit à courir.
Elle n'eut le temps que de voir le visage mécontent de son ami avant de tourner les talons. Elle l'entendit la suivre, en criant quelque chose à propos des règles du jeu et de sa mauvaise attitude. Mais peu lui importait ! Elle fonçait comme un bolide sans écoute quoi que ce soit, et sans même réellement regarder où elle allait. Franchement, mieux valait ça que de rester avec les autres à les écouter se moquer d'elle.
Elle s'engouffra dans la rue marchande d'à côté, zig-zaguant entre les gens en espérant perdre le garçon derrière elle. Avec un peu de chance, elle pourrait se trouver un nouvel endroit sympa pour passer tout le reste de la journée loin de ses amis ennuyeux et de son quartier habituel qu'elle connaissait de toute façon déjà par cœur.
Elle ne s'arrêta que quand elle arriva à bout de souffle. Le cœur battant, elle reprit son souffle, les mains sur les genoux, avant de regarder autour d'elle. Elle n'était pas sûre d'exactement où elle était, mais ça ne l'inquiétait pas trop. Elle finirait bien par rentrer chez elle - et pour l'instant, elle n'était pas très pressée. Tout spécialement à présent qu'elle avait remarqué l'énorme trou dans son pantalon, qui n'était définitivement pas là avant.
Oui, il valait mieux profiter un peu du moment pour se promener.
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 157
▲ OCCUPATION : GARDE-COMMANDEUR DE TEVINTER
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : ANCIENNE ACTRICE ET DANSEUSE, ELLE GARDE UN CHARISME CERTAIN, MAIS RESTE AUSSI UNE MAGE ASSEZ COMPÉTENTE SPÉCIALISÉE DANS LES MAGIES ÉLÉMENTAIRES DU FEU ET DE LA TERRE. ET ELLE PRATIQUE AUSSI LA MAGIE DU SANG...
▲ LOCALISATION : ELLE A RÉCEMMENT DÉBARQUÉ DANS LE SUD, À SKYHOLD.
Agrippa
her gods gave her dreams of flames
« De mon enfance à parcourir dans mes jeux de Minrathie, je garde de bon souvenirs. Avant que je ne réalise pleinement dans quelle nation je vivais, avant que je ne sois forcé de grandir. De bons souvenirs, et des rencontres qui marquent tout une vie. » Extrait de Mémoires du Renard Rouge Vol.1, par Aurelius Argento
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Quand on avait tout juste douze ans, les rues de Minrathie étaient comme un nouveau monde à explorer. Du moins ça l'était pour Aurelius Argento. Voilà quelques mois seulement que sa famille s'était définitivement installée dans la capitale, après avoir vécu entre Qarinus et la campane tévintide. Mais les fonctions de son père l'appelaient de plus en plus souvent au magisterium et à l'ambassade. Alors il avait été temps de s'y établir pour de bon, et Aurelius n'aurait pas pu être plus extatique. Certes, Qarinus c'était plutôt pas mal, et la campagne c'était chouette, mais...la capitale, bon sang ! Voilà qui était autre chose. Déjà, il y avait encore plus de monde dans les rues, et l'ambassade attirait des représentants de tout Thédas ! Pour un gamin curieux comme lui, c'était chaque jour une nouvelle aubaine, chaque jour une nouvelle aventure. Il avait à peine commencé son exploration, et il y avait encore tant à voir !
