You have a choice ~ Kera

You have a choice.

This world is like a snake, soft to touch, but full of venom inside.

►♪ La caserne militaire de Minrathie, voilà bien un endroit que Varian n’avait que peu visité. Il était venu ici bien plus souvent lorsqu’il était plus jeune, avec son père,mais voilà la caserne ne représentait pas grand intérêt aux yeux du Magister. L’armée obéissait certes au Magisterium et à l’Archonte, mais les décisions prises étaient envoyées par messagers aux officiers, rarement les militaires rencontraient face à face les Magisters. Cependant cette fois Varian était obligé de venir dans ce lieu, remplis d’être humains lambda, d’êtres sans aucun don magique, des pions remplaçables car n’importe quelle personnes sachant tenir une lame pouvait se battre...Etre mage et Magister était bien plus difficile, tout le monde n’y parvenait pas et tout le monde ne réussissait pas à conserver sa place très longtemps.

Le Magister avait pris un peu de temps pour observer les soldats lors de leur entraînement, rien de bien particulièrement impressionnants, certes au corps à corps les mages n’avaient pas l’avantage, enfin pas tous, mais en général un mage pouvait aisément se débarrasser de son opposant de loin...Les boules de feu étaient particulièrement efficaces et surtout, l’armée était en partie là pour protéger les mages. L’Antivan fini par laisser tomber ses observations, il n’était pas là pour ça, il avait une affaire plus importante à régler, il devait rencontrer la générale Kera sauf que cette dernière ne le savait pas encore.

Cette femme ne cessait envoyer des requêtes au Magisterium, demandant à intervenir dans le sud pour combattre l’engeance, elle était même venue jusqu’au Magisterium. Pour le moment Varian avait réussi à influencer la décision de ne pas envoyer de troupes dans le sud et même l’Archonte était d’accord avec lui, donc tout se passait bien, mais le Magister commençait en avoir assez de cette enquiquineuse. Agrippa l’avait rencontrée et de ce qu’il en avait retenu, Kera semblait tellement motivée à aller combattre l’enclin et semblait tellement sûre d’elle et de ses troupes. Il devait faire comprendre à la générale qu’elle ne serait jamais envoyée hors Tévinter et que son rôle se cantonnait à obéir...Pas à réfléchie et à ouvrir la bouche.

A force de marcher, il finit par atteindre l’endroit qu’il voulait, le bureau de la générale, il toqua puis ouvrit la porte...Elle n’était pas là, tant mieux. Un sourire sur le visage, le Magister ne se gêna pas pour entrer dans le bureau et commença à en faire le tour, détaillant tout ce qu’il pouvait, mais le plus important bien évidemment c’était le bureau et la potentielle paperasse qui s’y trouvait. Il savait que la femme n’avait pas de famille proche, ancienne esclave et combattante dans une fosse de combat, elle n’avait pas de réel passé...Mais tout le monde possède des faiblesses sur lesquelles on peut faire pression lors d’une entrevue. Il suffisait de lire le nom d’une personne sur une lettre et ça pouvait grandement l’aider.

Le Titus prit place sur le fauteuil normalement réservé à la générale, il prenait sa place, il était venu envahir son espace personnel, il voulait lui faire comprendre qu’elle n’était rien face à lui, son titre et ses ‘prouesses’ de combattante n’était rien. Elle n’était qu’une simple humaine et lui était un Magister, un mage au service des Anciens Dieux, personne ne se trouvait au-dessus de lui même s’il était amusant de le faire croire à certain.

Tranquillement installé, il attendait patiemment que la femme revienne dans son bureau...Il avait hâte de voir la surprise sur le visage de Kera, il était aussi curieux de voir si la femme oserait lui demander de quitter la pièce ou pas.

CODAGE PAR AMATIS

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La journée d’entraînement touché à sa fin, Kera, en sa qualité de générale avait passé toute la journée à superviser que tout se passe bien. De l’accueil des novices, jusqu’aux combats aux armes. Les courses, les affectations de missions et surtout s’assurer que tous restaient bien concentrés sur un objectif : se maintenir en forme dans l’option d’un départ rapide.

Elle tuait le temps comme elle pouvait, et ses nombreuses requêtes et appels n’avaient hélas pour elle pas aboutie. L’enclin était une menace, elle savait l’armée capable de venir à bout d’une horde d’engeance alors pourquoi les hauts dignitaires de l’Empire lui refusait cette tactique, attaquer avant que leurs terres ne soient attaquées. Pour elle toute cette stratégie n’avait aucune logique et elle fulminait tous les jours contre ces idiots de magister, même l’Archonte semblait de cet avis, une déception.

