Correspondance entre Flore de Savrenne et Aurelius Argento
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
Page 1 sur 2 • Partagez
Page 1 sur 2 • 1, 2
Correspondance
Aurelius & Flore
Should I mind my own business ? Probably. Will I ? Absolutely not.
La lettre, pliée en trois dans une enveloppe, a été rédigée à l’encre bleue sur un papier soyeux de bonne qualité. L’écriture est ronde, féminine – soignée, mais avec une certaine spontanéité qui semble indiquer que tout a été rédigé sans brouillon. Le sceau de cire bleue est décoré du dessin de deux roses : quelqu’un connaissant bien les nobles d’Orlais y reconnaîtrait facilement l’emblème de la famille de Savrenne.
On lit :
« Mon bien cher Aurelius,
Il y a quelques semaines, par le plus grand des hasards, j’ai eu l’occasion de passer quelques jours à Perivantium. J’avais, vois-tu, été invitée à chanter durant un festival de musique, une petite réunion d'artistes venus d'un peu partout ayant pris l'étrange décision, cette année, de se rencontrer plus au Nord que de raison. Certes, retourner ‘au pays’ n’a jamais été dans mes habitudes, mais l’invitation était alléchante... Et Alexandre étant de toute façon à l’étranger à ce moment-là, je n'avais rien de prévu.
A mon grand déplaisir, j’ai trouvé Tevinter telle que je m’en souvenais : morne et remplie de gens fermés d’esprit sans aucun goût. Le voyage n’aura pas été complètement inutile, cependant, car il m’a donné l’occasion de glaner des informations sur la politique tevintide - à laquelle je ne m’intéresse généralement, je te l’avoue, absolument pas. Des informations telles que celles-ci : savais-tu qu’un mage du nom d’Aurelius Argento aurait tout récemment fait son entrée au Magisterium ?
Je sais : je n’y ai pas cru non plus.
Je ne t’écris pas pour me plaindre d’un voyage raté, ni même pour te faire des reproches quant au manque de nouvelles. Je comprends bien, crois-moi, que tu dois être particulièrement occupé avec tes activités actuelles – réunions, débats interminables, et autres sacrifices humains... Néanmoins, si par miracle tu trouvais le temps de lire cette lettre, voici une petite information qui pourrait t’intéresser. L’une de tes collègues, Hecate Nehalias, est ma sœur cadette. Nous ne sommes pas en bons termes, et j’ai de bonnes raisons de penser qu’elle a tout fait pour effacer toute trace de notre relation. Salue-là donc de ma part, un de ces jours ; ça devrait la ravir.
Tu as le bonjour de la famille. Les enfants grandissent bien. Tu n’as jamais vu le petit dernier, n’est-ce pas ? Si tu repasses par Orlais, n’hésite pas à nous rendre visite.
PS : La Comtesse Bérénice Doucy demande toujours des nouvelles de ‘mon ami Aurélien’ à chaque fois que je la croise… Savais-tu qu’elle était récemment devenue veuve ? Devrais-je lui donner ton adresse ? »
On lit :
« Mon bien cher Aurelius,
Il y a quelques semaines, par le plus grand des hasards, j’ai eu l’occasion de passer quelques jours à Perivantium. J’avais, vois-tu, été invitée à chanter durant un festival de musique, une petite réunion d'artistes venus d'un peu partout ayant pris l'étrange décision, cette année, de se rencontrer plus au Nord que de raison. Certes, retourner ‘au pays’ n’a jamais été dans mes habitudes, mais l’invitation était alléchante... Et Alexandre étant de toute façon à l’étranger à ce moment-là, je n'avais rien de prévu.
A mon grand déplaisir, j’ai trouvé Tevinter telle que je m’en souvenais : morne et remplie de gens fermés d’esprit sans aucun goût. Le voyage n’aura pas été complètement inutile, cependant, car il m’a donné l’occasion de glaner des informations sur la politique tevintide - à laquelle je ne m’intéresse généralement, je te l’avoue, absolument pas. Des informations telles que celles-ci : savais-tu qu’un mage du nom d’Aurelius Argento aurait tout récemment fait son entrée au Magisterium ?
Je sais : je n’y ai pas cru non plus.
Je ne t’écris pas pour me plaindre d’un voyage raté, ni même pour te faire des reproches quant au manque de nouvelles. Je comprends bien, crois-moi, que tu dois être particulièrement occupé avec tes activités actuelles – réunions, débats interminables, et autres sacrifices humains... Néanmoins, si par miracle tu trouvais le temps de lire cette lettre, voici une petite information qui pourrait t’intéresser. L’une de tes collègues, Hecate Nehalias, est ma sœur cadette. Nous ne sommes pas en bons termes, et j’ai de bonnes raisons de penser qu’elle a tout fait pour effacer toute trace de notre relation. Salue-là donc de ma part, un de ces jours ; ça devrait la ravir.