Déjà, il lui fallait repérer les endroits clefs les plus importants, ceux autour desquels tout tournait : des bâtiments comme l'ambassade, ou la Flèche d'Argent. Histoire de mieux se repérer avant tout, mais ce n'étaient pas les grands classiques qui se révélaient forcément être les plus intéressants. Il préférait les cafés, les restaurants et les autres bistrots, où avec un peu de chance on pouvait souvent tomber sur un melting pot de locaux et de voyageurs les plus divers. Il pouvait passer des heures à laisser traîner ses oreilles d'une gargote à l'autre, à se délecter du plus de récits possibles. Cela lui rappelait les soirées d'été passées au port de Qarinus, à regarder aller et venir les navires, cherchant les histoires de marins. Mais la capitale avait quelque chose de plus exotique encore, quelque chose de plus grandiose ! Voilà, tout lui paraissait plus grand, plus impressionnant, plus massifs. Plus...et bien, plus. Et plus important que tout: il y avait plein de librairies. Des librairies de toutes sortes : celles qui mettaient en avant les derniers livres locaux, celles qui les vendaient d'occasion, les bouquinistes qui trouvaient le moyen de se fournir en étrangetés qui venaient des quatre coins du continent. Autant de paradis dans lesquels se perdre allégrement, et il n'en avait pas encore fait le tour, loin de là !
Jusqu'ici, il ne s'était pas encore vraiment fait de nouveaux amis. Il aimait commencer par explorer seul un nouveau terrain de jeux, afin de mieux s'en faire une idée. Il n'était pas sauvage pour autant, et il était du genre à pouvoir s'entendre facilement avec n'importe qui, entre son charme et son bagout naturels. Seulement, c'était plus facile avec les adultes, qu'il trouvait souvent plus intéressants. Les autres enfants de son âge... Et bien disons qu'il s'entendaient rarement avec les autres fils et filles de nobles. La plupart n'avaient pas les mêmes préoccupations, ou étaient le pur produit de l'aristocratie locale, quelque chose qu'il commençait à réaliser et qu'il finirait par profondément détester un jour. Il lui suffisait de penser à des gosses comme Nero Pavus, qu'il avait déjà croisé quelques fois dans les couloirs de l'ambassade, pour ne pas avoir envie de faire plus d'effort : Nero semblait du genre à tirer les cheveux des filles et se moquer des esclaves, autant de passe-temps qui n'intéressaient guère Aurelius. Il avait toujours préféré les gamins de la campagne, ou les enfants d'esclave : comme lui, ils ne faisaient pas vraiment la différence. A Minrathie, il avait déjà fait la rencontre de quelques camarades plus intéressants, dont une bande briquetiers avec qui il avait participé à une grandiose bataille de boue !
Aujourd'hui, il avait erré un peu au hasard, jusqu'à se retrouver dans un quartier qu'il avait encore à réellement découvrir. Assis sur un muret, au-dessus d'une fontaine publique, il avait sur les genoux le grand carnet où il rédigeait soigneusement son propre plan de la ville, avec ses découvertes et ses secrets. Les cheveux blonds en épi, vêtu d'une tunique rouge sur mesure mais déjà bien usée par ses explorations, il balançait ses pieds dans le vide, les yeux passant sans cesse de la rue à la page. Plus bas, couché contre le mur, un grand mabari haletait tranquillement. Follet, le chien de la famille que sa mère avait ramené de Férelden, et son compagnon de jeu le plus constant. Ainsi que son plus fidèle protecteur. Ce fut lui qui repéra la fillette en premier, relevant la tête -puis les oreilles- d'un air intrigué. Le gémissement curieux qu'il poussa attira l'attention d'Aurelius.
« Salut! » lança-t-il sans plus de préambules, un grand sourire sur les lèvres. « Dis, qu'est-ce qu'il y a dans la rue d'où tu viens ? J'aimerais bien voir si je ne me suis pas trompé... Est-ce qu'il y a une bonne boulangerie dans le coin ? C'est important, les bonnes boulangeries. Tu sais que tu as un trou à ton pantalon ? » Il referma son carnet, et sauta à terre. Remuant joyeusement de sa queue atrophiée, Follet trottina en direction de la gamine. « Je crois qu'il t'aime bien ! Faut pas avoir peur, il est gros mais il est gentil. » Et, comme s'il se rappelait soudain de l'ordre naturel d'une conversation : « Je suis Aurelius. » Il se fendit d'une courbette exagérée, avant de lui tendre la main comme il l'aurait fait avec n'importe qui, plus jeune comme plus âgé que lui.
