Petits Papotages Inattendus [Florian, Nessie, Aurelius]
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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Petits Papotages Inattendus
Aurelius, Nesiris & Florian
Le jour s’était levé il y a peu, et dans le ciel tévintide, les oiseaux chantaient bien trop gaiement. Un rayon de lumière frappa le visage de Florian Salvius, qui grimaça avant de se tourner dans son lit. Sa maison était censée être trop petite et planquée dans la capitale pour que les bienfaits du soleil ne puissent la toucher et pourtant, un miracle. Il grogna et se leva peu après, conscient qu’une tâche comme la sienne n’attendait pas. Il était Templier Impérial, et cela voulait dire qu’il devait se lever tôt pour vaquer à ses occupations. Qui d’ailleurs consistaient principalement à laisser traîner une oreille partout dans Minrathie.
Et quel meilleur endroit dans la capitale que la maison du grand Aurelius Argento pour cela ? Florian appréciait sa compagnie, car la conversation du magister était plaisante et variée, et qu’il y avait toujours quelque chose à manger là-bas. Oh et puis il y avait Nesiris aussi, bien que Florian ne la voyait pas toujours. Il ne se souvenait pas lui avoir beaucoup parlé, mais l’envie y était pourtant. Après tout, les informations des domestiques étaient souvent les meilleures.
Il arriva à la maison d’Aurelius en milieu de matinée : ni trop tôt pour être sûr de ne pas le réveiller et de l’importuner, ni trop tard pour ne pas donner l’impression qu’il ne venait là que pour être invité à manger. Bon, l’idée faisait son bonhomme de chemin, et clairement, ça ne lui déplairait pas qu’on insiste pour qu’il reste, mais l’important était de faire illusion, et de ne pas donner l’impression d’être intéressé.
On l’emmena dans un salon pour patienter, le temps que le magister soit en mesure de le recevoir : le Templier n’avait pas l’air d’un soldat, et la personne qui l’avait accueilli l’avait peut-être pris pour un négociant… ? Peu importe. Florian aimait bien attendre dans des salles vides. Il observait le décor, détaillait les livres et les tableaux, analysait le mobilier et sa facture. Il était d’ailleurs en train de tripoter un bibelot qui avait l’air précieux quand il entendit du bruit derrière lui, et sursauta.
Et quel meilleur endroit dans la capitale que la maison du grand Aurelius Argento pour cela ? Florian appréciait sa compagnie, car la conversation du magister était plaisante et variée, et qu’il y avait toujours quelque chose à manger là-bas. Oh et puis il y avait Nesiris aussi, bien que Florian ne la voyait pas toujours. Il ne se souvenait pas lui avoir beaucoup parlé, mais l’envie y était pourtant. Après tout, les informations des domestiques étaient souvent les meilleures.
Il arriva à la maison d’Aurelius en milieu de matinée : ni trop tôt pour être sûr de ne pas le réveiller et de l’importuner, ni trop tard pour ne pas donner l’impression qu’il ne venait là que pour être invité à manger. Bon, l’idée faisait son bonhomme de chemin, et clairement, ça ne lui déplairait pas qu’on insiste pour qu’il reste, mais l’important était de faire illusion, et de ne pas donner l’impression d’être intéressé.
On l’emmena dans un salon pour patienter, le temps que le magister soit en mesure de le recevoir : le Templier n’avait pas l’air d’un soldat, et la personne qui l’avait accueilli l’avait peut-être pris pour un négociant… ? Peu importe. Florian aimait bien attendre dans des salles vides. Il observait le décor, détaillait les livres et les tableaux, analysait le mobilier et sa facture. Il était d’ailleurs en train de tripoter un bibelot qui avait l’air précieux quand il entendit du bruit derrière lui, et sursauta.
(c) DΛNDELION
- ▲ MESSAGES : 38
▲ OCCUPATION : Templier tévintide
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Épée & Bouclier, Dague, Arc, Équitation, Se faire sous-estimer par tout le monde parce qu'il est maladroit.
▲ LOCALISATION : Minrathie
Florian Salvius
Rebellions are built on hope
Petits papotages inattendus
Aurelius & Florian & Nesiris
I am still so naïve; I know pretty much what I like and dislike; but please, don’t ask me who I am. A passionate, fragmentary girl, maybe? ▬ Sylvia Plath
Cela faisait quelques mois à présent que Nesiris vivait chez le Magister Aurelius Argento.
Pour elle, le temps à Minrathie se déroulait doucement, et plus paisiblement qu'on aurait pu le croire... Exception faite d'une mésaventure dans la Chantrie Impériale, elle avait profité de ces dernières semaines, et cela se voyait. Elle avait repris des forces, semblait bien plus solide et en meilleure santé que lors de son arrivée, plus reposée mentalement, aussi. Après une période difficile, elle avait retrouvé la paix : elle ne pourrait jamais remercier le Magister assez pour cela. Et pourtant, malgré tout, elle pensait à repartir.
Elle avait trouvé refuge et réconfort chez Aurelius ; mais cela n'avait jamais été sensé être permanent. Dès le jour où il l'avait découvert perdue dans la campagne tévintide, il lui avait garanti qu'il l'aiderait à quitter l'Empire un jour - et elle sentait ce moment arriver tout doucement. L'idée la grisait et l'effrayait à la fois... Elle avait presque pensé à rester, quand elle avait retrouvé son ami Renatus sur place, mais non. Elle était peut-être en sécurité dans à l'intérieur de cette demeure, et elle aimait vraiment beaucoup la propriété à la campagne où elle avait vécu durant ses premières semaines sur place, mais le fait était que sa place n'était plus à Tevinter. Ici, hors de ces murs, elle se sentirait toujours considérée une esclave, une moins que rien ; et malgré toute sa bonne volonté, elle avait besoin d'autre chose dans sa vie.
Orlais, alors. Sa prochaine aventure. Il semblait plutôt incroyable que la vie la mène enfin jusque là - quel trajet détourné elle aurait du parcourir pour y parvenir ! Car ce choix n'était clairement pas anodin. Son père était venu d'Orlais, ou du moins, c'est ce qu'il lui avait dit, quand elle n'était qu'une enfant ; elle se demanda si s'y rendre elle-même des années après sa mort à lui signifiait vraiment quelque chose. Elle l'espérait... Elle aurait souhaité qu'il puisse la voir, maintenant. Elle avait porté le nom de Gallo durant toutes ces années, aussi absurde que cela puisse sembler pour une esclave, comme pour mieux l'honorer et se souvenir de lui. A présent, elle s'interrogeait. Y avait-il d'autres elfes nommés Gallo là-bas à Orlais, toute une famille perdue, et si oui, pourrait-elle les retrouver ? Auraient-ils seulement quoi que ce soit en commun, quoi que se soit à partager ?