Tu as le bonjour de la famille. Les enfants grandissent bien. Tu n’as jamais vu le petit dernier, n’est-ce pas ? Si tu repasses par Orlais, n’hésite pas à nous rendre visite.
Comtesse Flore Hemera de Savrenne
PS : La Comtesse Bérénice Doucy demande toujours des nouvelles de ‘mon ami Aurélien’ à chaque fois que je la croise… Savais-tu qu’elle était récemment devenue veuve ? Devrais-je lui donner ton adresse ? »
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 135
▲ OCCUPATION : CANTATRICE D'OPERA ET COMTESSE ORLÉSIENNE
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SON TALENT LE PLUS ÉVIDENT EST LE CHANT LYRIQUE, BIEN SÛR... DOTÉE D'UNE EXCELLENTE CULTURE GÉNÉRALE, ELLE EST AUSSI TRÈS CHARISMATIQUE ET SAIT UTILISER UNE RAPIÈRE, UN ART PLUTÔT AMUSANT.
▲ LOCALISATION : HALAMSHIRAL POUR LE MOMENT, ORLAIS, TOUJOURS
Flore de Savrenne
Sempre Libera
« Le monde entier est à la portée d'une simple lettre. L'ennui, c'est de s'assurer qu'elles arrivent à destination. Et ne finissent pas perdues en route, ou mangées par un chasind aviné. Ce genre de choses arrive tout le temps, mais personne au magisterium ne veut me croire! » Extrait d'une correspondance d'Aurelius Argento
__________________________________________________________________
__________________________________________________________________
La lettre en retour est rédigée à l'encre rouge sur du papier de bonne qualité, d'une écriture en pattes de mouche qui arrive malgré tout à donner une grande impression d'emphase. Le sceau -rouge lui aussi- est un renard, l'emblème de la famille Argento.
« Ma très chère Flore,
Je ne sais pas qui est cet Aurelius Argento (à lire son nom, je l'imagine aussi extrêmement séduisant), mais si je devais le croiser, laisse moi te dire que je lui ferai savoir à quel point c'est un cuistre de ne pas avoir repris plus tôt des nouvelles de son élégante amie orlésienne ! Il y a vraiment des gens qui n'ont aucune manière, c'est tout bonnement déplorable.
Blague à part, je suis sincèrement désolé. Il est vrai que ma nouvelle fonction ne me laisse pas autant de temps libre que je le voudrais, et une méfiance de plus en plus poussée pour tout type de correspondance : parfois je ne vois même plus mon bureau sous tout le papier. Enfin, du moment que tu ne me demandes pas de signer un formulaire de réquisition, je devrais m'en sortir. Je suis navré de t'avoir manqué lors de ton récent voyage, et guère étonné de son résultat : comme tu le dis si bien, le pays n'a pas changé. Et quand on nomme des villes Perivantium, il ne faut pas s'étonner du résultat. Je suis sûr que ta voix aura amené un peu de couleurs dans le coin, ce dont nous manquons presque autant que de jugement. J'aurais vraiment aimé pouvoir y assister, t'entendre me manque.
Je me restreins côté sacrifices humains, ces temps-ci. Cela coûte une fortune en garde-robe, et puis il ne faudrait pas abîmer la nouvelle tapisserie du petit salon. Je prends très au sérieux ma nouvelle vie domestique, comme tu peux le voir ! Quant à ma vie de magister... Les débats sont effectivement interminables, au moins autant que les réunions. Et je ne te parle même pas du projet de loi sur la chaussée : on devrait mettre au point une sorte de convention internationale pour empêcher ce genre de choses. Je continue de me demander si je suis vraiment à ma place, mais je n'ai pas vraiment le choix, n'est-ce pas ? Tu as bien fait de te concentrer sur ton art plutôt que de faire de la politique, et les intrigues orlésiennes ont au moins le mérite de se faire en couleurs. Quelles sont les nouvelles, d'ailleurs ? J'ose espérer que tu as quelques ragots de cour sous la main !