« Je peux essayer de recoudre le trou si tu veux. J'ai un peu de fil dans la poche, et ma mère m'a appris. »
- ▲ MESSAGES : 506
▲ OCCUPATION : Magister
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : magie du feu / magie de création / magie spirituelle / bâton de mage
▲ LOCALISATION : Minrathie
Aurelius Argento
Rebellions are built on hope
Just kids
Agrippa & Aurelius
You know what's weird? Day by day, nothing seems to change, but pretty soon...everything's different. ▬ Bill Watterson
La première chose qu'Agrippa remarqua fut le chien, un énorme animal comme elle n'en avait jamais vu, paisiblement allongé dans la rue. Puis une voix attira son attention et elle leva les yeux pour tomber sur un jeune garçon habillé en rouge, qui lui souriait largement.
Il tenait un carnet en main, et Agrippa ne pensait pas l'avoir déjà vu avant. Il lui posait mille et unes questions sur un ton amical - à l'entendre, ils auraient pu se connaître depuis des mois, mais ça ne déplaisait pas à la gamine, au contraire. L'un dans l'autre, il avait l'air franchement sympathique. Et en plus, il portait du rouge... C'était déjà la couleur préférée de la petite fille - bien qu'elle même ne porte qu'une tunique bleu foncé, et un pantalon noir avec un trou tout frais dedans. Elle passait son temps à tanner sa mère pour qu'elle lui achète plus de vêtements rouges, mais ça fonctionnait rarement.
Le garçon descendit de son perchoir pour venir la saluer, et son chien le suivit, trottinant jusqu'à elle. Il se présenta : Aurelius. Aussi loin qu'elle était concernée, aucune autre présentation n'était nécessaire.
Souriant à son tour, elle prit la main qu'il lui tendait. "Et moi, c'est Agrippa." Elle avait réfléchi à ses quelques questions. Qu'il l'interroge ainsi sur son avis la flattait assez. "Et je sais pour le trou et je ne connais pas bien la rue d'à côté mais il y a un barbier et une statue moche et la meilleure boulangerie c'est chez madame Rosalia parce que Dori me donne des biscuits gratuits à la fin de la journée quand il lui en reste." Le tout ayant été prononcé d'une traite, parce qu'en effet, ce genre de question était primordial (surtout ce qui concernait la boulangerie). Elle reprit son souffle, retournant son intérêt sur l'animal qui s'était avancé vers elle. "C'est ton chien ?"
Il y avait un certain ton impressionné dans sa voix - elle n'avait jamais vu de chien pareil. Le seul chien qu'elle fréquentait régulièrement était Bébête, le vieux cabot qui vivait quelque part près de chez elle. Il lui arrivait de le nourrir, et elle avait même déjà essayer de lui apprendre un tour ou deux, sans le moindre succès. Il fallait dire que Bébête était un peu - eh bien, bébête. Elle ne l'aimait pas beaucoup. Mais ce chien-ci, c'était tout autre chose... Elle le trouvait incroyablement chouette.
-"T'es nouveau en ville ? Je ne t'ai jamais vu..." Et seul quelqu'un de nouveau pouvait ignorer l'existence de madame Rosalia, n'est-ce pas ? Elle songea à la gloire de ramener un garçon avec un chien aussi épatant à sa bande d'amis - certainement suffisante pour oublier le fiasco de la partie de cache-cache. "Pourquoi tu te promènes avec du fil ?"
Il tenait un carnet en main, et Agrippa ne pensait pas l'avoir déjà vu avant. Il lui posait mille et unes questions sur un ton amical - à l'entendre, ils auraient pu se connaître depuis des mois, mais ça ne déplaisait pas à la gamine, au contraire. L'un dans l'autre, il avait l'air franchement sympathique. Et en plus, il portait du rouge... C'était déjà la couleur préférée de la petite fille - bien qu'elle même ne porte qu'une tunique bleu foncé, et un pantalon noir avec un trou tout frais dedans. Elle passait son temps à tanner sa mère pour qu'elle lui achète plus de vêtements rouges, mais ça fonctionnait rarement.