Voilà le genre de questions qui la taraudaient ces derniers temps - mais rien de tout cela ne l’empêcherait de faire le grand saut. Ce n'était pas encore pour tout de suite, cependant, et tant qu'elle vivait dans la demeure de Magister, elle pouvait tout aussi bien en profiter. Elle aidait un peu à travers la maison, elle cuisinait, se reposait et priait, et lisait, aussi - il y avait énormément de livres sur place, plus qu'elle en avait jamais vu rassemblés au même endroit.
Aujourd'hui, cependant, une arrivée surprise dans la maison l'avait sortie de ses activités habituelles. L'homme qui l'avait invité à l'intérieur n'avait pas l'air certain de son identité, et dans le doute, il l'avait installée dans un petit salon le temps que le Magister n'arrive, alors elle était allée voir elle-même. L'homme qui se trouvait là lui tournait le dos, observant un bibelot, mais il se retourna en l'entendant entrer.
-"Désolée ! Je ne voulais pas vous alarmer." Elle accompagna cela d'une légère courbette, les mains jointes devant elle.
Elle avait reconnu l'homme sans difficultés : c'était un visiteur assez régulier du nom de Florian Salvius. C'était un templier impérial, et elle l'avait déjà entrevu plusieurs fois dans la demeure d'Aurelius, et pourtant, elle ne lui avait jamais vraiment parlé. Elle en avait envie, mais elle était un peu trop intimidée pour cela, et de toute façon, qu'aurait-elle bien pu trouver d'intéressant à lui dire ? Elle aurait voulu lui parler de son admiration pour son rôle de templier et pour le reste de son Ordre, mais sans doute qu'il n'aurait pas grand chose à en faire... Elle préférait laisser la conversation à Aurelius, il avait bien plus de talent pour cela qu'elle.
-"Monsieur Aurelius ne devrait pas tarder, il sera heureux de vous voir. Je ne crois pas que votre visite était prévue ...?" En tout cas, si c'était le cas, elle n'avait pas été mise au courant, sans quoi elle aurait préparé de quoi mieux le recevoir.
Pour elle, le temps à Minrathie se déroulait doucement, et plus paisiblement qu'on aurait pu le croire... Exception faite d'une mésaventure dans la Chantrie Impériale, elle avait profité de ces dernières semaines, et cela se voyait. Elle avait repris des forces, semblait bien plus solide et en meilleure santé que lors de son arrivée, plus reposée mentalement, aussi. Après une période difficile, elle avait retrouvé la paix : elle ne pourrait jamais remercier le Magister assez pour cela. Et pourtant, malgré tout, elle pensait à repartir.
Elle avait trouvé refuge et réconfort chez Aurelius ; mais cela n'avait jamais été sensé être permanent. Dès le jour où il l'avait découvert perdue dans la campagne tévintide, il lui avait garanti qu'il l'aiderait à quitter l'Empire un jour - et elle sentait ce moment arriver tout doucement. L'idée la grisait et l'effrayait à la fois... Elle avait presque pensé à rester, quand elle avait retrouvé son ami Renatus sur place, mais non. Elle était peut-être en sécurité dans à l'intérieur de cette demeure, et elle aimait vraiment beaucoup la propriété à la campagne où elle avait vécu durant ses premières semaines sur place, mais le fait était que sa place n'était plus à Tevinter. Ici, hors de ces murs, elle se sentirait toujours considérée une esclave, une moins que rien ; et malgré toute sa bonne volonté, elle avait besoin d'autre chose dans sa vie.
Orlais, alors. Sa prochaine aventure. Il semblait plutôt incroyable que la vie la mène enfin jusque là - quel trajet détourné elle aurait du parcourir pour y parvenir ! Car ce choix n'était clairement pas anodin. Son père était venu d'Orlais, ou du moins, c'est ce qu'il lui avait dit, quand elle n'était qu'une enfant ; elle se demanda si s'y rendre elle-même des années après sa mort à lui signifiait vraiment quelque chose. Elle l'espérait... Elle aurait souhaité qu'il puisse la voir, maintenant. Elle avait porté le nom de Gallo durant toutes ces années, aussi absurde que cela puisse sembler pour une esclave, comme pour mieux l'honorer et se souvenir de lui. A présent, elle s'interrogeait. Y avait-il d'autres elfes nommés Gallo là-bas à Orlais, toute une famille perdue, et si oui, pourrait-elle les retrouver ? Auraient-ils seulement quoi que ce soit en commun, quoi que se soit à partager ?
Voilà le genre de questions qui la taraudaient ces derniers temps - mais rien de tout cela ne l’empêcherait de faire le grand saut. Ce n'était pas encore pour tout de suite, cependant, et tant qu'elle vivait dans la demeure de Magister, elle pouvait tout aussi bien en profiter. Elle aidait un peu à travers la maison, elle cuisinait, se reposait et priait, et lisait, aussi - il y avait énormément de livres sur place, plus qu'elle en avait jamais vu rassemblés au même endroit.
Aujourd'hui, cependant, une arrivée surprise dans la maison l'avait sortie de ses activités habituelles. L'homme qui l'avait invité à l'intérieur n'avait pas l'air certain de son identité, et dans le doute, il l'avait installée dans un petit salon le temps que le Magister n'arrive, alors elle était allée voir elle-même. L'homme qui se trouvait là lui tournait le dos, observant un bibelot, mais il se retourna en l'entendant entrer.
-"Désolée ! Je ne voulais pas vous alarmer." Elle accompagna cela d'une légère courbette, les mains jointes devant elle.
Elle avait reconnu l'homme sans difficultés : c'était un visiteur assez régulier du nom de Florian Salvius. C'était un templier impérial, et elle l'avait déjà entrevu plusieurs fois dans la demeure d'Aurelius, et pourtant, elle ne lui avait jamais vraiment parlé. Elle en avait envie, mais elle était un peu trop intimidée pour cela, et de toute façon, qu'aurait-elle bien pu trouver d'intéressant à lui dire ? Elle aurait voulu lui parler de son admiration pour son rôle de templier et pour le reste de son Ordre, mais sans doute qu'il n'aurait pas grand chose à en faire... Elle préférait laisser la conversation à Aurelius, il avait bien plus de talent pour cela qu'elle.
-"Monsieur Aurelius ne devrait pas tarder, il sera heureux de vous voir. Je ne crois pas que votre visite était prévue ...?" En tout cas, si c'était le cas, elle n'avait pas été mise au courant, sans quoi elle aurait préparé de quoi mieux le recevoir.
▬ Gasmask
- Spoiler:
- Ca fait du bien de rejouer Nessie ! Ca faisait longtemps !