Non seulement ton information m'intéresse, mais en plus je serais prêt à payer une fortune rien que pour avoir accès aux histoires les plus croustillantes concernant cette chère Hecate ! Je n'arrive toujours pas à croire que vous êtes sœurs ! Tu en es sûre et certaine ? Il n'y a pas eu une erreur quelque part ? Parce que laisse moi te dire qu'elle a le don de jeter un froid à la moindre apparition, et ce sans mauvais jeu de mot (d'accord, c'était un très mauvais jeu de mot). Mais j'imagine que tu en sais quelque chose... Quoi qu'il en soit, avoir un détail embarrassant -ou même deux, soyons fous- de réserve rendrait bien plus agréable les réunions où elle me regarde comme si j'étais une sorte de cafard affublé d'une robe de fonction. J'imagine que grandir avec quelqu'un comme elle n'a pas dû être de tout repos...
Embrasse la famille pour moi, j'espère qu'Alexandre et les enfants se portent au mieux. Je n'ai pas encore eu l'honneur de faire la connaissance du petit dernier, et j'en profite pour te présenter une fois de plus toutes mes félicitations ! Je suis bien moins libre de mes mouvements qu'avant, mais à la prochaine occasion que j'aurai de revenir en Orlais, vous pouvez compter sur une visite !
Bien à toi, et bien à vous,
Aurelius Argento, cuistre et magister (il paraît)
PS : Transmets également toute mon affection à Bérénice. Je te dirais bien de lui donner mon adresse, mais il semblerait qu'elle ait fini par la dénicher elle-même, si la lettre que je viens de recevoir et contenant une jarretière parfumée à la menthe ne m'a pas trompé. »
- ▲ MESSAGES : 506
▲ OCCUPATION : Magister
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : magie du feu / magie de création / magie spirituelle / bâton de mage
▲ LOCALISATION : Minrathie
Aurelius Argento
Rebellions are built on hope
Correspondance
Aurelius & Flore
Should I mind my own business ? Probably. Will I ? Absolutely not.
Mon cher Aurelius,
Comme l’a si fameusement dit mon personnage de Julietta dans le dernier chef d’œuvre de Gabriel de Serrault : ‘va, je ne t'en veux point’. Mais crois bien que quand je deviendrai grande duchesse, membre du conseil impériale, et/ou élue femme la plus attirante d’Orlais par la Douairière lubrique, je ne te préviendrai pas avant six mois ! Il est tout de même regrettable que nous nous soyons manqués la dernière fois ; vu le résultat de ma visite, je ne compte pas refaire le voyage de sitôt.
Je suis heureuse d'apprendre tu te fais à ton rôle si prestigieux malgré les difficultés. J'imagine que ton courrier officiel est moins plaisant que le mien – encore que, certaines lettres d’admirateurs... Mais enfin ! Occupe-toi bien de la loi sur la chaussée : ça me semble être un problème de la plus haute importance.
Plus sérieusement, sois prudent, là-bas. La politique est dangereuse partout, et comme tu l'as fait remarquer, vous n'avez même pas la décence d'égailler la chose avec des masques... Ce n'est pas comme si tu n'avais rien d'autre à faire de ta vie ! Tu dis ne pas avoir le choix, mais il existe un choix tout simple : celui de dire 'non merci' et de rentrer chez soi. Tu devrais le considérer.
Comme tu l'imagines, Orlais foisonne de ragots et de rumeurs, même en ces temps troublés... Les malheurs se succèdent dans la famille de Lydes, et certains racontent déjà que la doyenne en enterrera tous les enfants. Le marquis de Salmont fait la cour à la fille du Comte de Morrac, mais on raconte que cette dernière serait plus intéressée par son palefrenier. Le dernier recueil de poésies de Clémentine de Crayencourt est encore pire que le précédent, ce qui ne l'empêche pas de le lire à quiconque veux bien l'écouter. Et la mode actuelle à Val Royeaux est au velours bleu clair et aux chaussures serties de perles... Elles sont absolument ridicules, et absolument merveilleuses. J'en possède trois paires.
Concernant Hecate ! Je vois que tu as déjà eu l'occasion de constater l'étendue de sa sympathie... Ne te formalise pas de ses regards méprisants, d'après mes souvenirs, elle est comme ça avec tout le monde - et elle doit être encore pire dans son nouveau rôle ! Créateur ! Tu me plains d'avoir grandi en sa compagnie, mais je peux que te plaindre d'avoir à la fréquenter à présent !
Ma simple existence devrait probablement déjà être un grand secret à ses yeux. La dernière fois que nous nous sommes vues (à la soirée de Perivantium, qui, décidément, accumulait les défauts), elle s'est pliée en quatre pour que personne ne soupçonne rien de notre relation. J'ignore si elle a réellement réussi à effacer toute trace de mon existence là-bas - nous avons grandi à Vol Dorma, loin de la capitale, ça a dû l'y aider - mais dans tous les cas, je doute que beaucoup de monde soit aujourd'hui au courant.