Le garçon descendit de son perchoir pour venir la saluer, et son chien le suivit, trottinant jusqu'à elle. Il se présenta : Aurelius. Aussi loin qu'elle était concernée, aucune autre présentation n'était nécessaire.
Souriant à son tour, elle prit la main qu'il lui tendait. "Et moi, c'est Agrippa." Elle avait réfléchi à ses quelques questions. Qu'il l'interroge ainsi sur son avis la flattait assez. "Et je sais pour le trou et je ne connais pas bien la rue d'à côté mais il y a un barbier et une statue moche et la meilleure boulangerie c'est chez madame Rosalia parce que Dori me donne des biscuits gratuits à la fin de la journée quand il lui en reste." Le tout ayant été prononcé d'une traite, parce qu'en effet, ce genre de question était primordial (surtout ce qui concernait la boulangerie). Elle reprit son souffle, retournant son intérêt sur l'animal qui s'était avancé vers elle. "C'est ton chien ?"
Il y avait un certain ton impressionné dans sa voix - elle n'avait jamais vu de chien pareil. Le seul chien qu'elle fréquentait régulièrement était Bébête, le vieux cabot qui vivait quelque part près de chez elle. Il lui arrivait de le nourrir, et elle avait même déjà essayer de lui apprendre un tour ou deux, sans le moindre succès. Il fallait dire que Bébête était un peu - eh bien, bébête. Elle ne l'aimait pas beaucoup. Mais ce chien-ci, c'était tout autre chose... Elle le trouvait incroyablement chouette.
-"T'es nouveau en ville ? Je ne t'ai jamais vu..." Et seul quelqu'un de nouveau pouvait ignorer l'existence de madame Rosalia, n'est-ce pas ? Elle songea à la gloire de ramener un garçon avec un chien aussi épatant à sa bande d'amis - certainement suffisante pour oublier le fiasco de la partie de cache-cache. "Pourquoi tu te promènes avec du fil ?"
▬ Gasmask
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▲ COMPÉTENCES ET ARMES : ANCIENNE ACTRICE ET DANSEUSE, ELLE GARDE UN CHARISME CERTAIN, MAIS RESTE AUSSI UNE MAGE ASSEZ COMPÉTENTE SPÉCIALISÉE DANS LES MAGIES ÉLÉMENTAIRES DU FEU ET DE LA TERRE. ET ELLE PRATIQUE AUSSI LA MAGIE DU SANG...
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Agrippa
her gods gave her dreams of flames
Ce qu'il y avait de bien avec les grandes villes, c'était qu'on finissait inévitablement par tomber sur quelqu'un d'intéressant. Dans un bar ou un café, à la sortie d'un navire sur le port, aux portes de la cités où circulaient les voyageurs, dans les boutiques en tout genre...ou au détour d'une rue. Ce qui ne voulait pas dire que cela n'était jamais le cas à la campagne, mais les rencontres étaient plus espacées, et moins variées. Autant Aurelius aimait passer des heures à explorer la nature, à observer les plantes et les animaux, autant il se sentait particulièrement à l'aise en ville, où il suffisait de laisser traîner ses oreilles pour découvrir des récits et des histoires de tous les types imaginables. On y découvrait des merveilles, qu'il s'agisse du meilleur croissant ou de l'étranger venu de loin. Et parfois, plus précieux encore, on se faisait un nouvel ami...ou une nouvelle amie.