- ▲ MESSAGES : 1749
▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
have courage & be kind
« J'ai rarement connu de période plus frustrante que ces premiers longs mois au magistère. J'étais alors convaincu que même si je ne vivrai pas pour voir le résultat des changements lancés, je pourrai au moins participer à leur réveil. Je réalise à quel point j'ai pu être naïf : si les choses bougent, elles le font tellement lentement que tout le temps du monde ne suffirait pas à s'en apercevoir. Mais je ne peux pas abandonner. Et puis je dois bien avouer qu'au moins, je suis entouré ; c'est ce qui me rend la tâche plus supportable. » Extrait des Mémoires du Renard Rouge, par Aurelius Argento
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Aurelius s'était levé -tard. Et pas pour les mêmes raisons qu'autrefois, qui impliquait son lot de boissons agréables et de compagnons d'une nuit ou deux qui l'étaient tout autant. Non, il s'était levé tard parce qu'il s'était couché tôt, à savoir tôt le matin, quand il restait à peine quelques heures pour en arriver au tard. Il s'était endormi assis à son bureau, la tête écrasée dans la paperasse; il avait encore une page sur la circulation imprimée sur la joue, et il avait probablement eu droit au petit filet de bave. Il fallait tabler sur le fait qu'on avait toujours droit au petit filet de bave.
Il avait mangé -peu. Ce n'était plus les petits-déjeuners gargantuesques plein de fruits juteux, de miel et de confitures, sans oublier les pâtisseries qui allaient avec. Il perdait un peu l'appétit, en ce moment, un bon repas ne lui apportait plus autant de joie, à son grand regret. Il se contentait de grignoter un bout de biscotte et son fromage blanc, qu'il trempait dans son café pour gagner du temps. Et il y avait beaucoup de café pris en compte dans l'équation.
Puis il s'était lavé -un minimum. Finis les longs bains chauds, relaxants et parfumés, se débarbouiller avec un peu d'eau fraîche et de savon allait suffire, il n'avait pas le temps pour plus. Il avait commencé à ne plus se raser non plus, mais il faisait au moins l'effort d'entretenir la barbe naissante. On n'allait tout de même pas le surprendre débraillé hors de la maison ! C'était bien parce qu'il était encore dans sa demeure qu'il se baladait encore en peignoir : en soie délicate, dans des tons rouges et or rappelant des flammes. Un brin court le peignoir, mais il l'aimait bien, il y avait quelque chose de réconfortant dans les habitudes et les petits conforts quand on passait autant de temps au Magisterium.
« Monsieur Aurelius aimerait bien que mademoiselle Gallo l'appelle tout simplement Aurelius. » fit-il en réprimant un bâillement. Ce n'était pas une reproche, plutôt une sorte d'échange récurrent auxquels ils se livraient. Et il était sacrément heureux qu'elle ait décidé de le suivre à Minrathie plutôt que de rester à la campagne. Le domaine là-bas lui manquait, il le savait, et il devait avouer qu'il lui manquait grandement à lui aussi. Mais il ne pouvait plus se permettre de passer du temps loin de l'action. Surtout après les jeux ratés et l'insurrection étouffée par les templiers. Et en parlant de templier...
« Florian ! Bien sûr que je suis heureux de le voir ! Et les visites imprévues sont souvent les meilleures ! Par contre fais gaffe, je crois que ce bibelot a déjà aspiré l'âme d'au moins deux personnes. On l'entend grommeler la nuit, je me demandais où il était passé...»
Il n'était pas contre un peu de distraction avant de se remettre au boulot, et il aimait bien Florian : l'homme était loin d'être coincé, pour un templier, et ils avaient déjà eu plusieurs conversations aussi amusantes qu'intéressantes. Dans un recoin de son esprit, il rangeait Florian parmi les hommes dont il aurait besoin le moment venu, quand il n'aurait plus la patience de rester sans agir ou de se perdre en comités. Quant à Nesiris, son aide était inestimable : son point de vue sur la condition des esclaves, sa gentillesse... « J'espère que la vie à la capitale te convient. » Il sourit à l'elfe : il se sentait mieux en sa présence, c'était aussi simple que ça. Souvent, il se sentait triste à l'idée qu'elle finisse par partir, mais il n'avait pas diminué ses efforts en ce sens : le jour où elle le décidera, il fera tout pour faciliter son voyage.
« Tu devrais arriver en chantant, quelque chose me dit que ça t'irait bien. » lança-t-il à l'adresse de Florian avant de se laisser tomber dans un fauteuil. Sur une table, il y avait de quoi boire, régulièrement remplacé par les esclaves pour que cela reste frais : eau, vins, liqueurs, thé glacé, lait de chèvre... Sans oublier une bonne réserve de café chaud et de thé. Une grande coupe pleine de fruits complétait le tableau. Modo n'avait sans doute pas pu s'en empêcher : le nain prenait son rôle de majordome très au sérieux.
« Hésitez pas à vous servir. Tu es la bienvenue si tu souhaites te joindre à nous, Nesiris. Vous vous connaissez déjà, tous les deux ? » Il poussa un long bâillement. « Pardon, la nuit était longue, et le matin arrive toujours trop vite. Quelles sont les nouvelles, Florian ? » Il était toujours hautement intéressant -et souvent divertissant- d'entendre Florian parler de ce qu'il estimait être les nouvelles.
- ▲ MESSAGES : 506
▲ OCCUPATION : Magister
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : magie du feu / magie de création / magie spirituelle / bâton de mage
▲ LOCALISATION : Minrathie
Aurelius Argento
Rebellions are built on hope
Petits Papotages Inattendus
Aurelius, Nesiris & Florian
Trop distrait par les bibelots qu'il ne pouvait s'empêcher d'admirer et qu'il avait bien du mal à ne pas tripoter, Florian n'entendit pas l'elfe entrer dans la pièce. Il fit donc un bond impressionnant, assez pour que la pauvrette ne se répande en excuses, et faillit bousculer l'objet qui attisait sa curiosité en se retournant.
— Oh non non, ne vous inquiétez pas. Et non, ma visite est totalement impromptue. J'assume à fond.
Un large sourire un peu niais vint s'afficher sur son visage, alors qu'il détaillait un peu plus l'elfe devant elle. Elle n'avait rien pour elle, clairement. En bon Tévintide, Florian aurait dû être dégoûté par ses oreilles pointues, ou ses origines orlésiennes, et pourtant. Elle avait quelque chose qui la rendait intéressante.
Malheureusement, il n'eut pas le temps d'essayer de la draguer ou même de continuer à bidouiller la décoration d'Aurelius que ce dernier apparut de nulle part (enfin, d'un couloir). En peignoir. À vrai dire, Florian aurait préféré ne pas voir ce genre de choses, surtout venant d'un magister. C'était une chose d'être plutôt naturel et spontané, une autre d'apparaître en petite tenue. Oui, Florian se mit à rougir.
— Aurélius ! Ah euh oui, bien sûr, je vais éviter d'y toucher alors...
Heureusement pour lui que le bibelot agissait en paratonnerre, au moins Florian n'aurait pas à se justifier de pourquoi il était aussi gêné. Et vite, une distraction ! De la nourriture, tiens, c'était une excellente distraction : Florian en profita allègrement et mordit dans le gâteau qu'il tenait dans la main.