Sinon, je peux aussi te dire que ses choix en matière de vêtements sont au mieux passables, et que sa coiffure actuelle ne la met pas en valeur. Est-ce que ça compte ?
En toute franchise, Aurelius, cela fait longtemps que je ne vis plus avec ma sœur. Il y a beaucoup de choses récentes qui ont dû m'échapper... Non que je le regrette. Je me souviens surtout que c’était une enfant difficile et que nous nous disputions souvent, surtout après qu’elle ait découvert ses pouvoirs. J'espère que tu pourras me donner quelques petites informations plus récentes ! Ne serait-ce que pour le plaisir...
Bien à toi,
PS : Cette chère Bérénice ! Elle ne manque pas de ressources. Je comprends à présent pourquoi elle pouffait comme une adolescente quand je l'ai croisée il y a quelques jours... Lui as-tu répondu ? Au cas où : je crois savoir que son parfum préféré est la fleur d'oranger.
Comme l’a si fameusement dit mon personnage de Julietta dans le dernier chef d’œuvre de Gabriel de Serrault : ‘va, je ne t'en veux point’. Mais crois bien que quand je deviendrai grande duchesse, membre du conseil impériale, et/ou élue femme la plus attirante d’Orlais par la Douairière lubrique, je ne te préviendrai pas avant six mois ! Il est tout de même regrettable que nous nous soyons manqués la dernière fois ; vu le résultat de ma visite, je ne compte pas refaire le voyage de sitôt.
Je suis heureuse d'apprendre tu te fais à ton rôle si prestigieux malgré les difficultés. J'imagine que ton courrier officiel est moins plaisant que le mien – encore que, certaines lettres d’admirateurs... Mais enfin ! Occupe-toi bien de la loi sur la chaussée : ça me semble être un problème de la plus haute importance.
Plus sérieusement, sois prudent, là-bas. La politique est dangereuse partout, et comme tu l'as fait remarquer, vous n'avez même pas la décence d'égailler la chose avec des masques... Ce n'est pas comme si tu n'avais rien d'autre à faire de ta vie ! Tu dis ne pas avoir le choix, mais il existe un choix tout simple : celui de dire 'non merci' et de rentrer chez soi. Tu devrais le considérer.
Comme tu l'imagines, Orlais foisonne de ragots et de rumeurs, même en ces temps troublés... Les malheurs se succèdent dans la famille de Lydes, et certains racontent déjà que la doyenne en enterrera tous les enfants. Le marquis de Salmont fait la cour à la fille du Comte de Morrac, mais on raconte que cette dernière serait plus intéressée par son palefrenier. Le dernier recueil de poésies de Clémentine de Crayencourt est encore pire que le précédent, ce qui ne l'empêche pas de le lire à quiconque veux bien l'écouter. Et la mode actuelle à Val Royeaux est au velours bleu clair et aux chaussures serties de perles... Elles sont absolument ridicules, et absolument merveilleuses. J'en possède trois paires.
Concernant Hecate ! Je vois que tu as déjà eu l'occasion de constater l'étendue de sa sympathie... Ne te formalise pas de ses regards méprisants, d'après mes souvenirs, elle est comme ça avec tout le monde - et elle doit être encore pire dans son nouveau rôle ! Créateur ! Tu me plains d'avoir grandi en sa compagnie, mais je peux que te plaindre d'avoir à la fréquenter à présent !
Ma simple existence devrait probablement déjà être un grand secret à ses yeux. La dernière fois que nous nous sommes vues (à la soirée de Perivantium, qui, décidément, accumulait les défauts), elle s'est pliée en quatre pour que personne ne soupçonne rien de notre relation. J'ignore si elle a réellement réussi à effacer toute trace de mon existence là-bas - nous avons grandi à Vol Dorma, loin de la capitale, ça a dû l'y aider - mais dans tous les cas, je doute que beaucoup de monde soit aujourd'hui au courant.
Sinon, je peux aussi te dire que ses choix en matière de vêtements sont au mieux passables, et que sa coiffure actuelle ne la met pas en valeur. Est-ce que ça compte ?
En toute franchise, Aurelius, cela fait longtemps que je ne vis plus avec ma sœur. Il y a beaucoup de choses récentes qui ont dû m'échapper... Non que je le regrette. Je me souviens surtout que c’était une enfant difficile et que nous nous disputions souvent, surtout après qu’elle ait découvert ses pouvoirs. J'espère que tu pourras me donner quelques petites informations plus récentes ! Ne serait-ce que pour le plaisir...