Et il suffit à Aurelius Argento d'une fraction de seconde pour décider que c'était le cas. La plupart des enfants de douze ans rechignaient à traîner en compagnie d'enfants plus jeunes, comme s'il y avait tout à coup une limite à ne plus franchir. Cela n'avait jamais été son cas. Dès qu'il avait été en âge de tisser des relations avec ses semblables, il ne s'était pas embarrassé de critères aussi inconséquents que les âges. Il s'entendait bien avec les adultes parce qu'il savait instinctivement les charmer, il savait gérer les adolescents sans que ces derniers le considèrent comme une nuisance, et il appréciait la candeur des plus jeunes que lui. Il n'y avait guère que les enfants de son âge avec qui il avait plus de peine à s'entendre, peut-être parce qu'il en était quelque part assez éloigné. Quoi qu'il en soit, il traitait plus ou moins tout le monde sur un pied d'égalité, et il en allait de même pour la fillette qui venait de débarquer.
« C'est joli comme nom, Agrippa. Ça sonne bien. Agrippaaa. A. Gri. Ppa. Ça se dit bien. C'est important, un bon son, pour un mot. Tu as un mot préféré ? Moi c'est chuchoter, c'est juste chouette à dire. » A douze ans déjà, Aurelus était du genre à laisser le fil de ses pensées diriger le fil de la conversation. Et puis rien de tel que de savoir le mot préféré de quelqu'un pour apprendre à la connaître, non ? « La statue moche, c'est celle avec le barbu qui fait peur ou celle avec le nez bizarre ? Tu crois que madame Rosalia me donnera des biscuits aussi ? Ce sont lesquels les meilleurs ? » Follet s'approcha tranquillement d'Agrippa, et baissa la tête pour venir renifler une de ses mains, y collant sa truffe humide. « Ah, ça veut dire qu'il t'aime bien ! Tu peux le caresser si tu veux, il aime bien qu'on lui gratte les oreilles. Follet est le chien de toute la famille, ma mère l'a ramené de Férelden. C'est un mabari ! »
Aurelius avait appris à ne pas mentionner son ascendance féreldienne à n'importe qui, parce que ce n'était pas toujours bien vu dans le cercle très fermé de la noblesse tévintide. Mais avec Agrippa, il avait la nette impression que ce ne serait pas un problème. Et puis il en était assez fier, cela voulait dire qu'il avait une histoire un peu différente à raconter.
« On s'est installé en ville pour de bon y a pas longtemps, on était à Qarinus avant, puis à la campagne. Mais mon père a dû venir ici pour le travail. C'est plutôt une chouette ville je trouve ! Tu vis ici depuis longtemps ? Tu serais d'accord de me dire ce qu'il y a de cool à faire ? Je suis en train de dessiner une carte dans mon carnet, avec les trucs importants. »
Quant à la question qu'elle lui posa sur le fil, il lui retourna la seule qui avait du sens , sincèrement curieux: « Pourquoi tu n'en as pas ? »
Et il suffit à Aurelius Argento d'une fraction de seconde pour décider que c'était le cas. La plupart des enfants de douze ans rechignaient à traîner en compagnie d'enfants plus jeunes, comme s'il y avait tout à coup une limite à ne plus franchir. Cela n'avait jamais été son cas. Dès qu'il avait été en âge de tisser des relations avec ses semblables, il ne s'était pas embarrassé de critères aussi inconséquents que les âges. Il s'entendait bien avec les adultes parce qu'il savait instinctivement les charmer, il savait gérer les adolescents sans que ces derniers le considèrent comme une nuisance, et il appréciait la candeur des plus jeunes que lui. Il n'y avait guère que les enfants de son âge avec qui il avait plus de peine à s'entendre, peut-être parce qu'il en était quelque part assez éloigné. Quoi qu'il en soit, il traitait plus ou moins tout le monde sur un pied d'égalité, et il en allait de même pour la fillette qui venait de débarquer.