— Oh, mais je ne suis pas sûr de bien savoir chanter ! Je sais danser par contre !
Puisqu'il n'était pas encore assis, il en profita pour faire quelques déhanchés approximatifs, évoluant dans la pièce jusqu'à pouvoir atteindre un fauteuil dans lequel il échoua.
— J'espère que ça t'a plu, parce que je suis é-pui-sé.
Il mordit de nouveau dans le gâteau, en prenant un gobelet d'eau fraîche : c'était tellement plus simple de venir manger chez des amis plutôt que de devoir tout préparer soi-même ! D'autant plus qu'ils étaient en bonne compagnie et qu'il serait dommage que la jeune elfe n'aille s'enterrer dans une lointaine pièce sombre.
— Oh oui, joignez-vous à nous ! Cela rendra la discussion sûrement plus fleurie et intéressante !
Quant à la conversation en elle-même, Florian haussa les épaules. Qu'avait-il comme nouvelles ? La bonne blague !
— Pas grand-chose ! C'est un peu pour ça que je viens ici, tu sais. Est-ce que les accords sur les routes pavées en province ont été conclus ? Et si oui, où est-ce qu'on va bien trouver les financements... Je veux dire, depuis qu'on a baissé les taxes des commerçants étrangers pour relancer l'économie...
Un large sourire un peu niais vint s'afficher sur son visage, alors qu'il détaillait un peu plus l'elfe devant elle. Elle n'avait rien pour elle, clairement. En bon Tévintide, Florian aurait dû être dégoûté par ses oreilles pointues, ou ses origines orlésiennes, et pourtant. Elle avait quelque chose qui la rendait intéressante.
Malheureusement, il n'eut pas le temps d'essayer de la draguer ou même de continuer à bidouiller la décoration d'Aurelius que ce dernier apparut de nulle part (enfin, d'un couloir). En peignoir. À vrai dire, Florian aurait préféré ne pas voir ce genre de choses, surtout venant d'un magister. C'était une chose d'être plutôt naturel et spontané, une autre d'apparaître en petite tenue. Oui, Florian se mit à rougir.
Heureusement pour lui que le bibelot agissait en paratonnerre, au moins Florian n'aurait pas à se justifier de pourquoi il était aussi gêné. Et vite, une distraction ! De la nourriture, tiens, c'était une excellente distraction : Florian en profita allègrement et mordit dans le gâteau qu'il tenait dans la main.
Puisqu'il n'était pas encore assis, il en profita pour faire quelques déhanchés approximatifs, évoluant dans la pièce jusqu'à pouvoir atteindre un fauteuil dans lequel il échoua.
Il mordit de nouveau dans le gâteau, en prenant un gobelet d'eau fraîche : c'était tellement plus simple de venir manger chez des amis plutôt que de devoir tout préparer soi-même ! D'autant plus qu'ils étaient en bonne compagnie et qu'il serait dommage que la jeune elfe n'aille s'enterrer dans une lointaine pièce sombre.
Quant à la conversation en elle-même, Florian haussa les épaules. Qu'avait-il comme nouvelles ? La bonne blague !
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- ▲ MESSAGES : 38
▲ OCCUPATION : Templier tévintide
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Épée & Bouclier, Dague, Arc, Équitation, Se faire sous-estimer par tout le monde parce qu'il est maladroit.
▲ LOCALISATION : Minrathie
Florian Salvius
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Aurelius & Florian & Nesiris
I am still so naïve; I know pretty much what I like and dislike; but please, don’t ask me who I am. A passionate, fragmentary girl, maybe? ▬ Sylvia Plath
Se fut au tour de Nesiris de sursauter en entendant entrer le magister, et ses paroles la firent légèrement rougir, tout comme le peignoir qu'il portait.
Depuis qu'elle l'avait rencontré, il insistait pour qu'elle l'appelle tout simplement Aurelius - et pourtant, elle ne pouvait toujours pas s'empêcher d'y ajouter un "monsieur". Honnêtement, ça lui semblait tout naturel : ne pas le faire aurait été déplacé, non ? Enfin, lui n'aurait pas trouvé cela déplacé, mais elle si. Tous les égards avec lesquels elle était traitée ici étaient déjà si étranges, agréables, mais étranges, comme plus ou moins tout dans cette maison... Heureusement, Aurelius n'avait pas vraiment l'air de lui en vouloir, pour les "monsieurs". Elle se demandait s'il ne continuait pas de le lui reprocher pour la taquiner.
Elle ne comprenait d'ailleurs pas vraiment ses réticences. Elle, de son côté, elle aimait bien quand il l’appelait "Mademoiselle Gallo" comme il venait de le faire... Oh, Nesiris ou Nessie lui convenaient aussi, elle n'était pas difficile, mais elle aimait l'entendre dire son nom de famille - en un sens, cela le légitimisait.
C'était une pensée un peu ridicule et vaine, cependant, et elle était bien contente qu'elle reste dans sa tête à elle seule, là où personne d'autre ne pourrait la découvrir.
-"Tout se passe pour le mieux," répondit-elle avec un sourire quand il lui demanda si son séjour à Minrathie se déroulait bien. C'était ce qu'elle disait à chaque fois qu'il lui posait la question, et c'était la vérité, dans les grandes lignes. Elle aimait cette maison. La demeure à la campagne lui manquait un peu, la sérénité qui y régnait en faisait un petit paradis à ses yeux, mais elle se sentait bien ici aussi. Mais revoir la ville après tant d'années avait été une étrange expérience... Positive, négative ? Elle n'en était pas sûre elle-même. Elle avait été particulièrement troublée quand elle avait fini par repasser devant la maison - l'ancienne maison - de la famille Vospiscus. La villa était plus petite que dans ses souvenirs, mais les arbres fruitiers étaient toujours à leur place, tout comme les lignes où séchait le linge à l'arrière et la grande fenêtre ronde qui donnait, elle le savait, sur le bureau personnel de Maîtresse Astoria. Pourtant, à présent, une autre famille vivant à l'intérieur. Tout cela lui avait semblé irréel. Elle avait à la base eu pour idée d'essayer d'aller parler à leurs esclaves, mais n'avait au final pas osé s'approcher.
Pourtant, elle ne regrettait en rien d'être revenue à Minrathie. Elle avait retrouvé un ancien ami, ici, et rien ne pouvait être plus important que cela.
Dans tous les cas, elle n'avait rien dit de ses moins bonnes expériences à Aurelius - elle ne voulait pas sembler ingrate, et de toute façon, rien de tout cela n'était très important. Elle n'avait même pas parlé de cette histoire avec le prêtre à la Flèche d'Argent... Elle avait l'impression que son protecteur n'en serait pas resté là, et n'avait pas la moindre envie d'être à l'origine de ce genre de troubles.