Bien à toi,
- Comtesse Flore Héméra de Savrenne (née Nehalias, oui, je t’assure)
PS : Cette chère Bérénice ! Elle ne manque pas de ressources. Je comprends à présent pourquoi elle pouffait comme une adolescente quand je l'ai croisée il y a quelques jours... Lui as-tu répondu ? Au cas où : je crois savoir que son parfum préféré est la fleur d'oranger.
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 135
▲ OCCUPATION : CANTATRICE D'OPERA ET COMTESSE ORLÉSIENNE
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SON TALENT LE PLUS ÉVIDENT EST LE CHANT LYRIQUE, BIEN SÛR... DOTÉE D'UNE EXCELLENTE CULTURE GÉNÉRALE, ELLE EST AUSSI TRÈS CHARISMATIQUE ET SAIT UTILISER UNE RAPIÈRE, UN ART PLUTÔT AMUSANT.
▲ LOCALISATION : HALAMSHIRAL POUR LE MOMENT, ORLAIS, TOUJOURS
Flore de Savrenne
Sempre Libera
"Ma très chère Flore,
Me voilà rassuré ! De Serrault nous a sorti un nouveau chef-d’œuvre ? Il en pond comme des œufs ma parole ! Je suis tellement en-dehors de ce genre de circuit, c'en devient catastrophique. Il devrait exister un genre de système pour ça, comme une lettre qui serait envoyée automatiquement à tous ceux qui y souscriraient, pour être sûr de ne rien manquer. Une genre de lettre de nouvelles. Quoi que je ne sais pas si cela marcherait très bien en Tévinter, qui reste peu ouvert à ce genre de facéties que sont les pièces de théâtre. Tu comprends, on risquerait de passer du bon temps et franchement, qui voudrait de ça?!? Si j'étais toi, je viserais carrément le titre d'impératrice, autant viser grand ! Et c'est fou comme il n'y a rien de tel qu'un bref retour au pays pour avoir aussitôt envie de ne plus jamais y remettre les pieds.
Je ne sais pas qui du rôle ou de moi se fait à l'autre, mais c'est un processus long, douloureux et principalement ennuyeux. L'amour que l'empire porte à la paperasse ferait rougir la plus dévergondée de vous douairières ! Pour l'instant, je m'efforce surtout de prendre mes marques, et d'asseoir ma position. Mon père n'a jamais été du genre à faire de vagues, et il va me falloir du temps pour mettre en place mes futurs projets. Et je peux te garantir qu'ils ne seront pas du goût de nos compatriotes magisters !
Ce choix, je le considère tous les jours. Partir, laisser mon siège à un postérieur plus auguste que le mien d'après les normes de Tévinter, et ne plus jamais me retourner. Retrouver la route, retrouver Orlaïs, retrouver Neverra, retrouver un monde que j'ai un peu l'impression d'avoir perdu. Mais -et j'en suis le premier surpris- je n'arrive pas à m'y résoudre. Je me rends bien compte du danger, mais il est temps que certains d'entre nous se réveillent et agissent. Sinon, l'empire ne changera jamais. Peut-être que je n'arriverai à rien, ou que je ne verrai pas le résultat, mais...je me dois d'essayer.
La doyenne de Lydes enterra tout Thédas, à ce rythme. Quelqu'un devrait la convaincre de rejoindre les gardes des ombres : l'Archidémon n'aurait pas la moindre chance, et je suis sûr que même la souillure n'y survivrait pas. On a également notre lot de rumeurs au magisterium, mais nettement moins glamour : cela revient généralement à entendre dire que tel à menacé de tuer untel, et ce sans la délicatesse élémentaire d'un bon sous-entendu ! Et puis tout cela touche trop souvent à des histoires sordides de sacrifices et de magie du sang. La routine. Oh ! Magister Hellana est toujours vivante et aussi vive que d'habitude, crois le ou non ! Elle était déjà vieille quand nous étions enfants, et elle n'a toujours pas changé. C'est un peu notre douairière de Lydes à nous, maintenant que j'y pense. Sa langue est terriblement acérée, et c'est un régal que de la voir assaillir verbalement certains de mes collègues ! Elle est de bonne compagnie, je dois dire, et peut-être bien plus progressive qu'on voudrait le croire... Les perles sont de nouveau à la mode, je vois (enfin, je lis) ! Cela ne pourra jamais être pire que quand Lyandra de Montsort avait voulu lancé la mode des chaussures en verre remplies d'eau dans laquelle nageaient des petits poissons. On se rappelle comment ça a fini...