« C'est joli comme nom, Agrippa. Ça sonne bien. Agrippaaa. A. Gri. Ppa. Ça se dit bien. C'est important, un bon son, pour un mot. Tu as un mot préféré ? Moi c'est chuchoter, c'est juste chouette à dire. » A douze ans déjà, Aurelus était du genre à laisser le fil de ses pensées diriger le fil de la conversation. Et puis rien de tel que de savoir le mot préféré de quelqu'un pour apprendre à la connaître, non ? « La statue moche, c'est celle avec le barbu qui fait peur ou celle avec le nez bizarre ? Tu crois que madame Rosalia me donnera des biscuits aussi ? Ce sont lesquels les meilleurs ? » Follet s'approcha tranquillement d'Agrippa, et baissa la tête pour venir renifler une de ses mains, y collant sa truffe humide. « Ah, ça veut dire qu'il t'aime bien ! Tu peux le caresser si tu veux, il aime bien qu'on lui gratte les oreilles. Follet est le chien de toute la famille, ma mère l'a ramené de Férelden. C'est un mabari ! »
Aurelius avait appris à ne pas mentionner son ascendance féreldienne à n'importe qui, parce que ce n'était pas toujours bien vu dans le cercle très fermé de la noblesse tévintide. Mais avec Agrippa, il avait la nette impression que ce ne serait pas un problème. Et puis il en était assez fier, cela voulait dire qu'il avait une histoire un peu différente à raconter.
« On s'est installé en ville pour de bon y a pas longtemps, on était à Qarinus avant, puis à la campagne. Mais mon père a dû venir ici pour le travail. C'est plutôt une chouette ville je trouve ! Tu vis ici depuis longtemps ? Tu serais d'accord de me dire ce qu'il y a de cool à faire ? Je suis en train de dessiner une carte dans mon carnet, avec les trucs importants. »
Quant à la question qu'elle lui posa sur le fil, il lui retourna la seule qui avait du sens , sincèrement curieux: « Pourquoi tu n'en as pas ? »
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▲ COMPÉTENCES ET ARMES : magie du feu / magie de création / magie spirituelle / bâton de mage
▲ LOCALISATION : Minrathie
Aurelius Argento
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Agrippa & Aurelius
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Le courant passait bien entre les deux enfants. En général, Agrippa n'avait pas trop de difficultés à se faire des amis - peut-être pas des amis pour toute une vie, elle était sans doute encore jeune pour en juger, mais certainement des amis suffisants pour une bonne après-midi de jeux en rue. Elle avait bien sûr sa petite bande d'enfants du voisinage, tous autour du même âge, avec lesquels elle s'entendait bien... Et puis il y avait quelques autres enfants un peu plus âgés qu'elle voyait de temps en temps, ceux avec des passe-temps un peu plus turbulents et destructifs que sa mère critiquait allègrement à chaque fois qu'elle rentrait chez elle. La petite fille ne voyait pas tellement le problème : leurs bêtises étaient amusantes, non ? Ce garçon-ci n'avait pas vraiment l'air du genre à lancer des cailloux dans les fenêtres des gens, cependant, mais il avait l'air sympa quand même.
-"Je sais pas. J'y ai jamais réfléchi." Elle y songea quelques instants, tentant d'évoquer tous les mots de son vocabulaire dans sa tête pour en piocher un. Rien de passionnant ne lui venait. Elle perdit rapidement patience et finit par hausser les épaules. "Il y a trop de mots, je ne peux pas en choisir un seul... Je devrais changer tous les jours." C'était une façon de se débarrasser de la question, mais aussi plutôt vrai, dans le fond. Il y avait des centaines, peut-être des milliers de mots, dans le monde, se disait-elle. Et il y en avait plein qu'elle ne connaissait pas. Son vrai mot préféré se cachait peut-être parmi tous ceux qu'elle n'avait pas encore appris.
"J'crois que c'était celle avec une barbe. On peut aller voir, si tu veux." Elle rectifia ensuite. "Et c'est pas Madame Rosalina qui donne les biscuits, c'est sa nièce Dorea." Elle avait le ton patient de quelqu'un qui trouve que ce qu'il explique est évident - tout le monde devait quand même connaître Rosalina et Dori ! "Quand elle le remarque, Rosalina, elle râle à chaque fois. 'DoreeeEa, tu essaies de me ruiner en donnant des biscuits à cette petite chipie ?' Mais en vrai je crois qu'elle est quand même d'accord parce que le lendemain quand j'y retourne Dori refait la même chose et elle n'a pas l'air de s'inquiéter. Et puis elle en prépare toujours trop, de toute façon. Et elle change de recette chaque jour. Mes préférés c'est ceux avec des amandes... Mais ils sont tous bons, en vrai. Même que même ma maman dit qu'ils sont bons." Elle sourit. "Je suis sûre qu'elle t'en donnerait si tu venais avec moi, je peux te montrer où c'est si tu veux !"