Elle regarda le templier se dépêcher de s'éloigner bibelot qui "aspirait les âmes". Il y avait tout un tas d'objets étranges avec des propriétés magiques en tout genre, dans cette maison : Nesiris avait pour approche de ne toucher à rien qui sorte de l'ordinaire. Elle ignorait si l'objet en question avait vraiment une propriété si effrayante que ça - parfois, elle avait du mal à discerner quand Aurelius plaisantait et quand il était sérieux - mais dans le doute, elle prit note de s'en méfier.
Aurelius n'avait pas l'air le moins du monde troublé de recevoir un invité imprévu en peignoir. Ceci dit, Florian n'avait pas l'air très à cheval sur les règles de bienséance non plus. Elle l'observa faire quelques pas de danse et s'affaler sur une chaise, sans vraiment savoir comment réagir... Quels étranges humains ils étaient tous deux, songea-t-elle. Puis elle s'imagina un instant son ancien maître dans cette situation, en petit peignoir, avec ce vieux juge qu'il invitait souvent en train de danser dans le petit salon, et du se retenir pour ne pas rire.
Ce qui était certain, c'est que son ancien maître ne l'aurait jamais invitée à se joindre à la conversation. En fait, même à présent, cela la prit un peu de court - oui, elle avait voulu parler à ce templier, mais dans le fond qu'avait-elle à lui dire ? Mais même ce dernier insista pour qu'elle reste, ce qui la flatta franchement. Donc elle acquiesça, rosissant à nouveau. "Oh ! Je vous remercie... Je resterai avec plaisir."
Elle n'était pas sûre de réellement pouvoir rendre la conversation plus fleurie ou intéressante, cependant. En toute franchise, elle doutait de pouvoir ajouter quoi que ce soit à la conversation. Quand elle et Aurelius discutaient, il s'arrangeait toujours pour parler de sujets qui lui étaient accessibles, ce qui était très considéré de sa part. Mais là, lui et Florian Salvius se lancèrent rapidement dans une conversation sur l'actualité politique de Tevinter - de histoires de taxes et de routes et d'économie, et l'elfe se retrouva immédiatement hors de son élément.
"Ne parle pas si tu n'as rien à dire", lui avait dit sa mère, une femme sage et prudente qui ne parlait que quand on lui adressait la parole - à part quand il s'agissait de son époux, de sa fille, ou du Créateur. En même temps, sa mère ne s'était probablement jamais attendue à ce que Nesiris se retrouve un jour attablée avec un magister et un templier impérial, à manger des gâteaux et des fruits. Oh, Andrasté, elle allait sembler complètement stupide.
-"Désirez-vous que je vous serve quelque chose à boire ?"
Depuis qu'elle l'avait rencontré, il insistait pour qu'elle l'appelle tout simplement Aurelius - et pourtant, elle ne pouvait toujours pas s'empêcher d'y ajouter un "monsieur". Honnêtement, ça lui semblait tout naturel : ne pas le faire aurait été déplacé, non ? Enfin, lui n'aurait pas trouvé cela déplacé, mais elle si. Tous les égards avec lesquels elle était traitée ici étaient déjà si étranges, agréables, mais étranges, comme plus ou moins tout dans cette maison... Heureusement, Aurelius n'avait pas vraiment l'air de lui en vouloir, pour les "monsieurs". Elle se demandait s'il ne continuait pas de le lui reprocher pour la taquiner.
Elle ne comprenait d'ailleurs pas vraiment ses réticences. Elle, de son côté, elle aimait bien quand il l’appelait "Mademoiselle Gallo" comme il venait de le faire... Oh, Nesiris ou Nessie lui convenaient aussi, elle n'était pas difficile, mais elle aimait l'entendre dire son nom de famille - en un sens, cela le légitimisait.
C'était une pensée un peu ridicule et vaine, cependant, et elle était bien contente qu'elle reste dans sa tête à elle seule, là où personne d'autre ne pourrait la découvrir.
-"Tout se passe pour le mieux," répondit-elle avec un sourire quand il lui demanda si son séjour à Minrathie se déroulait bien. C'était ce qu'elle disait à chaque fois qu'il lui posait la question, et c'était la vérité, dans les grandes lignes. Elle aimait cette maison. La demeure à la campagne lui manquait un peu, la sérénité qui y régnait en faisait un petit paradis à ses yeux, mais elle se sentait bien ici aussi. Mais revoir la ville après tant d'années avait été une étrange expérience... Positive, négative ? Elle n'en était pas sûre elle-même. Elle avait été particulièrement troublée quand elle avait fini par repasser devant la maison - l'ancienne maison - de la famille Vospiscus. La villa était plus petite que dans ses souvenirs, mais les arbres fruitiers étaient toujours à leur place, tout comme les lignes où séchait le linge à l'arrière et la grande fenêtre ronde qui donnait, elle le savait, sur le bureau personnel de Maîtresse Astoria. Pourtant, à présent, une autre famille vivant à l'intérieur. Tout cela lui avait semblé irréel. Elle avait à la base eu pour idée d'essayer d'aller parler à leurs esclaves, mais n'avait au final pas osé s'approcher.
Pourtant, elle ne regrettait en rien d'être revenue à Minrathie. Elle avait retrouvé un ancien ami, ici, et rien ne pouvait être plus important que cela.
Dans tous les cas, elle n'avait rien dit de ses moins bonnes expériences à Aurelius - elle ne voulait pas sembler ingrate, et de toute façon, rien de tout cela n'était très important. Elle n'avait même pas parlé de cette histoire avec le prêtre à la Flèche d'Argent... Elle avait l'impression que son protecteur n'en serait pas resté là, et n'avait pas la moindre envie d'être à l'origine de ce genre de troubles.
Elle regarda le templier se dépêcher de s'éloigner bibelot qui "aspirait les âmes". Il y avait tout un tas d'objets étranges avec des propriétés magiques en tout genre, dans cette maison : Nesiris avait pour approche de ne toucher à rien qui sorte de l'ordinaire. Elle ignorait si l'objet en question avait vraiment une propriété si effrayante que ça - parfois, elle avait du mal à discerner quand Aurelius plaisantait et quand il était sérieux - mais dans le doute, elle prit note de s'en méfier.
Aurelius n'avait pas l'air le moins du monde troublé de recevoir un invité imprévu en peignoir. Ceci dit, Florian n'avait pas l'air très à cheval sur les règles de bienséance non plus. Elle l'observa faire quelques pas de danse et s'affaler sur une chaise, sans vraiment savoir comment réagir... Quels étranges humains ils étaient tous deux, songea-t-elle. Puis elle s'imagina un instant son ancien maître dans cette situation, en petit peignoir, avec ce vieux juge qu'il invitait souvent en train de danser dans le petit salon, et du se retenir pour ne pas rire.
Ce qui était certain, c'est que son ancien maître ne l'aurait jamais invitée à se joindre à la conversation. En fait, même à présent, cela la prit un peu de court - oui, elle avait voulu parler à ce templier, mais dans le fond qu'avait-elle à lui dire ? Mais même ce dernier insista pour qu'elle reste, ce qui la flatta franchement. Donc elle acquiesça, rosissant à nouveau. "Oh ! Je vous remercie... Je resterai avec plaisir."