Notre charmante Hécate est à ce point décidée à faire comme si tu n'existais pas ? Les réunions de famille devaient être des plus charmantes... J'imagine que tourner le dos à l'empire, c'est lui tourner le dos à elle. Ceci dit, je n'ai pas particulièrement à me plaindre d'elle : elle fait tellement d'effort pour m'ignorer que c'en est presque comique. Elle est capable de mettre tellement de dédain dans un regard, c'en est impressionnant ! On devrait s'en servir pour décoller du papier peint. Tu es sûre que tu n'as pas un petit détail croustillant de votre enfance ? Un ami imaginaire peut-être, ou des séances de dinette prétendant boire le sang des esclaves, ce genre de choses ? Tout est bon à prendre.
Malheureusement, je n'ai pas d'information croustillante la concernant. Elle est assez rusée pour rester discrète, et ce n'est certainement pas avec moi qu'elle va partager quoi que ce soit de personnel. Sans mauvais jeu de mots, elle est terriblement froide, et il m'est bien difficile de ne serait-ce qu'imaginer ce qui se cacher derrière la façade. Nous avons déjà échangé quelques mots bien sentis lors de débats au magisterium : il va sans dire que nous n'avons pas vraiment la même politique, et qu'elle n'as pas grand chose d'une progressiste...
Je garderai les yeux et les oreilles ouvertes, pour toi ! Même si je préférais les ouvrir pour tes chansons, il faut bien dire que c'est le genre de spectacle qui me manque. Prends soin de toi et de ta famille, je pense bien à vous. A quoi sont-ils tous occupés, en ce moment? Que deviennent-ils?
PS : j'ai peur que si je lui réponds ainsi, elle verra ça comme un signe et je la retrouverai alors derrière ma porte ne portant rien d'autre que de la fleur d'oranger. Il y a des défis que je ne suis pas encore tout à fait prêt à réaliser..."
Me voilà rassuré ! De Serrault nous a sorti un nouveau chef-d’œuvre ? Il en pond comme des œufs ma parole ! Je suis tellement en-dehors de ce genre de circuit, c'en devient catastrophique. Il devrait exister un genre de système pour ça, comme une lettre qui serait envoyée automatiquement à tous ceux qui y souscriraient, pour être sûr de ne rien manquer. Une genre de lettre de nouvelles. Quoi que je ne sais pas si cela marcherait très bien en Tévinter, qui reste peu ouvert à ce genre de facéties que sont les pièces de théâtre. Tu comprends, on risquerait de passer du bon temps et franchement, qui voudrait de ça?!? Si j'étais toi, je viserais carrément le titre d'impératrice, autant viser grand ! Et c'est fou comme il n'y a rien de tel qu'un bref retour au pays pour avoir aussitôt envie de ne plus jamais y remettre les pieds.
Je ne sais pas qui du rôle ou de moi se fait à l'autre, mais c'est un processus long, douloureux et principalement ennuyeux. L'amour que l'empire porte à la paperasse ferait rougir la plus dévergondée de vous douairières ! Pour l'instant, je m'efforce surtout de prendre mes marques, et d'asseoir ma position. Mon père n'a jamais été du genre à faire de vagues, et il va me falloir du temps pour mettre en place mes futurs projets. Et je peux te garantir qu'ils ne seront pas du goût de nos compatriotes magisters !
Ce choix, je le considère tous les jours. Partir, laisser mon siège à un postérieur plus auguste que le mien d'après les normes de Tévinter, et ne plus jamais me retourner. Retrouver la route, retrouver Orlaïs, retrouver Neverra, retrouver un monde que j'ai un peu l'impression d'avoir perdu. Mais -et j'en suis le premier surpris- je n'arrive pas à m'y résoudre. Je me rends bien compte du danger, mais il est temps que certains d'entre nous se réveillent et agissent. Sinon, l'empire ne changera jamais. Peut-être que je n'arriverai à rien, ou que je ne verrai pas le résultat, mais...je me dois d'essayer.