Bon, en vérité elle ne connaissait pas super bien cette rue-ci et il lui faudrait arriver à proximité d'un endroit reconnaissable pour s'y retrouver. Mais elle pourrait ! En retournant sur ses pas, peut-être. Et si elle croisait Marius et qu'il lui faisait des reproches pour la partie de cache-cache, elle n'aurait qu'à dire qu'elle était trop occupée avec son nouvel ami trop chouette.
Le sujet de la boulangerie était clairement porteur, et elle aurait pu en parler tout le reste de la journée s'il avait fallu - et s'il n'y avait pas eu un chien encore plus intéressant que des biscuits gratuits à proximité. C'était un "mabari", avait expliqué Aurelius, et il venait de Ferelden. Agrippa lui gratta les oreilles comme le garçon le lui avait recommandé, souriant de toutes ses dents. "Un mabari. Il est trop génial !" Elle n'avait jamais entendu le terme... Elle ne savait pas grand chose de Ferelden, mais globalement l'idée du "reste du monde" l'intéressait. Ses parents étaient orlésiens, comme certains se plaisaient à lui rappeler, bien qu'elle-même soit né à Tevinter. Elle se demanda soudainement si Aurelius était dans le même cas. Sa mère venait-elle elle-même de Ferelden ? Il faudrait lui demander plus tard, si elle s'en rappelait. "Hey, voilà, c'est ça mon mot préféré d'aujourd'hui ! Ma - ba - ri."
Il expliqua ensuite d'où il venait - en effet, ça ne faisait pas très longtemps qu'il était à Minrathie. Avant ça, il avait vécu à Qarinus et à la campagne... "Moi je suis née ici", expliqua-t-elle à son tour. "Je pourrai voir ta carte ? Je pourrais te présenter à mes amis, si tu veux."
Quand finalement il lui retourna la dernière question, elle haussa les épaules. "J'ai d'autres trucs, si tu veux savoir." Elle plongea la main dans sa poche, et en ressortit ses trésors du jour. Un ruban noir, dont elle se servait parfois pour nouer ses longs cheveux auburn ; un crayon rendu tout petit par de multiples taillages ; un cailloux rond, ramassé quelque part ; quelques pièces de monnaie... et un bouton solitaire, dont elle ignorait sincèrement l'origine. Elle le fit rouler entre deux doigts et le tint devant son œil droit, regardant Aurelius à travers les petits trous au centre. "Tu as besoin d'un bouton ? Puisque tu as déjà du fil ?"
-"Je sais pas. J'y ai jamais réfléchi." Elle y songea quelques instants, tentant d'évoquer tous les mots de son vocabulaire dans sa tête pour en piocher un. Rien de passionnant ne lui venait. Elle perdit rapidement patience et finit par hausser les épaules. "Il y a trop de mots, je ne peux pas en choisir un seul... Je devrais changer tous les jours." C'était une façon de se débarrasser de la question, mais aussi plutôt vrai, dans le fond. Il y avait des centaines, peut-être des milliers de mots, dans le monde, se disait-elle. Et il y en avait plein qu'elle ne connaissait pas. Son vrai mot préféré se cachait peut-être parmi tous ceux qu'elle n'avait pas encore appris.