Elle n'était pas sûre de réellement pouvoir rendre la conversation plus fleurie ou intéressante, cependant. En toute franchise, elle doutait de pouvoir ajouter quoi que ce soit à la conversation. Quand elle et Aurelius discutaient, il s'arrangeait toujours pour parler de sujets qui lui étaient accessibles, ce qui était très considéré de sa part. Mais là, lui et Florian Salvius se lancèrent rapidement dans une conversation sur l'actualité politique de Tevinter - de histoires de taxes et de routes et d'économie, et l'elfe se retrouva immédiatement hors de son élément.
"Ne parle pas si tu n'as rien à dire", lui avait dit sa mère, une femme sage et prudente qui ne parlait que quand on lui adressait la parole - à part quand il s'agissait de son époux, de sa fille, ou du Créateur. En même temps, sa mère ne s'était probablement jamais attendue à ce que Nesiris se retrouve un jour attablée avec un magister et un templier impérial, à manger des gâteaux et des fruits. Oh, Andrasté, elle allait sembler complètement stupide.
-"Désirez-vous que je vous serve quelque chose à boire ?"
▬ Gasmask
- Spoiler:
- Ca se voit, que ça me manquait d'écrire avec Nessie ? Désolée pour les longs posts xD
- ▲ MESSAGES : 1749
▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
have courage & be kind
Aurelius était toujours content d'avoir de la visite. Et il était toujours content aussi de profiter des quelques moments où il avait l'occasion de traîner en peignoir au sein du domaine, alors il ne voyait pas pourquoi ne pas combiner les deux. Si tout le monde prenait le temps de se retrouver pour discuter tranquillement tout en portant ce qui était le plus confortable pour eux, le monde serait sûrement un endroit meilleur. Bon, peut-être pas, il n'était tout de même pas naïf à ce point-là, mais c'était à tout le moins une pensée amusante. Une réunion du magisterium en pyjama, par exemple, avait de quoi titiller l'imagination, en bien comme en mal.
« Rien de tel qu'un peu d'impromptu pour commencer la journée ! » Suivant l'exemple de Florian, il prit de quoi grignoter : une grappe de raisins, dont il dévora le premier d'un air satisfait. Il observait ses deux interlocuteurs, passant de Florian à Nesiris entre deux grains. Une rencontre dont il était curieux de voir le déroulement, c'était toujours intéressant de voir deux tempéraments aussi différents interagir.
« Si ça se trouve, tu as manqué ton réel choix de carrière en t'engageant chez les templiers, et tu aurais dû te joindre à une bande de saltimbanques pour danser contre quelques pièces. Si ça se trouve, le salaire serait même meilleur. » Il connaissait quelqu'un qui avait tenté l'expérience, il y a bien longtemps ; une vieille amie qui avait voulu réaliser son rêve. Il s'assombrit un très bref instant à cette pensée, et il intensifia d'autant plus son sourire pour se changer les idées. « Ou alors, avec tes talents naturels de danseur et mon amour de la chanson, on pourrait se produire dans un cabaret un ou deux soirs par semaine, je suis sûr qu'on ferait un tabac ! Nesiris,tu t'y connais en musique, un instrument peut-être? Un trio, ce serait encore mieux! »
Comme toujours, il y avait quelque chose d'apaisant dans la présence de Nesiris. Elle avait toujours cette manière de calme et de tranquillité, d'une simplicité apparente et bienvenue, et d'une richesse intérieure qui l'était encore plus. Elle avait beau persister à l'appeler monsieur Aurelius, elle avait l'air de s'être fait à sa nouvelle existence, et ils faisaient partie du quotidien l'un de l'autre d'une manière naturelle. Oui, elle allait lui manquer lorsqu'il serait temps pour la jeune elfe de rejoindre Orlais.
« Tu n'as pas besoin de nous servir à boire, Nesiris. On est de grands garçons. Plus ou moins. Je suis sûr qu'on devrait réussir à s'en sortir sans trop renverser ! » Joignant le geste à la parole, il se leva d'un bond pour rejoindre la table où étaient disposées les boissons. On y trouvait des alcools de tout Thedas, aussi bien que des jus de fruits du pays fraîchement pressés, du lait frais de plusieurs animaux, ou simplement la meilleure eau de source qui soit. « Tiens, c'est moi qui vais vous servir tous les deux, en bon hôte ! Qu'est-ce que ce sera ? » Il jeta un regard à Florian aussi bien qu'à Nesiris, en attente.
« Oh par le Créateur, n'y a-t-il pas moyen de parler d'autre chose que ces satanées routes ? Je commence à soupçonner certains de mes collègues de les aimer plus que de raison, et d'en rêver la nuit d'une manière qu'il vaut mieux ne pas relater. Enfin, à chacun son fétiche, mais tout de même... Et il faudra plus que baisser les taxes des commerçants étrangers pour relancer notre économie, et quand bien même elle va finir par nous retomber sur le coin de la pomme. Parce que ce ne sont pas les taxes du genre qui sont importantes dans nos relations avec le reste de Thedas, pas quand un Enclin menace tout le monde... Enfin. Et quoi de neuf chez les templiers alors ? De plus que trouver le meilleur moyen de se faire reluire l'armure, je veux dire ? Vous en savez plus sur ce qui s'est passé aux jeux ? »
Les templiers n'avaient pas une très bonne réputation au sein de l'empire, beaucoup de magisters -et même les gens du peuples- ne les considéraient que comme des pantins bien équipés, mais des pantins tout de même. Aurelius ne faisait pas partie du nombre, d'autant plus depuis les jeux avortés par la tentative de révolte, dûment écrasée par les templiers. Puis, à Nesiris, amusé : « Voilà quelque chose qui te manquera, j'en suis sûr : deux tévintides sûrs de leur personne qui déblatèrent à propos de routes et de taxations. »
« Rien de tel qu'un peu d'impromptu pour commencer la journée ! » Suivant l'exemple de Florian, il prit de quoi grignoter : une grappe de raisins, dont il dévora le premier d'un air satisfait. Il observait ses deux interlocuteurs, passant de Florian à Nesiris entre deux grains. Une rencontre dont il était curieux de voir le déroulement, c'était toujours intéressant de voir deux tempéraments aussi différents interagir.