La doyenne de Lydes enterra tout Thédas, à ce rythme. Quelqu'un devrait la convaincre de rejoindre les gardes des ombres : l'Archidémon n'aurait pas la moindre chance, et je suis sûr que même la souillure n'y survivrait pas. On a également notre lot de rumeurs au magisterium, mais nettement moins glamour : cela revient généralement à entendre dire que tel à menacé de tuer untel, et ce sans la délicatesse élémentaire d'un bon sous-entendu ! Et puis tout cela touche trop souvent à des histoires sordides de sacrifices et de magie du sang. La routine. Oh ! Magister Hellana est toujours vivante et aussi vive que d'habitude, crois le ou non ! Elle était déjà vieille quand nous étions enfants, et elle n'a toujours pas changé. C'est un peu notre douairière de Lydes à nous, maintenant que j'y pense. Sa langue est terriblement acérée, et c'est un régal que de la voir assaillir verbalement certains de mes collègues ! Elle est de bonne compagnie, je dois dire, et peut-être bien plus progressive qu'on voudrait le croire... Les perles sont de nouveau à la mode, je vois (enfin, je lis) ! Cela ne pourra jamais être pire que quand Lyandra de Montsort avait voulu lancé la mode des chaussures en verre remplies d'eau dans laquelle nageaient des petits poissons. On se rappelle comment ça a fini...
Notre charmante Hécate est à ce point décidée à faire comme si tu n'existais pas ? Les réunions de famille devaient être des plus charmantes... J'imagine que tourner le dos à l'empire, c'est lui tourner le dos à elle. Ceci dit, je n'ai pas particulièrement à me plaindre d'elle : elle fait tellement d'effort pour m'ignorer que c'en est presque comique. Elle est capable de mettre tellement de dédain dans un regard, c'en est impressionnant ! On devrait s'en servir pour décoller du papier peint. Tu es sûre que tu n'as pas un petit détail croustillant de votre enfance ? Un ami imaginaire peut-être, ou des séances de dinette prétendant boire le sang des esclaves, ce genre de choses ? Tout est bon à prendre.
Malheureusement, je n'ai pas d'information croustillante la concernant. Elle est assez rusée pour rester discrète, et ce n'est certainement pas avec moi qu'elle va partager quoi que ce soit de personnel. Sans mauvais jeu de mots, elle est terriblement froide, et il m'est bien difficile de ne serait-ce qu'imaginer ce qui se cacher derrière la façade. Nous avons déjà échangé quelques mots bien sentis lors de débats au magisterium : il va sans dire que nous n'avons pas vraiment la même politique, et qu'elle n'as pas grand chose d'une progressiste...
Je garderai les yeux et les oreilles ouvertes, pour toi ! Même si je préférais les ouvrir pour tes chansons, il faut bien dire que c'est le genre de spectacle qui me manque. Prends soin de toi et de ta famille, je pense bien à vous. A quoi sont-ils tous occupés, en ce moment? Que deviennent-ils?
Aurelius Argento, colporteur de rumeurs et accessoirement magister
PS : j'ai peur que si je lui réponds ainsi, elle verra ça comme un signe et je la retrouverai alors derrière ma porte ne portant rien d'autre que de la fleur d'oranger. Il y a des défis que je ne suis pas encore tout à fait prêt à réaliser..."
- ▲ MESSAGES : 506
▲ OCCUPATION : Magister
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : magie du feu / magie de création / magie spirituelle / bâton de mage
▲ LOCALISATION : Minrathie
Aurelius Argento
Rebellions are built on hope
Correspondance
Aurelius & Flore
Should I mind my own business ? Probably. Will I ? Absolutely not.
« Cher Aurelius,
De Serrault ne cessera jamais de nous régaler avec ses œuvres, je crois… Enfin, ça fait quand même quelques mois qu’on entend plus parler de lui. Les concerts ont en tout cas été très appréciés par la critique et le public : il est bien dommage que tu n’aies pu en faire partie. C’est vrai que ce genre de lettre serait pratique, surtout pour ceux qui n’ont pas la chance de vivre au cœur de la scène culturelle… Moi-même, je suis fort bien informée de toutes ces choses, mais il m’arrive quand même de manquer quelques sorties. Une autre chose qui serait pratique, quand j’y pense, serait un objet qui servirait à copier les sons ou les voix, pour les rediffuser plus tard. De cette façon, tu pourrais m’écouter directement à distance – couplons ça à la missive de nouveautés et on obtient l’invention du futur. Vous devriez travailler sur ça, vous autres mages de Tevinter, plutôt que de comploter dans votre coin en ricanant sinistrement. Le monde vous apprécierait plus.
Pour ce qui est de viser la place d’impératrice, comprend bien que je ne peux risquer de sembler trop intéressée par le trône. Sa Majesté Aurore, le Créateur la garde, a la réputation d’être des plus paranoïaques, après tout. Imagine le scandale, si quelqu’un interceptait un courrier de moi discutant de coups d’état ! Avec un magister tevintide, rien de moins ! Ce serait toute une histoire.
(Je tiens à préciser, pour l’éventuel barde intéressé par mon courrier, que je préférerais encore retomber dans l’anonymat à me retrouver au pouvoir. C’est dire.)