Le soleil commençait sa descente dans les cieux et bientôt il ferait nuit noire, après avoir participé à l’entrainement de certains soldats notamment au glaive et au bouclier, elle donna l’ordre d’allumer les torches de la caserne et que chacun rejoigne son baraquement. Ils avaient quartier libre pour la soirée et certains seraient même de repos demain, pas tous, mais un certain nombre.

Au lieu de rentrer immédiatement à son logement elle devait finir quelques éléments bureaucrates, mais ce n’était clairement pas l’envie qui régnait en elle. Alors au lieu de foncer à son bureau elle prit son temps pour aider à l’allumage des torches, marchant tranquillement ne se doutant aucunement de la suite de la soirée.

Une fois tout ceci fait, elle remplit sa gourde et se mit finalement en marche vers son bureau. Montant les escaliers lentement elle atteignit la porte. Porte qui aurait dû être fermé, mais qui était entrouverte. Elle marcha lentement vers elle, posa sa main sur la dague dans sa ceinture et agrandit délicatement l’ouverture.

Le bureau sur lequel elle travaillait la plupart du temps était déjà occupé, par un homme, qui visiblement au grand sourire sur son visage l’attendait, elle rentra doucement dans la pièce regardant à droite et à gauche des yeux pour vérifier qu’il soit seul.

-« Mais qui êtes-vous bordel ? Que faites-vous dans mon bureau ? Sortez d’ici ! »

Elle ne savait pas trop pourquoi, mais l’homme en face d’elle n’inspirait en rien la sympathie et encore moins la confiance. Mais au fond d’elle, quelque chose s’alerta comme si l’homme assis dans SON fauteuil faisait partis des personnes avec lesquels il fallait éviter de se fâcher si on désirait conserver sa tête.

Elle conserva tout de même la main sur sa dague, accroché à sa ceinture dans le dos, si l’homme essayait d’attaquer, il le regretterait. Pendant qu’elle avait posé sa question, elle repassait son agenda en boucle, mais aucun rendez-vous ne lui revint, alors qui pouvait-être cet intrus et surtout que voulait-il ?

Codage par Libella sur Graphiorum

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►♪ Varian était curieux de voir la réaction de la Générale, normalement les gens lambda faisaient preuve de beaucoup de respect face à un Magister, mais elle...Il ne savait pas. Après tout elle avait plus ou moins harcelé le Magisterium pour partir en guerre contre l’engeance, alors voilà, elle voulait une réponse claire ? Varian était venu lui dire en personne de s’occuper de ses affaires et de ne plus déranger les Magisters.
Alors que la lune commençait à faire son apparition, il remarqua que la porte du bureau s’ouvrit doucement et la Générale fit enfin son entrée. Le regard de la femme allant de droite à gauche, comme pour chercher la présence d’un éventuel ennemi puis elle s’adressa à lui, lui demandant son identité et lui ordonna de sortir.

Varian haussa légèrement les sourcils et un afficha un petit sourire.

-Faudrait savoir ce que voulez. Que je sorte ou mon nom ? Le Magister rigola légèrement. Pour quelqu’un qui est venu si souvent au Magisterium, vous n’avez pas appris le respect, c’est bien dommage. Varian ne quittait pas des yeux son interlocutrice et croisa les mains devant son ventre. Il était bien installé, hors de question de bouger pour le moment.Bon je vais tout de même répondre à vos questions. Je suis le Magister Varian Titus, donc inutile de vous préciser que je siège au Magisterium. Et ce que je fais ici, hé bien je suis venu vous voir après tout vous ne cessez de venir au Magisterium. Alors voilà, vous avez un Magister sous la main, je vous écoutes. Qu’avez-vous de si important à dire?

Oh il savait parfaitement ce qu’elle voulait, mais il préférait l’entendre de nouveau, peut-être qu’elle se sentirait plus à l’aise ici et aura tendance à plus parler ? Et surtout il savait très bien que peu importe les arguments de la femme, la réponse resterait la même, il était hors de question que l’armée quitte les frontières de l’Empire. L’enclin et l’engeance étaient des problèmes pour la Gardes des ombres ou plus particulière, c’était à Agrippa de s’en occupait. Elle n’était pas contente ? Tant pis, mais Varian tenterait tout de même de ne pas se mettre la Générale à dos, elle serait bien plus utile comme alliée plutôt qu’en ennemi.

CODAGE PAR AMATIS