"J'crois que c'était celle avec une barbe. On peut aller voir, si tu veux." Elle rectifia ensuite. "Et c'est pas Madame Rosalina qui donne les biscuits, c'est sa nièce Dorea." Elle avait le ton patient de quelqu'un qui trouve que ce qu'il explique est évident - tout le monde devait quand même connaître Rosalina et Dori ! "Quand elle le remarque, Rosalina, elle râle à chaque fois. 'DoreeeEa, tu essaies de me ruiner en donnant des biscuits à cette petite chipie ?' Mais en vrai je crois qu'elle est quand même d'accord parce que le lendemain quand j'y retourne Dori refait la même chose et elle n'a pas l'air de s'inquiéter. Et puis elle en prépare toujours trop, de toute façon. Et elle change de recette chaque jour. Mes préférés c'est ceux avec des amandes... Mais ils sont tous bons, en vrai. Même que même ma maman dit qu'ils sont bons." Elle sourit. "Je suis sûre qu'elle t'en donnerait si tu venais avec moi, je peux te montrer où c'est si tu veux !"
Bon, en vérité elle ne connaissait pas super bien cette rue-ci et il lui faudrait arriver à proximité d'un endroit reconnaissable pour s'y retrouver. Mais elle pourrait ! En retournant sur ses pas, peut-être. Et si elle croisait Marius et qu'il lui faisait des reproches pour la partie de cache-cache, elle n'aurait qu'à dire qu'elle était trop occupée avec son nouvel ami trop chouette.
Le sujet de la boulangerie était clairement porteur, et elle aurait pu en parler tout le reste de la journée s'il avait fallu - et s'il n'y avait pas eu un chien encore plus intéressant que des biscuits gratuits à proximité. C'était un "mabari", avait expliqué Aurelius, et il venait de Ferelden. Agrippa lui gratta les oreilles comme le garçon le lui avait recommandé, souriant de toutes ses dents. "Un mabari. Il est trop génial !" Elle n'avait jamais entendu le terme... Elle ne savait pas grand chose de Ferelden, mais globalement l'idée du "reste du monde" l'intéressait. Ses parents étaient orlésiens, comme certains se plaisaient à lui rappeler, bien qu'elle-même soit né à Tevinter. Elle se demanda soudainement si Aurelius était dans le même cas. Sa mère venait-elle elle-même de Ferelden ? Il faudrait lui demander plus tard, si elle s'en rappelait. "Hey, voilà, c'est ça mon mot préféré d'aujourd'hui ! Ma - ba - ri."
Il expliqua ensuite d'où il venait - en effet, ça ne faisait pas très longtemps qu'il était à Minrathie. Avant ça, il avait vécu à Qarinus et à la campagne... "Moi je suis née ici", expliqua-t-elle à son tour. "Je pourrai voir ta carte ? Je pourrais te présenter à mes amis, si tu veux."
Quand finalement il lui retourna la dernière question, elle haussa les épaules. "J'ai d'autres trucs, si tu veux savoir." Elle plongea la main dans sa poche, et en ressortit ses trésors du jour. Un ruban noir, dont elle se servait parfois pour nouer ses longs cheveux auburn ; un crayon rendu tout petit par de multiples taillages ; un cailloux rond, ramassé quelque part ; quelques pièces de monnaie... et un bouton solitaire, dont elle ignorait sincèrement l'origine. Elle le fit rouler entre deux doigts et le tint devant son œil droit, regardant Aurelius à travers les petits trous au centre. "Tu as besoin d'un bouton ? Puisque tu as déjà du fil ?"
▬ Gasmask
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▲ OCCUPATION : GARDE-COMMANDEUR DE TEVINTER
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : ANCIENNE ACTRICE ET DANSEUSE, ELLE GARDE UN CHARISME CERTAIN, MAIS RESTE AUSSI UNE MAGE ASSEZ COMPÉTENTE SPÉCIALISÉE DANS LES MAGIES ÉLÉMENTAIRES DU FEU ET DE LA TERRE. ET ELLE PRATIQUE AUSSI LA MAGIE DU SANG...
▲ LOCALISATION : ELLE A RÉCEMMENT DÉBARQUÉ DANS LE SUD, À SKYHOLD.
Agrippa
her gods gave her dreams of flames