Changer les choses à Tevinter, donc ? Tu ne peux me voir en ce moment, mais j’ai l’air on ne peut plus sceptique. C'est ta vie, bien sûr ; mais je ne peux m’empêcher de me dire que tu te lances dans un combat perdu d'avance. J'ose à peine imaginer tes collègues. Ma sœur - ne lui répète pas que j'ai écrit ça - ne doit même pas être la pire.
Pour ce qui est de Magister Hellana, je crois que partie comme elle est, elle sera encore en vie le jour où nos deux pays mettrons fin à leur interminable mésentente ; elle pourra alors s'allier avec la douairière de Lydes, qui sera forcément elle aussi encore debout. Imagine le résultat !
Mais revenons-en à Hecate... Je ne l'avais plus vue depuis des années, avant notre dernière rencontre. Pas de réunions de famille inconfortables pour la fin de l'hiver, donc - Dieu merci ! Mais si vraiment tu veux que je te retrouve des secrets gênants de petite enfance, je dois dire que c'était une enfant très sérieuse. Tu vois les clichés que les gens ont sur Tevinter ? Un peu comme ça... L'attrait pour les mariages de convenance en moins, quand même. Elle est plus romantique qu'elle ne parait, tu sais, derrière son côté glacial ? Elle ne veux pas se marier avec quelqu'un qu'elle n'aime pas. Le problème, c'est qu'elle n'aime personne, et c'est pour ça qu'elle finira vieille fille.
Ma famille va fort bien. Maxime, mon petit dernier, se porte toujours bien – il a déjà les cheveux roux de sa mère. Il a commencé à marcher à quatre pattes - plus rapide qu'on ne le croirait, il faut s'en méfier - et babille beaucoup... Louise s’est prise de passion pour l’art, dernièrement – plus précisément, les fresques murales improvisées sur les murs de sa chambre. On se demande où elle trouve sans cesse toute cette peinture : on soupçonne Cyril d’en faire le trafic. C’est un garçon… turbulent, disons ? Il s’est lancé dans un élevage de chenilles, il y a deux semaines. Imagine un instant une invasion totale de chenilles dans tout mon salon – sur les tapis, dans les fauteuils, jusqu’à l’intérieur du piano... J’aimerais te dire que nous avons gagné la bataille, ce jour-là, mais en toute franchise, je n’en suis même pas sûre. Et Diane, mon aînée… C’est une jeune fille charmante... Elle lit énormément, ces derniers temps, son père et moi l’y encourageons. Je crois d’ailleurs qu’elle a récemment trouvé tes Tribulations dans la bibliothèque, alors attends toi à recevoir une lettre de fan de sa part… Elle serait heureuse de te revoir.
Demain, nous faisons le voyage vers Halamshiral, pour passer la fin de l’année dans la maison d’enfance d’Alexandre… Ce n’est pas uniquement pour le plaisir... Les derniers événements de Val Royeaux ont poussé beaucoup de nobles à rejoindre leurs résidences secondaires sans trop attendre. J’imagine que tu as appris tout cela ? Je ne peux pas prétendre avoir approuvé de toutes les décision de notre regrettée Divine, mais j'aurais préféré que tous ces événements arrivent un peu plus loin de chez moi. On est plus en sécurité nulle part !
Bref, tout ça pour te dire que si tu veux me contacter, voilà ma nouvelle adresse.
Et de ton côté, dis-moi ? Comment va la famille ? Ils doivent être heureux de ton retour. Vous avez en tout cas tous les salutations de la famille (et d'un nombre indéterminé de chenilles).
- Comtesse Flore Héméra de Savrenne
PS : Bérénice m'a demandé de tes nouvelles une ou deux fois, mais depuis que son "bon ami", que je ne connais que sous l'appellation du "templier Nevarran", est revenu passer quelques mois à Orlais, elle ne s'en préoccupe plus trop. Laissons cela à notre amie : elle ne fait pas de jaloux. »
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 135
▲ OCCUPATION : CANTATRICE D'OPERA ET COMTESSE ORLÉSIENNE
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SON TALENT LE PLUS ÉVIDENT EST LE CHANT LYRIQUE, BIEN SÛR... DOTÉE D'UNE EXCELLENTE CULTURE GÉNÉRALE, ELLE EST AUSSI TRÈS CHARISMATIQUE ET SAIT UTILISER UNE RAPIÈRE, UN ART PLUTÔT AMUSANT.
▲ LOCALISATION : HALAMSHIRAL POUR LE MOMENT, ORLAIS, TOUJOURS
Flore de Savrenne
Sempre Libera