« Si ça se trouve, tu as manqué ton réel choix de carrière en t'engageant chez les templiers, et tu aurais dû te joindre à une bande de saltimbanques pour danser contre quelques pièces. Si ça se trouve, le salaire serait même meilleur. » Il connaissait quelqu'un qui avait tenté l'expérience, il y a bien longtemps ; une vieille amie qui avait voulu réaliser son rêve. Il s'assombrit un très bref instant à cette pensée, et il intensifia d'autant plus son sourire pour se changer les idées. « Ou alors, avec tes talents naturels de danseur et mon amour de la chanson, on pourrait se produire dans un cabaret un ou deux soirs par semaine, je suis sûr qu'on ferait un tabac ! Nesiris,tu t'y connais en musique, un instrument peut-être? Un trio, ce serait encore mieux! »
Comme toujours, il y avait quelque chose d'apaisant dans la présence de Nesiris. Elle avait toujours cette manière de calme et de tranquillité, d'une simplicité apparente et bienvenue, et d'une richesse intérieure qui l'était encore plus. Elle avait beau persister à l'appeler monsieur Aurelius, elle avait l'air de s'être fait à sa nouvelle existence, et ils faisaient partie du quotidien l'un de l'autre d'une manière naturelle. Oui, elle allait lui manquer lorsqu'il serait temps pour la jeune elfe de rejoindre Orlais.
« Tu n'as pas besoin de nous servir à boire, Nesiris. On est de grands garçons. Plus ou moins. Je suis sûr qu'on devrait réussir à s'en sortir sans trop renverser ! » Joignant le geste à la parole, il se leva d'un bond pour rejoindre la table où étaient disposées les boissons. On y trouvait des alcools de tout Thedas, aussi bien que des jus de fruits du pays fraîchement pressés, du lait frais de plusieurs animaux, ou simplement la meilleure eau de source qui soit. « Tiens, c'est moi qui vais vous servir tous les deux, en bon hôte ! Qu'est-ce que ce sera ? » Il jeta un regard à Florian aussi bien qu'à Nesiris, en attente.
« Oh par le Créateur, n'y a-t-il pas moyen de parler d'autre chose que ces satanées routes ? Je commence à soupçonner certains de mes collègues de les aimer plus que de raison, et d'en rêver la nuit d'une manière qu'il vaut mieux ne pas relater. Enfin, à chacun son fétiche, mais tout de même... Et il faudra plus que baisser les taxes des commerçants étrangers pour relancer notre économie, et quand bien même elle va finir par nous retomber sur le coin de la pomme. Parce que ce ne sont pas les taxes du genre qui sont importantes dans nos relations avec le reste de Thedas, pas quand un Enclin menace tout le monde... Enfin. Et quoi de neuf chez les templiers alors ? De plus que trouver le meilleur moyen de se faire reluire l'armure, je veux dire ? Vous en savez plus sur ce qui s'est passé aux jeux ? »
Les templiers n'avaient pas une très bonne réputation au sein de l'empire, beaucoup de magisters -et même les gens du peuples- ne les considéraient que comme des pantins bien équipés, mais des pantins tout de même. Aurelius ne faisait pas partie du nombre, d'autant plus depuis les jeux avortés par la tentative de révolte, dûment écrasée par les templiers. Puis, à Nesiris, amusé : « Voilà quelque chose qui te manquera, j'en suis sûr : deux tévintides sûrs de leur personne qui déblatèrent à propos de routes et de taxations. »
- ▲ MESSAGES : 506
▲ OCCUPATION : Magister
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : magie du feu / magie de création / magie spirituelle / bâton de mage
▲ LOCALISATION : Minrathie
Aurelius Argento
Rebellions are built on hope
Petits Papotages Inattendus
Aurelius, Nesiris & Florian
Oh oui, il dansait bien, mais peut-être pas au point d'en faire son métier comme le suggérait Aurélius. De toute façon, Florian n'avait pas eu le choix d'être Templier : ses parents l'avaient confié à la Chantrie qu'il le voulait ou non (et bon, il le voulait aussi hein) et voilà pourquoi, des années plus tard, il était le Templier Impérial le plus chelou de Tévinter.
L'idée de former un trio avec Nesiris le fit rire aux éclats, pas parce qu'il trouvait l'idée stupide (bon un peu quand même), mais parce qu'il avait énormément d'imagination et qu'il adorait les conversations qui partaient loin dans l'irréel.
D'ailleurs, elle accepta de rester avec eux, ce qui fit naître un large sourire sur le visage de Florian. Ce qu'il ignorait, c'était qu'elle n'était pas forcément à l'aise avec tous les sujets de conversation, et que clairement, il n'était pas parti sur le bon. Il ne s'en rendit pas compte tout de suite, mais il tiqua quand il la sentit repartie en retrait, comme une simple domestique. Cocasse, quand Aurélius leur proposa au même moment de les servir :
Il était encore tôt pour de l'alcool, mais pas assez pour une boisson chaude : Florian était l'inverse de frileux et il ne portait pas les vêtements les moins chauds. Il avait bien besoin d'un peu de fraîcheur, c'était sûr.
Et Nesiris avait donc besoin qu'ils changent un peu de sujet, car ils étaient partis sur des trucs assez techniques finalement. Aurélius fit la remarque tout haut, avec une petite réflexion qui fit sourire Florian.
Lui-même n'avait jamais quitté l'Empire, et n'en avait pas spécialement envie de toute façon. Mais il était aussi conscient que sa patrie avait souvent mauvaise presse, à raison. Si seulement ils pouvaient changer l'image de l'Empire de l'intérieur...
(c) DΛNDELION
- ▲ MESSAGES : 38
▲ OCCUPATION : Templier tévintide
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Épée & Bouclier, Dague, Arc, Équitation, Se faire sous-estimer par tout le monde parce qu'il est maladroit.
▲ LOCALISATION : Minrathie
Florian Salvius
Rebellions are built on hope
Petits papotages inattendus
Aurelius & Florian & Nesiris
I am still so naïve; I know pretty much what I like and dislike; but please, don’t ask me who I am. A passionate, fragmentary girl, maybe? ▬ Sylvia Plath
Nesiris sourit en entendant discuter les deux autres - former un groupe de musique, c'était une idée saugrenue, mais amusante à imaginer. "Ah ! Malheureusement, je ne joue d'aucun instrument." Comme si c'était la seule chose qui s'opposait à ce plan... Elle aimait vraiment la musique, ceci étant dit : les chants religieux, bien sûr, mais aussi d'autres chansons plus simple... Aorès, elle préférait chantonner pour elle-même que pour une audience.
Aurelius l'avait devancée pour ce qui était de servir à boire - et il mentionna même au passage que ce n'était pas à elle de le faire. Elle se demanda vaguement ce qu'elle était sensée faire dans ce cas. Rester là assise à discuter ? Elle n'avait pas trop l'habitude de se faire servir. "Ca ne me dérange pas de le faire - enfin - je veux dire, je veux bien le même jus aussi, c'est très bien." Elle n'allait certainement pas l'ennuyer à demander une autre boisson : heureusement que Florian avait choisi la sienne en premier. De toute façon, elle aimait réellement beaucoup le jus de fruit.
Le Magister avait du remarquer qu'elle était en train de perdre pied dans la conversation, en tout cas, car il fit un commentaire à ce propos qui la fit sourire. Florian surenchérit - et puis il lui posa une question sur sa vision de Tevinter, une chose à laquelle il lui serait sans doute plus facile de répondre.
-"Mais si, vous allez me manquer", protesta-t-elle. "Je ne crois pas que je rencontrerai des gens tels que vous ailleurs de sitôt !" Elle rit, un peu nerveusement. C'était probablement vrai, encore que Nesiris restait persuadée qu'il y avait des gens intéressant à rencontrer partout. Cela avait été le cas à Ferelden... et ce serait le cas à Orlais aussi. Du moins, elle l'espérait réellement.
Son regard se posa sur son verre, et elle réfléchit à la question du templier. Elle avait envie de lui donner une réponse intelligente. Elle n'avait pas vécu si longtemps que ça à l'extérieur de l'Empire... Et, comme souvent, elle doutait de l'intérêt de sa propre opinion... Mais en même temps, elle ne voulait pas le décevoir en n'ayant rien d'intéressant à dire. (Aurelius l'interrogeait de temps en temps, lui aussi, sur son histoire, ses points de vue, ses opinions. Il avait l'air de trouver ça plutôt important. C'était curieux, quand on pensait au nombre de choses fascinantes qu'il avait du vivre dans sa vie.)
C'était curieux, dans le fond. Quand elle vivait à Ferelden, et que les gens apprenaient ses origines, elle recevait souvent le même genre de questions. Comment était-ce, Tevinter ? Comment vivait-on là-bas ? L'Imperium tout entier avait une étrange réputation dans le Sud, pas très bonne, il fallait avouer, pleine de rumeurs et de malentendus.
-"Tevinter, hum..." Elle chercha les bons mots. "C'est un sujet plutôt compliqué. A Ferelden, les gens n'aiment pas beaucoup Tevinter, en général. Ils pensent que c'est vraiment très différent... Moi, je suis née ici, et, je ne sais pas... Je pense que Tevinter n'est pas si terrible, dans le fond. Il y a des choses effrayantes, mais aussi de la bonté, et de la beauté, comme partout. Et surtout, beaucoup de gens normaux, vous savez. Qui vivent leur vie." Elle considéra cela un moment. "Mais en même temps... Personnellement, je ne peux pas... je ne peux pas réellement considérer ce pays comme n'importe quel autre ? J'ai du fuir d'ici, il y a des années.... Et à présent que je suis de retour, je vais bien, mais uniquement parce que j'ai rencontré Aurelius... Sans ça..." Le Créateur savait où elle serait sans ça.
Elle haussa les épaules. "Enfin, je ne suis pas la seule à avoir vécu ailleurs..." Aurelius avait beaucoup voyagé, bien plus qu'elle. Elle... son expérience restait vraiment limitée.
Aurelius l'avait devancée pour ce qui était de servir à boire - et il mentionna même au passage que ce n'était pas à elle de le faire. Elle se demanda vaguement ce qu'elle était sensée faire dans ce cas. Rester là assise à discuter ? Elle n'avait pas trop l'habitude de se faire servir. "Ca ne me dérange pas de le faire - enfin - je veux dire, je veux bien le même jus aussi, c'est très bien." Elle n'allait certainement pas l'ennuyer à demander une autre boisson : heureusement que Florian avait choisi la sienne en premier. De toute façon, elle aimait réellement beaucoup le jus de fruit.
Le Magister avait du remarquer qu'elle était en train de perdre pied dans la conversation, en tout cas, car il fit un commentaire à ce propos qui la fit sourire. Florian surenchérit - et puis il lui posa une question sur sa vision de Tevinter, une chose à laquelle il lui serait sans doute plus facile de répondre.
-"Mais si, vous allez me manquer", protesta-t-elle. "Je ne crois pas que je rencontrerai des gens tels que vous ailleurs de sitôt !" Elle rit, un peu nerveusement. C'était probablement vrai, encore que Nesiris restait persuadée qu'il y avait des gens intéressant à rencontrer partout. Cela avait été le cas à Ferelden... et ce serait le cas à Orlais aussi. Du moins, elle l'espérait réellement.
Son regard se posa sur son verre, et elle réfléchit à la question du templier. Elle avait envie de lui donner une réponse intelligente. Elle n'avait pas vécu si longtemps que ça à l'extérieur de l'Empire... Et, comme souvent, elle doutait de l'intérêt de sa propre opinion... Mais en même temps, elle ne voulait pas le décevoir en n'ayant rien d'intéressant à dire. (Aurelius l'interrogeait de temps en temps, lui aussi, sur son histoire, ses points de vue, ses opinions. Il avait l'air de trouver ça plutôt important. C'était curieux, quand on pensait au nombre de choses fascinantes qu'il avait du vivre dans sa vie.)
C'était curieux, dans le fond. Quand elle vivait à Ferelden, et que les gens apprenaient ses origines, elle recevait souvent le même genre de questions. Comment était-ce, Tevinter ? Comment vivait-on là-bas ? L'Imperium tout entier avait une étrange réputation dans le Sud, pas très bonne, il fallait avouer, pleine de rumeurs et de malentendus.
-"Tevinter, hum..." Elle chercha les bons mots. "C'est un sujet plutôt compliqué. A Ferelden, les gens n'aiment pas beaucoup Tevinter, en général. Ils pensent que c'est vraiment très différent... Moi, je suis née ici, et, je ne sais pas... Je pense que Tevinter n'est pas si terrible, dans le fond. Il y a des choses effrayantes, mais aussi de la bonté, et de la beauté, comme partout. Et surtout, beaucoup de gens normaux, vous savez. Qui vivent leur vie." Elle considéra cela un moment. "Mais en même temps... Personnellement, je ne peux pas... je ne peux pas réellement considérer ce pays comme n'importe quel autre ? J'ai du fuir d'ici, il y a des années.... Et à présent que je suis de retour, je vais bien, mais uniquement parce que j'ai rencontré Aurelius... Sans ça..." Le Créateur savait où elle serait sans ça.
Elle haussa les épaules. "Enfin, je ne suis pas la seule à avoir vécu ailleurs..." Aurelius avait beaucoup voyagé, bien plus qu'elle. Elle... son expérience restait vraiment limitée.
▬ Gasmask
- ▲ MESSAGES : 1749
▲ OCCUPATION : EX-ESCLAVE TÉVINTIDE EN FUITE, ACTUELLEMENT RÉFUGIÉE DANS LE DOMAINE DU MAGISTER ARGENTO
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : SANS TALENT EN PARTICULIER, NESIRIS RESTE UNE BONNE PERSONNE À QUI SE CONFIER. TRÈS PIEUSE, ELLE CONNAIT BIEN SON CANTIQUE, ET SINON ELLE SAIT S'OCCUPER D'UNE MAISON ET CUISINE PLUTÔT PAS MAL.
▲ LOCALISATION : TEVINTER, CHEZ AURELIUS ARGENTO
Nesiris Gallo
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